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Full text of "Annales de la Société entomologique de Belgique"

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ANNALES 


DE LA 


qe 


TOME TRENTE-SEPTIÈME 


BRUXELLES 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 
20: RUE DU MUSÉE, 20 


1893 


A VIS. 


Le prix de tomes I à VII des Annales a été fixé à cinq francs, 
celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX 
à quinze francs, celui des tomes suivants à dix-huit francs (sauf 
le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). 

Le prix de la Table générale des 30 premiers volumes des 
Annales est fixé à 3 francs. 

Le prix de la collection des tomes I à XXX avec la Table 
générale de ces volumes est fixé à 250 francs. 

Le prix du tome I des Mémoires est fixé à 10 francs. 

Les membres de la Société désirant obtenir les volumes 
antérieurs à l’année de leur réception jouissent d’une réduction 


d'un tiers de la valeur. 


La cotisation des membres de la Société est fixée à seize francs. 
Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisa- 
tion, moyennant un versement de deux cents francs. 


ANNALES Mie 


DE LA 


NTOMOI 


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OGIQUE 


DÉ. 


ADANÉELCIQUE ai 


DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI. 


Les opinions émises dans les Annales de la Société sont 
propres à leurs auteurs. La Sociélé n'en assume aucunement 
la responsabilité. 


Gand, imprim. C. Annoot-Braeckman, Ad, Hoste, suce. 


ANNALES 


SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE 


BELGIQUE 


—<<— 


TOME TRENTE-SEPTIÈME 


BRUXELLES 
AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ 
20, RUE DU MUSÉE, 20 


1893 


ORGANISATION ADMINISTRATIVE 


POUR L'ANNÉE 1893. 


Conseil d'administration. 


MM. TosQuiINET, président. 
LAMEERE, vice-président. 
BERGE, secrélaire-bibliothécaire. 
FOoLOGNE, (résorier. 
KERREMANS, secrélaire-adjoint. 
DuUviviER. 

ROBE. 
* 


M. Coupeaux «@ élé désigné par le Conseil pour remplir les 
fonctions de bibliolhécaire-adjoint. 


COMMISSIONS SPÉCIALES. 


Commission de vérification des comptes. 


MM. L. Coucre. 
Dugors. 
VAN NEROM. 


Commission de surveillance des collections. 


MM. ToSQuINET, président. 
COUBEAUX. 
Van NERoM. 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 
9 janvier 1898. 


PRESIDENCE DE M. ToSQUINET. 


Présents : MM. Bertrand, Ed. Coucke, Crahay, de Crom- 
brugghe, Fologne, Giron, Hippert, Kerremans, Lameere, Robbe, 
Rousseau, Séverin, Thirot et Bergé, secrétaire. 

MM. Candèze, de Selys-Longchamps et Jacobs ont fait excuser 
leur absence. 

La séance est ouverte à 8 heures. 

Le procès-verbal de la séance du 3 décembre 1892, est approuvé. 

Décisions du Conseil. 

Le conseil a nommé: vice-président : M. Lameere; secrélaire- 
bibliothécaire : M. Bergé; trésorier : M. Fologne,; secrélaire- 
adjoint : M. Kerremans. 

M. Coubeaux a été désigné en dehors du conseil pour remplir les 
fonctions de bibliothécaire-adjoint. 

Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qualité 
de membres effectifs : 

M. P. Chrétien, de Paris, membre de la Société entomologique 
de France, présenté par MM. Giron et Lameere. 

M. J. Crahay, ingénieur agricole, garde général des eauxet forêts, 
présenté par MM. Tosquinet et Séverin. 

M. Ch. M. Heller, docteur en philosophie, conservateur au 
Musée Royal de Zoologie à Dresde, présenté par MM. Tosquinet et 
Séverin. 

M. Paul Dognin, membre de la Société entomologique de France, 
à Auteuil (Paris), présenté par MM. Mabille et Lameere. 

Démission : Le Conseil a recu en outre la démission de M. de 
Gouve de Nuncques, membre associé. 

Rapport. L'assemblée, après avoir entendu la lecture des rap- 
ports de MM. Candèze et Severin sur le travail de M. Van de Poll, 
décide de les communiquer à l’auteur. 


Correspondance. L’Académie royale de Turin informe la Société 
qu’un prix de dix mille quatre cent francs sera décerné au savant 
qui aura fait la plus éclatante et la plus utile découverte dans 
n'importe quelle branche de la Science. Le concours sera clos le 
31 décembre 1894. 

M. Scudder fait hommage à la Société d’un intéressant travail sur 
les Insectes fossiles de l’Amérique du Nord; il y décrit une élytre 
de Curculionide trouvée dans le Crétacé. C’est le deuxième 
Coléoptère crétacé du Nord de l'Amérique. — Remerciements. 

M. Lameere, au nom de M. Dognin, fait hommage des deux 
premières livraisons d’un travail sur les Lépidoptères de l’Équa- 
teur. Remerciements. 

M. Chrétien remercie pour sa nomination de membre effectif. 

Communications. M. Hippert dépose pour les archives une note 
sur ses captures de Lépidoptères en Belgique. 

M. le Dr Tosquinet donne lecture de la note suivante : 

Tous les entomologistes qui se sont occupés des Coléoptères 
savent quels immenses services le catalogue de Gemminger et 
Harold à rendu en facilitant les recherches et en établissant 
l’ordre dans le chaos qui existait avant sont apparition ; chez les 
Hyménoptères, les difficultés sont peut être plus grandes encore. 
Une quantité d'espèces ont été décrites dans des notices publiées 
dans les mémoires peu répandus de sociétés locales, et ont donné 
lieu à des doubles emplois nombreux et à une synonymie presque 
inextricable. 

Pour remédier autant que possible à ces inconvénients, un savant 
professeur d’Insbruck, M. le D' C. G. De Dalla Torre a con- 
sacré presque vingt années à ces recherches si difficiles et si ardues 
et vient de publier le premier volume (le sixième de la série, Chry- 
sidides) du Cataloqus Hymenopterorum hujusque descriptorum 
systemalicus el synonymicus. 

Cet ouvrage qui est fait sur le modele de celui de Gemminger et 
Harold comprendra onze volumes. Les dix premiers contenant 
l'énumération et la synonymie des espèces connues, le onzième la 
bibliographie complète des ouvrages ayant traité de ces insectes à 
un point de vue quelconque. 

Il contiendra toutes les améliorations que l’usage du catalogue 
des Coléoptères a pu suggérer et en plus beaucoup de renseigne- 
ments spéciaux. C’est ainsi que M. De Dalla Torre a donné en 
note pour les phytophages le nom des plantes nourricières et pour 
les parasites celui des espèces aux dépens desquelles les larves se 
développent. 

Ce catalogue tres complet et remontant autant que possible à 


7 


l’origine du nom de chaque espèce sera sans aucun doute d’une 
très grande utilité pour l'étude de cet ordre d'insectes; il devra 
faire partie de la bibliothèque de tous les hyménoptéristes et c’est 
à ce titre que j’ai cru devoir vous le signaler. 

-— M. Fleutiaux demande l’impression d’une note rétrospective 
sur quelques espèces de Cicindèles du Chota Nagpore. 

En 1890, le Musée de Bruxelles me confia la détermination des 
Cicindélides recueillis au Bengale par les missionnaires belges, et 
la liste des espèces a paru dans les Comptes-Rendus des séances 
de la Société entomologique de Belgique (4 octobre 1890). Tout 
récemment (Annales de la même Société, 1892, p. 537) M. Wal- 
ther Horn de Berlin a publié une liste des nouveaux envois et ses 
remarques m'ont amené à comparer à nouveau les C. #ulligutltata 
et cancellata aux types de Dejean. 

En effet, l'espèce citée comme étant la multiquilata Dej. est bien 
la striolata Ill. (semivitiata Fab.). Il ne peut subsister aucun 
doute à ce sujet. 

D'autre part, je maintiens que la C. cancellata Dej. a été bien 
nommée par moi la première fois, et qu’il est impossible de la con- 
fondre avec la C. striatifrons Chaud. 

— M. Lameere demande la parole et s'exprime comme suit : 

J'ai l'honneur de présenter pour la bibliothèque de la Société, de 
la part de M. Eugène Simon, le premier fascicule du tome premier 
de la deuxième édition de l'Æistoire naturelle des Araignées, de 
notre collègue. 

C'est en réalité un ouvrage complètement nouveau dans lequel le 
savant arachnologiste se propose de passer en revue l’anatomie 
extérieure, la classification et l’histoire des familles, la biologie et 
la distribution géographique des Araignées. 

Ce sera même un véritable Genera du groupe des Aranéides fait 
avec le soin méticuleux que M. Simon met dans tous ses travaux ; 
il deviendra indispensable à ceux qui s'occupent de ces animaux, 
et sa place est dès à présent marquée dans les bibliothèques 
zoologiques. 

Dans ce premier fascicule, l’auteur passe d’abord en revue 
l'anatomie extérieure des Araignées ; on peut regretter l’absence 
de l'anatomie interne et de la physiologie qui sont d'importance 
supérieure pour la compréhension complète de ce qu'est l’Araignée: 
mais M. Simon nous avertit qu’il ne s’est pas occupé lui-même de 
ces questions ; à mon point de vue il a bien fait de les passer sous 
silence; son œuvre étant due entièrement à des recherches 
originales, en acquiert ainsi une valeur plus homogène. Il est 
inutile d'ajouter que l'anatomie extérieure est traitée de main de 
maitre et laisse peu de prise à la critique. 


Ce premier fascicule comprend encore le commencement de la 
classification et de l’histoire des familles, du Genera en un mot. 
Les Araneæ theraphosæ et la première section des Aranez veræ 
y sont étudiées. J'aurais voulu voir en tête de cetie deuxième 
partie un aperçu général de la classification et un tableau d’ensem- 
ble de groupe, d'autant plus que la loi de priorité a fait modifier 
le nom de certaines familles, au point qu’il est difficile de les 
retrouver dans la simple énumération qui en est donnée; nous 
aurions pu également nous rendre mieux compte des motifs 
qui ont engagé M. Simon à proposer une nouvelle classification 
des Araneæ veræ : j'avoue ne pas être du tout convaincu qu’il 
faille opposer les Cribellates aux Ecribellates, cette division me 
paraissant contraire à ce que nous pouvons actuellement concevoir 
de la généalogie de ces organismes, la généalogie seule devant 
servir de base à la classification. 

Peu importe d’ailleurs la disposition donnée aux familles dans 
un pareil ouvrage, dont le mérite principal réside en une description 
soignée des caractères des genres ; des tables dichotomiques très 
bien faites précèdent les diagnoses, le tout étant rédigé en latin. 

De nombreuses figures au trait intercalées dans le texte mettent en 
relief les caractères extérieurs distinctifs et viennent aussi rehausser 
l'intérêt de la première partie. 

C'est dans son genre un livre excellent. 

— M. Hippert donne lecture de la note suivante sur une variété 
du Polyommatus zanthe Fabr. 

L’exemplaire a été capturé aux environs de Bruxelles; il se rap- 
proche beaucoup du P.xanthe Fabr. var. subalpina Spr., dont il dif- 
fère par les deux points discoïdaux plus accusés, l’absence complète 
d’autres points noirs sur le dessus des ailes et la présence de quel- 
ques taches fauves marginales à l’aile supérieure. Les taches mar- 
ginales deviennent confluentes au verso, et sont alors représentées 
par des lignes assez étendues, atteignant leur plus grande longueur 
aux ailes supérieures. La frange des ailes est grisâtre et les antennes 
ne sont pas annelées de blanc comme dans le type et la variété 
subalpina. 

Travaux présentés pour les Annales. 

L'assemblée arrête la composition du présent numéro des 
Annales. 

Une note sur les coléoptères du Choa par M. L. Fairmaire et 
un travail de M. P. Mabille sur des lépidoptères nouveaux. 

Il est en outre décidé qu’une note de M. G. Albers sur les 
Curculionides du Bengale sera publiée dans le prochain numéro. 

La séance est levée à 9 heures. 


NOTE SUR LES COLÉOPTÈRES DU CHOA 
par M. L. Fairmaire. 


Bien que le Choa appartienne à la région Abyssinienne, sa situa- 
tion plus méridionale, plus ouverte, le rend intéressant comme 
transition entre la faune Éthiopique et la faune Zanguebarienne. 
Grâce à l’obligeance de notre collègue et ami M. Dollé, j’ai eu 
communication d’insectes récoltés par M. Hénon, officier démis- 
sionnaire, qui à fait, il y a plusieurs années, un voyage au Choa. 
in outre notre collègue M. Gestro, a bien voulu me confier un 
certain nombre de Coléoptères rapportés par feu Antinori et 
M. Ragazzi, ce qui me permet de dresser une liste des Coléopteres 
du Choa aujourd’hui connus. Cette liste eut été plus complète si 
l’on connaissait les localités exactes des insectes décrits par 
Guérin et Reiche dans les voyages de Lefèvre, Verret, Rochet et 
Galinier qui ont tous visité le Choa, mais les descriptions n’ont 
rien indiqué. 
Pour compléter cette liste j’ai ajouté aux espèces nouvelles les 
diagnoses de celles déjà publiées par M. Gestro et autres dans 


plusieurs volumes des Annales du Musée de Gènes. 


Callisthenes Antinori Gestro, Annal. 
Mus. Nat, Genova, 1882, 384. 
— Calosoma Antinorii Gestro, 
1.c,,1878,318.— Argu-Agher. 

Polystichus inornatus Gestro, Annal. 
Mus. Nat. Genova, 1882, 658. 
— Let-Maréfia (Antinori). 

Homorocerus robustusGestro, 1. c., 1881, 
658. — Let-Maréfia (Antinori). 

(:)*Polyhirma semidorsatan. sp. 

*Clivina grandis Dej. — Se trouve au 
Sénégal. 

*Tefflus Raffrayi Chaud., Pet. Nouv. 
Ent., n° 94 (1874); Rev. et 
Mag.Zool.,1876,25.— Trouvé 
primitivement à Adoua par 
M. Raffray. 

*Melænus elegans Dej. — Trouvé aussi 
à Adoua par M. Raffray ; 
Egypte. 

*Harpalus subcylindricus Reïche. — 
Abyssinie. 

*Bembidium basistriatum n. sp. 


*Dineutes truncatus Reiche. — Aussi 


en Egypte. 


Orectochilus semisericeus Gestro, 1. c., 
1881, 202. — Mahal-Uonz, 
Let-Maréfia (Antinori). 

Philonthus africanus Kauv., 1, c., 1881, 
202.— Mahal-Uonz (Antinort). 
Se trouve aussi au Gabon. 

Belonuchus abyssinus Fauv.,l. c.,203.— 
Mahal-Uonz, Let-Maréfia(4n- 
tinori). 

*Stlpha micans. — Répandu dans toute 
l'Afrique intertropicaleet aus- 
trale. 

Paussus Antinorii Gestro, 1. c., 1881, 
658. — Arramba (Antinori). 

*/Tister robustus Er. (obscurus Reiche). 
— Abyssinie, Cap de Bonne 
Espérance. 

*  — GehiniMars.—Décrit du Sénégal. 

Scarabzus (Ateuchus) politifrons Fairm. 
— Gherba (Ragazzi). 

*Heliocopris Dillonii Reiche — H. Me- 
neliki Gestro, L. c., 1878, 318. 
— Une ©. 

Coptorhina seminitida n. sp. — Farré 
(Ragazzi). 


(‘) Toutes les espèces marquées d’un * ont été rapportées du Choa par 
M. Hénon, mais sans indication de la localité précise. 


10 
Onitis Ragazzi n. sp. — Gherba (Ra- 


gazzi). 

— Choensis Reiche. — Choa (Ra- 
gazzi). 

— bidentulus n. sp. — Choa (Ra- 
gaz). | 

* — obscuratus n. Sp. 

*  — crenatus Reïiche. 

Onthophagus quadriarmatus Faïrm. — 
Daimoli (Ragazzi). Trouvé 
d’abord à Obock. 

*  — gazella Fab. — Répandu dans 


toute l’Afrique intertropicale. 
*Omiticellus immaturus n. Sp. 
*Aphodius rugulicollis n. sp. 
*  — brunneusKlug. — Nubie, Égypte, 


Algérie. 

* — Jividus O1. — Presque cosmo- 
polite. : 

*  — Zucidus Klug. — Égypte, Abys- 
sinie. 

* — pallicolor Fairm., Ann. Ent. 


Fr., 1886, 442. — Trouvé 
d’abord à Obock. 

*Mendidius biangulatus n. sp. 

*Hybosorus Illigeri Reiche. — Toute 
l'Afrique etle suddel’Europe. 


*Trox incultus Faähr. — Caffrerie. 


*  — squamiger Roth. — Abyssinie. 

*  — radula Er. — Gherba (Ragazzi). 

Schizonycha integra n. sp. — Gherba 
(Ragazzi). 


Anomala obscuripes Fairm., Rev. d’Ent. 
1892, 97. — Talbäba (RXa- 


gazzi). — Trouvé d’abord à 
Obock. 

*  — brevior n. sp. 

À doretus pumilio Cast. — Sénégal. 

*  — grisescens n. Sp. 


*  — conveicollis n. sp. 
Heteronychus obtusifrons n. sp. — Cia- 
lalaka (Ragazri). 
— rudestriatus n. sp. — Antoto 
(Ragazri). 
— tenuestriatus n. sp. — Sciotalit 
(Ragazzi) ; aussi en Abyssinie 
(Raf ray). 
Phyllognathus stricticeps n. sp. — Let- 
Maréfia (Ragazzi). 
Astaborus Antinori Gestro, 1. c. 1881, 
203. — Let-Maréfia (A ntinori). 
*GnathoceratrivittataSchaum.—S'étend 
sur la côte Est jusqu’à Natal. 
*Elaphinis tigrina O1. — Jusqu'au Cap 
de Bonne Espérance. 
*Oxythyrea Muisanti Guér. — Abys- 
sinie. 
*  — ruficauda Lansb. — Sômalis. 


*Pachnoda Stœhlinii Schaum. — Abys- 
sinie. 

— Massajæ Gestro, 1. c., 1881, 204. 
— Ambo-Karra (Antinori). 

*Anthracophora Choana n. sp. 

Myoderma rufipennis Gestro, 1. c., 1881, 
204. — Let-Maréfia (A néinori). 

Psiloptera rugosa Pal. Beauv.— Daimoli 
(Ragazzi). — Très variable ; 
répandu dans toute l’Afrique 
au nord de l’équateur jusqu’au 
sud de l’Algérie. 

Chrysobothris abyssinica Faïirm., Ann. 
Ent. Fr., 1891, 243. — Antoto 
(Ragazzi). 

Selasia pulchella Gestro, 1. c., 1878, 319 
(Drillus). — Mahal-Uonz (4n- 
tinort). 

*  — asperulipennis n. Sp. 

*Lycus Bremei Guér. — Abyssinie. 

Planeteros ochropterus Gorh., Annal. 
Mus. Nat. Genova, 1883, 
592. — Djagagué (Antinori). 

*Lampyris Zenkeri Germ. (diluatia 
Cast.).— Abyssinie; Eur. mér. 

Silis Scioensis Gorh.. 1. c., 593. — Let- 
Maréfia (Antinori). 

— fossulatus Gorh., 1. c., 594. — 
Let-Maréfia (A ntinori). 
— erythrodera n. Sp. — Cialalaka 
(Ragazzi). 

Silidius æthiopicus Gorh., 1. c., 595. 
— Mahal-Uonz, Let-Marétia 
(Antinori). 

*Aétalus decolor n. sp. 

*Dasytes apicatus n. Sp. 

* — parniformis n. Sp. 

*Melyris pectoralis Reiche. — Abys- 
sinie. 

— corrosa Reiche. — Mahal-Uonz, 
Let-Maréfia (Antinori). 

— festiva Reiche. — Mahal-Uonz, 
Let-Maréfia (Antinori). 

* — bicolor Fab. — Mahal-Uonz; 
Égypte, Arabie, Aden. 

*]dgia Henontü n. sp. 

*Gyponyz abyssinicus Gorh. — Djagagué 
Let-Maréfia (A néinori). 

Apate francisca Fab. — Gherba (Ra- 
gazzi).Toute l’Afrique jusqu'à 
l’Algérie. 

*  — {étraodon Fairm. (Bostrychus), 

Naturaliste,1883, 205 et Ann. 
Soc. Fr. 1883, 96. — Choa 
(Antinori). 

— Zickerli Mars.—Obock, Abyssi- 

nie, Algérie méridionale. 

* — discicollis n. sp. 


* 


*Zophosis abyssinica Deyr. — Abys- 
sinie. 

*Adesmia reticulata Klug. — Arabie. 

*Rhytinota Cecchi Gestro, 1. c., 1878, 


319. — Mahal-Uonz (Anti- 
nor). 
— Martini Gestro,1.c.,320.—Kaka 

(Antinori). 

*Himatismus variegatus Fab. — Afri- 
que équinoxiale. 

Psammodes nanus n. sp. — Talbaba 
(Ragazzi). 


Amiantus PictetiHaag,Col.H., 1871, 16 
— Melanolophus septemcostatus 
Fairm. — Arramba (Anéi- 

nori). 

* Zulochia amaroides Gestro, 1. c., 1878, 
321. — Mahal-Uonz (Anti- 
norè). 

*Opatrummicans Germ.— presque toute 
l'Afrique intertropicale. 

*  — strigosum Reiïche. 

*Hypophlœus læsicollis n. sp. 

*Lyphia abyssinica n. sp. 

*Clilobius ovatus Er. — D'Angola, jus- 
qu’en Sicile; Algérie, Séné- 
gal. 

*Micrantereus rugulosus Gestro. — 
Aussi à Obock. 

*Paramarygmus byrrhinus n. sp. 

Hoplonyx protensus n. Sp. — Gherba 
(Ragazzi). 

Praogena abyssinica Gestro, 1. c., 1878, 
321. — Arramba (Antinori). 

Cistela Scioana Gestro, 1. c., 1881, 204. 
— Mahal-Uonz (Antinori). 

*  — piceocaslanea n. Sp. 

Lagria analis Thoms. — Sciotalit 
(Ragazzi) ; aussi au Gabon. 


— ærea Reiche. — Malavona 
(Ragazzi). 
*  — yiolacea P. B. — Gabon, Guinée. 


Mylabris flavogquttata Reiche. — Sciota- 
lit (Ragazri). 
— Dillon Reiche. — Farre (Ra- 


gazzi). 
*  — hifasciata O1. — Sénégal. 
Dices apicicornis Guér. — Farré (Ra- 
gazzi). 


*Æpicauta hydrocephala n. sp. — Let- 
Maréfia (Ragazzi). 

*  — politicollis n. sp. 

— alboviltata Gestro, 1. c., 1878, 

322. — Cantharis Hildebrandi 
Haag, Deut. ent. Zeit., 1880, 
64 — Mahal-Uonz, Argu- 
Agher, Arramba ; se trouve 
aussi à Zanzibar (Révoil). 


11 


Microcerus abyssinicus n. sp. — Farré 
(Ragazzi). 

* Hippocolobus choensis n. sp. 

Brachycerus longulus n. sp. — Ambo- 
carra (Ragazzi). 

Hipporhinus tlenuegranosus n. Sp. — 
Sciotalit (Ragazzi). 

*Systates Dollei n. sp. 

— dapicipennis n. Sp. 

— pellucidus n. sp. 

— fuscicornis n. Sp. 

— pilosulus n. Sp. 

— simplicicollis n. sp. 

— interstitialis n. Sp. 

* Diæcoderes fortipes n. Sp. 

* Cleonus(Leucomigqus)contractus Fairm. 
— Gherba, Farré (Ragazzi). 

*  — senectus Fahr. — Égypte. 

CantharocnemusObockianus Fairm.,Ann. 
Ent. Fr., 1891, 549. —Talbaba 
(Ragazzi). — Trouvé primiti- 
vement à Obock. 

* A ganissus calopoides n.g.n. Sp. 

*Rhopalizus nigrans n. Sp. 

*Aromia? lugubris n. sp. — Gherba 
(Ragazzi),Abyssinie(Gamelle). 

*Phanis armicollis n. g. n. sp. — Choa 

(Traversi). 

Ceroplesis ænescens n. sp. — Cialalaka 
(Ragazzi). 

*Tritomicrus marmoreus Fairm., Rev. 
d’Entom., 1892,125.— Trouvé 
d’abord à Obock, aussi à Zan- 
zibar. 

Nupserha strigicollis n. sp. — Let- 
Maréfia (Ragazzi). 

Oberea atricilla n. sp. — Let-Maréfia 
(Ragazzi). 

Gynandrophthalma miochiroides Lef., 
Rev. Zool.,1877,331—Mahal- 
Uonz (Antinori) ; Abyssinie. 

Corynodes compressicornis Fab. — Ma- 
hal-Uonz (Antinori). 

— abyssinica Jac., Annal. Mus. 
Nat. Genova, 1886, 123. — 
Mahal-Uonz, Let-Maréfia (41- 
tinori). 

Cryptocephatus decoratus Reiche.— Let- 
Maréfia (A ntinori). 

*Chrysomela limbolata Reiche. 

Melasoma discolor Stàl. — Mahal-Uonz 
(Antinori) ; Cap de Bonne 
Espérance. 

*Galerucella geniculata Har. — Zan- 
guebar. 

Dirhabda maculiceps Jac., 1. c., 124. — 
Let-Maréfia, Djagagué (Anéi- 
nori), 


XX OX *X x + 


12 


Pachytoma abyssinica Jac., 1. c., 125. — 
Let-Maréfia (Anéinori). 

Megalognatha abyssinica Jac., 1. c., 126. 
— Lac Cialalaka (4 ninori). 

— metallica Jac., 1. c., 127. — Lac 
Cialalaka (Antinori). 

*Aulacophora vinula Er. — Afrique 
équatoriale. 

— albicans Chap , Annal. Mus. Nat. 
Genova, 1879, 17. — Agu- 
Agher (Antinori). 

*yperacantha verticalis n. sp. 

— fenestrataChap.,l.c.,1879,19.— 
Mahal-Uonz (Anfinori) ; aussi 
chez les Bogos. 

— colorata Chap.,l.c., 20.— Mahal- 

| Uonz (Antinori). 

*Hatita choensis n. sp. 

Diacantha Lacordanei Chap., 1. c., 17. 
— Mahal-Uonz (Antinori). 

Gastrida abdominalis Chap. 1. c., 1879, 
21. — Mahal-Uonz (Antinori); 
aussi au cap de Bonne Espé- 
rance ef Agaos. 

Paralepta fossulala Chap., 1. c., 26. — 
Mahal-Uonz (Anfinori); aussi 
au cap de Bonne-Espérance et 


Agaos. 
— ornata Reiche. — Mahal-Uonz; 

Abyssinie. 

*Monolepta cavidorsis n. sp. 

#*  — puncticeps Chap., L c., 23. — 
Mahal-Uonz (Antinori). 

*  — cruciata Guér. — Abyssinie. 

* _— longiuscula Chap., 1. c., 23. — 
Aussi en Abyssinie (Rafray). 

*  — parvicollis n. sp. 


— postrema Chap., 1. c., 22. — 
Mahal-Uonz, et Let-Maréfia 
(Antinori) ; aussi en Abyssi- 
nie (Rafray). 

*Candezea occipitalis Reiche. — Mahal- 
Uonz (Antinori) ; aussi chez 
les Agaos (Raffray). 

*  — parumimpressa n. Sp. 


Blepharida nigrotessellata Baly. — 
Mahal-Uonz{Antinori); décou- 
verte à Natal.’ 

Nisotra testacea Chap., 1. c., 13. — 
Mahal-Uonz (Antinori); aussi 
chez les Bogos (Beccari). 

Crepidodera corrusca Chap, 1. c., 14. — 
Mahal-Uonz (Antinori). 

* Hallica indigacea IN. — Commune 
avec de nombreuses variétés ; 
Mahal-Uonz (A ntinori); Abys- 
sinie (Rafray); répandue dans 
toute l’Afrique, sauf le Nord. 

Aspidomorpha hybrida Boh. — Ciala- 
laka (Ragazzi); décrite du 
Cap de Bonne Espérance. 

*Cassida Choana n. sp. 

*Adonia mutabilis Scriba. — Répandue 
dans toute l’Europe, le Nord 
de l'Afrique, l’Asie Centrale. 

Chilomenes lunata Fab. — Let-Maréfia 
(Ragazzi) ; répandue dans 
toute l’Afrique sauf le Nord. 

— vicina Muls. — Ced-Biet (Ra- 
gazzi); Dongola et toutel’Afri- 
que intertropicale. 

— poshcalis n. sp. — Ced-Biet 
(Ragarzi) ; Dongola et toute 
l'Afrique intertropicale. 

Alesia biarcuata n. sp. — Ced-Biet 
(Ragazzi) ; Dongola et toute 
l'Afrique intertropicale. 

*  — gnnulata Reiche. — Abyssinie. 

*  — Jitterata (Ænopia) Reiïche. 

* Epilachna hirta Thunb.— Toute l’Afri- 
que, sauf le Nord. 

— Scivensis Gorh., Annal. Mus. 
Nat. Genova, 1892, 910. — 
Let-Maréfia (Anétinori). 

— ægrota Gorh. 1. c. 911. — Let- 
Maréfia et Mahal-Uonz(Anfi- 
nor). 

Chnootriba A ntinorii Gorh., 1. c.,911.— 
Let-Maréfia et Djagagué (An- 
tinori). 


Caïlisthenes Antinorii Gestro. — Long. 12 1/2 à 15 1/4 mill. 
— Nigrum, nitidum, elytris lævigatis, viridi-melallico margi- 
natis, sinqulo villa flavo-lestacea pone medium usque ad apicem 


oblique directa. 


Cet insecte est très remarquable par la coloration des élytres 
qui est sans doute unique dans ce groupe. 

Homorocerus robustus Gestro. — Long. 14 1/4 mill. — 
Niger, nitidus, flavo-pubescens, capite orbiculato, prothoraceque 
in lateribus tantum grosse et inæqualiter punctatis; elytris rufis, 


A 7 


13 


Jortiter punctatis, abdominis segmentis punclis transversis medio 
sparsis, lateribus crebrioribus. 


Polystichus inornatus Gestro. — Long. 9 1/4 mill. — 
Niger, pilis flavis undique tectus, palpis, antennis, abdomine supra 
medibusque ferrugineis; elytris punctato-striatis, 1mmaculatis ; 
subtus nigropiceus. 


Polyhirma semidorsata. — Long. 21 à 27 mill. — Z7on- 
gata, parum convexa, nigTa, pATUM CONvETA, parce cinereo-pilo- 
sula, capite vitlis duabus anticis et occipite, prothorace vilta media, 
elytris vitta suturali post medium abbreviata et villa marginali 
apice dilatata cinereo-pilosis; capite brevi, lato, antice medio 
carinulato, oculis valde globosis, antennis crassis ; prothorace bre- 
viler ovalo, cordato, lateribus basi sat fortiter sinuatis, dorso 
dense punctato, medio late parum profunde canaliculato, lateribus 
postice sulcatulis; elytris oblongo-ovatis, postice leviter ampliatis, 
apice oblusis, haud sinuatis, dorso utrinque costis 5 acutis, 
externa breviore, costula brevi postice inter 4°" 5""que, interstitiis 
grosse et profunde foveatis, foveis post medium obliteratis serie 
suturali e foveis majoribus minus numerosis composila; subtlus 
subtiliter punctata, pectoris lateribus pedibusque fortius punctatis. 


Ressemble assez à la P. grisescens Fairm., mais plus petite et 
plus courte, avec les antennes plus épaisses, la tête plus large, les 
yeux plus saillants, le corselet bien plus court, plus cordiforme 
et les élytres plus larges, à côtes plus saillantes, moins parallèles, 
à fossettes plus grandes, surtout celles de la série suturale qui 
sont bien plus grandes, mais moins nombreuses, à bande suturale 
ne dépassant qu’un peu le milieu et à bandes latérales plus mar- 
quées, plus dilatées à l’extrémité. La P. Aamifera Har. doit s’en 
rapprocher d’après la description, mais elle est bien plus grande 
(30 mill.), les bandes sont blanches et non d’un gris cendré, les 
marginales sont dilatées à l'extrémité en angle aigu. 

Se trouve aussi chez les Sômalis, d’après un bel individu obli- 
geamment communiqué par M. Gestro. 


Bembidium basistriatum. — Long. 4 mill. — Extrêmement 
voisin du 2. bipunctatum L., mais d’une coloration bronzée plus 
verdâtre avec les pattes d’un roux testacé, la tête moins ponctuée, 
moins rugueuse de chaque côté, le corselet plus lisse sur le disque 
avec les impressions de la base plus profondes, les élytres un peu 
plus larges, avec des stries plus profondes et surtout plus forte- 
ment ponctués, disparaissant presque après le milieu, sauf la sutu- 
rale ; les deux points enfoncés près de l’écusson, les deux impressions 
discoïdales sont les mêmes, les deux points postérieurs sont beau- 


14 


coup plus petits ; lesantennes sont d’un brun foncé avec le l:r article 
roussâtre. — Choa (Zénon). 


Orectochilus semisericeus Gestro. — Long. 8 1/2 mill. — 
Supra æneus, violaceo-micans, testaceo-limbatus, dense albido- 
sericeus; capile prothoraceque medio lævibus, glabris, elytris 
costa suturali communi lata, elevata, glabra, nitida, pone medium 
bifida, ante apicem terminata; subtus nigro-æneus, pectore medio 
abdomineque flavo-testaceis; pedibus flavo-testaceis, anticorum 
larsis nigris. 

Philonthus africanus Fauvel, Annal. Mus. Natur. Genova, 
1881, 202. — Long. 8 1/2 mill. — ÂViger, nitidus, antice vix 
ænescens, abdomine vix cyaneo cincto, thorace antice parum atte- 
nuato, vix ferrugineo-sericeo, seriebus dorsalibus (punclo antico 
exceplo) 4-punctatis, elytris hoc vix brevioribus, sutura rufa, 
dense asperatim, abdomine subtilius punctatis, pedibus picescen- 
libus. P. agili vicinus, sed antennis paulo brevioribus, articulis 
ultimis paulo brevioribus, elytris brevioribus, sutura sat late rufa 
bene distinctus. 

Se touve aussi au Gabon. 


Belonuchus abyssinus Fauv., I. c., 203. — Long. 9 à 
10 1/2 mill. — Convexior, nigerrimus, nitidissimus, capite sub- 
quadratus, thorace serribus dorsalibus (puncto antico excepto) tri- 
punctatis, elytris parce fortiter, abdomine transversim tantum 
uniserialim, segmentis 2 ullimis biseriatim subtiliter punciatis; 
G' f'acie parum Philonthi immundi, Q P. ehenini. 


Paussus Antinorii Gestro. — Long. 7 mill.— Castaneo-testa- 
ceus, nilidus; capile fere plano, inter oculos spina erecta acuta 
seligera armato, antennarum clava capile mullo majore, ovali, 
lenticulari, subtilissime granuloso, basi rotundato-truncata et 
extus in dentem curvalum producta; prothorace parte antica 
convexæa et lateribus rotundata, a postica sulco recte profundo, 
medio in foveola dilatato separata, parte postica angustiore; 
pedibus gracilibus. 

Coptorhina seminitida. — Long, 11 mill. — Previssime 
ovata, poslice altenuata, valde convexa, nigro-ænescens, capite 
prothoraceque subopacis, elytris nitidis; capite sat subtiliter dense 
rugoso-punctato, lato, antice fortiter et angulatim emarginato, 
utrinque lobo triangulari, apice paulo obtuso et leviler reflexo 
armgtis, inter oculos linea transversali parum elevata, antennis 
palpisque squalide jferrugineis; prothorace elytris haud angus- 
liore, transverso, antice vix angustiore, lateribus leviter arcuatis, 
marginalis, angulis anticis brevibus, rotundatis, dorso densissime 
granulato, lateribus paulo strigosulo, disco antice transversim 


15 


breviter biplicato et versus marginem anticum oblique reluso; 
elytris brevibus, fere a basi postice atlenualis, apice rotundatis, 
dorso parum profunde striatis, striis sat fortiter punclatis, crena- 
tulis, intervallis planis, subtiliter punctulatis, suturali angusto, 
D-Goque celeris basi latioribus; sublus nigra, modice nilida, 
pectore dense granulato, abdomine fere basi, pygidio dense sat 
subtiliter punctato, tibiis anticis late tridentatis, calcare apice 
oblique acutissimo, larsis nigris. 

La description de C. nitidipennis Boh., de Cafrerie, conviendrait 
bien à cet insecte; mais il est plus petit, noir, sans teinte métal- 
lique, la tête est granuleuse, non ponctuée, l’échancrure est forte, 
non aiguë, et les tarses sont ferrugineux ; les côtés du corselet sont 
dilatés en avant. 


Onitis Ragazzii. — Long. 38 mill. — Oblongo-subquadratus, 
fusco-ænescens, elytris magis æneis, modice nitidus; capile antice 
triangulari, dense sat subtiliter granulato, apice obtuso, carina 
clypeali utrinque abbreviata, frontali magis elevata, utrinque 
bifurcata, vertice tenuiter carinato, medio triangulariter dentato, 
genis rectis, antice rotundato-angulatis; prothorace amplo, elytris 
haud breviore, lateribus antice et postice rotundato, dorso dense 
punctato-strigoso antice aspero-granulato, ad angulos posticos fere 
rotundatos lævi, margine postico medio angulatim lobato et 
impressionibus duabus sat profundis vix obliquis signato, marqine 
antico rufo-villoso, stria dorsali postice obsoleta, antice evidente ; 
scutello angusto; elytris apice sat longe rufo-villosis, parum for- 
titer striatis, striisvix punctulatis,intervallis planiusculis, sutura 
et intervallis 5°-5°que paulo convexis, subtiliter punctulatis, extus 
evidentius, ad humeros et marginem externum, poslice præsertim 
rugulosis, humeris sat acute dentatis, sulura basi impressa; 
pygidio scabriusculo; subtus dense rufovillosus, prosterno postice 
late anchoriformi producto, femoribus validis, anticis subtus paulo 
cavalis, grosse rugosis el lobo lato, fortiter angulato, intus concavo 
armatis, tibiis anticis medio arcuatis, supra carinulatis, sublus 
fortiter bidentatis, mucrone apicali incurvo, tibüs intermediis basi 
tenuibus, sed mox angulatim dilatatis ; G. 

Ce bel Onitis, dont le nom rappellera celui de l’éminent explo- 
rateur, D' Ragazzi, qui l’a découvert, est très voisin de l'O. Cas- 
telnaui Har. Il en diffère par la teinte plus vert-bronzé, la carène 
du chaperon assez faible, étroite, les joues moins anguleuses, les 
3 et 5e intervalles des élytres un peu convexes, mais non carénés, 
pas plus brillants que les autres, les tibias antérieurs ayant 2 dents 
en dessous, et non une lame apicale assez large, et les fémurs 
antérieurs concaves, fortement plissés, munis d’un lobe concave 
large, fortement angulé au lieu d’un tubercule spiniforme. 


16 

Onitis bidentulus. — Long. 15 à 17 mill. — Ovalo-subqua- 
dratus, sat convexus, fuscus, leviter ænescens, sat nitidus ; capile 
summo vix perspicue punclulato, antice levissime rugosulo, margine 
antico obsoletissime sinuato, carinis verticali et frontali medio late 
interruptis, tuberculo frontali minuto, genis rotundatis, haud 
prominulis ; prothorace basi tantum inter foveas marginato, late- 
ribus votundato, dorso subtiliter laxe punctato, vita discoidali 
lævi, angulis poslicis rotundatis, foveis profundis, ovatis ; scutello 
oblongo, sat acuto, lævi ; elytris modice striatis, striis lævibus, 
basi et apice profundioribus, intervallis plants, subtiliter alutaceis, 
duobus externis leviter plicatulis, carina externa integra; pygidio 
lævi ; prosternc lateribus aspero-püunclalo, metasterno laxe punc- 
tato, medio cum abdomine fere lævi et obsolete sulcato, pectore 
medio rufo-villoso; femoribus anticis sublus medio dente sai 
minuto acuto et denticulo, posticis dente compresso, basi lato, apice 
extus aculissimo armatis, tibiis anticis armatis, sat elongatis, 
sublus haud dentatis, apice rufopilosis & ; & minus nitida, protho- 
race fortius punctato, elytris paulo opaculis subtilius striats, 
libiis anticis armatis, subtus denticulatis. 

Ressemble à l’O. crenatus, mais les fémurs antérieurs G 
ont 2 petites dents, la moins petite assez aiguë, non tronquée, 
les postérieurs sont armés d’une dent très large à la base et dont 
l'extrémité très aiguë se dirige en dehors obliquement; le tuber- 
cule frontal est peu distinct et le bord antérieur du chaperon est 
à peine visiblement sinué. 

Onitis obscuratus. — Long. 21 mill. — Sybquadrato-ovatus, 
sal convezus, nigrofuscus, parum nilidus, vage ænescens ; capile 
subtiliter coriaceo, antice rotundato, vertice transversim plicato, 
medio crassiore, carina frontali arcuata, integra, sat elevata, 
carinula clypeali brevi, fere recta, minus elevata ; prothorace 
amplo, transverso, lateribus sat fortiter rotundato, parum dense 
punctato, disco laxe et plagulis lævibus parum distinctis, basi 
crenulato et inter foveas marginato, his modice profundis, sat latis ; 
scutello minuto, lævi; elytris parum fortiler striatis, striis 
subtiliter el vix transversim punctatis basi et apice paulo profun- 
dioribus, intervallis fere planis, subtiliter laxe punctatis et obsolete 
laxe strigosulis, satura medio sat elevata, costa submarginali 
marqini approzimata et parallela ; pygidio planiusculo, obsolete 
coriaceo ; subtus sublilissime asperulo, pectore rufo-villoso, femo- 
ribus anticis subtus valde carinatis et medio dente acuto armatis, 
tibiis sat elongatis, apice incurvis, extus 4 dentatis, subtus 
crenulatis, femoribus intermediis valde compressis, sublus carina 
ante apicem denticulata et valde emarginata. 

Voisin de l'O. Fabricii, mais la carène clypéale est très courte, 


iii 


etroite, le vertex a une carene transversale épaissie au milieu, les 
fémurs antérieurs ont au milieu, une dent assez aiguë, les inter- 
médiaires sont crénelés en dessous, puis fortement échancrés, ce 
qui détermine une dent plus saillante à l’extrémité des crénelures ; 
le métasternum est faiblement impressionné en arrière, mais ne 
présente aucune trace de sillon. 

Es 


Oniticéllus immaturus — Long. 8 1/2 mill. — Oratus, 
parum convezus, squalide piceolo-ferrugineus, parum nilidus, 
pallido-selosulus, capile et prothoracis parte antica paulo obscurio- 
ribus et vage æneo-micantibus ; capite rugosulo, aulice atlenuato et 
levissime sinuato,fronte transversim laminato-carinata et utrinque 
ad oculos arcuatim cristulata, clypeo carinula minus elevata 
signato ; prothorace amplo, sat convexo, lateribus leviter rotundato, 
dorso densissime ruguloso-punctato, medio sulcatulo, postice pro- 
fundius, antice retuso el medio bituberoso, parte declivi dilutiore, 
sat lævi, angulis posticis obtusis, anticis fere rotundatis ; scutello 
sal magno, lævi; elytris striatis, stris lævibus, intervallis dense 
subtiliter asperatis, allernalim convexiusculis, basi evidentius, 
sulura paulo elevata; pygidio asperulo; subtus cum pedibus 
nilidior, subtlililer asperatus, abdomine subtilissime ac densissime 
rugosulo-punclalo ; Q@. 

Ressemble assez au #ililaris I]l., du Cap, mais la tête est diffé- 
remment armée, le corselet est plus densément ponctué-rugueux, 
et les élytres sont couvertes de fines aspérités avec les intervalles 
alternes moins saillants. La coloration paraît être celle d’un 
insecte assez immature. 


Aphodius rugulicollis. — Long. 4 mill. — Olonqus, con- 
vexus, castaneus, modice nitidulus, prothorace capiteque obscurio- 
vibus, lateribus dilutioribus; capite sat lato, antice late leviter 
sinualo, utrinque angulato, sat dense subtiliter rugosulo, medio 
convexiore et læviore; prothorace transverso, elytris haud angu- 
stiore, lateribus fere rectis, ad angulos anticos tantum paulo 
arcuatis, dorso dense rugosulo-punctato, basi haud marginato, 
angulis posticis oblusis; scutello triangulari-ovato, fere lævi; 
elytris ad humeros angulatis, dorso costulatis, costulis lævibus, 
anterstiliis subtililer tristriatis, medio subtiliter crenulatis ; 
pedibus dilutioribus, tibiis anticis valde tridentatis, posticis medio 
biangulalis. 

Voisin des À. Zenkeriet hirlipennis à raison de la sculpture des 
élytres ; en diffère par la taille plus faible, le corps bien plus étroit, 
la tête à peine relevée sur les bords, n’ayant pas un tubercule 
distinct, mais seulement plus convexe et plus lisse au milieu. La 
coloration est à peu près la même. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVII, 2 


18 


Mendidius biangulatus. — Long. 4 mill. — Sat elongatus, 
fere parallelus, modice conveæus, totus rufus, nilidus ; capite sub- 
tiliter dense punctato-rugosulo, margine antico late leviter sinuato, 
utrinque -angulato; prothorace paulo transverso, elytris haud 
angustiore, antice haud angustiore, lateribus leviter arcuatis, basi 
Land marginato, dorso subtiliter laxe punctato; scutello lævi, longe 
acuto ; elytris ad humeros angulatis, apice rotundatis, parallelis, 
sat fortiter striatis, striis subtiliter punctulatis, intervallis vix 
convexiusculis, lævibus, sutura et margine anguste et vage obscu- 
rioribus ; tibiis anticis valde et acute tridentatis. 


Cet insecte me paraît bien se rapporter au genre Mendidius, 
mais la coloration et la forme presque parallèle du corps le font 
ressembler aux Aphodius ferrugineus et rufus. I] diffère en outre 
du granulifrons Fairm. par le corselet bien moins ponctué et par 
la tête moins grossement rugueuse, plus ponctuée; l’écusson est 
aussi plus acuminé et lisse, 


Schizonycha integra. — Long. 15 à 17 mill. — S. africanæ 
simillima, tantum clypeo antice integro, arcuato, vertice læviore, 
pygidio laxe parum fortiter punclato, subtus pectore subtilius 
punctato, albido pubescente, haud squamoso, et tibiis anticis extus 
tantum bidentatis distinquenda. 


Anomala brevior. — Long. 12 mill. — Ovata, postice leviler 
ampliata, convexa, rufo-testacea, nitida, clypeo piceo, genubus, 
tibiarum apice, tibiis et tarsis posterioribus rufo-piceis, antennis 
dilute testaceis ; capite sat dense punctulato, clypeo strigosulo, 
antice late rotundato et leviter reflexo ; prothorace brevi, longitu- 
dine duplo latiore, antice a medio rotundatim anqustato, dorso 
subtiliter punctulato, basi subtiliter marginalo, anqulis posticis 
oblusiusculis, anticis vix obtusis; scutello lalo, obtuse ogivali, 
parce subliliter punctato, lateribus subtiliter marginato; elytris 
ovalis, substrialo-punctatis, punctis basi sat grossis, sed mox obso- 
lescentibus, intervallo 2 lato, sat dense punctato, ceteris vix con- 
vexiusculis, lævibus, callo subapicali sat convexo, nitidiore, 
humeris et regione scutellari vage picescentibus ; pygidio parum 
fortiler punctato; pectore villoso, laxe punctato, abdomine laxe, 
Segmento ultimo dense punctato. 

Paraît se rapprocher beaucoup de l’Anomala Lucasii Guér. mais 
cette dernière a 20 mill. de longueur, les élytres n’ont que des 
lignes de points tandis qu'ici il y a de faibles stries avec les inter- 
valles faiblement relevés et lisses ; l’écusson est légèrement dépri- 
mé au milieu, les tibias antérieurs sont bidentés en dehors, l’épine, 
apicale assez large, longue, obtuse à l’extrémité, faiblementarquée, 
les crochets des tarses sont un peu inégaux; aux antérieurs la 


19 


division la plus longue est faiblement fendue à l’extrémité. 


Adoretus grisescens. — Long. 9 1/2 mill. — Ovatus, medio 
paulo ampliatus, modice conveæus, castaneus aut brunneo-casta- 
neus, modice nilidus, pube albido-grisea vestiltus, elytris lineis 
alternis maculoso-interruptis; capile paulo obscuriore, subtiliter 
punctulato, margine antico subliliter marginato, medio obsolete 
sinuato, utrinque rotundato, oculis magnis, antennis pallide 
lestaceis; prothorace breci, elytris paulo angustiore, lateribus 
rotundalo, basi subliliter marginato.anquiis posticis valde obtusis, 
dorso subtiliter asperato; scutello ogivali, punctulato ; elytris ad 
humeros an gulatis, medio paulo ampliatis, subtilissime coriaceis, 
sutura et utrinque lineis 4 obsolete elevatis, tessellatis, ls lineis 
utrinque punctis majoribus piliferis comitatis, callo postico denu- 
dato, convexo, sutura postice elevata; pygidio convexo, subtiliter 
coriaceo, basi subtilissime strigoso, albido-setosulo; sublus subti- 
liter coriaceo-punctatus, albido-pilosulus, pedibus validis, tibiis 
posterioribus crassis, tarsis validis, sublus spinosulis. 

Ressemble à l’A. obscurus, du Sénégal, en diffère par le bord 
antérieur du chaperon très légèrement sinué, le corselet très fine- 
ment ponctué, l’écusson plus triangulaire et plus aigu, les élytres 
plus finement sculptées, les côtés n’ayant que des places faiblement 
dénudées, les intervalles uniformes, les pattes plus robustes et les 
tibias postérieurs beaucoup plus épais. 


Adoretus convexicollis. — Long. 9 mill. — Oflongo-ovatus, 
valde convexus, rufo-testaceus, modice nilidus, capite obscuriore, 
subtititer albido-pilosulus ; capite dense subliliter, clypeo subtilius 
asperato, sutura clypeali recla, tenui, fuscala, margine antico late 
rotundato, anguste fusco ; prothorace elytris haud angustiore, 
longitudine duplo latiore, valde convero. lateribus rotundato, 
angulis posticis subrotundatis, dorso dense forliter punctato, 
lateribus macula brunnea impresso ; scutello apice late obtuso, 
punctulato ; elytris medio amplialis, apice cum anqulo suturali 
rotundatis, dorso fortiter sat dense punclatis, sutura et utrinque 
lineis 3 paulo elevatis, intervallis sublililer rugosulis; pygidio 
punctato, pilosulo ; pedibus brevibus, crassis, posterioribus crassio- 
ribus, tibiis transversim bicarinatis. 

La forme convexe de cet insecte et le corselet très arrondi laté- 
ralement avec les angles postérieurs le rendent un peu anormal 
dans le genre Adorelus, mais c’est le seul où je puisse le classer. 
Malheureusement son état ne permet pas de voir la bouche ni les 
antennes ; les crochets des tarses sont très inégaux. 


Heteronychus obtusifrons. — Long. 14 mill. — H. aratori 
simillimus, sed capile sublilius rugosulo-punctalo, summo lævi, 


20 


clypeo antice fere truncalulo, leviter reflexo, haud dentato, fronte 
medio sutura biarcuata, leviler impressa et leviler marginata, 
prothorace lateribus magis arcualis, augulis poslicis minus 
obtusis, elytris fortiter striatis, striis minus punclalis, apice rufo- 
piceis, pygidio basi late subliliter asperulo-punctato, tibiis anticis 
tridentatis, inter dentes 1 et 2 obsolelissime denticulatis, tarsis 
gracilibus unguibus simplicibus; Q. 

Près de cette espèce vient se ranger la suivante, trouvée en 
Abyssinie par M. Raffray. 


H. densatifrons. — Long. 12 mill. — Præcedenti afinis sed 
minor, elytris brevioribus, postice ampliatis, capitle antice anqus- 
tato, densissime ruguloso, clypeo apice obtuso, vixrefleæo, et obtusis- 
sime leviter biangulato, sutura clypeali nulla; prothorace lævi, 
angulis posticis obtusis; elytris fortiter striatis, striis sublilius 
punctatis, apice rugoso-punctato; pygidio media parte basali dense 
subtiliter punctato-asperulo; metathorace et abdomine lateribus 
dense subliliter rugosulis; tibiis anticis medio incrassatis, extus 
breviler sat acute tridentatis, tarsis crassis, articulo ullimo 
inflato, ungue interno majore et latiore. 


Heteronychus rudestriatus. — Long 9 à 11 mill. — Ovatus, 
postice paulo ampliatus, piceo-niger, nitidus ; capite dense rugo- 
sulo, antice angustato, margine clypei antico obtuse rotundalo, 
haud dentato, fronte medio tuberculis 2 approximatis, postice 
arcuatis signato ; prothorace transverso, lævi, angulis posticis fere 
rectis, viz apice rotundatis ; elytris sat brevibus, sat fortiter 
striatis, striis grosse punctatis, fere crenatis, intervallis convexius- 
culis, punctatis, parle marginali et apice sat dense punclatis et 
paulo rugosulis ; pygidio modice convexo, lævi; sublus cum 
pedibus castaneus, metasterno lateribus subtililer rugosulo, tibiis 
anticis late tridentatis, haud denticulatis, tarsis gracilibus, sat 
elongatis, unque interno apice fisso ; Q. 

La grosse ponctuation des stries élytrales et ia sculpture du 
front rendent cette espèce facile à reconnaître. On ne peut la 
confondre avec l’Æ7. parumpunctatus Burm., de Nubie, dont le 
corselet est ponctué en avant et dont le front présente une fine 
carène transversale largement interrompue ; ni avec l’Æ. fossor 
Reiche, d’Abyssinie, dont le front ne presente qu’une fine carène 
ondulée. 


Heteronychus tenuestriatus. — Long. 11 à 17 mill. — 
Piceo-niger, nitidus ; capite dense rugosulo, clypeo .antice obluse 
biangulato, carina frontali sat elevata, medio interrupta, vertice 
lævi; prolhorace transverso, angulis anticis brevissimis, obtusis, 
dorso lævi, anqulis posticis rotundatis ; elytris postice Laud sensim 


21 


ampliatis, punctato-substrialis, strûs vix impressis, intervallis 
planis, lævibus aut tantum extus parce punctulatis, parte margi- 
nali impunctata, apice subtiliter punctato ; pygidio transverso, 
valde convexo, polito ; subtus nitidus, lævis, metasterno lateribus 
dense subtiliter rugoso-punctato, libiis anticis extus sat obtuse 
tridentatis, ante dentem primum et inter primum secundumque 
denticulatis, tarsis piceis ; G pygidio basi subtiliter dense asperulo, 
tarsis anticis apice incrassalis, articulo uliimo 1nflato, unque 
externo multo latiore. 

Espèce bien distincte par ses élytres très faiblement striées ; la 
carène clypéale est interrompue au milieu et plus relevée de 
chaque côté de cette interruption, le front étant légèrement impres- 
sionné en travers derrière cette carène, le bord antérieur du 
chaperon est à peine biangulé au milieu et les angles antérieurs 
du corselet sont très courts. 


Astaborus Antinorii Gestro. — Long. 18 à 23 mill. — 
Castaneus, subtus pilis longis flavis lirlus ; capite, prothorace, 
scutello, sutura et margine lateral elytrorum pedibusque obscurio- 
ribus. Ab À. Armato Th. præcipue difert : prothorace antice 
latiore, parte antica porrecta lata, supra convexa, subtus profunde 
excavala, apice semicirculariler emarginata. 


Phyllognathus stricticeps. — Long. 20 à 28 mill. —Ovatus, 
convemœus, rufocastaneus, nilidus, capite prothoraceque paulo obs- 
curioribus ; capite brevi, subliliter dense asperulo-punctato, ante 
oculos sat acute angulato, clypeo angusto, antice altenualo, apice 
truncato, mandibulis fere cochleatis, concavis, extus rotundatis ; 
prothorace lato, transverso, sat brevi, antice valde rotundatim 
angustalo, parum dense et parum fortiter punctatc, antice densius ; 
scutello lato, punctato ; elytris subquadratis basi sat fortiter, 
medio minus punclatis, apice fere lævibus, stria suturali sat 
profunda, disco utrinque lineis 2 vel 5 geminatis, punctatis, requ- 
laribus ; subtus sat longe sat dense rufo-villosus et dense garum 
fortiter punctatus, tibiis anticis late tridentatis ; G minor, capite 
dente sat brevi, incurvo, basi compresso armalo, prothorace latiore, 
antice late sat fortiter impresso, pygidio nudo, sublilissime dense 
punctulalo; Q major, capite inermi, antice transversim carinato, 
prothorace minus lato, antice haud impresso, pygidio sat dense 
rufovilloso. 

Ressemble aux Q du 2. Bacchus, mais facile à reconnaître par 
la conformation de la tête carénée transversalement avec le chape- 
ron fortement rétréci, tronqué à l'extrémité, ainsi que par la 
villosité rousse, assez longue et assez serrée, qui couvre le dessous 
du corps et le pygidium des Q. 


R8 


Pachnoda Massajæ Gestro. — Long. 26 mill. — Supra 
opaca, capite nigr®, prothorace læte flavo ; elytris rufis, fascia 
basali, vilta laia suturali in medis lobata, poslice utrinque in fas- 
cia obliqua desinente maculügne apicali wigris, pygidio nigro, 
maculis 4 albidis notato, sublus nilida, nigra, segmentorum 
abdominalium lateribus lineola albida vrnatis, pedibus nigris. 

Voisine de l’abyssinisa, en diffère, oùtre la coloration, par le 
corps plus large. 


Anthracophoïa choana. — Long. 19 mill. — Ovato-subqua- 
drata, parum convexa, piceo-fusca, modice nitida, elytris rufo- 
testaceis, maculis fuscis, in disco minulis, ad latera majoribus, 
plusminusve confluentibus, quasi marmoratis ; capite antice qua- 
drato, marqgine antico paulo. reflexo, recto, ad angulos rotundato, 
verlice fortiter gpunctaio, ad oculos elevalo et lævi, medio linea 
læviore pavio elevala, clypeo parce punciulato, medio leviter 
convexo ; antennis basi lestaceis ; prothorace transverso, a medio 
antice angustaio, lateribus marginalis, margine postico ad scutel- 
lum vix sensiin sinuato, angulis obiuse rectis dorso subtiliter parce; 
lateribus et postice fortiter parum dense punctato, medio baseos 
Jere lævi ; scutello acute trianquluri, uirinque subseriatim punc- 
tato ; elyiris medio levissime amplialis, postice vix attenualis, apice 
sat abruptle rotündatis, angulo suiuræ sat producto, sutura paulo 
conveza, u{rinque costulis 2 latis, parüm contexis, lævibus, inter- 
stitiis angusris, biseriatim punctalis, punciis ante callum subapi- 
calem obsolescentibus, parte externa irrequlariter punctata, parte 
apicali rugosa; pygidio convexo, subtiliter tran:vocrsim striolato , 
sublus magis fusea, p«ulo nitidior, pectore el femoribus fulvo- 
pilosis, pectore levissime rugosulo, prosterno antice dentiformi- 
produclo, ëncurvo, compresso, pedibus validis, tibiis anticis 
tridentatis. 

Cet insecte ressemble extrêmement à l’A. rusticola de Chine; 
il n’en diffère que par la saillie du mésosternum bien plus étroite 
et plus pointue, le chaperon moins fortement arrondi aux angles, 
l’écussou plus long et plus aigu ; la coloration est un peu différente, 
ie corselet étant unicolore et les macules des élytres se réunissant 
sur les côtés de manière à les marbrer. Le genre Anthracophora 
était encore indiqué que de la Chire et de l’Inde, et il est bien 
curieux de je retrouver en Afrique, 

Myoderma rufipennis Gestro. — Long. 12 à 15 mill. — 
Nigra, pitis fulvis undique hirta ; elytris rufis, fortiter sulcatis, 
punclalo-rugosis. À M. alutacea corpore latiore, clypeo angustiore, 


prothorace grossius punclato, elytrorum interstitiis haud aciculato- 
striolalis præcipue difert. 


23 


Selasia asperulipennis. — Long. 5 mill. — Æwfa, sat 
nitida, fulvo-pilosula ; capile sat dense subtiliter punclato, ad 
oculos evidentius, medio impressiusculo ; antcnnis sat brevibus, 
articulo 3° sat late triangulari, apice acute angulato, ceteris flabel- 
latis, 4 sequentibus breviore; prothorace transverso, capile haud 
latiore, elytris parum angustiore, dorso sublilissime punctulato, 
paulo inæquali, basi medio recto, utrinque impresso, angulis 
posticis rectis ; scutello acute triangulari, vix punctulato ; elytris 
convexis, ante medium lateribus paulo compressis, dorso sat dense 
coriaceo-asperulis, striatulis, intervallis vix convexiusculis, basi 
ad scutellum paulo elevatis, ad humeros oblique plicatis. — 
Choa (Æénon). 

Ressemble beaucoup à la G. rhipiceroïdes Cast., en diffère par 
la taille plus faible, le corselet plus large, non rétréci en avant, 
les élytres moins fortement striées, à intervalles moins convexes, 
sans coloration brune sur les côtés, avec un pli ou faible côte 
oblique partant de l’épaule, se dirigeant obliquement vers la suture 
et s’effaçant avant le milieu. 

La #'. fulva Gorham paraît s’en approcher beaucoup, mais la 
description indique le 3e article comme prolongé en dedans, les 
angles postérieurs du corselet aigus et les élytres striées seulement 
à la base, tandis que chez notre espèce les angles postérieurs sont 
simplement droits etles élytres striolées dans leur longueur avec 
un pli peu saillant, se dirigeant obliquement de l’épaule vers la 
suture, ce qui les fait paraître un peu comprimées latéralement. 


Selasia pulchella Gestro (Drilus). — Long. 7 1/4 mill. — 
Flavo-testacea, nitida, pube erecta flava sparsim ornata, anten- 
nis (articulis 2 primis exceptis) elytrisque nigris, capile parce 
obsoleleque punctulato, fronte inter oculos longitudinaliter valde 
impressa, antennis forliler peclinalis ; prothorace transverso, 
undique parce subtissime punctulato, lateribus antrorsum leviter 
rotundatis, angulis anticis deflexis, posticis acutis extrorsum 
aliquando productis, basi fortiter bisinuata medio subfoveatim 
impressa ; scutello triangulari, elongato ; elytris elongalis, protho- 
race lalioribus apicem versus modice angustatis, irrequlariter 


punctulatis, subrugosulis; sublus piceo-testacea, pedibus læle 
flavotestaceis. 


Planeteros Gorh., Annal. Mus. Nat. Genova, 1883, 592. — 
Antennæ subfliformes, articulo 2° brevi, 5° quam quar lo sesqui- 
breviori, sequentibus subæqualibus. Prothorax disco sublævi, in 
medio anfice carinatum, postice fossulatum ; sculellum subquadra- 
tum, canaliculatum, apice haud profunde, vix fisso. Elytra 
decemstriala, pubescentiu. | 


— 


24 


Ce genre renferme des espèces africaines très voisines des P7a- 
leros et qui paraissent en différer par la proportion des articles des 
antennes. 


P. ochropterus Gorh., Z. c. — Long. 8 mill. — ÆAiger. 
subnitidus, elytris pallide ochraceis, striis punctatis, punctis 
quadratis. 


Silis scioensis Gorh., /. c., 595. — Long. 8 à 10 mill. — 
Niger, subnitidus, elytris flavo-ochraceis, opacis, tenuiter pubes- 
centibus, creberrime obsolete punctatis, prothorace postice fossulato. 
G'antennis quam corpus paulo brevioribus, prothorace suborbi- 
culato, margine lalerali in medio plicato-interrupto ; abdominis 
segmento ullimoventrali fisso, dorsali bilobato ; © nitidior, antennis 
brevioribus ; prothorax transversus, abdominis segmento ultimo 
ventrali utrinque impresso, mcdio canaliculato. (Gorham.) 


Silis fossulata Gorh., 7. c., 594. — Long. 8 à 10 mill. — 
Rufotestaceus, subnitidus ; antennis, palpis, geniculis, tibis 
tarsisque fuscis, prothoracis disco postice profunde fossulato, 
utrinque elevato. G' prothorace subquadrato, lateribus sinuatis 
juæta anqulos posticos processu duplici, inter se excisionem quasi 
præbente. Abdominis seygmento ullimo ventrali fissura mediana 
utrinque acute mucronata, dorsali bilobato. (Gorham.) 


Silis erythrodera. — Long. 7 à 8 mill. — Cœrulescenti-nigra, 
modice nitida, prothorace rufo, nilidiore, abdomine pallidius 
rufulo ; capite lævi, inter oculos obsolete impresso, mandibulis 
pallide rufis, antennis gracilibus fuscis, elytrorum medium superan- 
libus, articulo 5° quarto æquali, prothorace transverso, elytris 
angustiore, anqulis anticis late rotundatis, lateribus ante basin 
levissime emarginatis et ante anqulos obliquatis, his valde obtusis, 
dorso poslice medio fortiler impresso, impressione fundo sulcata, 
el utrinque forlius convexo ; scutello subtililer punctato, fere 
truncatlo ; elytris dense punctato-rugosulis, sutura et ulrinque 
lineolis 2 (mox obliteratis) leviter elevatis ; unguibus simpli- 
cibus 

Le bord latéral du corselet est coupé obliquement avant l’angle 
postérieur et avant cette rentrée il présente une faible échancrure 
qui détermine une petite saillie au dessous ; sur 4 individus que 
j'ai examinés il y en a 2 où cette échancrure est tout à fait 
indistincte. 


Silidius Gorh., Annal. Mus. Nat. Genova, 1883, 505. — 
Caput exserlum, postice angustalum, antennæ filiformes, oculi 
prominentes. Prothoraz & suborbiculatus, lateribus pone medium 
denticulatis plicatlis, Q@ minute plicatis. Abdominis segmentum 


25 


ullimum (SG sextum) fissum, quam pygidiale breviore. Ungues 
antici fissi. 

Ce genre forme un lien entre les genres Siis, Discodon et 
Rhagonycha. 


S. æthiopicus Gorh.,l. c. — Long. 9 à 12 mill. — Sordide 
lividus, capile, antennis, palpis, prothoracis disco maculis 2, pedi- 
bus (basi excepta) elytrorumque macula basali haud bene discreta, 
nigro-fuscis. 

Var : elytris nigro-fuscis, tenuiler flavo-marginatis. 

Espèce assez variable pour la coloration. La tête est rétrécie en 
arrière comme chez plusieurs Podabrus et Discodon. 


Attalus decolor. — Long. 4 mill. — Ovatus, postice amplia- 
tus, modice convexzus, dilute castanescens, nitidus, prothorace, ore, 
antennis pedibusque sat dilute rufis ; capite sat lato, convexiusculo, 
oculis prominulis, antennis parum gracilibus, prothoracis basin 
altingentibus, paulo serratis, articulis 5-11 æqualibus, 2° breviore ; 
prothorace transverso, elytris anqustiore, lateribus cum anquls 
posticis rotundato, margine antico fere recto, angulis valde obtusis, 
lateribus et basi subtililer marginato, dorso parce subtiliter 
punctato ; sculello valde obtuso, punctulato ; elytris ad humeros 
rotundatim angulatis, postice ampliatis, apice rotundatis, dense 
subtiliter rugosulis, basi paulo fortius ; pedibus gracilibus, posticis 
paulo longioribus, unguibus posticis intus membrana sat lata 
munilis. 


L’unique individu que j’ai examiné est probablement un peu 
immature, et à l’état parfait, les élytres et la tête doivent être 
d’un brun ou d’un bleu foncé métallique. 


Dasytes parniformis. — Long. 5 mill. — ZY/iptico-oblonqus, 
conveæus, cærulescenti-ater, sat nitidus, nigro-hirtus, et pallido- 
pubescens, capite punctulato, fronte late fere triangulariter leviler 
impressa ; antennis parum gracilibus, prothoracis basin paulo 
superantibus ; prothorace transverso, elytris angustiore, antice 
paulo angustato, lateribus leviter rotundalo, dorso subtiliter 
rugosulo ; elytris medio levissime ampliatis, postice angustatis, 
apice conjunclim oblusis, dorso sal sublililer dense punctato- 
rugosulis et obsoletissime lineatis. 


Ce Dasytes présente un peu le faciès d'un Parnus ; il ressemble 
assez au À. striatulus, mais les élytres sont plus rétrécies en 
arrières, plus acuminés, et leur surface est plus rugueuse, sans 
stries, n’en présentant que des traces à peine distinctes. 


Dasytes apicatus. — Long. 4 1/2 mill. — ZTongatus, postice 
altenuatus, sat convezus, viridi-æneus. nitidus, pallido-pubescens 


26 


et fusco-hirtus, elytris ante apicem macula obscure rufa signatis, 
antennis basi, ore, tibiis tarsisque rufis; capile sat magno, protho- 
race haud angustiore, punctulato; antennis parum gracilibus, 
prothoracis basin paulo superantibus, articulo 1° supra fusco 
signato, 2° brevissimo, 5° quarto æquali, prothorace transverso, 
medio elytris haud anqustiore, sed basi et antice angustlato, late- 
ribus rotundato, margine antico late arcuato, anguhs rotundalis, 
dorso subliliter punclalo-asperulo, basi subtililer marginato, 
medio transversim el utrinque impresso, angulis posticis subro- 
tundatis ; scutello sat lato, rugosulo, obluso; elytris sat elongatis, 
postice leviler altenuatis, apice subtruncatis, dorso subtiliter punc- 
lato-rugosulis, punclis majoribus piliferis sparsutis, basi post 
scutelluim transversim impressiusculis; subtus fusco-æneus. 

C’est avec doute que je place cet insecte parmi les Dasyles; sa 
tête et son corselet sont trop larges, les antennes sont trop 
longues, non dentées ; les élytres sont tronquées à l'extrémité et 
la tache antéapicale n’est guère visible que par transparence. 


Idgia Henonii. — Long. 10 mill. — Z/ongata, dorso pla- 
niuscula, fusco-cærulescens aut cærulescenti-picea, sat niida, 
subliliter pubescens; capite punctulato, inter oculos transtersim 
Jortiter impresso, antennis sat elongatis, medium corporis fere 
allingentibus, sat gracilibus, apicem versus paulo crassioribus ; 
prothorace subquadrato, elytris fere dimidio angustiore, lateribus 
viæ arcualis, anqulis omnibus rotundatis, dorso paulo inæquali, 
lateribus late impresso;: scutello brevi, sat lato, fere truncato; 
elytris postice vix ampliatis, apice separatim obluse rotundalis, 
dense subliliter transversim punctato-strigosulis, suturam versus 
lineis obsolete elevatis, lateribus ciliatis ; subtus fere lævis. 


Forme et grandeur del’Z. fulvicollis, en diffère, outre la colora- 
tion, par les yeux bien plus écartés, le corselet plus court, large- 
ment impressionné sur les côtés. 


Gyponyx abyssinicus Gorh., Ann. Mus.Gênes 1883, 604. — 
Long. 10 mill. — Z{ongatus, convezus, postice vixz ampliatus, 
Jusco-brunneus, nitidus, griseo-villosus, elytris basi testaceo- 
rufescentibus, medio fascia transversa, ad suturam vix interrupta, 
postice arcuata, antice intus producta dilute fuloida, post medium 
brunneis, ante apicem fascia dilute fulvida signatis ; capite 
fortiter punctato, labro, palpis antennisque testaceis ; prothorace 
basi sat constricto, disco obsolete depresso et paulo punctato, antice 
posticeque lxviore, basi sat abrupte transversim depresso ; scutello 
valde obluso ; elytris ad humeros angulatis, parte basali grosse 
subseriatim punctata, punctis medianis brunneis, intervallis piceolo 
leviler tinclis, parte poslica subtiliter rugosula et parce punctulata; 


21 


sublus rufescens, pedibus fuscis, tibiis tarsisque pallide villosis. 

Ressemble assez à Oypilo brunneotinctus Fairm., de Mada- 
gascar, mais plus petit, plus étroit, plus brillant et d’une coloration 
differente. 

On trouve au Soudan une autre espèce d’Opilo plus voisine du 
gigas : 

O. densatus. — Long. 12 mill. —- Z/ongatus, subparallelus, 
parum convezus, fusco-brunneus, nitidulus, longe fulvo-villosus, 
elytris minus nitidulis, post medium villa transversali pallide 
Juloida, ad suturam vix interrupta, haud dentata ornatis ; capite 
dense subtiliter asperato, inter oculos tranversim sulcato, antennis 

Juscis, rubiginoso-pubescentibus, basin prothoracis paulo superan- 
tibus, clava elongata ; prothorace convexo, basi constricto et trans- 
versim fortiler depresso, dorso convezxo,subtiliter coriaceo-asperulo, 
medio subtiliter strialo; scutello obtuso, basi anqustato, elytris 
parallelis, ad kumeros angulatis, apice conjunctim rotundatis,dorso 
parum profunde striatis, stris dense ac fortiter punctatis, inter- 
vallis fere planis, parce punclatis, exlus magis convexis, apice 
cum striis sat confusis ; sublus cum pedibus subtililer asperulus, 
larsis paulo piceis. 

Bien distinct par ses élytres parallèles, son corselet couvert de 
fines aspérités, ayant au milieu un sillon peu distinct et les stries 
des élytres peu enfoncées, se prolongeant presque jusqu’à l’extré- 
mité, à ponctuation plus fine et très serrée. 

Sinoxylon discicolle. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus, 
cylindricus, rufus sat nitidus, capile, prothoracis plaga magna 
discoidali basin attingente et metasterno fuscis; capile subtiliter 

 densissime rugosulo-punctato, labro rufo; prothorace subquadrato, 
antice leviter angustato, antice a medio valde declivi et asperato, 
intervallis subtiliter rugatis, lateribus acute sed breviter quadri- 
dentatis, dorso medio subtililer coriaceo et lateribus rugoso, mar- 
gine postico medio sat fortiter sinuato, angulis posticis rotundalis ; 
seutello truncato; elytris sat subtliliter sat dense punctatis, apice 
abrupte declivibus, sutura ante apicem elevata et utrinque dente 
fusco, crasso, paulo compresso, leviter divergente armalo, parte 
declivi utrinque breviter bidenticulata et apice marginata; pedibus 
rufis, tibiis vix obscurioribus. 

Assez voisin du conigerum Gerst., mais bien plus allongé, plus 
grand et beaucoup moins ponctué; les dents postérieures sont 
moins triangulaires et plus rapprochées à la base. 

Rhytinota Cecchii Gestro. — Long. 13 mill. — AVigra, 
parum nitida, capite dense subtiliter, lateribus et antice densius 
punclato, epistomo dentato, prothorace lato, transverso, depresso, 
antrorsum parum angustato, angulis posticis late rotundatis, basi 


28 


recta; elytris ovalibus brevibus, sulura depressis subtilissime 
obsoleteque punctulatis, obsoletissime subrugosis, basi, ad humeros 
fortius, marginata, apice atlenuatis. 

Rhytinota Martinii Gestro. — Long. 12 1/2 mill. — Vigra 
nitida, capite obsolele punctulato, prothorace lato, transverso, 
depresso, antrorsum valde anqustato, angulis posticis late rotun- 
datis, basi leviter declivi; elytris ovalibus, brevibus, tenuissime 
punctulatis, basi obsolete marginata, apice atlenuatis. 

Espèce voisine de la précédente, mais distincte surtout par la 
forme très différente du corselet qui est plus large, rétréci en 
avant, presque en forme de trapèze, et par les eélytres non 
déprimées sur la suture, plus larges et plus arrondies à la base qui 
est légèrement marginée. 


Psammodes nanus. — Long. 10 mill. — Ovatus, sat for- 
liter convexus, piceus, parum nilidus, pilis brevissimis pallidis 
vestitus ; capite sat subtiliter asperulo-granulato, inter oculos late 
leviler impresso, antennis sat brevibus, crassiusculis, basin pro- 
thoracis vix attingentibus, articulo 5° tribus sequentibus con- 
junctis fere æquali, penullimis parum latioribus, ullimo mi- 
nore; prothorace elytris angustiore, transverso, lateribus antice 
sat fortiter rotundatis, basi leviter sinuatrs, dorso dense punctato, 
punctis ocellatis, intervallis asperis, ad latera fortius; elytris 
brevissime ovatis, apice obtusis, punctis scabrosis basi majoribus 
serialis, sulura anquste elevata et angustissime nigricante, sublus 
cum pedibus valde nitidus, pectore subtiliter, abdomine subtilis- 
sime et laxe asperulo, prosterno inter coxas late canaliculato, 
pedibus valde rugosis. 

Ce Psammodes est un des plus petits du genre; il est en outre 
remarquable par sa vestiture de poils très courts et assez serrés; 
sa forme le rapproche du P?. cordiformis qui est de même taille, 
mais dont la sculpture est très différente. 


Eutochia amaroides Gestro. — Long. 7 1/2 mill. — Aigra, 
nilida, prothorace tenue sat crebre punctulato, antice parum 
angustato, laleribus rotundatis, angulis posticis fere rectis, mar- 
gine postico leviter bisinuato disco ulrinque foveolato; elytris 
oblongis, basi prothorace æque latis, postice aliquanto magis am- 
pliatis, sat convexis, fortiter punctato-striatis, interstitiis con- 
vexiusculis; pedibus nigro-piceis, tibiis anticis armatis, dimidio 
apicali dilatatis. — Mahal-Uonz. 

Hypophlœus 1æsicollis. — Long. 2 1/4 mill. — Sai elon- 
gatus, parallelus, modice convexus, rufus, sat nitidus ; capite 
subtiliter dense punctato, clypeo utrinque fortiter impresso, anten- 
ns crassiusculis, medium prothoracis parum superantibus, apicem 


29 


versus vi crassioribus ; prolhorace transversim subquadrato, 
lateribus fere parallelis, dorso sat dense punctato, utrinque ad 
marginem profunde oblonge foveato, basi marginato, angqulis acute 
reclis ; scutello lato, brevissimo, truncato ; elytris ad kumeros sat 
acute angulatis, apice rotundalis, dorso substriato-punctatis, 
intervallis planiusculis, indistincte punctulatis, stria suturali 
postice profundiore. 

Se rapproche du depressus à raison de sa forme peu convexe et 
du corselet presque carré, bien distinct par la profonde fossette 
oblongue placée près des bords latéraux du corselet. 


Lyphia abyssinica. — Long. 6 mill. — L. ficicolæ simillima, 
sed major, sutura clypeali medio haud impressa, antennis lon- 
gioribus, articulis ultimis minus brevibus, prothorace paulo anqus- 
hiore, anqulis posticis minus rectis, elytris ad lkumeros minus 
angulatis, striis minus impressis et intervallis haud transversim 
cicatricosis. 


Paramarygmus byrrhinus. — Long. 6 mill. — Ovalis, 
valde convexzus, piceo-subviolascens, parum nitidus, prothorace 
scutelloque nitidioribus ; capite dense subtililer asperulo, ad oculos 
impresso; prothorace brevi, a basi antice angustato, margine postico 
utrinque late sinuato, angulis posticis fere rectis, dorso lævi ; 
scutello triangulari lævi, elytris breviter ovatis, basi truncatis, 
sat acute parum profunde striatis, striis haud punctatis, inter- 
vallis planis lævibus ; sublus cum pedibus antennisque piceo- 
rufescentibus. 

Tres voisin du ?, piceonitens Fairm., mais plus petit, plus étroit, 
à élytres plus ovalaires avec les stries non ponctuées, et avec le 
front couvert de très fines aspérités SÉTL OR ayant une légère 
impression à chaque œil. 

On trouve à Zanzibar une autre espèce du même genre, mais 
bien plus grosse : 


P. tibialis. — Long. 10 mill. — Previssime ovalus, fere 
hemisphæricus, æneus, nitidus, capile prothoraceque fere opacis, 
tibiis tarsisque ferrugineis ; capite late leviter depresso, subtilissime 
viz perspicue asperulo, sutura clypeali recta, antennis fuscis ; 
prothorace brevi, a basi antice angustato, anqulis anticis acutis, 
dorso lævi, margine postico utrinque vix sensim sinuato; scutello 
triangulari, sat acuto, lævi; elytris subglobosis, sat fortiter 
striatis, striis punctati, cærulescentibus, intervallis planis, lævi- 
bus ; sublus fusco-cærulescens, lævis, metasterno basi el lateribus, 
Jortiter punctato, abdomine subtilissime striolato. — Zanzibar 
(Raffray). 

Ressemble assez au 2. femoralis, mais plus gros, moins brillant, 


30 


avec les élytres bien plus finement striées à intervalles plans, et 
les pattes colorées d’une manière inverse. 

Le Tetraphyllus testaceipes Th. doit rentrer dans le genre Pa- 
ramarygnus et se place à côté du femoralis. 


Hoplonyx protensus. — Long. 16 mill. — Offonqus, con- 
vezus, niger, sat nitidus; capite dense punctato-rugoso, oculis 
æqualiter sat approxzimatis, antennis gracilibus, apicem versus 
picescentibus, articulo 3° quarto plus dimidio longiore; prothorace 
brevi, longitudine duplo latiore, lateribus fere paralellis, antice 
tantum sat fortiter rotundato-angustatis, angulis obtusis sed sub- 
tiliter prominulis, dorso densissime punctato, basi transversim 
obsoleteimpresso, anqulis poslicis fere rectis ; scutello acute ogivali, 
ere lævi; elytris oblongis, postice vix ampliatis, apice obtusis, 
modice punctato-striatis, stris basi fere crenatis, sed punctis 
ante medium jam decrescentibus, ad latera longius impressis, 
intervallis vix convexiusculis, sublilissime transversim coriaceis, 
ad latera evidentius; subtus cum pedibus nitidior, fere lævis, 
pedibus punctato-scabriusculis, femoribus anticis subtus dente 
triangulari acuto armatis. 

Ressemble à l’Æ. alleculoïides, mais plus brillant avec les 
élytres plus longues et le corselet plus fortement ponctué, presque 
ruguleux, les côtés parallèles en arrière, nullement rentrants à la 
base ; la dent des fémurs antérieurs est plus triangulaire, à pointe 
moins fine. 


Praogena abyssinica Gestro. — Long. 11 mill. — Obscure 
viridi-metallica, nitida, elytris rubris; capite crebre, epistomo 
minus dense punctato, hoc convexo ; prothorace lateribus rotundato, 
antice parum excavalo, basi leviter bissinuato, sat convexo, crebre 
punclato, linea lævi media longitudinali tenuissima; elytris 
elongatis, parallelis, punctato-striatis, interstitis parum convexis ; 
pectore medio rufescente, lateribus punctatis ; abdominis segmentis 
obsolete longitudinaliter strigosis; pedibus punclulatis. 

Diffère de scabripennis Mäkl. par la taille plus faible, les 
antennes plus courtes, le corselet plus court, plus large, à ponctua- 
tion plus serrée, les élytres moins larges à la base avec les inter- 
valles moins convexes. 


Cistela scioana Gestro. — Long. 8 mill. — Oblongo-ovata, 
conveza, brunneo-picea, griseo-pubescens, antennarum basi tarsis- 
que rufo-ferrugineis; capite prothoraceque crebre subliliter punc- 
tulatis, hoc lateribus rotundatis antrorsum convergentibus ; elytris 
elongatis, basi prothoracis latitudine, pone medium paullo dila- 
talis, punctulato-rugulosis. — Mahal-Uonz. 


Cistela piceocastanea. — Long. 5 mill. — Oblonga, convexa, 


31 


yufo-castanea, nitidula, elytris pedibusque (femoribus exceptis) 
piceo-castaneis, abdomine obscuriore, antennis, ore femoribusque 
dilutioribus, testaceis; capite sat brevi, dense punctatlo, antice 
ere rugosulo et transversim 1mpresso; antennis crassiusculis, 
basi prothoracis paulo superantibus, basi diutis, articulis 3-11 
paulo obscurioribus; prothorace transverso, basi elytris fere latiore, 
antice arcuatim angustato, densissime punclalo, subtililer ruqu- 
loso, margine postico reclo, medio subtiliter marginato, angulis 
reclis, antice valde rolundatis ; sculello brevi, dense punctato; ely- 
tris oblongo-ovatis, basi truncalis, apice oblusis, ad humeros sat 
angulatis, subliliter striatulo-punctatis, intervallis dense punc- 
tulatis, subliliter rugosulis; sublus punctata. 

Voisine de la fusciventris Fairm., d'Abyssinie, mais plus petite, 
avec la tête moins étroite, non sillonnée en travers au dessus des 
yeux, ceux-ci moins rapprochés, moins globuleux, plus échancrés, 
les antennes plus courtes, le corselet plus large et plus court, à bord 
postérieur droit, à ponctuation plus forte, et les élytres plus courtes, 
à stries plus fortement ponctuées. 

Lagria analis Th. — Long. 12 mill. — Offongo-ovata, postice 
ampliala, capite prothoraceque æneo-viridibus, metallicis, elytris 
cyaneis aut cæruleis, subtilissime pubescens; capite prothoraccque 
dense fortiler punctatis, subrugosis, illo inter oculos sat fortiter 
transversim sulcato, clypeo brevi, subtiliter punctato, antennis 
basis prothoracis haud superantibus, fuscis, fere ad apicem nitidis, 
apicem versus crassioribus, articulis 7-10 paulo transversis, ultimo 
duobus præcedentibus conjunctis æquali, obtuse acuminato, 5° quarto 
paulo longiore; prothorace transversim quadrato, lateribus vix 
rotundatlo, medio postice subsulcato, angulis anticis obluse rectis ; 
scutello æneo, lato, punctato, apice obluse truncalulo; elytris 
amplis, ad lumeros rotundatim angulatis, sat fortiter dense 
punclatis, intervallis transversim rugosulis sutura el ulrinque 
lineis 5 obsoletissime elevatis ; subtus valde nitida, fusco-cærulea, 
cupreo-micans, abdomine laxe punctulato, seymento ullimo rufo, 
dense punctato, melapleuris dense rugosulo-punctalis, tibiis 
levissime arcualis ; Q. 


Epicauta politicollis. — Long. 16 mill. — Z7Zongata, con- 
vera, squalide fulva, vix nilidula, prothorace dilutiore, valde 
nitido ; capile rufo-castaneo, subtus nitidior; capite convexo, dense 
sat fortiler punclalo, inter oculos lineola longitudinali lævi, inter 
antennas transversim sulcato, clypeo et labro fere lævibus, mandi- 
bulis apice f'uscis; antennis medium corporis fere altingentibus, 
parum gracilibus, articulo 2 brevi; prothorace elytris dimidio 
angushore, laliludine longiore, antice gradatim angustato, dorso 
lævi, antice, lateribus et basi parce punctulato, antice obsoletissime 


32 


transversim impresso, basi medio foveato ; scutello punctato, apice 
paulo elevato et obtuso; elytris elongatis, apice rotundatis, dorso 
sat subtiliter dense coriaceo-punctatis, ad lumeros rotundatim 
angulatis ; sublus subtilius coriaceo-punclata, pectore medio vix 
perspicue, segmento ventrali ullimo apicee marginato, pedibus sat 
elongatis. 

Très voisine des Z. fulvicollis et spurcaticollis, mais la colora- 
tion est différente; se distingue en outre de la seconde par le cor- 
selet lisse et de la première par la taille plus grande, le corselet 
un peu plus étroit et les élytres plus longues, un peu plus finement 
coriacées. 


Epicauta hydrocephala. — Long. 10 à 15 mill. — Oflonga, 
convexa, postice compressa, nigra au brunneta, vix nitidula, post 
oculos albido-pubescente, subtiliter ac brevissime pilosula ; capite 
magno, inflato, subliliter densissime rugosulo-punctato, medio 
linea tenuiter elevata, sutura clypeali fere recta ; antennis parum 
gracilibus, basin prothoracis paulo superantibus, articulis 2 primis 
rufo-ferrugineis, 1° el 5° longioribus, æqualibus; prothorace brevi, 
capite et elytris angustiore, antice a medio angustato, medio lineola 
obsolela, postice medio impresso ; scutello sat magno, apice obtuso et 
impresso; elytris sat brevibus, apice rotundatis et paulo compressis, 
subtilius et paulo transtersim rugosulis ; sublus nitidior, dense 
punclata, pedibus sat validis, femoribus anticis subtus medio vittula 
brevi aureo-sericea ornalis, tibirs et tarsis omnibus sublus rufo- 
sericeis, larsis articulo 1° elongato. — Let-Maréfia (Ragazzi) ; Choa 
(Zénon). 

La forme assez courte, la grosse tête et le petit corselet donnent 
a cet insecte un faciés particulier. Un individu rapporté par 
M. Hénon est immaturé, entièrement d’un roux marron et notable- 
ment plus petit. 


Zonitis Henonii. — Long. 9 mill. — Oblonga, crassa, modice 
convexza, pallide flavo-lutescens, sat nitida, elytris plaga magna 
transversali fere mediana brunnea ; capite sat lato, inter oculos 
biimpresso, mandibulis apice fuscis ; prothorace transverso, elytris 
valde angustiore, antice utrinque leviler impresso, medio sulcato, 
basi sublililer marginato, angulis omnibus rotundatis ; scutello 
Mmagno, punclulalo, apice rotundato, basi medio puncto oblongo 
profunde impresso ; elytris parum elongatis, subparallelis, postice 
Parum anqustatis, apice paulo divaricalis et obtuse rotundalis, 
dense sal subliliter rugosulis, utrinque costulis 2 levissime elevalis, 
exlerna valde sinuata. 

Ce Zonüitis est assez remarquable par son corps épais, ses élytres 
assez larges jusqu’à l'extrémité où elles sont rétrécies et brièvement 


33 


déhiscentes et par sa coloration d’un fauve jaunâtre pàle avec une 
large bande brune sur les élytres. 


Microcerus abyssinicus. — Long. 15 mill. (rostr. incl.). — 
Oblongus paulo compressus, fuscus, cinereo-squamosus, elytris medio 
Jfascia transversa communi brunneo-velulina, interdum  paulo 
obsoleta signatis ; rostro crasso, oblonge quadrato, inæquali, 
rugoso-punclalo, medio canaliculaio et basi utrinque sulco lato 
obliquo a capite separalo; oculis modice convexis, callis verticis 
parum elevalis, transversis, superciliis parum convexis ; prothorace 
elytrorum medio dimidio angustiore, longitudine haud latiore, basi 
el antice æqualiter angustato, sed constriclo, laleribus medio sal 
rotundato, dorso antice transversim, medio longitudinaliler sulcato, 
hoc sulco paulo ante medium utrinque ramoso, utrinque irrequ- 
lariler impresso ; elytris basi fere truncatis, ad humeros obliquis, 
dein fere parallelis, apice valde declivibus el sat rotundatis, dorso 
convezis, grosse substrialo-punctatis, intervallis elevatis, 1° postice 
ad suturam tluberculo ovalo, 5° post medium tuberculo ovato, 
majore, »° post medium biluberculato, marginali luberculis conicis 
numerosis obsilo, intervallis exlernis lransversim plicatulis, parte 
epipleurali seriatim grosse punclata ; sublus dense rugoso-punctatus, 
femoribus inermibus. — Farré (Ragazzi). 

Ce Microcerus paraît se ranger dans la 2e division de M. Aurivil- 
lius; il diffère des 47. annuliger et albiventer par l’absence de tache 
sombre sur les élytres, du premier par les tubercules postérieurs 
moins saillants, le corselet plus sillonné au milieu; ce dernier 
caractère et la forme des élytres le séparent du second. Il ressemble 
au subcaudalus, maïs le rostre n’a pas de sillons et la sculpture du 
corselet est plus forte, les tubercules apicaux et latéraux sont 
moins pointus, et l’extrémité des élytres est très obtuse. 


Hypocolobus Choensis. — Long. 8 mill. — Ovatus, valde 
convezus, fuscus, indumento lerreno veslilus; capile summo pluri- 
impresso, inter oculos bifoveolalo, his occultis; rostro brevi, 
crasso, basi vix a fronte separalo, paulo inæquali, breviler fusco- 
seloso; prothorace elytris angusliore, parum transverso, lateribus 
angulalim dilalato, antice et basi fere æqualiler angustato, punctis 
grossis fovealis impresso, antice utrinque sinualo, lobis ocularibus 
valde productis et oculis occullantibus, dorso antice transversim 
fortiler impresso, hac impressione medio interrupta; elytris bre- 
oiter ovatis, ad humeros oblique truncatis, apice abrupte declivibus, 
dorso serialim foveolatis, foveolis parum impressis, intervallis 
angustis, paulo convezis, 2 basi fere cristalo, denudalo, celeris 
invqualibus, exlernis el posticis nodulosis, inlervallo marginali 
tuberculis 4 magis conicis instruclo, parle reflexa foveolis paulo 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII, 3 


34 
profundioribus serialis impressa; sublus asperatus, abdomine 
medio leviter concavo, pedibus validis, setosulis. 

Les espèces de ce genre sont propres à la région du Cap de Bonne 
Espérance, on en trouve aussi au Bengale, mais c’est la première 
que l’on rencontre aussi haut dans le nord. Elle n’a pas de renfle- 


ment transversal à la base du rostre et les yeux sont presque com- 
plètement cachés par les lobes prothoraciques. 


Brachycerus longulus. — Long. 29 mill. (rostr. incl.). — 
Oblongus, paulo compressus, valde convexzus, fuscus, opacus, sat 
dense tuberculatus, tuberculis nilidis, postice breviter setigeris ; 
capite grosse laxe punctato, rostro brevi, crasso, lateribus bicostato, 
utrinque basi oblique costulato, medio inæquali, laxe punctato, 
antice dilatato, margine antico medio fortiter impresso, lateribus 
elevatis, antennis crassis, fere cylindricis, squalide l'utescentibus, 
apicem versus paulo crassioribus, articulo ultimo truncato ; pro- 
thorace longitudine haud latiore, anlice vix magis quam basi 
angustato, medio lateribus amplialo, dorso grosse tuberculato, 
tuberculis anticis paulo confusis, medio sulco antice latiore im- 
presso; elytris oblongo-ovatis, apice obtuse subacuminatis, dorso 
subseriatim parum requlariter tuberculatis, dorso vittis lxvibus 
vage indicalis, lateribus fortius tuberculatis; sublus laxe grosse 
punctlatus, pedibus ferrugineo-pubescentibus, femoribus alulaceis, 
lave punctatis, tibis asperatis. — Ambocarra (Ragazzi). 

Ce Brachycerus esttrès distinct par sa forme allongée, comprimée, 
et par les fins tubercules serrés qui recouvrent les élytres, formant 
en arrière des bandes peu régulières séparées par d’autres bandes 
sans tubercules, effacées en avant, sauf le long de la ligne tuber- 
culée suturale. 

Les espèces du genre Brachycerus, si nombreuses au Cap de Bonne 
Espérance et en Cafrerie, de même que dans la région méditer- 
ranéenne, sont au contraire fort rares dans la zône intertropicale. 
Chevrolat en a décrit deux espèces (Soc. Entom. Belg., 1882, 
C. R., LxxIx) qui n’ont guère de ressemblance avec la précédente. 


B. maculipes. — Long. 22 mill. — Z/ongato-ovalis, niger, 
opacus; rostro crasso, subcylindrico, antice crasso, recto, supra 
plano, cinereo, denticulato, fovea conica ante oculos, antice posti- 
ceque costlatlo; prothorace lateribus mediis obtuse spinoso, tubercu- 
lato, plaga antica plana, longitudine sulcata, nodulis 2 ochraceis, 
in marine postico canaliculato; elytris globosis, minute granosis, 
granis ochraceis, in sinqulo seriebus, 2 tuberculorum rotundato- 
Tum supra planorum et irolosericeorum 5 lateralibus arcuatis, 
subspinosis; femoribus macula aurantiaca signatis. — Abyssinie 


(Rafray). 


39 


B. Raffrayi. — Long. 23 mill. — Prvcedenti afinis, niger, 
rostro crasso, antice plano, antennis oculisque nitidis, nigris, fovea 
conica ante oculos; prothorace laleribus acute spinoso, tuberculis 
piliferis signato, antice canaliculalo, basi transversim sulcato; 
elytris ovalibus, minute granulosis ; in sinqulo seriebus 2 tubercu- 
lorum, serie interna elevatorum planorum, externa elevatorum, 
extlerna elongatorum ; femoribus nilidis, minute el vage granosis, 
dibiis rectis, anticis in margine inlerno pilosis, apice bianqulalis. 
— Abyssinie (Rafray). 

Hipporhinus tenuegranosus. — Long. 23 mill. (rostr. 
excl.). — ÆZlongatus, compressus, convexus, fuscus, opacus, 
selis squamosulis ferrugineis adpressis sat dense vestitus, tuber- 
culis glabris; capite summo punctato, antice fere lævi, medio puncto 
impresso, rostro sat longo, basi angustato, apice paulatim ampliato 
et fortliler incurvo, medio late, apice latius parum fortiter canali- 
culato, utrinque costulis 2, apice spalio trianqulari convexiusculo, 
antennis sat gracilibus, scapo recto, funiculo nitido, piloso, articu- 
lis subæqualibus, clava opaca, rufopubescente sat elongata, acuta ; 
prothorace elytris valde anqustiore, longitudine Laud latiore, lateri- 
bus medio dente valido sat aculo armato, dorso parum dense grosse 
tuberculato, tuberculis plus minuste wimbilicatis, medio carina 
parum elevala, basiel antice abbreviata;elytris oblongo-ovatis, postice 
altenuatis, apice obluse bilobatis, lobis brevibus, paulo divaricatis, 
dorso subtiliter striatulis, intervallis planis, allernatim laxe irre- 
gulariter tuberculatis, lateribus densius ac subtilius tuberculatis ; 
subtus cum pedibus nitidior, sublililer aspero-punctatus, pedibus 
sat magnis, tibiis intus cilialis et subliliter denticulatis, mesos- 
lerno inter cozas anqusto et luberculalo. — Scictalit (Ragazzi). 

Ressemble à l’Æ. éuberculatus Boh., surtout pour le corselet, 
mais les tubercules dorsaux sont bien plus fins, moins saillants, 
surtout sur les côtés presque en séries séparées par de larges 
bandes unies, assez régulières et les lobes terminaux sont obtus, 
un peu inclinés en dessous. 

Il est intéressant de voir un représentant du genre Æipporhinus 
remonter jusqu’en Abyssinie, car on n’en signale pas, je crois, au 
dessus de la Cafrerie. 

Systates Dollei — Long. 9 mill. — Z/ongato-ellipticus, sat 
conveæus, fusco-ænescens aut æneo-metallicus, nitidus; capite 
sumino lævi, inter oculos punctulato el transversim sulcato ; rostro 
crasso, punclulalo, lateribus sat acute, medio leviler carinato: 
antennis gracilibus, medium corporis fere atlingentibus, fuscis, 
scapo gracili, viz arcualo,apice tantum incrassalo, funiculi arti- 
culo 4° elongato, duobus sequentibus conjunctis æquali, clava 
oblonga, apice parum acuwminata; prothorace elytris plus dimidio 


36 


angustiore, paulo transverso, lateribus postice leviter rotundatis, 
antice obsolete sinuatis, basi haud marginata, dorso subtiliter 
dense 74080 ; scutello punctiformi; elytris ovato-oblongis, ad 
humeros valde rotundatis, medio leviler ampliatis, postice com- 
pressis, apice sal abrupte declivibus, dorso late garum profunde 
striato-crenatis, intervallis convexiusculis, subliliter rugosulis, 
apice pilosulis; sublus cum pedibus obscurior et pubescens, tibiis 
infuscatis ; & angustior, obscurior. 


Cet insecte a une certaine ressemblance avec le genre T'anycerus 
Lac. (Vematocerus Reich.) qui pourrait bien être identique avec le 
genre Systales. Mais les deux espèces ont un faciès fort différent, la 
nôtre étant atténuée et naviculaire en arrière, ce qui la rapproche 
du S. approzimans Fairm.; elle est remarquable par sa coloration 
métallique très brillante chez la ©, moins chez le G'. Les antennes 
sont médiocrement grêles, le scape est grêle, épaissi tout à fait à 
l'extrémité et le 1° article du funicule est de moitié plus long que 
le 24. 


 Systates apicipennis. — Long. 7 1/2 mill. — ÆVongatus, 
conveæus, antice èt postice fere simililer attenuatus, piceus, elytris 
paulo dilutlioribus, parum nitidus, griseo-pubescens, antennis 
pedibusaue dilutioribus ; fronte punctala, medio sulculo brevissimo 
notata, rostro punctulato, apice lale emarginato, medio et lateribus 
leviter carinulato ; antennis gracilibus, medium corporis longe 
superantibus, scapo fere reclo, apice clavato, funiculi articulo 
4° tribus sequentibus conjunclis fere æquali, clava elongata, parum 
crassa, acula ; prothorace anqusto, longiludine vix laliore, antice 
angustiore, lateribus leviler arcuatis, dorso dense rugosulis, ere 
granulatis, linea media parum distinctal æviore ; elytris elongalis, 
medio vix ampliatis, postice allenualis, apice fere truncatis el 
utrinque tuberculo brevi, obtuse conico, compressiusculo instruclis, 
dorso leviler strialis, striis fortiler crenato-punclatis, parum 
profundis intervallis convexiusculis, sublililer dense coriaceis, 
sat dense pubescentibus et apicem versus pilis longioribus suberectis 
sparsulis ; tarsis subtus dense sat longe albido-pubescentibus. 

Par sa forme, sa pubescence et la terminaison des élytres, cet 
insecte ressemble beaucoup à un Prachyderes. 


Systates pellucidus. — Long. 6 mill. — Oblonqus, convexus, 
piceus, sat nilidus, elytris, antennis pedibusque dilutis; capite 
summo lævi, inter oculos ruguloso-punclato et punclo medio im- 
presso;rostro crasso,sublililer punctulalo,carinulis mediana et late- 
ralibus lenuibus, apice parum emarginalo ; antennis elongatis, scapo 
recto, apice tantum clavato, medium prothoracis. fere attingente, 
Juniculi articulo 1° secundo longiore, clava elongata; prothorace 


37 


transverso, elytrorum medio dimidio angustiore, antice haud angu- 
stato, lateribus fere rectis, dorso subtiliter granuloso, basi medio 
leviter foveolato; elytris ovatis, ad humeros late rotundatis, ante 
medium ampliatis et postice sat fortiler allenuatis, apice conjunctim 
rotundatis, dorso sublililer substriato-punctalis, striis post medium 
mullo tenuioribus et punciis obsolelis, intervallis planis, lævibus ; 
subtus alutaceus, femoribus apice et tibiis punctatis. 

Ressemble assez au pilosulus pour la forme des élytres qui sont 
élargies vers la base et le rétrécissent assez rapidement en arrière, 
mais leur sculpture est différente ; le dessus du corps est glabre et 
le corselet est bien différent, ayant les côtés presque droits. 

La coloration de cet insecte est très probablement due à son état 
immature. 


Systates fuscicornis. — Long. 6 mill. — Obongo-ovalus, 
sal fortiler convezus, fusco-niger, nitidus, glaber ; capite summo 
lævi, inter oculos punctato et medio punclo impresso, rostro subti- 
liter strigosulo, carinulis mediana et lateralibus tenuibus; antennis 
elongalis, scapo crasso, basi arcuato, apice sat abruple clavato, 
marginem prothoracis parum superante, funiculo elongato, parum 
gracili, articulis 2 primis fere æqualibus, clava elongata, acu- 
minata; prothorace transverso, elytrorum medio plus dimidio 
angustiore, subliliter granuloso-punctato, medio subcarinulato, 
lateribus fere rectis; elytris ovatis, ad humeros late rotundatis, a 
medio postice angustatis, dorso striato-punctalis, striis parum 
profundis, sed basisat lalis et forliler punctatis, post medium obso- 
lescentibus, intervallis lævibus, basi sat forliter convexis, postice 
planis; sublus cum pedibus subtililer coriaceus el subtililer griseo- 
pubescens. 

Ressemble beaucoup au pellucidus pour la forme générale et 
la sculpture de la tête et du corselet ; mais les élytres sont plus 
larges, plus convexes, à stries bien plus fortement ponctuées avec 
des intervalles convexes à la base. 


Systates pilosulus. — Long. 6 mill. — Ofongo-ovatus, 
postice allenualus, convezus, sat dense griseo-pilosus et hirsultus, 
piceoænescens, sal nilidus ; capite inter oculos punctato, rostro com- 
presso sat elongato, lateribus vix carinulato, antennis ferruginets, 
gracilibus, scapo fere recto, apice tantum incrassato, funiculi arti- 
culo 1° duobus sequentibus conjunctis æquali, clava elongata, sat 
acuminatla ; prothorace parvo, transverso, lateribus valde rotun- 
dato, antice vix angqustiore, dorso punctato; elytris ovatis, à 
medio poslice angustalis, apice obtusis, dorso sat fortiter substriato- 
punctalis, intervallis planis, fere lxvibus ; subtus parce punctatus, 
pedibus ferrugineis, femoribus clavatis, apice infuscatis. 


38 


Remarquable par son rostre assez allongé, à peine carénélatérale- 
ment, son corselet fortement arrondi sur les côtés, ses élytres 
ovalaires, rétrécies en arrière du milieu et la villosité assez longue 
et hérissée qui couvre le dessus du corps. 


Systates ruficornis. — Long. 8 mill. — Z/ongatus, postice 
atlenuatus, fusco-submetallescens, modice nilidus, antennis piceo- 
rufis; capite vix punctulato, medio sulcato, oculis sat magnis, pro- 
minulis, rostro brevi, parallelo, crasso, vix punctulato, apice lævi, 
impresso et sinuato, medio carinalo; antennis sat gracilibus, scapo 
vi arcualo, parum gracili, apice tanlum incrassalo, medium pro- 
thoracis haud altingente, funiculi articulis elongatis, 1° duobus 
sequentibus conjunctlis vix breviore, clava elongata; prothorace 
longitudine haud laliore, medio amplato, lateribus leviter rotun- 
datis, dorso transversim sat subtililer plicatulo; elytris ovato- 
oblongis, ante medium amplialis el postea atlenualis, apice sat 
compressis, dorso Ssubstriato-punctatis, punctis basi crenalis, 
postice obsoletis, intervallis fere planis, alutaceis, allernatim, 
basi præserlim paulo convexis; subtus cum pedibus griseo-pubes- 
cens. 


La coloration des antennes, la sculpture du corselet et la forme 
des élytres qui sont élargies peu après la base, puis atténuées et 
comprimées, rendent cet insecte facile à reconnaître. 


Systates interstitialis. — Long. 7 à 9 mill. — Z/ongatus, 
postice leviler attenuatus, convezus, fusco-picescens, vage ænescens, 
vix nitidulus; squamulis griseo-albidis sat dense subliliter vesti- 
tus; capile inter oculos breviter striato, rostro medio subtiliter 
carinulato, antennis gracilibus, medium corporis atlingentibus, 
ferrugineis, scapo obscuriore, apice infuscalo, minus gracili, arti- 
culis apice infuscatis, articulo 1° secundo duplo longiore, clava 
infuscata; prothorace vix transverso, elytrorwum medio plus duplo 
angustiore, lateribus paulo rotundato, antice paulo angustiore, 
dorso sat dense granulato, interdum linea media sat lævi; elytris 
ovalo-oblongis, ante medium paulo ampliatis, deinde paulatim 
angustlalis, apice paulo compressis, dorso striatulo-crenatrs, striis 
basi sat impressis, lateribus obsoletis et tantum punctis indicatis, 
intervallis alutaceis, allernatim paulo convexis; sublus pubescens, 
pedibus parum elongatis, sat validis, tibiis tarsisque interdum 
rufopiceis. 


Par la forme des élytres cet insecte se rapprocherait du prolivus 
Fairm. ; mais chez ce dernier les antennes sont bien plus épaisses, 
plus courtes, le scape notamment est épais dès la base et grossit peu 
à peu vers l'extrémité. 


39 


Dioœcoderus fortipes. — Long. 6 1/2 mill. — Ofongus, 
antice leviter atlenuatus, sat fortiler convexus, piceo-fuscatus, 
modice nitidus; capile summo lævi, fronte rugosulo-punctata, 
medio fortiter sulcata, rostro crasso, sat fortiter-punclato, medio 
sulcato, lateribus paulo oblique carinulatis (antennis ?); protho- 
race transverso, elytris haud anqustiore, antlice «a basi angustato, 
lateribus levissime arcuatis, dorso granulis umbilicatis dense ins- 
tructo, basi recta, anqulis posticis acule reclis, anterioribus sat 
obtusis ; elytris oblongo-ovatis, medio leviler ampliatis, basi 
tenuiter sed sat acute marginato-plicatis,unde humeris acutis ,apice 
obtusis, dorso fortiter substriato-crenatis, intervallis plants, subli- 
lîiter coriaceis ; subtus punctulatus el cum pedibus albido-setosulus, 
his validis, tibiis posterioribus leviler arcuatis. 

A l’état frais cet insecte doit être revêtu de petites soies squami- 
formes blanchätres, d’après quelques vestiges sur la tête et les 
côtés du corselet. La forme du rostre, celle du corselet, ainsi que sa 
sculpture le rapprochent du D. hamaticollis, mais les angles posté- 
rieurs ne sont pas épineux et la sculpture les élytres est bien 
différente, les pattes sont aussi plus robustes. 


AGANIPUS n. g. 


Ce nouveau genre est voisin des //esperophanes et des Gnatholea 
dont il diffère par la tête aussi large que le corselet, les yeux plus 
gros, plus saillants, très rapprochés en dessus, les antennes non 
ciliées, le corselet bien plus étroit que les élytres, subcylindrique, 
aussi long que large, ayant de chaque côté au milieu un tubercule 
ou dent très obtuse, les élytres plus longues, les pattes plus grêles, 
les postérieures plus longues que les autres, les 4 fémurs postérieurs 
grossissant légèrement vers l'extrémité; le prosternum est très 
étroit et ne sépare qu’à peine les hanches antérieures, le méso- 
sternum est assez étroit, mais sépare nettement les hanches inter- 
médiaires. 

La forme des yeux et du corseletrappelle assez bien les Obriaccum, 
mais le 1° segment ventral est de longueur normale et le 3° article 
des antennes est plus long que le 4°. 


A. calopoides. — Long. 17 mill. — Z/ongatus, fere paral- 
lelus, parum convezus, piceo-brunneus, nitidulus, pallido-fulvo- 
villosus, submaculosus, subtus paulo dilutior, subtilius pubescens, 
pedibus ferrugineis, femoribus apice sat longe infuscatis; capite 
sal brevr, fere lævi, inter antennas sulcato, labro pallidiore et 
nilidiore, mandibulis fuscis ; antennis gracilibus, corpore paulo 
longioribus, glabris, articulo dl crasso, paulo arcuato, > brevi, 


; 


AÔ 


ceteris æqualibus, 3° quarto paulo longiore ; prothrorace longitu- 
dine haud latiore, elytris angustiore, lateribus medio dente obtusis- 
simo armatis, dorso inæquali, antice transversim depresso, l'inea 
media paulo elevata, ad marginem anticum magis producta, disco 
utrinque trituberculato ; scutello plano, semirotundo ; elytris elon- 
gatis, parallelis, apice tantum angustatis et fere rotundatis dorso 
sat fortiler dense asperulo-punctatis, ad scutellum paulo convexis, 
utrinque costulis 2, discoidali et submarginali sat latis, parum 
convexis. 

Le faciès de cet insecte rappelle le L'alopus serraticornis. 

Aromia lugubris. — Long. 26 mill. — Zlongata, postice 
allenuata, convexa, fusca, interdum vage ænescens, subopaca, 
antennis pedibusque levier cœrulescentibus ; capite rugoso, 
inter oculos transversim depressiusculo, anlennis corpore paulo 
brevioribus &, medium elytrorum vix superantibus ©, articulo 
4 crasso, G inflato, apice extus acute spinoso, articulis 5-10 
apice breviler acuminalis, 5° quarto æquali G', parum longiore Q ; 
prothorace transverso, utrinque medio, angulatim ampliato, 
angulo breviter dentiformr, dorso irrequlariter dense vermiculato- 
rugoso, antice transversim depressiusculo ; scutello triangulari, 
apice acutissimo, medio sulcato; elytris elongatis, ad lumeros 
angulatis, postlice atlenualis, apice separatim rotundatis, dorso 
subliliter densissime coriaceo-punctatis, utrinque lineis 2 subli- 
lissime elevatis ; subtus cærulea, nitida, pectore densissime 
subtiliter ruguloso-punctato, abdomine læviore; pedibus sat bre- 
vibus, validis, subtiliter asperulis, femoribus omnibus clavatis, 
anticis G magis inflalis, tibiis poslicis compressis, sed non 
laminalis. 

Cet insecte est difficile à classer et nécessiterait un nouveau 
genre ; si je le range avec les Aromia c’est à cause de ses antennes 
épineuses comme chez l'A. Faldermanni et bleuàtres comme chez 
l'A. Bungii; mais les pattes sont bien plus robustes et les fémurs 
plus claviformes. Il rappelle beaucoup, pour la coloration, le LZhopa- 
lizus nigrans, mais il est plus grand, plus large, plus robuste, ses 
pattes sont bien différentes et les antennes plus courtes, plus épi- 
neuses. 

Rhopalizus nigrans. — Long. 25 mill. — Z/ongatus, pos- 
dice leviter atlenuatus, supra planiusculus et nigro-subopacus, 
subtus cum antennis fusco-cærulescens, nitidior, pedibus rufo- 
picers ; capile paulo rugosulo, inter antennas transversim elevato et 
medio sulcato, antennis elytris paulo longioribus, articulo 1° apice 
sat acute angulato, articulo 5° quartlo longiore et basi breviter 
sulcatulo; prothorace transverso, lateribus medio dilatato et dente 
brevi armato, dorso dense transversim strigosulo; scutello acute 


41 
triangulari; elytris alutaceis, apice fere rotundatis ; sublus griseo- 
sericans. 


Forme du Æ. sansibaricus, mais bien plus déprimé, d’une colora- 
tion sombre, presque complètement mate, avec le corselet densement 
strié en travers, les élytres à sculpture presque indistincte et les 
fémurs beaucoup moins épais. Les articles des antennes sont inermes, 
le 1° forme à l’extrémité un angle pointu mais non épineux. Les 
fémurs postérieurs dépassent à peine l'extrémité des élytres. 


Ceroplesis ænescens. - Long. 26 à 31 mill. — Parum elon- 
gata, convexa, fusco-ænescens, nilida, selulis brevissimis fuloidis 
parum dense vestila, elytris magis æneis, villa transversali com- 
muni ante medium, et villa marginali postica, suturam arcualim 
altingente, antice longe ante medium abbreviata rubris; capite 
subtiliter punctato, medio sat subtiliter strialo; antennis sat qgra- 
cilibus, dense alutaceis, subtiliter laxe asperulis ; prothorace trans- 
verso,lateribus utrinque bituberculato,tuberculo medio majore, sat 
conico, dorso vix punctulato, medio transversim elevalo, inæquali, 
basi transversim sat late depresso; scutello fusco, apice obluse rotun- 
dato, fere lwvi; elytris ad humeros sat fortiter angulatis dense sat 
fortiter punctatis, paulo rugosulis, basi qrossius punctatis et valde 
rugatis ; subtus nigro-fusca, fere opaca, densius et longe setulosa, 
segmentis ventralibus apice polilis, nigris, ullimo apice nigro- 
ciliato, pedibus sat subtiliter rugosulis, tibiis anticis intus oblique 
impressis. 

Ressemble à un C. æstuans où manquerait la bande postmédiane, 
mais plus étroit, d’un brun foncé bronze, la tête, le corselet et 
l’écusson ne sont pas recouverts d’une tomentosité rouge, le disque 
du corselet est plus inégal, les élytres sont plus fortement rugueuses 
à la base, le dessous du corps est tres différent et les tibias antérieurs 
ne sont pas notablement allongés et arqués. 

C'est peut-être cette espèce qui est signalée par Gredler (Zur 
Küfer-Fauna Central-Afrikas, p. 521) comme trouvée à Gondo- 
koro, sous le nom de C. militaris Gerst. 

Mais ce dernier est plus court, plus noir et plus mat, bien qu'un 
peu bronzé à la base des élytres, et le disque du corselet présente 
de chaque côte, des plis plus ou moins transversaux se rattachant en 
arrière, au milieu, à un relief oblong; le tubercule antérieur des 
côtés est aussi moins saillant; enfin il y a une bande postmédiane et 
une tache antéapicale qui ne se retrouvent pas chez les 3 G' que j'ai 
examinés. Malheureusement, en fait de ©. mililaris, je n’ai que 
des ©. 

On trouve aussi en Abyssinie (Æafray) et dans le pays des Bogos 
(Beccari) une variété du ©. æstuans, un peu plus petite que les 


42 


individus provenant du Senégal, et ayant la bande postmédiane des 
élytres décomposée en demi taches. 


PHANIS n. g. 


Genre voisin des Crossolus, ayant des cavités cotyloïdes inter- 
médiaires ouvertes en dehors, les tibias intermédiaires entiers, la 
saillie prosternale arrivant à peu près au niveau des hanches 
antérieures et les élytres avec quelques touffes de poils en avant; 
mais la tête n’est nullement concave entre les antennes, qui sont 
glabres avec le 1° article rétréci vers la base, non cicatrisé au 
sommet, le 4 à peine moins long que le 3e, le corselet court, 
tricaréné sur le disque, ayant de chaque côté 2 grosses dents très 
saillantes, l’antérieure obtuse, la médiane plus longue et plus 
pointue, les élytres à épaules très saillantes, ayant à la base, de 
chaque côté, une carène courte, rugueuse; le mésosternum est 
presque tronqué et la saillie intercoxale très aiguë; les pattes sont 
courtes, robustes avec les tarses assez épais. 


P. armicollis. — Long. 15 mill. — Oflongo-ovatus, sat 
conveaus, parum nilidus, fusco-metallescens, pube rubiginosa 
in depressionibus vestitus, subtus lateribus densiore; capite 
verticali, sat lato, sat dense rugosulo-punclato ; prothorace trans- 
verso, longitudine fere duplo latiore, elytris angustiore, rugosulo- 
punctato, dorso costa mediana basi dilatata, et utrinque costula 
breviore, lateribus medio ampliatis et utrinque triangulariter 
Jortiter biangulatis; seutello triangulari; elytris sat brevibus, 
postice leviter angustatis, basi utrinque sat fortiter sinualis, 
angulis productis, dorso valde inæqualibus, grosse sat laxe 
punctatis, basi rugatis et utrinque costa brevi elevata Tugosa, 
postice rufovillosa signatis, postice costulis paulo elevatis, brunneo 
pubescentibus, sat irrequlariter clathratis, angulo suturali sat 
obtuso; sublus fere lævis, pubescens, pedibus sat validis. 


Cet insecte rappelle un peu le Cedemon tristis Gah., de Mada- 
gascar, mais les côtés du corselet sont bien différents, le ler arti- 
cle des antennes est bien plus court, la tête est plus large et le 
lobe inférieur des yeux bien plus petit. 


Nupserha strigicollis. — Long. 15 mill. — Zongata, postice 
altenuata, supra rufulo-flava, densissime pubescens, subopaca, 
subtus cum pedibus nigra, nitidula, capite post oculos nigro pla- 
giato, mandibulis et palporum articulo ullimo apice nigris, anten- 
nis nigris, prothorace villa media nigra ; capite post oculos glabro 
et fortiter punctato, vertice medio costula nigra glabra vix elevata 
breviler signalo; prothorace elytris valde angustiore, subquadrata, 


43 


parum transverso, æntice et poslice leviler constricto el transversim 
impresso; scutello obscuro, sat lato, medio impressiusculo; elylris ad 
humeros valde anqulalis, a basi postice gradatim altenualis, apice 
oblique paulo sinuatis, angulo suturali obluso, externo acuminato, 
dorso fortiter punctatis, sutura elevata et utrinque costis 2 externis 
carinatis, 1* integra, 2: paulo ante apicem abbreviata, disco leviter 
concavo ; sublus cum pedibus sericans, femoribus anticis subtus 
paulo rufescentibus. 

Ressemble au W. lineigera Chevr., mais bien plus grand, avec le 
corselet pas plus long que large et les élytres n'ayant chacune que 
2 côtes, l’extrémité n’étant qu'unidentée. 

Chez un individu, trouvé en Abyssinie par Raffray, une tache 
noire occupe presque le tiers postérieur des élytres. 


Oberea atricilla. — Long. 13 mill. — Z/ongatla, rufo-flava, 
nitida, capite fusco metallico micante, ore “ufo, antennis oculis- 
que nigris, elytris parum nitidis, fuscis, scutello et macula 
basali, postice prolongata, cum macula humerali conjuncta flavis ; 
capite prothorace vix sensim latiore, medio sulcato, antice sat for- 
liter punctato, summo fere lævi; prothorace quadrato, paulo inæ- 
quali, antice et postice transversim fortiler impresso, basi et parte 
antica parce punctato; scutello lævi; elytris ad humeros anqulatis, 
medio levissime angustatis, postice paulo dilalalis, apice rotun- 
datis, dorso fortiler parum dense punctalis, sulura anquste elevata 
et utrinque costa parum elevata, apice oblilerala signatis; seq- 
mento ventrali ullimo apice sinualo el utrinque fusco lale signato. 

Ressemble beaucoup à l'O. scutellaris Gerst., de Mozambique, 
mais cette dernière est un peu plus grande, la tête est jaune comme 
le corselet qui est un peu plus long que large, les élytres sont 
tronquées un peu obliquementet les tibias postérieurs sont noirâtres. 


Corynodes abyssinica Jac., Annal. Mus. Nat. Genova, 1886, 
123. — Long. 11 à 12 1/2 mill. — Violaceous-blue; labrum, antennæ 
and tarsi black ; thorax closely covered with larger and smaller 
punctures; elytra very closely punctured, the interstices jinely 
transversely rugose ; clamws bijid. 

Le thorax de cette espèce n’est pas plus long que large, mais 
beaucoup plus densément ponctué que chez le C. compressicornis ; 
les antennes sont pius grêles et les derniers articles sont moins 
dilatés. 

Galerucella geniculata Har., Sitz. Phys. Math.Cl. Akad.Berl., 
1880, 270. — Long. 10 mill. — Ofonga parum convexa, lurido- 
lestacea, dense griseo-pubescens, capile tuberculis frontalibus cana- 
culaque trianqulari ad marginem posticum nigris; thorace trans- 
verso, parvo,marqine laterali medio angulato, dorsonigro fasciato, 


4 


elytris dense distincte punctatlis non costulatis, pedibus testaceis, 
femorum medio, tibiis post basin tarsisque piceis, antennis nigris, 
artieulis 1-3 lestaceis dorso infuscatis, 5° sequenti nonnihil 
breviore. & articulo T° apice hamato. — G. trilobas obscura ef 
parvicollis valde similes et discedunt : triloba elytris nitidioribus 
et subcostatis, thorace ad lalera medio rotundato-prominulo, 
obscura {horace breviore, scutello latiore elytrisque minus con- 
fluenter fortius punctatis, parvicollis angulis posticis thoracis 
oblique truncatis, angulo marginali longe ante medium posilo, 
elytris minus distincle punctalis. 


Diorhabda? maculiceps Jac.,l. c.,124. — Long. 11 1/2 mill. 
— Obscure teslaceous; a spot at the vertex, one at each femora, 
five at the thorax and the underside piceous ; elytra obscure metallic 
greenish, finely punctured and pubescent, the lateral margin tes- 
Laceous. 

Var.: Ælytra pale testaceous, indistinctly marked with metallic 
æneous longitudinal stripes. 

L'auteur ne dit pas pourquoi il a mis un point de doute au nom 
de genre. 


Pachytoma abyssinica Jac., 1. e., 125. — Long. 10 mill, — 
Obscure fulvous, finely pubescens; antennæ, «a spot at the head, 
the disk of the thorax and the legs fuscous or piceous; terminal 
joints of the antenna short. 

Ressemble à 2. clavicornis Karsch par la brieveté du dernier 
article des antennes, en diffère par les côtés angulés, peu arrondis, 
du thorax et la coloration. 


Megalognatha abyssinica Jac., 1. c., 126. — Long. 9 à 10 
mill. — Zlongate black ; head impunctate; thorax square-shaped, 
closely and finely punctured ; elytra very closely and finely punc- 
lured and wrinkled, longitudinally depressed at the sides. Q head 
impunctale; the frontal tubercles trigonate, divised by a jine 
groove; antennæ black, half the length of the body, 5-7 joints 
equal, the following ones shorter. 


M. metallica Jac.,l. c.,127. — Long. 9 mill. — Zack; Lead 
and thorax metallic dark, green or blue, finely punctured; elytra 
cupreous, margined with metallic green, very closely and jinely 
punctured. 

Le © a des antennes simples et les élytres ont une courte 
impression longitudinale sur les côtés. 


Aulacophora albicans Chap. — Long. 6 1/2 mill. — Olongo- 
ovalis, nitida, albo-flavescens ; capitis vertice, labro et antennarum 
arliculo ullimo nigris; pronoto transverso, nigro et marginibus 


45 


anguste albis, lateribus et margine postico subundulatis, angulis 
anticis distinctis, vix productis, disco pone medium transversim 
impresso, ad latera punclato; scutello nigro; elytris subtilissime 
punctulatis, flavo-albis, fasciis 2 nigris, obliquis, angustis ornatis, 
altera pone basin, allera pone medium. 

Hyperacantha fenestrata Chap.— Long. 7 mill. —OGlonga, 
convexa, posterius subampliata, flavo-ferruginea, capitis vertice 
œix distincte punctato, nigro; pronoto pallide flavo, plaga trans- 
versa juxta marginem anteriorem utringue ad latera extensa et 
medio postico paulisper dilatata nigra ornato, utrinque ad angulos 
anticos congregatim punctalo; scutello lævi, nigro; elytris confuse 
tenuiter punclatis, atris. utrinque plagis 2 magnis flarvo-pallidis 
ornatis, allera basali subquadrata, allera subapicali triangulari ; 
corpore sublus pedibusque flavo-ferrugineis. 


H. colorata Chap. — Long. 8 mill. — Oflonga, convexa, 
posterius subampliala, flavo-ferruginea; capilis vertice vix punc- 
tulato, nigro; pronoto pallide flavo, plaga transversa juxta 
marginemn anteriorem utrinque ad latera externa et medio postico 
paulisper dilatata nigra ornato, utrinque ad angulos anticos 
punctato; scutello lævi, flavo, interdum nigro; elytris confuse 
tenuiter punctatis, flavo-ferrugineis, fasciis 2 nigris, altera basali 
latissima, allera pone medium anqustiore el utrinque abbreviata ; 
corpore sublus pedibusque flavo-ferrugineis, melathorace nigro. 

Le genre ÆZyperacantha Chap. (1. c., 18) se compose de Galéru- 
cides africaines comme le genre Diacantha; il diffère de ce dernier 
par les crochets des tarses qui sont appendiculés et les 4 tibias 
postérieurs seulement mucronés, tandis que chez les Diacantha 
les crochets sont bifides et tous les tibias mucrones. 

Hyperacantha verticalis. — Long. 7 mill. — Ovala, postice 
late ampliatla, convexa, flavo-fulva, nilida, capite summo et ely- 
trorum parte quarta basali et villa post medium transversa an- 
gusta violascenti-fusca; capile sumno lævi inter oculos transversim 
sulcatoet medio carinato, labro apice puncto minuto fusco; antennis 
gracilibus, articulo 5° quarto vix longiore ; prothorace elytris an- 
gustiore, longitudine duplo latiore. laleribus obtuse angulato, 
antice paulo angqustalo et cum anqulhs rotundato, angulis posticis 
obtusis, dorso lævi, medio transversim impresso ; scutello apice 
truncato, lævi; elytris ante medium valde amplialis et late margi- 
nats, apice valde rotundatis, dorso indistincte punctulatis, basi 
evidentius, ante apicem ad suturam impressione communi, fundo 
Joveato cavato ; sublus lævis, metasterno violascenti, segmento ven- 
trali penultimo medio basi sulcatulo, apice utrinque late sinuato, 
ullimo medio quadratim lobato, utrinque profunde sulcato. 


46 


La description de l’77. inæqualis Chap. (Mus. Civ. Gênes, 1879, : 
19) conviendrait bien à notre espèce, mais elle ne parle pas de la 
fossette suturale, elle indique les élytres comme un peu élargies 
en arrière et ne parle pas de la couleur du métasternum. Voici du 
reste cette description. 


H. inæqualis Chap. — Long. 7 1/2 mill. — Oblonga, convexa, 
postice paulisper ampliata, fulva ; capile breviori, vertice impunc- 
tato, a fronte sulco transverso utrinque obliquato separala; pronoto 
lævi, ad latera parce punctato ; scutello fulvo ; elytris subtiliter et 
parce punctulatis, fulvis, fasciis duabus nigris ornatis, altera basali 
latiori, altera pone medium angusthiorti. 

Entre Goundet et Adoua (Raffray). 


Hatita choensis. — Long. 8 mill. — Ovata, posticeampliata, 
sat conveza, supra rufa, nitida, elytris plaga magna fusco-ænea, 
discoidali, antice bifida, scutello fusco, sublus cum pedibus fusco- 
picea, nilida, ano rufo; capite summo sulcalulo, antennis graci- 
libus, 5], corporis atlingentibus, apicem versus vix obscurioribus, 
articulis &qualibus 2° breviore; prothorace elytris angustiore, lon- 
gitudine fere duplo latiore, antice et postice æquilato, lateribus 
medio vix sensim angulatis, dorso lævi basi et laleribus margi- 
nato, paulo ante medium transversim impresso; scutlello trianqu- 
lari, apice obtuso, lævi; elytris dense sat fortiter punctatis, basi 
multo minus, lateribus costula parum elevala, antice abbreviata, 
signatis; sublus subtiliter punctata, seymento ventrali ultimo for- 
liter punclato. 

Cette espèce diffère de 77. limbalella Fairm., par le corselet 
impressionné transversalement; lacoloration est assez différente et 
la ponctuation des élytres beaucoup plus forte. 


Diacantha Lacordairei Chap. — Long. 10 mill. — Elongato- 
cylindrica, conveæa, parallele, sublus nigra, supra flavo-ferru- 
ginea; capile majusculo, impunclato, mandibulis apice palpisque 
Juscis; antennis nigro-fuscis, basi ferruginea; pronoto medio 
convexo, utrinque pone basin transversim impresso, disco nigro: 
bimaculato; sculello elongato, trianqulari; elytris sat dense 
punctatis, pone basin tumidulis, lævibus, tuberculo obluso ornatrs, 
maculis 2 subrotundis, allera pone humeros, allera discoidali pone 
medium et striga marginali postica metallico-viridibus ; Q. 


Gastrida abdominalis Chap. — Long. 4 1/2 mill. — Ofongo- 
ovalis, opaca, sublus nigra, supra nigro-violacea, subtililer coriacea 
et sublilissime pubescens; antennis pedibusque nigris vel inlerdum 
nigropiceis; GS abdominis seymentis 5 ullimis læle flavis et 
segmento ullimo medio late, parum profunde foveolato ; @ abdo- 
mine toto læle flavo, seymento ullimo æquali. 


47 


Le genre Gastrida Chap. (1. c., 20) est voisin de Diabrotica, mais 
rien, dans le facies et la coloration, ne rappelle ce dernier type; 
les antennes sont presque moniliformes, amincies vers la base et 
légèrement dilatées vers le bout et dépassent peu la base du 
corselet. La surface de ce dernier est convexe, sans impression 
marquée, finement chagrinée et pubescente comme la tête ainsi 
que les élytres; les épipleures sont apparentes et très rétrécies 
au delà du milieu; le prosternum est nul entre les hanches, les 
pattes sont grêles, tous les tibias mucronés, les tarses postérieurs 
ont le i* article un peu moins long que les 2 suivants réunis, les 
crochets sont bifides un peu en deca de l’extrémité. 


Paralepta fossulata Chap.,1.c., 26.— Long. 4 1/2 à 51/2 mill. 
— Oblonga, nigro-picea, subnitida; antennarum articulis 4 vel 
5 basi fulvis; prothorace fulvo, punctulato, pone medium disco 
fossula impresso, lineaque longiludinali media angusta nigra 
notato; elytris nigris, utrinque maculis 2 obscure flavis, allera 
pone basin, altera anteapicali prædilis, lenuiter sat dense punc- 
talis; corpore subtus pedibusque nigris, tibiis basi sublestaceis. 

Var. A : Pronoti fossula tantum nigra. 

Var. B: Ælytrorum maculis plus minusve confluentibus. 

Var. C: Zlytris obscure flavis, sutura, margine laterali fascia 
basali latiori nigris. 

Le genre Paralepta Chap. (1. e.,25)est très voisin des Jonolepta 
par la fermeture des cavités cotyloïdes, la brièveté des épipleures et 
les crochets appendiculés ; il en diffère par son faciès moins massif, 
ses tibias inermes, sauf les intermédiaires, et la longueur relative 
des articles des tarses, le Ier un peu plus long que les 2 suivants 
réunis. 

Monolepta postrema Chap. — Long. 51/2 mill. — Oblongo- 
ovalis, conveza, nilida, sordide flava ; capite nigro, sublævi ; 
fronte antica flava; antennis flavis, articulis 2 ullimis apice 
nigris ; pronoto lransverso, parce tenuiter punctulato ; scutello 
obscure rufo ; elylris sat dense sublililerque punclulatis, flavis et 
fasciis 2 nigris ornatis, altera basali latiori el margine poslico 
inæquali ; altera apicali; corpore subtus sordide flavo, metathorace 
etinterdum femoribus rufescentibus. 


M. puncticeps Chap. — Long. 4 1/2 mill. — Oblongo-ovata, 
conveza, nilida ; capile rufo-flavo, distincte punctulato ; antenna- 
rum articulo ullimo apice nigro ; pronoto longitudine fere duplo 
latiori, ferrugineo, nitidulo, lenuiter sat dense punctulato ; scutello 
nigro, lævi; elytris densius subtililer punctatis flavis, margine 
omni, sulurali et externo, nigro, fasciaque angusta pone medium 
ornals ; peclore, abdomine femoribusque, apice exceplo, nigris. 


48 


Var. A : Capite et pronoto saturatim rufo-flavis ; elytrorum 
signaturis flavo-ferrugineis. 

Le type de l’espèce se trouve en Abyssinie et la variété dans le 
Choa. 

Monolepta cavidorsis. — Long. 4 mill, — Ovata, valde con- 
veza, supra fulvo-testacea, nitida, elytris plaga basali transversa 
fusca, sublus cum pedibus nigra, nitida, albido-pubescens ; capite 
lævi, summo deise punctulato, supra oculos transversim sulcato, 
labro mandibulisque fuscis, antennis rufopiceis, opacis, articulis 
5 primis nilidis 5° quarto æquali; prothorace transverso, elytris 
angqustiore, antice vix angustato, lateribus vix arcuatis, dorso sub- 
tilissime vix perspicue punctulato, anqulis omnibus fere rotun- 
datis; scutello lævi, obtuso; elytris postice haud ampliatis, ad 
humeros sat rotundatis et plicatis, dorso densissime subtilissime 
punctulatis, basi evidentius, ad suturam ante medium profunde 
cavato, excavatione rhomboidali, communi; subtus subtiliter punc- 
tulata, pedibus fortius punclatis, 4 anticis piceis ; G'paulo major, 
elytris ante medium ad suluram valde excavatis, ad humeros for- 
titer plicatis el intus sal longe oblique impressis, Q post scutellum 
obsolete impressis, kumeris vix plicatis. 

L’excavation assez profonde qui se trouve sur la suture un peu 
avant le milieu rend cette espèce facile à reconnaître. 


Blepharida nigrotessellata Baly, Ann. Nat. Hist., 3: sér., 
XVI, 186, 404 (Podontia). — Long. 5 à 6 mill. — Ovata, 
convexza, pallide picea. nitida; thorace subremote punctato, basi 
biimpresso, antice utrinque longitudinaliter sulcato ; elytris 
sordide fulvis, sat profunde punctalo-striatis, punctis piceis, 
interspatiis remote nigro-tessellatis, ad apicem convexiusculis ; 
femoribus posticis valde incrassatis; G ædeagus vix curvatus, 
lateribus parallelis, apice lanceolato-ovato. 


On trouve aussi en Abyssinie la B. evanida Baly., 1. e., 403. — 
Long. 7 à 9 mill. — Oblongo-ovata, convexa, subtus pallida 
fulvo-picea, nilida, supra sordide flava; thorace remote punctato, 
pallide rufo-piceo variegato, apice utrinque longitudinaliter 
sulcato; elytris sat profunde striato-punctatis, punctis pallide 
piceis, interspatiis ad apicem convexis, punclo kumerali nigro, 
limbo inflexo nigrotessellato ; femoribus posticis valde incrassatis. 
— Damara Land. 


Nisotra testacea Chap. — Long. 3 1/2 mill. — Olongo- 
ovata, converiuscula, nitida, flavo-testacea ; capite tenuiter punc- 
tato, antennis fuscis, articulis 4 primis flavis ; pronoto transverso, 
dense tenuiter punctato, margine antico pone oculos subsinuato, 
basi utrinque sulco longitudinali brevi ornato ; elytris subtiliter 
punclato-strialis, striarum punclis geminatis ; corpore subtus 


49 


flavo-testaceo, metathorace, abdomine (apice excepto) femoribusque, 
infuscatis. 


Crepidodera corrusca Chap. — Long. 4 mill. — Oëonga, 
ovalis, pallide flava; capitis vertice fusco-æneo-virescente, labro 
palpisque piceis; antennis flavis, articulis ullimis apice fusco ; 
pronoto transverso, nitidissimo, impunclato, basi sulco transverso 
et sulcis longitudinalibus profundis ; scutello parvo, nigro; elytris 
oblongis, æneo-viridibus, requlariter et profunde striato-punclatis, 
interstitis subtiliter punctulatis ; corpore sublus cum pedibus 
pallide flavis, metathorace et abdomine levier infuscatis. 


Cassida choana. — Long. 6 mill. — C. nebulosæ valde afinis 
el fere simililer colorata, sed maculis fuscis destituta; statura 
paulo minore, prothorace basi medio subliliter striolato, elytris 
ad kumeros magis angulatis,dorso irrequlariler punclatis, punctis 
haud transversis. 

Malgré la grande ressemblance de cetteCasside avec la nebulosa, 
elle s’en distingue facilement par la sculpture des élytres dont la 
ponctuation est irrégulière, de sorte qu'entre les 3 côtes élevées 
on ne voit pas d’intervalles longitudinaux légèrement saillants. 


Chilomenes posticalis. — Long. 5 mill. — Orbicularis, sat 
Jortiler convexa, supra nigra, nilida, capile et prothoracis macula 
utrinque sat magna pallidis, elytris ante apicem macula oblongo- 
ovata ruforestacea signatis, subtus cum pedibus rufotestacea, pectore 
nigro ; clypeo profunde emarginato el labrum includente, utrinque 
acute exciso; prothorace brevi, elytris anqusliore, antice angustato, 
lateribus rotundato; scutello triargulari; elytris sat rotundatis, 
basi conjunclim emarginatis, ad humeros angulatis, lateribus sat 


anguste marginatis, apice rotundatis, sublilissime dense punclu- 
lalis. — Ced-Biet. 


Cet insecte ressemble beaucoup plus à un Chilocorus qu'aux 


Chilomenes, mais la forme du chaperon et des tibias antérieurs est 
bien caractéristique. 


Epilachna scioensis Gorh., 1. c., 1892, 910.— Long. 8 mill. 
— Oblonga, postice ovata, nigra, sericea, capile, prothorace elytris- 
que pallide ferrugineis, his margine laterali tenuiter, ad angulos 
anticos latius subexplanatis, limbo maculisque 7 in sinqulis nigris, 
callo humerali tuberculiformi, antennis palpisque ferrugineis, 
apicibus nigris. 

Très voisine de l’Airta, mais le bord marginal des élytres plus 
fortement développé, leur surface à pubescence plus soyeuse et 
les 7 taches distinctes indiquent une espèce différente. 


ANNALES DE LA SOG. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVII, 4 


50 


E. ægrota Gorh.,l.c. — Long. 7 à 8 mill. —Oonga, postice 
ovata, nigra, sericea ; capile, prothorace elytrisque sordide testaceis 
marqine viz explanato. 

Extrêmement voisine de la précédente, mais moins convexe et 
plus longue. Sur de nombreux exemplaires on ne voit aucune trace 
de taches sur les élytres. 


Chnootriba Antinorii Gorh.,l. e.,911.— Long. 6-7 mill.— 
Oblonga, nigra, griseo-pubescens, elytris singulis annulis 6 irre- 
qularibus flavis, uno basilari (sæpe sine nucleo), 2 pone callum 
kumeralem plerumque conjunctis, 2 pone medium distinctis, uno 
subapicali transverso antice dentato, cum macula subapicali quasi 
binucleato. 

Cette belle espèce a été abondamment trouvée par Antinori. 
C. similis Thamb. est très largement répandue mais cette espèce 
est plus robuste et moins acuminée en arrière, les élytres sont 
plus finement ponctuées. C. assimilis, de Sierra Leone, paraît lui 
ressembler beaucoup, mais sa ponctuation serait beaucoup plus forte. 


DESCRIPTION DE LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX 
par ME. P. Mabille. 


Nous donnons ici la description de quelques Lépidoptèeres qui 
seront figurés plus tard et que nous possédons depuis longtemps. 
Plusieurs aussi appartiennent aux collections de nos amis et cor- 
respondants, et nous sommes heureux de pouvoir les remercier de 
nous avoir communiqué des espèces intéressantes. 

Parmi les Diurnes il y a un certain nombre d’Hespérides que 
nous devons à l’obligeance de M. Fruhstorfer qui en ce moment 
même parcourt encore l’Ile de Java. Ce naturaliste a déjà décou- 
vert des espèces précieuses, et il faut espérer que la science lui 
sera redevable de bien d’autres trouvailles. 

Eurytela Alinda n. sp. 

Presque le double d’Z. Dryope. Dessus des ailes d’un brun 
noirâtre, traversé par une bande commune d’un jaune terne, à 
bords étroits commencant au rameau 6 des supérieures, étroite aux 
inférieures et passant par le milieu de l’aile; bords noirâtres, 
avec un dessin terminal, composé d’une bandelette sinuée, brun 
jaunâtre, limitée par une ligne blanche, doublée d’un liseré noir 
intérieurement. Frange blanche dans les échancrures. 

Dessous avec la base jaunâtre et l’espace médian jaunâtre sale. 
Aux supérieures il y a d’abord à la base deux traits bruns superpo- 
sés; puis deux bandes de traits d'argent, séparés par du brun 
chocolat. La bande exterieure tres nette composée de 7 traits, 


51 


l'intérieure double et placée sur le bout de la cellule qui est fermée 
par une ligne noire doublée d'argent, et appuyée sur un croissant 
de même couleur. 

Ce dessin se continue sur les ailes inférieures : sur la base est 
une raie brun rouge, faiblement doublée d’argent et sur le milieu 
une bandelette semblable sinuée, interrompue, doublée d'argent des 
deux côtés. 

La bordure est sombre avec un dessin terminal blanc à grandes 
dents, la pointe tournée vers la base de l'aile. 

Q. Assinie, à la côte de Guinée. 

Astictopterus obliquans n. sp. 


Noir, ailes supérieures portant une éclaircie rouge, allant en 
oblique depuis le rameau G jusqu’au milieu de l'intervalle 2. La 
tache ainsi formée est mal limitée, rayée par les nervures avec 
beaucoup d'’écailles dela même couleur qui semblent la continuer vers 
l’apex, et d’autres répandues le long de la côte vers la base. Le 
dessous est du même noir; la bande rouge est encore plus diffuse 
et rayonne entre les rameaux. La côte est suivie par une série 
assez épaisse d’écailles rouges, formant bandelette. Les ailes infe- 
rieures sont entièrement couvertes d’un semis d’écailles rouges. 

Le corps est noir de part et d'autre. 

G. 20 mill. Java. Découverte par M. Fruhstorfer. 


Carystus aibescens n. sp. 

Noir ou cendré noiratre. Frange des ailes supérieures un peu 
plus pâle que le fond. Ailes inférieures noirâtres passant gra- 
duellement au blanc depuis le rameau 4 jusqu’à l’angle anal. 
Dessous des supérieures noirâtre mat, tournant au gris à l’apex. 

Inférieures blanches, ombrées à la base, avec un point noir dans 
la cellule, une tache noire sur le pli abdominal et quatre petits 
points mal marqués à sa suite en demi-cercle. Frange blanche. 

Corps noir en dessus, blanc jaunâtre en dessous. Palpes cendrés. 

Java. 

Cette espèce se rapproche beaucoup des Acleros africains, 

Carystus singularis n. sp. 

Noir; ailes supérieures traversées par un groupe de taches 
blanches rapprochées, formant sur le milieu du disque une bande- 
lette courte, oblique, semi transparente. Les taches sont ainsi 
placées : une en carré long au bout de la cellule, puis une au 
dessus, ovale presque égale dans l'intervalle 3, une petite dans 
le 2e, et un point allongé dans l'angle du 4°, 

Dessous d’un noir roussàtre : la bande des supérieures n’a plus 
que trois taches bien arrêtées : celle du 2e est fondue dans une 


D2 


éclaircie blanche qui s’étend sur le bord interne jusqu’à l’angle. 

Envergure. 42 mill. — Java. Une Q. 

Espèce remarquable découverte par Mr Fruhstorfer. 

Plastingia Fruhstorferi n. sp. 

Noire, à grandes taches jaunes, lavées d'orangé. Ailes supé- 
rieures avec une bande costale orangée, dépassant un peu le 
milieu de la cellule; une petite tache allongée au bout de celle-ci 
et deux points apicaux contigus; une large tache part de la base 
et couvre tout le milieu du limbe et est composée de trois taches 
unies en une seule, l’intermédiaire jaune pâle, hyaline, les deux 
autres orangées, puis lui faisant suite deux autres taches super- 
posées etse touchant par en haut dans les intervalles 4 et 5; frange 
jaune orangé. Ailes inférieures noires, avec une tache assez large, 
dentée, érodée inférieurement et remontant jusqu'à la base par une 
liture, ou rayon assez large. Il y a une raie orangée sur le milieu 
de l’espace abdominal. Frange orangée, plus large à l’angle anal. 
Dessous d’un orangé fauve aux supérieures, avec l'intervalle des 
nervures ombré de noir. Inférieures du même orangé, avec un 
rayon noir entre chaque nervure; un dans la cellule, une tache 
marginale noire à l'extrémité de l’espace abdominal, et le rayon 
qui suit la nervure 8 continu de la base au bord externe. Bord 
antérieur rayé de noir. 

Corps noirâtre, hérissé de poils fauves. Les anneaux de l’abdo- 
men zonés de jaune orange ; ventre jaune, avec quatre points noirs 
sur les anneaux du milieu. 

Poitrine et palpes d’un blanc jaunätre. Antennes avec les deux 
tiers terminaux de la massue jaune vif. 

Très belle espèce que je me fais un plaisir de dédier à M. Fruhs- 
torfer de qui je l’ai recue. 

Proteides zalates n. sp. 

Noir; ailes supérieures portant sur le milieu un groupe de trois 
taches blanches placées en triangle et rapprochées, une carrée dans 
la cellule, une presque semblable dans le 3° intervalle, et une dans 
l’angle du 4°. En outre une tache blanc terne dans l'intervalle 2, 
appuyée sur la nervure, et trois petits points apicaux en ligne obli- 
que. Inferieures sans taches. 

Dessous semblable. Sur les ailes supérieures les taches sont con- 
tinuées en forme de bande jusqu’à la côte par une tache faiblement 
jaunâtre et jusqu’au bord interne par une éclaircie blanchâtre où se 
confond la tache de l'intervalle 2. Inférieures noires avec le bord 
externe blanc jaune, depuis l’intervalle 1 jusqu’au milieu du 4. 
Frange blanchatre, très étroite. 

Corps concolore. 

G. 41 mill. Java. 


D3 


Pamphila sodalis n. sp. 

Très semblable par ses taches à Javana Mab. et à Veoykyles Mab. 
et aussi à Virmana P1., mais différant par les caractères suivants. 

G d’un brun noir comme Assamica. Base des quatre ailes cou- 
verte de poils serrés, fins et jaunâtres. Frange jaune, un peu plus 
sombre à l’apex des premières ailes; celles-ci ayant deux taches 
allongées au bout de la cellule, trois points apicaux petits et trois 
autres au-dessous en ligne oblique, suivis sur l'intervalle 2 d’un 
long trait blanc, étroit, opaque qui va de la tache de l'intervalle 3 
au rameau l. Ailes inférieures sans aucun point. 

Dessous des premières ailes fuligineux avec une petite éclaircie 
blanchàtre dans l'intervalle 2, correspondant au trait du dessus. 
Inférieures d'un »oir uniforme, sans aucun point. Corps concolore. 

Q à poils jaunâtres plus denses et plus étendus. Taches un peu 
plus fortes et le trait blanc remplacé par une tache triangulaire 
semblable aux autres. Dessous des ailes inférieures d'un noirâtre 
plus clair. 

Java. — Envoyée par M. Fruhstorfer. 


Pamphila Scortea n. sp. 

Très voisin de P. Æltola Hew. et de la même taille. 

Ailes d’un brun foncé avec la base couverte d’écailles et de poils 
jaunes. Ailes supérieures offrant une raie jaunâtre sur la côte à 
sa base et 9 taches ou points d’un blanc jaunatre et transparents : 
deux dans la cellule, presque accolés, trois petits points apicaux et 
quatre taches inégales leur faisant suite; celle du 3° intervalle 
longue et grande, celle du 2e triangulaire. Ailes inférieures offrant 
deux points allongés et juxtaposés dans l'intervalle 6 et un autre 
le plus souvent invisible dans l’intervalle 5. 

Dessous des ailes supérieures avec la moitié interne noirâtre, la 
côte et le reste de l’aile jaunatre. Ailes inférieures avec les trois 
petites taches du dessus distinctes sur un fond plus jaunatre. 
Frange brun clair. 

Corps concolore. 

Java. 


Pamphila Mormo n. sp. 

Taille et port de P. Cakira Moore. D’un noir foncé, avec le 
bord externe sinué aux ailes supérieures. Celles-ci portent une 
rangée oblique de trois petits points blanc jaunâtre, dans les 
intervalles 3, 4 et 5. En outre un seul point apical aligné avec 
les précédents, dans l’intervalle 7. Frange noirâtre, blanchissant 
à l'extrémité aux ailes inférieures. Dessous d’un noir plus terne. 
Intervalles 1 et 2gris jaunâtre ou roux clair aux ailes supérieures. 
Corps entièrement brun noiratre. 


54 


Pourrait être une forme de Cahira : maïs il n’offre aucun 
point dans la cellule, et un seul à l’apex au lieu de deux. 
Java. 


Pamphila perfusca n. sp. 

Taille et port du précédent. D’un brun noir luisant avec un reflet 
roux clair sur les deux ailes. Aucune tache ni dessin. Franges 
brun clair. Dessous des ailes supérieures brun de suie avec un 
nuage gris-cendré sur les intervalles 1 et 2, et n’atteignant pas 
l'angle. Inférieures plus foncées avec un reflet rougeàtre assez 
prononce. 

Corps entièrement noir. 

Java. J'ai recu cette espèce comme les précédentes de 
M. Fruhstorfer. 


Pamphila biseriata n. sp. 

D'un noir fonce en dessus avec la frange des quatre ailes jaune 
orangé. Les ailes supérieures traversées par une très large bande 
fauve depuis l’origine des rameaux costaux sous l’apex jusqu’au 
milieu du bord interne. Cette bande est élargie supérieurement et 
recoit une tache noire carrée partant de la côte et couvrant le bout 
de la cellule, où le fauve pénètre sous forme de tache carrée entre 
cette tache et la base qui est noire et limitée par la nervure médiane. 
La base de l'aile est noire avec quelques poils jaunes et la côte tein- 
tée de fauve. Les ailes inférieures ont une tache transversale jaune 
orangé finissant en pointe courte vers la base. Le dessous des 
quatre est d'un jaune fauve. Les supérieures offrent une longue 
tache noire sur la base, une carrée au devant de la cellule, surmon- 
tée de deux petits points noirs et une bordure sombre qui devient 
noire à l'angle interne. Les inférieures sont jaune d’or avec deux 
séries de petits points noirs limitant la tache du dessus qui est plus 
claire. Il y a un point noir à la base de l'intervalle 7. La série supe- 
rieure à 4 points et l'inférieure est double, chacun de ses rangs 
ayant 4 à 5 points. L'espace abdominal est taché de noir près de la 
frange dans l'intervalle 2. 

81 mill. © Zanzibar. 

Voisin de ?. Morantii Trim. 


Pamphila Lycorias n. sp. 

Noir, avec une bande jaune clair longitudinale, ailes supérieures 
noires avec la côte suivie d’une bande jaune citron presque jusqu'au 
bout de la cellule; puis une bande de la même couleur part de la 
base et remonte vers l’apex où elle s'arrête sur les intervalles 7 
et 6. Elle est composée des taches ordinaires aux Pamphila, mais 
réunies en série complète : à la base de l’aile il y a une bandelette 
jaune suivant le premier tiers du bord interne. Franges jaune clair. 


05 


Ailes inférieures noires, avec une longue tache du même jaune 
sur le milieu du limbe. Frange orangée. 

Dessous d’un jaune pâle : aux supérieures deux {aches noires, 
l’une longue à la base, et l’autre triangulaire à l'angle interne, 
frange coupée de noirâtre aux premières ailes; jaune et précédée 
d’un liseré noir aux inférieures. 

Corps noirâtre, front à poils jaunes, ptérygodes à poils jaunâtres; 
anneaux de l’abdomen bordés de jaune. Dessus du corps et pattes 


jaune clair. 
28 mill. Java. 


Pamphila Zetus n. sp. 

Noirâtre avec des taches hyalines sur les deux ailes. Aux pre- 
mières deux taches dans la cellule, allongées et séparées, puis 
quatre en ligne oblique entre les rameaux : celle de l’intervalle 2 
presque opaque, celle du 3° grande et carrée, la suivante petite, 
sagittée et celle du 5° ponctiforme. Il y a parfois un point obsolète 
au bout de la cellule. A l’apex trois points qui s’allignent avec la 
série du disque et dont les deux supérieurs sont rentrants. 

Ailes inférieures avec trois taches hyalines jaune très pâle, 
comme toutes les autres, entre les rameaux de la médiane ; la plus 
rapprochée de l’espace abdominal très grande. Frange gris sale aux 
quatre ailes. . 

Dessous des supérieures noiratre autour et au dessous des 
taches, et couvert d’écailles jaunâtres à la côte et à l’apex. Infe- 
rieures entièrement couvertes d’écailles jaunes, et les taches cer- 
clées de noir inférieurement. 

Corps noiratre en dessus. Dessous gris jaunatre. Les deux pre- 
miers tiers de la massue jaures en dessous. 

g. 28 mill. — Java. 


Pamphila Vulso n. sp. 


Noir olivatre avec des taches hyalines. Sur les ailes supérieures 
il y a d’abord deux taches dans la cellule, dont la superieure plus 
petite. Puis deux points apicaux et quatre taches en ligne oblique 
leur faisant suite sur le disque jusqu’au bord interne : celle du 
3° intervalle est en carré long et échancrée à l’extrémité : celle 
du 4: est sagittée et celle du 5° est ponctiforme. Enfin sur le 2° il 
y a une tache ronde presque opaque. La frange est gris sale, plus 
claire aux inférieures. Dessus des supérieures plus jaunatre, avec 
la tache du 2° intervalle continuée vers la base par du gris sale, 
et se fondant en une grande éclaircie. 

Ailes inférieures sans taches hyalines, comme en dessus, cou- 
vertes d’écailles jaunes et offrant près du bord de l’espace abdo- 


56 


minal une ou deux mouchetures plus foncées limitées par des 
écailles jaunâtres plus denses. 

Corps concolore en dessus. Ventre jaune clair. Palpes hérissés 
de poils écailleux blancs. 

80 mill. G' et Q. Java. 


Ægocera elegantula n. sp. 


Aïles supérieures d’un gris noirâtre, couleur produite par des 
écailles gris jaunâtre très serrées qui couvrent le fond noir de 
l’aile. Celle-ci portant deux grandes taches olanches, une à la base, 
longue, à bord inferieur rectiligne, et le supérieur échancré en 
avant, ce qui empêche la tache d’être un triangle allongé. 

La deuxième en ovale irrégulier, située au delà du milieu, à bord 
extérieur droit, puis coudé au dessous de la cellule ; il y a une liture 
blanche au bord interne au dessous de la tache basilaire. Les deux 
taches sont bordées d’un liseré noir, suivi extérieurement d’une 
bandelette d’un ocracé tanné, bordée elle même d’un liseré noir. 
Entre les deux taches blanches il y a deux taches contigues de ce 
même ocracé séparées par un liseré noir et traversées chacune par 
une raie noire. Frange un peu plus claire, blanche à l’angle interne 
et précédée d’un liseré noir. Ailes inférieures d’un beau noir avec 
une grande tache basilaire, dépassant le milieu, d'un blanc pur. 
Frange blanche. ; 

Dessous noir avec les taches du dessus et la base des ailes 
supérieures blanches jusqu'au milieu. Corselet noirâtre, avec une 
raie blanche sur chaque épaulette, et deux autres sur la tête, 
gagnant le corselet. Abdomen blanc, avec les Ler, 2e et 4° anneaux 
lavés de roux pâle, une raie dorsale et le dernier anneau noir. 
Ventre noir avec une tache blanche sur chaque anneau. — 
(Collect. du Dr O. Staudinger). 

Espèce tres voisine d’Z. Trimenii Feld., mais distincte. 

Ægocera obliqua n. sp. 


Ailes supérieures noires avec deux bandes d’un jaune pâle, la 
première longitudinale comme dans Æ. magna Bull. et rectili- 
nea Bdv., partant de la base et s’arrêtant avant l’angle interne; 
elle est coupée de deux traits noirs, un au milieu et l’autre presque 
à son extrémité, puis une deuxième bande va de la côte, naissant 
un peu au-dessous de l’apex jusqu’au milieu du bord interne. La 
frange est jaune orangé. Les ailes inférieures sont orangées avec 
une grosse tache roux sombre au bout de la cellule et une large 
bordure du même roux, sinuée intérieurement, décrivant un sinus 
profond sur les rameaux de la médiane. Frange jaune orangé. 


Dessous semblable sauf la base et la côte des supérieures qui sont 
jaune sale. 


57 


Corselet noirätre avec une raie blanche partant de la tête et 
s’arrêtant sur le collier, palpes jaunes avec la base du 3: article 
noir. Poitrine, ventre et abdomen jaunes. Les dos des anneaux 
est marqué d’une moucheture brune. Pattes et cuisses jaunes. 
Antennes noires, blanches en dessous. 

G. 28 mill. — Loko. Afrique occidentale, (Collect. Dr Stau- 

dinger). 

Zygæna Cyanoxantha n. sp. 

Ailes d’un noir bleu à reflet bleu d’acier. Les supérieures à cinq 
taches jaune orangé, bordées de noir ; une première tache trans- 
versale sur l2 base, allant de la costale au bord interne, deux sur 
le milieu très espacées, une plus grande que les autres à l’apex et 
une petite à l’angle interne. Ailes supérieures noir à reflet bleu 
d'acier. Dessous noir à reflet bleu métallique. 

Taches des ailes supérieures oblitérées, peu distinctes, excepté 
l'apicale et celle de l’angle interne.Corps et abdomen du même bleu 
métallique. Palpes et face externe des tibias rouge cramoisi. 
Epaulettes avec une ligne du même rouge du côté interne. 

1 &. 17 mill. — Abyssinie (Collect. D' Staudinger). 

Eusemia triangularis n. sp. 

Robuste, noire, ailes supérieures traversées obliquement de la 
côte qui n’est pas atteinte, à l’angle ,interne par une bande, 
droite, jaune pale. Ailes inférieures noires avec un triangle 
jaune pâle partant de la base et dont la pointe touche presque 
le bord postérieur et la base le bord antérieur : son côté externe 
est un peu convexe. Dessous semblable avec la base des ailes 
supérieures t-intée de jaune pâle et un trait triangulaire au 
milieu de la cellule. Franges noires aux quatre ailes, mais jaune 
pâle en face de la pointe du triangle aux inférieures. 

Corps noir en dessus, 2° article des palpes avec une tache 
blanchâtre au bout. Poitrine, abdomen et tibias jaune orangé. 

Antennes longues, renflées à l’extrémité, qui se courbe en arc 
de cercle, noires. 

45 mill. Cameroons infér. (Coll. Dr. Staudinger). 

Spilosoma Robleti n. sp. 

Taille de fuliginosa L. Aïles supérieures d’un brun de bois, 
avec une raie noire médiane, longitudinale, allant de la base jus- 
qu’au bout de la cellule. Frange plus claire. Ailes inférieures d’un 
blanc jaune, avec l’espace abdominal et la frange jaune-clair. 
Dessous des supérieures gris jaunâtre, avec le milieu blanchâtre et 
la raie faiblement reproduite. Ailes inférieures semblables, mais 
lavées de jaune au bord antérieur. Corselet concolore. Abdomen 
jaune doré, avec une tache noire dorsale sur chaque anneau et une 


D8 


autre plus faible sur leur flanc. Antennes courtes, pectinées. Pattes 
jaune foncé; tarses noirâtres. 

Madagascar. — Dédié au R. P. Roblet, missionnaire à Mada- 
gascar, auteur de la carte de cetteile et lauréat de l’Institut. 


Areas Colini n. sp. 

Taille d'aspersa Mab. Aïles d'un blanc uniforme et pur. Frange 
blanche. Nervures indiquées en gris cendré. Dessous semblable. 
Corps blanc de neige. Dos des anneaux d’un jaune pâle. Pattes 
blanches. Antennes à tige blanche et à lames rousses. 

Q®. 52 mill. Madagascar. 

Dédié au R. P, Colin, directeur de l'Observatoire Royal de Mada- 
gascar. 

Collect. des RR. PP. de Joannis. 


Naclia tristigma n. sp. 

Ailes d’un brun roux. Les supérieures élargies à l’apex et portant 
trois grosses taches semi transparentes d’un rouge orangé; deux 
superposées au milieu ; la costale plus petite, l’inférieure traversée 
par la nervure sous médiane; la troisième au delà du milieu, coupée 
par le 2° rameau de la médiane. Ailes inférieures concolores avec 
une tache diffuse rougeatre, sur la cellule. Dessous semblable, mais 
plus roussatre. 

Corps brun en dessus, avec des pinceaux de poils à la base du 
corselet et l'abdomen rougeâtres; celui ci porte trois rangées de 
taches orangées, une dorsale et deux latérales. Dernier anneau 
orange. Dessous brun clair. 

Antennes rougeâtres, finement crénelées, à lames fines, noires. 

Q. Sierra Leone, (Coll. D' Staudinger). 


Pachypasa directa n. sp. 

Ailes supérieures brun chocolat, plus clair au bord; frange 
noire précédée d’un liseré clair ou cendré. Une raie noire, doublée 
en dehors de cendre lilas part de la côte avant l’apex et atteint le 
bord interne pour se relever et remonter vers la base où elle se 
brise en un angle avant de rejoindre l’attache de l’aile. L'espace 
compris entre cette ligne et le bord interne est d’un brun tanné 
très clair ainsi que la côte vue par la tranche. On voit sur l’espace 
terminal une série de traits courts et noirâtres, partant de la 
nervure et allant en oblique s'appuyer chacun sur un rameau. Un 
peu avant le milieu de l’aile une raie noirâtre doublée de gris 
descend de la côte jusque sur le milieu de la ligne brisée. La base 
de l’aile est teintée de roux plus vif. Les ailes inférieures sont 
d’un jaune clair lavé de roussâtre, surtout aux bords. 

La frange est noirâtre. Le dessous des quatre ailes ainsi que le 
corps est jaune tanné. Les épaulettes sont brun chocolat teinté de 


09 


rouge. Le dessin de cette espèce est presque le même que celui de 
C. Graberii Dew., qui est noiraâtre et dont la ligne n’est pas brisée 
au bord interne des ailes supérieures, et aussi du C. scapularis 
Feld. 


Afrique occidentale, Gabon. 


Gonometa argibasis n. sp. 


Ailes supérieures d’un brun roux avec les bords un peu plus 
foncés. Une raie noire ondulée part de l’apex et descend en oblique 
jusque vers le premier tiers de l'aile, près de la base; elle est 
doublée de gris en dehors. Les ailes inférieures sont noirâtres 
sans dessins avec la base d’un blanc pur. Cette couleur n’oceupe 
que le tiers du limbe et forme une grande tache basilaire à bords 
lacérés par des rayons noirâtres qui suivent les nervures. Les 
franges sont teintées de rougeàtre. Le dessous est semblable au 
dessus avec les nervures très saillantes, mais la raie des supé- 
rieures n’est pas reproduite. 

Le corps est d’un brun noirâtre, plus foncé en dessous. Le dos 
et le flanc des trois derniers anneaux est fauve brûlé. Les anten- 
nes sont crénelées, courtes, à lames courtes et noiratres. 

Une Q. Afrique occidentale, Guinée. 

Cette espèce ressemble un peu à @. bicolor Dew. 


Catephia Cazeti n. sp. 

Ailes supérieures d’un gris foncé avec la moitié basilaire plus 
sombre. Sur ce fond on distingue deux lignes noires, une basilaire 
précédée d’une autre, près du corps et s’affaiblissant jusqu’au bord 
interne; puis une autre passant sur les rameaux, brisée en trois 
angles bien accusés, le dernier près du bord interne est double et 
forme un M, uñe liture noire part du premier angle de la ligne brisée 
et va jusqu’à la côte en oblique, sur l’espace terminal il y a une 
ombre brune qui finit par doubler la ligne brisée. Les ailes inférieures 
sont blanches, fortement ombrées de noirâtre aux bords, et la 
moitié terminale des rameaux est épaissie de noir. La frange est 
blanche et coupée de gris. 

Le dessous des ailes est tout blanc avec la moitié apicale des 
premières ailes d’un gris plombé et une tache mal arrêtée plus 
sombre au bout de la cellule. 

Le corps est du même gris que les ailes supérieures ; l'abdomen 
un peu plus clair et presque blanc en dessous. Les antennes sont 
sétacées et épaisses. 

50 mill. G. Madagascar. 

Dédiée à Mgr. Cazet, vicaire apostolique à Madagascar. — Col- 
lect. de Joannis. 


60 


Penicillaria pyrospila n. sp. 

D'un brun gris et rougeâtre. Ailes supérieures traversées par 
une raie noire très droite allant de la côte au bord interne un peu 
avant le milieu. Cette raie asssez large est marquée d'une fine 
linéole blanche ; au bout de la cellule il y a deux petits points noirs 
écartés. Puis vient une lignenoire tres fine passantsur les rameaux, 
peu sensible sur le limbe où elle est indiquée par de petits points, 
et venant aboutir au bord interne où se trouve entre elle et la raie 
précédente une tache assez grande, brune contrela ligne et marquée 
de deux arcs noirs doublés de plus clair et d’un rose feu contre la 
raie. L’apex est teinté de carné; il en descend une ligne fine 
oblique qui s’efface sur les rameaux de la médiane près d’une 
tache en point allongé d’un blanc pur, surmontée d’une petite 
tache rougeatre. Frange presque blanche. 

Ailes inférieures brun rougeâtre avec la base d'un blanc jau- 
nâtre, les nervures marquées en brun et un commencement de raie 
blanchâtre, double et ombrée de noirâtre à l'angle interne. Frange 
blanchâtre. Dessous des supérieures à bord interne jaunâtre, le 
milieu gris carné, une éclaircie lilas à l’intérieur et la tache blanche 
très nette. Inférieures d’un rose carné, strié de brun avec un rang 
de traits blancs sur le milieu des rameaux et au-dessous une tache 
rougeàtre sur le milieu. 

Puoitrine blanche. Palpes liserés de blanc. 

G. 30 mill. Madagascar. 

Collect. de Joannis. 

Anthophila subolivalis n. sp. 

D'un gris blanc avec des taches d’un gris olivatre tres pale. 
Toute la côte gris blanchâtre, striée de gris olivâtre. Une grande 
tache de la même couleur occupe tout le bord externe et s’avance 
en pointe arrondie en remontant jusqu’au bout de la cellule, 
et correspond à une des stries ou hachures de la côte. Sur cette 
tache on distingue une ligne fine, noirâtre, subterminale, courbée 
à l’angle interne. Le bord interne est occupé, sauf la base, par 
une grande tache en ovale irrégulier, plus pale que la précédente 
et divisée par trois lignes ondées correspondant avec les inter- 
valles plus clairs des hachures de la côte, et semblent des lignes 
interrompues sur le disque. Ailes inférieures blanc jaunâtre, avec 
un liseré plombé avant la frange qui est blanche. 

Dessous des ailes supérieures gris jaunâtre, ombre de brun avec 
la côte jaunâtre, et le bord interne blanchâtre, un point diffus brun 
dans la cellule. Ailes inférieures blanches avec un fin liseré ter- 
minal brun. Corps gris jaunâtre. Abdomen plus clair, presque blanc 
en dessous. 

20 millim. Tamatave, paraît vivre sur les PAaseolus. 


61 


Selenis dimidiaria Mab. 

Æupithecia dimidiaria Mab. 

Nous avions décrit cette espèce comme une Géomètre d’après un 
exemplaire privé de tête et de corps, c’est une selenis voisine de 
l'espèce suivante et la plus petite de toutes. 


Selenis semiscripta n. sp. 

Un tiers plus grande que dimidiaria, et la moitié de S. affulgens 
Saalm. Ailes d’un brun rougeûtre. 

Les ailes supérieures portant une bande longitudinale commen- 
çcant à l’apex, s’élargissant vers la base et couvrant tout le corselet ; 
près de l’apex une raie blanche commence sur l’apex, et s’avance 
jusqu’au rameau 5, d'où elle n’est plus annexée que par un filet 
noirâtre qui va au bord interne. Une deuxième ligne, plus fine 
décrit un angle sur la bande blanche costale et va en oblique 
rejoindre le bord interne, là elle passe sur les ailes inférieures où 
elle est peu visible, et, relevée d’écailles grises, va toucher le bord 
abdominal au dessus de l’angle. 

Le dessous des quatre ailes est d’un gris luisant, uniforme, avec 
une ombre vague sur le milieu, les inférieures ont avant la frange 
une série de points noirs, moins visibles aux supérieures. La tête 
et l’abdomen sont bruns. Le corselet et le 1°" anneau blancs. En 
dessous le corps est gris blanc. 


Q. — 20 mill. Landana, côte occid. d'Afrique. 


Marmorinia argyrographa n. sp. 

Ailes supérieures d’un brun rougeñtre ou violet clair; côte 
suivie par une bandelette blanche avec les rameaux costaux rayés 
de la même couleur. Trois fines lignes blanc d'argent les 
traversent, une droite sur la base, une deuxième sur les rameaux 
décrivant un angle, une troisième sinuée part de la côte près de 
l’apex et se continue par quelques points noirs, une rangée de 
petits points semblables précède la frange; enfin la cellule est 
fermée par un trait blanc. Ailes inférieures bicolores, la partie 
basilaire jaune fauve, la postérieure concolore aux supérieures et 
traversée par 4 petites lignes blanches correspondant aux deux 
extrêmes des premières ailes. Frange des quatre ailes brun rouge 
vif. Corps concolore. 

Dessous d’un jaune rougeatre, plus clair à la base ‘avec un petit 
point cellulaire noir et les franges noiratres. 

Corps et abdomen jaunâtres. Antennes et une raie entre les 
yeux blanc d'argent. 2e article des palpes triangulaire, très 
développé. 

GS. 15 mill. Madagascar. 


62 


Micronia albidiorata n. sp. 

Taille et port de semifasciata Mab., mais plus blanche, à réflet 
pacré; sur les ailes supérieures la bandelette blanche qui traverse 
l'aile obliquement est moitié moins large, droite et non courbe. Sur 
l’espace terminal les stries grises délimitent en outre une autre 
bandelette blanche très nette, finissant en une pointe supérieurement. 
Les ailes inférieures sont à peu pres semblables à celles de l’espèce 
citée. La frange des aïles supérieures est brune, précédée d’un fort 
liseré noir: aux inférieures le liseré s'arrête avec le lobe qui est 
caudiforme et marqué d’un point noir sur son extrémité. Le dessous 
offre une difference capitale : il est entièrement d’un blanc nacre, 
et non plombé ou teinté de noirâtre. La côte des supérieures est 
seulement marquée de hachures ou stries noirâtres, comme en 
dessus. 

Le corps est blanc. 

Congo. 

Amaurinia erythraria n. sp. 

Ailes supérieures d’un gris rougeàtre ou violet clair, tirant sur le 
rose, et couvrant toute l’aile jusqu'à l’espace terminal où cette cou- 
leur s’arrête suivant une ligne brisée pour laisser le bord d'un jaune 
vif. La première brisure a lieu sous l’apex avec le 4° rameau; la 
bordure s’élargit ensuite et se retient de nouveau près de l’angle. 
Ailes inférieures rouge aurore jusqu’au premier tiers à la base, puis 
jaune strié de rouge, avec une bordure rouge comme la base et la 
frange jaune. Dessous plus pale mais avec les mêmes dessins, sauf 
les ailes inférieures qui sont en entier d’un blanc jaunâtre lavé de 
rose pâle à la base et sur les bords. 

Corps rose; abdomen jaunâtre en dessous; antennes pectinées 
jusqu'aux deux tiers à pointe filiforme. La femelle semblable. 
g'etQ. 17 mill., Madagascar. 

Collect. de Joannis. 

Hemerophila Mauritiaria n. sp. 

Le dessus des ailes est d’un brun de bois avec des lignes et des 
dessins empâtés de noir. Les ailes supérieures ont sur la base deux 
lignes, un peu obliques, l’extérieure dentée ; puis une autre ligne 
passe au-delà du milieu, atteignant le bord interne près des deux 
précédentes. Ces lignes sont empâtées de noir inférieurement, ce 
qui forme comme une bande longitudinale sur le disque, qui va 
jusqu’au bord externe où elle produit deux taches un peu confon- 
dues. Toute la partie supérieure de l'aile est plus claire, ainsi que 
l’apex. Les ailes inférieures sont plus sombres et marquées sur le 
milieu d’une raie noire, dentée qui s’affaiblit vers la côte. Cette 
ligne est doublée inférieurement d’une bande noirâtre où se 


63 
détache une bandelette formée d’écailles bleu cendre. Le bord est 
fortement crénele. 

Le dessous est d’un gris jaunâtre avec les bords largement 
ombrés; la ligne transversale dentée est marquée en noir et il y a 


un point cellulaire aux quatre ailes. Les antennes sont pectinées à 
lames brun noirûtre. 


La femelle est très diftérente : elle est d'un gris jaunâtre terne 
avec les dessins du mâle, mais indiqués seulement par des ombres 
ou réduits à trois lignes de points. 


G' et ©. 35 mill. Ile Maurice. 


Tephrosia griseoalbata n. sp. 


Ailes supérieures d’un gris de poussière, parsemées de petits 
atomes plus foncés, surtout à la base; elles ont en outre des dessus 
confus où l’on distingue une subterminale noire, dentée, parallèle 
au bord et marquée en blanc, puis sur les rameaux, une ombre 
noirätre parallèle à la ligne dentée, marquée par une série de points 
noirs, et doublée intérieurement d’une ligne noire, part du bord 
interne et va en s'oblitérant vers la côte. Enfin sur la base encore 
une raie transversale peu marquée. 


Ailes inférieures blanchâtres, sur le milieu la ligne de points 
noirs se continue très distincte, doublée en dehors d’une ombre 
roussâtre très faible. La frange est grise aux quatre ailes et pré- 
cédée d’une ligne de points noirs, placés entre les rameaux. Le 
dessous des ailes supérieures est d’un gris foncé, sous la partie 
apicale ombrée de noirâtre et un petit point cellulaire aux quatre 
ailes. Les inférieures sont blanches avec le bord antérieur semé 
d’atomes foncés. 

Le corps est gris et les antennes sétacées. 


G. 27 mill. Madagascar. 


Boarmia atrilunaria n. sp. 

Dessin des ailes d’un gris noirâtre à dessins noirs ombrés de 
noirâtre fonce. Les ailes supérieures sont traversées par plusieurs 
lignes allant de la côte au bord interne : d’abord une basilaire 
commencant par une tache costale; un gros anneau noirâtre dans 
la cellule avec le centre gris; au delà une ombre vague, rousse, 
marquée vers la côte d’une moucheture noire; puis une raie 
noire, interrompue et limitant l’espace terminal qui est beaucoup 
plus noir que le reste de l’aile, et sur lequel se détache une raie, 
mal écrite à grosses dents, blanchâtre, appuyée intérieurement à 
une tache noire subapicale, et à une deuxième plus forte que 
traverse le rameau 5. Il y a un rang de points noirs avant la 
frange. Ailes inférieures foncées avec un anneau noir cellulaire, 


64 


et les deux raies extérieures bien marquées en noir, doublées de 
gris jaunâtre; frange précédée d’une série d’arcs noirs. 

Dessous des quatre ailes d’un jaune roussâtre ombré de noirâtre, 
avec une large bordure brun foncé aux supérieures, laquelle est 
interrompue par la couleur du fond au-dessus de l’angle; une grosse 
tache noire cellulaire, précédée d’une autre moins foncée sur la 
base. Les inférieures plus jaunes, avec un arc cellulaire, et la 
bordure presque concolore. 

-Q 50 mill. Ile Maurice. 

Boarmia Antelmaria n. sp. 

Ailes d’un gris blanchâtre, nuagé de gris et de roussàtre avec 
les dessins suivants mal arrêtés et confus : sur la base une double 
ligne dentée, peu distincte, se perdant sur les inférieures. Sur le 
milieu deux raies, limitant une bande assez large, évasée à la côte 
et dont l’intérieur est ombre de gris et de roux clair; elles passent 
sur les ailes inférieures, l’interne est droite, et l’autre dentée 
décrit un grand sinus. Un point cellulaire noir. Une raie noirâtre 
subterminale dentée, blanche, est marquée aux premieres ailes 
par des taches noirâtres qui y sont accolées intérieurement : il y 
en a une double à l’apex, deux plus fortes, traversées par le 
rameau 5, et deux plus faibles à l’angle. Aux secondes ailes on 
voit la même ligne moins nette, noyée dans les stries et le 
roussâtre qui recouvrent l'aile, mais occupée en dessus de l’angle 
anal par une bandelette noire assez forte. 

Dessous d’un gris jaunàtre; ombré de noiràtre à l’apex des pre- 
mières ailes, un peu moins au bord postérieur des secondes. Un 
fort point noir cellulaire sur les quatre. 

Antennes du mâle pectinées jusqu'aux deux tiers. La © plus 
grande à dessins plus confus. 

G' 45; Q 48 mill. Ile Maurice. 

Nous l’avons dédiée à M. Antelme de qui nous la tenons. 

Boarmia subocularia n. sp. 

Ailes à fond blanc, traversées par des bandes noirâtres, réduites 
à des taches assez fortes. D’abord à la base une raie brune angu- 
leuse, ombrée de noirâtre intérieurement, et portant de deux taches 
noires costales. Au bout de la cellule sur la côte, une tache noire 
et lui correspondant près de l’angle interne une tache brune com- 
posée d’une raie noire et de deux mouchetures qui lui sont accolées 
en dehors entre les rameaux 2 et 3 et 3 et 4. Au-dessous de l’apex 
deux mouchetures brunes. Bord externe suivi d’un rang de petites 
taches noires placées entre les nervures. Apex rembruni. 

Ailes inférieures avec une raie noire, droite jusqu’en face de la 
cellule, puis retournant au bord abdominal par un angle obtus; 
près du bord elle est doublée d’une bandelette maculaire noirâtre. 


69 
Il y a en outre un point noir au-dessous du sommet de l'angle. Base 
parcourue par une raie sinuée interrompue au milieu. Les quatre 
ailes étant couvertes d’atomes noiratres épars. Dessous blanc avec 
la reproduction des mêmes dessins, mais affaiblis. 
Corps blanc. Antennes pectinées. 
cd. 90 mill. Afrique occidentale. 


Hypochroma signifrontaria n. sp. 

Ailes blanches nuagées de gris plombé très léger, surtout aux 
bords. On voit les lignes suivantes fines et noires : une basilaire 
faisant un angle ouvert sur 1 et 2, une deuxième traversant la 
cellule et s’arrêtant sur la médiane, une troisième courant sur les 
rameaux, et décrivant un grand sinus, à grandes dents, dont le 
sommet se prolonge en pointe sur les rameaux ; enfin une fine 
ligne blanche sur l’espace terminal. Ailes inférieures semblables, 
avec les mêmes lignes, sauf celle de la cellule. Un liseré gris 
cendrée avant la frange. 

Dessous d’un blanc pur avec une bordure commune d’un noir 
foncé : aux supérieures elle s’épaissit à l'apex, et ne touche pas 
le bord, puis se rétrécit au dessous du premier rameau de la 
médiane, s’écartant tout à fait du bord et s'arrête un peu avant 
l'angle. Un trait noir ferme la cellule. Aux extrémités elle se 
divise en deux parties par un étranglement peu coloré entre les 
rameaux ? et 3, et ne touche pas le bord. Antenues crénelées à 
longue pointe nue. Front blanc avec une bande noire allant d’un 
œil à l’autre, plus forte que dans les autres espèces. 

G'. 36 mill. Mayotte. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVII. 9 


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TOME TRENTE-SEPTIÈME | ; 


numéro doit. être conservé; il ne sera pas envoyé une 
seconde fois. 


 BRUXELLES D LL 
AU SIÈGE Po LA SOCIÈTE |: à RP 
20, RUE DU MUSÉE, LUS fer ! ! 


—— 


10m | 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


Il 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 
4 février 1898. 


PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. 


Présents : MM. L. Coucke, de Crombrugghe, de Selys-Long- 
champs, Fologne, Hippert, Kerremans, Ledrou, Michels, Robbe, 
Séverin, Thirot, Van Nerom et Bergé, secrétaire. 

MM. Becker, Candèze et Lameere ont fait excuser leur absence. 

La séance est ouverte à 8 heures. 


M. Tosquinet nous fait part de la mort de M. Westwood, président 
d'honneur de la Société Entomologique de Londres, professeur de 
Zoologie à l'Université d'Oxford et membre honoraire de notre 
Société. Les services rendus à la Science par le défunt sont consi- 
dérables. Ses nombreux travaux font autorité en entomologie ; tout 
le monde a présent à l'esprit les magnifiques publications dont il 
est l’auteur, parmi lesquelles il faut citerles Arcana E'ntomologica. 

Sa perte laisse un grand vide parmi nous, si éprouvés déjà par 
la mort de plusieurs de nos membres honoraires. 

Une lettre de condoléances sera adressée à la famille du défunt et 
à la Société Entomologique de Londres. 

Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qualité 
de membres effectifs : 

M. Martin Jacoby, de Londres, membre de diverses sociétés 
entomologiques, présenté par MM. Séverin et Kerremans. 

M. Alexandre Bau, naturaliste à Berlin, présenté par MM. Séve- 
rin et Kerremans. 

Et M. Paul Roelofs ; ce dernier était déja te associé de 
notre Société. 


Démission. Le Conseil a recu d'autre part, la démission de M. le 
Dr Hallez, membre effectif. 

Correspondance. M. Thomson remercie pour sa nomination de 
membre honoraire ; il fait hommage de son portrait à notre Société. 

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, Ÿ. XXXVII. 6 


68 


— M. Dognin remercie pour sa nomination de membre effectif. 

— MM. Candeze et Forel font don à la Société de divers tirés à 
part de leurs travaux. — Remerciements. 

Communications. M. Hippert dépose pour les archives une note 
complémentaire sur ses captures de Lépidoptères en Belgique. 

— M. Bergé informe l’Assemblée que le Conseil organise une 
série de conférences ayant pour but de vulgariser l’Entomologie; la 
date et l’ordre du jour de ces dernières seront réglés ultérieurement. 

—M.Séverin demande la parole et fait la communication suivante: 

La direction du Musée Royal d'Histoire Naturelle m'a chargé 
de vous faire connaître que la famille Reïber, en exécution du vœu 
exprimé par feu Ferdinand Reiber de Strasbourg, vient de faire 
don au Musée de la collection d’Insectes recueillis par le regretté 
entomologiste. 

Cette collection comprend environ 6500 espèces representées par 
25722 exemplaires d'une conservation et d’une préparation 
parfaites. 

Elle se compose notamment des Hémiptères ayant servis au 
catalogue de l’Alsace et de la Lorraine de MM. Puton et Reiber. La 
collection locale de Cicindèles, Carabiques et Curculionides contien- 
nent de beaux et rares spécimens. 

Nous nous réjouirons certainement de voir ces précieuses séries 
s'ajouter aux éléments d’études réunis chez nous. 

Je me propose de présenter prochainement une note plus étendue 
sur la valeur scientifique du don qui nous est fait. 


Travaux présentés. L'Assemblée vote l’insertion au présent 
numéro des Annales de notices dont il est donné lecture; elle décide 
en outre de publier, dans un des prochains numéros, un essai de 
groupement des Buprestides par M. Ch. Kerremans et un travail 
sur les Chrysomélides de Belgique par M. de Moffarts. 

Excursion. L'assemblée décide, sur la proposition de M. Hippert 
de se rendre le Dimanche, 12 mars prochain, à Auderghem. 

Départ de la gare du Luxembourg à 8 h. 14 m. du matin. 

La séance est levée à 9 heures. 


1. Pseudolucanus atratus Hope. . . . . . . Kurseong. 
Ein G. 
2. Lucanus lunifer Hope. . . . . . . . . Kurseong. 
Ein grosses Männchen. 
3. L. Mearsesi Hope. . . . Kurseong. 
Mehrere grosse und kleine Männchon He 
Weibchen. 
ML Canton Hope trlesnhemtstle Melon ls] Kurseong. 
CL Q. 
DL SR PAEDY deu ins lungeuhelhien 1Kurseong. 
GAL NMestermannt Hope UNI es ut. Kurseong. 
7. Cladognathus Giraffa Fals . . . . . . Kurseong. 
Die erste Sendungen enthielten Hchrere Exemplare 
von diesem schônen Käfer. Die Männchen gehôrten 
zu den grôüssten aber es fand sich auch die var. 
Girafoides var. In den letzten Sendungen würde 
diese Species durch die folgende ersetzt. 
8. Cladognathus Confucius Hope . . . . . . Kurseong. 
Einige G' und Q. 
9. Metopodontus castaneus Hope . . . . . . Kurseong. 
Dieses Thier scheint immer selten und kommt in 
vereinzelten Exemplare vor. 
10. AZ. biplagiatus Westw . . . . . . . . Kurseong. 
Seltea. 
11. Prosopocelus Buddha Hope. . . . . . . Kurseong. 


69 


INSECTES DU BENGALE 
26° mémoire. 
LUCANIDEN, 
von G. Albers. 


Sehr selten. 

Zwei grüssere und zwei kleine Männchen und 
zwei Weibchen. Die grôssere Männchen sind etwas 
grôsser als das von Parry, auf Zab. X7I, f. 3 der 


Trans. of the Entom. Soc. of London, 1870, abge- 


bildete Stück und weichen dadurch ab, dass ihre 
Mandibeln unregelmässig gezähnt sind. Der kleine 
Zahn, welcher in der Abbildung auf die stumpfe 
Basalzahn folgt ist nämlich an der linken Mandibel 
mehr nach vorn gerückt und kräftiger entwickelt, 
fehlt dagegen an der rechten Mandibel vüllig, 
während bei ihr die Zähnchengruppe vor dem Gabel- 
zahn am Ende mit einem kräftigeren Zahn beginnt. 


70 


F2. 


15. 


14. 


15. 


20. 


21. 


Das noch unbeschriebene Weibchen gleicht dem 
Mäunchen in der Färbung vôllig, ist jedoch auf Kopf 
und Vorderrücken glänzend, indem die feine Granu- 
lirung des Männchens auf dem Kopfe durch eine 
grobe auf dem Vorderrücken durch eine feinere 
Punctirung ersetzt wird. Die Hinterwinckel des 
Vorderrückens sind breit abgerundet, die Vorder- 
schienen am Ende etwas nach aussen gebogen, der 
Gabelzahn dreispitzig mit kurzer hervortretender 
Mittelspitze und. die Bedornung der vier hinteren 
Schienen auf der Aussenkante nur schwach. 


Odontolabis cuvera Hope. . . SUD rm Kurseong. 
Zwei kleinen Männchen, von den das Eine der 
periodonten Form angehôrt, das Andere aber schon 
den Uebergang zur RUE Form bildet. 
DSr0a Hope ne +50. : .1Qu °OKurseong. 
Ein der telodonten Horn sal ein Mr amphiodonten 
Form angehôriges Männchen. 
Heblucanus lauca: Olhiv.-. "41 LATE AMNTKurséong. 
Mehrere Exemplare Männchen sowohl wie 
Weibchen. 
N. castanopterus Hope . . . . . Kurseong. 
Scheint nicht selten. Einige Ha oplure hatten auf 
den Hügeldecken eine schôn hellgelbrothe Farbe, 
wogegen andere, wie auch sonts wohl vorkommt, 
kastanienbraune Flugeldecken hatten. Kein Uber- 
gang zwischen diese Farben fand sich vor. Da die 
helle Farbe häufiger vorkommt, ist es môglich dass 
die Käfer sich durch Faulung verfärben. Es würde 
interessant sein, wenn uns der Herr P. Braet über 
dise Farbenänderung etwas näheres mittheilen 
konnte. 
. Hemisodorcus nepalensis Hope . . .: . . . Kurseong. 
Ein grosses Männchen und ein Q. 
. Eurythachelus Tityus Hope. . . . . . . Kurseong. 
Mehrere Männchen verschiedener Grôsse und 
einige Weibchen. 
HN ReCheE Hope ENTRE, Kurseong. 
Eine Anzahl Männchen das CET 
« DorCts Antæus Hope JIUINQU, TN 10 HARurseong: 
Ein Männchen. 
D. : Han Hôpe SUEDE Moy. doeurseong. 
D. se AVestw. ID NOHOQNSS 615 14 ROME aEseoNng. 


TA 


DieStellung dieses interessanten Käfers im System 
ist noch eine zweifelhafte und wird durch die Kennt- 
niss des vorliegenden Stückes nicht weiter auf- 
geschloszen, da dasselbe auch nur ein Weïbchen ist. 

Das vorstehendes Verzeichniss giebt gewiss nur 
eine noch lückenhaîfte Uebersicht der bei Kurseong 
vorkommenden Lucaniden. Hoffentlich gelingt es 
weitere eifrigen Nachforschungen der dortigen 
Sammler noch manches Fehlende herbeïizuschaffen. 
Namentlich würde die Entdeckung des Männchens 
zu no 21 (Dorcus rudis West.) hôchst interessant 
und dankeswerth sein. 


INSECTES DU BENGALE. 
27e Mémoire. 
PASSALIDES. 
Les Passalides, qui sont peu nombreux, ont été déterminés par 


M. Kuwert de Wernsdorf. Il n’y a reconnu que les trois espèces 
suivantes : 


Taeniocerus bicuspis Kaup. . . . . . . . . Kurseong 
ASTM I CANIETER, nee ND 1 ©  . 1dRemxseong 
Pibertuslentdtrus … … … … … . BW ent Kursenng 


VERZEICHNISS DER VON HERRN JEAN VAN VOIL.XEM 
IN JAPON UND BEI MANILLA GESAMMETEN UND IN 
Musée RoyAL D'HisToiRE NATURELLE DE BELGIQUE 
AUFBEWARTETEN LUCANIDEN ('). 


I. Lucaniden von Japon. 


l. Lucanus maculifemoratus Motsch. . . . . . . Yesso. 
Ein grosses G' und mehrere Weibchen. 
2. Psalidoremus inclinatus Motsch. . . . . . . Yesso. 
Stücke verschiedener Grôsse und mehrere 
Weibchen. 
3. Priomognathus angularis Waterh . . . . Nipon-Nord. 
Zwei grôszere Männchen. 
4. Macrodorcus rectus Motsch . . . . . . Nipon-Nord. 
Eine Anzahl Männchen und Weibchen aller 
Grôssen. 


() Voyez dans les Awnales de la Société Entomologique de Belgique, l'itinéraire 
sulvi par M. Jean van Volxem dont nous déplorons la mort récente. Ses collec- 
tions d’Articulés qu’il avait réunie pendant son tour du monde, ont été géné- 
reusement données au Musée par sa famille, 


72 


5. M. rubrofemoratus v. Vollenh. GR A. tr Nippon: 


0 


del 


Einige G' und Q verschiedener Grôsse aus  Nipon 
ohne nähere Angabe des Fundorts. Nur bei einem 
Weibchen ist Nord-Nipon angegeben. 

Die von Snellen van Vollenhoven (7'ijdschrift 
voor Entomologie, Jahrg. VIIT, 1865, Tab. II, p. 2) 
abgebildete Käfer ist sicher nicht das Weibchen 
seines Z'urytrachelus rubrofemoratus ; sondern wohl 
das Weibchen von Macrodorcus striatellus Motsch. 
Das Weiïibchen des rubrofemoratus hat dieselben 
rothen Schenkel wie das Männchen und keine pünct- 
streifigen Flügeldecken. Auch sind seine hinterste 
Schienen an der Aussenkante ohne Dorn. Daneben 
zeichnet es sich dadurch besonders aus, dass der 
Gabelzahn am Endeseiner, etwas mit der Spitze gebo- 
genen Vorderschienen, dreispitzig ist. Dabeiï reichen 
die beiden ausseren Spitzen gleich weit vor, während 
die mittlere, etwas hôher liegende Spitze ein wenig 
zurückbleibt. 


M. striatellus Motsch . . . . . . Nipon-Sud u. Nord. 


Mehrere Männchen und Weïbchen verschiedener 
Grüsse sowohl aus dem Nôrdi. wie aus dem Südl. 
Nipon. 


M. montiragus Lewis. . . . . . . . . Nipon-Nord. 


Einige Weiïibchen. 


Eurytrachelus platymelus Saunders . . . . .  Kioto. 


Ein einzeln Männchen. 


II. Lucaniden von Manilla. 


. Odontolabis Alces Fahr. Mehrere sowohl der mesodontea, als 


auch der amphiodontea und der priodontea Form angehôrige 
Stücke und ein Weiïbchen. 


Eurytrachelus Titan Boisd. Das einzige, sehr grosse vor- 


liegendes Männchen gehôrt der Form an, bei welchem der 
erste Zahn der Mandibeln nahe der Basis steht und nach 
innen gerichtet ist. Ob diese Forme aber von der andern 
Form,-bei welcher, mindestens bei den grôsseren Stücken, 
der gedachte Mandibülzahn mehr nach vorn gerückt 
und mit der Spitze nach vorn gerüstet ist, ist mir noch 
zweifelhaft. Für die Verzahung der Frage spricht der 
Umstand dass bei der ersteren Form der Oberlippenkiel 
beständig schmäler ist. Auch habe ich nur diese Form 
bisher von den Philippinen gesehen. Weiïbchen, deren 


73 


Kenntniss die Frage wohl entscheiden kônnten, habe ich mir 
von den Philippinen noch nicht verschaffen kônnen. 

3. Æ. cribricollis Chevr. Eine grôssere Anzahl Männchen verschie- 
dener Grôsse und einige Weibchen. 

4. Prosopocodus lateralis Hope. Ein Weibchen. 

5. Aegus philippensis Deyrolle. Mehrere Männchen verschiedener 
Grôsse und einige Weibchen. 

6, Fiqulus manillarum Hope. Ein einzelnes Stück. 


INSECTES DU BENGALE. 


26° mémoire. 


NOTES ON A SMALL COLLECTION OF LANGURIIDÆ FROM 
BENGAL IN THE ROYAL BELGIAN MUSEUM 


by W. WW. Fowler. 


I have lately received from M. Severin a small collection of 
Languriidæ collected in Kurseong, Bengal, by the R. P. Braet and 
in Barway by the R. P. Cardon; it contains only six species, but 
of these the rare and interesting Pentelanquria elateroides is repre- 
sented by a large series of more than eighty examples; there are 
three specimens of Pachylanquria metasternalis Crotch, one of the 
largest and finest of the Languriidæ, five of Tetralanguria pyrami- 
data, which appears to be a somewhat widely distributed insect, and 
one of a Languria which is perhaps Z. nigrina Wied.; the other 
two species are new, one being a tricolorous banded Zanguria, and 
the other a somewhat small but handsome Doubledaya. Of these 
I append the descriptions : 


Languria virgata n.s. 

Elongata, parallela; capite nigro, thorace rufo, elytris tricolo- 
ribus, ad basin cœruleis, ad apicem nigris, media parte rufa ; capite 
triangulari, distinclius punctalo, antennis rufis, apicem versus 
nigris, articulis 7-8 leviter dilatatis, 9-11 latioribus, clava minus 
compacta, triarticulata ; thorace latitudine paullo longiori, distincte 
remotius punctato, lateribus antice leviter rotundatis, ad basin 
sensim contraclo, basi depressa, depressione utrinque striola brevi 
instructa; scutello rufo ; elytris fortiler seriatim punctatis, 
apicibus rotundatis, stria suturali ad apicem fortiter impressa ; 
pedibus ferrugineis, partim nigris ; corpore sublus rufo, tribus 
uliimis segmentis abdominis abruple nigris; lineis coxalibus 
nullis vel obsolelissimis. — Long. 5 1/2-6 mm. 


74 


Elongate, parallel, variegated, the head being black, the thorax 
red, and the elytra tricolorous, blue at base, black at apex and red 
in the middle, the proportions being almost equally divided; the 
underside of the body is red with the three apical segments of the 
abdomen black; head triangular, rather strongly punctured; 
antennæ half red and half black, with a rather loose three-jointed 
club, joints 7-8 somewhat dilated; thorax a little larger than broad 
with sides gently rounded in front and gradually narrowed behind, 
distinctly punctured, impressed at base, the basal impression being 
coarsely punctured and furnished with a small longitudinal stria on 
each side; scutellum red; elytra with regular rows of large and deep 
punctures, interstices narrow and indistinetly sculptured; legs fer- 
ruginous, with the apical half of the femora black, and some- 
times the anterior tibiae partly fuscous; coxal lines wanting or 
very obsolete. 

Barway, Bengal (P. Cardon) : three specimens. 

The only two species at all resembling this are Zanguria 
trifasciata. Say ; from North America and Dasydactylus sellatus 
(Languria sellata Crotch.), from Mexico. 


Doubledaya Severini, n. sp., Mas. 


Elongata, nitida; capite, thorace, corporeque subtus læte rujis, 
elytris cæruleo-cyaneis, abdominis ultimo segmento fusco, antennis 
pedibusque nigris; capite triangulari, asymmetrico, lævi; antennis 
teretioribus, clava lata, compressa, A-articulata; thorace vix 
transverso, antice valde rotundato, postice sinuatim contracto, 
subtilissime vix evidenter punctato, ad basin depresso, impres- 
sionibus utrinque longitudinalibus divergentibus ; scutello rufo; 
elytris apicem versus sensim contractis, seriatim punctalis, 
interstitiis alutaceis ; tribus penultinis seymentis abdominis late 
utrinque impressis, punclatis ; prosterno levissime transversim 
rugoso; pedibus anticis sat elongalis, tarsis (maris) valde 
dilatatis, compressis. — L. 14 mm. 


Elongate, shining, gradually narrowed behind; head, thorax and 
underside of body bright red, last segment of abdomen fuscous; 
antennæ and legs black, the former with a large compressed four- 
jointed club; head triangular, asymmetrical (asis so often thecase in 
Doubledaya), almost smooth ; thorax transversely cordate, scarcely 
punctured, with a depression at base, bounded on each side by a 
distinct longitudinal impression, the impressions being divergent ; 
scutellum distinct, red; elytra with rows of rather large, but not 
deep, punctures, interstices alutaceous, apices truncate, apparently 
reflexed ; underside almost smooth in front, with the three penul- 
timate segments of the abdomen furnished wiht large and broad 


75 


depressions and rather strong scattered punctures, which are thicker 
on the depressions ; anterior legs elongate, tarsi with yellowish 
spongy sides. 

Kurseong, Bengal (P. Braet); one specimen. 

As, in all probability, no large series of Pentelanquria elate- 
roîdes has before been collected, it may be of use to add a fresh 
description : 

Pentelanguria elateroides Crotch (Cistula Entomologica, Vol. I, 
page 350). 

Elongate, broadest at about the base of the elytra, narrowed 
behind, greenish æneous, but varying in colour, some specimens 
being greener, and some more brassy than others ; occasionally the 
thorax is more or less coppery ; the metasternum and part of the 
segments of the abdomen are more or less red, but this appears to be 
a very variable character; head triangular, rather strongly and 
not very closely punctured, eyes somewhat prominent, finely 
granulate; antennæ short and black with a flat 5-jointed club, 
basal joints moniliform; thorax subquadrate, very slightly 
narrowed in front, anterior angles produced and bluntly rounded, 
posterior slightly produced, base bisinuate, produced in a blunt 
point before scutellum, upper surface closely and rather strongly, 
and (especially at sides) rugosely punctured ; in some specimens 
however the rugosity is more noticeable than in others; base with 
a very fine, scarcely evident margin and with the usual basal 
depression scarcely marked; on each side there is a small but 
distinct impression corresponding to the usual longitudinal stria ; 
scutellum smooth, cordiform, set in a deep depression; elytra 
finely alutaceous, with 8-9 rows of small punctures, internally 
excised at apex, thoracic epipleuræ very coarsely rugose, abdomen 
sparingly, but distinctly, punctured; legs moderately long, anterior 
tarsi (especially of male) spongy beneath. — Long. 14-19 mm. 
Lat. 3-5 mm. 

Kurseong, Bengal(P. Braet) : about eighty specimens; originally 
described by Crotch from « India, Himalayas (Hooker, coll: 
Janson). » 

1 am indebted to the Rev. H.S. Gorham for help in the identifi- 
cation of the above species. 

Besides the insects above mentioned, M. Severin sent me a 
number ofother species ; several of these are new, among them one 
or two species of my genus (rotchia, but they cannot be described 
as the localities are either wanting or indefinite. 


76 


DESCRIPTIONS OF FOUR NEW SPECIES OF CICADIDÆ 
CONTAINED IN THE BRUSSELS MUSEUM 


by w. L. Distant. 


Pœcilopsaltria Stormsi n. sp. 


Q. Body above brownish ochraceous or pale castaneous. Head 
with an undulating black fascia between the eyes and a black 
fascia near anterior angles of vertex; eyes golden yellow. Pronotum 
with the lateral and posterior margins ochraceous, the edges of 
the lateral margins broadly black and a black spot at centre of 
inner edge of posterior margin. Mesonotum with four faintly 
marked basal spots, the central pair of which are largest; basal 
cruciform elevation olivaceous. Abdomen very dark castaneous, 
posterior segmental margins ochraceous. Head beneath, sternum 
and opercula dull greyish ; apex of face and area between face and 
eyes black; pronotal angles as above; legs pale castaneous, the 
tarsi piceous ; abdomen beneath ochraceous. 

Tegmina pale hyaline, the venation brownish ochraceous ; the 
base as far as extremity of basal cell, base of upper ulnar area, 
an irregular fascia extending from costa to apex of third ulnar 
area, apex of fourth ulnar area, a double series of outer marginal 
spots situate near the apices of the longitudinal veins to apical 
areas and a spot at base and apex of upper apical area, dark 
fuscous. Wings pale ochraceous, the base, claval and inner apical 
margins dark fuscous, outer margin pale hyaline. 

The opercula are broad and slightly overlap at centre; the 
rostrum reaches the posterior coxæ ; the lateral margins of the 
pronotum are very prominent and angularly produced, the apices 
slightly directed backwardly. 

Long. excel. tegm. 30 millim. Exp. pronot. angl. 23 millim. 
Exp. tegm. 95 millim. 

Hab. : East Africa « Reg. du Tanganika » (Capt. Storms). 

À very distinctly marked species. 


Pœcilopsaltria Severini n. sp. 


Body above brownish-ochraceous. Head with a fascia on front, 
a curved fascia between the eyes and a transverse spot at anterior 
angles of vertex, black. Pronotum with the anterior margin, a 
central longitudinal fascia, the fissures and the lateral angular mar- 
gins — excluding extreme edge — black. Mesonotum with four 
obconical spots on anterior margin of which the central pair are 


77 


smallest, three central lanceolate spots on disk of which the central 
one is largest and a spot at each anterior angle of the basal cruciform 
elevation, black. Abdomen dark castaneous with the posterior 
segmental margins ochraceous. Anterior margins oftympana ochra- 
ceous. Head beneath, sternum, opercula and legs ochraceous ; base 
and apex of face, space between face and eyes, streaks and spots to 
coxæ and femora, and prosternal lateral angles, black ; abdomen 
beneath as above, posterior half of apical segment ochraceous. 

Tegmina pale hyaline; the basal half, a broad sinuated fascia 
extending from near apex to lower apical area and again connected 
with cesta at end of radial area, and a double series of small] spots at 
outer margin dark fuscous ; in the basal fuscous area are contained 
three pale spots in the radial area, two in the fourth ulnar area and 
one at base of the fifth ulnar area. Wings pale hyaline, the basal 
half ochraceous outwardly margined with fuscous. 

The head including outer margins of eyes is about equal in width 
to the base of the mesonotum; the pronotal lateral margins are 
angularly and subacutely produced; the opercula slightly overlap 
at centre, their outer margins straight for about one third from 
base and then obliquely angulated to apex; rostrum passing the 
posterior coxæ. 

Long. excl. tegm. 20 millim. Exp. tegm. 65 millim. 

Hab. : West Africa, Congo. 


Pomponia Horsfieldi n. sp. 


G'. Body above ochraceous. Head with the area of the ocelli 
black ; eyes castaneous. Pronotum with à transverse spot at 
anterior margin, a linear fascia from behind each eye nearly 
meeting on disk and thence continued to posterior margin, and 
the fissures black. Mesonotum with six linear spots, of which 
four are near anterior margin and two on disk, sometimes with a 
central linear fascia and a small spot in front of each anterior 
angle of the basal cruciform elevation, black. Abdomen with the 
basal margin of the first segment, a series of small lateral segmental 
spots and the apex pitchy. Body beneath ochraceous ; two curved 
spots at base and a central fascia to face, sternal spots and apical 
segment to abdomen, black. 

Tegmina and wings hyaline ; venation basally ochraceous and 
apically fuscous; tegmina with a black costal spot at base of 
upper ulnar area and the transverse veins at the bases of the 
second and third apical areas slightly infuscated. 

The rostrum reaches the posterior coxæ and has its apex black; 
the opercula are somewhat rectangular and moderately and obli- 
quely directed inwardly. 


78 


Long. excel. tegm. 17 millim. Exp. tegm. 52 millim. 

Hab. : Java. 

A species to be recognised by its small size and distinct mar- 
kings to the pronotum. 


Melampsalta Denisoni n. sp. 


&. Body and legs black ; eyes pale ochraceous; opercula and anal 
appendage beneath sanguineous; ocelli and a spot on each side of 
the basal cruciform elevation to mesonotum ochraceous. 

Tegmina and wings pale hyaline ; tegmina with the costal mem- 
brane and venation black ; basal cell ochraceous ; claval and basal 
area sanguineous; wings with the venation more or less ochraceous 
on basal half. 

Upper and lower ulnar areas almost equal in length; first, third, 
fourth, fifth and sixth apical areas about equal in length. Rostrum 
about reaching the base of the posterior coxæ. 

Long. excl. tegm. 24 millim. Exp. tegm. 62 millim. 

Hab. : Australia, Port Denison (Coll. Van Volxem). 

A species allied to A. melete Walk and #7. abdominalis Dist, 


DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE LA SOUS-FAMILLE DES 
HOLOPTILINES (REDUVIIDÆ) 


par E. Bergrotbh. 


THYSANOPUS nov. gen. 


Corpus pilosum. Caput transversum, antice deflexum, posterius 
haud tuberculatum, gula inermi, oculis valde prominulis, renifor- 
mibus, ocellis magnis late distantibus, articulo primo rostri crasso, 
capiti æquilongo, articulo primo antennarum subcurvato, basi 
subito coarctato, secundo dense et longe piloso, tertio clavato, in 
ipsum apicem secundi inserto, quarto fusiformi, apici tertii affixo, 
huic subæquilongo. Pronotum apice quam caput cum oculis paullo 
angustius, basi rotundatum, disco postice longitudinaliter tri-im- 
presso, marginibus fimbriatis sed non spinulosis, angulis lateralibus 
rotundatis, reflexis. Hemelytra abdomine multo latiora et apicem 
hujus longissime superantia, corio pellucido, margine laterali 
breviter curvato-fimbriato, membrana intus vena simplici prædita, 
pone aream exteriorem postice vena transversa distinctissima occlu- 
sam cellula oblongo-ovali completa postice clausa apicem areæ 
interioris longe superante extus venulas paucas emittente instructa. 
Abdomen subtus valde convexum, lateribus subreflexo-explanatum, 


79 


spiraculis magnis, fere in medio segmentorum sitis. Tibiæ posticæ 
femoribus posticis fere duplo longiores, curvatæ, extus per totam 
longitudinem longe et dense pilosæ. 

Voisin du genre Péilocerus Gray (‘), mais bien distinct par les 
deux derniers articles des antennes de la même longueur, par le 
troisième article inséré à l’extrémité du second, par la membrane 
pourvue d’une cellule complète derrière la cellule extérieure et par 
les tibias postérieurs beaucoup plus longs. 


Thysanopus lynx n. sp. 


Lævis, nitidus, testaceus, ferrugineo-pilosus, membrana basi 
excepta opaca, parte apicali infuscata guttas paucas pallidas inclu- 
dente. Caput utrinque pone ocellos fasciculo seta- FR 
rum aliquot longarum instructum Pronotum mar- ANS 
ginibus lateralibus anticis leviter sinuatum. Heme- “4 À J\ À 
lytra (vide fig.) abdomine plus quam duplo longiora, / 17: AK 
membrana extus late levissime sinuata. Abdomen à 
marginibus posticis segmentorum ventralium ad- | 
presse fimbriatum. Long 4,8 mm., cum hemelytr. 
7,8 mm. 


\ 
Patria : Congo. Ad cataractam Samlia detexit . CC 
) 
TR 


! 


D. Mocquerys. — Mus. Bruxelles. 

On connait actuellement des Holoptilines six 
genres bien distincts : Péiocnemus Westw., Ptilocerus Gray, 
Thysanopus Bergr., Orthocnemis Westw., Aradellus Westw. et 
Holoptilus Lep. et Serv. Dans la région éthiopienne ils sont 
représentés par les cinq espèces suivantes : 


Thysanopus, lynz Bengr … 1. . » . .  . Congo. 


Aolontinsursus Lep.etS.. 1...»  æ ci. 1 Cap. 
MESA PUR IC PS de. + ea (Caltraria, 
DNS OI OA ET ON er ne 2. Tranisvaal. 
MOSS SIA de ere ee Catiraria. 


(:) C’est à tort qu’Amyot et Serville disent que ce nom est préoccupé. Wiede- 
mann a nommé son genre Péiylocera. Ces noms ne sont donc pas identiques. 


80 


HÉTEROCÈRES NOUVEAUX DE LOJA 
ET ENVIRONS (EQUATEUR) 


par Paul Dognin. 


Cirsodes Puntiaguda n. sp. 


G 44, Q 48 millimetres. Dessus des aïles d’un blanc crémeux, 
semé d’atomes roux; les supérieures avec la côte ombrée, une tache 
rousse avant l’apex, deux ou trois points noirs extrabasilaires sur 
les nervures, une ombre cellulaire, enfin une série de taches noires 
subterminales placées sur les nervures et se rapprochant du bord 
à l’apex. Les inférieures avec une ombre rousse au centre du 
bord abdominal et quelques petits points noirs subterminaux. 

Dessous également blanc crémeux, les supérieurs avec un gros 
point cellulaire et une tache subapicale bien indiqués, d’un roux 
ferrugineux; les inférieures avec des points de même nuance. 
Franges blanc crémeux coupées de roux à l’extrêmité des nervures. 

Antennes filiformes. Tête, corps et pattes blanc crémeux. 

La © avec l’apex des supérieures plus pointu et le coude du 
bord terminal plus accentué que le &!. 

Loja, une paire, août 1886. 


Azelina Galbanata n. sp. 


40 à 42 millimètres. Ailes à bord terminal arrondi, avec la 
frange légèrement dentée, d’un fauve ochracé, plus pâle aux 
inférieures. Les supérieures sont divisées en trois parties à peu 
près égales par deux lignes plus sombres, irrégulières ; la 
première formant demi cercle ; la seconde, coudée intérieurement 
vers le bord interne et faisant saillie à la hauteur de la cellule. 
Dans celle-ci une ombre noire à la place du point. Inférieures 
traversées par une ligne double formant une petite saillie juste en 
face du point cellulaire. Les deux ailes avec une série de petits 
points terminaux noirs entre chaque nervure et la frange con- 
colore. 

Dessous d’un fauve plus pâle, les supérieures avec le point 
cellulaire et un commencement de ligne au delà de la cellule ; les 
inférieures avec un très gros point cellulaire noir et immédiate- 
ment après une ligne noire dentée bien indiquée. Les quatre ailes 
possèdent des petits points terminaux comme en dessus, mais à peine 
visibles. 

Antennes filiformes, tête et corps couleur du fonds, palpes à 
extrémité arrondie, plus pâle. 

Loja, trois exemplaires, 1889 et 1892. 


8 


Racheospila Puntillada n. sp. 


24 à 34 millimètres. Les quatre ailes d’un vert d’eau plus ou 
moins foncé suivant les individus, semi transparentes dans mes 
trois spécimens les plus grands. Les supérieures avec trois doubles 
lignes principalement composées de petits traits ou points de teinte 
lilacée, savoir ; une extrabasilaire et une subterminale, toutes 
deux assez tourmentées et traversant les ailes entièrement dans 
le plus grand nombre de mes spécimens, puis une médiane ne 
dépassant guère la cellule et contournant en compagnie de plu- 
sieurs autres petits traits confus, le point cellulaire, d'ordinaire 
bien indiqué. Inférieures traversées par une extrabasilaire, une 
centrale fort tourmentée et une subterminale double et zigzaguée. 
Ces lignes des inférieures ne sont clairement distinctes que dans 
un seul de mes cinq spécimens, lequel possède aussi un petit point 
cellulaire peu distinct. Dessous des ailes blanchâtre, à reflets vert 
d’eau et avec quelques dessins du dessus se voyant par transpa- 
rence. Franges concolores finement coupées de lilace à l'extrémité 
des nervures. 

Antennes blondes, pectinées, à extrémité filiforme ; tête brune, 
front blanc, thorax vert d’eau. Dessus de l’abdomen vert avec un 
point noir sur le premier anneau ; dessous du corps et pattes 
blanchâtres. 

Loja, cinq G', 1889 et 1891. 


Corycia Luteocephalata n. sp. 


31 millimetres. Dessus des quatre ailes d’un blanc luisant 
uniforme, finement soupoudré d’atomes, plus sombres et traversé 
aux supérieures de trois, aux inférieures de deux lignes très 
légèrement teintées. La première ligne des supérieures traverse 
l'aile au premier tiers, les deux autres sont à peu pres également 
espacées entre celle-ci et le bord terminal. Les trois sont à peine 
infléchies. La première ligne manque aux inférieures, les deux 
autres traversent l’aile, arrondies comme le bord terminal. 

Franges concolores. 

Dessous blanc pur sans aucun dessin. Trompe, palpes, front et 
tête jaunes; thorax et corps blancs; pattes blanches, les premières 
paires légèrement teintées. 

Quatre G', Loja, 1890 et 1891. 


Marmopteryx Jaspeata n. sp. 


29 à 32 millimètres, dessus des quatre ailes d’un gris ardoisé 
brillant; aux supérieures la côte est teintée de ferrugineux et 


82 


coupée d'abord par deux petits traits bruns puis par une ligne 
pâle qui contourne la cellule et s’évanouit peu après. Dans beaucoup 
de spécimens ces dessins disparaissent plus ou moins, et parfois 
même complètement sauf la ligne dont les traces s’aperçoivent 
toujours. Dessus des inférieures sans autre dessin qu’une ligne 
transversale, arrondie pâle et plus ou moins distincte. 

Dessous des supérieures avec le fond gris ardoïsé la côte et la 
pointe de l’aile d’un beau brun ferrugineux. La côte est générale- 
ment coupée par une fine ligne blanche correspondant à celle du 
dessus, une grosse tache blanche borde la pointe de l’aile juste au 
dessous de l’apex et donne naissance à une ombre blanche qui 
rejoint ensuite le bord terminal et se continue jusqu'à l'angle 
interne. Certains spécimens n’ont aucun de ces dessins. 

Dessous des inférieures gris, strié de brun ferrugineux, parfois 
sur la surface entière; quelques spécimens ont une large bordure 
terminale d’un brun plus foncé, quelques autres ont deux fortes 
taches ferrugineuses, l’une à la côte au dessus de l’apex, l’autre au 
bord interne au dessus de l'angle anal. Les traces de la ligne 
transversale du dessus paraissent parfois. Un petit point cellulaire. 
Franges généralement plus pâles et coupées de gris à l'extrémité 
des nervures. 

Antennes pectinées, à un seul rang de lames et avec l’extrémité 
filiforme; palpes très proéminents. 

Loja, 27 spécimens, tous G. Cette espèce se place à côté des 
Marmopteryz Slriqularia et Marmorata Pachard. 


Cambogia Azafranata n. sp. 


20 à 22 millimètres. Ailes supérieures allongées, inférieures 
arrondies. Dessus des quatre ailes d’un beau jaune et traversé par 
une foule de lignes ondulées et parallèles d’un rouge lilas sombre 
semé d’atomes argentés. On distingue six à sept lignes complètes 
sur les supérieures, cinq sur les inférieures ainsi qu’une rangée 
de petits traits terminaux sur les quatre ailes. Les lignes centrales 
sont géminées. Franges jaunes. 

Dessous d’un jaune plus pâle; les supérieures avec les lignes 
confluentes et n’atteignant pas le bord interne; les inférieures avec 
les lignes généralement à peine indiquées. Palpes courts, antennes 
fortement pectinées à extrémité filiforme, jaunes ainsi que le front, 
les pattes et le corps ; ce dernier avec quelques stries rappelant les 
lignes des ailes. 

Loja, 16 G. 

Cette espèce se place tout à côté d’Zeliadaria g. n. dont elle se 
distingue par sa taille plus grande, les ailes supérieures plus 


83 


allongées, enfin le nombre plus grand de lignes formant les dessins. 
Elle semble varier par le plus ou moins d'épaisseur des lignes, 
celles-ci devenant confluentes dans deux de mes spécimens. Je 
possède en outre un individu dont le dessus est presqu’entièrement 
rouge lilas et ne serais point surpris qu'il soit à rapporter à cette 
espèce, variant ainsi par la confluence de toutes les lignes. 


Cambogia Golosata n. sp. 


Taille et port de la précédente, dont elle a, à peu près, les 
dessins. Elle en diffère par sa teinte jaune citron et en ce que les 
dessins sont composés de traits séparés les uns des autres. A la 
côte des supérieures, un peu avant l’apex et au centre de ces 
mêmes ailes, ces petits traits s’agglomerent le plus souvent et 
forment taches; toutefois l’un de mes spécimens n'offre rien de 
semblable. 

Dessous plus pâle et analogue à celui de l'espèce précédente. 
Franges couleur du fond, uniformes aux quatre ailes. Palpes et 
antennes comme dans Azafranatla, front jaune, vertex lilacé ; 
pattes et corps jaunes, ce dernier tacheté de lilacé. 

Loja, 12 G. 

J’ai aussi reçu de Loja une espèce fort voisine, Cambogia Numida 
Druce (Biol. Centr. Am., pl. 52, fig. 3). Elle diffère de Golosata 
par sa plus petite taille, ses inférieures plus allongées et anguleuses 
ainsi que par certains détails de ses dessins. 


Cambogia Yvata n. sp. 


18 millimètres. Cette espèce d’un jaune safran a des analogies 
avec Azafranala; mais elle est plus petite et ses premières ailes 
sont moins élancées et plus arrondies. Les supérieures ont à la base 
plusieurs séries de petits traits formant lignes et dans la moitié 
extérieure une énorme tache couvrant tout l’intérieur de l’aile 
depuis la côte mais n’atteignant ni le bord terminal ni le bord interne 
qui sont tous deux garnis de points. Inférieures comme chez Azafra- 
nata. Tous ces dessins et lignes d’un brun lilas foncé semé d’atomes 
argentés. Dessous semblable au dessus mais de tons effacés. Franges 
jaune uniforme. Palpes, antennes, corps et pattes comme dans Azafra- 
nala. 

Loja, deux G' exactement pareils. 


Cambogia Escamata n. sp. 


G' 20 Q 19 millimètres. Fond des ailes jaune pâle, dessins rouge 
lilas. La base des quatre aïîles garnie de lignes, plus épaisses aux 
supérieures ; la seconde moitié presqu’ entièrement recouverte de 

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII, 7 


84 
taches et de points avec des éclaircies aux centres et aux angles 
interne et anal. 

Dessous très pâle et avec les mêmes dessins. Franges jaunes 
coupées de rouge lilas. Antennes jaunes, pectinées, à extrémité 
filiforme dans le G'; entièrement filiformes dans la Q, pattes jaunes, 
corps jaune et rouge lilas. 

Une paire provenant des environs de Loja, la © prise en 
novembre 1887. 


Cambogia Tertulia n. sp. 


20 millimètres. Cette remarquable petite espèce ne se rapproche 
d'aucune autre à ma connaissance. Les supérieures sont élancées 
et toute leur moitié costale est d’un beau brun lilas foncé depuis 
l’apex jusqu’à la base qui est entièrement de cette couleur. Le reste 
de l’aile est jaune pur. La côte est coupée de plusieurs points 
jaunes, elle est en outre le point de départ d'une série de lignes 
ondulées transversales, argentées dans la partie brune, brunes 
semées d’atomes métalliques dans la partie jaune. 

Dessus des inférieures jaune, traversé par une ligne centrale, 
géminée, garnie d’atomes bruns vers le bord abdominal puis par 
deux fines lignes extérieures parallèles. 

Dessous comme le dessus mais plus pâle et avec les dessins 
effacés. Franges jaunes brunes à l’apex des supérieures. 

Palpes courts, antennes pectinées à extrémité filiforme, annelées 
de brun et de jaune. Tête et thorax bruns, corps et pattes jaunes. 


Loja, un G' bien frais. 


Cambogia Borrata n. sp. 


Toute petite espèce (15 millimètres) qui rappelle la Cambogia 
Tertulia par ses dessins ; les premières ailes ont toute leur moitié 
supérieure d'un violet lilacé pâle, le reste ainsi que les inférieures, 
jaune paille. Quatre lignes transversales, irrégulières et séparées 
les unes des autres traversent chaque aile (les supérieures dans 
leur partie jaune). Côtes coupées de jaune paille. Franges égale- 
ment jaune paille. 

Dessous plus pâle, pareil au-dessus. Antennes pectinées à 
extrémite filiforme, palpes courts. 

Loja, deux G'. 


Cambogia Cobardata n. sp. 


18 millimètres. Les quatre aïles envahies de vineux clair. 
uniforme avec la côte des supérieures et le bord terminal des ailes 
jaunes. Côte des supérieures coupée de vineux avec deux éclaircies 


85 


jaunes au dessus de la cellule. Bord terminal des quatre ailes avec 
une double série de points vineux. Des traces de lignes argentées 
se distinguent sur les ailes. Franges jaunes. 

Dessous à teintes effacées mais avec une proportion plus grande 
de jaune et les points terminaux du dessous reparaissant en 
grande partie. 

Palpes et antennes comme dans les espèces précédentes, les an- 
tennes jaunes ainsi que les pattes ; tête et corps jaunes ou vineux. 


Loja, deux G'. 
Cambogia Bermellada n. sp. 


19 millimètres. Espèce très voisine de la précédente. Le fond des 
quatre ailes est d’un beau brun vineux parcouru par de fines lignes 
indistinctes d’atomes métalliques lilacés. Cote des supérieures avec 
deux petites éclaircies. Bord terminal des ailes d’un jaune éclatant 
avec une série simple de petites taches brunes mais aux supérieures 
seulement. Franges jaunes. 

Dessous d’un vineux plus pâle avec la bordure jaune immaculée. 

Palpes courts, antennes pectinées dans leur première moitié 
(l’autre manque) d’un jaune vif ainsi que la tête et les pattes. 
Dessus du corps brun vineux. 

Loja, un G!. 


Cambogia Amarillada n. sp. 


19 millimètres. Supérieures jaune fauve strié de jaune paille sur 
les deux premiers tiers avec une ombre subterminale gris lilacé. 
Côte et bord terminal jaune paille. Un point cellulaire noir. 

Dessus des inférieures jaune paille, traversé par deux bandes 
gris lilacé, savoir, une première bande extrabasilaire droite puis 
une »ande subterminale arrondie. Franges jaune paille. 

Dessous comme le dessus mais en teintes effacées, le jaune des 
supérieures remplacé par du gris lilace. 

Palpes courts, antennes pectinés à extrémité filiforme, vertex 
blanc, thorax et dessus du corps jaune fauve, pattes jaune paille. 

Loja, deux G' dont un bien frais. 


Cambogia Rubiada n. sp. 


19 millimètres. Dessus des supérieures rose carmin avec 
quelques fines stries jaunâtres, bord terminal jaune. Le long de 
cette bordure jaune, la teinte du fond devient plus vive. Un petit 
point cellulaire carmin. 

Dessus des inférieures carmin traversé par une bande jaune, 


86 


centrale et presque droite. Bord terminal jaune. Franges des 
quatre ailes jaunes. 

Dessous comme le dessus mais avec les teintes plates et plus 
pâles. 

Palpes, antennes et pattes comme dans l’espèce précédente, 
dessus du corps carmin et Jaune. 

Loja, un G. 


Nipteria Manchata n. sp. 


34 millimètres. Dessus des ailes d’un fauve tres clair avec le 
centre semi transparent et le point cellulaire. Aux supérieures la 
côte est marquée, au delà de la cellule, d’un commencement de 
ligne puis immédiatement après, vers l’apex, d’une assez large 
tache brune triangulaire. Inférieures marquées d’une double tache 
brune à l’angle anal, Franges concolores très finement ponctuées de 
brun aux nervures, notamment en dessous. 

Dessous des ailes comme le dessus mais les dessins plus vivement 
colorés et le fauve parsemé de fines écailles brunes. La ligne de la 
côte se dessine assez nettement au travers des deux ailes; elle 
limite la partie intérieure diaphane des quatre ailes. 

Antennes pectinées. Tête, thorax, corps et pattes couleur du fond. 

Loja, un G', 1887. 


Nipteria Apicilineata n. sp. 


84 millimètres. Dessus des quatre ailes fauve mordoré clair, la 
partie centrale des supérieures avec les écailles plus clairsemées et, 
par suite, semi transparente. Un petit point cellulaire à chaque 
aile: enfin les supérieures avec une ligne brune, oblique, partant 
de la côte presqu'immédiatement avant l’apex, se dirigeant dans 
l'aile à égale distance de la côte et du bord terminal et se perdant 
peu après la cellule. Frange des quatre ailes concolore, coupée de 
brun à l’extrémite de chaque nervure. 

Dessous comme le dessus, mais la ligne des supérieures ne se 
voyant que par transparence, les franges plus fortement ponctuées 
de brun, enfin l’apex et le bord terminal des. supérieures et toute 
la surface des inférieures finement striés de brun. 

Antennes (ciliées), tête, corps et pattes couleur du fond. 

Un G, Loja, 1887. 


Phibalapteryx Emanata n. sp. 


21 à 23 millimètres. Cette espèce, très voisine d’Z'#uata Snellen, 
s'en distingue par sa plus grande taille puis en ce que la ligne 


87 


extérieure de la bande centrale des supérieures s'arrête à la côte, 
assez loin de l’apex, comme dans Polygrammata Bkh. 

Le dessus des premières ailes est d’un gris fauve traversé par un 
grand nombre de lignes parallèles, parmi lesquelles se distinguent 
l’extrabasilaire et une large bande centrale parfois entièrement 
comblée de brun sauf à la côte, le plus souvent simplement ombrée 
aux bords et contenant alors diverses autres lignes ainsi que le point 
cellulaire mais toujours bordée d’une fine ligne blanche de chaque 
côté. Un trait brun bien indiqué se détache de cette ligne médiane 
à la hauteur de la cellule et atteint l’apex en ligne droite. Bord 
terminal finement liséré de brun. Franges comme le fond de l’aile. 

Dessus des inférieures gris fauve uni traversé par des lignes 
pâles, parallèles, légèrement et finement indiquées. 

Dessous d’un gris uniforme, avec un point cellulaire à chaque 
aile et sans autres dessins que quelques lignes vaguement indiquées 
et quelques petites stries aux inférieures. 

_10Get29Q, Amaluza, août 1886, Loja, 1890 et 1891. 


Cidaria Arcillata n. sp. 


39 millimètres. Dessus des supérieures brun (verdàätre chez 
la Q), teinté de marron et traversé par plusieurs bandes, assez 
larges, peu distinctes et se fondant plus ou moins dans le fond 
des ailes. 

La première, tout près de la base et la seconde au premier 
tiers de l’aile, sont assez droites ; la troisième, de suite après la 
cellule, n’est indiquée qu’au départ de la côte puis disparaît dans 
l'aile ; la dernière enfin longe le bord terminal avec un renflement 
au départ de l’apex. Frange concolore finement coupée de clair au 
bout de chaque nervure. Dessus et frange des inférieures gris 
ardoisé uni. 

Dessous des quatre ailes d’un gris uni, noirâtre dans le G, ver- 
dâtre chez la ©, sans dessin mais avec le point cellulaire bien 
marqué à chaque aile. Franges comme en dessus. 

Palpes droits, bruns ; antennes filiformes. 

Loja, une paire, 1889 et 1891. 


Cidaria Penicula n. sp. 


39 millimètres. Dessus des supérieurs brun foncé, traversé par 
quatre lignes plus pâles : la basilaire presque droite, l’extrabasilaire 
coudée extérieurement, la centrale arrondie à son centre, enfin la 
subterminale fortement zigzaguée. De ces quatre lignes, la première, 
la seconde et la quatrième sont lisérées de clair et de rouge, la 
centrale est bordée de jaune extérieurement. Trois autres lignes, 


88 


toujours lisérées de rouge partent de la côte mais se perdent peu 
après dans le fond de l’aile; celle-ci a, en outre, les nervures 
marqées de rouge entre la deuxième et quatrième ligne, enfin un 
trait jaune se détache du haut de la centrale, s’infléchit et atteint 
l'apex à son extreme point. Bord terminal liséré de rouge; frange 
noire coupée de rouge. 

Dessus des inférieurs rouge vineux à la base et le long du bord 
abdominal, gris de fer dans la partie apicale. La cellule au lieu 
d’être poilue est rugueuse et d'un rouge plus brique et les longs poils 
en brosse et formant comme un repli le long du bord abdominal 
donnent à cette espèce un aspect très particulier. Frange grise. 

Dessous des quatre ailes gris brun uniforme, les supérieures avec 
sept coupures ferrugineuses à la côte, un trait jaune à l’apex et un 
commencement de ligne au dessus de la cellule. 

Antennes filiformes, tête et thorax noirs semés de poils rouges, 
abdomen noir, pattes grises, la première paire partiellement marquée 
de ferrugineux en dessous. 

Trois spécimens dont un très frais pris à San Francisco près 
Loja ; l’un d'eux capturé en août 1886. 


Cidarià Cazadora n. sp. 


Cette espèce a les plus grands rapports avec la Cidaria Penieutà 
mais elle est un peu plus petite (34 à 36 millimètres) et les supé- 
rieures ont le bord et l’angle internes beaucoup plus.arrondis. 

Les supérieures ont le fond des ailes brun foncé et les lignes 
comme dans l’espèce précédente mais celles-ci sont moins nettement 
marquées et délimitées. Les mêmes lignes partielles partent de la 
côte et les nervures du centre de l’aile sont également marquées 
de rouge. 

Dessus des inférieures gris de fer uniforme avec le centre et le 
bord abdominal recouverts de poils concolores brillants. Frange grise. 

Dessous comme dans Penicula mais sans ligne au dessus de la 
cellule. 

Trois CG provenant des environs de Loja, 1889. 


NOTE SUR LES CHRYSOMÉLIDES DE BELGIQUE 
par Baron Paul de Moffarts. 


Mes chasses et celles de mon frère ainsi que celles que m'ont 
communiquées plusieurs de mes collègues me permettent d'indiquer 
quelques espèces et variétés non encore citées comme ayant été 
rencontrées en Belgique, je mentionnerai également quelques cap- 
tures rares et intéressantes au point de vue de notre faune. 


89 


ESPÈCES ET VARIÉTÉS NOUVELLES POUR LA BELGIQUE. 


Donacia thalassina Germ. v. porphyrogenita Westh. Houchenée 
près Nandrin Nieuwenhoven près de St Trond ('). 

Donacia vulgaris Zschach v. concolor Westh. M. Félix de 
Hemptinne à trouvé cette variété à Ledeberg-lez-Gand parmi un 
grand nombre d'exemplaires typiques. 

Lema Erichsoni Suffr. Collection Wesmael. 

Lema lichenis Voet v. obscura Steph. Strée, Hockai. 

Lema melanopus L. v. atrata Waltl. Strée. 

Clythra læviuscula Ratzeb. Nous l'avons rencontré au Sart 
Tilman près Liège. 

Cryplocephalus distinguendus Schneid v. Aumeralis Ws. 
M. Poncelet a trouvé à Orsinfaing (Luxembourg) deux exemplaires 
de cette espèce qui n'est citée dans aucun des catalogues des régions 
voisines de notre pays. 

Cryptocephalus marginatus F. v. terminatus Germ. Beaufays 
(Gérard). Strée. 

Cryptocephalus 10 maculatus L. v. scenicus Ws. Villers-le- 
Temple. 

- Cryptocephalus labiatus L. v. digrammus Suff. Cointe. 

Cryptocephalus Moræi L. v. vitiger Mars. Baugnée (B° Edm. 
de Moffarts). 

Cryptlocephalus vittatus F. v. negligens Ws. Baugnés, près 
Nandrin. 

Pachybrachys tessellatus O1. Villers-le-Temple. 

Adozus obscurus L. v. epilobii Ws. Hockai (Gérard). 

Adozus obscurus L. v. vilis F. Collection Wesmael. 

Chrysomela gottingensis L. v. Sturmi Westh. Strée. Herstal. 

Chrysomela carnifez F. Maeseyck (Verheggen). 

Chrysomela hyperici Forst v. privigna Ws. Strée. 

Phytodecta Linnæana Schrk v. decostigma Duît. Hermeton 
(Rousseau). 

Phytodecta Linnæana Schrk v. nigricollis Westh. Hermeton 
(Rousseau). Stoumont (Gérard). 

Phytodecta 5 punctata F. v. wnicolor Ws. v. flavicollis Duft. v. 
sorbi Ws. v. obscura Grimm. Nous avons pris cette espèce et toutes 
ses variétés au Hockai où elle était extrêmement commune. 

Phyyllodecta tibialis Suff. v. cœrulea Ws. Tavier (B* Edm. de 
Moffarts). 

Plyllodecta tibialis Suff. v. Cornelii Ws. Sprimont. 


(‘) Les espèces pour lesquelles je ne cite pas le nom de la personne quiga fait 
la capture, ont été trouvées par mon frère ou par moi. 


90 

Phyllodecta laticollis Suff. Pas rare aux environs de Liège. 

Melasoma 20 punctata Scop. Nous avons pris cette espèce en 
nombre à Bleyberg; M. Gérard l’a trouvée aux Aguesses. 

Luperus pinicola Duft. v. sylvestris Ws. Nous avons trouvé le 
type et la variété en énorme abondance à Villers-le-Temple, sur de 
jeunes tiges de pin. 

Luperus niger Goeze Cointe. 

Lochmæa suturalis Thoms. Commune aux environs de Liége 
notamment à Angleur. 

Galerucella nymphaez L. v. aguatica Fourer. Commune à 
Ledeberg (Félix de Hemptinne). Tronchiennes. 

Galerucella calmariensis L. v. lythri Gyll. Fleurus (Bivort). 
Bornhem. 

Galerucella pusilla Duft. Tamise. 

Chalcoides splendens Ws. v. gaudens Steph. Fleurus (Bivort). 
Hockai (Gérard). 

Chalcoides helzines L. v. fulvicornis F. Tamise. Hockai. 

Chalcoides chloris Foud. v. Foudrasi Ws. Ile Monsin (Séverin). 

Mantura Matthewsi Curt. Collection Wesmael. 

Mantura obtusata Gyl1. Collection Wesmael. 

Clætocnema arida Foud. Pas rare. Strée. Kerkom (B° Edm. 
de Moffarts.) Carnières (Séverin) Mariemont. (Séverin). 

Chætocnema Salhbergi Gyll. v. cyanescens Ws. Hockai (B°" Edm. 
de Moffarts.) 

Psylliodes cucullata Il. Tamise. 

Psylliodes attenuata Koch v. picicornis Steph. Kinkempois 
(Séverin.) 

Psylliodes obscure Duft. Fleurus (Bivort.) 

Psylliodes picina Marsh. Aguesses. Villers-le-Temple. 

Psylliodes picina Marsh. v. melanophtalma Duft, avec le type, 
mêmes localités. 

Haltica lythri Aubé v. ænescens Ws. Strée. 

Haltica oleracea L. v. nobilis Ws. Mariemont (Séverin). 

Hallica oleracea L. v. luqubris Ws. Ougrée. 

Phyllotreta exclamationis Thunb. v. vibez Ws. Houchenée. 

Plyllotreta flexuosa IL. v. fenestrata Ws. Baugnée (Baron 
Edm. de Moffarts). Saint-Éloi (Séverin). 

Aphiona venustula Kutsch. Colonster. - 

Longitarsus rubiginosus Foud. Saint-Éloi (Séverin). Stoumont 
(Rousseau) Tamise, 

Longitarsus gracilis Kutsch. Carnières (Séverin). 

Cassida stigmatica Suff. Groenendael. Hockai. 


ESPÈCES RARES POUR LA BELGIQUE. 


Donacia obscura Gyll. Rouge Cloître (Rousseau). 

Donacia impressa Payk. Boitsfort (Rousseau). Argenteuil 
(F. de Hemptinne). 

Donacia appendiculata Ahr. Tongrinne (Bivort). 

Donacia tomentosa Ahr. M. F. de Hemptinne a trouvé cette 
espèce en grande quantité à Ledeberg et à Maltebrugghe près de 
Gand. 

Zeugophora scutellaris Suff. Bomal (Hamal). 

Chrysomela fuliginosa OX. v. galii Ws. Clermont. 

Chrysomela orichalcia Mull. Assez commune aux Aguesses dans 
les détritus d'inondation. Strée. 

Phytodecta flavicornis Suff. Orsinfaing (Poncelet). 

Melasoma lapponica L. Tavier (Baron Edm. de Moffarts). 

Phyllobrotica 4 maculata. L. Commun cet été à Houchenée 
(Baron Edm. de Moffarts). Groenendael (Coucke). Villers-le- 
Temple. 

Hermæophaga mercurialis F. Commun à Colonster. 

Apteropeda globosa T1. Mariemont (Séverin). 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUEg Te XXXVII. 8 


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AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, 


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Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 
4 mars 18983. 


PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. 


Présents : MM. L. Coucke, Fologne, Hippert, Kerremans, 
Lameere, Ledrou, Robbe, Séverin, Thirot, Van Nerom, et 
Bergé, secrétaire. 

MM. Candèze, de Crombrugghe, de Sélys-Longchamps et Giron 
ont fait excuser leur absence. 


La séance est ouverte à 8 heures. 


Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qua- 
lité de membres effectifs : 


M. A. Montandon, de Bucarest, présenté par MM. Tosquinet 
et Séverin; et M. W. Horn, de Berlin, présenté par MM. Tosqui- 
net et Severin. 


Conférence. M. Bergé annonce que M. le Dr Robbe donnera 
le mardi 4 Avril, à 8 1/2 h. du soir à la salle de l’Union 
Syndicale une conférence sur les Lépidoptères. 

Mémoires. L'Assemblée décide l'impression des mémoires pré- 
sentés. 

Communications. M. Hippert communique à l’Assemblée quel- 
ques exemplaires de Vemeophila Russata présentant quelques 
variations de coloration. 


Excursion. L'Assemblée sur la proposition de M. Hippert 
décide de se rendre à Stokel. Départ de la Gare de Luxembourg à 
8 h. 14 m. 


ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII, 9 


94 


ESSA1 DE GROUPEMENT DES BUPRESTIDES 


par Ch, Kerremans. 


L'historique de la classification de la famille qui nous occupe a 
été suffisamment développé, de Linné à Lacordaire, par M. de 
Marseul dans la Monographie des Buprestides de l'Europe, du 
Nord de l'Afrique et de l'Asie('); je crois donc inopportun d'y 
revenir encore. 

Bien que datant d’une trentaine d’années, la méthode de Lacor- 
daire(*) est encore généralement adoptée aujourd’hui pour le 
groupement des Buprestides; mais cette méthode, basée sur la 
situation et la disposition des pores antennaires sépare des formes 
tellement voisines, tant au point de vue de certains caractères 
qu’à celui du facies, telles que, par exemple, les Jw/odis et les 
Acmæodera que je me suis mis à examiner si, tout en maintenant 
les tribus très naturelles établies par l’auteur du Genera, l’on ne 
trouverait pas un moyen de les grouper dans un ordre tel qu’on 
ne verrait plus les Cathozantha suivre immédiatement les J/wlodis 
et les Sphenoplera, qui me paraissent êtrele passage des Awrigena 
aux Dicercites, aller se ranger entre les Acmæodérides et les 
Chrysobothrides 

Depuis Lacordaire, aucune tentative de groupement systémati- 
que des Buprestides n’a éte faite, à part la remarquable étude de 
MM. Le Conte et Horn (°),qui n’embrasse que la faune coléoptéro- 
logique Nord-Américaine. Mais l'Amérique du Nord, relativement 
pauvre en insectes de cette famille, du moins quant au nombre des 
espèces et des genres, ne nous fournit pas le moyen, dans l’œuvre 
des deux maîtres américains, de trouver le placement de la 
majeure partie des genres actuellement connus. 

Il convient néanmoins d'examiner d’abord comment, MM. Le 
Conte et Horn groupèrent les Buprestides de l'Amérique du Nord, 
ou plutôt, à proprement parler, des États-Unis, et je ne puis 
mieux faire que de reproduire leurs tableaux, tels qu'ils les ont 
établis. 

À. — Plaques des hanches postérieures distinctement dilatées intérieurement, 
coupées extérieurement par le prolongement de l’abdomen; leur marge anté- 
rieure droite, leur marge postérieure oblique ; 

Mésosternum divisé ; 


Pièces latérales du métathorax étroites ; quatrième article des tarses non 
JODER DC CRC ECC TRS UIPRES IN 


() L’ABEILLE, t. IT, (1865). 
(*}) GENERA DES COLÉOPTÈRES, t. ÎV, (1857). 


(ji CLASSIFICATION of the Coleoptera of North America (Sithsonian Insti- 
lution, 1883). 


95 
Pièces latérales du métathorax larges ; quatrième article des 
TATSCSNIO DO ee + ee IOCITIZOPINI. 
Mésosternum émarginé, non divisé . + . « . +. . THRINCOPYGINI. 
B. — Plaques des hanches postérieures peu dilatées intérieurement ; 


Front non rétréci à l’insertion des antennes ; pronotum tronqué à la 
base ; 
Mésosternum émarginé, non divisé « + . «. . *. *. . JULODINI. 
Mésosternum peu apparent . . . . . . * . * MASTOGENINI. 


1 


Front rétréci à l'insertion des antennes ; pronotum lobé à la 
base . . . . L . L] L] L L . L] L L] L2 L] L] L AGRILINI. 
TriBu I. — BUPRESTINI. 


Épimères métathoraciques triangulaires, découvertes ; prosternum obtu- 
sément anguleux entre les hanches ; 
Mésosternum et métasternum soudés . . . . . . Chalcophoræ. 
Suture mésosternale distincte Bu prestes. 
Épimères métathoraciques en partie couvertes par l'abdomen ; 
prosternum formant un angle aigu entre les hanches ; 
Front non rétréci à l’insertion des antennes ei ee AAthaxIS, 
Front rétréci à l’insertion des antennes . . . . . Chrysobothres. 


GROUPE 1. — Chalcophoræ. 


Antennes insérées sous une carène ; menton arrondi antérieurement ; 
premier article des tarses postérieurs allongé. . . . . . Gyascutus. 
Antennes insérées dans une fossette étroite ; menton largement émarginé 
antérieurement; premierarticledes tarses postérieursallongé. Chalcophora. 
Antennes insérées dans de larges fossettes; menton largement arrondi 
antérieurement ; le premier article des tarses postérieurs semblable aux 
SOU OR A Un 0 Ces D Re ee the rette, LESILODIOFA. 
GROUPE 2. — Buprestes. 
Prosternum obtusément arrondi en arrière ; 
Menton entièrement corné ; 
Écusson étroit, arrondi ; 
Tarses élargis, plus courts que les tibias . , ,. . . Dicerca. 
Tarses amincis, aussi longs que les tibias. . . . Trachykele. 
Écusson très transversal, tronqué . . . . . . .  Pœcilonota. 
Menton membraneux antérieurement . . . . ,. . . . Buprestis. 
Prosternum très aigu en arrière . Cynira. 


. ° . . . . . . . . 


GROUPE 3. — Anthaxiæ. 


Menton coriace en avant; pronotum sinué à la base, 
Menton entièrement corné ; 
Pronotum tronqué à la base; front non émarginé sur les côtés ; 
antennes dentées en scie dans les deux sexes . . . . ,. . Anthaxia. 
Pronotum sinué à la base: front légèrement émarginé au dessus de 
l'insertion des antennes qui sont flabellées chez le 9" et en scie 
CHENE RE de 0e XX ONOrrhIipis. 
GROUPE 4. — Chrysobothres. 
Troisième article des tarses tronqué ; premier article allongé . Chrysobothris. 
Troisième article des tarses prolongé sur les côtés; le premier et le 
deuxième article des tarses postérieurs égaux; écusson petit. Actenodes. 


TriBu IL — SCHIZOPINI. 


Antennes amincies, presque filiformes . . . . . . . . . . Dystaxia. 
Antennes ayant les articles 5-10 triangulaires. . , . . . . .Schizopus 


TRriBu IL, — THRINCOPYGINI. 


. + .  Melanophila. 


Thrincopyge 


96 


TriBu ÎV. — JULODINI (!). 


Marge antérieure des hanches postérieures légèrement concave; pièces laté- 
rales du métathorax non recouvertes par les épipleures des élytres ; 
écusson distinct; crochets des tarses simples. . . . . . Polycesta. 
Marge antérieure des hanches postérieures droite; 
Crochets des tarses dentés à la base: 
Écusson invisible; Der latérales du métathorax en partie 


visibles. . .. . Acmæodera. 

Écusson visible; sites Jatérales du métathorax Che par les 
épipleures élytrales He: . + + . Ptosima. 

Crochets des tarses simples ; écusson Ésible l Rédes liées du métatho- 
rax Niibleg.}se + sojeynonns ,notislisnnèi 205, 100 NGbrysophana. 

TrRiBu V. — MASTOGENINI; 
Mastogenius. 
TriBU VI. — AGRILINI. 

Antennes libres au repos .« . . site EU echo ben notre HAT IIIe 
Antennes reçues dans des sillons thoraciques . Re ent Li ER TAB EACINOS 


GROUPE 1. — Agrilini. 


Premier article des tarses postérieurs à peine allongé . . . ÆEupristocerus. 
Premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants 
Dés Et) Loto SRE MOLNOUT : SIDE BI BEA TOR EE ER AR EnEer 


GROUPE 2. — Braches. 


1. — Tarses beaucoup plus courts que les Üibias |, … . . ©. - -o7met 0 
Tarses peu allongés ; corps très allongé . . . . . . Rhæboscelis. 
2. — Écusson étroit; tibiam Mngairas] 1 = 8 MIUQED, à se 7 
Écusson large . . . s, Hoûte ienbentdo st Srrotor Ed 
3. — Corps allongé ; proteraum aigu au and .. + «+ . Taphrocerus. 
Corps ovalaire ; prosternum obtus au sommet . . . . . Brachys. 

4. — Corps triangulaire ; prosternum très large, presque tronqué au 
sommet: tibias dilatés  .,:+ «,:. .. + .| ... +... -Paehyscelus. 


Bien que l’on ne puisse se rendre compte de ce que serait, établie 
sur de telles bases, une classification générale des Puprestides, 
qui se répartissent aujourd’hui dans 190 genres environ, alors 
que l’énumération qui précède n’en comprend que 27, il ÿ a lieu 
de considérer le groupement méthodique des auteurs américains, 
comme un progrès réel, si on le compare aux classifications anté- 
rieures. 

La disposition des pores antennaires, tantôt diffus sur les deux 
faces des articles, tantôt concentrés dans une fossette dont la posi- 
tion varie, bien que souvent elle soit constante dans certains 
groupes, n’est pas aussi immuable que semble l’affirmer Lacor- 
daire et l’on serait bien embarrassé, par exemple, en examinant 
la majeure partie des genres appartenant aux groupes des CXryso- 
démides (sensu H. Deyrolle) et des Psioptérides, de décider si les 


(‘) MM. Le Conte et Horn font remarquer que les quatre genres de cette tribu 
pourraient constituer chacun un groupe à part. 


97 


pores sont diffus sur les deux faces ou concentrés dans une fos- 
sette. En réalité, certaines espèces de ce groupe possèdent un 
système porifère double, comprenant d’une part, une série de 
pores diffus, donnant aux deux faces des antennes cette apparence 
spongieuse si caractéristique et d’autre part, une, deux et même 
trois fossettes que l’auteur du Genera nous prie de ne pas con- 
fondre avec les vraies fossettes porifères, bien qu’examinées au 
microscope, les premières ne puissent, dans certains cas, être 
différenciées des secondes. Les genres Cyria, Epistomentis, Dia- 
doœus et Prospheres, classées jusqu'ici à la fin des CArysochroides, 
bien qu'ayant les articles dentés des antennes spongieux ou, pour 
mieux dire, porifères sur leurs deux faces, laissent distinctement 
apercevoir, à la face inférieure de ces organes, une large fossette 
en tous points semblable à celle des autres groupes, les Pupres- 
tides vrais, par exemple. 

Sur quelles raisons se basait Lacordaire pour décider que ces 
fossettes ne sont pas destinées au même but que les autres ? Sait- 
on seulement quelles fonctions leur sont dévolues ? Les biologistes 
nous diront peut-être un jour si les pores antennaires sont les 
organes de l’olfaction, de l’audition ou d’un autre sens inconnu 
des humains, comme celui de la direction que possèdent, pense- 
t-on, les animaux inférieurs, mais quand on se trouve dans 
l'impossibilité de distinguer à première vue des organes pres- 
qu’identiques, n'est-il pas préférable d’en rechercher d’autres de 
nature à satisfaire, dans une plus juste mesure, les exigences 
systématiques ? 

Il n’entre pas toutefois dans ma pensée de rejeter à priori les 
pores antennaires pour différencier certains groupes chez lesquels 
ces caractères sont constants, mais j’estime qu’il serait prudent 
de ne plus accorder à ces organes l’importance que leur a donnée 
Lacordaire. 

Sans aller rechercher des caractères nouveaux, je me suis 
contenté de reprendre ceux que découvrit l’auteur du Genera et 
d'utiliser le travail de MM. Le Conte et Horn, et je pus m’assu- 
rer qu'en me basant sur le mode d’insertion de la partie inférieure 
du prosternum dans une cavité méso- ou métasternale, j'étais tout 
naturellement conduit à grouper d’une facon qui me parut ration- 
nelle tous les genres que j'avais à ma disposition; j’avais ainsi le 
moyen de réunir certaines tribus, et de créer même des sous- 
familles, vu l’importance du caractère, si je n’étais systématique- 
ment hostiles aux subdivisions à l’infini. 

On remarque tout d’abord une série de Buprestides chez lesquels 
le mésosternum est divisé, c’est à dire que la partie inférieure du 
prosternum vient s’insérer entre les branches latérales du mésos- 


98 


ternum, son extrémité venant s’adapter contre la marge supé- 
rieure du métasternum qui est, au milieu, droite ou plus ou moins 
concave ; la suture méso-métasternale consiste, 
dans la plupart des cas, en une petite raie 
oblique que l’on remarque des deux côtés de 
l'extrémité inférieure du prosternum (fig. 1). 
Dans cette division entrent cinq tribus: CAal- 
cophorini, Sphenopterini, Buprestini, Antha- 
jh zinc et Chrysobothrini. 

Une deuxième série de Buprestides nous 
montre une disposition différente des pièces 
thoraciques ; le mésosternum n’est plus divisé, 
il est entier, c'est à dire que le prosternum vient encore se 
placer entre ses branches, mais le méta- 
sternum ne concourt plus en aucune 
façon à la formation de la cavité ster- 
nale; la suture méso-métasternale est 
donc entière et le plus souvent droite 
(fig. 2) et le mésosternum peut être très 
large, ainsi qu’on le remarque chez les 
Polycestites. Les Acmæodérides, les 
Julodides et certains groupes à facies 
particulier, comme les Thrincopyge et les Schizopus font partie de 
El cette série. 

Enfin la troisième catégorie nous offre une 
disposition analogue à la première (fig. 3), mais 
avec cette différence que la cavité servant à 
l'insertion de l’extrémité du prosternum, au lieu 
d’être formée dans son fond seulement par le 
métasternum, est formée presque en entier par 

Fig. 5. celui-ci, les branches latérales du mésosternum 
étant très courtes et comme refoulées sur les côtés. Quatre tribus 
font partie de cette série, les ÆSiigmoderini, les Æastogenini, 
les Agrilini et les Trachynt. 

Rangées dans cet ordre, les tribus établies par Lacordaire me 
paraissent se suivre naturellement et, s’il existe encore des inter- 
ruptions, ce qui doit inévitablement se produire dans toute clas- 
sification, elles ne nous offrent plus un caractère aussi tranché 
que par la méthode anciennement suivie. 

J'ai essayé, dans mes tableaux, de choisir des différences faciles 
à trouver au premier abord, me réservant, dans une étude ulté- 
rieure, lorsque j’aurai à ma disposition les éléments pour faire un 
Genera détaillé, le soin de déterminer pour chaque genre tous ses 
caractères distinctifs. 


Fig. 2. 


99 


J'ai reconnu, comme MM. Le Conte et Horn, la nécessité de 
maintenir les tribus nouvelles créées par eux pour les 7’Arinco- 
pygini, les Schizopini et les Mastogenini, et si je n’ai pas utilisé, 
en tant que caractère primordial, la forme des plaques des hanches 
postérieures, qui sont plus ou moins dilatées intérieurement d’une 
facon constante dans un ensemble de tribus, c’est que les 9%g- 
modérides ne me le permettaient pas. Les insectes de cette tribu 
ont les plaques des hanches postérieures élargies intérieurement, 
mais à un degré moindre que ceux des cinq premières tribus; ils 
seraient, par ce caractère, le lien entre ceux-ci et ceux des tribus 
qui suivent les Sfigmodérides si certains groupes ne venaient 
s’intercaler entre eux à cause de la disposition de la cavité ster- 
nale. Du reste, toutes les classifications ont un sort commun et 
sont destinées à disparaître devant les découvertes ultérieures et 
je n’ai eu d’autre but, dans la présente étude que de faire un essai 
de groupement des genres dans un ordre plus naturel qu’on ne l'a 
fait jusqu'ici. 

Bien que j'aie cité dans mes tableaux tous les genres actuelle- 
ment connus, il n’entre pas dans ma pensée de les maintenir 
comme tels, et certains d’entre eux sont destinés à disparaître et 
à passer en synonymie; je ne les ai mentionnés que pour mieux 
exprimer la liaison des différentes coupes, sans vouloir, pour le 
moment, entrer dans un examen critique sur la validité générique 
des divisions établies. 

Un certain nombre de ces genres me sont malheureusement 
inconnus en nature et j'ai dû me guider, pour leur classement, 
sur des descriptions le plus souvent fort incomplètes et ne donnant 
pas la majeure partie des caractères indiqués dans mes tableaux. 
J’ai dû forcément procéder par analogies et il y aurait lieu de faire 
un examen minutieux des genres mentionnés comme n’ayant pas 
été vus en nature et précédés d’un astérisque dans les tableaux. 


BUPRESTIDÆ. 


TÊTE courte, verticale, insérée dans le thorax jusqu'au bord 
extérieur des yeux. 

Yeux elliptiques, le plus souvent parallèles, parfois obliques et 
rapprochés antérieurement ou postérieurement, jamais émar- 
ginés. 

ANTENNES de onze articles, insérées généralement au bord inté- 
rieur et antérieur des yeux, mais plus ou moins rapprochées de 
l'extrémité de l’épistome, dentées en scie d’une facon variable 
partant du troisième au huitième article; les articles dentés garnis 
de pores diffus sur leurs deux faces ou sur l’une d’elles seulement 


100 


ou dans une fossette située sur la tranche interne (fossettes pori- 
fères internes), à la face inférieure et antérieure ( fossettes pori- 
Jères inférieures) ou à la troncature antérieure ( fosseltes porifères 
terminales). 

LABRE étroit, proéminent; palpes labiaux courts, de trois arti- 
cles ; mandibules courtes et épaisses. 

MACHOIRES inférieures, leurs lobes lamelliformes, ciliés et iner- 
mes ; palpes maxillaires courts, de quatre articles. 

MENTON médiocre, carré ou triangulaire, parfois transversal, la 
région antérieure membraneuse dans plusieurs genres ; languette 
sans paraglosses, rarement proéminente. 

PRONOTUM le plus souvent transversal; la marge antérieure 
droite, échancrée ou bisinuée; les côtés arrondis ou séparés de 
l’épisternum par une arête plus ou moins longue et tranchante, 
lisse ou rugueuse ; la base tronquée ou bisinuée. 

Écusson très variable, parfois invisible. 

PROSTERNUM fixe et immobile, prolongé en arrière, sa péinte 
terminale insérée entre le nréostepfiirt ou contre le métaster- 
num ; épisternum prosternal séparé du prosternum par une suture 
le plus souvent oblique; cavités cotyloides antérieures largement 
ouvertes en arrière et séparées par le prosternum; bord pectoral 
antérieur tronqué, échancré ou sinué, parfois muni d'une men- 
tonnière entière ou échancrée et s’avançant plus ou moins sur la 
bouche. 

MESOSTERNUM court, excavé au point que les parties visibles 
sont souvent séparées en deux tronçons qui complètent les cavités 
cotyloïdes antérieures; épisternum mésosternal large, sa suture 
diagonale; épimères mésosternales rappochées des hanches média- 
nes; cavilés cotyloides médianes largement ouvertes en arrière et 
séparées. 

-MÉTASTERNUM transversal; épisternum métaslernal le plus 
souvent étroit et rectangulaire; épimères métasternales visibles ou 
cachées en partie par un prolongement latéral de l’abdomen; 
cavités cotyloides postérieures très élargies, ovalaires et presque 
contiguës. 

HANCKHEs antérieures petites, globulaires, insérées entre le pro- 
et le mésosternum, leurs {rochanters distincts; hanches intermé- 
diaires séparées, insérées entre le méso- et le métasternum, leurs 
trochanters distincts ; hanches postérieures lamelliformes en dessus, 
transversales, ordinairement presque contiguës, dilatéesetconcaves 
sur leur bord postérieur de facon à former une excavation per- 
mettant aux fémurs de s’y insérer lorsqu'ils sont au repos ; le bord 
antérieur droit ou ondulé, le bord postérieur oblique. 

ÉLYTRES recouvrant l'abdomen ou laissant seulement le pygi- 


101 


dium à nu, le plus souvent denticulés sur leurs bords latéraux 
postérieurs ou épineux à l’extrémité; épipleures étroites ; ailes 
inférieures larges, repliées longitudinalement à la base, transver- 
salement au sommet. 

ABDOMEN de cinq segments, le premier et le deuxième soudés, 
le cinquième souvent émarginé chez le G' et laissant voir un 
sixième petit segment rétractile. 

JAMBES courtes; libias le plus souvent amincis et terminés par 
deux petites épines; {arses de cinq articles, les deux ou quatre 
premiers appendiculés en dessous, l’appendice consistant en une 
lamelle membraneuse de forme variable; crochets inermes, appen- 
diculés ou dentés ; onychium nul. 

Insectes de taille variable, de forme allongée, naviculaire ou 
triangulaire, presque toujours atténuée à l’extrémité, leur plus 
grande largeur résidant communément à l’épaule; ornés le plus 
souvent de couleurs métalliques très brillantes et presque toujours 
couverts d’une efflorescence blanche, jaune ou rougeatre, attribuée 
par erreur au pollen des fleurs, mais formée par une secrétion 
spéciale de nature encore inconnue. Ils sont répandus dans le 
monde entier, hormis les régions polaires et deviennent plus 
abondants à mesure que l’on se rapproche de la zone torride, où ils 
pullulent. 


1. Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et 
latéralement par le mésosternum; plaques des hanches 
postérieures distinctement dilatées intérieurement, leur 
marge postérieure oblique . . . St roitt 2: 

Cavité sternale formée en entier par le eur Het. Ô. 
Cavité sternale formée presqu’en entier par le métaster- 
num; branches latérales du mésosternum très courtes . 9. 


2. Épimères métathoraciques découvertes . . . . . . 8. 
Épimères métathoraciques recouvertes en partie par le 
prolongement latéral de l'abdomen. . . . . . . 5. 
3. Pores antennaires concentrés dans une seule fossette 
sur les articles dentés. . . . aber 
Pores antennaires à découvert et he sur nes deux 
faces! des articles . . … . . .*. I. CHALCOPHORINI. 
4. Écusson large et acuminé en arrière; menton grand, 
triangulaire . . . . . =. . II. SPHENOPTERINI. 


Écusson au plus médiocre, Ste élargi ni acuminé en 
arrière ; menton très transversal, arrondi en avant. 

| IT. BUPRESTINI. 
5. Front non rétréci à l'insertion des antennes; yeux à 


peine rapprochés, parfois distants sur le vertex. 
: IV. ANTHAXINI. 


102 


Front rétréci à l’insertion des antennes; yeux très 
rapprochés sur le vertex . . . . V. CHRYSOBOTHRINI. 


6. Hanches postérieures peu dilatées intérieurement. . . 7. 
Hanches postérieures distinctement dilatées intérieu- 
rementi Alan EEE 0 ao VTT ERNCOPNEANT. 


7. Pièces latérales du métathorax étroites. . . . . . &ë. 
Pièces latérales du métathorax très larges. VII. ScHiIzoPINi. 


8. Pores antennaires concentrés dans une fossette; 
tarses peu élargis . . . . . . VIII. ACMAEODERINI. 

Pores antennaires diffus sur les deux faces des arti- 

cles, couvert d’une fine pubescence; tarses très 
élargis, leurs articles rectangulaires . . IX. JULODINI. 


9. Front rétréci à l'insertion des antennes; cavités 
antennaires grandes etsituées à une notable distance 
des yeux; plaques des hanches postérieures peu ou 
point dilatées intérieurement, leur marge antérieure 


conCaNertdcsehltentetentsnnentéa8t nil RoUÉ Es SALUE 
Front non rétréci à l’insertion des antennes, cavités 

antennaires médiocres et situées près des yeux . +. 10. 

10. Mésosternum apparent . . . . . X. STIGMODERINI. 

Mésosternum peu apparent. . . . . XI. MASTOGENINI. 


11. Hanches médianes non écartées; marge antérieure 

des hanches postérieures très concave, leurs bran- 

ches latérales remontant entre les côtés du méta- 

thorax et le prolongement latéral de l'abdomen; 
tarses plus ou moins allongés . . . . XII. AGRILINI. 

Hanches médianes sensiblement plus écartées que les 

hanches antérieures ; marge antérieure des hanches 

postérieures peu concave; tarses très courts. 

XIII. TRACHYNI. 


TriBu 1. — CHALCOPHORINI. 


Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et 
latéralement par le mésosternum; épimères métathoraciques 
découvertes; pores antennaires diffus sur les deux faces des 
articles ; hanches postérieures presque contiguës, dilatées intérieu- 
rement, coupées extérieurement par le prolongement latéral de 
l’abdomen, leur marge antérieure sinueuse, leur marge postérieure 
oblique dans sa plus grande longueur et tronquée intérieurement. 

Cette tribu se subdivise en trois groupes : 


A. Premierarticle des tarses postérieurs plus long queledeuxième : 


103 


@) Écusson invisible MMENT-UChrySoehroites. 
b) Écusson visible{) . . . . 2. Chalcophorites. 
B. Premier article des tarses postérieurs semblable au 


deuxième 1. . 3. Psilopterites. 


GRouPE 1. — Chrysochroites. 


Premier article des tarses postérieurs plus long que le deuxième ; 
écusson invisible; pores antennaires diffus sur les deux faces des 
articles, jamais concentrés dans des fossettes. 


1. Antennes porifères à partir du troisième article. AUS 
Antennes porifères à partir du quatrième article . . . 
2. Tête fortement excavée entre les yeux . 
Tête sillonnée entre les yeux HO AU 
3. Prosternum bisillonné longitadinalement, dessous MES 
leux, la villosité molle et lâche. . . . Steraspis Sol. 
Prosternum plan et uni, quelquefois faiblement ru- 
gueux au milieu; dessous à peine villeux. 
Chrysaspis nov. gen. (°). 
4. Tibias antérieurs droits; métasternum saillant. 
Callopistus H. Deyr. 
Tibias antérieurs recourbés ; métasternum normal. 
Philocteanus H. Deyr. 
5. Articles poriferes des antennes aussi longs que larges . 6. 
Articles porifères des antennes courts, très élargis et 


REC 


transversaux . . . . . . . Agelia Cast. et Gory. 
6. Élytres tronqués à l’épaule; pronotum trapézoïdal et 
atténué antérieurement . . . . SUML MO SE 47, 


Élytres arrondis à l'épaule, beaucoup PIE he. que 
le pronotum; celui-ci presque carré. Demochroa White. 


() Deux espèces font exception : Chalcophora japonica Gory et Chalcophoropsis 
quadrifoveolata Cast. et Gory ; leur écusson est invisible, 

() Dans une note précédente (Bull. Soc. Ent. Belge, t. XXXV (1891), p. 3808-10), 
je ne voyais pas la nécessité de séparer du genre Séeraspis certaines espèces que je 
range dans une nouvelle coupe générique établie, mais non caractérisée, par 
M. H. Deyrolle. Les matériaux que j’ai aujourd’hui à ma disposition ont modifié 
mes vues et ont fixé mon opinion quant à la nécessité de fonder le genre CHRYSASPIS 
(E. Deyr. mss.) qui se distingue des Séeraspis par les caractères suivants : dessus 
lisse et finement ponctué ou à peine chagriné; articles dentés des antennes en forme de 
triangle curviligne et tronqués au sommet ; prosternum surmontant les hanches, plan et 
lisse, à peine rugueux au milieu, dessous presque glabre, à peine villeux, la villosité 
très courte, très éparse et peu sensible à l’œil nu. Dans ce genre viennent se ranger : 
aurata Fab., propinqua Saund., armata Kerr., viridipennis et auricauda Saund., 
cuneata Har., aurovittata Saund. et brunneipennis Fairm.., propres à l’Afrique inter- 
tropicale. J’estime qu’il y a lieu de réunir les Chr. aurata Fab. et elongata Oliv. ; je 
possède deux exemplaires types de cette dernière espèce qui ne m'offrent aucune 
différence avec ce que l’on trouve dans toutesles collections sous le nom d’aurataKabr. 


104 


Troncature de l’épaule inerme, . . . Chrysochroa Sol. 
7. Troncature de l’épaule armée d’une petite dent. 
Catoxantha Sol. 


GRouPE 2. — Chalcophorites. 


Premier article des tarses postérieurs plus long quele deuxième; 
écusson petit, punctiforme; pores antennaires variables, le plus 
souvent diffus sur les deux faces des articles(!). 


LPores tennAire Use 0 MOSR SRB TEE Re 
Pores antennaires villeux . . . . . . Euchroma Sol. 
2. Yeux très obliques et rapprochés en dessus. . . . . 3. 
Yeux à peine obliques, faiblement rapprochés en dessus. 9. 
9. Tarses plus on moins déprimésxo:v ml eut braotltibpA 
Tarses comprimés + + … . .  Pelecopselaphus Sol. 
4. Élytres à à peine plus larges quele pronotum; corps allongé. 5. 
Élytres élargis à l’épaule, corps écourté, triangulaire. . 7. 
5. Bords postérieurs des élytres finement crénelés . . . 6. 


Bords postérieurs des élytres fortement dentelés. 
Chrysesthes Sol. 
Crochets des tarses normaux; élytres présentant des 
COTES [A PEONE - . + +. - "Agæocera Waterh.(*). 
Crochets des tarses dilatés: élytres sans côtes. 
“Mixochlorus Waterh. 
7. Front médiocrement concave et rugueux. . . . . . &8. 
Front très concave, profondément sillonné au milieu. 
Epidelus H. Deyr. 
8. Tête plane sur le front et l’occiput, parcourue en 
arrière du front par un court sillon. 
“Asemochrysus H. Deyr. 


ca 


Front uni, rugueux, non sillonné . . . Evides Thoms. 

9, Marge antérieure du prosternumiunie,. . . . . . 1O. 
Marge antérieure du prosternum bordée d'un bour- 

RARE te tens ratente cire ete DO RON REC Pet 


10. Bord supérieur des cavités antennaires court et oblique 11. 
Bord supérieur des cavités antennaires allonge, 


=" 


(‘) Les articles porifères, bien qu’affectant dans la plupart des cas l’apparence 
spongieuse qui se remarque dans le groupe qui précède, laissent voir en outre une 
ou plusieurs fossettes, inférieures ou supérieures, disposées très irrégulièrement et, 
qui ne peuvent servir à l’établissement des coupes génériques sauf pour quelques cas 
spéciaux, comme par exemple, le genre Ævides qui a les articles des antennes 
porifères le long de leur marge externe, les deux faces restant lisses et seulement 
ponctuées. 

(?) Les noms précédés d’un astérisque sont ceux des genres qui me sont inconnus 
en nature et que j’ai dû classer suivant les caractères donnés par les auteurs. 


105 


transversal et séparant presqu’entièrement le front 


de l’épistome . . . . . Hippomelas Cast. et Gory{). 
11. Antennes dentées à partir du quatrième article . . . 12. 
Antennes dentées à partir du troisième article. 
Scaptelytra nov. gen.(:). 
12. Prosternum sillonné longitudinalement . . . . . 13. 
Prosternum uni. . . . . . MHalecia Cast. et Gory(5) 
13. Écusson carré . . . . Hypoprasis Fairm. et Germ. 
Écusson nul. . . . : .. *“Trachykele Mars. 
14. Marge antérieure du Don ternun légèrement inflé- 
chie sur les cotés: 4414247 à : NP STE 
Marge antérieure du prosternum très échanerce au 
milieu et saillante de chaque côte. . . . . . . 28. 
15. Tarses concolores . . . : AN TO 
Tarses testacés au jaune Clär, Pseudochrysodema Saund. 
16:1Prôsternum uni . . D Re es ent Lire 
Prosternum sillonné et uen Er en ne eu 
17. Le troisième article des antennes semblable au quatrième 18. 
Le troisième article des antennes globulaire et sem- 
blable au deuxième . . . . . . Paratænia Kerr. 
18. Tibias antérieurs courbes à la base et carénés exté- 
rieurement. , . . . . . *Aprosopus H. Deyr. 
Tibias antérieurs normeaux . . . Iridotænia H. Deyr. 
19. Pronotum silonne longitudinalement. . . . , . 20. 
Pronotum caréné longitudinalement 
Chrysodema Cast, et Gory. 
20. Antennes médiocrement allongées, leur extrémité 
n'atteignant pas la base du pronotum. . . . . . 21. 
Antennes allongées, leur extrémité Fsisnans au 
moins la base du pronotum. . . sil (22. 
21. Écusson situé à une certaine distance Ge on) 
“Periorisma H. Deyr. 
Écusson touchant le pronotum . . . Chalcophora Sol. 
22. Pronotum rugueux et convexe . . Chalcotænia H. Deyr. 
Pronotum plan, profondément sillonné au milieu. 
Chalcophoropsis Thoms. 
23. Métasternum et abdomen normaux; tarses testacés, 


léursieroctets metaliiques 2 ee LL itLi 24. 


(} GxascurTus Le Conte, ne me paraît pas pouvoir être séparé des Æippomelas. 

(*) SCAPTELYTRA (H. Deyr. mss.), nov. gen. — Antennes dentées à partir du 
troisième article, le deuxième presqu'aussi long que le suivant; prosternum à peine 
sillonné; marge antérieure des hanches postérieures sinueuse, pronotum sillonné 
longitudinalement au milieu; élytres bordés d'un large sillon latéral, longeant la marge 
exlérieure à une certaine distance de celle-ci : sulphureovittata Fahreus, 

(5) ACANTHA Cast. et Gory. 


106 
Métasternum ou abdomen anormal . . . . . . . 925. 
24, Écusson touchant le pronotum . . .Paracupta H. Deyr. 
Écusson situé à une certaine distance du pronotum. 
“Callistroma Fairm. 
25. Métasternum saillant; pas de plaque au milieu du 
premier segment abdominal; tarses testacés. 
Pleiona H. Deyr. 
Métasternum plan; une plaque saillante au milieu du 
premier segment abdominal; tarses obscurs. 


Cyphogastra H. Deyr. 
Groupe 3. — Psilopterites. 


Premier article des tarses postérieurs aussi court que le sui- 
vant; écusson médiocre ; pores antennaires variables, jamais 
uniquement concentrés dans une fossette, le plus souvent diffus 
sur les deux faces des articles et concentrés en outre dans une ou 
plusieurs fossettes situées sur la face inférieure des articles; cavi- 
tés antennaires très grandes, ouvertes au côté interne et trian- 
gulaires. 


1. Dernier segment abdominal semblable dans les deux 


SORBSE ALAN NA NES HEURES ATUAITNRES SRIEL ESS 
Dernier segment abdominal différent dans les deux sexes . 5. 
26DesthibereniesHeontaux - . 218 MENTON AUIREL, 5 
Pas de tubercules frontaux . . . .Cyphosoma Mann.{'). 
3. Tarses mediocrement larges: hais AR ENONCE, Pi 
Tarsesitres lai aaU et : 0. >. Capnodis Eschs. 


4. Le troisième article des antennes court et globulaire. 
Psiloptera Sol. (2). 


(:) Cœcuzus Cast. et Gory ; PHeLIx Mars. 

(2) LamPETIs et POLYBOTHRIS Spin., ŒDISTERNA Lac. ; MONOSACRA et DAMAR- 
siLa Thoms. — Le genre Psiloptera nécessite des subdivisions difficiles à établir. Si 
l’on ne devait tenir compte que de l’habitat, il serait facile de le répartir en espèces 
américaines (Psiloptera), cosmopolites (Zampetis), africaines(Damarsila, Œdisterna, 
Monosacra) et malgaches (Polybothris) ; maïs si l’on examine la marge antérieure du 
prosternum des espèces de ce dernier groupe, caractère qui a servi de base à 
M. J. Thomson pour la création de ses sous genres, on sera bien embarrassé de 
laisser certaines espèces dans le groupemalgache, qui constitue le genre Polybothris, 
dont les espèces ne me paraissent être que des Psiloptera,sans que rien vienne les en 
distinguer. Les caractères, très vagues, qui limitent les Polybothris : élytres plus ou 
moins dilatés, amples ou foliacss ; abdomen très souvent laminé, ne peuvent servir de 
base à l’établissement d’un genre aussi polymorphe, et bien que toute classification 
soit une question de plus ou moins, je laisserai provisoirement dans le genre Psilo- 
ptera les Lampetis, les Damarsila, les Œdisterna, les Monosacra et les Polybothris, 
dont les noms peuvent être maintenus pour distingner certaines coupes ou sous- 
genres, assez dificiles à délimiter d’une façon absolue, si l’on en excepte les 
Psiloptera vrais et peut-être les Œdisterna, ces derniers offrant une certaine cons- 


tance dans le faciès et les premiers ayant une saillie prosternale antérieure très 
caractéristique. 


107 


Le troisième article desantennesallongé. *Chalcoplia Thoms. 
5. Dernier segment abdominal du  échancré à l’ex- 


ÉPÉTOITE RE TE ROUE Latipalpis Sol. 
Dernier segment abdominal du is tronqué à l’ex- 
ÉTÉ RNES E  .  .,.  ‘Pofotis Spin. (‘). 


TrIBU II. — SPHENOPTERINI (:). 


Caviteé sternale formée dans son fond par le métasternum et 
latéralement par le: mésosternum; épimères métathoraciques 
découvertes; pores antennaires concentrés dans une fossette 
terminale ; hanches postérieures presque contiguës, dilatées inté- 
rieurement, coupées extérieurement par le prolongement latéral de 
l'abdomen, leur marge antérieure presque droite, leur marge 
postérieure oblique sur les côtés et tronquée en avant: écusson 
large et acuminé en arrière; menton grand, triangulaire : cavités 
antennaires très grandes, triangulaires et terminales. 


If iHeusson acumine à l'extrémité. 4 , , PeNoM ss 
Écusson tronqué à l'extrémité . . . Strobilodera Fairm. 
2. Articles des antennes d’aspectspongieux. “Armenosoma Wat. 
Articles des antennes lisses. . . . Sphenoptera Sol (ie 


TRIBU III. — BUPRESTINI. 


Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et 
latéralement par le mesosternum; épimères métathoraciques 
découvertes; pores antennaires concentrés dans une fossette sur 
chaque article; écusson nul où très petit, rarement élargi ou 
acuminé en arrière; menton très transversal, arrondi en avant. 

Premier article des tarses postérieurs sensiblement plus long 
que le deuxième; écusson variable . . . . 1. Dicercites. 

Premier article des tarses postérieurs sensiblement 


plus long que le deuxième; écusson nul ou très petit. 
2. Buprestites. 


GRouPE 1. — Dicercites. 
1. Écusson grand ; prosternum saillant entre les hanches. . 2. 
Écusson médiocre, transversal ou arrondi; proster- 
Dar annee Tab ere En euenbel sh ts (à. 


(‘) AURIGENA Cast. et Gory. 
(2) La forme des cavités aies et celle des hanches postérieures rapprochent 


les Sphenopterini des Psilopterini; leur place me paraît être ici plus naturelle, eu 
égard à ces caractères, qu'entre les À cmæoderini et les Chrysobothrini, avec lesquels 
ils n’ont qu’une parenté douteuse. Ils me semblent plutôt former un trait d’union 
entre les Psilopterini et les Dicercites, dont certaines espèces rappellent, par le 
facies, plusieurs formes asiatiques du genre Sphenoptera. 

(5) Evacora Cast. et Gory (Pars). 


108 


9. 


. Pronotum tronqué à la base. 


. Écusson cordiforme, aussi large que long. Cardiaspis Saund. 


Écusson triangulaire, allongé. *Pseudhyperantha Saund. 


. Élytres avec des impressions ou des fossettes tomen- 


teuses; les interstries non interrompues par des 

plaques lisses . . . ir + 
Élytres sans impressions ni fossettes nanas : fes 

interstries offrant souvent des plaques lisses. . . . 5. 


. Élytres tronqués à l’extrémité.  Dicercomorpha H. Deyr. 


Élytres arrondis à l’extrémité; leurs bords postérieurs 
dentelés, en. he . . . Chalcopœæcila Thoms. 


. Pronotum à peine re AUS) Re RO: 


Pronotum largement déprimé au milieu Ectinogonia Sol. 


. Écusson transversal, tronqué en arrière; FH à 


peine acuminés au sommeil. . . . St re aie 
Écusson petit, arrondi; élytres très accuminés au 
SOMMES fon ia ns  Dicerca Eschs.(!).4 


. Métasternum et SIT segment abdominal sillonnés. 


Poœcilonota Eschs. 
Métasternum et premier segment abdominal non 


SUIONNÉS mien. A te 00e : COUANIDEMINS 
GRouPE 2. — Buprestites. 

: Écusson invisible ou à peine apparent. . £e 
Écusson visible. 5. 

. Front sillonné ou careneé. 2 
Front uni et convexe. 1098 4. 

. Front caréne . . ï XL FE Sol. 
Front concave, FUEUGUE et TE à ‘Epistomentis Sol. 


. Pronotum droit sur les côtés, à peine convexe en dessus. 


Diadoxus Thoms. 
Pronotum arrondi sur les côtés, plan en dessus. ,. 
Bulis Cast. et FE 


. Fossettes poriferes des antennes inférieures . 


Fossettes poriferes des antennes terminales . . . . . ni 


1 
Pronotum sinue à la base. . . . ; 8. 


- Élytres atténuéset arrondis Al’extrémité. Nascio Cast. etGory. 


Élytres bidentés à l'extrémité. “Pterobothris Fairm.etGerm. 


. Élytres épineux à l’extrémité, les épines divergentes 


et recourbées en dehors . . . Astræus Cast. et Gory. 
Élytres tronquées et faiblement épineux au sommet . . 9. 
Écusson petit, arrondi ou subcarré . . Buprestis Linné (°). 


(') STENURIS Kirby ; ARGANTE Gistl. 
(?) ANCYLOCHEIRA Eschs. ; ANopuis Kirb. 


10. 


IDE 


12: 


qi 


14. 


109 


Ecusson transversal, élargi et arrondi au sommet. 
Eurythyrea Sol. 


Antennes insérées à la base et contre les yeux . . . 11. 
Antennes inserees sur le front, à une certaine 

distance des yeux . . . . . Philanthaxia H. Deyr. 
Pronotum faiblement sinué à la base . . . VII? 
Pronotum tronqué à la base. . . Cynira Cast. et Gory. 
Premier article des tarses a à in ns 

long que le suivant . . . . LM Te 
Premier article des tarses postérieurs aussi long. que 

les deux suivants réunis . . . . “Peronæmis Wat. 
Antennes dentées à partir du quatrième article . . . 14. 


Antennes dentées à partir du sixième article. 
Euryspilus Lac. 
Corps cylindrique; pronotum allonge, convexe. 
Bubastes Cast. et Gory. 
Corps parallèle, allonge; pronotum carré, transversal. 
“Isophænus Wat. 


Trigu IV. — ANTHAXINI. 


Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et 


latéralement par le mésosternum; épimères métathoraciques recou- 
vertes en partie par le prolongement latéral de l’abdomen; front 
non rétréci à l'insertion des antennes; yeux à peine rapprochés, 
parfois distants sur le vertex ; plaques des hanches postérieures 
distinctement dilatées intérieurement. 


1. Tête plane ou légèrement convexe. . . . . . ,. . 2. 
Tête concave ou longitudinalement excavée . . , . . 21. 
2. Cavités antennaires terminales, recouvertes. . ; Bt 
Cavités antennaires petites, arrondies et découvertes . 8. 

3. Élytres inermes sur les côtés postérieurs; fortement 
bidentés au sommet . . . . PR CUT VA 
Élytres dentés sur les côtés postérieurs MIN SM A2) bi (D: 
4. Pronotum tronqué à la base . . . . Aglaostola Thoms. 
Pronotum fortement bisinue à la base. a ad H. Deyr. 
5. Dernier segment abdominal bidentée . . . SOA a AG? 

Dernier segment abdominal arrondi et inerme. 

Torresita Thoms. 

6. Écusson, transversal, tronqué à la base, arrondi au 


SO MN MEUME TT TN, 
Écusson petit . . . . . . . Melobasis Cast. et Gory. 


ANNALES DE LA 300, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVIL. 10 


110 


16. 


L7: 


18. 


Dentelure marginale de la moitié postérieure des ély- 

tres médiocre . . . . . . . Briseis nov. gen.(). 
Dentelure marginale de la moitié postérieure des 

élytres tres prononcée. . . . Fe H. ne 
Pronotum distinctement bisinué à la base . . . 9. 
Pronotum tronque à la base . . . L'RAUSOLRAT] 
Cavités antennaires largement closes en | avant ROTTNQLE 
Cavités antennaires très étroitement closes en avant. . 11. 
Antennes flabellées chez le mâle . . *Xenorhipis Le C. 
Antennes semblables dans les deux sexes.  Phænops Lac. 
Fémurs antérieurs semblables dans les deux sexes . . 12. 
Fémurs antérieurs dentés chez le mâle. Merimna Thoms. 
Prosternum sans mentonnière . . , TT) Re 
Prosternum muni d’une mentonnière. “Kisanthobia Mars. 
Élytres recouvrant le pygidium . Melanophila Eschs. (?). 
Élytres écourtés, laissant le pygidium à découvert. 


*Tetragonoschema Thoms. 


Côtés postérieurs du pronotum arrondis . . . . . 15. 
Côtés postérieurs du pronotum droits . . . . . . 16. 
. Soudure du premier et du deuxième segment ab- 
dominal invisible. . . . .  Notographus Thoms. (5) 
Soudure du premier et du deuxième segment abdo- 
minable 0 TUNIS MO OUNN  ANIAraTIOMs: 


Élytres non dentés sur les côtés postérieurs . . . . 17. 
Élytres dentés sur les côtés postérieurs. 

Chalcogenia Thoms. 
Pronotum arrondi et élargi sur le milieu des côtés. . 18. 
Pronotum atténué au sommet et élargi à la base. 

Aristosoma Thoms. 
Menton non acümine nmilien tt Ne "IEEE OS 
Menton accumine au milieu. 

Trigonogenium Gemm. et Har.("') 


() Briseis (La Ferté mss) nov. gen. — Tête plane, vertex sillonné; antennes à 
article 1 allongé, 2 court, globulaire, 3 aplani et allongé, les suivants transversaux, 
aplanis et dentés; les pores antennaires agglomérés sur la tranche externe des 
articles. Pronotum trapézoïdal; la marge antérieure sinueuse, son lobe médian 


large 


et arrondi; la base bisinuée. Écusson semicirculaire, transversal. Élytres 


striés, les stries ponctuées, séparément arrondis et dentelés à l'extrémité. Pros- 
ternum uni, large, trifide à l’extrémité. Dernier segment abdominal échancré au 
sommet et armé de deux épines latérales. Premier article des tarses postérieurs 


aussi 


long que les trois suivants réunis. 


Melobasis conica Cast. et Gory, d'Australie. 

(*) ApaATURA Cast. et Gory ; TRACHYPTERIS et Ox yPTERIS Kirb. 
(5) NoToGRAPTUS Mac Leay. 

(*) TriGonoPHoORUS Sol. 


111 


19. Dernier segment abdominal arrondi à l’extrémité . . 20. 
Dernier segment abdominal échancré. “Pachypyga Steinh. 
20. Fémurs des mâles renflés . . . . . Cratomerus Sol. 
Fémurs des mâles non renflés . . . . Anthaxia Eschs. 

FE Élytres non dentés sur les côtés posiérieurs. 
Neocuris Blackb. 


Élytres dentés sur les côtés postérieurs. 
Curis Cast. et Gory ('). 


TriBu V. — CHRYSOBOTHRINI. 


Cavité sternale formée dans son fond parle métasternum et laté- 
ralement par le mésosternum; épimères métathoraciques recou- 
vertes en partie par le prolongement latéral de l’abdomen ; front 
rétréci à l'insertion des antennes; yeux très rapprochés sur le vertex. 


Troisième article des tarses profondément échancré et terminé 


par deux longues épines . . . . . . 1. Actenodites. 
Troisième article des tarses inerme, ses côtés ne 
dépassant pas le quatrième . . . . 2. Chrysobothrites. 
GROUPE 1. — Actenodites. 
1. Écusson médiocre, triangulaire . . . nee ne 
Écusson très allongé et fortement acuminé en 
AMHOrONTe TAAOT DOM EE MANN Belionota Eschs. 
2. Le premier article des tarses médians et postérieurs 
semblable aux suivants . . - CR 


Le premier article des tarses Fee a postérieurs 
aussi long que les suivants réunis Pseudactenodes Kerr. 
3. Armature du troisième article des tarses divergente . . 4. 
Armature du troisième article des tarses parallèle. 
“Chalcangium Wat. 
4. Fémurs antérieurs inermes . Megactenodes nov. gen. (°). 
Fémurs antérieurs dentés . . . . . Actenodes Lac. 


(1) CyYLINDROPHORA Sol. 

(*) Je fonde ce genre aux dépens des A c{enodes pour une série d'espèces africaines 
dont le facies rappelle celui des Belionota, et qui se distingue de ce dernier genre 
par l'écusson toujours petit el tr tangulaire "et par des différences sexuelles très mar- 
quées, caractère qui ne se retrouve jamais chez les PBelionota dont il est très difficile 
de reconnaître les o* des Q. Le genre Actenodes ne serait donc plus représenté, en 
Afrique, sauf dans l’île de Madagascar, toutes ses autres espèces se trouvant dans 
l’Amérique du Sud et au Mexique. Les espèces actuellement connues du genre 
Megactenodes sont : rcticulata Klug., punctata Silb. (Zevior Qued.), Westermanni 
C.G. (Bohemanni Füähr.), laficornis C. et G., enuecostata Qued., ebenina Qued.; 
et chrysifrons Qued. Une prochaine étude des Chrysobothrides africaines donnera 
les caractères détaillés de ce genre. 


112 


Groupe 2. — Chrysobothrites. 


Trois ou quatre lamelles distinctes aux tarses antérieurs, trois 


aux tarses postérieurs; 
Fémurs antérieurs inermes . . . . Colobogaster Sol. 
Fémurs antérieurs dentés. . . . Chrysobothris Eschs. 


TriBu VI. — THRINCOPYGINI. 


Cavité sternale formée en entier par le mésosternum ; hanches 
postérieures dilatées intérieurement; pores antennaires diffus sur 
la face inférieure des articles ; 

Thrincopyge Le C. 


TriBu VII. — SCHIZOPINI. 


Cavité sternale formée en entier par le mésosternum; hanches 
postérieures peu dilatées intérieurement; pièces latérales du 
métathorax très larges. 

Antennes amincies, presque filiformes . . *Dystaxia Le C. 
Antennes ayant les articles 5-10 triangulaires. 
Schizopus Le C. 


Trisu VIIL — ACMÆODERINI. 


Cavité sternale formée en entier par le mesosternum; hanches 
postérieures peu dilatées intérieurement ; pièces latérales du méta- 
thorax étroites, parfois cachées en tout ou en partie par les épi- 
pleures des élytres; pores antennaires concentrés dans une fos- 
sette sur chaque article; tarses peu élargis. 


Crochets des tarses simples . . . . 1. Polycestites. 


Crochets des tarses dentés . . . . 2. Acmæoderites. 
GROUPE 1. — Polycestites. 
1. Écusson touchant le pronotum . . . DIS ZE 


Écusson situé à une certaine distance du D onoiur 
Acherusia Cast. et Gory. 
Si A OUEN 


2, Fossettes porifères inférieures . . . . . 
Fossettes porifères terminales . . . RAIN : 
3. Élytres inermes . . D: Prospheres Thoms. 
Élytres dentés sur les bords postérieurs. Blepharum Thoms. 
4. Pronotum bilobé à la base. . . . 5. 
Pronotumitronque 1.  . ‘) M4 Que Ce co none Fe : 


5. Prosternum anguleux ou arrondi au sommet 
Prosternum trilobé au sommet . . . “Pasiphae Re 


6. 


EL: 


1022 


113 


Yeux saillants, tête plus large que le sommet du pronotum 7. 
Tête normale, de la largeur du pronotum à son sommet 8. 
Corps allongé, parallèle et linéaire . *Phrixia H. Deyr. 
Élytres plus larges que le pronotum à la base. 
Paraphrixia nov. gen.{'). 
Base des élytres et du pronotum séparément arrondie 
sur les côtés. . . PRES ALU ED EN À 
Base des élytres et du pronotum juxtaposées UN HOSETUL IG, 
Antennes dentées à partir du sixième article. 
*Tylauchenia Burm. (*). 
Antennes dentées à partir du cinquième article. 
Polycesta Sol. (5). 
Élytres i IHéNMES AU SOMINOE ee TE eee 1, Le 
Élytres pluridentés au sommet. . . . . . . . . 12. 
Prosternum très court, arrondi au sommet. 
Julodimorpha Thoms, 
Prosternum allongé, accuminé au sommet. 
Microcastalia Heller. 
Élytres présentant des côtes élevées. Castalia Cast. et Gory. 
Élytres unis, ponctués, sans côtes. *Xenopsis Saund. 


GROUPE 2. — Acmæoderites. 


: Épistern um métasternal recouvert parlesépipleuresélytrales 2. 


Épisternum métasternal visible . . . . . . . . 6. 
Pronotum inégal, bossué, sillonné et caréné. . . . . 3. 
Pronotum normal, uni, finement ponctué . . ,. . . 4, 
Tibias élargis et tranchants en dehors Xyroscelis Thoms. 
Tibias normaux . . . . . . Notomorpha Thoms. 
Premier article des tarses postérieurs à peine plus 

long que le deuxième . . . . . MOVE NERO 5, 
Premier article des tarses postérieurs sensiblement 

plus long que le deuxième . . . . . Ptosima Sol. 


. Bord postérieur du deuxième segment abdominal 


anguleux au milieu . . . . . “Acylotela Waterh. 


(‘) M. Edw. Saunders fonde ce genre (Cat. Bupr., 1871, p. 46), mais sans le 
caractériser, pour une espèce de l’île Maurice très anciennement connue, le Bupr. 
purpureus Oliv., qu'il range parmi les Anthaæides. La forme et le mode d'insertion 
du prosternum ne permettent pas de l’y laisser. Voici les principaux caractères de 
ce genre : front légèrement convexe, verteæ faiblement sillonné; cavités antennaires 
terminales; antennes dentées à partir du 3° article; fossettes porifères terminales ; 
pronotum bilobé à la base ; prosternum très aigu au sommet; cavité mésosternale pro- 
fonde ; fémurs renflés; crochets des tarses non dentés, mais lobés à la base; élytres 
fortement bidentés au sommet. 

(*) OcyPeTEes Thoms. 


() 


NEMAPHORUS Sol, 


114 


Bord postérieur du deuxième segment abdominal 


arrondi au milieu. . ...  .!. . TyndarisThoms. 

6. Yeux distants en dessus. iso HURITE NON 

Veux. paralläles al À andéotneutes late aaous 2 ste: 

7. Articles des tarses subégaux . . . *Hilarotes Thoms. 
Premier article des tarses aussi long que les trois 

O0 suivants réunis . . . . . . “Sponsor Cast. et Gory. 

8. Écusson visible . . . . . . . . Polyctesis Mars. 


Écusson invisible : . . . . ..  Acmæodera Eschs. 


TriBu IX. — JULODINI. 


Cavité sternale formée en entier par le mésosternum ; hanches 
postérieures peu dilatées intérieurement, pores antennaires diffus 
sur les déux faces des articles et couverts d'une pubescence 
soyeuse; tarses très élargis, leurs articles rectangulaires ; écus- 
‘son invisible. 


lAOrochetsides tarsest 10008 ‘2 14 DAsSe ns PRES DE 
Crochets des tarses simples .« . . Amblysterna Thoms. 
2.0Pastde Saillie Sternale  - , . . . .  :  Julodis Eschs./) 
Une forte saillie sternale, . . . . . Sternocera Eschs. 


TriBu X. — STIGMODERINI. 


Cavité sternale formée presqu’en entier par le métasternum ; 
branches latérales du mésosternum très courtes ; front non rétréci 
à l'insertion des antennes; cavités antennaires petites et situées 
près des yeux. 

1. Antennes dentées à partir du 4e article 
Antennes dentées à partir du 5° article 
2. Fossettes porifères terminales . 

Fossettes porifères internes. . , Calodema Cast. et Cu 
3. Prosternum bombé, saillant à sa re antérieure. . . 4. 

Prosternum plan ou très légerement convexe . . D. 
4. Saillie prosternale conique. . “Metaxymorpha Parry (*). 

Saillie prosternale arrondie . , . .Conognatha Esch. 
5. Antennes plus larges au milieu qu’à leur extrémité, 
le dernier article sensiblement plus petit que les 


DEA 


MÉSCÉUBNESS. Se ee eo à UN 
Antennes normales . . . “wir PIthIiSCUS S01. 
6. Crochets des tarses lobés à la Pare! . Temognatha Sol. 
Crochets des tarses simples . . . Stigmodera Eschs{*). 


(‘) Saccosoma Motsch. 
(*) SEMNOPHARUS Poll. 
(5) CASTIARINA Cast. et Gory. 


115 


7. Élytres brusquement lobés à la base des épipleures. . . 8 
Élytres peu ou à peine lobés à la base des épipleures 
Hyperantha Mann. 
8. Article premier des tarses postérieurs aussi long que 
les deux suivants réunis. . . . Zemina Cast. et Gory. 


Article premier des tarses postérieurs semblable 
au SUIVaHtr M... Dactylozodes Chery. 


TriBu XI. — MASTOGENINI. 


Cavité sternale formée en entier par le métasternum ; mésoster- 
num peu visible; plaques des hanches postérieures peu dilatées 
intérieurement ; épimères métathoraciques découvertes; crochets 
des tarses largement dentes. 


1. Yeux légèrement rapprochés en dessus . . . . . . 2. 
Yeux distants en dessus. . . . . Mastogenius Sol.('). 
2. Antennes dentées à partir du cinquième article. 
Exæsthetus Wat. 
Antennes dentées à partir du quatrième article. 
Micrasta nov. gen. (?). 


() HAPLOSTÆTUS Le C. 

(?) MICRASTA nov. gen. — Cavités antennaires petites, insérées près de la partie 
inférieure des yeux. Antennes courtes, atteignant à peine la moitié de la marge du 
pronotum, les deux premiers articles subégaux, assez élargis, le troisième cylin- 
drique, aminci, aussi long que le deuxième, les suivants subégaux entre eux, épais, 
triangulaires avec l’angle extérieur arrondi. Front légèrement convexe et faiblement 
sillonné. Pronotum très grand et très convexe, fortement rebordé latéralement, la 
marge antérieure à peine échancrée, la postérieure tronquée. Écusson triangulaire, 
aussi large que long. Élytres subparallèles très convexes, tronqués à la base, la 
marge latérale droite, l’extrémité arrondie. Prosternum plan, tronqué au Sommet, 
son extrémité venant s'adapter contre le métasternum ; branches mésosternales 
invisibles ; sutures épisternales droites ; épisternum prosternaltriangulaire. Hanches 
médianes et antérieures presque contiguës ; hanches postérieures obliques, rectan- 
gulaires, à peine dilatées intérieurement. Soudure des deux premiers segments 
abdominaux invisible, ces deux segments n’en paraissant former qu’un, aussi large 
à lui seul que les trois suivants réunis ; le dernier faiblement échancré al extrémité. 
Fémurs légèrement renflés, fusiformes : tibias droits ; tarses courts, leurs crochets 
lobés à la base. 

Genre aberrant dont le factes rappelle les espèces du genre Weligethes Kirby. 

M. typica nov. sp. — Viger, nitida. tenuissime punctata; thorace globoso, punc- 
lato, lateribus anticis rotundati:, posticis rectis ; elytris adbasin transversim sulcalts, 
apice separatim rotundatis, margine laterali elevata Sublus punctata. —Long., 2,5 ; 
lat., 1 mm. — Du Mexique. 

M. cyanipennis nov. sp. — Wiger, nilida, tenuissime punctata, elytris cœrulets ; 
tho. ace globoso, punctato, lateribus anticis rotundatis, posticis rectis ; elytris convexis, 
punclatis, ad basin utrinque transversim sulc.tis, apice sinuatis et unispinosis. 
Sublus punctata. — Long., 21/4; lat., 1 mm. — Du Mexique. 

M. amplithorax nov. sp. — Witida, punctata, nigro aenea, elytris nigerrimis, 
ad basin subcyaneis ; thorace mamimo, conveæo, ad latera rotundato ; elytris conveæis, 
punclatis, ad basin transversim sulcalis ; apice subsinuatis, longe suturam ad apicem 
sulcatis ; subtus punctata, — Long., 3 ; lat., 1 mm. — Du Mexique. 


116 


TrIBU XII. — AGRILINI. 


Cavité sternale formée presqu’en entier par le métasternum; 
branches latérales du mésosternum très courtes; front rétréci à 
l'insertion des antennes ; cavités antennaires grandes et situées à 
une notable distance des yeux; hanches médianes non écartées ; 
marge antérieure des hanches postérieures très concave, leurs 
branches latérales remontant entre les côtés du métathorax et le 
prolongement latéral de l’abdomen ; tarses plus ou moins écourtés. 


1. Crochets des tarses dentés on appendiculés. . . . . 2. 
Crochets des tarses simples. . . . Discoderes Chev. (). 


2 Me LONR ECOUVERE SU D SHOT AIDE MRC ER ONNERSS 
Menton caché par le prolongement antérieur du pros- 
lérnu 2". MST eat ue LAN UPEAROE FUET 22e 


QUE 
3. Marge antérieure du prosternum droite ou faiblement 
émarginéellia smértiguie 1h Uités EM LABEAMEATE 
Marge antérieure du prosternum sensiblement émar- 
ginée au milieu, lobée sur les côtés. . . . . . 18 
JUS MNERAES LORS 0. 5, UC ES 
Joues armées d’une forte épine saillante . . . . . . 9, 
5. Pronotum et élytres entièrement juxtaposés à la base. . 6 
Pronotum et élytres séparément arrondis sur les côtés 
AA DAS M Ce ae oelia ete ah: 10e Al ne 
Antennes peu allongées . . . . HEthon Cast. et Gory. 
Antennes robustes, allongées . . ÆEupristocerus H. Deyr. 
Tibias antérieurs et médians recourbés . . . . . . 7. 


ce 


“. 


M. meligethoides nov. sp. — Aenea, subrugosa, punctata ; thorace undulatim 
lœvissime transversim Striolato, convexo, ad latera antica rotundato et postica 
subrecto ; elytris granulosis et punctatis, ad basin transversim sulcatis, apice subro- 
tunditer truncatis. — Long., 3 ; lat., 1 1/4: mm. Du Mexique. 

(‘) Jusqu'ici on avait rangé parmi les Drscoderes des espèces polymorphes qu’un 
examen minutieux ne permet pas de laisser dans ce genre. Le fait d’avoir les 
crochets des tarses simples est aberrant pour les Agrilini et n’existe que chez un 
petit nombre d’espèces. Ce nom a été appliqué, par M. Chevrolat, au Disc. Salzmanni 
Sol., type du genre et convient également à l’impetigiosus Gory. Ce sont les deux 
seules espèces que je connaisse. Peut être, parmi celles qui ont été décrites de 
l'Afrique, y en a-t-il d’autres qui peuvent rester dans ce genre, mais quelques-unes 
doivent en être retranchées, comme on le verra par la suite. 

(*) J’emploie ces termes de préférence à ceux dont se sont servi plusieurs auteurs : 
mentonnière du prosternum absente ou présente, pour caractériser ce prolongement 
très accentué de la région antérieure du prosternum qui s’avance nettement sous les 
organes buccaux de façon à les masquer en partie (Agrilus). Si, dans ce dernier cas, 
le doute n’est pas possible, il n’en est pas de même dans certains autres, et l’on 
serait tenté de considérer également comme une mentonnière la disposition anté- 
prosternale que nous offre une grande partie des ayrilini, c'est-à-dire une marge 
très courte séparée du prosternum par un sillon transversal et souvent prolongée de 
chaque côté en un lobe arrondi ou subtriangulaire, parfois très peu accentué (Cisseis, 
Evimantius), parfois très prononcé (YMelibæus). 


117 


Tibias antérieurs droits . . . . . Corydon H. Deyr. 
8. Marge antérieure du pronotum anguleusement avan- 
cée au milieu et masquant en partie la tête. 
Strigulia nov. gen.(!). 
Marge antérieure du pronotum arrondie, tête 
découverte... .… .  .. Toxoscelus 'H! Deyÿr. 
9. Des lamelles aux quatre premiers articles des tarses 
ou au moins aux trois articles intermédiaires . . . 10. 
Le quatrième article des tarses seul pourvu d’une 
Kamellen OL. » . . .:. . . fStenogaster Sol. 
10. Des lamelles aux quatre premiers articles des tarses . . 11. 
Des lamelles aux articles 2, 3 et 4 seulement. 
Cyphothorax Wat. 
11. Pronotum nonsillonnéau milieu ou inégal et bossué . . 12. 
Pronotum sillonné longitudinalement au milieu. 
Trypantius Wat. (*). 
12. Pronotum uni, parfois muni d’une carène latérale . . 13. 
Pronotum inégal et bossué . . . Alyssoderus H. Deyr. 
13. Deuxième article des antennes plus petit que le troisième. 14. 
Deuxième article des antennes épais, plus grand que 
lettroi eme UTP CES OMAN 2Coræsrilus Fairm : 
PP RronE Un ÆuDlementisilonnes 1: Mae ei ati.  LOa 
Front inégal, excavé ou tuberculeux. . . . . . 17. 
15. Antennes dentées à partir du quatrième article. . . 16. 


A 


Antennes dentées à partir du cinquième article. 


*Neospades Blackb. 
16. Prosternum tronqué; pronotum finement crénelé sur 
LESX COLE conteur « . . Coræbus Cast. et Gory. 


Prosternum faiblement bilobé antérieurement. 
Cisseis Cast. et Gory. 


(‘) STRIGULIA nov. gen. — Corps allongé; front silloné, marge frontale antérieure 
bisinuée, épistome trapézoïdal ; antennes dentées à partir du 5° article, les articles 
dentés triangulaires et transversaux ; pronotum très grand, circulaire, sa marge 
antérieure fortement bisinuée, le lobe médian très aigu et masquant en partie la 
tête, les côtés arrondis, la base bisinuée; écusson triangulaire; élytres subparal- 
lèles, légèrement sinueux sur les côtés, atténués, séparément arrondis et armés de 
quelques petites dents à l'extrémité; marge antérieure du prosternum droite: 
prosternum anguleux au sommet; fémurs et tibias antérieurs et médians très 
recourbés; tibias postérieurs ciliés sur la tranche extérieure; tarses très courts, 
leurs articles globulaires et subégaux ; crochets dentés à la base. — Str. lacerta 


nov. Sp. — Ænra, nitida, subrugosa et subsquamosa ; thorace circulatim rugato, 
amplissimo; elytris transversim rugatis; subltus subsquamosa, abdominis segmentibus 
duabus primis subsquamosis, sequentibus punctatis. — Long., 7; lat., 2 mm. — 


Boma (Congo), M. Tschofïen. 

(®) TrypaniDrus Waterh. (Biol. Cent. Amer., t. 3, pt. 1 (1889), p. 186). Lors de 
la création du genre, son fondateur l'avait nommé 7rypantius (Trans. Ent. Soc, 
1887), p. 179) ; j'estime qu’il y a lieu de s’en tenir à ce nom, le premier en date, 


118 


Prosternum fortement bilobé antérieurement, 
Melibæus H. Deyr. 
17. Tibias postérieurs armés de deux épines vers le 
milieu de la tranche externe. Cisseoides nov. gen. (‘). 
Tibias postérieurs inermes . .  Hypocisseis Thoms. (?). 
I8: Frontihituberenlé :. .. . . 2.2. - SF UUNE TUE 
Front quadrituberculé  . . . . Phlocteis nov. gen.(*). 
19. Marge latérale du pronotum non dentée en scie . . . 20. 
Marge latérale du pronotum fortement dentée en scie. 
Amorphosoma Cast. 
20, Côtés inférieurs du pronotum non échancrés. . . . 21. 
Côtés inférieurs du pronotum échancrés. 
Evimantius H. Deyr. 
21. Côtes inférieurs du pronotum droits. 
*Amorphosternus H. Deyr. 
Côtés inférieurs du pronotum subarrondis. 
Asymades nov. gen. (‘). 


(*) Cisskotnes nov. gen. — Corps élargi et sensiblement écourté, parallèle au 
milieu, légèrement atténué aux extrémités; vertex sillonné; front profondément 
creusé et séparé du vertex par une carène oblique; épistome fortement émarginé, 
sa partie antérieure rétrécie par les cavités antennaires qui sont très grandes et 
oblongues; antennes dentées à partir du quatrième article, leurs articles dentés 
transversaux, arrondis à l'extrémité; joues armées d’une épine saïllante et épaisse: 
pronotum convexe sur le disque, aplani sur les côtés, la marge latérale sinueuse ; 
écusson élargi, cordiforme ; prosternum faiblement émarginé et transversalement 
sillonné en avant, largement arrondi en arrière; tibias postérieurs ciliés sur leur 
tranche externe dont le milieu est armé de deux dents émoussées. 

C. murina nov. sp. — Coriacea, capite antennisque aeneis, thoracis medio subvio- 
laceo-nigro, lateribus grisei-tomentosis; scutello aeneo; elytris nigris, subviolaceis, 
griseo variegatis, sutura apiceque aeneis, Summo Subdenticulato; sublus coriacea, 


nigra, abdomine griseo tomentoso. — Long., 11; lat., 4,5 mm. — Australie (Coll. 
Chevrolat). 

(*) MascHazIx Wat. 

(5) PaLocrTeis nov. gen — Tête quadrituberculée, front sillonné; cavités anten- 


naires arrondies; antennes plus larges au milieu qu'aux extrémités, dentées à par- 
tir du cinquième article, les articles dentés transversaux, triangulaires et acuminés 
au sommet; pronotum inégal, bossué, la marge latérale échancrée à la partie posté- 
rieure: élytres aplanis au milieu, infléchis sur les côtés avec une côte médiane et 
longitudinale élevée, séparément arrondis à l'extrémité; prosternum fortement 
émarginé et transversalemert sillonné en avant, anguleusement acuminé en 
arrière; fémurs et tibias droits; tibias postérieurs Aiter sur leur tranche externe; 
tarses légèrement comprimés; crochets des tarses dentés à la base. 

Le Disc. exasperatus Schôünh et les espèces affines rentrent dans cette nouvelle 
coupe générique. 

() ASYMADES nov. gen, — Tête faiblement tuberculée; front sillonné ; cavités 
antennaires petites ; épistome émarginé ; antennes dentées à partir du deuxième 
article, les articles presque égaux, subglobulaires et légèrement transversaux ; 
joues armées d’une forte épine ; pronotum inégal, bossué, bombé sur le disque, 
déprimé et caréné sur les côtés ; élytres con vexes, allongés, séparément arrondis à 
l'extrémité ; prosternum court, émarginé et sillonné antérieurement, arrondi au 
sommet ; tibias postérieurs ciliés ; crochets des tarses dentés. 


22. Cavité sternale de grandeur normale . . . : . . 928. 
Cavité sternale profonde, fortement prolongée en 
arrière des cavités cotyloides intermédiaires. 
Paragrilus Saund. (). 
23. Tibias normaux. . . ; NT VEN Ce 
Tibias élargis et tranchants en Faite sillonnés en 
dedans pour loger le tarse au repos. 
Cryptodactylus H. Deyr. 
24. Femurs postérieurs renflés . . .,%. . . 4: . : 2D. 
Fémurs postérieurs non renflés, tibiasnon ciliésau milieu. 26. 
25. Fémurs postérieurs d’un rouge métallique, non dentés. 
Pseudagrilus Cast. 
Fémurspostérieurs armés en dessous d’une petite dent. 
Sambus H. Deyr. 
26. Premier article des tarses postérieurs court, à peine 
HATSRIDDAQUErNeRSHIvANt AC De Acte die re) .) ©. 
Premier article des tarses postérieurs très allongé . . 34. 


27. Antennes libres au repos . . . Nr eD. 
Antennes recues au repos dans des SLR latéraux 

du prothorax. RMS Per 0 PARC ES: 

28. Tarses postérieurs courts, légèrement FRTANUE HN 20 

Tarses postérieurs allongés, subcomprimés . . 30. 

29. Écusson petit, triangulaire . . Polyonychus che GE 


Écussonencarré arrondis prolonge en pointeen arrière 
Pareumerus H. Deyr. 
30. Élytres convexes, élargis au tiers supérieur . . . . 31. 
Elytres plans, presque parallèles, graduellement 
amincis à partir de la base. . Chloricalla nov. gen (5). 


A. transvalensis nov. sp. — Ælongatus, supra convexus ; capile thoraceque 
aenescenti aureo tomentosis ; elytris nigris, undulatim alèido fasciatis rufo variegañs, 
sublus cyaneoniger ; capite sulcato, vertice bituberculato ; thorace antice lobato, 
postice valde sinuato, lobo medio lato producto et sinuato ; lateribus rotundatis et 
crenulatis, disco elevato, inæquali et tuberculato ; elytris utrinque longitudinaliter 
vage bicostatis, apice separatim rotundatis et levissime denticulatis ; prosterno 
ænescenti aureo tomentoso. Subus punctatus, brevissime griseo tomentosus. — 
Long,, 14; lat., 4,5 mm. — Transvaal. 

(‘) CuINOCERA H. Deyr. 

(*) Je crois utile de maintenir ce genre, établi par Chevrolat, pour les espèces qui 
suivent, rangées jusqu'ici parmi les Discoderes : tricolor Saund., mucidus Chev., 
nigropictus Cast. et Gory, proximus Kerr., et les formes affines qui me sont 
inconnues. 

(5) CHLORICALLA nov. gen. — Tête fortement excavée entre les yeux, cavités 
antennaires arrondies, grandes, presque contiguës ; épistome uniquement forme, 
sur les côtés, par les bords abruptes des cavités antennaires ; antennes courtes, le 
premier article épaissi, allongé; le deuxième, plus long que le premier, cylindrique 
et aussi long que les deux suivants réunis, le troisième allongé, obconique, les 


120 


1e Écusson triangulaire [RAM SSIAENEOS ORAN SE 
Écusson cordiforme, . . . Eumerus Cast. et Gory.('). 


32. Élytres non dentés sur les bords postérieurs *Amyia Thoms. 


Élytres dentés sur les bords postérieurs. 
*Callipyndax Waterh. 


33. Abdomen arrondi à l'extrémité. . . Rhæboscelis Chev. 


Abdomen fortement biépineux à l’extrémite. 
Geralius Har. (?). 


91 Veux séparées du front pariun SION et ro RO 
Yeux non séparés front par un sillon . . . . . . 36. 


35. Région supérieure de l’abdomen visible en dessus. 
Mychommatus Murray. 

Région supérieure de l’abdomen invisible en dessus. 
Autarchontes Waterh. 


36. Antennes robustes, les articles dentés transversaux. . 37. 
Antennes médiocres. 1.0 02 00 s 2 100. 


37. Front profondément sillonné . . . . ÆEngyaulus Wat. 
Front quadrituberculé . . . . Paradomorphus Wat. 


38. Tête inégale, sillonnée ou tuberculée ; corps plus ou 
moins aplani'en dessus het. ei Ni A Tran 
Tête simple; corps cylindrique . . Paracephala Thoms. 


suivants triangulaires dentés et transversaux ; pronotum en trapèze, atténué et lobé 
au sommet, faiblement sinué à la base, les côtés presque droits, la marge latérale 
lisse ; écusson médiocre, triangulaire, tronqué à la base, très acuminé au sommet ; 
élytres allon gés, à peine convexes, déprimés à la base, lobés à l’épaule, presque 
droits sur les côtés, séparément arrondis et multidentés au sommet ; prosternum 
très large en avant, sa marge antérieure très avancée et tronquée au milieu, légère- 
ment infléchie sur les côtés, le sommet arrondi, les angles intercostaux très obtus ; 
mésosternum très court ; métasternum très finement sillonné longitudinalement ; 
hanches postérieures séparées par un large lobe formé par le premier segment 
abdominal, et dont le sommet vient s'implanter dans une cavité de la pièce 
antécoxale. Soudure du premier et du deuxième segment abdominal visible 
seulement sur les côtés, ces deux segments très larges, subégaux entre eux, et 
aussi larges ensemble que les suivants réunis : dernier segment bilobé ; fémurs 
peu renflés, tibias droits, tarses courts, leurs articles subégaux ; crochets bifides. 

Ch. gratiosa, nov. sp. — Ælongala, nitida, lavissima, sublus viridi aurata, capite 
thoraceque viridibus, elytris cœruleis, ad basin splendide aureo tinctis, disco purpureo 
micanti, apice viridibus, capite profunde sulcato ; thoracis medio leviter, lateribus 
grosse et confertim punctatis; elytris regulariter punclatis, medio longiludinaliter vage 
unicostatis. Subtus punctata, femoribus medio lævibus, vix punctalis. — Long., 22 ; 
lat., 7 mm. — Madagascar. 

Cette jolie espèce présente certaines variations quant à l’ornementation des 
élytres. En général, ceux-ci sont dorés à la base, bleu violacé sur le disque et vert 
métallique au sommet, mais ils offrent en outre quelques fossettes d’un blanc pur 
au maximum au nombre de quatre sur chaque élytre et placées en ligne droite le 
long de la suture, à égale distance de celle-ci et de la marge extérieure, 

(:) Z. Chryselytrius Perty. 

(°) ACANTHOPYGUS H, Deyr. 


i21 


39. Élytres saillants à l’épaule et brusquement élargis en 
. spatule à l'extrémité. . . . . “Omochyseus Wat. 
Élytres non saillants à l’épaule . . . . Agrilus Steph. 


TrBIu XIII — TRACHYNI. 


Cavité sternale formée presqu’en entier par le métasternum; 
branches latérales du mésosternum très courtes ; front rétréci à 
l'insertion des antennes; cavités antennaires grandes et situées à 
une notable distance des yeux; hanches médianes sensiblement 
plus écartées que les hanches antérieures; marge antérieure des 
hanches postérieures peu concave; tarses très courts. 


1ê Épistome plus ou moins fortement rétréci à la base . . 2, 
Épistome large, peu rétréci à la base; corps aplati, 
enicasre lon 00H, 02 ‘Anthaxomorphus H. Deyr. 


2. Antennes libres au repos, au moins 4 leur extrémité ; 
cette dernière parfois logée dans une simple 


dépression du pronotum . . . L 3. 
Antennes reçues au repos dans de profonds Er 

prothoraciques : HA RU 

8. Corps plus ou moins Alone He érénione 4, 


Corps cylintrique, tête subsphérique. 
Cylindromorphus Kiesw. 
4, Tibias recus au repos dans un profond sillon du fémur. 5. 
Tibias libres au repos ne 9 
MAnennésiterminees en MASSUE,.:) le lui den ni: Oe 
Antennes non terminées en massue. : 7 
6. Massue des antennes formée par les articles 5. I 
“Germarica Blackb. 
Massue des antennes formée par les articles 8-11. 
Aphanisticus Latr.({'). 
7. Antennes dentées à partir du 3° article. . . . . .. 8. 
Antennes dentées à partir du 5e ou du 6e article. 
Endelus H. Deyr. 


8. Yeux écartés en dessus . . . . *Semianthe Fairm. 

Yeux parallèles en dessus. . . . Galbella Westw.(°). 

9. Corps cunéiforme ; tibias médians droits . . . . . 10. 

Corps allongé ; tibias médians recourbés. Taphrocerus Sol. 

10. Pronotum tronqué à la base . . . *Paratrachys Saund. 
Pronotum sinué à la base . . . . . Trachys Fab. (5). 


() GONIOPTHALMA Chevr. 
(*) JanTHE Mars. — ONcoæÆMA Saund. 
(5) HABROLOMA Thoms. 


122 


11. Pattes reçues au repos dans des impressions du corps. 12. 


Pattes libres au repos; tibias droits, non aplatis . . 14. 

12. Tibias non aplatis, les médians droits . . . . . . 13. 
Tibias aplatis, tranchants et élargis au milieu. 

Pachyscelus Sol. (!). 

13: Tibias médians dronste | MON, Brachys Sol 

Tibias médians recourbés . . . . . . Lius H. Deyr. 

14, Corpsaplati. . . os wishé hioplouratHe/Doye 

Corps subeylindrique . Latine (Callimicra EH} Doyre 

Appendix. 


Quelques noms de genres n’ont pas été mentionnés, dans les 
tableaux qui précèdent, pour des causes diverses, ce sont : 

Lamprocheila (H. Deyr. mss.) cité par Edw. Saunders (Cut. 
Bupr., 1871, p. 15) pour le Chrysod. Maillei Cast. et Gory, de 
Chine. Espèce insuffisamment caractérisée pour pouvoir y décou- 
vrir des différences génériques et dont je n’ai pas vu le type. 

Lachesis (H. Deyr. mss ) cité par Edw. Saunders (Cat. Bupr., 
1871, p. 21), pour le Bupr. abyla Gory, du Cap de Bonne Espé- 
rance. Espèce insuffisamment caractérisée pour pouvoir y décou- 
vrir des différences génériques; le type m’est inconnu. 

Evagora Cast. et Gory. — Genre créé par les auteurs de la 
Monographie pour un groupe d’espèces qui viennent aujourd’hui 
se ranger dans d’autres coupes génériques, notamment parmi les 
Sphenoptera. 

Il ne reste à caser que l’Z’. amorpha Cast. et Gory, que je ne 
connais que par la description et la figure, toutes deux insuffi- 
santes pour pouvoir me fixer sur la place à assigner à cette espèce 
et pour décider s’il y a lieu d'en faire un genre. 

- Entomogaster (La Ferté mss.), cité par Edw. Saunders (Cut. 
Bupr., 1871, p. 102) pour A nthaxia sexpunctata Cast. et Gory, de 
Madagascar, espèce qui m'est inconnue. 

Synechocera et Alcinous H. Deyr., créés par cet auteur 
dans son tableau des Agrilides (Ann. Soc. Ent. Belge, 1864, 
p. 115), respectivement pour l’Agrilus deplana Gory, d’'Amboine 
et pour un Agrilus inédit d'Australie nommé odosus par La 
Ferté. Ces espèces me sont toutes deux inconnues, et les caractères 


donnés par M. Deyrolle sont insuffisants pour fixer mon opinion 
quant à la place à leur assigner. 


(‘) METOXIUS Say. 


123 


QUELQUES MOTS SUR LE GROUPE DES DIPTÈRES EREMOCHÆTA 
de M. Osten-Sacken, 


MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE DES LEPTIDES DE BELGIQUE, 
Y COMPRIS LES GENRES XYLOPHAGUS ET CŒNOMYIA 


par Louis Coucke. 
Len TT] 


PREMIÈRE PARTIE. 


I. 


QUELQUES MOTS SUR UN NOUVEL ARRANGEMENT D'’UNE PARTIE 
DES DIPTERES ORTHORRHAPHA, PROPOSE PAR M. OSTEN-SACKEN. 


M. Osten-Sacken a publié en 1892 dans le Perliner Entomolog. 
Zeitschrift (Bd. XXX VII, Heft IV), une nouvelle classification 
d’une partie des Diplères Orthorrhapha. — Il y forme un groupe 
dans lequel il comprend les familles des Stratiomyidæ, Tabanidæ, 
Acanthomeridæ et Leptidæ (plus Xylophagidæ) et auquel il donne 
le nom de : groupe des Zremocheta. 

Nous allons donner quelques indications sur les idées qui ont 
amené M. Osten-Sacken à la formation de ce groupe. 

Parmi les Diptera Orthorrhapha l’ancienne classification dis- 
tingue les Vemocera et les Brachycera. M. Osten-Sacken conserve 
ces divisions. Il les caractérise par les formules suivantes : 


1. Palpes généralement de 4 ou 5 articles, pendulaires et 

plus ou moins filiformes; antennes composées d’un 

grand nombre d'articles (plus de 6) généralement fili- 

formes {rarement pectinées); majorité des articles 

constituant le flagellum antennaire disposés de 

même l’un par rapport à l’autre, de forme sem- 

blable et à peu près de mêmes dimensions {le flagel- 

lum antennaire est formé par l’antenne non compris 

les 2 premiers articles basaux) . . . . AWVemocera Latr. 
2. Palpes de 1 ou 2 articles, non pendulaires, second 

article plus ou moins en crochet, plus grand que le 

ler qui dans ce cas ne paraît que comme un manche 

du second; articles du flagellum antennaire non 

semblables, sauf dans des cas très rares . . Prachycera. 


Reprenant les Vemocera en particulier l’auteur les divise en 
2 grands groupes. 
Le ler forme un groupe naturel. Il est caractérise par la tête 


124 


qui n’est jamais excavée en arrière de manière à présenter en 
creux la forme de la face antérieure du thorax chez les G' et par 
d’autres caractères dérivant également de laconformation dela tête. 

Ce groupe comprend les 5 grandes familles répandues dans le 
monde entier des Cecidomyidæ, Mycethophilidæ, Culicidæ, Chiro- 
nomidæ et Tipulidæ. Les Psychodidæ forment une 6 famille 
plus petite qui vient s’y joindre. Enfin Mr Osten-Sacken ajoute 
au groupe les Dixa en attendant que de nouvelles découvertes 
viennent montrer leur véritable place dans la classification. 

M. Osten-Sacken donne à ce groupe le nom de Vemocera vera 
qui en indique l’existence bien naturelle. 

Le second groupe des Vemocera comprend le restant des Vemo- 
cera, c’est à dire les 5 familles des PBibionidæ, Simulidæ, Blepha- 
roceridæ, Rhyphidæ, Orphenphilidæ. Ces familles ne présentent 
aucun caractère general de liaison. M. Osten-Sacken les considère 
comme les restes d’une ancienne faune. Il donne au groupe le 
nom de Vemocera anomala pour en indiquer la constitution pure- 
ment artificielle. 

Passant aux Brachycera M. Osten-Sacken y forme un premier 
groupe naturel par la réunion des Sératiomyidæ, Tabanidæ, Acan- 
thome ridæ, Leptidæ (plus Xylophagidæ). Il lui donne le nom de 
Eremochxæta. 

C’est ce groupe que nous allons examiner d’un peu plus près. 


RE 
GROUPE DES EREMOCHAÆTA. 


M. Osten-Sacken caractérise comme suit le groupe des 
Eremochæta : 

Absence de macrochætæ ; trois pelottes (pulvilli) bien dévelop- 
pées à l'extrémité des tarses; chez les «' la tête est très 
fortement excavée.en arrière et les yeux sont très souvent com- 
posés de deux parties distinctes ; l’une inférieure formée de petites 
facettes, l’autre supérieure formée de facettes plus grandes ; dans 
les 2 sexes les yeux sont souvent multicolores; la structure du 
flagellum antennaire (3e article des antennes) est plus variable 
ici que dans aucun autre groupe de diptères ; les tegulæ (c’est à 
dire ces membranes concaves attachées au thorax près de l’aile, 
mais d’ailleurs tout à fait indépendantes de l’aile, et qu’il ne faut 
pas non plus confondre avec les balanciers) ne sont pas développés 
chez les Leptides et les Acanthomérides ; ils sont tres petits chez 
les Stratiomyides. Il n’y a que chez les Tabanides qu’ils sont bien 
développés. 


125 


Le bord postérieur de l’aile, en marchant de la pointe de l’aile 
vers son point d'insertion, offre d’abord une échancrure bien 
développée, puis une première saillie courbe (a/ula) et ensuite une 

seconde saillie (antitequla) bien distinctes. La cellule discoïdale 
existe toujours ; elle a un axe rectiligne. Les cellules postérieures 
sont au nombre de 5 (voir sur les schémas I, II, III de la 2e partie 
du travail les cellules comprises entre les nervures 6 et 11); parfois 
il n’en existe que 4, mais c’est alors par suite de l’oblitération par- 
tielle ou totale d’une nervure. Les jambes sont presque toujours 
lisses, dépourvues d’épines ou de dentelures. Les larves ont des 
têtes allongées, composées de plaques cornées ; leurs mandibules ne 
sont pas placées directement l’une en face de l’autre, ne pouvant 
se mouvoir que dans le sens horizontal comme chez les Vemocera, 
mais elles ont une mobilité plus ou moins grande suivant la verti- 
cale, ce qui constitue un échelon intermédiaire entre les mandi- 
bules de Vemocera et les mandibules insérées à angle des larves des 
Cyclorrhapha. 

Le groupe ainsi caractérisé comprend les familles des Sfratio- 
myidæ, Tabanidæ, Acanthomeridæ et Leptidæ. Les Stratiomyidæ 
et les Zeptidæ doivent y être pris dans un sens très large, c’est à 
dire en incorporant dans chacune de ces familles quelques genres 
de l’ancienne famille des Fylophagidæ. 

Dans une note publiée dans le Berliner Entomolog. Zeitschrift, 
1882 (Bd. XX VI, Heft II), par M. Osten-Sacken, celui-ci développe 
en détail les raisons pour lesquelles il propose une réforme des 
Xylophagidæ comme les comprenait Brauer dans son travail : 
Versuch einer Characteristik der Gattungen der Notacanthen, 
1882. 

Nous nous restreindrons aux genres représentés en Belgique. 
Nous justifierons les raisons qui nous ont poussé à ajouter à la 
famille des Leptides, comprise dans son ancien sens, les genres 
Xylophagus, Cœnomyia et pas le genre Subula. 

Nous indiquerons pour cela ce qui a conduit M. Osten-Sacken 
à séparer les Subula des Xylophagidæ comme les comprenait 
Brauer, à les incorporer dans les Sraliomyidæ, et à rapprocher 
des Leptidæ les genres Fylophaqus et Cœnomyia. Ces 3 genres à 
eux seuls représentent en Belgique la famille des Xylophagides 
de Brauer. 

Considérons les familles formant le groupe des Zremochæta. 
Examinons l’espace compris entre les hanches antérieures et 
l’orifice antérieur du thorax. 

Cet espace peut présenter deux formes : 

La première forme est à peu près celle d’un triangle allongé dans 
le sens de l’axe du corps et dont les côtés sont constitués par les 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUEs T. XXXVII. 11 


126 


hanches qui sont longues et cylindriques. — Cette forme se 
présente chez les Tabanides et les Leptides. 

La seconde forme au contraire est à peu près celle d’un trapèze 
large dont les côtés sont les hanches qui sont courtes. — Elle se 
présente chez les Stratiomyides. 

Or si nous examinons une Swbwla, nous voyons la seconde forme 
se présenter. De plus la larve de la Subula ressemble à celles de 
plusieurs Stratiomyides. — Cela conduit donc à rapprocher le 
genre Subula des Stratiomyides. 

Pour les genres Xylophaqus et Cænomyia c’est la première 
forme qui se présente, ce qui au contraire les rapproche des 
Tabanidzæ et Leptidæ. 

De plus l'examen des systèmes nerveux a montré que la répar- 
tition des ganglions céphaliques, thoraciques et abdominaux est 
représentée par les formules suivantes : 

Leptis scolopaceu. 
—  tringaria. 
Xylophaqus cinctus. Tabanidæ. Stratiomyidæ. 
ANRT GC 8 1 4-6 2 1 4. 

Ce fait montre la grande analogie atomique qui existe entre les 
Xylophaqus et les Leptides. Il écarte toute idée de faire entrer 
les Xylophaqus dans les Tabanides ou les Stratiomyides et montre 
que le genre Xylophagus est bien près des Leptides. 

Enfin pour le genre Cenomyia nous ferons savoir qu’on a trouvé 
une espèce présentant un corps de Leptide avec des antennes de 
Cænomyia, ce qui raccorde naturellement le genre Cœnomyia 
à la famille des Leptides. 

Ces faits conduisaient M. Osten-Sacken en 1882: 

1° à incorporer le genre Swbula dans les Sératiomyidæ ; 

2° à conclure à un grand rapprochement entre les genres ylo- 
phagqus, Cenomyia et les Leptides. Depuis lors M. Osten-Sacken 
n’a fait qu’avancer en ce sens, puisque dans son travail de 1892, 
cité plus haut, quand il énumère les familles du groupe des Z'remo- 
chæta, il n’y cite pas de famille des Fylophagidæ, mais se con- 
tente de mettre ce nom entre paranthèses après celui de Leptidæ. 

Nous croyons que ces quelques renseignements justifieront 
pourquoi nous traitons comme une seule famille les anciens genres 
des Leptides, le genre ylophaqus et le genre Cœnomyia. 

En résumé nous considérons chez nous les Z'remocheta comme 
représentés par 3 familles qui se distinguent comme suit : 

1. Espace compris entre les hanches antérieures et 

l’orifice thoracique antérieur en forme de triangle 

allongé. Hanches antérieures longues etcylindriques. . 2. 
Espace compris entre les hanches antérieures et 

l’orifice thoracique antérieur en forme de trapèze 

élargi. Hanches antérieures courtes. . . Siratiomyidæ. 


127 


2. Tequlæ bien développés. . . . . . . . Tabanidz. 
Tegulæ absents. . . . . Lepiidz. 
Nous avons traite les Tabanide en 1892. 

Nous allons examiner ici les Leptidæ. 
Les Stratiomyidæ paraîtront bientôt. 


DEUXIÈME PARTIE. 


CARACTÈRES DISTINCTIFS APPLICABLES AUX LEPTIDES BELGES, Y 
COMPRIS LES GENRES XYLOPHAGUS COENOMYIA. 


Nous allons chercher à donner un moyen pratique, qui permette 
de reconnaître facilement et rapidement si un diptère capturé en 
Belgique rentre dans cet ensemble : 

À. On examinera si la nervure qui entoure l’aile (nervure costale), 
enveloppe celle-ci sur tout son pourtour ou au moins au delà de la 
nervure 11 (voir les schémas I, II, III) et cela en restant d'une 
épaisseur à peu près constante. 

Cette condition devra toujours être satisfaite. 

B. On examinera la nervulation des ailes comme suit : 

Partant de la nervure qui se détache de l’angle supérieur de la 
cellule discoïdale (nervure 6) et va se noyer dans le bord de l'aile, on 
comptera en marchant vers l’arrière le nombre de nervures qui vien- 
nent aboutir dans ce bord. Ou comptera pour 2 les éléments de ner- 
vures qui seraient formés près du bord par la jonction de 2 nervures 
ou qui, autrement dit, formeraient ou prolongeraient l'angle saillant 
d’une cellule. 

Le nombre ainsi évalué devra toujours être égal à 6. La seule 
anomalie à cette règle se présente pour la Spania nigra chez qui la 
nervure qui se détache de l’angle inférieur de la cellule discoïdale ne 
se prolonge pas tout à fait jusqu’au bord de l'aile (nervure 3). 

8 schémas montreront les formes principales de nervulation qui 
se présentent. 


128 


Le schéma I représente d’une façon générale la répartition des 
nervures dans l'aile des Leptides. 

Les seules modifications un peu importantes qu’il peut subir sont : 

le Les nervures 10 et 11 peuvent aboutir en un même point du 
bord. La cellule anale est alors fermée. 

2° La nervure 8 peut ne pas s’étendre jusqu’au bord de l’aile. Ce 
fait ne se présente chez nos Leptides que dans le genre Spania. 

Le schéma II représente la répartition générale dans le genre 
Xylophagus. 

Le schéma IIT représente la répartition dans le genre Cæno- 
myia. Il est caractéristique. 

C. On examinera ensuite les antennes. Elles ne peuvent avoir 
plus de 3 articles. Le dernier peut paraître formé de plusieurs 
segments accolés. 

1er cas. — Le troisième article des antennes paraît formé de 
plusieurs parties accolées. 

Dans ce cas, si nous avons la nervulation du schéma III, nous 
pouvons affirmer avoir devant nous le genre Cœnomyia. 

Mais si nous avons la nervulation du schéma II, nous devrons 
examiner si la longueur de l’élément de nervure compris entre & et à 
n’est pas double ou même plus de la longueur comprise entre à etc 
et si de plus la nervure 5 aboutit dans le bord près du sommet de 
l'aile et pas plus près de 6 que de 4. Ces conditions écartent les 
Tabanides et permettent de reconnaître les Yylophaqus. 

2% cas.— Le troisième article des antennes ne paraît pas formé de 
plusieurs parties accolées. Il est muni d’un seta terminal ou dorsal. 
Dans le genre Spania le seta est remplacé par un style épais 
prolongeant l’article. 

La nervulation dans l'hypothèse d’un troisième article de l’antenne 
ainsi formé sera celle du schéma I, sauf les 2 modifications que nous 
avons indiquées plus haut. On regardera si la nervure 5 vient se 
fondre dans le bord à peu près à égale distance de 6 et de 4. C’est 
là un caractère qui se présente pour tous nos Leptides proprement 
dits et qui les distingue immédiatement des Tabanides, chez lesquels 
la distance de 5 à 4 est au moins double de celle de 5 à 6. 

On écartera les Asilides qui peuvent avoir la même nervulation 
par l'examen de la tête. Chez les Asilides les yeux sont largement 
séparés dans les 2 sexes et le front et vertex fortement déprimés 
entre les 2 yeux. — Chez les Leptides au contraire le front et le 
vertex ne sont pas déprimés entre les yeux. Chez les G' les yeux 
sont accolés. 

Pour écarter les Thérévides et encore les Asilides, qui peuvent 
avoir la même nervulation, on examinera l’extrémité des tarses. 

Si cette extrémité porte 3 pelottes (pulvilli) à peu pres identiques 


129 


et bien développées (ne pas confondre avec les crochets des tarses), 
le diptère est Leptide. 

Chez les Therevides, Asilides, il n’y a jamais plus de 2 pelottes. 
Il peut y avoir en outre des crochets. 

Il sera utile de faire remarquer dans la pratique que chez nos 
Leptides les nervures 8 et 9 n’aboutissent jamais au même point. 

Les ouvrages principaux qui ont été consultés sont : 


MEIGEN. — Systematische Beschreibung der bekannten Euro- 
paischen Zweïflugeligen Insecten. Halle 1851. — Zweiter 
Theil, pages 7, 12, 65, Hamm. 1830. — Sechster Theil, 
page 335. 
MacquaRT. — Diptères du Nord de la France. — 2n° partie, 
pages 71, 141. 
Histoire naturelle des Insectes Diptères, tome 1e, 


page 422. 

SCHINER. — Fauna austriaca. — Tome 1° (Vienne 1862). 

BRAUER. — Die Zweiflüger des Kaiïserlichen Museums zu Wien. 
Tome 1e (Vienne 1880). 

GOBERT. — Revision des espèces francaises de la famille des 
Leptides (Amiens 1877). 

VanDER WuLp. — Nieuwe Naamlijst van inlandsche Diptera 


(Leyde 1862). 

De plus M. Van der Wulp a bien voulu me faire con- 
naître les espèces de Leptides à ajouter à la faune hollan- 
daise depuis la publication de cette liste. 

ZETTERSTEDT. — Diptera Scandinaviæ disposita et descripta. — 
Lund 1842-1860. 


Les personnes qui nous ont aidé et que nous remercions sont 
MM. Van der Wulp, Tosquinet, Candèze et Severin. 


TABLE DES GENRES. 


1. 36 article des antennes paraissant formé de plusieurs parties accolées . . 2, 
3m article des antennes ne paraissant pas formé de plusieurs parties 
accolées, muni d’un seta dorsal ou terminal, très rarement d’un style 


terminal . . DAS Let» Calc? SAME TASER SRE 
2. Nervulation du schéma Fi à s'dcao l tie dtone.s A Pl all Cœnomyia Latr. 
Nervulation du schéma Il. . . . . .  Xylophagus Meig. 
3. Nervures 10 et 11 du schéma I, aboutissant au même point du bord 
de l’aile. Cellule anale par suite fermée . . . s Ge 
Nervures 10 et 11 n’aboutissant au même D du bord de l'aile. 
Cellule anale ouverte. . . #4 


4. 3% article des antennes conique ou lénipserdal muni d un Lee terminal 
HO UNE COUPE PMRERET Cu  S CS CU, 5 à CU Gi, 


130 


3e article des antennes plus ou moins réniforme toujours muni d’un 


SOUS (ADPRAL AN OEMEER COUR EE SES ONEENNNNRNNT GIE US MNP ET Tna NS TRE 
Seta terminal. Seta dorsal, 


. Ler article des antennes allongé, 2e court. Corselet rétréci en avant. Tête 
bien détachée du corselet par une espèce de cou . . . . Vermileo Mac. 

ler et 2me articles des antennes à peu près de même longueur. Tête 

courte dans la direction de l’axe de du corps et s’appliquant bien contre 
le corselet . : . . Leptis Kabr. 

6. Taille de 3à3 1/2 mille — er article des antennes très réduit, paraissant 
absent. — Nervure 8 ne s’étendant pas jusqu’au bord de l’aile. Spania Meig. 

Antennes de 3 articles bien visibles. Nervure 8 s'étendant RENE bord de 
lulo - ak 

7. 3e article des antennes à Fe près ne ou Doi den muni ‘4 un seta 
terminal , ‘ . . .« .  Chrysopila Macq. 

3e article des ee Lise ou moins  réniforme, muni d’un seta 
pra RU RM ET PAS OR CR OS A2 327ir IMG: 


ot 


Genre Vermileo Macq. 


Ce genre ne comprend qu’une seule espèce, le Vermileo Degeeri 
Macq. 

Face blanche. Front gris marqué de noir chez la ©. Antennes 
brunes. — Corselet gris jaunâtre à bande longitudinale brune 
chez le «3 fauve chez la ©. Abdomen jaune à taches noires 
dorsales et latérales qui se réunissent parfois en bandes. — 
Jambes jaunâtres. — Métatarse des jambes postérieures blanchâtre. 
Ailes vitreuses. — Taille de 9 à 10 mill. 

La larve a été observée par Degeer dans le Midi de la France. 
Macquart dit quelques mots de ses mœurs intéressantes dans 
son travail sur les Diptères du Nord de la France (2m Partie, 
page 74). 


Genre Zeptis Fabr. 


1. Ailes marquées de dessins cendrés bien nets, et d’un 
stigmate foncé près de l’extrémité de la nervure 3 
(schéma I). Extrémité de l'aile rembrunie sous 
forme de tache bien tranchée . . she: 

Ailes sans dessins cendrés. Stigmate tantôt Monet 
tantôt jaunâtre, parfois absent. Extrémité de 
l'aile jamais rembrunie sous forme de tache bien 
CA DCHEBEULUE AU MA ANMANRSNENNS, ENS 


2. Stigmate de l’aile noyé dans une tache cendrée qui 
s’étend vers le point de bifurcation « de la nervure 
cubitale (voyez ce point sur le schema II). Lon- 


sueur de de Emile Or 26.00 10 MSColopacez L. 


Stigmate de l’aile UT isolé. Longueur de 


OP MENIUNENONMEMr.. - - . Slrigosa Meig. 


3. Stigmate forme de deux taches nde dont la posté- 

rieure toujours très tranchée : 
Stigmate formé d’une seule tache ou complètement 

absent Le 

4. Corselet noirâtre sur le cle dre à ie ÉEe orné ide 
deux bandes longitudinales d’un brun jaunâtre. 
Écusson jaune rougeâtre. Tache antérieure du stig- 
mate parfois très peu visible. Long. de 10 à 11 mill. 


immaculata Meig. 


Corselet gris noirâtre, orné de deux bandes dorsales 
d’un blanc grisâtre. Écusson grisâtre. Les deux 
taches du stigmate toujours bien visibles. Longueur 


DO O TUE E  raculate Des. 

5. Stigmate noir ou brun fonce. M HU «OS 6. 
Stigmate jaunâtre ou nul. Fe deyl0afh12 

MON BONNE D'RIO AVE lringaria L. 
Dans l’espèce type, bd est ame marqué de 
taches dorsales noires. Les exemplaires à abdomen 
entièrement jaune ou jaune avec les 2 derniers 

segments seuls noirâtres forment la . var. vanellus Fabr. 

6. Toutes les cuisses complètement jaunes te 


Certaines cuisses noires ou tout au moins Re d’anneaux 


foncés. : 
7. Deux premiers articles des antennes d'un brun noir. 


Ailes vaguement entachées de jaunâtre à leur extré- 
mité. Bords latéraux de la cellule discoïdale un peu 


rembrunis. Long. de 10 à 11 mill. . . vitripennis Meig. 


Antennes entièrement jaunes. Corselet jaune sur les 


côtés. Long d'environ 8 mill . . . . fMavicornis Macq. 


8. Cuisses antérieures et postérieures marquées d’anneaux 


131 


4. 


5. 


8. 


foncés à leur extrémité. Taille de 6 à 8 mill.. Zineola Meig. 


Cuisses postérieures seules marquées d’anneaux foncés 


à leur extrémité. Taille de 14 à 15 mill.. conspicua Meig. 


Genre Chrysopila Macq. 


L. Corps de couleur foncière noire ou noirâtre, recouvert 
de pubescences variant suivant les espèces 


132 


Corps de couleur foncière fauve sur presque toute son 


étendue . . . à I'M 
2. Corps presque endérenent Poe ur Dernier 
article des antennes large et arrondi . . ,. Zuteola Fall. 


Corps fauve ferrugineux, mais avec les extrémités du 
thorax et de l’abdomen noires. Dernier article des 
antennes petit et coniforme. Taille de 8 à 10 mill. 
bicolor Fabr. 
3. Ailes marquées près de l’extrémité de la nervure3 d’un 
stigmate jaune ou brun formant à tache bien 
nétiemnt MIE k; 4 
Ailes marquées près de FE de la nervure 3 ie 
entachement très se à eee visible. Taille de 
G'Hleue 4, 4 D La Aaveola Meig. 
4. Jambes entièrement lo ae no UE Corps gris- 
noirâtre, recouvert d’une pubescence cuivreuse 
très courte et serrée. Abdomen du mâle marqué de 
bandes noires étroites. Taille de 4 à 4,5 mill. 
aurea Meig. (diadema Linn). 
Jambes fauves à cuisses rembrunies ou d’un brun 
noirâtre avec les tibias seuls plus pâles. . . . . . 5. 
5. Abdomen grisàtre recouvert d’une pubescence dorée, 
serrée et courte, couchée sur le corps. Ailes hyali- 
nes. Taille de 5 à 6 mill. . . . . . nigrita Fabr. 
Abdomen noir, recouvert d’une ce dorée ou 
argentée, très peu serrée et dressée normalement au 
corps. Ailes très légèrement fauves. — Taille de 6 
A 7 MAO LEUR SPL A OO JP MAUTONMA EE AIN EE A Dre 


Genre Atherix Meig. 


1. Jambes entièrement noires. Ailes rembrunies, d’un 
noir de suif à la partie supérieure, marquées de 2 
bandes transversales de taches blanches. Longueur 
ÉD D MiIIL, 0 . . . Mmarginata Fabr. 
Jambes jaunes en entier ou en Dar ti: SUTAUTA ME APENTIEUR EE 
2. Ailes à bandes transversales brunes, sinueuses, très 
tranchées et formées en partie de taches brunes 
juxtaposées. Taille de 8 à 10 mill. . . . . Zbis Fabr. 
Ailes sans bandes transversales brunes bien tran- 
chées, marquées simplement de deux rembrunisse- 
ments très faibles et très vagues, l’un sous le 
stigmate, l’autre à l'extrémité de l’aile. Longueur 
de 6267480. CSM en Tor Sapes, Meis: 


133 


Genre Ptiolina Staëg. 


Ailes très légèrement grisâtres sans stigmate. Corps 

d’un gris jaunâtre dans les 2 sexes. Jambes d’un brun 

de poix à genoux plus clairs. Taille de 2 à 3 mill. 
immaculata F. 


Ailes très légerement fauves marquées d'un stigmate. 
Corps recouvert d’une épaisse pubescence noire chez 
le G, d’une pubescence fauve grisâtre chez la ©. Les 
2 premiers articles des antennes recouverts de poils 
longs et denses. — Pieds noirâtres chez le «;, d’un 
fauve testacé chez la ©. Taille de 2 à 3 mill. nigra Lett. 


Macquart dans son travail sur les Diptères du Nord de la France, 
dit avoir pris dans le Nord de la France un couple d’Atherix 
nebulosa F.— Il ne faut pas croire qu'il s'agit ici de la PZiolina 
nebulosa F. C'est pourquoi nous ne parlons pas de cette espèce. 
Le caractère d’une cellule anale fermée et pédiculée que donne 
Macquart, montre qu’il ne s’agit pas d’une Péiolina. Du reste 
M. Gobert dans sa Revision des espèces françaises de la famille des 
Leptides, dit n’avoir jamais vu la Pfiolina nebulosa F. Il dit ne 
faire que transcrire la description de Macquart. Nous croyons 
pouvoir affirmer que la description que Macquart donne sous le 
nom de Atherix nebulosa F., est celle de l’Atherix crassipes Meig. 
Jusqu'à preuve du contraire nous la considérons comme telle. 


Genre Spania Meig. 


Le genre Spania ne comprend qu’une seule espèce, la Spania 
nigra Meig. 

Noire à yeux rouges. — 1er article des antennes tellement reduit 
que celles-ci paraissent de 2 articles. — Dernier article des anten- 
nes allongé, finement pubescent, terminé par un style court et 
pointu. Balanciers et jambes noirs. 

Taille de 3 à 3 1/2 mill. 


Genre Fylophagus Meig. 


Longueur de la 3° nervure longitudinale {schéma IT 
beaucoup plus grande depuis le point € jusqu’au point 4, 
que depuis le point d jusqu’àu bord de l’aile. Corps entiè- 
rement noir. Thorax de la femelle à 3 bandes grises. Pieds 
fauves à tarses obscurs, ainsi que l’extrémité des cuisses 
et des tibias postérieurs. — Long. de 10 à 12 mill. ater Fabr. 


134 


Longueur de la 3m nervure longitudinale, à peu près la 
même depuis c jusqu'en 4 que depuis d jusqu’au bord de 
l'aile. Corps noir. Abdomen à large bande rouge chez la 
Q. Pieds fauves. Long. de 10 à 12 mill. . . . . cinctus Deg. 


Genre Cœnomyia Latr. 


Le genre ne comprend qu’une seule espèce, la Cenomyia 
Jerruginea Scop. 

D'un brun ferrugineux. Thorax à deux bandes d’un blanc chan- 
geant. Abdomen plus foncé antérieurement portant une tache 
blanche de chaque côte du 2me segment. Pieds ferrugineux. L’écus- 
son porte à son bord postérieur et de chaque côté une épine 
dirigée vers l'arrière. Longueur de 12 à 14 mill. 


RENSEIGNEMENTS LOCAUX. 


1. — Vermileo Degeeri Macq. 
Monsieur Gobert donne l’espèce comme rare dans le 
Nord et se trouvant principalement dans le centre et le 
midi de la France. 
Je n’en connais pas d’exemplaire pris en Belgique. 
2. — Leptis scolopacea L. 
Ixelles 27-5-92, Watermael, Louette-St-Pierre, 
Rixensart 7-6-71, Genck 3-7-77, Carlsbourg. 
3. — Leplis strigosa Meig. 
Membach 10-8-92. — Hertogenwald. 
4. — Leptis maculata Deg. 
Coll. Wesmael. 
9. — Leptis immaculata Meig. 
Macquart le donne comme assez rare dans le Nord de 
la France. — M. Van der Wulp dans les PBouwstofen 
(1862) en cite plusieurs localités de capture en Hollande. 
6. — Leptis vitripennis Meig. 
Forest, Louette-S'-Pierre, Carlsbourg (en juin et 
juillet). 
7. — Leptis lineola Meig. 
Rouge-Cloître 13-7-92, Petite-Espinette 28-8-92. 
Hertogenwald 10-8-92. Brasschaet 30-7-92. 
S. — Leptis tringaria L. 
Watermael, Laeken 6-6-81, environs d’Izel, Herto- 
genwald 11-38-92. 


9, 


10. 


148 


12. 


13. 


14. 


15. 


16. 


173 


18. 


135 


La variété vanellus Fabr. est représentée dans la 
collection Wesmael par un exemplaire Q. — M. Can- 
dèze la possède de Vise. 

— Leptis conspicua Meig. 

Coll. Wesmael. 

Macquart, dans ses Diptères du Nord de la France, 
donne cette espèce comme rare dans les bois. 

— Leptis flavicornis Macq. 

Je n’en connais pas d’exemplaire pris en Belgique. 
— M. Van der Wulp ne le connait pas des Pays-Bas. 
— Macquart donne l’espèce comme assez rare dans le 
Nord de la France. 

— Chrysopila aurea Meig. 

Lixhe 25-6-74. 

— Chrysopila nigrita Fabr. 

Coll. Wesmael. 

M. Van der Wulp l’a trouvé une seule fois à Bilt 
dans la province d'Utrecht. 

— Chrysopila atrata Fabr. 

Rouge-Cloitre 28-5-82, Molenbeek St-Jean, Dieghem, 
La Hulpe, Aerschot, Genck 3-7-77, Arlon, Carlsbourg, 
Awenne, Bauche, Silenrieux, Bilsen, Orval, Houffalize 
(Candèze). 

— Chrysogila luteola Fall. 

Je ne connais pas encore cette espèce de Belgique. 
— M" Vander Wulp en possède trois exemplaires, l’un 
pris autrefois près d'Heemstede, les deux autres cap- 
tures à Utrecht. Macquart n’en parle pas dans les 
Diptères du Nord de la France. 

— Chrysopila flaveola Meig. l 

Je ne connais pas encore cette espèce de Belgique. — 
Elle a éte trouvée à Venlo. Macquart donne l’espèce 
comme rare dans le département du Nord. 

— Atherix ris Fabr. 
Aerschot 25-56-82. — Kinkempoix (mai), Chénée 
(Candèze). 
— Atherix marginata. Fabr. 
Environs d’Izel19-7-91.—Houffalize, juillet (Candèze). 
— Atherix crassipes Meig. 

Coll. Wesmael. 

L’espèce a été prise en Hollande à Amersfoort. 

L’espèce dont Macquart a pris un couple dans le 
département du Nord et qu’il donne sous le nom d’A/4e- 
riz nebulosa Meig. dans son travail sur les Diptères du 


136 


Nord de la France nous semble être Atherix crassipes 
Meig. 
19. — Pliolina immaculata F. 

Macquart donne l'espèce comme très commune au mois 

de Mai sur les fortifications de Lille. 
20. — Ptiolina nigra Zett. 

Dave, 20-6-77. — Cet exemplaire qui fait partie de la 
coll. du Musée royal est en mauvais état. — M. Van 
der Wulp qui l’a vu, croit que c’est bien la Priolina 
nigra Zett. 

21. — Spania nigra Meig. 

Macquart dans son « Histoire naturelle des Diptères » 
dit qu’elle a été prise à Bruxelles par Wesmael. — 
Or, les deux exemplaires déterminés comme Spania 
dans la coll. Wesmael, ne sont pas des Spania. — 
M. Severin les a envoyés à M. Van der Wulp qui 
les a déterminés comme Ptiolina. Comme il très 
probable, et même pour ainsi dire certain que ces 
exemplaires sont ceux qui ont servi à Macquart pour 
renseigner la Spania comme prise à Bruxelles, il y a 
lieu de considérer la Spania nigra Meig. comme 
n'ayant pas encore été prise en Belgique. 

M. Meigen croit avoir recu ce diptèere de Hambourg. 
— M. Gobert en a reçu un exemplaire pris à Bar-sur- 
Seine. 

22. — Xylophaqus ater Fabr. 
Je ne connais pas cette espèce de Belgique. M. Vander 

Waulp ne la connaît pas de Hollande. Macquart dans les 

Diptères du Nord de la France la donne comme rare. Il 

n’en cite aucune localité de capture. 

23. — Xylophagus cinctus Deg. 
Comme pour le Xylophagqus ater. 
24. Cœnomyia ferruginea Scop. 
Etterbeek, Auderghem, Stockel, Boitsfort 20-6-90. 
Mariemont, Fleurus, Kinkempoix (Candèze). 


137 


Listes des Leplides connus de Belgique en 1893, des Pays-Bas à la même date, 
et du Département du Nord vers 1825, y compris les genres Xylophagus el 
Cœnomyia. 


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+ 
* 
* 


Leptis scolopacea L. . . . . . 


= Istoisoua Meig. .  . | * * « 
— maculata Deg. . . . . . F 
annulata Meig. ol. . 
nigrofasciata Meig. ol. 
distigma Meig. 
— immaculata Meig. . . - . * * * 
stigmatica Ztt. 
— vitripennis Meig. . . . . * È 5 
sigma Schum. 
— lineola Fabr. Meig. . . . * * 2 
albifrons Meïig. ol. 
— tringaria L. Tv * É * 
simplexz Meig. 
punctata Lw. 
— var. vane lus Fabr. . . .| ** 
— conspicua Meig. +. + . . * $ 
— flavicornis Macq. . . . . * 
Chrysopila aurea Meig. . . . . * Ë * 
diadema Fabr. Meig. 
tipuliformis Schrk. 
DICO ADEME NC OT | # # 
splendida Meig. 
ATARI ADR LOS * + & 
cristata Fabr. 
tomentosa Kabr. 
aurata Fabr. Meig. 
holosericea WIk. 
cingulata Don. 
—= IMROB MAILS" CC * 
= HayeolaMeIS # * 
genius Pz. 
Atheriz IDIS Fab é * 
titanus Kabr. 
maculatus Latr. 
— marginata Fabr. . . . . * * 
— crassipes Meig. - + + + * * * 
Ptiolina immaculata Kabr. . . . * 
— nigra Zett. Te ce * . 
nmigrina Wahlb. 
Xylophagus ater Fabr. . . . . ë 
— cinctus Deg. SR 7 € * 
Cœnomyia ferruginea Scop. . : % d * 
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TOIAE. Le. « 17 16 18 


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Tome I. des Annales à Catalogue des Buprestides, par Ca: 


Ed 


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TOMOLOGIQUE 


*DE 


A 


conservé ; il ne sera pas envoyé une 


A 


seconde fois. 


BRUXELLES 


SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 


_ 20, RUE DU MUSÉE, 20 


ns 1893 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


LV 


Compte rendu de l’assemblée mensuelle 
du 1 avril 1898. 


PRESIDENCE DE M. TOSsQUINET. 


Présents : MM. Coubeau, L. Coucke, de Crombrugghe, de Selys- 
Longchamps, Giron, Hippert, Robbe, Séverin, Van Nerom et 
Bergé, secrétaire. 

MM. Becker, Candeze, Jacobs, Kerremans et Lameere ont fait 
excuser leur absence. 


Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qualité 
de membres effectifs : 

M. H. F. Wickham, de Iowa (États Unis d'Amérique), présenté 
par MM. Tosquinet et Séverin ; 

M. H. E. Andrews, de Londres, présenté par MM. Kerremans 
et Séverin; 

M. le Dr Schmiedeknecht, de Blankenburg am Schwarzathal, 
présenté par MM. Tosquinet et Séverin. 


Correspondance. L'Assemblée décide l'échange de nos publica- 
tions contre celles de l’Académie des Sciences de Rochester. 

M. Bergé attire l’attention de la Société sur une brochure d’en- 
tomologie appliquée, publiée par M. Mobr et dont l’auteur a 
envoyé un exemplaire pour notre bibliothèque. — Remerciements. 


Travaux présentés pour les Mémoires. L'Assemblée décide 
de soumettre un travail sur les Mélolonthides, présenté par 
M. Brenske, à l’examen de deux commissaires. MM. Candèze et 
Bergé sont désignés à cet effet, 


Travaux présentés pour les Annales. L'Assemblée décide l’im- 
pression des travaux dont il est donné lecture. 

Communications. M. Hippert communique une série d’observa- 
tions relatives à des Lépidoptères, il constate l’apparition hâtive 
de diverses espèces. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DK BELGIQUE, T. XXXVI. 12 


140 


Excursion. Sur la proposition de M.Hipperft, l’Assemblée décide 
de se rendre le dimanche 7 avril à Linckebeek, départ à la gare 
du Midi à 7 h. 24 du matin. 


COLÉOPTÈRES DU BENGALE. 


Mémoire 2. 


NEUE ADORETUS ARTEN VON OST-BENGALEN 
AUS DER AUSBEUTE DES HERRN L. CARDON S. J. 
beschrieben von E. Brenske in Potsdam. 


Da die Adoretus Arten nicht zu den Melolonthiden gerechnet 
werden mit denen zusammen sie mir übersandt wurden, so gebe 
ich die Beschreibung der Arten hier gesondert von den übrigen 
Resultaten der Ausbeute an Melolonthiden. 

Ausser den nachstehend beschriebenen Arten, ist von bekannten 
nur der Adoretus limbatus BI. in Konbir erbeutet worden. 


1. Adoretus Renardi. 


Ovatus, testaceus, subtititer pilosus; clypeo rufo, fronte ver- 
ticeque piceis, granulalo punctatis; thorace angulis posticis late 
rotundatis, elytris subruguloso punctatis, subcostatis, pygidio 
maris globoso, piloso sublilissime aciculato, labro longitudinaliter 
carinatlo, margine fortiler crenulato, ruguloso punclato, setoso ; 
Jtabello brevi. 

Long. 8 1/2-10; lat. 5-6 mm. GQ. Tetara, Konbir. 

Blassgelb mit rôthlichem Clypeus und Tarsen, angedunkeltem 
Hinterhaupt; überall äusserst fein, kurz anliegend behaart Der 
ganze Kopf ist kôrnig aber nicht dicht punctirt; der Thorax mässig 
stark punctirt mit vorgezogenen Vorder- und breit gerundeten 
Hinterecken. Die Flügeldecken sind gleichmässig ziemlich grob, 
fast genabelt punctirt, mit schwach angedeuteten Streifen ; der bei 
allen Arten vorhandene in der KRegel kurz beborstete Rand- 
streifen ist hier zu einer stark erhabenen Längsleiste ausgeprägt, 
welche mit kräftigen kurzen Borsten besetzt ist. Die kurzen, 
gleichmässig vertheilten, anliegenden Härchen stehen nicht in 
den groben Puncten sondern auf den Zwischenräumen, was auch 
bei einigen der nachfolgenden grôber punctirten Arten der Fall 
ist. Das Pygidium ist beim G' sehr stark gewülbt, glatt, kurz 
abstehend behaart, die ganze Oberfläche mit fein geritzter, waben- 


141 


artiger Zeichnung, kaum nadelrissig. Das Abdomen ist glatt, 
sehr fein und weitläuftig punctirt, leicht behaart, der letzte 
Ring sehr kurz. Die Brust ist wabenartig geritzt wie das Pygi- 
dium. Die Hinterschienen sind schmal, vor der Spitze wie gewühn- 
lich eingeschnürt. Die Oberlippe hat einen deutlichen Längskiel, 
die Seiten sind bis zur Spitze grob gekerbt, mit einer schwächer 
gekerbten Parallel-Leiste, die Fläche ist grob gerunzelt; der 
umgeschlagene Rand des Clypeus ist nicht breiter als die Lippe. 
Der Fübhlerfächer kaum von der Länge der 6 vorhergehenden 
Glieder. — In grosser Anzahl erbeutet. 


2. Adoretus Cardoni. 


S'ubovatus, piceus, subtiliter pilosus ; antennis, pedibus,scutello, 
thoracis lateribus late testaceis ; clypeo rufescente, rotundato, gra- 
nulato punctato, fronte verliceque subtiliter granulosis ; thorace 
elytrisque fortiter punctatis; thorace angulis posticis rotundatis ; 
elytris subcostatis; pygidio piloso, fere glabro; labro fortiter 
carinato, margine fortiter crenulato, ruguloso, ciliato; flabello 
Jere stipite longitudine, feminæ parum breviore. 

Long. 10; lat. 5; © long. 11; lat. 6 mm. Tetara, Konbir. 

Mit Doops verwandt, kleiner und durch die blassgelbe Farbe 
der Extremitäten und des Schildchens leicht zu unterscheiden. Der 
Clypeus ist gleichmässig gerundet, nicht verjüngt, kôrnig punctirt, 
der übrige Kopftheil ist leichter kôrnig punctirt und überall dünn 
behaart. Der Thorax ist ziemlich grob punctirt, die Flügeldecken 
etwas dichter mit kaum angedeuteten Längslinien, der Seitenrand 
etwas heller gefärbt in unbestimmter Ausdehnung, die kurzen 
anliegenden Härchen stehen nicht in den Puncten, sondern auf 
den Zwischenräumen, ganz vereinzelt stehen dazwischen etwas 
kräftigere abstehende Borsten, beim © häufiger als beim Œ, oft 
ganz fehlend. Das Pygidium beim Q bedeutend kürzer als beim G, 
bei diesem fast glatt, abstehend behaart, beim © wenn auch sehr 
matt doch deutlicher punctirt. Ebenso sind die abdominal Segmente 
sehr matt punctirt, zerstreut behaart; die Brustseiten dicht mit 
flachen grossen Puncten besetzt und wie das Abdomen gleichmässig 
kurz und dünn behaart. Die Unterseite ist im ganzen heller wie die 
Oberseite. Die Hinterschenkel und Schienen sind verdickt, beson- 
ders beim ©, die Schienen vor der Spitze eingeschnürt, auf der 
Fläche ohne oder mit vereinzelten Borstenpuncten. Die Oberlippe 
ist stark längs gekielt, fast bis zur Basis, der Rand grob gekerbt 
bis zur Spitze des Rüssels, der innere parallele Rand jedoch nur 
durch wenige schwache Kôrnchen angeceutet, die Fläche puncetirt 
behaart, nicht breiter wie der umgeschlagene Clypeus Rand. Der 
Fächer ist fast von der Länge des Stiels, zugespitzt, besonders das 


142 


erste Glied läuft in eine schmale Spitze aus und ist sebr dicht kurz 
behaart. Der Fächer des Q ist sehr wenig kürzer. 
In grosser Anzahl erbeutet. 


3. Adoretus bengalensis. 

Præcedenti simillime, breviler ovatus, piceus, marginibus 
pedibusque testaceis ; clypeo rufescente, granuloso ; supra breviter 
pilosus; elytris ruguloso punctatis subcostatis, labro subtiliter 
carinato; fabello parvo. 

Long. 7; lat. 31/2 mm. Tetara, Konbir. 

Unterscheidet sich vou dem vorigen durch folgende wesentliche 
Puncte : geringere Grôsse, dichtere Punctirung und Behaarung des 
Halsschildes mit schwach fahlgelben Seiten, dichter gerunzelten 
Flügeldecken mit schwachen aber deutlichen Streifen, deutlich 
punetirter Brust und mit sehr kurzem, zierlichem Fächer. Die 
Oberlippe ist fein gekielt, jedoch nur auf dem Rüssel ; grob gekerbt, 
gerandet mit schwach angedeuteter Parallelreihe ; auf der Fläche, 
welche kaum so breit ist wie der umgeschlagene Clypeus Rand, 
stehen einige grobe Puncte. Die ganze Unterseite ist sehr dünn 
behaart. Der Fächer der G'ist kaum länger als der des ©, der 
ausgeprägteste Geschlechtscharacter ist das beim © schmälere 
Pygidium. 

In mehreren Exemplaren erbeutet. 


4. Adoretus bicolor. 

Ovatus, teslaceus; capte, thoracis medio, pedibusque obscuriori- 
bus ; clypeo parabolice rotundato, margine piloso; capite granuloso 
punctato piloso, thorace densissime punctalo piloso, pilis squamuli- 
feris, elytris punctalo striatis, 4-costatis, squamuloso-pilosis ; 
abdomine sublilissime punctalo-piloso, segmentis medio spinosis ; 
labro longitudinaliter carinato, Jrabello elongato. 


Long. 11; lat 5 1/2 mm. Kurseong, G', Unicum. 

Diese Art ist blassgelb bis auf die angegebenen Kôrpertheile, 
welche dunkler sind, Clypeus rothbraun, Kopf schwarz-braun. Der 
ganze Kôrper ist kurz anliegend behaart, oben und unten gleich 
dicht. Das etwas verjüngte Kopfschild ist am aufgeschlagenen 
Innenrande dicht mit kurzen greisen Härchen besetzt, die 
Hinterecken des Thorax sind breit gerundet, die Streifen auf 
den Flügeldecken sind deutlich, wenig erhaben, punctfrei, von 
Punctreihen eingefasst. Auf dem Pygidium ist keine Punctirung 
wahrnehmbar; die Abdominal-segmente tragen neben der dünnen 
Behaarung vereinzelte Borstenhaare. Das 3te bis 5‘° Glied des 
Fühlerstiels ist sehr schmal, undeutlich gegliedert. Die Qberlippe 
ist scharf gekielt, grob aber nicht sehr stark gekerbt mit sehr feiner 


143 


Parallelkante, auf der Fläche fein behaart, nicht runzlig; der 
umgeschlagene Clypeus-Rand ist breiter wie die Lippe. Diese Art 
scheint mit caliginosus Brm. verwandt zu sein, welcher eine nicht 
behaarte Oberlippe, hellere Beine und Flügeldecken hat. 


5. Adoretus minutus. 


Ferrugineus, pilosus, antennis pedibusque testaceis, abdomine 
fusciore; clypeo brevissimo rotundato, fortiler marginato, umbili- 
calo punctalo, sutura elevata, fronte verticeque fortius punctatis, 
thorace profunde punctato, angulis posticis rotundatis, elytris 
subliliter punctatis, substriatis, pygidio fere glabro longius piloso. 
apice calloso, abdomine subtilissime aciculato; labro carinato, 
margine fortiler crenulato, grosse punctato; flabello elongato. 

Long 7 1/2; lat. 4 mm. Tetara, , Unicum. 


Diese kleine Art hat die Gestalt und Färbung des sciurinus 
Brm. von Java, ist aber nicht lang behaart sondern nur kurz. 
Das kurze Kopfschild ist vorn hoch aufgeworfen gerandet, flach 
punctirt, die Puncte auf dem Kopf und besonders die auf dem 
Thorax sind tiefer. Die Flügeldecken haben glatte, schwach 
erhabene Streifen, das schwielige Pygidium bildet vor der Spitze 
eine narben artige Erhabenheit. Der umgeschlagene glatte Rand 
des Clypeus ist breiter wie die Oberlippe; diese hat einen bis zur 
Mitte reichenden Längskiel, der Seitenrand ist grob gekerbt, mit 
einem grob punctirten Parallelstreifen, die Fläche ist mit einigen 
groben Puncten besetzt. Der Fühlerfächer ist länger wie die 
vorhergehenden sechs Glieder des Stieles, die ersten drei Glieder 
sind deutlich begrenzt, die tetzten 4 verschwommen. 

Ausser den aufgeführten 6 Arten liegen noch 3 in einzelnen 
Exemplaren vor; es sind die nachfolgenden, zu deren Beschrei- 
bung mehr Material erwünscht wäre : 


6. Eine Art in zwei Exemplaren von Tetara und Konbir, beides G;; 
9 und 9 1/2 mm. lang, rothbraun, der concolor BI. wohl ver- 
wandt. 

7 Ein Exemplar, 10 mm. lang, kastanienbraun mit Metallglanz, 
helleren Beinen; von Asansol. 

8. Ein G', 81/2 mm. lang, dem #inutus ähnlich, braunroth, von 
Kurseong. 


Potsdam, 26 März 1893. 


144 


NOTE SUR QUELQUES COLÉOPTÈRES DES PAYS SOMALIS, 
par M. L. Fairmaire. 


M. le Dr Keller, de Zürich, qui a accompagné M. le prince 
Ruspoli dans son voyage aux pays Sômalis du Sud, a bien voulu 
me communiquer quelques coléoptères recueillis par lui, tant à 
Ouebbi qu'à Banan-Abdallah. Cette dernière localité, située entre 
Ouebbi et le Choa, est assez montagneuse et bien arrosée, et 
promet d’intéressantes découvertes au prince Ruspoli qui y fait 
un nouveau voyage. | 

Je donne ci-après la liste des Coléoptères recueillis par M. le 
Dr Keller, avec la description des espèces nouvelles. Il y a parmi 
elles quelques types nouveaux remarquables, notamment un 


Gymnopleurus, deux Sepidium, un Wicrantereus, etc. 


Cicindela alboguttata K\.— Lafaveur, près 
Ouebbi. 
— aulica Dej. — Ouebbi. 
— rectangularis KI. 


Pheropsophus senegalensis Dej. — ïd. 

Coscinia rufotestacea n. Sp. — Banan- 
Abdallah. 

Chlænius dorsopictus n. sp. — Ouebbi. 

Cybister africanus Cast. — Lafaveur. 

Hydrophilus convezus Cast. — id. 

Spercheus crenulatus n. Sp. — Banan- 
Abdallah. 


Hister valhdus Er. — Ouebbi. 

Saprinus speciosus. Er. — id. 

Heterocerus cribratellus n.sp. — Banan- 

Abdallah. 

Scarabæus œgyptiorum Latr.— Ouebbi 
— œratusGerst. —Décrit deZanzibar. 
— cornifrons Cast. — Ogadeen. 

— lœvistriatus n. sp. — Banan-Ab- 
daliah, Ouebbi. 

Gymnopleurus æneipes n.sp. - Ouebbi. 

Chalconotus cupreus Fab. — Banan-Ab- 

dailah. 

Onitis sphinx Fab. Ouebbi. 

Aphodius armatulus n. sp. — Banan- 

Abdallah. 
— minusculus n. Sp. — id. 

Chiron Kelleri n. sp. — id. 

Hybosorus nitidus Lamb. — Ouebbi. 

Trox denticulatus O1. — id. 

Anomala plebeja O1. — id. 

— obscuripes Fairm. — Banan-Abdal- 
lah. 


Pachnoda virginea K]\. — id. 

Oryctes Boas O1. — id. 

Melyris pleuralis n. Sp. — id. 

Zophosis plicatipennis Deyr — id. 
Rhyrinota angulicollis Fairm.— Ouebbi. 
Homala cyclodera n. sp. — id. 
Perseptus Gestroi Haag. — id. 

Pimelia densegranata n.sp. — Oduma. 
Sepidium Kelleri n. sp. — Ouebbi. 

— Ruspolii n. sp. — Ogadeen. 
Opatrum sexcostulatum n. Sp. — Ouebb:. 
Micrantereus timarchoides n. sp. — Oga- 

deen 

— asidoides n. Sp. — id. 
Praogena cerulans n. sp. 

Abdallah. 
Mylabris rutilicollis n. sp. — id. 
Cantharis cribricollis n. sp. — id. 

— leucophthalma n. sp. — id. 
Microcerus tuberifrons n.sp. —Ogadeen. 
Tanymecus niloticus Sch. — Ouebbi. 
Brachyderes somalius n.sp. — Ogadeen. 
Plocederus denticornis Fab. — Ouebbi. 
Ceroplesis Pauli Fairm.— Banan-Abdal- 


— Banan- 


lah. 

Ceratites jaspideus OL. — Ogadeen, Lafa- 
veur. 

Lasiodactylus rufodorsatus Fairm. — 
Onebbi. 


Crossotus saxosicollis n. sp. — Ogadeen. 
Liniscus fasciolatus n. sp. Ouebbi. 
Aulacophora abdominalis Fab. — id. 
Cassida inconstans n. sp. — Ouebbi 
Epilachna chrysometina Fab. — id. 


Cicindela rectangularis Klug. — Long. 10 mill. — Oflonga, 


145 


modice, convexa, subparallela, supra brunneo-cuprascens, vage 
æneo tincla, subopaca, elytris pallido signatis, vittula arcuata 
humerali, cum puncto discoidali, post medium vittula, marqi- 
nali sal angusta, antice intus fere recte hamata, cum puncto dis- 
coidali, et villula apicali angusta, antice, intus angulata et 
clavatim terminata, subtus purpurea, cyaneo mixta, albido-pilosa, 
palpis pallidis, articulo ullimo plus minusve fusco-æneo ; capite 
dense strigoso, cum oculis prothorace latiore, labro pallido, utrin- 
que impresso, margine antico utrinque leviler sinuato; protho- 
race latitudine parum longiore, lateribus fere rectis, dorso vix 
perspicuesu btilissime coriaceo, antice el basi transversim fortiter, 
impresso, extus sulcalo, disco postice medio obsolete sulcatulo; scu- 
tello triangulari; elytris punclis viridibus minutis ocellatis dense 
impressis, sutura micante, apice breviler spinosula ; subtus subti- 
lissime cariacea, segmento ventrali ultimo medio emarginato, coxis 
el trochanteribus flavo-testaceis. 

Ressemble à la perpleza, en diffère par la tête nettement et densé- 
ment striolée, le corselet plus droit sur les côtés, les élytres à 
bande marginale médiane tronquée en avant, non dilatée en 
arrière, le point discoïdal rond, et la bordure apicale tronquée en 
avant, prolongée intérieurement en massue; l’extrémité oblique 
des élytres est droite, nullement arquée et l'extrémité de la suture 
est nettement épineuse. 

Cette Cicindèle est peu connue ; découverte en Nubie, elle a été 
trouvée aussi dans l’Yémen, d’après une communication de 
M. R. Oberthur. 

Coscinia rufotestacea. — Long. 3 1/2 à 4 mill. — Z7ongata, 
depressa, rufotestacea, nitida, pedibus vix dilulioribus, dense 
punctata, haud pilosa, elytris irrequlariter punctatis. 

Cet insecte paraît ressembler à la C. Semelederi Ch. (collaris 
Baudi), mais il est bien plus petit, la coloration est uniforme, les 
élytres de même couleur que le reste, assez grossement et irrégu- 
lièrement ponctuée sans traces de stries vers la suture, sauf la 
strie suturale. Les antennes sont robustes, presque moniliformes, 
les articles, renflés vers l’extrémite, sont brièvement mais assez 
brusquement resserrés à la base ; elles sont hérissées d’assez longs 
poils et le dernier article est presque aussi long que les 2 précé- 
dents réunis; le 2e article est brièvement ovalaire et à peine plus 
court que le 3°, La tête est finement carénee le long des yeux, 
cette carène s'arrête à la base des antennes. Le corselet est calici- 
forme, rétréci vers la base, puis brusquement rétreci; il est 
fortement et assez densément ponctué comme la tête, avec 
un sillon médian. Les élytres sont ponctuées de même et en outre 


légèrement ruguleuses. 


146 


Chlænius discopictus. — Long. 19. mill. — Ob/ongo-ovatus, 
parum convezus, fuscus, parum miidus, capite, prothoraceque 
cupreis, nitidulis viridi tinctis, elytris vage metallescentibus, ad 
humeros leviter cœruleis, disco medio macula dentata, apice 
macula transversa et anle apicem puncto pallide ochraceis, subtus 
mitidus, cœruleo-micans, antennis fuscrs, articulis 2 primis et 
ore pedibusque pallide flavidis tarsis obscurioribus, genubus 
breviter fuscis ; capite sat lato, subtiliter dense punctato, subrugo- 
sulo, ad oculos striolato, antennis compressis, sat brevibus, 
arliculo 3° quarto vix longiore; prothorace elytris angustiore, 
valde transverso, lateribus rotundato, subtililer marginato et 
_ flavido limbato, dorso dense punctato-rugoso, postice utrinque late 
sat fortiter impresso, anqulis posticis obtusis, antice fere rotun- 
datis ; scutello trianqulari, acuto, subtiliter rugoso; elytris ovatis, 
ad humeros rotundatis, apice obtuse rotundalis, ante apicem 
leviter sinuatis, punctato-striatis, punctis minutis, densatis, inter- 
vallis vix convexiusculis, subtililer dense asperulo-coriaceis, stria 
marginali basi obliterata; subtus lateribus punctatus, abdomine 
medio glabro et lævi, lateribus vix punctulato et impresso, seg- 
menti ullimo apice angustissime flavido marginato. 


Voisin du éransversalis, mais plus grand, plus large, plus 
métallique, avec le corselet moins grossement et plus densément 
rugueux et les élytres plus granuleuses, sans bordure jaune; les 
antennes sont un peu plus courtes, le corselet a les impressions 
basilaires plus grandes et le sillon médian un peu effacé à la base. 


Spercheus crenulatus. — Long. 3 mill. — S. Senegalensi 
simillimus, sed minor, prothorace latleribus obsolete crenulato, 
elytris utrinque quadricostatis, prima paulo magis, postice præser- 
tim, elevata, apice prolongata sed apicem haud attingente, 
2"-4que apicem attingentibus, costa sutarali postice paulo elevata, 
antice fere planata, intervallis obsolele rugosis. 


Diffère de l’espèce sénégalienne (') par la taille un peu plus 
faible, les bords latéraux du corselet très légerement festonnés et 
la 2e côte des élytres bien marquée, au lieu d’être presque effacée, 
la le côte parait un peu moins saillante et moins brusquement 
terminée en arrière. 


(‘) Spercheus Senegalensis Lep. — Long. 2 lig. — Pallide cinereus, sutura et 
costis 4 longitudinalibus alternatim elevatis. 

Plus petit que le S. emarginatus, entièrement d’un gris clair; élytres avec la 
suture élevée et quatre côtés sur chacune, alternativement très fortes et plus faibles. 
— Sénégal. 

La figure du règne animal de Guérin-Mèneville, à laquelle n’est jointe aucune 
description, est fort insuffisante et ne fait pas assez ressortir la forte saillie de la 
1re côte élytrale, ainsi que sa brusque terminaison, les autres côtes sont très faibles, 
surtout la 2. Cette espèce se retrouve au Dahome y. 


147 


M. Rañffray a trouvé à Bagamoyo un Spercheus bien voisin 
(S. distinguendus) qui est plus grand (4 1/2 mill.), avec les bords 
latéraux du corselet plus nettement festonnés, parfois avec une 
strie longitudinale sur le disque; la le côte élytrale est très sail- 
lante, ainsi que l’extrémite de la 3°, les intervalles paraissent 
aussi plus ruguleusement ponctués. Le même insecte se retrouve 
à Nossi-Bé avec la ligne dorsale du corselet presque invisible. 


Heterocerus cribratellus. — Long. 3 à 3 1/2 mill. — 
Castaneus, pubescens, prothorace elytris haud sensim angustiore, 
antice angustato, angulis posticis subtililer marginatis, dorso 
densissime ac subtilissime punctulato, elytris dilute teslaceo- 
rufulis, brunneo fasciatis aut maculosis, dense sat fortiter 
punctatis, subtiliter rugosulis, vage striatulis, pube rufula erecta 
sat dense vestilis. 


Ressemble assez à l’obliteratus, de Mésopotamie, mais les angles 
du corselet sont finement marginés ; la tête est couverte d’une 
pubescence roussâtre serrée, surtout en avant, la coloration des 
élytres est fort variable, tantôt 3 taches isolées sur chaque élytre, 
tantôt ces taches se développent et forment des bandes dentées, 
tantôt le fond de la coloration est brun avec des taches oblongues 
rousses, la partie apicale toujours rousse avec une tache brune 
ayant souvent la forme d'un V. 

Cet insecte est remarquable par la ponctuation assez forte, serrée 
et un peu rugueuse des élytres. 


Scarabæus lœvistriatus. — Long 30 à 40 mill. — 
S. Lamarchi simillimus, sed paulo magis convexus et piceo-niger, 
nitidior, prothorace similiter granulato-asperata, villa media 
el plagis posticis transversis lævibus, sed parte basali asperulo- 
punctata, haud granulata, lateribus simililer crenulatis sed ad 
anqulos anticos haud dente armatis, elytris simililer tenuiter 
striatis, sed striis lævibus, intervallis convexiusculis indistincte 
alutaceis, punctis minutis raris ad strias sparsutis, humeris 
nitidioribus, paulo magis punclatis, clypei densibus intermediis 
paulo longioribus et magis distantibus, tibiis anterioribus acute 
guadridentatis dente superiore minuto, celeris magnis, corpore 
subtus cum tibiis posterioribus rufo-piloso, antennarum clava 
squalide ferrugineo pubescens. 


Gymnopleurus æneipes. — Long. 8 à 9 1/2 mill. — Brevis, 
convezus, splendide cupreus, pedibus æneis, aut cærulescentibus; 
capile dense subtiliter dense asperato, medio carinato, clypeo 
anlice emarginato et utrinque plus minusve angulato, interdum 
fere obtuse rotundato, anquste æneo marginato; prothorace sal 
amplo, antice angustato, lateribus rotundaltis, dorso valde convexo ; 


148 


subtiliter parum dense punctato, angulis posticis obtusis; elytris 
lateribus valde emarginatis, dorso subtiliter strialis, striis apice 
profundioribus, intervallis planis, subtiliter alutaceis, basi tuber- 
culosis, 2° paulo impressiusculo; pyqidio punctato, medio cari- 
nulato; pectore lateribus rugosulo et sericante, abdomine fere lævi, 
lateribus sericante, femoribus posticis apice intus rugosulis et 
albido-sericeis, tibiis antice acute tridentalis, posticis apice vix 
arcuatis, extus denticulatis. Ouebbi. 

Voisin du sericeifrons Fairm., d'Obock, en diffère, outre la cou- 
leur, par la tête plus finement carénée au milieu, sans pubescence 
argentée, à peine sinuée de chaque côté, par le corselet sans fos- 
settes latérales, par les élytres alutacées, non ponctuées, et le 
dessous du corps sans pubescence argentée. 


Aphodius armatulus. — Long. 21/2 mill. — Obongus, 
conveæus, rufo-testaceus, sat nilidus; capite subtililer dense ruqu- 
loso-punctato, margine antico late sinuato, angulis prominulis, 
acutiusculis, genis angulalis ; prothorace transverso, elytris haud 
angustiore, antice vix attenualo, lateribus vix arcuatis, dorso dense 
punctato, fere rugosulo, basi subtilissime marginatlo, angulis 
gosticis rotundatis, anticis obtuse produclis; scutello oblongo, 
parce punctato, apice obtuso ; elytris paulo brevibus, postice leviter 
ampliatis, apice rotundatis, ad hkumeros fere recte angulalis, 
parum profunde striato-crenulatis, intervallis fere planis, dense 
subtiliter punctalo-rugulosis; tibiis anticis acute el fortiter 
dentatis, metatarso duobus sequentibus conjunctis paulo breviore. 


Ressemble au bidentulus d'Obock pour l’armature du chaperon 
et la taille, mais plus convexe, d’une coloration brillante, à ponc- 
tuation plus marquée sur le corselet, avec les élytres plus forte- 
ment striées, à intervalles ruguleux. 

Le disque du corselet et la tête sont parfois un peu rembrunis. 


Aphodius minusculus. — Long. 2 1/4 mill. — Præcedenti 
valde similis, sed minor, magis flavescens, anqulis clypei minus 
acutis, prothorace minus dense punctalo, elytris minus fortiter 
striatis, intervallis obsolete et parce plicatulis, metatarso latiore. 


Chiron Kelleri. — Long. 5 à 7 mill. — Z/ongatus, subcylin- 
dricus, rufopiceus aut castanescens, nilidus ; capite grosse parce 
punctato, clypeo medio triangulariter impresso et antice 4-tuber- 
culato, labro magno, medio sinuato, mandibulis validis, sat brevi- 
bus, striatis, antennis concoloribus; prothorace subquadrato, 
angulis anticis sat angulatis, posticis rotundatis, dorso fortiter 
laxe punctato, basi et lateribus fere lævi; scutello elongato, con- 
vexo, elytris fortiter punctato-striatis, crenulatis, intervallis sat 
convezis, lævibus; subtus fortiter punctatus. 


149 


Paraît différer du Senegalensis par la forme plus étroite, le 
chaperon à tubercules avec une impression transversale à peine 
triangulaire, le corselet plus grossement ponctué et les élytres à 
stries plus fortement ponctuées, à intervalles plus convexes. Le 
C. digitatus Fab., des Indes orientales, est plus grand avec la 
tête plus grosse, plus ponctuée, n’ayant en avant que 2 tubercules 
avec un fort sillon transversal, le corselet est plus ponctué et les 
tibias antérieurs sont plus fortement dentes. 


Melyris pleuralis. — Long. 10 mill. — Oblonga, convexa, 
viridi-ænea, modice nitida, fere glabra, subtus cum pedibus anten- 
nisque rufoflava, his apice fumatis, metapleuris nigris ; capile 
dense ocellato-punctato; prothorace valde convexo, antice angqu- 
stato, parum dense ocellalo-punctato, medio sat fortiter sulcato, 
basi medio leviler sinuato, ad angqulos profunde impresso, his 
elevatis, paulo obtusis ; scutello truncato, vix punctulato; elytris 
sutura el utrinque costis 3 acute elevatis, concoloribus, interstitiis 
grosse sat dense punctatis, paulo rugulosis ; subtus parum nilida. 
— Ouebbi. 


Ressemble à 7. semihirta Fairm., de la même région, en dif- 
fère par la teinte du dessus qui est d’un vert bronzé, la tête et le 
corselet moins rugueux, ce dernier plus convexe, à angles posteé- 
rieurs plus saillants, la poitrine jaune, sauf les métapleures, et le 
corps non villeux. 


Homala cyclodera. — Long. IS mill. — Oblonga, modice 
conveza, nigra sat nitida, subtus cum pedibus nitidior; capite 
lævi, clypeo antice subtiliter punctulato, margine antico subtiliter 
reflexo, et utrinque sat late impresso; antennis medium prothoracis 
viæ allingentibus, fere cylindricis, articulis penullimis paulo 
brevioribus, 3° duobus sequentibus conjunctis fere æquali; protho- 
race transverso, elytris vix angustiore, lateribus cum angulis 
posticis late rotundato, angqulis anticis obtusis, dorso lævi, basi 
medio sat fortiter, utrinque subtiliter marginato, marginibus late- 
ralibus haud planatis et subtilissime marginatis ; scutello rugosulo; 
elytris ovatis, postice a medio angustatis, basi haud sensim plicato- 
marginatis, ad humeros obtuse angulatis, dorso ad suluram 
haud depressis, subtilissime cicatricosis, nullo modo granulatis, 
apice subproductis et separatim acuminatis, paulo divaricatis ; 
subtus lævis, capite profunde excavato, abdomine lateribus impres- 
siusculo. — Ouebli. 

Cette espèce est la plus grande du genre et remarquable par la 
forme du corselet à peine plus étroit en avant, avec les côtés forte- 
ment arrondis en arrière ainsi que les angles. 


Pimelia densegranata. — Long. 20 mill. — Brevis, sal con- 


150 


vexa, nigra, subopaca, granulis nitidis sparsa; capite subtiliter 
laxe granuloso, clypeo truncato, labro transverso, leviter concawo, 
punctato ; prothorace elytris angustiore, longitudine fere triplo 
latiore, lateribus sat fortiler rotundato, angulis anticis products, 
dorso granis numerosis, sed parum densatis asperato, medio paulo 
lævéore; elytris fere rotundatis, ad humeros haud angulatis, 
sutura (subtilius) et utrinque costis quatuor valde granulatis, 
his 4 præserlim apice subserralis, intervallis planis, parum 
requlariler fere triserialim granatis, pube ferruginea adpressa 
lateribus et apice evidentius vestitis, parte reflexa similiter gra- 
nulata ; subtus sat subtililer punctata et asperula, tibis posterio- 
ribus valde prismaticis et ferrugineo-setulosis. 


Paraît tres voisine de la P. Rafrayi, mais plus grossement 
granulée, avec les pattes robustes, assez courtes,les tibias antérieurs 
terminés par une forte dent saillante en dehors, et l’écusson 
étranglé à la base, tronqué à l'extrémité. Les tarses et les antennes 
manquent malheureusement chez les 2 individus que j’ai examinées. 

Toutes les côtes des élytres, sauf la suture, sont également 
saillantes et crénelées. 


Sepidium Ruspolii. — Long. 28 mill. — ÆVongatum, fortiter 
convezum, fuscum, indumento cretaceo vestitum, corpore sublus 
cum pedibus, capite, antennis et prothoracis disco postico dilute 
rufulis; capite plano, sutura clypeali distincta, profunda, fronte 
utrinque lobata, oculorum orbitis elevatis, postice obtuse angulatis, 
palporum articulo ullimo et antennarum articulis 2 ultimis nigris, 
his basi sat crassis, apicem versus paulo tenuioribus ; prothorace 
laleribus medio obtuse rotundatim angqulato, antice et postice, 
emarginatlo, angulis anticis obtuse dentiformibus, disco postice, 
compresso elevalo, antice tuberculo crasso prominente, pilis 
depressis longis sericeo-albidis adpressis dense vestilo, summo 
profunde sulcato. rotundato, haud bilobo, magine postico cretaceo, 
medio obluse angulator, scutello distincto, brevi, apice angulato; 
elytris ad suturam anguste planis, utrinque crista denudato 
nigro=fusca, basi latiore reticulata, medio angusta, extus lacerata, 
postice ampliata, et extus costis 2? denudatis, interna intus 
multiramosa, apice acute elevata, anqulata el cum prima con- 
juncta, 3° angustiore, margine externo apice latiore, intervallis 
subtiliter cicatricosis, granulis minutis fuscis sparsutis, carina- 
rum foveolis pube rufula impletis. — Ogadeen. 


Ce bel insecte est le géant du genre; il ressemble assez au crista- 
tum d'Arabie, dont il diffère, outre la taille, par le corselet dont les 
angles latéraux sont plus courts, plus arrondis, les côtés échancrés 
avant les angles antérieurs qui forment une dent obtuse, le disque 


151 


sans bandes dénudées et par les élytres ayant chacune 3 côtes, 
moins noires, moins largement dénudée et formant à l'extrémité un 
angle saillant non tronqué transversalement ; la carène juxta-suturale 
est droite du côté de la suture, mais de l’autre elle émet de petites 
branches courtes, transversales ; l'abdomen n’a pas de petites taches 
dénudées. Ressemble aussi au S'. obtusangulum Fairm., de la même 
région, mais ce dernier est plus petit, Le lobe prothoracique est tri- 
sillonné et la côte externe des élytres est obtuse à l’extrémité, sans 
saillie anguleuse aiguë, les angles antérieurs du corselet sont sail- 
lants, la carène dorsale est également elevée en avant et en arrière. 
Dans notre espèce les élytres sont plus oblongues, la côte interne 
est plus rapprochée de la suture, plus rameuse en dehors et non en 
dedans, se réunissant, avant l’extrémité, à la côte latérale par un 
angle très aigu. 

Sepidium Kelleri. — Long. 19 mill. — Z7Zongatum, con- 
vezum, fuscum, indumento rufescente-lerreo indulum ; capite 
plano, labro el palpis denudatis, fuscis, nitidulis ; prothorace 
latitudine fere latiore, lateribus ante medium sat obtuse angulato, 
irrequlariter asperulo, postice medio villula obscura obsoleta et 
utrinque punclulo obscuro signalo, antice cornubus 2 crassis, 
paulo oblique erectis, fusco-selosis, crassis, apice rotundatis, paulo 
divaricatis; scutello indistincto; elytris oblongis. grosse ac laxe 
punclatis, sulura crassiuscula, paulo rufescente, utrinque costis 
3 piceis, parum requlariter undulatis et dentalis, costa 1° post 
medivm abbreviata, 2" apice compressa et obluse angulata, 3° externa 
inæqualiter interruptla; abdomine medio denudato, subtilissime 
coriaceo. — Ouebbi, 

Ressemble assez au #°. brevicaudatum, mais plus grand, plus 
roux, à corselet obtusément angule de chaque côté, avec les cornes 
antérieures bien séparées, plus saillantes en avant et les élytres 
ayant chacune 3 côtés au lieu de deux. 

Opatrum sexcostulatum. — Long. 8 1/2 mill. — Ob/ongum, 
modice convezum, fuscum, fuloo-selulosum, vix nitidulum; capite 
asperato, antice sat lale arcualim emarginato, antennis validius- 
culis, medium prolhoracis superantibus, apice vix crassioribus, 
articulis 2 ultimis brevioribus ; prothorace transverso, basi elytris 
fere latiore, medio leviler ampliato, lateribus arcuatis, dorso 
dense punctato-asperato, lateribus depresso, margine postico utrin- 
que sinualo, angulis paulo retroversis, acutis; scutello parum 
distincto, obluso; elytris ad humeros valde anquiatis, apice con- 
junctim obtusis, punclato-substriatis,intervallis fortiler punctatis, 
alternis costulatis,sutura leviler, postice magis elevata, marginibus 
bicostulatis, costula externa majore; sublus dense punctatum et 


fulvo-setulosum. — Ouebbi. 


152 


Ressemble à l'O. fuscum, en diffère, outre la taille plus forte, 
par les angles du corselet plus aigus, plus prolongés, embrassant 
presque les épaules, par les intervalles des stries relevés alter- 
nativement en côtes assez larges et assez convexes et par l’échan- 
crure du chaperon plus large, plus arrondie. 

Micrantereus timarchoides. — Long. 11 mill. — Ovatus, 
valde convezus,niger.parum nilidus ; capile indistincte punctulato, 
antice fortiter transversim impresso, margine antico fere truncato, 
obsoletissime sinuato, antennis (fractis) articulis 2 primis rufo- 
piceis ; prothorace transverso, longitudine fere duplo latiore, dorso 
Lævi, basi subtiliter marginato, antice paulo quam basi anqustiore, 
lateribus sat fortiler rotundalo; elytris breviter ovatis, medio 
amplialis, postice angustatis, valde declivibus el apice subpro- 
ductis, dorso laxe punctalis, exlus et disco obsolele costulatis, 
costulis postice nullis, sublus cum pedibus nilidior, dense punc- 
tulalo-rugosulis; prosterno inter coxas sulcato, metasterno medio 
longitudinaliter impresso. — Ogadeen. 

Ressemble assez au 7. externecostatus maïs en diffère essen- 
tiellement par l'absence de l’arène latérale tranchante aux élytres, 
leur disque est parsemé de points assez fins et écartés, le proster- 
num n’est pas angulé à l’extrémité, la coloration en dessus est 
plus terne, l’abdomen est plus ponctué. 

Micrantereus asidoides. — Long. 19 mill. — Ovatus, 
elevato--onvezus, fusco-piceus. vix nitidulus, capile prothoraceque 
obscurioribus ; capite subtililer densissime punctalo, inter oculos 
obsoletissime transversim vmpresso, sutura clypeali parum 
distincta; antennis gracilibus, prolhoracis basin paulo supe- 
rantibus, articulis ullimis paulo brevioribus ; prothorace brevis- 
simo, longitudine duplo latiore, antice, angustiore, lateribus valde 
rotundatis, dorso densissime subtiliter punctulata, paulo inæquali. 
margine poslico, angulis posticis subrectis; scutello brevissimo, 
oblusissime angulato; elytris ovatis, postice valde declivibus, 
satura paulo elevata, utrinque tricostulata, 1° sat integra, 2° valde 
interrupta, postice fere nulla, 5" externa laliore, multogranata, 
spatio externo parce granulato, interstitiis obsolele cicatricosis 
et impressiusculis, parte refleza magis picea, similiter, impres- 
siuscula ; subtus cum pedibus sat nitidus, dense subtiliter rugoso, 
punctatus, prosterno lalo, valde arcuato, melasterno apice medio 
profunde foveolato, pedibus valde aspero-rugatis, simplicibus, 
tarsis sublus dense aureo-villosis. — Ogadeen. 

Ressemble à une grosse Asida silphoides Q, ce qui lui donne un 
faciès assez different des autres Micrantereus. 

Praogena cærulans. — Long. 12 mill. -— ÆZVongata, con- 
vexza, poslice vix amplata, cærulea, nitida, capite prothoraceque 


153 


sericeis, parum nitidis, elytris sat late rufo marginalis ; capite 
prothoraceque dense sat subliliter punctatis, fronte oblonge 
impressa, oculis approzimatis, antennis fuscis, sat validis, protho- 
racis basin paulo superantibus, opacis, articulis 3 primis nilidis, 
4-10 sal latis, fortiter angulatis; prothorace subquadrato, elytris 
_ angustiore, lateribus antice levissime arcuatis angulis anticis 
rotundatis, basi haud impresso, sat fortiter marginato; scutello 
ovato-triangulari impressiusculo; elytris fortiler striato-crenatis, 
intervallis sat convexis, lævibus; sublus nitidior, subtilissime 
punctulata, metapleuris virescentibus, pedibus cyaneis, dense 
punctato-rugosulis, tarsis fusco-cæruleis. 

Voisine de P. jestiva Gerst., de Mozambique, mais plus bleue 
avec les antennes n’atteignant pas le milieu du corps, un peu 
comprimées du 4° au 10° articles, les 3 premiers seuls un peu bril- 
lants, les côtés du corselet non sinués vers la base, ce dernier sans 
impression vers les angles postérieurs, les élytres sans reflet d’un 
doré bronzé à la base, assez largement bordées de rouge un peu 
testacé. 

Mylabris rutilicollis. — Long. 21 mill. — AVigra, nitida, 
nigro-pilosa, prothorace sanguineo, antennis ochraceo-flavis, arti- 
culis 2 primis nigris, elylris utrinque macula fere basali trans- 
versa, suluram haud atlingente, ad marginem latiore, plaga 
magna transverso-mediana et macula anteapicali inclusa pallide 
Jfiavis, sublus griseo-villosa, abdomine aurantiaco, subtus nigro, 
lateribus et apice exceplis ; capile convezo, fortiler rugoso-punctato. 
antennis apice incrassatis, arliculo 3° sequenti valde longiore; 
prothorace elylris angustiore, parum transverso, «a medio antice 
sat forliler angustatlo, dorso fortiter punctalo-rugoso, basi obsolet: 
transversim impresso, medio linea vix elevala signato; scutello Late, 
apice rotundato, fere lævi; elytros forliler punctato-rugosis, obsolete 
nervosis, apice late rotundatis; sublus dense subtiliter coriacea. 

Voisin du 47. tricolor et surtout du latefasciata, diffère des deux 
par la coloration du corselet et de l’abdomen, se rapproche davantage 
du second par la coloration des élytres, mais la tache basilaire est 
une bande qui s’étend jusqu’au bord externe, la tache postérieure 
est bien plus petite et l’écusson très arrondi à l’extrémité. Quand 
l’insecte est dans l’alcool, il conserve ses belles couleurs, le corselet 
et l’abdomen sont d’un rouge orangé et la teinte jaune des élytres 
est presque dorée. 

Cantharis leucophthalma. — Long. 11 mill. — Sut elon- 
gata, nigra, nitida, elytris opaculis, oculis albis; capite breviter 
ovato, postice convexo et rotundalo, parce punctato, verlice leviler 
impresso, fronte inter oculos biimpressa, antice sat abrupte 
truncalo, sutura clypeali valde impressa, labro sal magno, arcua- 


154 


tim sinuato; antennis sat validis, hirtis, medium corporis supe- 
rantibus, articulis 2 et 3 brevissimis, 3° paulo majore, ceteris 
æqualibus; prothorace ovalo, anlice angustato, capite et elytris 
multo angustiore, laxe punctato, antice et basi valde impresso, 
basi subliliter marginato; scutello ogivali, punctulato, medio sat 
fortiter impresso; elytris ad humeros rotundatim angulatis, dense 
punctato-coriaceis; subtus sat nitidula, vix punctulata, pedibus 
sat gracilibus, tarsis gracilioribus, posterioribus articulo 1° basi 
pallido. — Ouebbi. 

Cette Cantharide est remarquable par ses yeux d'un blanc de 
porcelaine et le 1° article des tarses postérieures ayant la base 
d’un roussätre très pâle; cette teinte se voit aux tarses inter- 
médiaires, mais très peu distincte. Cette particularité ainsi que la 
forme du corselet et la coloration, rapproche cette espèce de la 
chalybea Er., mais les antennes sont plus longues, le 3e article 
est bien plus court, la tête est à peine ponctuée avec des impres- 
sions distinctes, le corselet est à peine ponctué et les pattes, sur- 
tout les tarses, sont plus longues et plus grêles. 


Cantharis cribricollis. — Long. 13 mill. — C. strangulatæ 
simillima, sed paulo minor, elytris minus nitidis, antennis bre- 
vioribus, et præsertim prothorace fortiter punctalo antice minus 
angustato et minus impresso, elytris sublilius coriaceis, oculis 
minus approzimatis et corpore subtus cum pedibus fusco-cœru- 
lescente. 

Par la ponctuation du corselet cette Cantharide se rapproche de 
la spurcaticollis, mais cette dernière a la tête fortement ponctuée, 
les antennes plus courtes et plus épaisses, le corselet plus fortement 
ponctué, brun sur le disque, avec une étroite ligne médiane lisse. 


Microcerus tuberifrons. — Long. 15 mill. — Cette espèce 
ressemble extrêmement au spiniger ; elle en diffère par une sorte de 
crête transversale entre les yeux, un peu interrompue au milieu, le 
rostre beaucoup plus court, presque carré, plus largement sillonné 
au milieu, mais sans sillons latéraux, le corselet un peu moins étroit, 
plus vermiculé, à canal médian plus étroit, les côtés assez fortement 
sinués avant la base, les élytres moins convexes, plus larges, la 
partie oblique près des épaules plus tuberculée, avec la dent moins 
saillante, la partie dorsale plus tuberculée, les stries bien plus 
interrompues. Le dessous du corps est également recouvert d'un 
enduit terreux ; l'individu unique ne présente pas d'impression 
médiane. 

Brachyderes Somalius. — Long. 13 mill. — ZÆ/ongatus, 
convezus, fere fusiformis, fuscus, nilidus ; capîte sat lato, fronte 
et rostro basi medio profunde sulcatis, hoc antice allenuato et 


155 


subliliter rugosulo, medio emarginato; prothorace vix transverso, 
medio amplialo, antice et basi æqualiter angustato, dorso subtiliter 
dense transversim plicatulo, interstitiis sublililer punctatis, postice 
medio oblonge impresso; scutello dense albido-pubescente ; elytris 
oblongo-ovatis, apice obtusis, dorso sat fortiler lineato-punctatis, 
fere substriatis basi fortius punctatis, intervallis planiusculis, 
subtiliter dense coriaceis; subtus dense punctatus et griseopubescens. 
—- Ogadeen. 

Ressemble assez au 2. suturalis Q, mais les élytres ont des 
lignes bien plus fortement ponctuées, la tête est profondément 
sillonnée et le corselet est marqué d’une impression à la base. 


Crossotus saxosicollis. — Long. 25 mill. — Æobustus, 
fusco-piceus, nitidus, pube pallido-grisea vestilus ; capite inter 
oculos late canaliculato, fronte subtiliter sulcatula, vertice utrinque 
plicatulo; antennis rufo-piceis, elytrorum apicem parum superan- 
tibus, bass el articulo ultimo dense cilialis; prothorace transverso, 
basi elytris fere dimidio angustiore, basi transversim bisulcato, 
disco paulo post medio transversim elevato-plicato, ante basin 
quadrituberoso, tuberculis 2 medianis fere contiquis, lateribus 
ante medium dente sat valido, apice obtuso armatis et antice obtuse 
tuberosis; scutello fere lævi, apice truncato, medio impressiusculo: 
elytris brevibus, sat fortiler convexis, ad humeros angulatis, apice 
Jere truncatulis, basi grosse, profunde ac dense punctatis, Tug0- 
sulis et ulrinque tuberculo sal grosso sed planato, haud rugoso 
signato, punclis medio minoribus el apice obsoletis, stria suturali 
impressa; süblus dense vestitus, seymento ventrali ultimo late 
sinuato, pedibus punclis denudatis sparsutis. — Ogadeen. 


L’unique individu de ce Crossotus est malheureusement dépouillé 
de sa vestiture dont il ne reste des traces en dessus que dans les 
points et les dépressions, mais qui est intacte et plus grossière 
en-dessous; il est remarquable par les 2 gros plis ou tubercules 
transversaux du corselet, la base étant munie de 3 tubercules 
dont le médian est fortement bilobé; l’écussion est nettement 
tronque. 

Liniscus fasciolatus. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ovatus, 
modice convezus, piceo-ænescens, modice nitidus, elytris pedibus- 
que testaceis, illis disco et ad suturam piceo fasciolatis ; capile dense 
punctulato, oculis magnis, valde approzimatis ; prothorace elytris 
paulo angustiore, antice anguslalo, lateribus rotundato, dorso 
dense sat fortiler punctato, utrinque medio breviler transversim 
sulcatulo; basi subtiliter marginalo; sculello ogivali lviusculo ; 
elytris ovatis, ad humeros rolundatis, dorso punctalo-substriatis, 
punctis basi sal grossis, poslice obsolelis, striis vix impressis, 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 43 


156 


postice obliteratis, suturali sat profunda, quinta basi profunda, 
intervallis planiusculis, fere lævibus. — Ouebbi. 


La coloration des élytres est variable, tantôt réduite à quelques 
traits, tantôt envahissant le disque et la suture, ne laissant le tes- 
tacé que sur les côtés et à l’extrémité. 


Cassida inconstans. — Long. 7 mill. — Ovata, sat convexa, 
coloratione valde variabilis, flavo-testacea, nitida, dorso rufulo, 
lateribus dilulis, translucidis, disco interdum nigro marginato, 
sutura, villa media transversa et basi utrinque macula nigris, 
sæpius unicolor aut vage maculosa, sublus nigra, abdomine late- 
ribus et apice pedibusque flavidis ; capite antennisque flavidis, 
his apicem versus leviler crassioribus, articulo 2 quarto vix 
breviore, 3° sequenti paulo longiore, ullimo acuminalo et supra 
apice infuscato : prothorace basi elylris viæ angustiore, antice 
angustato et lale rotundatlo, angulis posticis obtuse rotundatis, 
dorso polito, lateribus hyalinis, reticulatrs ; scutello ogivali, lævi ; 
elytris apice rotundalis, dorso sat subliliter punctato-lineatis, 
sutura elevata, parle marginuli sat lata, hyalina, reticulata et 
intus punctis sat grossis serialis limilala; subtus lævis. 

Voisine de la #uwlabilis, mais plus convexe, noire en dessous, 
sauf les bords et l’extrémité de l'abdomen, avec les antennes 
jaunes sauf l'extrémité supérieure du dernier article, les élytres à 
lignes ponctuees, non striées, les intervalles plans, lisses, et à 
coloration très différente. 

Les individus à dessins noirs sont très rares, les autres sont ou 
unicolores, ou n’ayant que des traces assez vagues de points bruns 
sur les élytres. 


LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX DE LOJA ET ENVIRONS 
(EQUATEUR), 


par M. Paul Dognin. 


Mesosemia Agnilata n. sp. 


34 millimètres. Dessus d’un bleu profond, les supérieures avec 
la côte noire, un gros point cellulaire noir pupillé de blanc, deux 
lignes transversales et une large bordure terminale noire. Infé- 
rieures avec le point usuel tout noir, un commencement de ligne 
extrabasilaire et au second tiers de l’aile, une ligne toute droite, 
enfin une large bordure terminale noire. Par le dessus cette 
espèce se rapproche tout à fait de Wesosemia Zorea Hew. 
(pl. 9, n° 85) toutefois les deux lignes transversales des supé- 
rieures ne sont pas placées de même et sont du double plus écar- 


157 


tées au bord interne. En outre les dessins du dessous sont fort 
différents. 

Celui-ei est brun, avec le gros point cellulaire noir pupillé de 
blanc et une auréole fauve. De chaque côté de ce point une ligne 
plus sombre, l’intérieure irrégulière, l’extérieure arrondie ; immé- 
diatement au delà de la cellule une large bande blanche partant 
peu après la côte, arrondie, et devenant grise un peu avant d’at- 
teindre le bord interne. Enfin une ligne subterminale bordée de 
clair. Dessous des inférieures brun, traversé par deux lignes, une 
extrabasilaire saccadée puis une seconde ligne au delà du milieu, 
presque droite et bordée de clair intérieurement. Entre les deux 
un petit point cellulaire noir pupillé de blanc. Enfin une fine ligne 
subterminale surmontée de chevrons bruns. Antennes annelées 
de blanc et de brun. — Loja, un G' 1889. 

J'ai recu de Palanda (Equateur) la Wesosemia Zorea absolu- 
ment conforme au type figuré par Hewitson. 


Sabulodes Polvoreata n. sp. 


31 et 35 millimètres. Ailes arrondies. Dessus jaune strié de 
brun rouge et semé de quelques atomes noirs. Aux supérieures 
deux lignes : une extrabasilaire assez droite et une subterminale 
fortement coudee avec la pointe en dehors. Aux inférieures une 
subterminale zigzaguée. Toutes ces lignes d’un vert pâle et peu 
marquées. Chaque aile possède en outre un petit point cellulaire 
noir et quelques points nervuraux noirs subterminaux. Franges 
jaunes, plus foncées aux nervures. Dessous d’un jaune plus pâle, 
les lignes du dessus indiquées en brun, la subterminale bien mar- 
quée; les points cellulaires à peine visibles. 

Antennes finement crénelées, palpes longs à dernier article 
très distinct; tête, corps et pattes concolores. 

Deux G. San Francisco près Loja, l’un des exemplaires capturé 
en août 1886. 


Heterolocha Saeta n. sp. 


23 à 25 millimètres. Dessus des ailes jaune finement pointillé 
de ferrugineux,; les supérieures traversées par trois lignes; deux 
droites et parallèles, placées aux premier et second tiers de l’aile ; 
puis une troisième, coudée extérieurement, dans le dernier tiers. 
Un petit trait celiulaire et deux ou trois points noirs, subterminaux, 
complètent les dessins des premières ailes. Les secondes sont tra- 
versées par une seule ligne, subterminale en forme de V dont la 
pointe se dirige extérieurement; elles possèdent le point cellulaire 
et un ou deux points noirs subterminaux. Les franges, la tête et 
le dessus du corps sont absolument concolores. 


158 


Le dessous, jaune bois semé d’atomes bruns, possede les mêmes 
dessins. Antennes filiformes. 
Huit G' et une Q. Loja 1891 et 1892. 


Heterolocha Olorosa n. sp. 


28, 30 et 36 millimètres. Dessus des ailes jaune pointillé 
d’orangé, les supérieures avec un petit point cellulaire et deux 
lignes (d’un gris violâtre) à peu près droites : la première, extra- 
basilaire; la seconde, au delà du milieu se dédoublant avant 
d'atteindre la côte peu avant l’apex. Une série de petits points gris 
terminaux sur les nervures, parfois atrophiés. Les inférieures 
avec cette même série de points et une seule ligne transversale, à 
peu près au centre de l'aile et continuant la seconde des supé- 
rieures. Franges et dessus du corps concolores, tête jaune. Dessous 
jaune paille avec les lignes du dessus paraissant comme par trans- 
parence et une série de points non plus subterminaux mais accom- 
pagnant la seconde ligne au travers des quatre ailes. Un petit 
point cellulaire aux supérieures. Antennes filiformes. 

Quatre G. Loja 1887 et 1892. 


Heterolocha Albarita n. sp. 


30 millimètres. D’un beau jaune serin pointillé d’atomes bruns. 
Cette espèce, fort voisine d’ÆZeferolocha Apricaria H.Sch. que j'ai 
également recu en nombre de Loja, a les mêmes dessins mais les 
lignes sont moins nettes et moins droites, la seconde notamment 
est arrondie tout particulièrement dans les inférieures. Les quatre 
ailes possèdent une rangée subterminale de points, d'ordinaire bien 
indiquées, ainsi qu’un point cellulaire, fondu parfois dans le fond. 
Les franges sont jaune serin avec l’extrémite des nervures brune. 
Dans quelques exemplaires les lignes diminuent jusqu’à ne plus 
être composées que de la série des petits points nervuraux blancs et 
noirs qui les accompagnent toujours. 

Dessous comme le dessus mais d’un jaune plus uni, les dessins 
parfois effacés.Tête, corps et pattes concolores. Antennes filiformes. 

Huit G' et une ©. Loja, 1890 à 1892. 

Cette espèce est également voisine de Xwmia Inquietaria 
Maassen (Stübel, pl. 7, fig. 23) et celle-cime semble devoir se 
rapporter à l’Æeterolocha Rumiaria de Guénée. 


Anisodes Verbena n. sp. 


32 milimètres. Supérieures à apex pointu, inférieures arron- 
dies, bords terminaux dentés. Dessus des ailes d’un gris crémeux, 
les supérieures traversées par trois lignes saccadées, teintées de 


159 


vert pâle; les inferieures par deux lignes semblables (l’extrabasi- 
laire manquant). Un petit point cellulaire gris aux supérieures, 
un point cellulaire beaucoup plus gros, noir et placé sur la ligne 
centrale, aux inférieures. Les deux ailes avec une rangée de 
petits points internervuraux bruns. Franges grises coupées de 
brun aux nervures. 

Dessous des supérieures blanc sale teinté de gris, avec le point 
cellulaire, un commencement de ligne (coudée), une subterminale 
très tourmentée, enfin l'extrême bord terminal brun. Dessous des 
inférieures crémeux avec un petit point cellulaire, une subtermi- 
nale chevronée enfin le bord terminal brun. 

Antennes à lames longues jusqu'aux deux tiers, puis filiformes ; 
tête et thorax verdatres. 

Deux G'; Loja, 1891. 


Anisodes Pintada n. sp. 


30 à 32 millimètres. Supérieures allongées. Dessus des quatre 
ailes d’un jaune terreux semé d’atomes rougeàtres, traversé dans 
la partie extérieure par plusieurs lignes brunâtres à pourtours 
indécis et plus ou moins fondues l’une avec l’autre ; les supérieures 
striées en outre de brunâtre longitudinalement. Chaque aile avec 
un point cellulaire blanc, cercle de brun et deux séries de petits 
points noirs très fins, l’une subterminale, l’autre terminale. En 
outre les supérieures ont quelques petits points semblables sur 
l'emplacement de l’extrabasilaire. Franges concolores. Dessous 
jaune pâle, les supérieures envahies de la base parfois jusqu’au 
milieu par une teinte rosée, puis traversées par une ligne centrale 
et une subterminale double, également rosées. Les inférieures 
avec des lignes analogues mais souvent effacées. Les points 
cellulaires tout blancs, atrophiés parfois, surtout aux inférieures. 

Antennes à lames longues jusqu'aux deux tiers, puis filiformes ; 
tête, corps et pattes concolores. 

Parmi les individus que j’ai reçus, deux exemplaires différent 
des autres en ce que les points cellulaires en dessous comme en 
dessus sont noirs, finement pupillés de blanc. 

15 G. Loja, 1890 à 1892. Cette espèce se place à côté d’Anisodes 
Lancearia, Feld. et Rog. mais elle est d’un jaune plus foncé, ses 
inférieures sont plus fortement dentées enfin ses dessins sont 
moins nets. J’ai d’ailleurs également recu de Loja l’espèce de 
Felder. 


Anisodes Granillosa n. sp. 


30 à 33 millimètres. Cette espèce est très voisine de la précé- 
dente dont elle a le port et la taille ; ses ailes ne sont pas jaunes 


160 


comme chez Pintada mais d’une teinte bois tirant sur le fauve, 
uniforme, finement semée d’atomes rouges bruns, avec l’indication 
de deux lignes ondulées {la centrale et la subterminale) se perdant 
dans le fond, un petit point cellulaire blanc, parfois minuscule, 
enfin une série subterminale de petits points noirs. 

Quelques petits points extrabasilaires, noirs, aux supérieures. 
Franges concolores coupées par de petits points terminaux bruns. 

Dessous des supérieures jaune teinté de vineux avec une ligne 
centrale épaisse, une subterminale plus fine et ondulée et des 
taches terminales vineuses; un petit point cellulaire blanc. Des- 
sous des inférieures jaune pâle avec les lignes comme aux supé- 
rieures mais plus fines et plus nettes. Les quatre ailes avec des 
petits points terminaux intranervuraux en dessous comme en 
dessus. Franges jaune pale. Antennes comme chez Pintada. Tête 
et corps concolores. 


11 G. Loja, 1890 et 1891. 


Anisodes Mezclata n. sp. 


38 millimètres. Les quatre ailes arrondies, assez fortement den- 
tées, les inférieures surtout. Dessus gris noisette divisé en trois 
parties par deux lignes, une extrabasilaire tourmentée, peu nette 
et une subterminale bien marquée, assez droite. Extérieurement à 
cette seconde ligne se trouvent quatre taches brunes terminales ; 
aux supérieures une en dessous de l’apex puis une seconde à 
l’angle interne; aux inférieures, une apicale et une plus petite à 
l'angle anal. Chaque aile possède en outre un point cellulaire, 
brun pupillé de blanc, une rangée de points terminaux placés 
dans les creux des dentelures enfin quelques stries brunes irré- 
gulières. Dessous comme le dessus mais plus pâle de ton et de 
dessins. 

Antennes filiformes, palpes très proéminents et longs; tête, 
corps et pattes concolores. 

Une ©; Loja, 1891. Cette espèce se place tout à côté d’Aniso- 
des Prunelliaria H. Sch. 


Ephyra Aguzata n. sp. 


28 millimètres. Supérieures à apex pointu, inférieures un peu 
coudées au milieu, les quatre ailes à bords terminaux ondulés. 
Dessus d’un gris rosé uniforme avec deux rangées de petits points 
noirs, l’une extrabasilaire, l’autre subterminale ; chaque aile possé- 
dant un assez gros point cellulaire noir finement pupillé de blanc. 
Bords terminaux coupés de points noirs, franges concolores. 

Dessous comme le dessus mais d'une teinte plus pâle et sans la 


161 


rangée extrabasilaire de points. Antennes à lames longues, le der- 
nier quart filiformes; tête, corps et pattes concolores. 
Un G'; Loja, 1891. 


Ephyra Ladrilla n. sp. 


395 millimètres. Ailes non dentées, les inférieures coupées assez 
carrément à l'angle anal. Dessus d’un rouge testacé uni, traversé 
par une centrale et une subterminale plus sombres, fines et ondulées, 
les supérieures ont en outre une extrabasilaire à peu près droite. 
Chaque aile possède un point cellulaire blanc cerclé de noir, très 
petit aux supérieures beaucoup plus gros aux secondes ailes. 
Franges concolores. 

Dessous d’un jaune pâle uni, teinté de rosé, avec les franges de 
même tonalité, les lignes du dessus se retrouvant partiellement et 
l'indication de petits points cellulaires sombres. Antennes pectinées 
à extrémité filiforme ; tête, thorax et dessus du corps concolores ; 
extrémité de l'abdomen et pattes jaune pâle rose. 

Un G'; Loja, 1890. 

J'ai trouvé au British Museum sous le nom d’Æeterephyta 
Plenorbis Warr. une espèce très voisine mais distincte de celle-ci. 

PauL Do&nin. 


SUR LA CLASSIFICATION DE LA FAMILLE DES FORMICIDES, 
AVEC REMARQUES SYNONYMIQUES, 


par Aug. Forel. 


Dans les « Verhandlungen der Gesellschaft deutscher Natur- 
forscher und Aerzte zu Bremen, September 1890; p. 162, 1891 ; 
Neber die Ameisen Subfamilie der Doryliden », j’ai exprimé l’opi- 
nion que les genres Myopopone, Amblyopone, Mystrium ete. sont 
la souche primitive des Formicides, et dérivent des Thymides et 
groupes voisins d'Hyménoptères non sociaux (genres Spéerogyma et 
autres). Chez ces genres, en effet, le pédicule s’attache largement à 
l'abdomen, et tombe en avant, verticalement, pour s’attacher au bas 
du métathorax, comme chez les Thy mides etc. Les G' ressemblent 
tout à fait à ceux de ces hymenoptères non sociaux. Les cellules des 
ailes sont aussi tres voisines. 

La présence des ouvrières aptères et la vie sociale, peu développée 
du reste, sont les principaux caractères qui rattachent ces genres 
aux Formicides. Je crois qu'ils sont assez caractérisés pour être 
séparés des Ponérides (Ponerinæ) et pour former une sous-famille à 
part, de valeur surtout phylogénétique, sous-famille que je propose 


162 


d'appeler Amblyoponinæ. Je veux par la même occasion donner une 
esquisse de la subdivision des sous-familles des Formicides en tribus, 
telle que je la crois utile et juste au point où en sont nos connais- 
sances actuelles. Je n’en fais qu'une esquisse, car l’avenir viendra 
sans nul doute la modifier et la préciser. 


Ie Sous-famille AMBLYO PONINAE n. subf. 


Pédicule d’un article qui est vertical devant, attache au bas 
du métathorax, élargi en arrière où il s’attache largement au 
premier segment abdominal. Ouvrières aveugles ou presque 
aveugles. Les G' ont deux éperons aux tibias postérieurs, comme 
divers genres de Ponerinue du reste, et sont très parents des 
Apterogyna, des thymides etc. Du reste comme les Ponerinae. 
Yeux très petits ou nuls. Vie très souterraine, mais sédentaire. 

Genres Amblyopone Erichson. Sligmatomma Roger, Myopopone 
Roger, Mystrium Roger, Prionopella Mayr. 


II"e Sous-famille PONERINAE Lep. 
lère TriBu. — Myrmecii. 


Genre Myrmecia F. Ce genre aberrant, avec ses mandibules 
d'Amblyopone et son pédicule voisin de celui des Myrmicinae, 
tandis que les larves se filent une coque et que les mâles ont 
l’aspect des Ponerinae, mérite de former une tribu à part. Il n’a 
cependant pas de caractère distinctif assez profond pour former une 
sous-famille à part, car le rétrécissement du 2° segment abdominal 
varie beaucoup chez les Ponerinae. 


2me TriBu. — Cerapachysii. 


Comprend un groupe de genres à corps cylindrique, à carène sur 
les joues, à forme aberrante de l’abdomen, groupe que j'ai reuni 
comme sous-genre du genre Orapachys dans mes Fourmis de 
Madagascar. faut-il conserver aux sous-groupes le titre de genres? 
Faut-il au contraire réunir encore les genres SpinclomyrmezMayr., 
et S'yscia Roger? 

Quoiqu'il en soit, je crois devoir réunir les genres et sous-genres 
suivants à la tribu des Cerapachysii : 

Cerapachys Smith, Parasyscia Emery, ZLieponera Magr., 
Simopone Forel, Cylindromyrmez Mayr., S'phinctomyrmez Mayr., 
S'yscia Roger, Ooceraea Roger, Acanthostichus Mayr. 


3e TriBu. — Loptogenysii. 


Comme M. Emery l’a fait remarquer, la © des genres Leptogenys 
Roger, Lobopelta Mayr. et Diacamma Mayr. est demeurée incon- 


163 


nue jusqu'ici, malgre toutes les recherches qu’on a faites, et il 
présume, avec raison sans doute, qu’elle est aptère et aveugle. Le 
genre Zobopelta, et évidemment aussi le genre Zeptogenys est 
termitophage (M. Wroughton). Peut-être en est-il de même des 
Diacamma. Ces trois genres si particuliers me semblent mériter de 
former une tribu à part. 


4me TrIBU. — Ponerii. 


Les autres genres de la sous-famille des Ponerinae, sauf le 
groupe suivañt. Probablement que certains groupes, comme Pro- 
ceratium, devront former plus tard des tribus à part. 


5ne Trigu. — Odontomachii. 


Genres Odontomachus Latr. avec le sous-genre 7empsomyrmex 
Emery et Anochetus Mayr. avec le sous-genre S{enomyrmez Mayr. 
(ancienne sous-famille des Odontomachidæ de Mayr.) 


IIIm Sous-famille DORYLINÆ Shuck. 


1re TriBu. — Dorylii. 
Les ouvrières ont un seul article au pédicule, comme les Q 
et les «. 
Genres : Dorylus Fab., Khogmus Shuck, Anomma Shuck, 
Cheliomyrmez Mayr.(?) 
Il ne me paraît pas certain que le genre Cheliomyrmez soit un 
Dorylide. La connaissance des G‘ et des © éclaircira ce point. 


2me TriBu. — Ecitonii. 


Les ouvrières ont deux articles au pédicule, comme les Myrmi- 
cides. Les G' n’en ont qu'un. 

Genres Æciton Latr., Ænictus Shuck., Pseudodichshadia 
André (?), 


IVme Sous-famille MYRMICINAE Lep. 


Je renvoie à ma note « Aftini und Cryptocerini. Mittheil. 
d. Schweiz. entom. Gesellsch., Bd. VIII, Heft 9., 1892. » 


lre TriBu. — Attii. 


Genres mycophages (voir les études biologiques du Docteur 
Moeller). 
Genres Atia Fab. avec les sous-genres Acromyrmez Mayr. et 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVII, 14 


164 


Mycocepurus Forel in litt., WMyrmicocrypta Smith, Sericomyrmez 
Mayr., Glyplomyrmez Forel, Cyphomyrmez Mayr., Apterostigma 
Mayr. 


2me TRriBu. — Dacetonii. 


Genres Dacelon Pertg., Acanthognathus Maÿr., Strumigenys 
Smith, Orectognathus Smith, Zpitritus Emery, Æypopomyrmezx 
Emery, Ceratobasis Sm., Rhopalothrix Mayr., Cataulacus Smith. 


ke s 3° TRIBU. — Cryptocerii. 


Genres Cryptocerus Latr. et Procryptocerus Emery. 


4me TriBu. — Myrmicii. 


Les autres genres de la sous-famille des Myrmicinæ. On peut 
cependant risquer d’en détacher encore les quatre tribus suivantes : 


5ne TRiBu. — Cremastogastrii. 


Second article du pédicule attaché sur le dos du 1° segment 
abdominal. 
Genre Cremastogaster Huud. 
6me TRiBu. — Solenopsisii. 


Massue des antennes le plus souvent de deux longs articles chez 
les & et les Q. Epistome des © et des «' plus ou moins bicaréné. 

Les ailes ont une seule cellule cubitale et la nervure transverse 
s’unit au rameau cubital externe, loin du point de partage. Les 
ouvrières sont en général petites, avec les yeux peu développées et 
la vie souterraine, tandis que les Q et les G sont grands ou même 
énormes relativement aux À est tres aëriens. Chez quelques genres 
il existe des © major à têtes énormes. 

Genres : Solenopsis Westw , Oligomyrmex Mayr., Æromyrma 
Forel, Carebara Westw., Tranopelta Mayr., Melissotarsus Emery, 
Pheidologeton Mayr. 


7e Tripu. — Pseudomyrmii. 


Genres Pseudomyrma Lund et Sima Roger, caractérisés par la 
forme de l’épistome, les gros yeux, le corps filiforme etc. 


8me TRIBU. — F'ormicoxenii. 


Genres parasites, à mâles aptères, autant qu'ils sont connus. Le 
genre C'ardiocondyla Emery se rapproche certainement beaucoup 
de ce groupe (voir Forel, Verh. zool, Bot. Ges. Wien, juni 1892), 
si même il ne doit pas y être réuni, quoiqu'il ne soit pas parasite, 


165 


Genres Auwergates Forel, Formicozenus Mayr, ÆXenomyrmex 
Forel (?), Tomognathus Mayr. et un nouveau genre des Etats-Unis 
découvert par M. Pergaude et qui sera prochainement décrit par 
M. Emery. 

Je laisse pour le moment les genres aberrants Wyrmicaria Saund. 
et Pheidole Westw., dans la tribu des Myrmicii, mais on pour- 
rait fort bien faire une tribu à part pour chacun, les Myrmicarii 
à antennes de 7 articles et à G' avec l’abdomen aplati et cordiforme, 
et les Pheidolii à soldat distinct et à massue des antennes de trois 
grands articles subégaux. 

On pourrait aussi détacher en groupe à part les genres Tetra- 
morium Mayr., Triglyphathrix Forel, Calyptomyrmez Emery et 
Meranoplus Smith. Mais ces groupes me paraissent encore trop peu 
solidement assis. 


Vne Sous-famille DOLICHODERINÆ. 


Sans changement ni tribus, à moins qu’on ne veuille séparer le 
genre Dolichoderus des autres. 


VIme Sous famille CAMPONOTINÆ. 
lre TriBu. — Plagiolepisii. 


Genres Plagiolepis Mayr., Acropyga Roger, Acantholepis 
Mayr., Melophorus Lubbock, Prachymyrmez Mayr., Myrmela- 
chista Roger. Gésier réfléchi devant en parasol. 


2me TRiBU. — Formicii. 


Genres Prenslepis Mayr., Pseudolosius Emery, ZLasius Fab., 
Formica L., Myrmecocystus Wsm., Polyerqus Latr. Antennes 
insérées aux extrémités postérieures de l’épistome. 


3e TRiBu. — Camponotii. 


Genres Oecophylla Sm., Myrmecopsis Sm., Gesomyrmez Mayr., 
Dimorphomyrmez André, Mayria Forel, Rhinomyrmez Forel, 
Camponotus Mayr. et sous genre Colobopsis Mayr. Polyrhachis 
Sm. et ÆZchinopla Smith. 

Antennes inséreées sur les côtés des arêtes frontales, plus ou 
moins en arrière des extrémités postérieures de l’épistome. Il est 
possible qu’il faille faire une tribu à part des genres Decophylla, 
Gesomyrmez et Dimorphomyrmez. Je ne connais pas de vue ces 
deux derniers. 

Qu’on me permette ici quelques remarques sur le nouveau cata- 


166 


logue des Formicides de M. le professeur Dalla Torre. Je ne veux 
pas dire du mal de l’œuvre encyclopédique magistrale de mon hono- 
rable collègue. Mais comme il a changé plusieurs choses à notre 
nomenclature il me permettra d'émettre certaines opinions diffé- 
rentes des siennes. 

Qu'en parlant latin on veuille être correct, rien de plus justifié. 
Si par exemple un auteur écrit Formica longus on a bien le droit 
et le devoir de corriger en Formica longa, car on doit décliner 
exactement, et M. Dalla Torre a par conséquent le droit de corriger 
Myrmecocystus hortus deorum Mac Cook en Myrmecocystus 
horti deorum. Par contre je conteste à un auteur le droit de faire 
du purisme étymologique et de modifier les noms de genre, sous 
prétexte que l’étymologie en a été mal faite. Si l’on commence à 
s’'aventurer sur ce terrain-là, il n’y a pas de raison pour en finir. 
Une foule de barbarimes sont admis dans le langage et ne font 
aucun mal aux noms de genres que l’auteur a le droit de baptiser 
comme bon lui semble, sans qu'on ait celui de venir les changer 
ensuite sous prétexte d’étymologie. Certainement Mayr. a eu tort 
d'écrire Vollenhovia en dédiant son genre à Snellen Van Vollenhoven 
et M. Dalla Torre a raison en disant qu’il aurait dû écrire 
Vollenhovenia. Mais le nom de genre (bien assez long comme il est) 
Vollenhovia à la priorité, et je me refuse absolument à admettre 
qu’on ait maintenant encore le droit de le changer. Partant de ce 
principe je me permets de proposer les modifications suivantes au 
catalogue de Dalla Torre en restituant le nom situé après le signe —. 


Cr: Amblyopopone Dalla Torre — Amblyopone Erichson. 
G. Drepanognathus Smith à Dalle Torre — Harpegnathos Jerdon. 


En effet Zarpegnathos n’est pas Zarpognathus. Or le genre de 
Wesmael (Col.) est Zarpognathus et non Æarpeqgnathos. Le latin a 
aussi des noms en os dérivés du grec. Si cela a fait plaisir à 
M. Jerdon d’appeler sa fourmi ainsi, qui a le droit de l’en empêcher 
40 ans plus tard et de le mettre en synonyme à cause d’un genre 
de Coléoptères dont deux lettres sont différentes. 


G. Vollenhovenia Dalla Torre — Vollenhovia Mayr. 


Pourquoi M. Dalla Torre pour être conséquent n’a-t-il pas sup- 
primé le barbarisme Formicozenus Mayr.? On voit où ce système 
peut conduire. Par contre M. Dalla Torre laisse subsister un Cre- 
mastogaster difformis Smith, lors même que diformis ne signifie 
rien du tout en latin et que Smith lui a donné ce nom en confondant 
le mot latin avec le mot anglais. 

M. Dalla Torre met un ? pour l’étymologie de Wessor Forel. Or 


167 


Messor signifie en latin moissonneur. Si cela me couvient de pren- 
dre une fois un nom de genre au latin au lieu de le prendre au grec, 
qui pourra m'en empêcher? Formica, Lamia etc. sont des noms de 
genre empruntés au latin et de bon aloi. 


Gaesomyrmex Dalla Torre — Gesomyrmex Mayr. 


Opisthopsis Emery. Le genre de Mutillides créé par Guérin 
s'écrit Wyrmicopsis et non Myrmecopsis. Je conviens qu’il n’y a 
qu’une lettre de difference et qu’un puriste accusera Guérin de bar- 
barisme. Mais tout cela ne me suffirait pas pour que je crusse per- 
mis de changer un nom de genre. Par contre il existe un genre de 
Lepidoptères Wyrmecopsis Newm., datant de 1859, ce qui justifie 
la création du nom d'Opisthopsis. 

L’étude de la synonymie des genres m’amène à d’autres collisions 
qui ne sont pas permises dans la même classe d’animaux : 

Le nom de Dolichoderus Lund, 1831 (Formicide) a été employé 
de nouveau deux ans plus tard par Klug pour un genre de Coléop- 
tères qui subsiste toujours et n’a donc plus le droit de vivre. 
Je propose pour ce genre de coléoptères le nom de Sfierlinius 
nov. gen. 

Le nom d'Odontomachus Latr. 1804 (Formicide) a été employé 
de nouveau en 1843 pour un genre de coléoptères par Schôünherr, 
ce qui est tout aussi inadmissible. Je propose pour ce genre de 
coléoptères le nom de Jachodon nov. gen. 

Le nom de Curebara Westw., 1841 (Formicide) a été employé 
de nouveau par Le Conte en 1862 pour un genre de Coléoptère 
pour lequel je propose le nom de Æushia nov. gen. (von D' Benja- 
min Rush aus Philadelphia). ; 

Le genre de Formicides Ceratobasis Smith. 1861 devrait tomber 
devant le genre de Coléoptères Ceratobasis Lacordaire. Mais ce 
dernier genre est tombé lui-même comme synonyme de Coptoce- 
phala, à ce que m'écrit mon collègue le D' Stierlin de Schaffouse, 
ce qui redonne droit de vie au genre Ceratobasis de Smith. 

Le genre Tomognathus Mayr. (Formicides, 1861) devrait céder 
le pas au genre de poissons Z’omognalhus Dixon (1850). Mais ici la 
question est plus ardue, et il est permis de se demander si dans des 
embranchements différents un double emploi n'est pas licite. Si les 
autorités en cette matière considèrent le double emploi comme 
illicite, je propose le nom de ÆZarpagoxenus pour le genre de For- 
micides Z'omognathus, mais ici, il me paraît préférable de ne pas 
changer. | 


168 


ADDITION AUX ÉLATÉRIDES DES INDES ORIENTALES, 


par E. Candèze. 


M. H.E. Andrewes, qui a séjourné pendant plusieurs années dans 
le Sud de la province de Bombay, y a recueilli une grande quantité 
de Coléoptères. Attaché au Service forestier et en résidence à 
Belgaum, la nature de ses fonctions lui a permis de parcourir les 
districts voisins de la ville en question, au grand profit de ses col- 
lections entomologiques. 

Il a en outre recu beaucoup d’insectes de deux naturalistes de 
ses amis, remplissant les mêmes fonctions, l’un, M. Bell, dans le 
Kanara, l’autre, M. Corbett, dans le Pégu, en Birmanie. 

Belgaum (ou Belgaom ou Belgam), se trouve à l'extrémité méri- 
dionale de la province de Bombay, 400 kilom. de la ville de ce nom, 
15°50/ de latitude nord, 762 m. d’altitude. 

Le district, dont elle est le chef-lieu, est principalement agricole 
et la forêt, la ou elle existe, ne consiste qu’en fourrés ou bien en 
taillis peu serrés. 

Le Kanara, plus méridional encore et dépendant de la Prési- 
dence de Madras, consiste en une longue bande de terres de 
300 kilom,, très variable en largeur, située le long de la mer, 
entre celle-ci et les montagnes des Ghattes occidentales, limitée au 
Nord par le territoire de Goa, au Sud par le Malabar. 

Cette région est, au contraire du district précédent, très boisée et 
ses vastes forêts qui renferment des essences recherchées, telles 
que le Sandal, le Teck, etc. couvrent la majeure partie du pays. 
Le climat y est chaud et la saison des pluies, qui est celle ou l’on 
trouve le plus d'insectes, commence en mai et dure six mois. 

Les lieux explorés par M. Corbett sont Promé, Tharrawaddy, 
Paungdé, etc., dans la partie inférieure de l’Irrawaddy, c’est à dire 
dans le Pégu. 

Cette collection d’Elatérides réunie par M. Andrewes consiste 
en 107 espèces, où je n’ai pas été peu surpris de rencontrer 33 espè- 
ces nouvelles. 

Ayant eu, dans ces dernières années, l’occasion d'étudier les 
Elatérides si soigneusement recherchés au Bengale par le P. Cardon, 
et en Birmanie par M. Leonardo Fea, j'étais loin de m'’attendre 
à trouver dans la collection de M. Andrewes une aussi grande pro- 
portion d'espèces inédites, soit près du tiers. 

Je donne, ci-après, un aperçu rapide de ces insectes, accompagné 
des observations faites sur leur plus ou moins de rareté, l’époque et 


169 


le lieu de leur capture, ainsi qu’une diagnose des espèces nouvelles. 
Le temps n’est plus où, pour désigner le pays originaire d’une 
espèce, on se contentait d’une simple mention telle que : Indes 
orientales ou Amérique méridionale. Ces désignations vagues ne 
sont plus employées que faute de mieux. M. Andrewes à eu soin de 
noter minutieusement des renseignements sur chaque espèce récol- 
tée, ce qui permet d’entrer ici dans quelques détails concernant leur 
genre de vie. Il serait vivement à désirer que tous les collecteurs 
en fissent de même pour ce qui regarde les insectes des pays 
chauds, qu’ils se bornent à recueillir, et sur les habitudes des- 
quels on n’a généralement aucun renseignement. 


Agrypnus Andrewesi. — Obscure castaneus, subopacus, 
Javo-pilosulus; antennis brevibus, articulo tlertio quarto fere 
longitudine aequali ; prothorace latitudine paulo longiore, apice 
parum atltenuato, lateribus rectis, aequaliter convexo,crebre punc- 
lato ; elytris punctato-striatis. — Long. 24 mill., lat. 7 1/2 mill. 

Belgaum; 1 ex. en avril. 


D’autres espèces ont été recueillies par M. Andrewes : l’A. fus- 
cipes, qui parait commun dans toute la presqu'île hindoue et à 
Ceylan, et l'A. punctatus, dont l’habitat est encore plus étendu. 
Celui-ci, plus local, a la forme parallèle de certaines espèces afri- 
caines (parallelicollis). Son prothorax plus long que large et peu 
atténué en avant le distingue de la plupart de ses congénères. Je 
le possédais depuis longtemps, mais sans indication de patrie, ce 
qui m'avait empêche de le faire connaître. 

Un troisième, l'A. mæstus, lui a été envoyé de Madura (10me 
degré) en deux ex. pris à l’époque des pluies par M. Somers- 
Smith. 

Une dizaine d’espèces de Zacon ont été capturés, en avril et 
mai, soit sous les pierres, soit volant le soir. Ce sont les Z. affhc- 
tus, melancholicus, tostus, nebulosus, adspersus, demissus, et en 
outre les espèces nouvelles suivantes : 


Lacon turbatus. — Crassus, aler, opacus, brevissime 
pilosulus, prothorace latitudine vix breviore, convexo, crebre et 
fortiter punctato, sulcalo, profunde quadriimpresso, anqulis 
posticis rectis ; elytris prothorace paulo latioribus, ultra medium 
parallelis, subcylindricis, rugosis, striatis; sublus sulcis quatuor 
profundis et abrupte definitis. — Long. 10-12 mill., lat. 3 1/2-4 
mil]. 

Belgaum ; à l’époque des pluies. 

Deux individus de taille un peu différente. Bien caractérisé par 
sa couleur d’un noir mat, ses téguments presque glabres, son pro- 
thorax sillonné au milieu et présentant quatre impressions, les deux 


170 


antérieures profondes, à angles postérieurs à peu près droits. Sa 
place est à la suite du melancholichus. 


L.: abreptus. — Zatus, fuscus, opaculus, brunneo-vestitus ; 
prothorace transverso, convexo, medio dorsi transversim tumido, 
inaequaliter punctato, angulis posticis brevibus, truncatis; elytris 
brevibus, punctato-striatis, apice acuminatis ; subtus suicis quatuor 
femoralibus latis et tarsalibus angustioribus sed bene et abrupte 
definitis. — Long. 11 mill. lat. 41/2 mill. 


Kanara, Belgaum, S. Bombay. 


Plusieurs exemplaires pris, volant le soir, à la lumière. Les poils 
d’un brun rougeâtre, sont assez serrés pour communiquer leur 
coloration à tout l’insecte, ce qui lui donne l’apparence d'un Zacon 
australien, soit d’un petit Z. caliginosus. 

Dans la série, il vient auprès du Z. Delesserti, des Neelgherries: 


L. muscosus. — uscus, opacus, rufo-maculatus, brunneo- 
vestitus ; prothorace latitudini longitudine fere aequali, convexo, 
punctato, margine laterali fere crenulato, angulis posticis fere 
rectis, apice obtusis ; elytris thoracis latitudine, brevibus, convexis, 
punctato-substriatis; infra sulcis quatuor definitis. — Long. 7-8 
mill., lat. 3-3 1/4 mill. 

Kanara et Belgaum. 

Forme du précédent, mais plus petit. Marbré de taches rou- 
geàtres plus prononcées sur les élytres que sur le prothorax. J’en 
ai vu une huitaine d'exemplaires. 


L. holosericeus. — Previs, convezus, fuscus, squamulis 
brunneis pallidisque marmoratus; prothorace longitudine paulo 
latiore, convexo, inaequaliter punctato, angulis posticis fererectis, 
apice obtusis; elytris thorace paulo latioribus, versus medium 
sensim dilatatis, convexis, punctato-substriatis; subtus sulcis 
quatuor distinctis. — Long. 7 mill., lat. 2 3/1. 

Kanara. 


Pris en grand nombre par M. Bell. 

Il a les côtés du corselet peu arrondis, contrairement à ce qui se 
voit chez le plus grand nombre des Zacon indiens. 

En outre, sa vestiture, composée de poils squamiformes bruns et 
blanchâtres formant marbrure et lui donnant un aspect moiré, le 
caractérise bien. 


L. libellus. — Angustus, subparallelus, fuscus,breviter fulvo- 
pilosus; prothorace latitudine paulo longiore, parum convexo, 
medio non gibboso, sublilissime canaliculato, sat crebre iraequa- 
liter punctalo, lateribus ante medium curvilinealiter amplrato, 
angulis posticis divaricatis, apice obtusis ; elytris thoracis latitu- 


171 


dine, seriatim punctatis, subparallelis; subtus sulcis tarsalibus 
destitutus. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. 

Kanara ; un exemplaire. 

De la forme et de la taille du desquamatus, près duquel il se 
place; son prothorax ne porte pas, comme lui, de saillie transver- 
sale. Le dessous est dépourvu de sillons tarsaux. 


L. sulcifrons. —Subcylindricus, fuscus, fulvo sordide pilosu- 
lus; fronte concava ; prothorace latitudine haud longiore, lateribus 
medio ampliato, tumido, postice canaliculato, fortiter punctato, 
angulis poslicis brevibus, acuminatis ; elytris punctato-striatis, 
sat convezis, ultra medium parallelis; sublus, sulcis tarsalibus 
destitutus. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. 

. Kanara ; un exemplaire. 

De la section du précédent, plus convexe, plus cylindrique, les 

angles postérieurs du prothorax très courts, acuminés. 


L. madurensis. — luscus, dense submarmoratim, brevissime 
fulvo-pilosulus; fonte quadrata, antice triangulariler impressa ; 
prothorace latitudine haud longiore, ante medium paulo dilatato, 
parum convezo, Creberrime punctato, juzla marginem deplanato, 
anqulis anticis prominulis, posticis divaricalis, apice oblusis ; 
elytris versus medium thorace latioribus, æqualiter convexis, 
punctato-substriatis, interstitiis subconvexis ; subtus sulcis tarsali- 
bus nullis. — Long. 12 mill., lat. 3 2/5 mill. 

Madura, un seul spécimen trouvé par M. Somers-Smith. 

A la suite, également, des desquamalus et précédents dont il a 
la forme générale allongée. Il est surtout caractérisé par la 
saillie, en avant, des angles antérieurs du prothorax. 


L.luctuosus.—/Viger, opacus,brevissime pilosulus; fronte sub- 
rotundala; prothorace latitudine longiore, basi apiceque anqustato, 
dorso æqualiter convexo, dense punctato, anqulis posticis brevissi- 
mis apice truncatis ; elytris thoracis latitudine, haud duplo longio- 
ribus, dorso depressis, seriatim punctalis, interstitirs plants, dense 
punctatis ; subtus sulcis tarsalibus nullis. — Long. 10 mill., lat. 
3 mill. 

Kanara; un exemplaire. 

D’un noir mat, rendu un peu grisâtre par des poils squamifor- 
mes très petits, le prothorax allongé, très régulièrement convexe, 
sans sillon au milieu, les angles postérieurs obtus et tronqués à 
l'extrémité, les élytres relativement courtes, le dessous dépourvu 
de sillons tarsaux; ces caractères placent l'espèce à la suite du 
musculus. 


L. pistorius. — Zatior, fusco-brunneus, dense albicanti vesti- 
tus pallide brunneo-marmoratus; prothorace latitudine haud 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 15 


172 


longiore, apice angustato, crebre inæqualiler punctato, medio 
bituberculato, angulis posticis brevibus, apice oblusis; elytris 
medio dilatatis, convexis, seriatim punctatis; subtus sulcis 
tarsalibus nullis. — Long. 15 mm., lat. 5 mm. 

Kanara; une demi douzaine d'exemplaires. 

Forme et taille de #wrinus d'Europe, seulement un peu plus 
étroit et plus acuminé en arrière. Densément revêtu de poils squa- 
miformes blanchàtres et varié de taches irrégulières d’un brun: 
clair. Son prothorax porte, au milieu, deux petites saillies assez 
rapprochées. Il se place à côté de Z. gypsatus. 

Pericus sanguinolentus. — Obscure sanquineus, parum' 
nilidus, glaber; prothorace longitudine latiore, tumido, crebre 
punctato, disco nigricante; elytris sat forliter punctatis, dorso 
nigricantibus. — Long. 7 mm., lat. 3 mm. 

Belgaum : Sampgaon; Avril. Un ex. 

Forme du nitidus (qui a été rencontré également dans les mêmes 
localités par M. Andrewes) mais bien moins brillant, ce qui tient à 
sa ponctuation beaucoup plus forte. Il diffère des rubicundus et 
discedens, aussi bien que du m2fidus, par l'absence complète de 
pubescence. 

Campsosternus Corbetti. — Custaneus, leviter æneo-micans, 
dense cinereo-pilosulus; antennis nigris, opacis; fronte valde 
concava ; prothorace trapeziformi, deplanato, medio longitrorsum 
paulo tumido, utrinque cute subinæquali, angulis posticis diva- 
ricalis; elytris elongatis, apice acuminatis, crebre punctulatis 
subtilissime striatis; subtus pedibusque concoloribus. — Long. 
34 mm., lat. 9 mm. | 

Birmanie. 

Les espèces de Campsosternus qui ne sont pas franchement métal- 
liques forment exception. Celui-ci est châtain rougeâtre et ne 
possède qu’un fort léger reflet bronzé. Il ressemble pour la cou- 
leur au C. Vietneri de Ceylan, mais il est beaucoup moins grèle. 
M. Corbett, à qui je le dédie, en a découvert deux exemplaires, de 
même que le C. parallelus, en assez grand nombre. 

Norte. — À mesure que les spécimens de ce beau genre vont en se 
multipliant dans les collections, leur spécification devient de plus en 
plus chose difficile. Les formes de contour et de surface sont instables 
et les teintes, surtout quand elles sont métalliques, ce qui est le cas 
général, le sont encore plus. J'ai sous les yeux, dans ma collec- 
tion, 20 spécimens du €. rosicolor, de Java, qui ne présentent pas 
deux individus identiques, bien que cette espèce soit l’une des mieux 
caractérisées du genre, et qu'il soit impossible de la confondre avec 
une autre. Le cas n'est pas le même pour certaines formes voisines 


173 
des C. Cantori et sobrinus, qui ne doivent recevoir de noms spécifi- 
ques qu’à la condition d'en pouvoir examiner un nombre d'exem- 
plaires suffisant. 

D’autres espèces, les C. splendidus, dont une belle variété 
dorée que j'ai appelée V. aurulenta et ris, ont été trouvées en mai 
et juin, ce dernier sur l’ Acacia arabica. 

Heterocrepidius indicus. — wsco-niger subopacus, griseo- 
pubescens ; fronte reflexa, rugose punctata ; antennis longiusculis, 
brunneis, articulis 2 et 5 parvis fere æqualibus; prothorace 
latitudine haud longiore, subquadrato, convexo, punctis umbilica- 
lis, rugose et creberrime adsperso; angulis posticis divarieatis, 
gracilibus; elytris thorace latioribus. parallelis, brunneis, punctato- 
striatis, interstiliis convexis, rugose punctatis; subtus pedibusque 
brunneis. — Long. 12-13 mm., lat. 2 5/4-3 mm. 

Belgaum, Kanara, 4 spécimens pris en avril sur des buissons, à la 
lisière des champs cultivés. 

Le genre est essentiellement américain. Il en a éte signalé, 
toutefois, deux espèces africaines. Celle-ci représente ce groupe de 
Dicrépidüte aux Indes orientales, ou il n’avait pas encore été 
trouvé. Elle forme une sorte de trait d'union entre le genre en 
question et les Sphkenomerus qui, en outre d’autres différences, 
ont le 3% article des antennes semblable au quatrième. 

Elius birmanicus. — Suwbcylindricus, brunneus, nitidus, 
helvolo-pilosulus; antennis longis; prothorace trapezoideo, punctis 
umbilicatis crebre notato, basi tantum leviter sulcato, angulis 
posticis brevibus, extus carinatis ; elytris thorace paulo latioribus, 
punctato-strialis, interstiliis rugose punclalis, convexis. — Long. 
13 mm., lat. 4 mm. 

Birmanie. 

Peu différent du s/wppeus, du Siam; autrement ponctué et à 
intervalles des stries des élytres convexes. 


E. sericeus. — ZLatlus, fusco-brunneus, pube rufescente, 
sericea, dense vestitus; fronte lala, plana, quadrala, rugosa; 
prothorace latitudini longiludine æquali, lrapezoideo, convexo 
creberrime fortilerque punclalo, postice sulcalo, anqulis poslicis 
extrorsum carinalis ; elytris parallelis, fortiler punctato-strialis 
interstitirs convexiusculis, subliliter granulats ; pedibus dilutio- 
ribus. — Long. 18 mill., lat. 5 mill. 


Belgaum, Nagargali; un exemplaire. De la forme générale des 
dilatatus, et stappeus, espèces plus orientales. Sa pubescerce plus 
soyeuse, son front moins proéminent. 

À noter, parmi les autres Dicrépidiites Indiens, l’Adriahorus 
modestus, commun en avril et mai, volant le soir; le Dicronychus 
cinnamomeus, pris à Madura, pendant les pluies. 


174 


Melanthoides suturalis. — Obscure rufescens, subopacus, 
brevissime pilosulus; fronte nigra, antice biimpressa ; prothorace 
latitudine longiore, basi apiceque æqualiter angustalo, medio 
sulcato; elytris depressis, sutura nigra, pedibus flavis. — Long. 
11 mill., lat. 2 1/4 mill. 

Birmanie, Tharrawaddi; un exemplaire. 

De la forme, de la taille et de l’aspect général du relegatus de 
Bornéo. Autrement coloré : rougeàtre opaque, la tête et la suture 
des élytres noires, très brièvement poilu. 


M. tristis. — AViger, parum nilidus, cinereo-pilosulus, 
depressus; fronte porrecta, subquadrata, impressa; prothorace 
latitudine longiore, basi apiceque anqus tato, creberrime punctato, 
angulis posticis validis, carinatis; elytris reqularitersat profunde 
punctalo-striatis ; pedibus flavis. Long. 17 mill., lat. 4 1/2 mill. 

Birmanie; Tharrawaddi; an exemplaire. 

Le plus grand du genre connu jusqu'ici, entièrement noir,. 
déprimé, saupoudré d’une courte pubescence blanchâtre, les pattes 
d’un jaune clair. 

C’est la neuvième espece d’un petit genre très homogène, dont la 
première, sur laquelle il a été établi, est originaire de Grand- 
Bassam, en Guinée. On en connaît deux autres du Zanguebar. Le 
reste provient de l’Indo-Chine et de Bornéo. Aucune n’est commune. 


Monocrepidius captiosus. — (Cylindricus, fuscus, opacus, 
dense fusco-pubescens ; prothorace latitudine longiore, parallelo, 
æquali, confertissime punctalo, anqulis posticis relrorsum produc- 
lis, carinalis ; elytris thoracis vix laliltudine, punctato-striatis ; 
pedibus pallidioribus. — Long. 8 à 10 mill., lat. 2 à 2 1/2 mill. 

Pégu; Tharrawaddy. Une vingtaine d'exemplaires. 

Voisin du scutulatus à corselet plus long; en outre, tout à fait 
opaque et plus densément pubescent. 

MM. Andrewes et Bell ont aussi capturé le Honocrepidius prio- 
nurus, en mai, avant les pluies, volant le soir à la lumière. 

Parmi les autres MWonocrépidiites je mentionnerai l’ÆZeteroderes 
spinicollis Madura (Somers Smith) pendant les pluies; Z7. lenis, 
1 ex. a Khanapur, volant le soir, en juin; enfin 7. Brachmanna, 
mars. 

Parmi les Élatérides à noter de nombreux Drasterius indus et 
sulcatulus pris communément dans beaucoup de localités depuis 
février jusqu’en octobre 

Megapenthes umbilicatus. — Æw/fo-brunneus, parum niti- 


dus, pube rufescente vestitus; fronte convexa, rugose punctis 
wmbilicatis, cribrata, antennis longiusculis ; prothorace latitudine 


175 


paulo longiore, confertissime punctis wmbilicatis notalo, angulis 
posticis brevibus, unicarinatis ; elytris punctato-striatis, inter- 
stitiès subconvexis. — Long. 8 à 10 mill., lat. 2 à 2 1/2 mill. 
Belgaum, Kauara, avril; une dizaine d'exemplaires. 
De la taille et de la couleur du 7. birmanicus, autrement ponctue 
et à angles postérieurs du prothorax ne portant qu’une seule carène. 
Assez commun en avril et mai, volant le soir, le 4. macer, 
des mêmes régions, eé mæstus, à Belgaum, pendant les pluies. 


Melanoxanthus pyronothus. — Sybcylindricus, opacus, 
niger, pubescens; fronte antice acuminala, carinata; antennis 
brevibus,nigris; prothorace quadrato, aurantiaco, crebre punctato, 
margine postico depresso, anqulis poslicis brevibus, retrorsum 
productis, unicarinatis; elytris ad suturam depressis, postice 
parum angustalis, striis subtilibus punclatis; pedibus nigris. — 
Long. 12 mill., lat. 3 1/2 mill. 

Pégu ; Tharrawaddy; 1 exemplaire. 


Même système de coloration qu’une espèce des Iles Andamans, le 
M. amplicollis. Ce dernier, toutefois, a le dessous du corps et les 
antennes rouges et est plus petit. 


M. aurantiacus. — 7ofus auranliacus, opacus, pube sericea 
concolore veslitus ; antennis lalis, brevibus, nigris ; fronte convexa, 
antice brevissime marginata, prothorace latitudine paulo longiore, 
apice arcualim anqustalo, æqualiler convexo, crebre punctato, 
anqulis poshcis retrorsum produclis, acule carinatis; elytris 
brevibus, fortiter punctalo-striatis interstiliis, antice præserlim, 
rugose punclatis. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. 

Nagargali, près de Belgaum; un seul exemplaire, en mars, sous 
l'écorce d’un ZLagerstronia lanceolala. 

La brièveté et la construction des antennes place cette espèce 
parmi les premières du genre, à la suite des A. melanocephalus 
et dimidiatipennis. 


M. carinifrons. — Anqustus, parallelus, castaneus, subni- 
tidus, pubescens ; fronte convexa, medio longitrorsum fortiler 
carinata; prothorace subquadrato, apice tantum angustato, minus 
dense punctato, anqulis posticis fortiler et longe carinatis, basi 
flavescente ; elytris punctato-striatis, interstiliis subconvexis, basi 
granulalis ; pedibus flavis. — Long. 8 mill., lat. 2 mill. 

Belgaum; Nagargali; un exemplaire, volant le soir. 


Caractérisé par la forte carène du front. Il a le jacies d'un 
Megapenthes, ce qu’il doit à sa coloration brune. 


M. pusillimus. — Anguslissimus, flavus, pubescens, parum 
nitidus ; fronte concolore; antennis longiusculis ; prothorace 


176 


latitudine longiore, a basi sensim angustato, subrugulose punctato, 
punclis parum profundis, minus densis, angulis posticis retrorsum 
products, carinatis; elytris. thoracis latitudine, punctato-striatis, 
basi rugosis. — Long. 3 mill., lat. 2/3 mill. 

Belgaum, Nagargali; mars-avril; 3 exemplaires pris volant à la 
lumière, le soir. 

La plus petite espèce du genre. Entierement jaune flave. Elle ne 
pourrait être confondue, à cause de sa petite taille et sa couleur 
uniforme, qu'avec le 7. flavidus ; mais ce dernier, originaire de 
l’île Bintang, a le front noir. 

Les Cryptohypniles sont représentés par le Cr. ovalis; 3 exem- 
plaires à Belgaum, pendant les pluies et Arrhaphes opacus, un 
exemplaire du Kanara. 

Les Élatérides appartenant au G. Cardiophorus sont nombreux : 
une vingtaine d'espèces, parmi lesquelles cinq nouvelles qui sont : 


Cardiophorus lepidus. — Viger, nitidus, pubescens; pro- 
thorace rufo, basi apiceque anqustato, fere indistincle punctulato ; 
elytris punctato-striatis, punclo basali, macula rotundata antica 
fasciaqueobliquaultra medium, luteo-aurantiacis, ornatis ;pedibus 
nigris, unguiculis simplicibus. — Long. 4 mill., lat. 1 1/4 mill. 

Belgaum; un exemplaire, pris au filet. 


Petite espèce à placer à la suite de l’anaticus. Sa coloration 
et la ponctuation à peine visible du prothorax le feront facilement 
reconnaître. 


C. bigeminatus. — /Viger, nitidus, pubescens; prothorace 
basi apiceque angustato, convexo, inæqualiler punctato; elytris 
punclato-striatis, lateribus arcuatis, macutis oblongis, duabus, 
sæpe conjunclis flavis ; pedibus flavis, unguiculis simplicibus. — 
Long. 5 mill., lat. 1 1/2 mill. 

Belgaum et Kanara, mai; une huitaine d'exemplaires. 

Il ressemble au conductus, mais il est beaucoup plus petit et s’en 
distingue essentiellement par les ongles des tarses nullement den- 
tés. Voisin de l’obliquus. 


C. spadiceus. — Zatiusculus, badius, pubescens ; prothorace 
longitudine latiore, postice paulo angustato, dupliciter punctato; 
elytris brevibus, depressis, striis fortiter punctatis ; ungquiculis 
simplicibus. — Long. 7 mill., lat. 2 1/2 mil]. 

Belgaum; un exemplaire. 

Entièrement d’un brun rougeàtre plus ou moins clair. Il se 
distingue par les bords latéraux du prothorax qui sont tranchants, 
comme chez les Æoristonotus, où cette espèce pourrait être placée 
si le genre n’était pas tout spécialement américain. Ses ongles sont 


i7 


simples. Il se place à côté du fuscipennis qui est lui-même retiré des 
Horistonotus. 


C. nuntius. — Prunneus, parum nitidus, aureo-pubescens ; 
prothorace latiludine longiore, basi apiceque angustato, subinæ- 
qualiter punctulato; elytris prothorace latioribus, elongatis, ultra 
medium parallelis, dorso depressis, sal fortiter punctalo-striatis, 
interstitus apice haud carinatis; pedibus pallidioribus, unguiculis 
crassiusculis sed non dentatis. — Long. 7 1/2 mill., lat. 1 9/3 mill. 

Pegü; Promé, Tharrawaddy ; huit spécimens. 

Étroit et allongé, de la forme des nombreuses espèces indiennes 
qui terminent le genre, avec les (. vulneralus, macer, oxypterus, 
etc., mais bien distinct par les ongles de ses tarses qui, bien que 
plus épais que d'habitude chez les espèces de la 1r° section, sont sim- 
ples, sans dent à l’intérieur. Sa place est à la suite du C. nuptus. 


C. erinaceus. — ÂViger, nitidus, parce pilosulus; prothorace 
longitudine latiore, basi apiceque angustato, sanquineo, marqine 
antico nigrescente, disperse punctato; elylris brevibus, depressis, 
punctalo-substriatis ; unguiculis dentatis. — Long. 6 mill., 
lat. 2 mill. 

Moulmein. Un seul exemplaire. 

Coloré comme le melanopterus à côté duquel il doit se placer. 
Plus petit, beaucoup moins densément ponctué, et la pubescence 
des élytres plus éparse et à demi redressée. 

À mentionner, en outre, les C. anaticus, eximius, stolatus, fusci- 
pennis, umbraculatus, contemptus, trouvés à Belgaum; fetradicus, 
servilis, sobrinus et anceps, du Kanara, arqutulus, nuptus de 
Madura, capturés, en général, avant ou pendant la saison des 
pluies, enfin, du Pégu, les oulneratus et Doriæ. 


Melanotus rufinus. — Oÿscure rufus, parce et non dense 
pilosulus ; fronte nigra, rugose punctata; antennis brunneis, 
serratis, articulo terlio secundo longiore; prothorace latitudini 
longitudine æquali, parwum convexo, æqualiter punctato, angulis 
posticis brevibus, retrorsum productis, apice intus flexis; carinatis, 
nigris; elytris punctato-striatis, apice nigricantibus. — Long. 
Pile lat: 3 mil. 

Belgaum; en fauchant au filet dans un jardin; août. 2 ex. 

Il se place à côté du rubidus, de Java. 

Un individu du 7. Læmorrhous a été pris à Nagargali le soir à 
la lumière, en mars. 

Les . fuscus et comatus récoltés communément, le premier 
surtout, de mars à mai. 

Une belle espèce de Zudius, le L. Ceylanicus, a été rencontrée 


178 


également au Kanara, sur les arbres. Même observation pour 
le Z. hirtellus. 


Agonischius Belli. — AViger, nilidus, pube longa et tenuis- 
sima vestitus ; fronte rufa, punctala; antennis nigris ; prothorace 
sanquineo, parce subtiliter punctato, anqulis posticis extus 
carinalis ; elytris seriatim punctatlis, basi tantum striis impressis ; 
subtus cinereo-pubescens, pebibus flavis. — Long. 7 mill., lat. 
2 1/5 mill. 

Var. a Totus niger. 

Kanara. 

M. Bell, à qui je dédie cette jolie espèce, a recueilli une ving- 
taine de spécimens des deux formes, en nombre égal, les uns à 
corselet rouge, les autres entièrement noir. Se distingue par sa 
pubescence extrêmement fine, longue, à demi redressée, à reflet 
blanchâtre vers la suture des élytres. En dessous, la pubescence 
est cendrée, courte et couchée. 

Sa place est à côté du suluralis. 


A. salebrosus. — Virescenti-niger, opacus, vix pubescens ; 
antennis brunneis, basi pallidioribus; fronte convexa antice haud 
marginata; prothorace latitudine paulo longiore, confertissime 
Jfere confluenter punctato, angulis posticis divaricatis rufescen- 
libus; elytris granulatim punclalis, singulalim dorso flaves- 
centibus; pedibus rufo-lestaceis. — Long. 5 mill., lat. 1 1/2 mill. 

Belgaum; 3 ex. mai. 

Facies de Melanozanthus, avec un front sans rebord antérieur, 
ce qui ne permet pas de le ranger dans ce genre. 

Il a tout à fait la tête des Agonischius, avec un aspect opaque 
qui n’est pas habituel chez ces derniers. 


A. pumilus. — Sordide flavus, parum nitidus, albido-pubes- 
cens ; fronte crebre et grosse punctala; prothorace subquadrato, 
convexo, profunde punctato, anguhs posticis apice extrorsum 
feæis ; elytris thoracis latitudine, fortiter punctato-striatis, inter- 
stiliis convexiusculis, punctatis ; sublus pedibusque concoloribus. 
— Long. 6 mill., lat. 1 1/2 mil]. 

Kanara, 2 ex. Avril. 

De la forme normale des #nitimus, cardiorhinulus, ete. Unicolore 
et l’un des plus petits du genre. 

Se rencontrent aussi à Belgaum et au Kanara l’A. prymneus 
(juin), l'A. fenuivittis Belgaum, pendant les pluies, l’A. Zimbatus 
Madura, id. 


Hemiops nigripennis. — Xufus, sparsim hirsutus ; antennis 
longis, serratis, nigris; prothorace brevi, lumido, discrete punc- 


179 


talo, angulis posticis parvis, divaricatis ; elytris thorace latioribus, 
rugosis, nigris ; tibiis tarsisque obscuris. — Long. 10 mill., 
lat. 3 1/2 mill. 

Kanara. 

Petite espèce se rapprochant de l’Æ. Semperi pour la disposition 
des couleurs. Plus large, en proportion, et les élytres tout à fait 
noires. 

Le Plectrosternus rufus, genre voisin des Æemiops, est commun 
au Kanara, en octobre. 


PES CHRYSOMÉLIDES DB BELGIQUE. 
par le Baron Paul de Moffarts. 


La liste présente ne doit pas être considérée comme définitive ; 
ce n’est que l’énumération des chrysomélides dont la capture a été 
signalée dans nos annales ou dont j'ai constaté moi-même la 
présence en Belgique. Je compte publier plus tard une étude 
détaillée des espèces belges de cette famille, en indiquant pour 
chacune sa répartition géographique dans notre pays. Afin de 
rendre ce travail aussi complet que possible je prie tous mes collè- 
gues de vouloir bien m'aider en mecommuniquantles chrysomelides 
de leurs chasses, je serai heureux de les leur retourner après 
détermination. 

Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont déjà communiqué leurs 
collections et m'ont ainsi permis d’indiquer quelques espèces 
nouvelles pour notre faune. Je remercie tout spécialement 
MM. Everts, A. Bivort, E. et L. Coucke, J. Gérard, J. Hamal, 
F, de Hemptinne, Baron Edm. de Moffarts, C. Poncelet, E. Rous- 
seau, G. Séverin. 

. Aux espèces observées en Belgique j’ai ajouté celles qui ont été 
rencontrées près de nos frontières et dont l’existence chez nous est 
probable, leurs noms sont imprimés en caractères italiques. 

D’autres espèces trouvées en Belgique ne semblent cependant 
pas appartenir à notre faune, leur capture, toujours isolée d’ail- 
leurs, paraît ne devoir être considérée que comme purement 
accidentelle; j’ai fait préceder leurs noms d’un *. Enfin J'ai fait 
suivre des signes (C. M.) et (C. W.) les espèces dont je ne connais 
de capture belge que d'après le catalogue Mathieu ou la collection 
Wesmael. 

Dans les tables dichotomiques que j’ai dressées dans le but de 
faciliter la détermination des espèces belges de cette famille, je 
me suis efforcé de donner les caractères les plus faciles à saisir, 
négligeant, d’autres plus scientifiques, mais souvent plus difficiles 


‘180 


à constater ; si par suite de ce système il y avait doute sur l’iden- 
tité d’un individu, je renverrais aux ouvrages spéciaux et complets 
dont je cite ci après quelques uns. 

En ce qui concerne la classification et la synonymie je n’ai fait 
que suivre celles adoptées par M' Weïse dans son ouvrage sur les 
chrysomelides d'Allemagne et son catalogue de 1891. 


OUVRAGES TRAITANT DES CHRYSOMÉLIDES. 


J. WEISE. — Naturgeschichte der Insecten Deutschlands. 
Band VI. 

M. Kraus. — Les Chrysomélides de l’Europe centrale d’après 
Redtenbacher et Gutfleisch. 

M. Bacx. — Käferfauna für Nord- und Mitteldeutschland. 
Band III. 

Fr. WesTHorr. — Die Käfer Westfalens. II. 

Ep. LEFEVRE. — Synopsis des Eumolpides d'Europe et confins. 

DE MARSEUL. — Monographie des Cryptocéphales du Nord de 
l’ancien Monde. 

1D. — Monographie des Chrysomélides de l’ancien 

Monde. 

DE JOANNIS. — Monographie des Galerucides d'Europe. 

FoupRas. — ÂAltisides. 

ALLARD. — Monographie des Alticides. 

KUTSCHERA. — Alticidæ. Wiener entomologische Monats- 
schrift, 1860-1865. 

DESBROCHERS. — Monographie des Cassida de France. 


LISTE DES CHRYSOMÉLIDES DE BELGIQUE. 


EUPODA. mutica K. 
— y. Curtisi Lac. (C. M.). 
SAGRINI. 
Donacia Fabr. 
Orsodacne Latr. 
crassipes F. 


cerasi L. dentata Hoppe. 
— v. lineola Lac. — v. autumnalis West. 
— v. melanura K, — v. phellandrii Sahlb. 
— v. limbata OI. versicolorea Brahm. 
— y. glabrata Panz. aquatica L. 
— v. cantharoïdes K. sparganii Ahr. 
— v. Duftschmidi Ws. limbata Panz. 
— v. vittata Panz. 
DONACHINI. — v. unicolor Westh. 
bicolora Zschach. 
Haemonia Laitr. — v. col!aris Panz. 
obseura Gy11. 
appendiculata Panz. (C. M.). thalassina Germ. 
— v. flavicollis Bellev. — v. porphyrogenita Westh. 
— v. Chevrolali Lac. brevicornis Ahr. 


— v. lineata Chevrol. impressa Payk. 


antiqua Kunze. 
appendiculata Ahr. 
clavipes F. 
semicuprea Panz. 

— v. tenebrans Westh. 
vulgaris Zschach. 

— v. concolor Westh. 
simplex F. 

— v. sanguinea Westh. 

— v. pulcherrima Hummel. 
cinerea Herbst. 
tomentosa Ahr. 


Plateumaris Thoms. 


serica L. 
—— v. festucæ K, 
— Y. micans Panz. 
— v, armata Payk. 
— v. nymphaeæ K. 
— v. tenebricosa Westh. 
discolor Panz. 
braccata Scop. 
consimilis Schrank. 
rustica Kunze (C. M.) 
abdominalis OI. 
#* — y. pallipes Kunze. 


CRIOCERINI. 
Zeugophora Kunze. 


scutellaris Suff. 

— v. frontalis Suff. 
subspinosa F'!. 
flavicollis Marsh. 

— v. australis WSs. 


Lema Lac. 


cyanella L. 
Erichsoni Suff. (C. W.) 
septentrionis Ws. 
lichenis Voet. 

— v. obscura Steph. 
melanopus L. 

— v. atrata Waltl. 


Crioceris Geoff. 


lilii Scop. 
merdigera L,. 
— v. rufipes Herbst. 
— v. Sufriani Schmidt. 
— v. collaris Lac. 
12 punctata L. 
asparagi L 
— v. campestris L. 


CAMPTOSOMATA. 
CLYTRINI. 


Labidostomis Lac. 


tridentata L. 

humeralis Schneiïd. 
*lucida Germ v. axillaris Lac. (C. W.). 
longimana L. 


Lachnaea Lac. 


6 punctata Scop. 


Clythra Laich. 


4 punctata L. 
laeviuscula Ratzeb. 


Gynandrophtalma Lac. 


salicina Scop. 


flavicollis Charp. 
aurita L. 
affinis Hellw. 


Coptocephala Lac. 


unifasciata Lac. 
scopolina L. 


CRYPTOCEPHALINI. 
Cryptocephalus Geof. 


coryli L. 
cordiger 1. 
8 punctatus Scop. 
6 punctatus L. 
— v. thoracicus Ws. 
— v. pictus Sufr. 
— vV. separandus Suff. 
— v. Gyllenhali Ws. 
distinguendus Schneïd. 
— v. humeralis Ws. 
bipunctatus L. 
— v. sanguinolentus Scop. 
— v. Thomsoni Ws. 


biguttatus Scop. 


sericeus L:. 

— v. pratorum Sufr. 

— v. ceruleus Ws. 
aureolus Sufr. 
hypochaeridis L. 
violaceus Laich. 

— v. smaragdinus Sufr. 
nitidus L. 


181 


182 


punctiger Payk. 
janthinus Germ. 
parvulus Müll. 
cærulescens Sahlb. 

— v. flavilabris Thoms. 
marginatus F. 

— v. terminatus Germ. 
pini L, 

— v. abietis Suff. 

10 maculatus L. 
— v. solutus WSs. 
v. Scenicus Ws. 
— v. morstus Ws. 
v. bothnicus L. 

— v. ornatus Herbst. 

— v. barbaree L. 
frenatus Laïch. 

— v. callifer Suff. 

— v. flavescens Schneïd. 

— v. seminiger Ws. 

— v. Fabricii Ws. 
flavipes F. 

— v. nigrescens Gradl. 

— «v, dispar Ws. 

— v. signatifrons Suff. 
chrysopus Gmel. 
frontalis Marsh. 
ocellatus Drap. 
labiatus L. 

— v. exilis Steph. 

— v. digrammus Suff. 
exiguus Schneid. 

Moræi L. 

— v. vittiger Mars. 

— v. bivilttatus Gy1l. 

— v. arquatus Ws. 
vittatus F. 

— v. negligens Ws. 
bilineatus L. 

— v. mastus Ws. 
pygmœus F. 

— v. amœnus Drap. 
fulvus Goeze. 

— v. fulvicollis Suff. 
macellus Suff. 
ochroleucus Faïirm. 
populi Sufr. 
pusillus F. 

— v. immaculatus Westh. 

— v. Marshami Ws. 
rufipes Goeze. 


Pachybrachys Suff. 


hieroglyphicus Laich. 
—- v. ictericus WS. 
— v. tristis Laich. 

tessellatus OI. 


tessellatus v. æ/iops Ws. 
CYCLICA 
EUMOLPINI 
Lamprosoma Kirby. 
concolor Sturm (C. M.) 
Pachnephorus Redtb. 
tessellatus Duft. 


— v. sabulosus Duft. 
— v. villosus Redtb. 


Adoxus Kirby. 


obscurus L. 
— v. epilobii Ws. 
— v. vitis F. 


CHRYSOMELINI. 
Colaphus Redtb. 
sophiæ Schall. 
Colaspidema Laporte. 
atrum OI. 
Grastroidea Hope. 


viridula Deg. 
polygoni D. 


Timarcha Latr. 


tenebricosa F. 
*montana Fairm. 
violaceonigra Deg. 
— v. ærea Fairm. 
— v. rugosa Duft. 
metallica Laich. 


Chrysomela L. 


*hemisphærica Germ. 
hæmoptera L. 
*femoralis O1 (C. M.) 
gottingensis L. 

— x. Sturmi Westh. 
limbata F. (C. M.) 
staphylea L. 
sanguinolenta L. 
marginalis Duft. 
carnifex F. 


carnifex v. eœrulescens Suffr. 
marginata L. (C. M. C. W.) 

— v. cinctella Gyll. 

— v. solilaria Ws. 
analis L. 

— v. lomata Herbst. 
fuliginosa O1. v. galii Ws. 
orichalcia Mull. 

— v. lamina K. 
brunsvicensis Gray. 
geminata Payk. 
hyperici Forst. 

— v. ambiqua WSs. 

— v. privigna Ws. 
*salviæ Germ (C. M.) 
cerealis L. 

— v. allernans Panz. 

— v. ornata Ahr. 
coerulans Seriba. 
fastuosa Scop. 

— Y. speciosa L. 
graminis L. 
menthastri Suff. 
varians Schal]. 

— y. centaura Herbst. 

— y. pratensis Ws. 

— y. æthiops K.(C. M.) 
polita L. 


Orina Chevr. 
*tristis F. 


*gloriosa F. v. speciosa Suf. 
*cacaliæ Schrank. 


Phytodecta Kirby. 


viminalis L. 

— v. Gradli Heyd. 

— v. bicolor Kraatz. 

— y. 10 punctata L. 

— y. Baaderi Panz. 

— v. cincta WSs. 

— v. calcarata F. (C. M.) 
rufipes Deg. 

— v. 6 punctata K. 
flavicornis Suff. 
Linnaeana Schrank. 

— y. decostigma Duft,. 

— v. Kraatz Westh. 

— y. nigricollis Westh. 

— v. Satanas Westh. 
olivacea Forst. 

— flavicans F. 

— litura F. 

— nigricans Ws. 

5 punctata F. 
— y. unicolor Ws. 
— v. flavicollis Duft. 


183 


5 punctata v. sorbi Ws, 
— v. obscura Grimm. 
pallida L. 
— v. decipiens Ws. 
— v. borealis OI. 
— v. frontalis OI. 


Phyllodecta Kirby. 


vulgatissima L. 

— v. æsliva Ws. 

— v. obscura Ws, 
tibialis Suff. 

— v. cœrulea Ws. 

— v. Cornelii Ws. 
vitellinæ L. 

— v. nigrica Motsch. 
laticollis Suff. 
atrovirens Cornel. 


Hydrothassa Thoms. 


aucta F. 

— Y. glabra Herbst. 
marginella L. 
hannoverana F. 

— Y. popentille Herbst. 

— v. calthæ Ws. 

— V. germanica WSs. 


Prasocuris Latr. 


phellandrii L,. 

— V. Sùi WS. 

— Y. cicutæ W$s. 
junci Brahm. 

— v. atra Duft. 


Sclerophaedon Ws. 
carniolicus Germ. 
Phædon Latr. 
pyritosus Rossi. 
lævigatus Duft. 
cochleariæ F. 
— v. neglectus Sahlb. 
— v. hederæ Sufï. 
armoraciæ L. 
Plagiodera Redtb. 
versicolora Laich. 


Melasoma Steph, 


œnea L. 
— Y. vitellinæ Scop. 


184 
œnea v. hæmorrhoiïdalis L. 
cuprea F. 
lapponica L. 
— v. curvilinea Deg. 
— +. Ltura Mars. 
— v. bulgharensis K. 
20 punctata Scop. 
— v. pustulata WSs. 
collaris L. 
— v. geniculata Duft. 
— v. thoracica Ws. 
— v. salicis K. 
— v. daurica Motsch. 
#*alpina Zett. 
populi L. 
tremulæ F, 
saliceti Ws. 


GALERUCINI. 
Galeruzz. 
Agelastica Redt. 


alni L. 


Phyllobrotica Redt. 


4 maculata L. 
— v. munda Ws. 


Luperus Geoff. 


nigrofasciatus Goeze. 
pinicola Duft. 

— v. sylvestris Ws. 
longicornis F!. 
niger Goeze,. 
flavipes L. 


Lochmæa Ws. 


capreæ L. 

— luctuosa WSs. . 
suturalis Thoms. 

— v. nigrila WSs. 
cratægi Forst. 

— v. binotata Duft. 


Galerucella Crotch. 


viburni Payk. 
nymphææ L. 

— v. aquatica Fourcr. 
sagittariæ Gyl1l. 
lineola F. 
luteola Mull. 
calmariensis L. 


calmariensis v. lythri Gyll. 
pusilla Duft. 
tenella L. 


Galeruca Geoff. 
tanaceti L. 
interrupta OI. 


*littoralis F. 
Pomonae Scop. 


Sermyla Chap. 


halensis L. 
— v. cuprina Ws. 


Euluperus Ws. 
*xanthopus Duft. 
Halticæ. 
Podagrica Foud. 


fuscipes L. 

—- v. Mmetallescens WSs. 

— v. Foudrasi Ws. 
malve T1. 

— v. ænescens WSs. 
fuscicornis L. 


Derocrepis Ws. 


rufipes L (C. M. C. W.) 
— v. obscura WSs. 


Crepidodera Chevr. 


transversa Marsh. 
ferruginea Scop. 


Ochrosis Foud. 


ventralis 111. 

— V. nigriventris Bach. 
salicariæ Payk. 

— V. picicollis Ws. 


Epitrix Foud. 


pubescens Koch. 
— Y. ferruginea W8. 


Chalcoides Foud. 


nitidula L. 
metallica Duft. 
— æruginosa We. 


metallica cuprea Ws. 
splendens Ws. 

— y. laeta Ws. 

— y. gaudens Steph. 
helxines L. 

— v. picicornis W8. 

— v. fulvicornis F, 

— v. jucunda WSs, 
aurata Marsh. 

— v. pulchella Steph. 
chloris Foud. 

— v. Foudrasi Ws. 


Hippuriphila Foud. 


Modeeri L. 
— bimaculala Ws. 
— chalybæza Ws. 
nigritula Gy1l1. 


Mantura Steph. 


Matthewsi Curt (C. W.). 

— v. bicolor Ws. 

— y æraria Kutsch. 
obtusata Gyll (C. W.). 
amtbigua Kutsch. 
chrysanthemi Koch. 
rustica L. 

— v. suluralis WSs. 


Chætocnema Steph. 


chlorophana Duft (C. M.). 
semicærulea Koch. 

— y. saliceti Ws. 
concinna Marsh. 
compressa Letz. 
confusa Boh. 
Mannerheimi Gy1l (C. M.). 

— v. fallaxz Ws. 
subcærulea Kutsch. 
aridula Gyll. 
arida Foud. 

— v. æstiva WSs. 
Sahlberoi Gyll. 

— Y. cyanescens Ws. 
hortensis Fourer. 


Psylliodes Steph. 


cucullata I1]. 
attenuata Koch. 
— Y. picicornis Steph. 
cupreata Duft. 
chrysocephala L. 
— Y. erythrocephala L. 
— v. anglica (C. M. C. W.) 


napi F. 


- obscura Duft. 


cuprea Koch. 
instabilis Koud. 
affinis Payk. 
circumdata Redtb. 
— Y. integra WSs. 
marcida Ill. 
dulcamaræ Koch. 
hyoscyami L.(C. M.) 
— v. Cupronitens Forst. 
— v. cœrulescens WSs. 
— y. chalcomera Ill. 
— v, cardui WSs. 
luteola Mull. 
picina Marsh. 
— v. melanophtalma Duft. 


Haltica Geoff. 


quercetorum Foud. 

— v. brevicollis Foud. 

— v. ænescens WS. 
ampelophaga Guér. 
lythri Auté. 

— v. ænescens Ws. 
tamaricis Schr. 
oleracea L. 

— v. nobilis WSs. 

— y. lugubris Ws. 
pusilla Duft. 

— v. montana Foud. 


Hermæophaga Foud. 
mercurialis Foud. 
Batophila Foud. 
rubi Payk. 
Phyllotreta Foud. 


armoraciæ Koch (C. M.) 
exclamationis Thunb. 

— v. vibex Ws. 
ochripes Curt. 

— v. cruciata WSs. 
tetrashigma Com. 

— v, dilatata Thoms. 
flexuosa II]. 

— v fenestrata Ws. 
sinuata Steph. 

— v. discedens Ws. 
undulata Kutsch. 

— v. bilineata WSs. 
vittula Rebtb, 
nemorum L. 


185 


186 


atra F. 

cruciferæ Goeze, 

ærea Al]. 

diademata Foud. 

nodicornis Marsh. (C. M. C. W.) 
nigripes F. 


Aphtona Chevr. 


cyparissiæ Koch. 
lutescens Gy11. 
pseudacori Marsh. 
venustula Kutsch. 
pygmaea Kutsch. 
cyanella Redtb. 
coerulea Fourcr.(C. M. C. W.) 

— v. ænescens WSs. 
euphorbiæ Schrank. 

— v. cyanescens WSs. 
atrovirens Forst. 
herbigrada Curt. 


Longitarsus Latr. 


Juscoæneus Redtb. 

anchusæ Payx. 

obliteratus Rosh 

niger Koch. 

parvulus Payk. 

holsaticus L. (C. M. C. W.) 

— v. pulirarius L. 
4 guttatus Pontopp. 

— v. binotatus Ws. 

— v. vilatus WSs. 
brunneus Duft. 

— v. picinus WSs. 
fulgens Foud. 

— v. exhaustus Ws. 
luridus Scop. 

— v. nigricans Ws. 
dorsalis F. (C. M. C. W.) 
nasturtii K. 
suturalis Marsh. 
atricillus L. 
suturellus Duft. 
piciceps Steph. 
viduus All. 
curtus AI]. 
melanovephalus Deg. 
exoletus L. 
verbasci Panz (C. M. C. W.) 

— v. dorsalis Rossi. 
lateralis I11. 
patruelis AIL. 
lycopi Foud. 
pratensis Panz. 
ballotæ Marsh. 
Juncicola Foud. 


ferrugineus Foud. 
tabidus K. 
æruginosus Foud. 
succineus Foud. 
rubiginosus Foud. 
ochroleucus Marsh. 
pellucidus Foud. 
membranaceus Foud. 
gracilis Kutsch. 


Dibolia Latr. 
occultans Koch. 
Fôrsteri Boch. 
cryptocephala Koch. 
cynoglossi Koch. 


Apteropeda Chev. 


globosa Il]. 
orbiculata Marsh. 


Mniophila Steph. 
muscorum Koch. 
Sphæroderma Steph. 


testaceum K, 
cardui Gyll. 


HISPINI. 
Hispa L. 
atra L. 
CASSIDINI. 
Cassida L, 
viridis L. 
murræa L. 


— v. maculata L. 
sanguinosa Suff. 
rubiginosa Mull. 
vibex L. 
chloris Suff. 
stigmatica Suff. 
denticollis Suff. 
sanguinolenta Mull. 
nebulosa L. 
subferruginea Schrk. 
flaveola Thunb. 
vittata Villers. 
nobilis L. 
margaritacea Schall. 
hemisphærica Herbst, 


187 


TABLES DICHOTOMIQUES DES ESPÈCES BELGES DE LA FAMILLE 
DES CHRYSOMELIDAE. 


1. Antennes insérées sur le front ou devant les yeux, très rapprochées. . , 2, 
— Antennes éloignées l’une de l’autre insérées sur les côtés de la tête . . . 6, 
2. Prothorax au moins aussi long que large, ordinairement plus long, sou- 

vent cordiforme ou denté sur les côtés, en général de couleur métal- 

MELON à (8e 
— Prothorax rarement aussi ln que Parce habituellement Glus large, 

jamais denté sur les côtés ni cordiforme; ordinairement de couleur 

non métallique . . . ur 5. 
3. Premier segment de 1 Abdomen & aussi on de tous Les autres + réunis. Donacini. 
— Premier segment de l’abdomen pas plus long que les deux suivants 

réunis. « . : ME 4 
4. Ponctuation des élytres fire et ler prothoraz sans s aspérité sur 

les côtés . . . ta TUE 
— Ponctuation soit ru aliore, Soil forte et Rebel mais dans ce cas le 

prothorax est muni d’aspérités sur les côtés HOT . + Criocerini. 
5. Couleurs diverses, dessus glabre ou puhescent mais sans épine . Gaierucinti. 
— Entièrement noir, prothorax et élytres couverts de longues et fortes 


épines. . . UT UT ee I Ce IMMO OMEETtS pin. 
6. Antennes serratiformes- : DONC etre sas 
— Antennes filiformes ou cs à d ie 30 NE ne de 


1. Deux derniers segments de l’abdomen soudés entre eux ; tête Be sous 
le pronotum, pygidium découvert, élytres glabres . . . Cryptocephalini. 
— Segments de l’abdomen libres, tête dégagée ; pygidium recouvert par les 


élytres sauf rarement à son extrémité. 1103 ITS DIU T8; 
8. Hanches antérieures arrondies 8° article des tarses De. . .  Eumolpini. 
— Hanches antérieures transversales, 3 article des tarses non bifide rare- 
NOIR MODO A Ie CN SR MST LS NEC sometnt, 
SAGRINI. 


Un seul genre ne renfermant qu’une seule espèce belge. 


ORSODACNE Latr. 


Pronotum à ponctuation peu serrée, ordinairement 
testacé ainsi que les élytres, mais ll coloration est 
très variable : Élytres à suture et base de la marge 
latérale noires (v. Zineola Lac.); Élytres testacées 
avec l'extrémité noire (v. æelanura F.); Élytres 
testacées à marche latérale et parfois suture noires, 
prothorax noir ou brun foncé (v. Zimbata OI.). 
Insecte entièrement noir à l’exception de l'abdomen, 
le devant de la tête, prothorax, disque des élytres 


ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVIL, 16 


188 
testacés (v. glabrata Panz.). Élytres bleu noirâtre 
prothorax roux (v. cantharoides F.). Entièrement 
noir sauf pattes et antennes testacées (v. Duft- 
SORA NS) LR EE NC ste 


DONACIINI. 


1. Corps de couleur non métallique, élytres épineuses 
à l’extrémité, dernier article des tarses plus long 
que les précédents réunis . . . . . . . HÆMonia. 
— Corps de couleur métallique, élytres non épineuses 
à l'extrémité, dernier article des tarses moins long 
que les précédents réunis. 
2. Élytres tronquées à l'extrémité, premier segment de 
l’abdomen plus long que les Autres réunis, mandi- 
bules peu proëéminentes here . .  DONACIA. 
— Élytres arrondies à l'extrémité, premier segment de 
l’abdomen égal aux autres réunis, mandibules 
proëminentes: + » 0: = 0... 0. NPLATEUMARIS. 


HzæÆmonira Latr. 


1. Cuisses postérieures fortement renflées ; élytres pro- 
fondément striées ponctuées, ces points noirs chez 
le type sont parfois concolores (v. Chevrolati Lac.). 
Ou remplacés par des traits noirs (v. Zineata Che- 
vrol.). Epine apicale externe longue; Pronotum 
marqué de deux lignes noires, parfois sans ligne 
(v. flavicollis Bellev.). . . . +. APPENDICULATA Panz. 
— Cuisses postérieures à peine renflées, élytres faible- 
ment ponctuées, points noirs des stries parfois 
remplacés par des traits noirs (v. Curéisi Lac.). Dent 
apicale externe des élytres courte . . . . muricaF. 


DonacrA Fab. 


1E Elytres glabrese He VO TE EDR 
— Élytres fortement PPe cents PL ER AO: 
2. Pronotum presque lisse souvent De nel cuis= 

ses postérieures dentées (2 G', 1 Q) dépassant l’extré- 


mitédestélytres L. Le ER RS NCTASSTUeS AE 
— Pronotum fortement ponctué . . . rs 00: 


8. Cuisses postérieures dentées; pattes le nie DEA 
de la couleur du corps, parfois en partie rougeâtres. . 4. 

— Cuisses postérieures non dentées; pattes et antennes 
rougeâtres au moins en partie. 15; 


189 


4. Pattes en partie rougeûtres ; cuisses postérieures attei- 

gnant ou dépassant l'extrémité des élytres . . . . 5. 
— Pattes de la couleur du corps; cuisses postérieures 

n’atteignant pas ordinairement l'extrémité des 

élytres . . ent 6. 
5. Pattes violettes avec a base des, cuisses ch Er 

rement les tibias rougeàtres, cuisses postérieures 

bidentées, dent interne parfois très faible ou nulle 

(v. © phellandri Sahl.) ; 3: article des antennes un 

peu plus long que le 2e et beaucoup plus court que 

le 4. Dessus bronzé ou cuivreux rarement violet 

plus ou moins foncé(v.autumnalis Westh.  dentata Hoppe. 
— Pattes rougeûtres, dessus des cuisses, jambes ettarses 

violets ; 3° article des antennes d’un tiers au moins 

plus long que le 2e et un peu plus court que le 4. 

Dessus bronzé violacé . . . . . versicolorea Brahm. 
6. Cuisses postérieures atteignant ou dépassant l’extré- 

mité des élytres, parfois plus courtes. Élytres à 

bande longitudinale pourpre le long de la suture ; 


3° article des antennes double du 2 . . ,. aquatica L. 
— Élytres sans bande longitudinale pourpre le QE de la 
SUEUTE, |". un Te 


7. Cuisses Dostérieures Rartaee bo ou à Ro 

près l'extrémité des élytres ; pronotum ridé. Dessus 

violet verdâtre ou obscur, rarement bleu. sparganii Ahr. 
— Cuisses postérieures unidentées n’atteignant pas l’ex- 

PHARE OS CINÉ ten te DU Re ei Où 
8. Élytres sans impression ; antennes méêlées de rous- 

sâtre surtout à l’extrémite ; angles antérieurs du 

prothorax très saillants, 2 tubercules saillants du 

chaque côté du pronotum . . . . appendiculata Ahr. 
— Élytres à impressions plus ou moins distinctes; anten- 

nes non mêlées de roussàâtre, angles antérieurs du 


prothorax peu ou pas saillants . . . . Dome bue: 
9. Pronotum couvert sur son disque de points enreës, 
mais non sur ses cotés où il est fortement ride. . . 10. 


— Pronotum couvert de points enfoncés sur son disque 

et sur ses bords latéraux sans trace de ride ou 

traces faibles . . . LE. 
10. Elytres à bande noel cuivreuse ou pourpre, 

souvent commencement de seconde bande à la base 

(v. vittala Panz), parfois élytres unicolores (v. wni- 

color Westh.);, 3° article des antennes à peine plus 

longiquele2s. Dhs, ET Ann Rail imbata Panz. 


190 


— Élytres d'un bronzé obscur unicolore, & article des 


antennes double du 2. . . . . . . antliqua Kunze. 

11. Basedes élytres couverte | de petits 
points serrés . . Hole 

— Base des élytres Fe de ie es h 
dépression humérale seulement. . . . #1 18. 


12. Bronzé obscur opaque; 2 article des inlones 

beaucoup plus petit que le 3°, le 4° égal aux 2e et 3e 
réunis ; dent des cuisses postérieures forte .  obscura Gyll. 

— Bronzé plus clair, 2e article des antennes presqu’égal 

au 3e; 4° plus petit que le 2e et 3e réunis; dents des 
cuisses postérieures très faible . . . brevicornis, Ahr. 

13. Impressions des élytres peu marquées; prothorax 

rétréci à la base, portant un tubercule derrière 

l’angle antérieur ; dent des cuisses postérieures forte 

et aiguë; 3 article des antennes à peu près égal au 

2e; dessus bronzé verdatre, parfois pourpre (v. por- 
phyrogenita Westh.) . . . . . . thalassina Germ. 

— Impressions des élytres bien distinctes, prothorax pas 

ou peu rétréci à la base sans tubercule derrière 
l’angle antérieur . . . . 14. 

14. Pronotum à ponctuation fonte ï once) 3e arte 

des antennes près du double du 2° de forme 

allongée ; dent des cuisses postérieures forte. 

Dessus vert doré, parfois la tête et le pronotum 

sont bleuâtres (v. collaris Panz.) les élytres restant 
vert doré ou étant aussi bleuâtres . . bicolora Zschach. 

— Pronotum à ponctuation médiocre, peu enfoncée ; 

8° article des antennes à peu près égal au 2e, de 

forme un peu plus globuleuse ; dent des cuisses 

postérieures très petite souvent à peine distincte. 
impressa Payk. 

15. Élytres unicolores sans bande longitudinale de cou- 


leur différente de celle du fond . . . . à 16: 

— Élytres à bande longitudinale de couleur dfrene e 
celle di fond "à, 4406 - =) 18: 

16. Pattes et antennes neue RE nbnantet ion 
un peu rembrunies. . . sea Cle mpesE 

— Antennes bronzées ; base des des ferrugineuse ; 
cuisses bronzées à base ferrugineuse. . . : AE 


17. Angles de la troncature de l’extrémité des due 
arrondis ; 3 article des antennes égal au 2/3 du 4:; 
dessus bronzé verdatre parfois rouge ou pourpre 


191 


(v. sanqguinea Westh.) ou bleu (v. pulcherrima 
Hürmmels) Cu 21. MRPACICUE simplez F. 
— Angles de la troncature des élytres bien marqués 
plus ou moins aigus ; 3° article des antennes égal à 
la moitie du 4°. . . . . vulgaris v. concolor Westh. 
18. Assez convexe; 3° article des antennes égal au 2° ; 
angles de la troncature des élytres arrondis, dessus 
bronzé verdâtre rarement foncé ou noiraâtre (v. 
tencbrans Westh.). . . . . . semicuprea Panz. 
— Assez déprimé, 3° article des unes plus grand que 
le 2°; angles de la troncature des éiytres plus ou 
moins aigus. . . . . . vulgaris Zschach. 
19. 3% article des ones double du 2°; prothorax 
n'ayant pas de tubercule arrondi derriere l’angle 
antérieur, interstries des élytres convexes surtout 
vers la base, et particulièrement le 3. . omentosa Ahr. 
— 3° article des antennes seulement un peu plus long 
que le 2. Prothorax ayant derrière l’angle antérieur 
un tubercule arrondi ; interstries des élytres plans 
cinerea Herbst. 


PLaTEuMaRISs Thoms. 


1. Entièrement de couleurs métalliques diverses : bleu 

(v. festucæ F.) vert bronzé ou dore (v. micans Panz.) 

bronzé ou cuivreux obscur (v. armata Payk.) rouge 

(v. nymphæae F.) noir à reflet métallique (v. fenebri- 

cosa Westh.); 3° article des antennes double du 2°. sericea L. 
— Pattes et antennes en tout ou partie testacées (sauf 

parfois toutes noires chez discolor Panz) eh RER 
2. Prothorax glabre, pattes et antennes variées de es 

ou rarement entièrement noires, 3° article des anten- 


nes un peu plus long que le 2°. . . . . discolor Panz. 
— Prothorax légèrement velu, 3 article des antennes 
double au moins du second. . . . . NV) FES: 


3. Grand allongé, prothorax violet ou ne Site 
braccata Scop. 
— Plus petit et plus court bronzé (Q) ou noir(&) . . . . 4. 
4. Prothorax retréci à la base à ponctuation confluente 
surtout à la base ; 2e article des antennes très court 


le-1/3:durealéser)oe, . . . consimilis Schrank. 
— Prothorax non retréci à la Fe côtés presque droits, 
points non confluents. . . . NO, 


5. Antennes courtes, ne depassant pas le he du Fe 


192 


rousses, parfois avec l’extrémité des articles noire. 

Des exemplaires à élytres fortement ponctuées con- 

stituent la variété pallipes Kunze . . . abdominalis OI. 
— Antennes longues dépassant la moitié du corps, noires 

à Lcarticles roux). … … 0,2 'ira5tice Kunzo. 


CRIOCERINI. 
1. Prothorax épineux sur les Mie élytres irrégulière- 
ment ponctuées PSE > ste © à reix ZEUGOPHORA. 
—— Prothorax non épineux sur É côtés, élytres régulie- 
rement ponctuées. . . Ne RE E 
2. Ongles des tarses soudés à la base, HR anicolores 
bleues ou noires . . . SNS HSE ANS TR ANAL EME 


— Ongles des tarses non soude à à la nes ; élytres rouges 
avec ou sans points noirs, ou bleues à taches jaunà- 
OST AD de cet ee TP ES PEN IR AT DRIOGRRISS 


ZEeuGopxoRA Kunze. 


1. Mesosternum jaune, pronotum moins fortement ponc- 
tué, tête et écusson jaunes dans le type, dessus de la 
tête et écusson noirs ou brunâtres dans la var. fron- 
lalis)Suifr 0, à, . . + . sculellaris Suffr. 
— Mesosternum noir, nd tres fortement ponctué. . 2. 
2. Tête noire à l'exception de la bouche, épines du 
prothorax aiguës, cuisses postérieures noirâtres, 
rarement jaunes (v. australis Ws.). .  flavicollis Marsh. 
— Tête entièrement jaune, épines du prothorax obtuses, 
cuisses postérieures jaunes. . . . . . subspinosaF. 


LEMA Lac. 


1. Entierement bleu ou noir . . . . . . THÉ EE 
— Prothorax et pattes jaunes, élytres bleuâtres ou noires 

(v. atrata Walil.). . . . . . . melanopus L. 
2. Pronotum à ligne médiane BE lisse, limitée de 

chaque côté par une série de points enfoncés . cyanella L. 
— Pronotum à ligne de points sur le disque mais sans 

ligne médiane élevée lisse. . . . ARLON PS À 
3. Prothorax plus fortement rétréci à la Fe à des 

sion presque lisse striolée sur les côtés et le fond seu- 

lement, disque à 2 rangées de points ; élytres à stries 

enfoncées, bleues et parfois noires (v. obscura Steph.). 

Insecte peu allongé . . . . . . . . dichenis Voet. 


193 


— Prothorax moins fortement rétréci à la base; dépres- 

sion ponctuée, disque à 3 rangées de points. . . . ,. 4. 
4. Dépression du prothorax à points fins mais très ser- 

rés, stries des élytres peu enfoncées. . . Ærichsoni Suff. 
— Dépression à points forts mais espaces; stries des 

élytres fortement enfoncées; insecte plus allongé 

(forme de melanopus L.) . . . . . septlentrionis Ws. 


ERIOCERIS Geoff. 


1. Elytres jaunes ou rouges avec ou sans points noirs . . 2. 
— Elytres oronzées verdâtres ornées de taches ou ban- 

des jaunâtres. Le pronotum, ordinairement rouge à 

taches verdâtres, devient vert noir à bords rouges 

dans la var. campeslris L. en même temps que la 


+ base des fémurs et des tibias est rouge . . . asparagi L. 
2. Elytres rouges sans points noirs, prothorax très forte- 
ment échancré sur les côtés . . . re 


— Elytres jaunes ornées de points noirs, rent 

12 parfois 10 ou 8; prothorax non échancré sur les’ 

ÉDLESP TUE D ne le pUnciaie E: 
3. Tête, pattes et brer Een noirs .. . . lili scop. 
— Tête et pattes rouges en partie ainsi que les deux der- 

niers segments de l'abdomen. Antennes noires ou 

plus ou moins rouges à la base (v. rujfiges Herbst) 

ou rouges à premiers articles noirs (v. Suffriani 

Schmidt) Pronotum orné parfois d’une tache basale 

noire (V. c0//a718 Lac) MRC ON NS merdigera L:. 


CLYTRINI. 


1. Elytres jaunes avec ou sans taches noires ou bleuätres. . 2. 
— Elytres unicolores, d’un bleu plus ou moins noir ou 


verdatron DT. + + . +  GYNANDROPHTALMA. 
2. Prothorax bleu vert ne are OUNONL TEE ME so. 
— Prothorax jaune rougeàtre. . . . . . (CoPTOCEPHALA. 


3. Tête et prothorax glabres, prothorax vert bronze ou 

bleuâtre, élytres sans taches ou avec un point hume- 

Tal noir Le: + . + +  LABIDOSTOMIS. 
4. Tête pubescente, prothorax noir, élytres ordinaire- 

ment à 4 ou 6 points noirs. . . SE TEA 
4. Prothorax fortement pubescent, dirtres marquées 

chacune de 3 points noirs . . . RAI: LÉ ACEHNAEA 
— Prothorax glabre, élytres marquées chacune ordinai- 

rement de 2 points noirs. . . . . . . . (CLYTHRA. 


194 


LABIDOsToMIs Lac. 


1. Petit 3, 5 à 7; Front fortement sillonné, légèrement 
ponctué convexe; de avec ou sans point huméral 


HOT. He UNYe ÿ 4 longimana L. 
— Plus grand 5 à 10 Te fortement RES à 

sillon faible ou nul. . . . 2 
2. Elytres sans point huméral ee ot Repre 

plants . . * tridentataL. 


— Elytres à point col noir, ne CORVEXO ue Der LS 
3. Plus allongé; tête nettement impressionnée, prono- 
tum à points assez gros, serrés souvent con- 
lues 2 MANS . . . . humeralis Schneid. 
— Beaucoup plus Ronnte tête. moins impressionnée, pro- 
notum à points plus petits et plus espacés, point 
huméral des élytres gros. . Zucida Germ. v.axillaris' Lac. 


LacanæaA Lac. 
Une seule espèce belge . . . . . . 6 punctala Scop. 


CLyTHRA Laich. 


1. Une tache rougeûtre derrière l’œil. Pronotum assez 
fortement ponctué sur le disque, sillon frontal bien 
marque 4e …. + . . 4 punclala L. 

— Pas de tache se de r œil. Pronotum pres- 
que lisse sur le disque, sillon frontal affaibli /æviuscula Ratzeb. 


GYNANDROPHTALMA Lac. 


1. Prothorax entierement jaune . . PEN NC RE 
— Prothorax noir bleu très largement borde de jaune noi 10: 
2. Large et trapu, antennes d'un noir brun avec les 

4 premiers articles fauves; élytres assez fortement 

ponctuées . . . . . . salicina Scop. 
— Allongé, antennes Sr ass rembrunies ; 

ponctuation des élytres plus faible . . . favicollis Charp. 
3. Partie discoidale bleue du pronotum lisse, palpes 

DOS e 400 ill. "0 re LORTITUIE. 
— Partie discoidale bleue du pronotum ponctuce palpes 

Toux; 24/2 a mi << SN PROS HelIw: 


Coptocephala Lac. 


1. Pattes jaunes à cuisses en partie bleuâtres. wnifasciala Scop. 
— Pattes entièrement bleuâtres . . . . . . scopolina L. 


195 


CRYPTOCEPHALINI. 


l. Pattes antérieures de longueur normale; cuisses peu 
élargies; pronotum fortement rabattu sur les 
COLÉS TA ... + . | CRYPTOCHPHALUS. 
— Pattes oo. ni une à cuisses très élargies; 
pronotum peu abaissé sur les côtés; élytres jaunes 
à taches noires ou noires avec ou sans taches jaunes, 
peu régulièrement ponctuées . . . . PACHYBRACHYS. 


CRYPTOCEPHALUS (Geoff. 


1. Grands (3 mill. au moins) couleurs diverses . . . . 2. 
— Petits (3 mill. au plus) élytres régulièrement striées 

ponctuées, jaunes avec ou sans taches ou bandes noi- 

res, ou noirs avec ou sans taches ou bandes jaunes . . 24. 
2. Pronotum à rebord latéral large, élytres irrégulie- 

rement ponctuées, rouges avec ou Sans points noirs 

très rarement noires à taches rouges. . . . 00 
— Pronotum à rebord latéral étroit, élytres de nee 

diverses mais régulièrement striées ponctuées 

quand elles sont jaunes ou rouges (pini excepté) . . 7. 
8. Pronotum unicolor, noir G ou rouge Q. Élytres rou- 

ges ordinairement sans tache noire; front noir 

orné de deux petites taches jaunes lelong des yeux. coryli L. 
— Pronotum noir à taches ou bandes jaunes, front noir 

sans tache jaune . . . TER 
4. Cuisses non tachées de blanc à le en , jambes 

noires ; élytres rouges marquée de 2 taches noires, 

1] humérale et 1 médiane parfois absente (v. Awme- 

ralis Ws.), bord latéral concolore.  distinqguendus Scheid. 


— Cuisses tachées de blanc à leur extrémité . . . . . 5. 
5. Toutes les jambes rousses, bord latéral des élytres 
concolore. . . ROMEO TG ere 


— Jambes noires (excepté NE les ne un peu 
ferrugineuses à à l’intérieur) bord latéral des élytres 


HOUE: T1 € +110: 
6. Bord latéral des élytres étroitement noir ; pygidium 
presque toujours taché de jaune. . . & punctatus Scop. 


— Plus fortement ponctué, bord latéral des élytres large- 
ment noir, pygidium noir. Pronotum noir à ligne 
médiane jaune raccourcie G ou dilatée en forme 
d’ancre ©, parfois jaune à 5taches noires (v.{hora- 


196 


cicus Ws.); élytres à 3 taches noires chacune, les 

2 taches basales parfois réunies en une fascie trans- 

verse (v. piclus Suffr.); rarement élytres noires à 

tache basale, fascie médiane ondulée et tache 

apicale rouges (v. separandus Suffr.) ou noires à 

lunule basale, une petite tache médiane et une 

autre apicale rouges (v. Gyllenhali Ws.) 6 punctatus L. 
7. Entièrement violet, vert doré ou pourpre sans aucune 

partie jaune; élytres irrégulièrement et ordinaire- 


ment rugeusement ponctuées . . RE RO 
— Élytres ordinairement régulièrement en es 
tuées; insecte au moins en partie jaune. . . le 


8. Violet parfois un peu noirâtre ou verdâtre (v. sma- 

ragdinus Suffr.). Pronotum couvert de points peu 

serrés et peu enfoncés . . . . . . violaceus Laich. 
— Vert doré quelquefois bleu ou pourpre ; pronotum 

couvert de points très cet très serrés et 

enfonces. . . TRE NUE 
9. Grand 5,5 à 8 mil : ; a sans carène bien 

marquée à son extrémité; pronotum cintré au devant 

de la base. . . Con 1,0} 
— Plus petit 4 à 5,5 sie tr éd une carène 

bien marquée à son extrémité; pronotum à bord 

latéral droit, non cintréau devant dela base. Lypochæridis L. 
10. Angles postérieurs du prothorax aigus, ponctuation 

des élytres plus serrée, moins rugeuse, prosternum 

bidenté à la base; dernier segment ventral du G' à 

impression précédée de 2 petits tubercules élevés; 

doré ou jaune doré (v. pratorum HE ou bleu 

(v. cœruleus Ws., : . .. … Ne SOrICeUSIL. 
— Angles postérieurs du RU ARR droits ; 

ponctuation des élytres plus rugeuse; prosternum 

non denté à la base; dernier segment ventral du G 

à impression non précédée de tubercule. . awreolus Suff. 
11. Jambes antérieures fortement élargies et aplaties; 

insecte entierement roussâtre sauf parfois le dessous 


noirâtre (v. GHUELIS DUÉE. ES 0 ON CRE E7 NET 
Jambes antérieures normales. . . . LL C2: 

12. Cuisses et jambes au moins les a en hé 
ou partie jaunes . . fe AND LS: 
— Cuisses et jambes entièrement noires ou u bleues  Jrppr le 
13. Pronotum lisse ou très finement ponctué . . . . . 14. 


— Pronotum distinctement ponctué. . . . . . . . 16. 


14. Élytres entièrement bleues ou noires à l’exception 
parfois des épipleures qui sont jaunes. , . 1.19; 
— Élytres noires à larges taches marginale et " l 
jaunes; taches marginales quelquefois dilatées 
jusque près de la suture (v. bivittalus Gyll.) rare- 
ment élytres jaunes ornées de 2 fascies noires 
étroites (v. arquatus Weise); pronotum noir à 
angles postérieurs jaunes; parfois bordures anté- 
rieures et latérales ainsi qu’une tache basale rousses 
_(v. vüliger Mars). . . AOC TR. rw Wore L. 
15. Élytres et pronotum rene bleus, pattes toutes 
jaunes chez la © les antérieures seules jaunes en 
partie chez le S . TE .. … - niidus L. 
— Élytres noires à bord latéral fine Pa de la base, ou 
rarement unicolores (v.signatifrons Suff).Prothorax 
à angles antérieurs seuls jaunes dans la © à bor- 
dures latérales et antérieure jaunes dans le G\, celle- 
ci parfois interrompue au milieu (v. nigrescens 
Gradl). Tête jaune, front quelquefois noir avec deux 
traits testacés (v. dispar Ws.). . . . . . flavipesF. 
16. Pattes antérieures seules jaunes à l’exception du 
dessus des cuisses; élytres bleuàtres, pronotum noir 
avec la marge antérieure et les angles postérieurs 


jaunesy le nuits 1nn soropunctiger Payk. 
— Cuisses antérieures et intermédiaires jaunes au moins 
en partie AE sOMÉ boy A7. 


17. Élytres à stries plus, fortement Donetuées et très 
régulières ; cuisses postérieures entièrement noires. 
Élytres soit jaunes marquées chacune de 5 points 
noirs dont quelques uns sont parfois effacés (v. solu- 
tus Ws.) et d’autres fois au contraire confluents 
(v. scenicus Ws.) soit noires, unicolores ou ornées 
près de l’écusson de 2 taches et à la base de points 
rougeâtres (v. moestus Ws.) Dans ces trois variétés 
le pronotum est jaune à 2 ou 4 taches noires. Il 
devient aussi noir à marge antérieure et ligne mé- 
diane testacées (v. bothnicus L.) ou orné en plus de 
2 points oblongs jaunes (v. ornatus Herbst.) enfin 
rarement il est tout noir {v. barbareæ L.) Dans ces 
trois dernières variétés les élytres sont noires. 

10 maculalus L. 
— Élytres à stries ponctuées moins fortes et moins régu- 
lières; cuisses postérieuresjaunes en dessous. Elytres 
noires avec deux petites taches scutellaires jaunes ; 


198 


pronotum jaune à 2 bandes ou 2 ou 4 petits 

points noirs, parfois sans tache les élytres étant 

alors jaunes à tache humérale (v. callifer Suff.) 

ou 2 à 5 points noirs (v. favescens Schneid.) quel- 

quefois confluents (v. seminiger Ws.). Enfin les 

élytres deviennent presque toutes noires le prono- 

tum portant deux taches postérieures noires (v. }a- 

bricii Vs): $ frenatus Laich. 
18. Prothorax, tête, pattes di un bien F4 Un élytres 

de même cire parfois avec un DE D ou 

une large bande dorsale jaune. . . ISA KO 
— Prothorax, tête et pattes noirs, élytres rouges ou 

jaunes avec ou sans bandes ou points noirs ou noires 


à taches rousses . . "1 22: 

19. Front tache de jaune, proniotum du & borde de jaune 
antérieurement . . . . . . . janthinus Germ. 
— Front et pronotum sans tache j jaune 0 Me UD IITES FAT. LeÛ: 


20. Noir bleu, premiers articles des antennes brunâtres 

en dessus, jaunes en dessous, trochanters couleur 

des pattes; élytres plus fortement ponctuées entie- 

rement noir bleu ou à petite tache apicale jaune 

(v. terminatus Germ.) chez le G; jaunes à bord 
latéral et suture noir bleu chezlaQ . . . marginatusF. 

— Bleu ou verdâtre ; antennes à base plus claire élytres 

moins fortement ponctuées, entièrement bleues ou 
verdâtres . . . nn. 

21. Trochanters testaces Prothorsns Poiits forts: ers ar- 

ticles des antennes noirâtres en dessus, stries des 
élytres mieux marquées. . ..  parvulus Mull. 

— Trochanters bleus ou testacés (v | favilabri is Thoms.), 

prothorax faiblement ponctué, stries des élytres 

peu enfoncées surtout vers l'extrémité; Lers articles 

des antennes ordinairement entièrement testacés. 
cœrulescens Sahlb. 

22. Pronotum à angles antérieurs fortement pubescents, 

élytres jaunes à bande dorsale et suture noires, 

bandes dorsales parfois réunies derrière l’écusson 


(v. negligens Ws.), bord latéral concolore . . vittatus F. 
— Angles antérieurs du pronotum non eee bord 
latéral des élytres noir . . . =: 


23. Élytres à interstries plans, rouges Er de ere 
points noir, un huméral, un médian parfois rem- 
placé par un trait noir fr sanguinolentus Scop.) ra 
rement unicolores, quelquefois noires à taches trans- 
versale et apicale rouges (v.Zkomsoni Ws.). bipunctatus L. 


199. 


— Interstries des élytres assez convexes, celles-ci 
noires avec une grande tache apicale rousse. biqutlalus Scop. 
24. Pronotum noir avec ou sans fine bordure jaune . . . 25. 
— Pronotum jaune ou rougeûtre. 
25. Élytres entièrement noires sauf RSR le bord latéral 


près de la base. . . eNaus 26. 
— Élytres jaunes avec ou sans bande noire, ou noires à 
tache apicale rousse. . 1 29. 


26. Prosternum jaune; RATE AneEnt, bordé de 
jaunâtre antérieurement, épipleures des élytres 


jaunes … . . . . frontalis Marsh. 
— Prosternum noir; prono et élytres sans bordure 

jaune . . Je TE ET: 
27. Pronotum ridé, surtout sur les côtés he criquus Schneid. 
— Pronotum lisse . . . He. 128; 


28. Front noir sans tache excepté parfois le long de l’œil 
(v. digrammus Suff.) ; pattes jaunes sauf les cuisses 
qui sont noirâtres surtout les postérieures, parfois 
pattes intermédiaires noires (v. exilis Steph.). Zabiatus L. 
— Front noir avec le bord des yeux et ordinairement 
2 taches jaunes. Pattes entièrement jaunes sauf 
quelquefois une petite tache noire aux cuisses 
postérieures. . . « . =. ocellatus Drap. 
29. Pronotum ridé; dre de meol a suture et bande 
dorsale jaune, ES rarement noires à tache basale 
et bords latéral et apical jaunes (v. mæstus Ws.) bilineatus L. 
— Pronotum lisse ou finement ponctué . . . . . . 80. 
80. Élytres jaunes, suture et tache humérale noires, par- 
fois une bande dorsale noire (v. amænus Drap.  pygnœus He 
— Élytres noires, large tache apicale et bord latéral 
plus ou moins testacés . . . . . . chrysopus Gmel. 
31. Élytres noires, bord latéral plus ou moins jaunes . . 32. 
— Élytres testacées avec ou sans le calus huméral, la 
suture et une tache sur la bosse apicale noires. 
82. Élytres d’un noir brun souvent avec des parties plus 
claires, bord latéral et apical jaune, pronotum sans 
tache noirâtre devant l’écusson. . . v. Marshami Ws. 
— Élytres d’un noir profond, bord latéral jaune mais 
non l’apical; pronotum parfois tache de noirâtre au 


devant de l’ésusson. . . - . .  rufipes Goeze. 
83. Tibias antérieurs arqués, Dern noir, pygidium 

testacén rien Sony) Won POpalT Su. 
— Tibias antérieurs non arqués. 0 duré ; DHEA OL 


RnDessous testace, 0e [4 ARTS Fairm. 


200 
— Dessous noir. 
35. Pygidium jaune pâle . . . . . . . . macellus Suff. 
— Pygidiumnoir . . . nd ri de 6 
36. Stries des élytres sfaiblics à partir au milieu 
presqu’éffacées par derrière, élytres jaunes, calus 
huméral, suture, tache ne vague souvent 
absente (v. immaculatus Westh.) noires. Proster- 
pum muni en avant d’une mentonnière . . pusillus F. 
— Stries des élytres bien marquées dans toute la lon- 
gueur, suture et calus noirs, parfois élytres entière- 
ment jaunes (v AE Su): prosternum sans 
mentionnière. . . . . . fulous Goeze. 


PACHYBRACHYS Suff. 


1. Mésépimères noirs à taches jaunes; élytres à stries 
ponctuées assez régulières, jaunes à 5 taches jaunes 
confluentes, sans reliefs luisants parfois les taches 
sont séparées et l’une ou l’autre manque (v.iclericus 
Ws.)d’autres fois lesélytres sont entièrement noires 
sauf quelques traits jaunes (v. éristis Laich.) 

hieroglyphicus Laich. 

— Mésépimères noirs sans tache jaune ; élytres sans stries 
distinctes, noires à taches jaunes portées sur des 
reliefs luisant ou toutes noires (v. æ{hiops Ws.) tesellatus OI. 


EUMOLPINI. 


1. Prothorax aussi large que les élytres à la base LAamPRosoma. 
— Prothorax beaucoup plus étroit queles élytres àla base. . 2, 
2. Petit 2 à 4 mill. dessus couvertde pubescence blanche, 
bronzé, élytres fortement striées-ponctuées. PACHNEPHORUS. 
— Assez grand 5 à 6 mill. noir ou brun, élytres irrégu- 
librement PONCEUGBS, +: ee eee De CC UNDOXUR: 


LAMPROSOMA Kirby. 
Une seule espèce . . . . . . . . concolor Sturm. 


PACHNEPHORUS Redtb. 


Une seule espèce belge, 2 à 2,5 mill. parfois plus 

grand 3 à 4 mil]. interstries dés élytres plus fine- 

ment pointillés (v. sabwlosus Gebl.) quelquefois 

dessus entièrement couvert de squamules blanches 

(v. vüllosus Redtb) . . . . . . !: tesellatus Duft. 


201: 


Apoxus Kirby. 


Une seule espèce, élytres et pattes noires ou parfois 
brunâtres les stries des élytres restant bien marquées 
(v. épilobii Ws.) ou effacées (v. vitis F.). .  obscurus L. 


CHRYSOMELINI. 


1. Prosternum sans prolongement on Éhtne ee 


irrégulièrement ponctuées . AU ULS Er 
— Prosternum prolonge ul éiytre sou- 

vent striées ponctuées. +. . ASE 
2. Tibias postérieurs munis d’une ‘forte dent à un 

extrémité externe. . . PE. DTASTROIDEA. 


— Tibias postérieurs sans dent àlenr extrémité externe. . 3. 
3. Élytres prolongées en pointe à leur extrémité. . . +. 4. 
— Élytres non prolongées en pointe à leur extrémité, 

insectes aptères à élytres soudées. . . . .TIMARCHA. 
4. Tibias et tarses rs HR d’un vert ou bleu 

métallique . . . MP UN: COL APHUS. 
— Tibias, tarses, élytres noirs . . . . +. . COLASPIDEMA. 
5. Dernier article des palpes tronques nt Né mice. 6: 
— Dernier article des palpes plus ou moins aigu . . . . &8. 
6. Tibias postérieurs munis sur leur dos d’une rigole, 
| prothorax beaucoup plus étroit que les élytres à 

leur base; élytres irrégulièrement ponctuées. MELASOMA. 
— Tibias postérieurs sans rigole, prothorax à peu près 

de même largeur que les élytres à leur base. . . . 7. 
‘7. Calus huméral saillant; 1° segment de l’abdomen de 


la longueur du Hétasternutn : are. RAM IEOURINA. 
— Calus huméral non saillant ; 1er segment D V en 

plus long que le métasternum PME MES PC rOHRYSOMELX. 
8. Élytres irrégulièrement ponctuées, insecte très 

aLEONQUE AUS NN MPTAGIODERÀ, 
— Élytres régulièrement striées ponctuée au moins sur 

167408) 1), ee A INILE 119: 


9. Tibias postérieurs fnenoit dentés à | leur ont 
externe, ongles dentés ; élytres ordinairement rouges 
outjaunes apaints noirss PUR MUNIE &: M'PHYTODEOTA. 

— Tibias postérieurs non dentés à leur extrémité externe; 
élytres métalliques unicolores ou à bandes jaunes . . 10. 

10. Ongles dentés, insecte assez allongé, élytres unico- 
lores, prothorax à base arquée. . . . . PHYLLODECTA. 
uneles non dentes + si 11-200ube en éieun subvite dE 


202 


11. Allongé, élytres souvent bordées de jaune. , . Ph 
— Ovale court convexe, élytres sans bande jaune pro- 

notum à ponctuation fine et uniforme . : . . PHæpon. 
12. Élytres unicolores, pronotum à très gros points 

espacés, à base courbe . . . . . . SCLEROPHÆDON. 
— Elytres souvent bordées de jaune, pronotum plus 

finement ponctué, base droite . . . ST: 
13. Prothorax transversal, non reborde “db bace Fin 

court et plus large. . . . HYDROTHASSA. 
— Prothorax carré ou même plus loué que are rebordé 

à la base, insectes plus allongés . . , . PRaAsocuRis. 


Cozapxus Redtb. 
Une seule espèce belge . . . . . . . sophiæ Schall. 


CoLasPiDEMA Laporte. 


Une seule espèce belge . . . . . . . . atrum OI. 


GASTROIDEA Hope. 


1. Pronotum, base des antennes et pattes roux; élytres 


vertes ou bleues . . - . polygoni L. 
— Pronotum, base des shtetines et puites a un vert doré 
coïnmie I6S ÉIYTES. . 2 . . , , … tiridula Dés. 


TIMARCHA Latr. 


1. Noir ou violacé, pronotum finement rebordé . . . . 2. 
— Bronzé, pronotum non rebordé. . . . metallica Laich. 
2. Grand 11 à 18 mill. Prothorax fortement rétréci à la 

base; élytres paraissant lisse à simple vue . ‘enebricosa L. 
— Plus petit 8 à 13 mill. ; prothorax presque pas rétréci 

à la base; élytres paraissant rugeuses à simple vue. . 8. 
3. Pronotum à points serrés ayant sa plus grande 

largeur vers le milieu, élytres noires parfois viol- 

lettes ou vertes, plus ou moins cuivreuses (v. ærea 

Fairm.) THAUSPIE fortement rugeuses (v. 749054 

Duft}, sure net . - . violoceonigra Deg. 
— Pronotum à points épars ayant sa plus grande 

largeur après le milieu . . . . . . montana Fairm. 


CHRYSOMELA L. 


1. Prothorax et dessous du corps vert doré ou cuivreux, 
élytres entièrement rouges brique . . . . . polita L. 


203 
— Prothorax et élytres de même couleur ou à peu près . . 2. 


2. Elytres noires ou bleuâtres bordees de jaune ou de rouge . 3. 
— Elytres sans bordure jaune ou rouge souvent de cou- 


leur métallique. . . api 

3. Bordure rouge des élytres s Cntete sur toute la bass. 
limbata F. 
— Bordure rouge des élytres ne s'étendant pas sur la base . 4. 


4. Elytres irrégulièrement ponctuées, sans lignes réguliè- 

res de points plus gros, pronotum à bourrelet large 

et gouttière bien marquée. . . : NRA 
— Elytres à lignes régulières de gros nie Ptremales 

de points irréguliers plus petits, gouttière latérale du 

pronotum peu ArtUue sauf à la base ou nulle: .. . ./ 6. 
5. Disque du ‘pronotum peu convexe, ponctué, élytres 

grossièrement ponctuées, bordure jaune presque tou- 

jours limitée à la dernière ligne de points. sanquinolenta L. 
— Disque du pronotum convexe, presque lisse, élytres 

plus finement ponctuées, dernière ligne de points 

presque toujours placée sur la bordure jaune. 


marginalis Duft. 


6. Gouttière du pronotum marquée au moins à la base. . . 7. 
— Gouttière nulle; espèce petite 3,5 à 6,5. Elytres noires 
ou violettes (v. lomata Herbst.) . . . . . analis L. 


7. 5,5 à 9 mill. moins allongé, bleu noirâtre, lignes régu- 

lières de points peu visibles; parfois la ponctuation 

est plus forte et la teinte plus violette (v. cœrules- 

cens Suffr.) . . . - . carnifezF. 
— 5 à 7 mill. ; plus lines lignes RME de points des 

élytres bien visibles; élytres bronzées ou verdâtres, 

parfois brunes à éclat vert ou bronzé et bordure pâle 

(v.cinctella Gy1l.)ou noires plus ou moins métalliques 

à bordure testacée (v. solitaria Ws.). . . marginata L. 
8. Prothorax à côtés droits; espèces d’un noir bleu. ,. . . 9. 
— Prothorax à côtés courbes; espèces presque toujours de 


COUBUPIMELAIIQUE MALE NES. à. à  : ji 

9. Milieu des cuisses rouge . . . . . . . femoralis OI. 
ÉPailesentiérementbléeunoir 4%: .. «  . . 10: 
10. Pronotum absolument sans gouttière . . . Aaemoptera L. 


— Gouttières du pronotum marquées au moins à la base. 
(Le type de cette espèce ne se rencontre pas en 


Belgique). se RE Juliginosa OI. v. gallii Ws. 
11. Elytres à lignes de sn A ETES ordinairement 

gemellées y NME, d S EUN SM TS 
— Élytres rrégulièrement nee LME PURE Et An (6 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVIL. 17 


204 


12. Gouttières du pronotum entières et bien marquées. . . 13. 
— Gouttières du pronotum marquées à la base seulement, 
souvent précédées de quelques gros points. . . NA 
13. Pronotum entièrement lisse; dessus bronzé Patio 
vert noirâtre métallique (v. lamina F.). . orichalcia Mull. 
— Pronotum ponctué. . . . . . . salviae Germ. 
14. Elytres finement ponctuées Fe li lignes gemellées 
qui sont très distinctes et formées de très gros points ; 
dessus vert bronzé, parfois noir bleuâtre ou violet 
(v. ambiqua Ws.)ou toutnoir(v.privigna Ws.)hyperici Forst. 
— Elytres fortement ponctuées entre les en gemellées 
rendues ainsi moins distinctes . . . sale 
15. Points des lignes gemellées peu profonds, x Hana 
surtout à la base, 3 ou 4 premiers articles des anten- 
nes testacés ; pronotum vert cuivreux, élytres plus 
rougeâtres . . . . . brunsvicensis Gray. 
— Points des lignes ecnclle plus De plus distincts à 
la base, premiers articles des antennes noirs brunà- 
tres, dessus bleu noirâtre .. . . . . geminala Payk. 
16. Blond roussâtre ; Gouttière du pronotum entière. s{aphylea L. 
— Ordinairement de couleur métallique; gouttière mar- 
quée seulement à la base ou Ne vers le 
mileu. De", LE 
17. Base des antennes : ee roux, Done sans re 
relet ni gouttière. Violet ou noir bronzé (v. Séurmi 


FE ONE . . goellingensis L. 
— Pattes de la couleur ik deseus du ue ou gouttière 

du pronotum bien marquée . . . LATE 
18. Gouttière interrompue au milieu, antennes et Fe 

brunes\. - ., heMsphaeriCa GENE 
— Antennes et pattes de la en duCOrps EN Se ARS TORr 


19. Pronotum à impression profonde à la base: pattes et 
dessous du corps violet foncé, élytres ordinairement à 
bandes rouges, violettes et vertes, parfois vertes à 
bandes violettes (v. ornata Ahr.) ou d'un cuivreux 
obseur à bandes vertes ou violettes peu marquées ou 
nulles (v- allernans Panz). . . LTD 
— Pronotum à impression basale nulle ou Do marquée (LC 
20. Petit, 4,5 à 6 mill.; tres arrondi; antennes noires à 
premier article de la couleur du dessus du corps; 
élytres et pronotum couverts de petits points ser- 
rés égaux. Vert bronzé, cuivreux doré (v. cen- 
taura Herbst) bleu violacé (v. pralensis Ws.) o 
noir (v. aelhiops F.) . . . . . . . varians vs Schall. 


205 


— Plus grand ordinairement et plus allongé, pronotum et 
élytres couverts de points moins serrés et d’inégale 


grandeur 100. D n/2). 

21. 2° et 3° articles des AREA cles AP NRA 
— Antennes entièrement noires ou Lers articles de Eu cou- 

leur du corps . . . Tee 


22. Petit5à 7 mill.; élytres don Se FRE avec 1 PE f 
une bande dorsale bleuâtres; d’autres fois d’un cui- 
vreux rougeâtre, la suture et la bande dorsale étant 
largement vertes ou bleuâtres (v.speciosa L.). fastuosa Scop. 
— Grand 8 à 11 mill.; élytres convexe vers leur extré- 
mité, suture et bord externe à reflet rougeâtre. graminis L. 
23. Bleu violet, élytres souvent ornées d’une bande ver- 


dâtre plus claire mal limitée. . . . . coerulans Scriba. 
— Vert doré sans bande dorsale, élytres déprimées à leur 
déclivité postérieure . . . . . . . menthastri Suff. 
OrINA Chev. 


1. Premiers articles des antennes concolores; dernier 
article des palpes à peine tronqué, gouttière latérale 


du pronotum entière . . . . . . cacaliae Schrank. 
— Premiers articles des antennes RE en dessous 
à l’extrémité . . Arte 


2. Allonge ; bourrelet du Bronotum moins HET der- 

nier article des palpes largement tronqué, proster- 

num canaliculé, élytres d’un vert doré unicolore 

ou avec la suture et une bande dorsale violacée 

(Nesvecrose, Suit.) 72, * CIE gloriosa F. 
— Large; bourrelet du pronotum large et bien marqué, 

dernier article des palpes peu tronqué, prosternum 

MON CÆNALICUIE ME ET a die mure con CUTISUIS.F. 


PayropEecTA Kirby. 


1. Petit, 3,5 à 5 mill.; tres convexe; tibias antérieurs 
faiblement dentés, interstries des élytres lisses, 
celles-ci jaunes avec la suture noire, ou toutes 
jaunes (v. Aavicans F.) ou suture et bande dorsale 
noires (v. litura F.) ou toutes noires sauf parfois 
de faibles traces testacées (nigricans Ws.).  olivacea Forst. 

— Plus grand, plus allongé, tibias antérieurs fortement 
dentesounaonidentes 0 Mb a 0 alt JE auras 

2. Tibias antérieurs dentés . . SRE 

— Tibias antérieurs non dentés; eus Robe et 
rugueusement ponctué surtout SUP LES COtES) 0 IC. 


206 

3. Cuisses rouges, élytres marquées chacune de cinq 

taches noires ou parfois de trois (v. 6 punc- 

UTILE) CE PERRET - UE  @ ie de 
— Cuisses noires. 4, 
4. 3° article des antennes 2 aussi si long ou seulement! un 

peu plus long que le 5°; 10° plus large que long. . . 5. 
— 3° article des antennes deubte du 5e: 10e au moins 

aussi long que large; élytres sans tache, ou parfois 

à taches noires (v.decostigma Duft.). Prothorax noir 

bordé de rouge ou tout noir les élytres étant dans 

ce cas sans tache (v. Æraatzi Westh.) ou avec taches 

(v. nigricollis Westh.) ou enfin entièrement noires 

(v. Satanas Westh.) . . . . . Zinnaeana Schrank. 
5. Pattes entièrement noires ; élytres rouges ornées de 

taches noires, souvent 5 chacune (v. 10 punctata L) 

ou sans tache le prothorax étant alors entièrement 

rouge (v. Gradli Heyd.) ou noir (bicolor Kraatz), 

parfois les taches sont confluentes (v. Baaderi 

Panz), enfin les élytres deviennent noires avec la 

bordure et 2 taches rouges (v.cincta Ws.) ou toutes 

noires (v. calcarata F.) . . . . . . . viminalis L. 
— Tibias testacés, élytres soit entièrement noires, soit 

entièrement rouges sans tache, prothorax toujours 

tout noir ©: - Javicornis Suff. 
6. Avant dernier article des antennes plus long que large, 

prothorax légèrement dilaté sur les côtés vers le 

milieu, épipleures à rebord interne s’arrétant un 

peu après le milieu; élytres maculées de noir; 

insecte très souvent entièrement testacé (v. #nico- 

lor Ws.) parfois le pronotum est entièrement roux 

ou avec 2 bandes noires, les taches des élytres 

étant souvent confluentes (v. favicollis Duft.) ou 

tout noir sauf quelquefois uneligne médiane testacée, 

les taches des élytres étant alors confluentes (v. sorbi 

Ws.) enfin le dessus devient entièrement noir 

(v. obscura Grimmer) . . . + . . D punciata F. 
— Avant dernier article des antennes aussi large que 

long, prothorax à côtés subparallèles ; rebord interne 

élevé jusqu’à l’angle apical. Elytres sans taches 

parfois maculées de noir la poitrine et l’abdomen 

étant noirs (v. decipiens Ws.) d’autres fois le pro- 

notum est tacheté de noir et les taches des élytres 

confluentes (v. borealis O1.) enfin l’insecte devient 

presqu’entièrement noir (v. frontalis O1.). . pallida L. 


207 


PHYLLODECTA. Kirby. 


1. Articles 4 à 6 des antennes à longs poils; pronotum 
rebordé à la base, pattes concolores; élytres ayant 
une sorte de coulisse entre le 7° et 8*interstrie, peu 
régulièrement ponctuées sur le dos, confusément 
sur les côtés. Bronzé bleuâtre, parfois vert bronzé 
sans reflet bleuâtre (v. æs/iva Ws.) ou noir violacé 


(v. obscura Ws.) . . . . . vulgatissima L. 
— Article 4 à 6 des Rene Ton ne pronotum non 
_ rebordé à la base, élytres sans coulisse . . . + 


2. Tibias testacés en partie, ou bien bronzés (v. Cornelii 
Ws.).4article des tarses très long, tête non excavée 
entre les yeux. Bronzé parfois verdâtre ou noir 
bleuatre (v. cœrulea Ws FAIRE 0... tibialis Suit. 
— Tibias jamais testacés; 4° article des tarses moins long. 3. 
8. Tête pas ou peu excavée entre les yeux; prothorax non 
dilate et arrondi sur les côtés avant le milieu. Bronzé 
verdâtre ou doré pe presque tout noir (v.xigrica 
Motsch}mnnnare Mebe sottellinæ L. 
— Tête fortement excavée ne ie prothorax 
largement dilate et arrondi sur les côtés avant le milieu. 4. 
4. Interstries des élytres plans, antennes assez longues 
et robustes, ongles des tarses à dent forte. Bleu 
verdâtre . . . . . laticollis Suff. 
— Interstries des élyires subconvexes, surtout l’extre- 
mite du 8; antennes courtes, peu fortes: ongles des 
tarses à dent faible. Noir bronzé ou Plénatee 
atrovirens Cornel. 


HYDROTHASSA Thoms. 


1. Prothorax non bordé de jaune, élytres à lignes 
ponctuées fortes, bordées de jaune ou entièrement 
d’un noir bleuâtre (v. g/abra Herbst) . . . . auctaF. 
— Prothorax bordée de jaune . . Te 
2. Assez étroit et allongé, ponctuation 0 onu 
plus fine et plus serrée, élytres constamment sans 
bande dorsale, la bordure seule jaune . . #marginella L. 
— Plus court et plus large, pronotum à gros points 
espacés; élytres à bande dorsale jaune parfois 
interrompue (v. potentillæ Herbst) ou raccourcie à 
une de ses extrémités (v. calthæ Ws.) ou enfin 
entièrement effacée (v. germanica Ws.) Bord laté- 
FA jAUDe EE Le VON. D. | hannoreranat. 


208 


PrasocuRIs Latr. 


1. Prothorax bordé de jaune, tibias et parties des cuisses 

jaunes, élytres à bandes latérale et dorsale jaunes, 

cette dernière quelquefois raccourcie, ou interrom- 

pue (v. së Ws.) ou nulle (v. cicutæ Ws.) .  phellandrü L. 
— Entierement bleu foncé ou noir (v. atra Duft.) 

étroit, allongé, ponctuation des élytres fine. juwnci Brahm. 


SCLEROPHÆDON Ws. 


Une espèce prise en Allemagne non loin de notre 
ÉrOMDIBTE 20 EU LE La Me à or) er Ce RE CAT RL ONEN SIT OEIAR 


Pazxpon Latr. 


1. Rebord latéral interne des élytres n’atteignant pas le 

milieu, très convexe, bronzé, calus huméral non 
marquer Le AL . .  pyritosus Rossi. 

— Rebord latéral interne des élytres prolénse jusque la 
suture; ordinairement bleu ou verdatre. . . . . 2, 
2. Calus huméral marqué. . . IELIEER 

— Calus huméral nul, stries ne Fr élytres Fe 

nettes, antennes noires. Noir bronze ou noir 
violace, , LSUr, USA, Mærvigatus Duft. 

3. Calus huméral D ren ne. bien limite en 

dedans ; dernier segment de l’abdomen largement 

bordé de jaune, épistome à impression triangulaire ; 
antennes noires. Bleu plus ou moins noirâtre. armoraciæ L. 

—— Calus huméral moins marqué, mal limité, dernier 

segment de l’abdomen étroitement bordé de jaune, 

épistome sans impression, deux premiers articles 

des antennes en partie roussâtres. Bleu, parfois vert 

bronzé (v.”neglectus Sahlb.) ou noir, (v. kederx Sufir.) 
cochleariæF. 


PLAGIODERA Laich. 


Une seule espèce. . . . . . . . versicolora Laich. 


MELASoMA Steph. 


1. Pronotum vert ou bleu larcement bordé de jaune. . . 2. 
— Pronotum entièrement métallique sans bordure jaune. . 4, 
2. -Élytrestunicolores. "1e SRE, DE NENENSENSSS 


209 


— Élytres jaunâtres ornées de 20 taches bronzées ou 
verdâtres parfois plus ou moins confluentes (v. pus- 
VLIAICONNS) RE + . . . 20 punctlata Scop. 

3. 3° article des antennes ARS du double du 4-; protho- 
rax plus convexe, moins fortement isniee anté- 
rieurement ; côtes plus arrondis, ponctuation des 
élytres plus fine et plus serrée; insecte plus petit et 
plusrétronts 77.84 . . . alpina Zeit. 

— 3° article des antennes no reneN de moitié plus 
long que le 4; prothorax moins convexe profonde- 
ment échancré antérieurement. Espèce plus grande 
et plus large. Élytres d’un bleu noirâtre ou verdâtre 
(v. salicis E.), parfois noires avec ou sans refiet 
bronzé (v. daurica Motsch), pattes ordinairement 
rousses avec l’extrémite des cuisses noire, d’autres 
fois presque toutes noires (v. geniculata Duft.), le 
pronotum a quelquefois la bordure antérieure et la 
bordure postérieure testacées (v. /Loracica Ws.) collaris L. 


4. Élytres métalliques ou jaunes à taches bleuâtres. . . 5. 
— Élytres rouges ou testacées, unicolores ou à angle 
ADICAINNOIT +, 2 root 


5. Pronotum sans gouttière Al elee dure el 

ment bordé de jaune. Vert bronzé, cuivreux doré 

(v. vitellinæ Scop.) ou violet (v. hæmorrhoidalis L.) ænea L. 
— Gouttière et bourrelet latéral du pronotum bien mar- 

QUES T3 - CM à 
6. Élytres unicolores Fm, ou HA re 

très largement bordé jaune à tous les segments. cupreaF. 
— Dernier segment de l’abdomen seul bordé de jaune; 

élytres jaunes à taches bleuâtres, les dernièrestaches 

parfois en forme de cercle (v.litura Mars), quelque- 

fois les élytres sont bleuâtres avec des traits ou 

points testaceés (v. curvilinea Deg.) ou entièrement 

bleuâtres (v. bulgharensis K.) . . . . . lapponica L. 
7. Angle apical des élytres noir, cote latérale des élytres 

marquée d’une seule série de PAIE sur son bord 


ERLOPNEs. 2 40 “+. Pri0imopuli LL. 
— Angle apical des tres octen fonte latérale 
densément ponctué sur son bord externe. . . Mc 


8. Bord latéral du prothorax fortement arqué, An Hd 
droite et profonde atteignant presque la marge 
antérieure ; article ongulifère des tarses terminé à 
son extrémite interne par une petite dent pointue. remulæ F. 


210 


— Bord latéral du prothorax faiblement arqué, gout- 
tière peu profonde, fortement raccourcie par devant; 
article ongulifere des tarses arrondi à son extrémité 
IDIBLE. NC Ce CURE NEO UIIGPUANVNE 


GALERUCINI. 


1. Hanches antérieures contigües ou presque contigües, 
peu ou pas séparées du prosternum, intermédiaires 
presque contigües ; pattes postérieures non propres 
au saut. Espèces ordinairement assez one 
(Galeruzæ). . PL. 
— Hanches antérieures Mistinctement parce du ibn 
ternum, intermédiaires plus ou moins écartées, 
pattes postérieures propres au saut, espèces en 


général très petites (Halticæ). . . RE 
2. Cavités cotyloïdes des hanches Ro de 

par derriere. 1h20. ete 
— Cavites cotyloïdes des hanches nierieune fermées 

par derrière. . . ide 
3. Épipleures des élytres nuls, celles-ci jaunes à rees 

taches noires. . . + + + + PHYLLOBROTICA. 
— Épipleures des élytres bin marqués Vie Let4 AUNSARESREES 
4. Entièrement violet plus ou moins noir. . . AGELASTICA. 
— Au moins en partie jaune . . . RE EL. 


5. Dessus du corps densément Abe CE. élytres paral- 
lèles testacées, plus ou moins noirâtres, avec ou sans 


bandemnoire oi nt AL SN OP UIGALERDERLESS 
= Deseut' du corps plabré!i OO SEUIS CORAN ENICE 
6. Élytres parallèles . . . OR SET ER USE 
— Élytres élargies postérieurement, jaunes ou rouges, 

taille de 4 à 6 mill. . . . . 21 2 RE SN OCEAN ARS 
7. Prothorax testacé, élytres d’un vert doré. . . SERMYLA. 
— Prothoraxiet élytres concolôrés 7 L .:4 442 #4 NUS: 
8. Élytres noires ou testacées élargies postérieurement, 

pattes noires, taille de 6 à 10 mill. . . . . (GALERUCA. 
— Élytres parallèles, bleuâtres, pattes jaunes. . EULUPERUS. 
9. Antennes de 11 articles; tarses insérés à l’extrémite 

destibias 1e: #10: 
— Antennes de 10 articles : He es insérés assez fier 

avant l’extrémité des tibias JOUE. TE HINRSTÉMODES: 


10. Pronotum marqué à la base d’un sillon transversal. . 11. 
— Pronotum sans sillon transversal à la base . . . . 18. 
11. Élytres régulièrement striées ponctuées . . . . . 12. 
— Elytres irrégulièrement ponctuées . . . . . . . 17. 


211 
12. Élytres glabres . Re AC emabrnns © [3 


— Élytres PHDGSCERIES RS. LE. : (Ut0- Ici on: EPTIREE: 
15. Élytres testacés ou rouges. . . APS HEURES À 7 
— Élytres de couleur métallique, ou noires . . . . . 15. 


14. Sillon transversal du pronotum peu marqué, tuber 

cules frontaux déprimés, espèces Pins ps à 

50 11: 1] CORPS . .  OCHROSIS. 
— Sillon transversal îe pronotum en ne tuber- 

cules frontaux convexes, . plus grandes 3 à 

SES La : . .  CREPIDODERA. 
15. Prothorax roux, Doi un peu enbrun, élytres 

bleues, pattes rousses, excepté quelquefois les cuis- 

ses postérieures ae . - . DEROCREPIS. 
— Prothorax noir ou de conege métallique MOT BOULE 16: 
16. Carène faciale ponctuée, élytres sans tache apicale, 

testacée, de couleur métallique brillante . . CHALCOIDES. 
— Carène lisse, élytres bronzées à large tache apicale 


testacée, ou d’un noir bleuâtre . . . .  HIPPURIPHILA. 

17. Sillon du pronotum limité de chaque côté par 
un trait longitudinal bien marqué . . . HERMÆ&OPHAGA. 

— Sillon du pronotum s’étendant d’un côté à l’autre sans 
trait longitudinal . . . + I HALTICÉ: 

18. Éperon du tibia postérieur bifide, tête rite sous 
le pronotum. . . 2}. ANDEBOLIA. 
— Éperon du tibia Rene raplée tête dégagée . . . 19. 

19. ler article des tarses postérieurs moins 91e que la 
moitié du tibia . . . Se 

— ]® article des tarses Cure “he ie ire la 
moitié du tibia . . . 0. MCE ONGITARSUS: 
20. Prothorax testacé, élytres 1. ou vertes . .  PODAGRICA. 

— Prothorax ordinairement noir ou métallique, et quand 
il est testacé les élytres le sont également . . . . 21. 
21: Élytres régulièrement striées ponctuées . . . . . 24. 
— Élytres irrépulièrement POnctubes MN PAIN. DIM VEL 22. 

22. Tres convexe, presqu un entièrement 
roux testacé. @. | + + + .  SPHÆRODERMA. 

— Oblong, souvent Don noir ou bleu avec ou sans 
taches ou bandes jaunes, ou testacé pâle. . . . . 23. 


23. Tibias postérieurs déprimés à leur extrémité supé- 
rieure; entièrement soittestacé soit noirou verdâtre. 
Les 4 tibias antérieurs au moins et souvent les 
cuisses jaunes, . . . .  APHTONA. 
— Tibias postérieurs non de ‘élytrès noires à 
taches ou bandes jaunes ou entièrement noir 


21e 


bleuâtre mais dans ce cas toutes les pattes sont 


entièrement noires. ?. . «. 47 .'*.J ) OUPHYELOTRETA. 
24. Oblong ou cylindrique. . . APT MENNRRUPEDSE 
_— Presqu'hémisphérique irésiconvEREl: à IG AMENER 7e 
25. Bord externe des tibias fortement échancré . CHÆTOCNEMA. 
— Bord externe des tibias non échancrée . . . . . . 26. 
26. Ovale, pattes entierement rousses, ins unicolores,' 

OITESSPNE ini Dr Le NN MIBATOPHITAS 
— Cylindrique, cuisses au moins en partie noires ou 

bronzées . . se Ge. LT AMANTURAS 


27. Tres petit, Ain rome convexe, noir par- 

fois un peu D ohees derniers articles des antennes 
presqu’en massue . . . : 74,7 IMNIOPHILA: 

— Plus grand, 2,5 à 3 mill. moins fortement convexe, 

derniers articles des antennes simplement épaissis. 
APTEROPEDA. 


AGELASTICA Redtb. 


Une seule espèce: 00, 24/0 eus 2 ma TL 


PHyYLLoBRoTiIcA Retb. 


Une seule espèce belge. Élytres jaunes ornées chacune 
d’une large tache humérale et une un peu après le 
milieu. Tache humérale parfois effacée (v. munda 
92) AP NRRISEENER MAC LAN PEN SE Sr 77 ETES 


LuPpERus Geoff. 


1. 2° et 3° articles des antennes à peu près égaux. . . . 2. 
— 3: article des antennes beaucoup plus long que le 2e . . 3. 
2. Élytres jaunes, suture et bord marginal noirs. 
nigrofasciatus Goeze. 
— Élytres noires, pronotum jaune taché de noir, ou 
entièrement noir de poix (v. sé/vestris Ws.) pinicola Duft. 
3. Prothorax noir ou brun noirâtre. 
— Prothorax roux . . IORS LLRR SUN RTE E 
4. Plus petit, 3 à 4,5 Ut , plus allongé, élytres plus 
fortement ponctuées, antennes noires, lers articles 


roussâtres en dessous. . . . . niger Goeze G. 
— Plus grand 4 à 5mill., élytres plus Ho ponctuées, 
4 premiers articles des antennes testacés . Zongicornis F. 


5. Plus petit, 3 à 4,5 mill., moins allongé, élytres plus 
fortement et plus régulièrement ponctuées. niger Goeze Q. 


213 


— Plus grand 3,8 à 5 mill. plus allongé élytres moins 
fortement et moins régulierement ponctuées . Aavipes L. 


LocuMAEA Weise. 


1. Élytres rouge de sang. Tête et prothorax rouges avec 

ou sans taches noires parfois presqu’entièrement 

noirs ainsi que les pattes (v. #inotata Duft.) crataeqi Forst. 
— Élytres testacées, parfois noirâtres . . . NEA AR ET 
2. Plus terne, pronotum et élytres entièrement Convert 

de gros HR quelquefois élytres piès ou moins 

noires (v. Zuciuosa Ws.) . . . .. . capreae L. 
— Plus brillant, pronotum peu ce presque lisse 

dans sa partie antérieure, élytres couvertes de points 

beaucoup plus petits et plus nombreux; suture 

souvent noire. Insecte parfois tout noir excepté 

les genoux et les bords du pronotum qui restent 

testacés (v. nigrita Ws.) . . . . . suturalis Thoms. 


GALERUCELLA Crotch. 


1. Assez court et assez convexe ; tête grosse, mandibules 
longues et fortes; pronotum et élytres à ponctuation 
excessivement fine et serrée. . . . . . viburni Payk. 
— Plus allongé, moins convexe; tête moyenne ou petite, 
mandibules assez courtes, ponctuation re forte et 


moins serrée. - . 2. 
2. Rebords interne et ee de droredt réunis ht 

l’angle sutural. . . . AIO 
— Rebords interne et externe Fe be Alone 

séparément jusque l’angle apical. . . . HN. 
3. Angle apical des élytres prolongé en pointe; notes 

intermédiaires visiblement séparées ; élytres soit 

noirâtres avec la bordure pâle, soit entièrement 

testacées. (v. aquatica Fourcr.) . . . . nymphaeæ L. 
— Angle apical des élytres non prolongé en pointe; han- 

ches intermédiaires presque contiguës . . . ANBREE - 


4. Prothorax dilaté et arrondi sur les côtés, non Dore 

à la base, à fossettes peu profondes, élytres avec ou 

sans bande dorsale noire, plus pubescentes, antennes 

noires avec la base de tous les articles ordinairement 

jaune. Tailleder5à 6 mil 20. .: 2. « ‘ineoliF. 
— Prothorax dilaté anguleusement et sinué devant les 

angles postérieurs, rebordé à la base, à fossettes bien 


214 


marquées ; élytres moins pubescentes, antennes noi- 

res, 1° article et base des quelques suivants jaunes. 
sagittariae Gyll. 

5. 3e Article des antennes égal au 4° ou plus court; 

ponctuation des élytres très serrée un peu confluente, 

une bande noire partant du calus huméral, angle 
apical arrondi. Grand 6 à 8 mill. . . . . Zuleola Mull. 

— 3° Article des antennes plus long que le 4°, ponctua- 

tion des élytres moins serrée, angle apical aigu un 

peu prolongé en ue ordinairement. Plus res 3 


Aou ei". US € - 
6. Plus allongé, antennes noires à je Hiaer roux, is 
de 3,5 à 5 mine ot On. - 


— For plus court; neites nr mene nice 
parfois un peu rembrunies à l'extrémité, élytres avec 
ou sans bande noire; taille de 3 à 4 mill. . . ‘enella L. 
7. Dernier segment de l'abdomen seul testacé, élytres à 
points gros presqu’ocellés, une bande noire partant 
du Calus huméral, ou sans bande (v. /ylhri Gyll.) 
calmariensis L. 
— Deux derniers segments de l’abdomen testacés ; élytres 
à points beaucoup plus petits et plus nombreux. pusilla Duff. 


GALERUCA Geoff. 


1. Elytres d’un testace plus ou moins brunâtre, à côtes 

plus foncées, saillantes et fort interrompues. interrupla OI. 
— Côtes des élytres concolores. . . Lt SO RSIERERSS 
2. Prothorax et élytres testaces. Ganttière atérlle des 

élytres moins arrondie et moins profonde à l'épaule 

que chez fanaceti. Angles du prothorax aigus. Pomonæ Scop. 
— Prothorax et élytres noirs (brunissent souvent un peu 

après la mort) . . . ; s AVE TANIA RS 
3. Gouttière latérale des tres profonde près de l'épaule 

qu'elle contourne et avancée le long de la base; 

angles du prothorax arrondis . . . . . . tanaceti L 
— Gouttiere latérale des élytres peu profonde, ne dépas- 

sant pas l’épaule; angles du prothorax aigus. Zittorahs F. 


SERMYLA Chapuis. 


Une seule espèce. Testacé, écusson et antennes noirs, 
vertex et élytres d’un vert brillant parfois d’un cui- 
vreux bronzé (v. cuprina Ws.) . . . . . halensis L. 


215 


EuLuPerus Weise. 


Une espèce dont l’unique capture belge n’est probable- 
ment qu’accidentelle . . . . . . . æanthopus Duft. 


PopaGricA Foud. 


1. Pattes entièrementnoires, pronotum finement ponctué, 
rouge ou rarement noir (v. Foudrasi Ws), élytres 
noires” plus ou moins bleuâtres parfois d’un noir 
bronzé (v. melallescens Ws.). . . . . .  fuscipes L. 
— Pattes rouges au moins en partie. !. . . . . . . . 
1. Elytres finement et confusément ponctuées, pronotum 
très finement RARE: tête et RAS entièrement 
FOURES.) + «. 4 Juscicornis L. 
— Elytres ee en one A NOrE à à la ee bleuà- 
tres ou verdàâtres quelquefois d'un noir bronze (v. 
aenescens Ws.); pronotum fortement ponctué, som- 
met de la tête noir ainsi que le milieu des cuisses. 
malvae Illig. 


DEROCREPIS Ws. 


Une seule espèce belge. Élytres noires bleuâtres, pattes 
rousses, tête et prothorax roux parfois couleur de 
poix, les cuisses postérieures étant noires (v.obscura 


SRE ON EP NETRMANE EC OU ES EI tDes TL. 


CREPIDODERA Chevr. 


1. Stries des élytres profondes et non geminées, pro- 
notum tres finement ponctué dans son milieu ou lisse, 
impression entièrement monriiés: Plus petit 3 à 4 
HUE see lite JOTuginee Scop. 
— Stries des élytres NES réunies ordinairement 3 par 3, 
pronotum distinctement ponctué sur son disque! 
impression ponctuée à la base seulement, plus grand 
LAON BIEN ACT ie ferdeiuLor. r'étansversaiMarsh. 


OcxRrosis Fond. 


1. Plus court et plus convexe, prothorax arrondi sur les 
côtés, à impression peu marquée, une fois et demie 
aussi large que long. Quelquefois tête et prothorax 
brun de poix (v. picicollis Ws.) . . . salicariæ Payk. 


216 


— Moins court, moins convexe, prothorax à peine arron- 
di sur les côtes, impression plus profonde, deux fois 
aussi large que long. Rarement le dessus est brun 
(v. nigriventris Bach.) . . . . . . ventralis Illig. 


EpPiTrix Fond. 


Une seule espèce belge. Dessus noir on parfois 
ferrugineux avec la suture et le bord latéral des 
élytres noirs (v. ferruginea Ws.). . . pubescens Koch. 


CHALCOIDES Foud. 


1. Stries ponctuées des élytres fines, interstries poin- 
tillés; prothorax doré, élytres bleuâtres . . nitidula L. 
— Stries ponctuées des élytres profondes et très régu- 
lières, interstries lisses ou imperceptiblement 
pointillés, élytres et ET ordinairement 


concolores . . . JL ee 
2. 4 ou 5 premiers articles QE antennes unes les 

autres noirs. . . -! Se 
— Antennes entièrement tolieces ou à ice articles 

rembrunis . . 4 AMP LE SRE 


3. Ô premiers articles de donne ae ; prothorax 

cuivreux rougeatre, élytres vertes, rces: ou bronzées 

(v. pulchella Steph.) parfois violettes . . auwrata Marsh. 
— 4 premiers articles des antennes testacés ; élytres et 

prothorax verts, concolores ou souvent le prothorax 

plus clair, quelquefois les élytres sont bleuâtres 

(v. Foudrasi Ws je. 0. 2. 0. NcAUrSs FO 
4. Pronotum finement ponctueé, impression profonde, 

dessus vert, bronzé obscur (v. æruginosa Ws.) ou 

cuivreux doré (v. cuprea Ws.) . . . . metallica Duft. 
— Pronotum fortement ponctué . . . . . . . . . 6. 
5. Pronotum à points moins profonds, impression peu 

profonde ; derniers articles des antennes rembrunis; 

cuisses postérieures noirâtres. Élytres cuivreuses 

plus ou moins rougeâtres ou vertes bronzées (v. 

læta Ws.) ou violettes (v. gaudens Steph.) splendens Ws. 
— Points du pronotum profonds, impression enfoncée, 

antennes et pattes ordinairement entièrement 

rousses parfois rembrunies (v. pücicornis Ws.). 

Élytres vertes ou dorées à bord latéral plus ou 

moins bleuätre, quelquefois cuivreuses, rougeûtres 

(fulvicornis F. ou bleuâtres (v. jucunda Ws.). helscines L. 


217 


HrpPuRIPHILA Foud. 


1. Bronzé obscur. Extrémité des élytres largement 
testacée ou marquée seulement d’une petite tache 
testacée bien limitée (v. bimaculata Ws.); quelque- 
fois les élytres sont d’un bleu d’acier brillant (v. 
chalybæa Ws.) . . . us set oder E: 

— Noir, élytres sans tache ostacée . + . . wigrütula Gyll. 


MANTURA Steph. 


16 Élytres bronzées ou verdâtres à extrémité rousse. . . 2, 
— Élytres unicolores . . LES 
2. Pronotum plus Frienent nee à on 

latérale longue et profonde, base des élytres ver- 

dâtre, quelquefois les élytres sont ferrugineuses 

avec le bord latéral bronzé (v. suturalis Ws.). rustica L. 
— Pronotum moins fortement ponctué et plus densément, 

impression latérale courte, base des élytres d’un 

bronzé parfois un peu obscur. . . chkrysanthemi Koch. 
3. Tous les interstries des élytres lisses . . ts 
— Intervalle entre la bordure latérale et la 1re ne forte: 

ment ponctué; dessus vert bronzé, parfois prothorax 

noir ou bleu, les élytres étant vertes ou cuivreuses 

(v. bicolor Ws.)ou prothorax vert cuivreux et élytres 

bleues (v. æraria Fond.). . . . . . Mallhemwsi Curd. 
4. Sillon transversal du front efface, pronotum plus forte- 

ment ponctué. . . . . . obtusata Gyll. 
— Sillon transversal du Fin Hé pronotum plus 

faiblement ponctué . . . . . . . ambigua Kutsch. 


CHÆTocNEMA Steph. 


1. Tête nettement carénée dans sa partie antérieure . . . 2. 
— Tête aplatie dans sa partie antérieure, sans carène. . . 4, 
2. Grand 2,7 à 4 mill., vert doré. . . . chlorophana Duft. 
— Plus petit 1,5 à 2,5 mil. : élytres bleuâtres ou bronzées. . 8. 
3. 4 cuisses antérieures ferruginenses ; prothorax bronze, 

élytres bleuâtres ou que rarement bronzées(v.saliceti 


AUS PRE . . semicærulea Koch. 
— Toutes les cuisses noires ; desits MÉsandune bronze 
plus ou moins obscur. . . . . . concinna Marsh. 


4. Élytres très régulièrement striées ponctuées, même sur 
le dos, dessus noir quelquefois un peu bleuûtre. 
compressa Letz 


218 


— Élytres à ponctuation confuse sur le dos des Su 


régulière sur les côtés et l'extrémité. . . . NO 
5. Front aussi fortement ponctué que le devant de la tête, 
pronotum ä:pointsiforts etigros à :.: . 1, LU 1, 6, 


— Front notablement moins fortement ponctué que le 
devant de la tête, pronotum ordinairement à ponctua- 
ton plis ne MEME: be... à CA NENNNENREsTS 
6. Bronze plus ou moins obscur, 4 cuisses antérieures 
testacées ou rembrunies seulement sur le dessus ; 
antennes testacées à derniers articles noirâtres. 
hortensis Fourcr. 
— Bleu plus ou moins verdâtre ou noirâtre (v. cyanes- 
cens Ws.), cuisses noires; lers articles des antennes 


brundtnes til AE Ne ON ac eme CTI 
7. Bleu plustonsmoins noiratret «li 20 AIR AMEN 
— Bronzé parfois un peu obscur . . NOÉ TR TION UT OE 


8. Rangée de points du devant de la tête dote élytres 
à ponctuation plus forte et moins serrée. . confusa Boh. 

-— Rangée de points du devant de la tête en arc; élytres 
à points plus fins et plus serrés . . EN OË 

9. Plus grand 2,2 à 3,2 mill.; élytres con PAseENe 

ponctuées sur la majeure partie du dos, rarement 
à reflet bronzé (v. fullaz Ws.). . .  Mannerheimi Gyll. 

— Plus petit 2 à 2,5 mill.; élytres confusément ponc- 

tuées à la base seulement, près de l’écusson. 

subcærulea Kutsch. 

10. Plus grand 2,5 à 3 mill. et plus allonge, tarses et base 
des antennes rembrunis. . . . . . aridula Gyll. 

— Plus petit 1,6 à 2,5 mill.; plus Ce tarses et base 

des antennes ferrugineux, parfois rembrunis (v. 
ÆSUOG NS.) ous NL NT ME Te OM EU 


PSYLLIODES Latr. 


1]. Tibias postérieurs peu courbés ; 2° et 3° articles des 
antennes presqu’égaux et un peu plus courts que 
RAR CRETE Re SAR + sorte MOST CNRS 
— Tibias postérieurs Frlenent Dee 2° article des 
antennes distinctement plus court que le ler. 
2. Tête en grande partie rouge. Pattes ferrugineuses 
avec les cuisses postérieures d’un noir bronzé, quel- 
quefois les pattes sont rembrunies (v. erythro- 


219 
cephala L.), pronotum et élytres d’un bleu verdatre, 


parfois les élytres sont testacées et le pronotum 
est bronzé obscur (v. anglica F.). Grand 3 


A SHAULIMERRNENT- … . .  chrysocephala L. 
— Tête de la couleur du natie sie NC MR AL 
2. Élytres bronzées, bleuâtres ou noiratres. . . . . . 4, 
— Élytres testacées . . . ee FO: 


4. Élytres tronquées à nee à Sie nt pro- 
notum très fortement ponctué, tête perpendiculaire 


enfoncée dans le prothorax . «+ + . =. cucullala Illig. 
— Élytres non ie à l'extrémité angles aigus; tête 
dégagée . . . SAR HAN à C5, 


5. Élytres bleues plus ou moins orties Ébias anté- 

rieurs testacés, pronotum finement ponctué. . . apiF. 

— Bronzé ou noirâtre . . . CUP TA TETE AVS LG: 
6. Sillons frontaux profonds en une dx: en non 
ponctué, finement granulé, élytres à extrémité testa- 

cée, parfois unicolores (v. pécicornis Steph.) attenuata Koch. 

ÆSillons frontaux effaces : °° ! 0. SAONE: 77e 
7. Rebord interne des yeux dilaté cent au- 
dessus des antennes; pronotum fortement ponctué. 

cupreata Duft. 

— Rebord interne des yeux nondilates au-dessus des antennes. 8. 
. Noir plus ou moins bronzé; sillon oculaire interrompu ; 

toutes les cuisses noirâtres . . . . . instabilis Fond. 
— Bronze souvent verdätre ou obscur; sillon oculaire 
non interrompu ; cuisses antérieures souvent ferrugi- 


O0 


neuses. . . UN ee lee RATER Or 
9. Ponctuation du pronotum serrée; élytres plus convexes 
à stries mieux marquées en arrière . . . obscura Duft. 


— Ponctuation du pronotum très écartée sur le disque, 
élytres un peu déprimées à stries effacées en arrière. 
cuprea Koch. 
10. Insecte entierement testacé, souvent à reflet bronzé 
SUTIOPTOUIOTAR ER OO marcida Illig. 
— Insecte au moins en partie noir. . . . . . . . ]l. 
11. Pronotum testacé fortement ponctué; suture des ély- 
tres noire; marge inférieure des cuisses postérieures 
anguleuse. . . . NU. 00. ain EAvRE 
— Suture et marge des te. noires, marge inférieure 
des cuisses postérieures arrondie ; pronotum noir ou 
quelquefois ferrugineux, les élytres étant alors sans 
bordure noire (v. éntegra Ws.). . . circumdata Redtb. 


ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXVII, 18 


220 


12. Élytres bleues ou vertes,pronotum à points fins entre- 


mêlés de gros points. . . . . 19 
—- Élytres brunes ou ferrugineuses, D rono bein obus. 
ment ponctué. . . +: 1Æ 


13. Tibias antérieurs noirs, tubereules frontaux un peu 
déprimés en avant, élytres à stries et interstries 
moins fortement ponctués. . . . . dulcamaræ Koch. 
— Tibias antérieurs testacés, tubercules frontaux non 
déprimés, stries et interstries des élytres plus forte- 
ment ponctués. Parfois les tibias sont ferrugineux, 
assez noirâtres, les élytres moins ponctuées et le 
pronotum plus resserré antérieurement (v. chalco- 
mera Illig ); élytres vertes ou légèrement cuivreu- 
ses (v. cupronileus Fürst.) ou bleues (v. cærulescens 
Ws.) ou enfin d’un noir bronze (v.cardui Ws.) kyoscyami L. 
14. Festons frontaux distincts; noir de poix, souvent 


plus roux (v. #elanophthalma Duft). . . picina Marsh. 
— Festons frontaux incistincts; ferrugineux, poitrine et 
abdomen noirs, espèce moins convexe . . luteola Muller. 


HazrTica Geoff. 


1. Grand 4 à 6 mill.; tubercules frontaux saillants, 
nettement limités. RM AN 

— Plus petits 3 à 4 mill., tubercules frontaux déprimes, 
mal limites. 

2. Prothorax beaucoup moins large à la base que les 
élytres; tubercules frontaux en triangle allongé, 
obliques entre eux; A des élytres très 
HERVE Lo ER lamariscis Schrank. 

— Prothorax aussi large ou Dresqu ‘aussi large que les 
élytres à la base; tubercules frontaux Soie ou 
triangulaires et parallèles entre eux + . . . +: 

3. Base des élytres presque de même largeur que le 
prothorax, calus kuméral peu marqué; élytres 
finement ponctuées, angle huméral arrondi; bleu 
foncé parfois verdâtre (v. ænescens Ws.) . . lythri Aub. 

— Base des élytres notablement plus large que le pro- 
thorax; calus huméral bien marqué, élytres forte- 
ment ponctuée, angle huméral marqué PRE LE 

4. Angles antérieurs du prothorax aigus et TA 
prothorax plus fortement ponctué, élytres plus 
convex s sans carène; vert bronzé. . ampelophaga Guer. 

— Angles antérieurs du prothorax arrondis; élytres 


221 


vertes ou bleues noirâtres (v. azurescens Ws.) avec 

une forte carène partant du calus huméral. Quelque- 

fois cette carène est effacée et l’insecte est plus 

convexe {v. brevicollis Foud.) . . . quercetorum Foud. 
5, Sillon du pronotum profond; élytres à points dis- 

posés en petites séries à la base, moins arrondies 

postérieurement; verdâtre, cuivreux (v. —obilis 

Ws.) ou bleu (v. 2ugubris Ws.) 3,5 à 4,2 mill. oleracea L. 
— Sillon du pronotum peu marqué, surtout vers le 

milieu, élytres fortement arrondies postérieure- 

ment. Vert bronzé, parfois noir bleuâtre (v. #0n- 

DE OUR) RM ARE Modele a un eve (Dusulla Duft. 


HERMÆOPHAGA Foud. 


Une seule espèce belge . . . . . . . mercurialis F. 


BAToPpiLA Foud, 


Une seule espèce belge . .  . . .°. . vubt Payk. 


PHYLLOTRETA Foud. 


je Élytres noires à bandes ou taches jaunes . . Arte: 
— Élytres bleues ou noires sans bande ni tache jaune 0: 
2. Bande jaune des élytres très large, bords sutural et 
latéral étroitement noirs, calus huméral jaune. 
armoraciæ Koch. 
— Bande jaune moins large, suture et bord latéral 
largement noirs, au moins au milieu, calus huméral 


HOIRL . ë to: 
3. Bande jaune droite ou sinueuse mais non éthanorée 
dans son milieu . . . JOUE, 


— Bande jaune échancrée ou même interrompue au 

milieu, ce qui rend les élytres noires à 4 taches 

jaunes . . LIT ae 
4. Bande jaune sinueuse orne vers la ture à Un 

base et à l’extrémité; tibias bruns sauf à la base. 

Parfois bande ne et presque droite (v. bili- 


neala Ws.) . . . .. . . wndulata Kutsch. 
— Bande jaune presque droite légèrement recourbee 

vers la suture . . . . Ÿ 
5. Tibias entièrement re plus grand 2 à 2,5 

plus finement ponctué . . . . nemorum L. 


— Tibias bruns excepté à la fée, plus petit 1,5 à 
2,3 mill. et plus fortement ponctué. , . vittula Redtb, 


222 


6. Cuisses antérieures testacées, tache humérale noire, 
séparée de la bordure latérale noire, bande jaune 
parfois interrompue (v. cruciata Ws.). .  ochripes Curt. 
— Cuisses antérieures noires à l’exception des genoux ; 
tache humérale noire réunie à la bordure latérale. . 7. 
7. Prothorax et élytres peu convexes; bande jaune 
fortement et anguleusement recourbée vers la 
suture à la base et à l’extrémité; échancrée mais 
rarement interrompue au milieu (v. discedens Ws.) 
sinuata Steph. 
— Prothorax et élytres assez convexes, bande jaune non 
ou faiblement et non anguleusement recourbée à la 
base vers la suture, généralement interrompue au 
DANGER AE RE sertie ee ec RL 
8. Petit 1,2 à 1,5 mill ; tibias antérieurs généralement 
testacés, quelquefois rembrunis ; élytres à points 
confus et serrés, ornées de 4 taches jaunes parfois 
dilatées et confluentes (v. vibez Ws.). exclamationis Thunb. 
— Plus grand 2 à 2,5 mill. tibias antérieurs noirs, sauf 
RANDASE) 2 I Re D) 
9. Bande jaune des Jr non ne à la lo vers 
la suture; échancrée ou interrompue (v. fenestrata 
Ws.) au milieu ; élytres ponctuées en série à la base. 
fezuosa Illig. 
— Bande jaune recourbée à la base vers la suture ordi- 
nairement interrompue, quelquefois entière (v. 
dilatata Thoms.); ponctuation des élytres écartée, 


non en série à la base . . . . . . tetrastigma Com. 
10. Antennes entièrement noires. . . … | MIJTIPES Fe 
— Premiers articles des antennes PRE A Le LL. 


11. Prothorax presque carré, vertex à peu près lisse, 
pronotum et élytres à points fins. . . nodicornis Marsh. 

— Prothorax beaucoup plus large que long . . . . . 12. 

12. Élytres couverts de points forts, disposés en séries 
longitudinales, front et vertex couverts de gros 


points. Ltidee TE le. 
— Ponctuation des rires ne à fait confuse, vertex 
lisse, du moins au sommet. . . . RE © 
13. Noir sans reflet; ponctuation des élytres “he En. 
l® article des antennes d’un jaune plus sombre. . atraF. 


— Noir avec de forts reflets verts ou bleus, ponctuation 
desiélytres plus faible, ler article des antennes d’un 
jaune plus clair . . . . , , . . cruciferz Goeze. 


223 


14. Noir bronzé; vertex ue sauf au sommet, points 
des élytres fins +. . “Heouæereag Al. 

— Vertex non ponctué, nee du nt par une ligne de 

points, ponctuation des élytres plus forte. Noir. 
diademata Foud. 


APHTONA Chevr. 


DE: Élytres jaunes …. |! ONE DEL VANSLRRSNE a Le 
— Élytres vertes, bleues ou noires. . . . . . . . . 3. 
2. Suture des élytres concolore, ponctuation des élytres 

Hne SA AL EU I), + .icyparissiæ Koch. 
— Suture noire vers le milieu, HE beaucoup plus for- 

tement ponctuées, 2 à 2,5 mill. . . . , lutescens Gyll. 
3. Toutes les cuisses rembrunies au note aa basen LL 4 
— 4 pattes antérieures entièrement testacées . . . . . 5. 
4. Pronotum lisse, élytres à ponctuation moins forte,calus 

huméral plus saillant ; noir bleuâtre. .  venustula Kutsch. 


— Pronotum distinctement ponctué, élytres plus forte- 
ment ponctuées, calus huméral moins saillant; bleu. 
pseudacori Marsh. 
5. Vertclair; pronotum et élytres à ponctuation forte et 
rugueuse ; calus huméral presque nul; élytres arron- 
dies séparément à l'extrémité; cuisses postérieures 
testacées, parfois rembrunies à l'extrémité. 4erbigrada Curt. 
— Pronotum plus finement ponctué, élytres arrondies 
ensemble à l'extrémité . . NT O: 
6. Élytres plus ou moins déprimées : fortement on 
calus huméral très saillant; cuisses postérieures bru- 
nes ; noir bronzé ou bleuâtre (v. cyanescens Ws.) 
euphorbiæ Schrank. 
— Élytres plus convexes, calus huméral moins saillant . . 7. 
7. Plus grand 2,2 à 2,7. Cuisses postérieures jaunes, 
souvent en partie rembrunies ; bleu quelquefois 


cuivreux (v. ænescens Ws.) . . . . . cœrulea Fourcr. 
— Petit, 1 à 1,5 mill. Cuisses postérieures entièrement 

rembrunies; noir ou bleu foncé . . . ANS NES 
8. Élytres rugueuses, calus huméral peu lt: noir 

un peu bronzé . . .  .  . .atrovirens Forst. 
— Élytres à ponctuation assez Fee mais non rugueuse, 

un peu en série à la base. . . PRES? 


9. Pattes et antennes d'un testacé ie ire nee 
tum presque lisse, ponctuation des élytres effacée en 
arrière. Violet foncé LU ,1.41014 ,'cyanella Redth. 


224 


— Pattes et antennes plus claires, pronotum pointillé, 
ponctuation des élytres distincte jusque l’extrémité; 
bleu noirätrel em, HOUTS,  MilpygmæeniKutseh: 


LonaITARSUS Latr. 


1. Élytres entièrement bronzées, noires ou brunes. . . . 2. 
— Élytres testacées avec ou sans taches noires, ou noires 

à taches ou marge latérale testacées. . . . . . . 9. 

2. Dessus bronze. UE UT tot dati LM: MTS 

— Dessus noir ou brun . à + 
3. Base des élytres beaucoup plus He ne le ns 
thorax, calus huméral très saillant, pronotum forte- 

ment ponctué. . . . .  fuscoæneus Redt. 
Base des élytres un peu Fe re seulement que le 
prothorax, calus huméral peu saillant, pronotum 

moins fortement ponctué . . . . .  obliteratus Rosh. 
4. Très petit, 1 à 1,4 mill.; ponctuation des élytres très 
fine, calus huméral marqué, tibias testacés, noir 

souvent un peu brûnatre. . . . . . parvoulus Payk. 
— Plus grand 1,5 à 3 mill.; élytres beaucoup plus forte- 

ment ponctuées (excepté brunneus Duft) . AR € 

5. Dessus d'un:nôireprofond ue there (Lee ENTER AU 

— Dessus brun . Ü 
6. Élytres ponctuées en bare Pre au moins à de 

BASBi serre MERE: “ot mille DMgENNRORNE 

— Élytres D ee . . . anchusæ Payÿk. 
7. Calus humeéral fort développé, lisse et brillant, quel- 
quefois effacé, l’insecte étant aptère (v. exhaustus 
Ws.), épaules très larges, ponctuation des élytres 


forte et en série jusqu’au delà du milieu. . fulgens Fond. 
— Calus huméral nul ou peu distinct, épaules moins 
larsesiee 4 Fee : TAN 


8. Pronotum à re Fan de ou moins our non 
granulé, points des élytres confus s’atténuant pro- 
gressivement vers l’extrémité, presque pas en séries 
à la base, angle apical presque droit . . brunneus Duft. 

— Pronotum à points assez forts, finement granulé, ély- 
tres fortement ponctuées, en séries assez régulières 


à la base, angle apical arrondi. . . . . luridus Scop. 
à Élytres noires à taches testacées ou à bordure laté- 

rale jaune 1141. il 101 FRITES 
— Élytres testacées avec ou sans taches : noires) Tete TIRE 


10. Élytres noires à taches testacées . . . . . , ,. 11. 


225 


— Élytres noires largement bordées de jaunâtre . dorsalis F. 
11. Prothorax roux, élytres noires plus ou moins brunâtres, 
ornées de 4 taches testacées. /uridus FR v. ngricans Ws. 


— Prothorax noir de poix . . : SN 7e 
12. Angle apical presque droit, Lies à ire apicale 

testacée . .. . . . . brunneus Duft. v. picinus Ws. 

— Angle apical A RBON Re à à à ont de LRU NN Le 


15. Élytres à tache humérale parfois ne “ne (v. puli- 
carius L.), testacée, plus fortement ponctuées ; 4 
premiers articles He antennes ferrugineux . Aolsaticus L. 
— 6 premiers articles des antennes ferrugineux, élytres 
plus finement ponctuées, ornées chacune de 2 taches 
testacées parfois confluentes(v. v{tatus Ws.), quelque- 
fois l’une des taches est effacée (v. binotalus Ws.) 
4 quitatus Pontop. 
14. Dessous du corps noir ou brun de poix, élytres testacées 
ordinairement avec la suture, le bord externe ou des 


taches noires . . . A1 15: 
— Dessous du corps d’un ne Ha none et 
élytres testacées sans suture noire. . . . . . . 929. 
15. Suture des élytres largement noire . . . . . . . 16. 
— Suture concolore ou un peu rembrunie. . ,. . . . 27. 
16. Tête et prothorax tous deux entièrement noirs . . . 17. 
— Tête et prothorax non tous les deux noirs. . . 19; 
7: Élytres convexes, très arrondies aux épaules à ne 
fins, irrégulièrement disposés. . . . suturellus Duft. 
— Élytres moins convexes, épaules moins arrondies. . . 18. 


18. Bord externe des élytres concolore, élytres ponctuées 

régulièrement à la base, taille de 2 mill. au moins. 
suturalis Marsh. 

— Bord externe des élytres noir, elytres confusément 


ponctuées, taille de 2 mill. au plus. . . . nasturtüK. 
M Tete brune, testacee/ou Cuivreusé! 4" 21, DU vi 92 
: — Tête noire . . - SRE LR À 

20. Pronotum assez UT Mb, aptes ornées 
ordinairement de taches noires. . . . . Zateralis Ill. 

— Pronotum faiblement Re élytres sans taches 
noires. À, : - ei 

21. Prothorax presque carré, dy tres déprimées, faille de 
nus der2/millen 2 : . . piciceps Steph. 

— Prothorax deux fois plus ane ne me ge, élytres con- 
vexes, taille de moins de 2 mil ME ere On SCT SN AU 


22. Tête et pronotum roussätres avec un fort reflet 


226 
cuivreux, fortement ponctués, paraissant rugueux. 
atricillus L. 
— Tête et pronotum sans reflet cuivreux . . . D T28: 
23. Grand, 4 mill.; pronotum lisse ou très Anoe 
pointillé: élytres ornées généralement d’une tache 
noire parfois divisée le long du bord externe 


(v. dorsalis Rossi) . . 10.09 LS aTenbIsCr Par. 
— Plus petit, moins de 2,5 ll SAMRTAURE L' EMEISRALS 
24. Élytres en ovale allongé, convexes, pronotur à côtes 
très surbaissés. . . 2. 
— Élytres en ovale court, un | pou déprimées! sur le dos 
pronotum à côtés peu surbaissés . . . HO: 


25. Ponctuation des élytres en séries dans la première 
moitié, plus forte, suture plus largement noire. patruelis All. 

— Ponctuation des dore confuse ; suture étroitement 

noire ou rembrunie, pronotum rougeâtre ou roux 
clair comme les élytres. . . . . melanocephalus Deg. 

26. Ponctuation des élytres plus forte et plus régulière 

à la base; dernier cr de l’abdomen et 
pygidium roux. . . . . juncicola Foud. 

— Ponctuation des élytres moins forte, en séries moins 

régulieres à la base, dernier de de l’abdomen 
et pygidium noire ML NA NAT Y OPA otdE 

27. Tête noire ou brune he noir ou testacé fonce, 

élytres jaunâtresarrondiesséparément à l'extrémité. 
pratensis Panz. 

— Tête ferrugineuse, prothorax jaunatre; élytres arron- 
dies presqu’ensemble à l’extrémité. . . . ‘1126, 

28. Prosternum roux, prothorax presque carré, ones 

finement et confusément Pre épaules plus 
saillantes. . . . . . . eæoletus L. 

— Prosternum noir, ana une en et demie plus 

large que long, élytres densément ponctuées en 
séries sur le dos, épaules arrondies . . ballotae Marsh. 

2). Élytres convexes; l‘article des tarses postérieurs 
à peine aussi long que la moitié du tibia . . éabidus F. 

— Élytres subdéprimées; ler article des tarses posté- 


rieurs plus long que la moitié du tibia . . . . . 30. 

30. 1Calus buméraldistinct "0e Le CIE 
— Calus huméral indistinct. . . ; Re - 
31. Élytres ponctuées en séries à la bee Ne | pellcidus Foud. 
— Élytres confusément ponctuées . . . so am > Do 


92. Extrémité supérieure des cuisses Haine noire. 
ochroleucus Marsh. 


227 


— Toutes les pattes concolores . . . . . gracilis Kutsch. 
38. Élytres et pronotum très finement presqu'’indistincte- 

ment pointillés; elytres convexes en ovale court . . 34. 

— Élytres et pronotum assez fortement ponctuës . . . 35. 


34. 2°et 3° articles des antennes égaux, élytres d’un jaune 
très clair presque blanc, translucides. . succineus Foud. 

— 2° article des antennes plus court que le 3°, élytres 
d’un jaune moins clair. , . . . . æruginosus Foud. 

39. Antennes tres longues, presque dela longueur du corps, 

_pronotum et elytres à ponctuation forte et grossière. 
rubiginosus Foud. 


— Antennes dépassant à peine le milieu du corps. . . . 36. 
36. Élytres enovale court. LU. 0 atidentdes roiduns AIL 
— Élytr es oblongues . . ; RER RS OT. 


37. Ély tres nettement tie nent a l’extrémite; 
pronotum plus faiblement ponctué, élytres fortement 
à la base, moins fortement vers l'extrémité. 
membranaceus Foud. 
— Élytres presqu'arrondies ensemble à l'extrémité, pro- 
notum distinctement, élytres fortement ponctues. 
Jferrugineus Foud. 


DiBozrA Latr. 


]. Dessus noir; pattes entierement d’un brun de poix, 
pronotum fortement ponctué . . . . . occultans Koch. 
— Tibias, antérieurs au moins, ferrugineux. . . GE #2 
2. Dessus d’un bronzé verdatre; tous les tibias frmneie 
Deux ; pronotum fortement ponctué . . cynoglossi Koch. 
— Tibias antérieurs seuls ferrugineux . . 
3. Dessus noir; taille de 2,5 ruill ; pronotum fortétnant 


HOUEINE UN. (is: 2. +. VPôrstere Bach. 
— Dessus bronzé; taille de 1,5 à 2 mill.; tibias ante- 
rieurs seuls ferrugineux . . . .  cryptocephala Koch. 


APTEROPEDA Chevr. 


1. Plus petit 2,5 à 2,8 mill.; interstries des élytres 
ponctués ; couleurs diverses, ordinairement bleu ou 


bronzé, rarement noir. . . . . . orbiculata Marsh. 
Plus grand 2 8 à 3 mill.; interstries des élytres 
lisses; noir à reflet bronzé PR UT Es nr G0UQs GIE 


MNioPxiiA Steph. 
ne seule espece. 1. ,..4 ,, ..., .....#muscorum. Koch. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 19 


SPHÆRODERMA Steph. 


1. Plus grand, 3 à 3,2 mill.; plus ovale, pronotum et 
élytres couverts de points beaucoup plus gros à la 


HASe. Re ; eo CUNEUT IG Ye 


— Plus petit 2,8% 3 mill.: plus He pronotum et 


élytres à points fins : . .: .: ... . . dlestaceumE. 


HISPINI. 


Dassabrenre bel: VERRE TASER 


HisPA L. 


Une seule "espèce belze NS ME ER NTI TT 


CASSIDINI. 


Un seulsenres, . 4704. Je UN PACA 


CassiDpA L. 


1. Pattes entièrement noires, élytres maculées de noir, 


rouges ou vertes (v. maculata L.). . . . .murræa É, 
— Pattes ; Jaunes au moins en partie . . . LLRNBONNEE 


2. Élytres ponctuées en lignes régulières, distinctes, au 


moins pres de-lasuture Lau ie LON. SURMETANORREE 
— Élytres à ponctuation tout-à-fait confuse . . . LNaSe 


3. Grand, 8 à 9 mill.; peu convexe, abdomen noir 


borde de jaune . . : re 


— Petit, 4 à 5 mill.; assez convexe, bdeten ordinaire- 


ment entièrement jaune .. . . . hemisphærica Herbst. 


4, Front jaune 
— Front noir. 


L e 


5. Élytres à lignes tres Fos de gros LR un peu 
ocellés, sans tache noire ; interstries pas ou très peu 


Sci ee a SELLE . . faveola Thunb. 


SES Élytr es à lignes moins . # de non ocellés, 


interstries des élytres saillants . . . FPS ROMEO 


6. Stries ponctuées des elytres peu régulières, élytres sans 


tache noire, cuisses jaunes . . . subferruginea Schrk. 


— Stries ee des élytres plus régulières, élytres 


maculées de noir, cuisses noirâtres . . . . nebulosa L. 
. Abdomen jaune SONDE . . . margarilacea Schall. 
— Abdomen noir avec ou sans bordore jaune, = ANS NEC 


8. Corps oblong, expansion latérale des élytres ne formant 
presque pas d'angle avec la partie dorsale des élytres. 


=} C1 


229 


Vivant, l’insecte a sur chaque élytre une bande 

SONORE CONTE NRC RSR EEE PSE: 
— Corps moins allongé; expansion latérale faisant un 

angle bien marque avec la courbure des élytres, de 


manière à former une sorte de gouttière latérale . . . 10. 
9. Striesuturale enfoncee, base des cuisses noire, bordure 

jaune de l'abdomen étroite . . . . . . . nobilis L. 
— Strie suturale peu ou pas enfoncée, cuisses concolores, 

bordure jaune de l’abdomen étroite . . . vittata Villers. 
10. Élytres à tache basale prolongée en queue sur la suture 

jusqu’à l'extrémité des élytres . . PR Nr 0er Le 
— Élytres avec ou sans tache basale, mais É tache n'est 

jamais prolongée sur la suture au-delà de la moitié . . 11. 
11. Deux premiers tiers des cuisses nettement noirs; 

angles du prothorax droits ou aigus . . ubiginosa Mull. 


— Cuisses jaunes ou parfois enfumées à la base. Mais le 
noir est toujours peu profond et mal limite ; pes du 
prothorax souvent tres arrondis. . . . lee 
12. 3e interstrie des élytres plus élevée et plus bre ce É D ES 
— 3° et 5° interstries peu élevés, le 3e pas plus que le 5°. 15. 
13. Angles du prothorax droits ou aigus, tache des élytres 
non interrompue . . . . . . sanquinolenta Mull. 
— Angles du prothorax one SIMON ee MEMQ ES 
14. 3e interstrie distinct sur toute sa longueur. stigmatiea Suffr. 
— 3° interstrie moins éleve, non distinct sur toute sa lon- 
gueur . . MO  ChIOMS OUT. 
15. Pronotum daté à la Ps prés des angles. denticollis Suffr. 
— Pronotum non denté à la base près des angles. 
sanguinosa Sufir. 


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ÉTÉ ENTOMOLOGIQUE 


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BELGIQUE 
TOME TRENTE-SEPTIÈME 
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uméro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une 
n seconde fois. | ne 


x 


BRUXELLES HORS 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ | 
20, RUE DU MUSÉE, 20 


1893 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


v 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 6 mai 1898. 


PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. 


Présents : MM. Becker, Crahay, L. Coucke, Hippert, Kerremans, 
Lameere, Séverin, Thirot et Bergé, secrétaire, 

La Séance est ouverte à 8 heures. 

Les procès-verbaux des séances antérieures sont approuvés. 

Admissions. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : 

M. Balassoglo, capitaine d’artillerie à Tiraspol, gouvernement 
de Kherson, Russie méridionale, présenté par MM. Candèze et 
Séverin. 

M. G. Verhas, chimiste, rue Archimède, 33 à Bruxelles, presente 
par MM. Tosquinet et Berge. 

Conférence : M. le D' Robbe a donné le vendredi 28 mars au 
local de la Société des Ingénieurs à la Bourse, la premiere 
Conférence organisée par notre societe. 

Un nombreux auditoire a prête une attention soutenue à l’histoire 
des Papillons dont le conférencier avait entrepris l’étude. 

L'assemblée vote des remerciements chaleureux au D' Robbe, 
qui à si heureusement ouvert la série de nos Conférences. 

Correspondance. M. Graf-Krüsi, de Gais (Suisse), fait don à la 
Société d’un filet à Papillons d’un nouveau système. 

Rapport sur le travail de M. Brenske. Les rapporteurs dépose- 
ront les conclusions pour la Séance du mois de juin. 

Communications. M. Séverin annonce que le Musée Royal 
d'Histoire Naturelle vient d'acheter la Collection de feu notre 
collègue Maurissen, de Maestricht. Cette Collection parfaitement 
conservée est constituée par des Diptères, des Névroptères et des 
Orthoptères représentés par 1200 espèces et 5200 exemplaires dont 
le plus grand nombre de ces insectes a été capturé dans ie Limbourg 
belge et hollandais. Les déterminations ont été faites par de savants 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII. 20 


232 
spécialistes tels que MM. Albarda, Bolivar, de Selys et Vanderwulp. 

— M. Hippert communique à la Société diverses variétés de 
Lépidoptères présentant des particularités intéressantes. 

Travaux présentés pour les Annales. L'Assemblée décide 
l'impression des divers mémoires présentes. 

Lacursion. Sur la proposition de M. Hippert, l’Assemblée décide 
de se rendre le dimanche 11 juin à Chastre. 

Départ à la Gare du Luxembourg 9 h. 06 du matin. 

— La Séance est levée à 9 heures. 


LES CHRYSOBOTHRINES D'AFRIQUE 
par Ch. Kerremans. 


Le groupe des Chrysobothrines d'Afrique comprend une série 
d'espèces placées par leurs fondateurs dans les genres Pelionota, 
Actenodes, Colobogaster et Chrysobothris, dont les limites ont tou- 
jours été fort indécises jusqu’à l’apparition d’une notice de M. le 
général Quedenfeldt(!) qui permit de fixer d’une manière définitive 
les caractères des différents genres de ce groupe. Reprenant peu 
après l’étude de l’éminent entomologiste allemand(*), je fus amené 
à fonder le genre Pseudactenodes. Depuis(F), j’ai reconnu la néces- 
sité de séparer du genre Actenodes toute une série d'espèces africai- 
nes dont le fucies, très uniforme, est voisin de celui des Belionota. 

Il ne reste donc plus actuellement dans le genre Ac{enodes que 
les espèces du Nouveau Continent, deux espèces de l’Afrique propre- 
ment dite et quelques espèces de Madagascar. 

Le consciencieux travail de M. le général Quedenfeldt ne portant 
que sur les récoltes de M. le Major von Mechow, j'ai cru utile de 
citer, dans la présente étude, tous les genres et toutes les espèces et 
de signaler en quelques mots les différences les plus marquées entre 
chacune de celles-ci, au risque de tomber dans des redites. 

L'identification des espèces devient de jour en jour plus difficile 
et la dissémination des types rend presque impossible leur compa- 
raison avec les spécimens à déterminer ; en outre, la disparition de 
certains types anciens, décrits d’une facon fort sommaire, nous 
laisse dans une grande perplexité, la description pouvant indiffe- 
remment s'appliquer à un certain nombre de formes affines. 

Si j'ai pu examiner la plupart des types cités, c'est grâce à 

(1) Bert. Ent. Zeit., t. 30 (1886), p. 9-21. 


(2) Comptes rendus Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p, 133. 
(5) Annales Soc. Ent. Belge, t. 317 (1893), p. 111, 


RS dés ce td Dante ch US D ed Rs 


233 


l’obligeance de nos collègues étrangers chez lesquels j'ai trouvé 
toujours le même empressement à me faciliter mes recherches. 
MM. Gestro, du Musée de Gënes, Heller, du Musée de Dresde, Kolbe, 
du Musée de Berlin, Ritsema, du Musée de Leyde et Séverin, du 
Musée de Bruxelles, ont depuis longtemps rompu avec les traditions 
de certains Musées dont les règlements surannés instituent la mise au 
secret des cartons, enfouis sous une vénérable couche de poussière. 

Quant à MM. L. Fairmaire et R. Oberthür, leur inépuisable 
prévenance est telle que je puis considérer comme miennes, pour 
l'étude, leurs précieuses collections. 


La tribu des Chrysobothrines est caractérisée de la manière 
suivante : | 

Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et 
latéralement par le mésosternum ; plaques des hanches postérieures 
distinctement dilalées intérieurement, leur marge postérieure 
oblique; épimères métathoraciques recouvertes en partie par le 
prolongement latéral de l'abdomen; front rétréci à l'insertion 
des antennes ; yeux très rapprochés sur le vertex; antennes dentées 
à partir du quatrième article, leur troisième article très allongé. 

Cette tribu, l’une des plus naturelles de la famille des Buprestides, 
est répandue sur toute la surface du globe, hormis les régions 
polaires et est largement représentée en Afrique. Elle se subdivise 
en deux groupes : 


Troisième article des tarses AE ar échancré et terminé par deux 


longues épines. . . MIS V IL II MACTENDPITES, 
Troisième article des tarses inerme, ses cotés ne dépassant pas le 
RENE IRON ee ed os 0 à 1 0) ‘2: CHRYSOBOTHRITES, 
1. — CHRYSOBOTHRITES. 


Ce groupe est représenté en Afrique par quatre genres; il réunit 
tous les C'hrysobothrines ayant le quatrième article des tarses pro- 
fondément échancré et se terminant par deux longues épines très 
aiguës; leur forme est oblongue-ovalaire, allongée et parfois 
acuminée en arrière. 


1. Écusson médiocre, triangulaire . . . RE ce de 
Écusson très allongé et fortement acuminé au nn . . Belionota Eschs. 

2. Le premier article des tarses médians et ee à pis plus long 
ue) Suivant MERE. : : 3. 

Le premier article des tarses médians et postéri ieurs aussi long que Les 
ELU NET MALTE ET CI SLC IST EENRENEERSETEERR Pseudactenodes Kerr. 
3. Fémurs antérieurs inermes . . . | . | Megactenodes Kerr. 


Fémurs antérieurs armés d’une forte dent sur la tranche interne (1). 
Actenodes Lac. 


(:) Act. Hiluri Cast, et Gory, du Brésil, fait exception; il a les fémurs antérieurs 
inermes, 


234 


Belionota Eschs. (). 


Très anciennement connu, ce genre, d’abord considéré comme 
appartenant à la faune Indo-Malaisienne, s'était peu à peu accru 
d’un certain nombre d’espèces qui doivent en être séparées. Il est 
très nettement caractérise par le troisième article des tarses pro- 
fondément échancré et terminé par deux longues épines, par la 
présence d’une lamelle membraneuse au troisième et au quatrième 
article des tarses, par le bord antérieur du métasternum profon- 
dément échancré, l’échancrure en angle tres aigu, par l’abdomen 
largement sillonné, les bords du sillon formant une saillie en 
carêne se prolongeant en pointes aiguës et enfin par l’absence de 
différences sexuelles extérieures appréciables. 

Quatre espèces sont actuellement connues en Afrique : 


1. Extrémité de l’écusson arrondie; forme très robuste . . . . . . 2. 

Extrémité de l’écusson très aiguë. . . Lee 1498 
DA Élytres nuancés de rouge cuivreux sur les re avec as horse 
marginale extérieure bleue; côtes des élytres fines, mais bien 

marquées. + + + SAUTER : lineatopennis Sol. 
D'un bronzé cuivreux Rares brillant sur Es Ronnie côtes des 
élytres à peine sensibles, la première, longeant la suture et le tiers 


antérieur de la seconde seuls bien marqués . . . . . Colossa nov. sp. 
3. Pronotum d’un rouge feu sur les côtés à la base . 7 . . . prasina Thunb. 
Pronotum unicolore. . . . . . + + + + + canahiculuta Kab. 


1. B. LINEATOPENNIS Sol., Ann. ste Ent. Fr., t. 2 (1833), 
p. 308. — Cast. et Gory, Monogr., À . 2 (1839), p. 3, pl Ale 

Je ne connais de cette grande et belle espèce qu’un seul indi- 
vidu, typique et provenant du Sénégal. Il fait partie de la coll. 
R. Oberthür. 

2. B. colossa nov. sp. — Ollongo-ovata, elongata, magna, 
subcuprescenti ænea, pronoto nitido, abdominis seygmentis postice 
cyaneo marginalis ; capile valde et grosse punctato, fronte vix 
convexa, medio subcarinala; pronoto grosse punctato, utrinque 
longe basin impresso; elytris planatis, densissime et subtilissime 
punctatis; prosterno gibboso; abdomine large sulcato, sulca tomen- 
tosa et punctata,utrinque ad latera impresso, segmento ultimo lævi, 
subglabro, summo medio emarginato. — Long., 42; lat., 15 mm. 

Ovale oblong, allongé, d'un bronzé uniforme très légèrement 
cuivreux, le pronotum d’un bronzé clair, la marge postérieure des 
segments abdominaux étroitement nuancée de bleu d'acier. 

Tête grossièrement ponctuée, front médiocrement convexe, longi- 
tudinalement caréné au milieu, la carène peu accentuée etsurmontée 
d'une dépression oblongue. 


(*) Zoologischer Atlas, t. 1 (1829), p. 9 


235 


Pronotum grossièrement ponctué, la ponctuation espacée sur le 
disque, très serrée et anastomosée sur les côtés ; ilest très légèrement 
convexe sur le disque, une fois aussi large que haut à la base, de la 
largeur de la tête au sommet, la marge antérieure à peine échan- 
crée, les côtés antérieurs très obliques, les postérieurs formant un 
angle presque droit avec la base, qui est sinueuse avec un lobe 
médian très large, tronqué et peu avancé; les côtés sont profondé- 
ment impressionnés de part et d'autre à la base, l'impression 
semilunaire et séparée d’une seconde dépression antérieure par un 
espace situé sur le même plan que le disque. 

Écusson en triangle très allongé, son angle apical arrondi au 
sommet ; il est couvert d’une ponctuation spéciale formée de points 
oblongs placés obliquement et semblant converger vers le milieu qui 
est lisse et paraît former ainsi une carène longitudinale irrégulière 
divisant l’écusson dans son milieu. 

Élytres presque plans, infléchis sur les côtés, un peu plus larges 
que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, droits sur les côtés 
jusqu’au milieu, ensuite insensiblement atténués et arrondis au 
sommet, ils présentent une ponctuation tres fine et si dense que 
les intervalles entre les points semblent former un réseau très 
irrégulier et offrent une côte suturale bien marquée, une seconde 
côte, peu accentuée, parallèle à la première et des traces à peine 
sensibles des côtes qui se remarquent distinctement sur les élytres 
de l'espèce précédente. 

Prosternum gibbeux entre les hanches annees la gibbosite 
lisse et surmontée, au milieu de sa marge antérieure d’une très 
faible dépression. 

Abdomen très largement sillonné au milieu, le sillon formé sur 
chacun des quatre premiers segments par une dépression rectan- 
gulaire grossièrement ponctuée, très rugueuse et laissant émerger 
de chaque point une villosité d’un jaune terne; côtés des seg- 
ments abdominaux impressionnés au milieu de chacun d’eux, la 
dépression finement tomenteuse; dernier segment d’apparence 
lisse et presque glabre, échancré au sommet. 

Fémurs offrant des séries parallèles de petites rides irrégulières 
et transversales. 

Ukambani (Afrique orientale) ; Coll. R. Oberthür : un seul 
exemplaire, par Bates. 

Cette superbe espèce est plus robuste que la précédente, d’une 
coloration uniforme, les dépressions du pronotum sont plus accen- 
tuées et la largeur du sillon abdominal plus prononcée. 


3. B. PRASINA Thunb., Vov. sp. Zns., t. 5 (1789), p. 90 
pyrotis Illig., Wied. Arch., t. 1 (1790),fp. 119, pl. 1, f, 8 
scutellaris Web,, Obs. Ent. (1801), p. 72. 


U 


236 


L’habitat de cette espèce, suffisamment connue pour qu’il soit 
superflu de la décrire à nouveau, est très étendu et j'en ai vu des 
exemplaires de Bagamoyo (Zanzibar), Maurice et La Réunion; on la 
trouve dans tout l'Hindoustan et elle est commune à Java. 


4. B. cANALICULATA Fab., Mant., t. 1 (1787), p. 181 — Cham- 
pioni Murray, Trans. Linn. Soc., t. 23 (1862), p. 451. 


Cette espèce est commune dans toute l’Afrique équatoriale, de 
l’est à l’ouest ainsi qu'à Madagascar ; sa couleur, bien qu'uniforme 
sur la région supérieure, est très variable et passe du bronzé clair 
au noir brillant; sa taille varie aussi considérablement. 

J'en ai vu des exemplaires de Madagascar, Bagamoyo, Niam- 
Niam, Itimbiri et Luluabourg (Congo), Quango, Gabon et Guinée. 


Pseudactenodes Kerr. (!). 


Genre purement africain, intermédiaire entre le précédent et le 
g. Megactenodes qui suit. L'absence de sillon abdominal, l’échan- 
crure arrondie du bord antérieur du métasternum, le premier 
article des tarses médians et postérieurs aussi long que les suivants 
réunis et les différences sexuelles résidant en la forme de l'extrémité 
du dernier segment abdominal qui est légèrement échancrée chez le 
Get faiblement lobée chez la Q le distingnent du g. Belionota, 
dont il réunit, à peu de chose près, les autres caractères. 

On ne connaît actuellement de ce genre que les trois espèces qui 
suivent : 


1. Élytres unicolores. . . . 


2 


Élytres bronzés avec la suture verte et une bande d’un rouge feu 


Jongoanticolle-Ciit se 45190 reete te RER INR UE Schmidti Qued. 
2. Côtés du pronotum dorés ou d’un rouge feu; élytres d’un vert foncé 
avec les côtes élargies et noires; écusson très petit, en triangle 


équilatéral 2! 2 SH HO RQUI RON SONEMMENCENIEARS chrysotis Illig. 
Côtés du pronotum de même nuance que les élytres ; celles-ci d’un 
bronzé verdâtre; côtes élytrales amincies et concolores; écusson 

en triangle allongé. Sen à vitticollis Har. 

1. Pseun. Scxmipri, Qued., Berl. Ent. Zeit., t. 35 (1890), 

p. 135 — Zris Kerr., C. R. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 137. 


Les bandes longitudinales pourprées des élytres, dont la suture est 
verte alors que les côtés sont d’un bronzé obscur, distinguent suff- 
samment cette espèce des deux suivantes. 

Afrique orientale : Tabora et Mandera. 

2. Pseub. cHrysoris Illig., Wiedem. Arch., t. I (1800), p. 121 


— longitarsis Thoms., Zyp. Bupr. (1878), p. 73. 
Guinée et Tabora. 


2. 


(") Compt. rend. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 137. 


237 


3. PSEUD. viTTiCoLLIS Har., Ait. Miünch. Ent. Ver., t. 2 
(1878), p. 105. 


Cette espèce ressemble beaucoup à chrysotis qui précède; comme 
chez celle-ci les élytres sont presque droits sur les côtés et très 
atténués en arrière, tandis que Schmidti les a plus arrondis sur les 
côtes et moins atténués au sommet, mais elle est d’un vert moins 
franc que chrysotis, légèrement bronzée et entièrement unicolore 
en dessus, sauf la partie médiane du pronotum qui est bleuâtre et 
très brillante; les côtes élytrales sont amincies, peu saillantes et 
paraissent être de la même nuance que le fond tandis qu’elles sont 
larges et noires chez la précédente espèce ; enfin le dessous est égale- 
ment d’un vert bronzé. 


Guinée, Congo. 


Megactenodes Kerr. (‘). 


Tête inégale, variable suivant l'espèce et le sexe; épistome 
échancré ou bisinué, souvent armé d’une petite dent médiane; 
vertex sillonné; cavités antennaires assez grandes, triangulaires ; 
antennes atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, le 
premier article en massue allongée et très légèrement arqué, le 
deuxième très court, globulaire, le troixième aussi long que le 
premier, cylindrique ou subtriangulaire, dans ce cas légèrement 
aplani, le quatrième le plus large de tous, triangulaire, les suivants 
semblables au quatrième, mais diminuant graduellement en lar- 
geur; pores antennaires concentrés dans une fossette allongée en 
forme de sillon et occupant la face inférieure des articles. 

Pronotum plus large que haut, de la largeur de la tête au sommet, 
arrondi ou sinué sur les côtés, bisinué à la base dont les côtés 
forment un vide anguleux avec ceux de la base des élytres, le lobe 
médian large, arrondi et peu avance. 

Écusson moyen, triangulaire et fortement acuminé en arrière. 

Élytres allongés, déprimés, cunéiformes, obliquement trouqués le 
long de l’écusson, avancés en un lobe arrondi dans le sinus du 
pronotum, arrondis à l’épaule avec un calus huméral saillant, la 
suture droite, les côtés atténués suivant une courbe régulière, 
l’extrémité arrondie, inerme ou dentée à la suture; ils sont, en 
général, très finement granuleux et ponctués et présentent, de part 
et d'autre, six côtes lisses plus ou moins accentuées, mais dont 
l'allure est presque constante : la première, suturale depuis le som- 
met jusque vers le quart antérieur où elle se sépare de la suture 
pour s’incurver le long de l'écusson, à une certaine distance de 


(*) Ann. Soc, Ent, Belge, t. 31 (1893), p. 111. 


238 


celui-ci; la deuxième, parallèle à la première; la troisième courte, 
sinueuse, partant du calus huméral pour finir vers le quart supé- 
rieur ; la quatrième partant de l’épaule, parallèle à la troisième et 
se confondant avec la deuxième vers le sommet; la cinquième 
partant du même point que la précédente pour longer le bord exté- 
rieur à peu de distance de celui-ci et la sixième formée par le bord 
lui-même. Ils présentent, en outre, à la base et de chaque côté, une 
dépression transversale et oblique située au dessus du calus huméral. 

Prosternum plan, lancéolé au sommet qui est inséré entre les 
branches du mésosternum sur les côtés, son extrémité venant 
s’insérer dans une échancrure arrondie du métasternum. Ce 
dernier plan, très finement sillonné longitudinalement. 

Abdomen variable suivant les espèces quant à la forme de la 
dépression médiane de chacun des quatre derniers segments; le 
premier de ceux-ci très large et longitudinalement sillonné au 
milieu, les trois suivants subégaux entre eux, le cinquième allongé 
légèrement courbe sur les côtés qui sont terminés en pointe aiguë, 
le sommet échancré chez le G\, lobé ou bisinué chez la ©. 

Fémurs antérieurs inermes; les articles des tarses subégaux 
entre eux, les épines de l’échancrure du troisième article très 
longues, dépassant toujours le quatrième; une lamelle membra- 
neuse au troisieme et au quatrième article. 

Ce genre sépare des Actenodes une série d’espèces à facies 
uniforme, rappelant celui des genres qui précèdent, à fémurs 
antérieurs inermes. 

Les différences sexuelles, outre la forme de l’extrémité du 
dernier segment abdominal, qui est constante pour les O9, sont 
très variables chez le G' et résident, suivant les espèces, dans la 
forme des tibias et des fémurs, dans celle des antennes ou dans 
l'allure de l’échancrure du dernier segment abdominal. 

Sept espèces sont actuellement connues : 

1. Élytres très finement ponctués avec des côtes lisses. . . : RE 


Hivtrestchagenent PU, SRE S AUCUNE . reticulata Klug. 
2: Extrémité de l’élytre;dentée à la suture . . . .,. 10 2 : 


Extrémité de l’élytre inerme à la suture RE nf EE 

3: RrOnEeIlORnO re. SE RSNORR EN EE 

Front rugueux, non sillonné. . . . . , . . . punctata Silb. 

4. Sillon frontal prolongé sur le vertex . . . .  Westermanni Cast. et Gory. 
Sillon frontal non prolongé sur le vertex, interrompu à sa partie supé- 

rieure par un court sillon transvertal . . . . + .  ebenina Qued. 


5. Pronotum unicolore SBNO HE LEE 
Pronotum d’un rouge feu ou doré sur les côtés 


0 . . . 


tenuecostata Qued. 


6. Entièrement vert clair ou cuivreux brillant . . . . . chrysifrons Qued. 
Tête et antennes bleues æ, ou d’un cuivreux?brillant Q, antennes des 
go" très élargies et dentées des deux côtés. . .  Zaticornis Cast. et Gory. 


l. Mec. ReTICULATA Klug, Mon. Berl. Ac. (1855), p. 646; 


239 


Peters Reis. (1862), p. 193, pl. 11, f. 13 — nervosa Klug, #on. 
Bert. Ac. (1855), p. 647; Peters Reis.(1862), p. 194, pl. 11, f. 14. 

Les élytres chagrinés distinguent cette espèce de toutes les 
autres du genre; elle est d’un bronzé obscur, très légèrement 
cuivreux en dessus et la dépression médiane de chacun des 2e, 3e 
et 4 segments abdominaux est très large et trapézoïdale. Tout 
au plus pourrait-elle être confondue avec Act. scabriuscula Qued., 
mais celle-ci a les fémurs antérieurs dentés intérieurement et le 
sillon abdominal n’existe que sur le premier segment. 

Elle a été trouvée au Zanguebar, à Mpwapwa et au Zambèse. 


2. MEG. PUNCTATA Silb., Rev. Ent., t. 5 (1838), p. 108 — 
levior Quedenf., Berl. Ent. Zeit., t. 30 (1886), p. 19. 


La forme de cette espèce rappelle celle de Bel. canaliculata 
Fab., mais elle est plus robuste et plus élargie que celle-ci. Elle 
est le plus souvent d’un bronzé clair avec les élytres d’un bronzé 
obscur et verdàtre et les tarses verts. 

On la distingue des espèces qui suivent par sa forme allongée 
et attenuée à l’extrémité et par l’absence de sillon frontal; le 
front est plan et très finement granuleux et le sillon abdominal 
affecte une forme quadrangulaire sur chacun des segments, 2, 3 
et 4. 

G' Tibias légèrement arqués; dernier segment abdominal 
unidente sur les côtés, largement échancré au milieu, le sommet 
de l’échancrure subanguleux. 

Q Dernier segment abdominal unidenté sur les côtés, bisinué 
et très faiblement échancré au sommet. 

Côte d’Or, Gabon, Congo, Quango, Cameron, Itimbiri. 

Silberman donne Madagascar pour patrie à cette espèce, mais 
avec doute. Les nombreux exemplaires que j’ai eu l’occasion 
d'examiner proviennent tous de la région occidentale de l'Afrique. 
Le point d'habitat le plus oriental est l’Itimbiri, où l’espèce est 
commune. 


3. Mec. WESTERMANNI Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), 
Belion., p 5, pl. 1,f. 3 — femorata Guér., Rev. Zool. (1840), 
p. 107 — Bohemanni Fähr., Zns. Caffr., t. 1 (1851), p. 326 — 
ænea Thoms., 7yp. Bupr. (1878), p. 74 — Thomsoni Kerr., 
C. R. Soc. E'nt. Belge, t. 34 (1890), p. 136. 

D'un vert métallique plus ou moins elair, bronzé ou cuivreux ; 
le front finement granuleux, plan et longitudinalement sillonné de 
l’épistome au vertex, le sillon très mince. 

G: Dessous d’un cuivreux pourpré très brillant et mélangé de 
vert métallique; fémurs renflés, surtout les postérieurs qui sont 


240 


en outre arqués ; dernier segment abdominal très profondément et 
très largement échancré au sommet, le milieu de l’échancrure 
tronqué, les côtés fortement lobés et unidentés extérieurement; 
sillon abdominal s’élargissant graduellement de la base au sommet, 
peu élargi sur les trois premiers segments, large et très accusé sur 
le quatrième, le cinquième très large, tronqué au sommet et 
caréné sur les côtés. 

©. Dessous cuivreux; fémurs normaux, dernier segment abdo- 
minal unidenté de part et d’autre sur les côtés, le milieu bilobé 
avec une faible échancrure médiane; sillon abdominal accentué 
sur le premier segment. 

Le femorata Guér. est un & à fémurs très développés de 
Westermanni tandis que Bohemanni Fähr. et aenea Thoms. sont 
des GG dont les fémurs le sont moins. 

Cette espèce est commune dans toute l’Afrique intertropicale; 
j'en ai vu de très nombreux exemplaires de Libéria, Guinée, 
Congo, Quango, Niam-Niam, Zanguebar et Natal. 


4. Mec. EBENINA Qued., Perl. Ent. Zeit., t. 30 (1886), p. 17, 
pleionrs,9. 


Cette espèce est reconnaissable à son apparence lisse, à ses 
côtes élytrales peu prononcées, à sa forme élargie et écourtée; 
elle se distingue des autres espèces par le sillon frontal bien 
accusé chez le , légèrement élargi au milieu du front, aminei et 
prolongé sur le vertex jusque contre le bord antérieur du prono- 
tum tandis que chez la ©, il n’est pas prolongé sur le vertex et est 
coupé, vers le tiers supérieur, par un petit sillon transversal per- 
pendiculaire au premier. Le sillon abdominal est peu accusé, 
chacun des segments 2, 3 et 4 offrant dans son milieu une faible 
dépression à fond rugueux ; les segments abdominaux sont posté- 
rieurement bordés de bleu et l’extrémité du dernier segment est 
profondément échancrée en demi cercle chez le avec les côtés 
de l’échancrure aigus et dentiformes. Une seconde dent aiguë se 
remarque à côte de la dent formant la limite extérieure de l’échan- 
crure ; chez la ©, le dernier segment abdominal affecte, à l’extré- 
mite, la forme d’un W élargi dont l’échancrure médiane est peu 
prononcée. 

M. Quedenfeldt semble n’avoir fait sa description que sur des 
QQ. Outre les différences sexuelles qui précèdent, les GG sont 
toujours plus brillants en dessous que les QQ et la tête ainsi que 
les antennes sont d’un vert métallique clair, tandis que les bords 
de pronotum et les côtés antérieurs des élytres sont nuancés 

e vert. 


Peu commun : Guinée, Gabon, Quango et Région du Cap. 


241 


5. MEG. TENUECOSTATA Qued., Perl. nt. Zeit., t. 30 (1886), 
p. 20. 


Grande et très belle espèce de l’Ogowé, facilement reconnais- 
sable à son front plan, granuleux, surmonté d’un sillon simi- 
circulaire placé entre les yeux, à son pronotum d’un rouge feu 
ou cuivreux sur les côtés postérieurs, à ses côtes élytrales très 
fines et à son sillon abdominal large mais peu accusé; le dessous 
est d’un vert métallique très brillant. 

d Dernier segment abdominal unidenté de part et d'autre et 
profondément échancré au milieu, l’échancrure semi-cireulaire, 
les lobes latéraux tronqués. 

Q Dernier segment abdominal unidenté de part et d’autre, lobé 
au milieu, le lobe très faiblement échancre, l’échancrure arrondie. 


6. MEG. CHRYSIFRONS Qued., Berl., Ent. Zeit., t. 30 (1886), 
Dolp pie f 8 et 8. 


Le facies de cette espèce la rapproche beaucoup du Weg. Wes- 
termanni Cast. et Gory, mais sa coloration est plus claire que 
celle-ci et d’un beau vert métallique ou cuivreux et le sillon 
abdominal est formé, sur les segments 2, 3 et 4, par un espace 
triangulaire grossièrement ponctué; la marge postérieure de 
chacun des segments est étroitement bordée de bleu. 

G. Front d’un vert clair, rugueusement ponctué et présentant 
trois sillons longitudinaux, très profonds, dont les deux externes 
sont dorés; tibias postérieurs sinués au milieu. 

Q. Front doré, sillonné entre les yeux, le sillon ayant, de 
chaque côté un espace lisse, tuberculiforme ; tibias postérieurs, 
presque lisses; extrémité du dernier segment abdominal avancée 
en un lobe arrondi très faiblement échancré au milieu. 

Quango, Stanley Falls, Itimbiri. 

Je n’ai vu de cette espèce que quatre exemplaires QQ. Les 
caractères du « sont reproduits d’après le Général Quedenfeldt. 


7. Mec. LaTicornis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), 
Chrysob., p. 58, pl. 10, f. 80 — wnicolor Cast. et Gory, L. c., 
pre.cplilf..2. 

Les différences sexuelles sont très marquées chez cette espèce 
dont le caractère distinctif commun aux deux sexes est d’avoir 
sur chacun des segments abdominaux 2, 3 et 4 un espace granu- 
leux en triangle très-élargi et peu élevé dont la base repose sur 
la bordure postérieure des segments qui est d’un bleu d’acier, 
tandis que ce triangle est presqu’équilatéral chez l'espèce pre- 
cédente. 

G. Antennes ayant les articles 2? à 11 dentés intérieurement 


242 


et extérieurement, s’élargissent graduellement du premier au 
quatrième article et diminuant ensuite insensiblement jusqu’au 
dernier, le plus souvent d’un beau-bleu métallique, parfois avec 
les articles terminaux dorés ou d’un rouge feu très éclatant; 
front d’un bleu très brillant, sa partie supérieure offrant trois 
impressions très profondes affectant la forme d’un Q, sa partie 
inférieure très granuleuse, l’épistome avec deux courtes carênes 
longitudinales. Extrémité du dernier segment abdominal échan- 
crée, l’échancrure arrondie ; tibias postérieurs sinués. 

© Front cuivreux, très brillant, granuleux, surmonté de deux 
dépressions obliques parallèles aux yeux; extrémité du dernier 
segment abdominal lobée, le milieu du lobe médiocrement échan- 
cré; tibias postérieurs presque droits. 

Guinée, Gabon, Congo, Quango, Niam-Niam. 

Les GG paraissent moins abondants que les QQ. 


Actenodes Lac. (‘). 


Après avoir séparé du groupe des Acténodiles toutes les espèces 
qui précèdent, il reste une série de formes à fémurs antérieurs 
offrant une forte dent sur la tranche interne et présentant tous les 
caractères assignés par Lacordaire à son genre Actenodes. La 
partie antérieure du métasternum, sur laquelle vient se poser 
l’extrémité inférieure du prosternum, n’est plus si fortement 
échancrée que dans les genres qui précèdent, elle est même le plus 
souvent tronquée et l’écusson est toujours très petit, quoique 
triangulaire. 

La majeure partie des espèces de ce genre appartient à la faune 
Sud-Américaine. Celles de la région africaine sont les suivantes : 


1. Pas de carène frontale. APS PR LE 


ARR TES 2 
Une‘carène frontale, 2. . 4 EN NP 
21H] ytres fortement chagrinés #1} 011). CAE NE SN ER EENERSSS 
1 
d 


Elytres impressionnés sur le disque . . . 


8. Elytres allongés, arrondis à partir du tiers supérieur . . scabriuscula Qued. 
Elytres écourtés, élargis au tiers supérieur, ensuite brusquement 

AÉNUÉS Eee et ete moselle et culte ANCIEN 

4. Pronotum unicolore 


Pronotum vert ou cuivreux avec une tache discale oblongue et les 


L2] 


ACÔtÉSVIOlACEST... MN, 2 ail a te sul -:vrsoraatiebtlin ar Sp. 
Je MECS NUNICOIOTER. CRE. PR PC RE acuminipennis Gory. 
Elytres bordés de pourpre obscur . . . . . . . . cireumdata Gory. 
6::D'un bronzé;opsour.L MS hate NN ATH ITA reE Gory. 
D’an veértmélaliquertonne |...) 44 Len Cle RU gabonica Thoms. 


1. ACT. SCABRIUSCULA Qued., Berl. Ent. Zeit., t. 30 (1886), 
pt8plst f110 


() Genera, t. 4 (1857), p. 72. 


243 


Cette espèce ressemble beaucoup, au premier aspect, au eg. 
rebiculata Klug., mais elle est moins robuste que celle-ci. 

Le prosternum est étroit, allongé et saillant entre les hanches, 
les segments abdominaux sont bordés postérieurement de bleu et 
la dépression des segments 2, 35 et 4 est à peine sensible et 
remplacée par un espace granuleux. 


G Dernier segment abdominal largement et profondément 
échancré en demi cercle, les lobes latéraux arrondis et unidentés 
extérieurement. 

Q Dernier segment abdominal unidenté latéralement et lobé au 
milieu, le lobe faiblement échancre. 


Quango. 


2. ACT. CURVIPES Gory, Monogr. Supp., t. 4 (1841), p. 179, 
pl. 30, f. 174. 


Avec cette espèce commence la série des Actenodes à élytres 
brusquement atténuées à partir du tiers supérieur. Celle-ci est 
large et très écourtée ; le front, grossièrement ponctué, présente 
entre les yeux un profond sillon transversal et sinueux surmonté 
d’une fossette, séparés l’un de l’autre par deux mammelons; 
le pronotum, granuleux et ponctué, présente à la base, une 
impression préscutellaire ovale et une autre, de chaque côté, 
dans l’angle inférieur; les élytres sont fortement chagrinés avec 
quelques côtes irrégulières ; ils sont arrondis à l’épaule, droits sur 
les côtés jusqu’au tiers supérieur, ensuite brusquement atténués 
et séparément acuminés au sommet; les tibias antérieurs sont 
légèrement arqués et tout le corps est d’un bronzé clair, brillant et 
tres légerement verdatre avec les tibias et les tarses bleus. Le & 
a le dernier segment abdominal échancré au sommet avec l’échan- 
crure arrondie; la © a le dernier segment abdominal à peine 
sinue. 

Madagascar. 

3. Act. ornaticollis nov. sp. — Ovata, apice valde acumi- 
nata, capite viridi-aeneo vel cupreo, thorace viridi-aurato, ulrin- 
que violaceo plagaque oblonga media et violacea ; elytris nigro- 
aeneis; sublus violacei-aenea, prosterno medioque corporis inter- 
dum viridibus, pedibus aeneis, tarsis cyaneis; capile punctlato, 
vertice medio vix longitudinaliter sulcato, fronte antice impressa; 
thorace sparsim punctato, antice truncato et attenuato, ad latera 
subsinuato, utrinque ad basin fossulato, postice sinualo, lobo 
medio basali producto et rotundato; scutello laevi, minulo et 
triangulari; elytris vix scabrosis, ad basin utrinque oblique 
impressis, apice separatim acuminalis, disco vage longitudinaliter 


244 


impresso; subtus dense el subtile punctata. — Long., 12-17; 
lat., 4,5-6,5 mm. 

Ovalaire, très attévuée à l’extrémité, tête d’un bronzé verdâtre 
parfois cuivreuse ; pronotum vert doré ou cuivreux avec une tache 
oblongue discale et les côtés violacés ; élytres d’un bronze obscur ; 
dessous d’un bronzé violacé avec le prosternum et parfois le 
milieu de la région métathoracique et abdominale d’un vert dore ; 
pattes bronzées, tarses bleus. 

Tête ponctuée; front déprimé entre les yeux, vertex sillonné. 

Pronotum plus large que haut, de la largeur de la tête au 
sommet, finement ponctué, la ponctuation régulière et espacée, 
les côtés obliques et légèrement sinués, la base fortement sinuée 
avec le lobe médian avancé, large et arrondi; il présente, de 
chaque côté, à la base, une très petite dépression. 

Élytres peu convexes, plus larges que le pronotum à la base, 
élargis et arrondis à l’épaule, presque droits jusqu’au tiers posté- 
rieur, ensuite brusquement atténués, séparément acuminés et 
dentés au sommet; ils sont tres finement chagrinés et présentent 
de part et d’autre une dépression oblique de chaque côté de la 
base et de.vagues impressions longitudinales dont la plus appa- 
rente est sinueuse et longe le bord extérieur à une certaine 
distance de celui-ci. 

Dessous très finement et très densément ponctué avec l’extré- 
mité du dernier segment abdominal rugueuse; prosternum large, 
lancéolé au sommet; mélasternum sillonné longitudinalement. 
Pattes finement ponctuées. 

G Extrémité du dernier segment abdominal échancrée, l’échan- 
crure arrondie. 

Q Extrémité du dernier segment abdominal bisinuée et faible- 
ment échancrée au milieu. 

Madagascar (coll. R. Oberthür). 


4. ACT. ACUMINIPENNIS Gory, Monogr. supp., t. 4 (1841), 
p. 184, pl. 31, f. 181. 


Espèce voisine de la précédente, mais plus robuste que celle-ci 
et entièrement d’un bronzé clair. La fossette frontale est mieux 
accusée ; les côtés du pronotum sont plus sinueux, l’angle inférieur 
plus aigu, les côtés sont plus grossièrement ponctués et les fosset- 
tes basilaires sont plus accusées; enfin, la ponctuation élytrale et 
celle du dessous sont également plus accentuées que chez l’espèce 
qui précède. L’échancrure de l’extrémité du dernier segment 
abdominal du C' est sukangulaire. 


Madagascar. 


245 


9. ACT. CIRCUMDATA Gory, Monogr. supp., t. 4 (1841), p. 183, 
pol, f.:180: 


Cette espèce est un peu plus écourtée et plus élargie que celle 
qui précède. Elle se reconnaît à la bordure carminée de la marge 
extérieure des élytres dont les dépressions discales sont plutôt 
transversales que longitudinales ; le front est profondémentsillonné 
dans toute sa longueur et le sillon est coupé transversalement, 
vers le milieu, par un autre sillon perpendiculaire au premier. 

Madagascar. 


6. Act. ÆNEA Gory, Wonogr. supp. t. 4 (1841), p. 185, pl. 31, 
f7182; 


La plus petite espèce africaine du genre; elle est d’un bronzé 
obscur avec quelques taches vertes ou cuivreuses sur le pronotum, 
le plus souvent au nombre de quatre, placées sur le disque, deux 
vers la marge supérieure et deux à la base ; la partie médiane du 
dessous est d’un vers doré. La carêne frontale est peu accusée et 
surmontée de deux mammelons oblongs séparés par un sillon et 
parallèles aux yeux et les dépressions des élytres offrent la même 
disposition que l’espèce précédente. 

Madagascar. 


7. ACT. GABONICA Thoms., Arch. Ent., t. 2 (1858), p. 74. — 
La carène frontale bien accusée et semi circulaire, la coloration 
d’un vert uniforme, les petites rides transversales irrégulières du 
pronotum et des élytres, dont les dépressions discales sont à peine 
sensibles séparent cette espèce de toutes celles qui précèdent. 

Gabon. 


2. CHRYSOBOTHRITES. 


Ce groupe est représenté en Afrique par les deux genres qui 
en font partie; il réunit les Chrysobothrines ayant trois ou quatre 
lamelles distinctes aux tarses antérieurs et trois aux tarses 
postérieurs et le troisième article des tarses non prolongé en épine 
aiguë, ses extrémités ne dépassant pas le quatrième. 


Fémurs antérieurs inermes. . . … + + + + + .  Colobogaster Sol. 
Fémurs antérieurs armés d’une forte dent . + + . . . Chrysobothris Eschs. 


Colobogaster Solier(!). 


Ce genre se reconnaît à son facies tout particulier : le front est 
très fortement caréné entre les yeux à sa partie supérieure; le 
pronotum est médiocrement convexe et arrondi sur les côtés, sa 


(1) Ann. Soc. Ent. France, t. 2 (1833), p. 308, pl. 12, f. 28, 


246 

base est très fortement bisinuée et le lobe médian, très avancé 
dans les élytres est tronqué à son sommet; les élytres sont paral- 
lèles sur les côtés et arrondis à l’extrémite ; le prosternum, bombe 
à sa partie antérieure est très large et fortement bisinué au 


sommet. 
Il n’est réprésenté en Afrique que par une seule espèce: 


CoLoB. NIGRITA oliv., Z'ntom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 40, pl. 9, 
f. 96. — Fabr., Znt. Syst., supp. (1798), p. 134 — senegalensis 
Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), Colobog. p. 13, pl. 8, f. 12 — 
carenifrons Gory, Monogr. supp.,t. 4(1841), p. 155, pl. 26, f. 51. 


D’un bronzé obscur, parfois à reflets verdätres ou cuivreux, 
surtout vers les côtés postérieurs des élytres, qui sont dentés en 
scie à partir du tiers supérieur jusqu’au sommet; celui-ci est 
arrondi. Le dernier segment abdominal est longitudinalement 
bicaréné. 

Sénégal. 


Chrysobothris Eschs.{'). 


Apres l'élimination des espèces qui précèdent, il reste une 
longue série de formes répandues sur toute la surface du globe, 
etayant toutes un caractère commun résidant en l’armature des 
fémurs antérieurs qui offrent une très forte dent située vers le 
milieu de la tranche inférieure, mais toujours plus près du tibia 
que de la hanche; le front est le plus souvent surmonté d’une 
carène, c'est-à-dire qu’il est situé sur un plan inférieur au vertex, 
les élytres sont dentés sur la moitié postérieure des côtés et Le 
dérnier segment abdominal est le plus souvent caréné longitudi- 
nalement au milieu. 

Les espèces d'Afrique actuellement connues sont les suivantes : 


1. Forme allongée; élytres arrondis à l’extrémité, non brusquement atté- 
nués à partir du tiers supérieur ; lobe médian de la base du Hot 


tumtronqué . . 2. 
Forme écourtée; Dire ane atténués à à partir du tiers supé 
rieur; lobe médian de la base du pronotum arrondi. . . . 3. 


2. Élytres ‘fortement chagrinés, à côtes longitudinales irrégulières ; dun 
bronzé obscur hé cuivreux en dessus; Je des Megacte- 
ROUES TR or Jatalis Har. 
Élytres finement Simnnan avec une ne ession irrég Miees vers le tiers 
supérieur près de la marge extérieure; fucies des ‘Colobogaster 
ec nov. Sp. 


3. Ély tres présentant cinq côtes y compris la suture. . ,. . De 4, 
Élytres unis, sans côtes, mais plus ou moins impressionnés sur - le dis- 
que et le long de laimargeexterne, a net Net EE 14. 


(") Zoologischer Atlas, t. 1 (1829), p. 9. 


4. Trois fossettes bien marquées sur chaque élytre. . . . . . . . , 5. 
Pas de fossettes sur les élytres; ceux-ci plus ou moins _impressionnés 

sur le disque et le long de la 1. OXLOPHO 2e en EN. : 2212 De 

5. Côtes des élytres amincies. . : - 10: 
Côtes des élytres larges et très accusées ; dessous d'un vert métallique 

très brillant au milieu, les côtés d’un cuivreux éclatant . chrysostigma L. 

6. Côtés du pronotum parallèles . . . Ne EN CNE CRETE 7: 

Côtés du pronotum légèrement dilatés en | avant. +. + + + . afims Fab. 

7. Carène frontale à peine aceusée . . . . . . . Solieri Cast. et Gory. 

Carène frontale très prononcée, arquée dre 4 InfMaMovenn 

8. Côtes élytrales fines, peu accusées . . MraNT. : D 
Côtes élytrales très accusées; deux carènes s frontales: Ctrnent 

- d’un bronzé clair; ; élytres UC ET CT DS ULCC HAT 

9. D’un bronzé plus ou moins obscur . . RO Le ad ane, 7 OS 

D'un vert métallique éclatant, à reflets bleus + + Smaragdinea nov. sp. 

10. Élytres très finement ponctués, fortement dentés sur les côtés postérieurs. 11, 


les côtés postérieurs. UC DO ET D --UetCer rit ar: 
11. Carène frontale arquée . . DUC Gi PEN MERSSERE EE CORRE EE 0). 
Carène frontale droite et nn SA LT CET + à 8 MN OR CRE DE PRET PES EE 
12. Dessous concolore, tibias cuivreux. . . . . . .auripes Cast. et Govy. 
Dessous vert brillant au milieu . . . . . . . . capensis nov.sp. 
13. Épistome et antennes concolores . . . . . . . . salebrosa nov. sp. 
Épisome et antennes cuivreux . . . + + + pilifrons nov.sp. 
14. Bronzé; pronotum parfois vert ou bleu avec les côtés et le disque 
CHUNÉTOUS ONU ENT. Ur ee . ENS: 
D'un vert doré brillant . . . . MAADINUR Son DE KA QUES pantochlora Guér. 
15. Pronotum bleu ou vert; ses côtés d’un rives EU DEAN SOON (HS DD E 
Pronotum unicolore . . . Rennes 10: 
16. Pronotum plus large à la base qu ’au sommet, ses Sectes sinueux et 
obliques . . ; . AUS IT ORPI DOUNIA 
Pronotum plus lues au 1, sommet qu’à à (1e base; ses côtés obliques, 
légèrement arqués . . . CD) TA GES te 
17. Partie antérieure des côtés du OA om llante ent dehors Me AR Te 
Partie antérieure des côtés du pronotum non saillante en dehors; 
élytres à peine plus larges que le pronotum +. . Me . guttata Oliv. 
18. Pronotum bleu avec une bande CAPE Dante Dee vers : 
la base ; très écourté . . . . . . cyanicollis Cast. et Gory. 
Pronotum vert avec les côtés et une Bo basilaire médiane allongée 
CRDONPDE RER, 0e ue à we. 1e DOWAS nôv Sp. 
19. Vertex concolore. +. . NE Re MU 20; 
Vertex rouge feu ; côtés du Dronotuin: droits . . . . rugifrons nov. sp. 
20. Côtés du pronotum ATOS OU SIN EL ne à A ch ee ir tuele 
Côtés du pronotum arqués . . . 0. rotundicolis nov. Sp. 
21. Pronotum plus large ou au moins aussi large en avant qu’en Arrière Me, -2 00e 
Pronotum plus large à à la base qu’au sommet, ses côtés sinueux . . . . 23. 
22. Côtés du pronotum arqués ou sinueux. . . . +. . HN 
Côtés du pronotum parallèles . . . . . . . . reradata Wallengr. 
PRAGUE HSDTONODHIN SIAHOHE ME Me +, ed jet ef à MOULE 
Côtés du pronotum arqués + . + Le re CS MEME EE 
24. Pronotum bi-impressionné sur le disque. AD. : fovoicollis nov. Sp. 
Disque du pronotum noir ; base des élytres RES TNMMICincta nov. Sp: 
25. D'un bronzé plus ou moins obscur en dessus . «+ . + OP Cr AT 
MD UNNIDICLIONCE CN; JESUS NSP à 1 ee Le indigacea nov. Sp. 
AB DEONZE ObSCUR MEN NORTON. UNCHrTA NOV \SDe 
D'un bronzé clair . : RC Drm luES 
27. Brillant en dessous; pattes métalliques et concolores. : GNT EX. de eE 
Dessous, pattes et tarses LAIT MEN RE ST LR PDICIDES NOV SD, 


Élytres chagrinés et transversalement ridés, très finement dentés sur 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM» DE BELGIQUES T» XXXVII, 21 


248 


28. Pronotum ponctué sur les côtés, carène frontale anguleusement avancée 
AU UNE 0 M ASIE PE Ce Dr . nigrita nov. Sp. 
Pronotum ridé sur les côtés ; carène frontale sinueuse . . . dorsata Fabr. 


1. Carys. FATALIS Har., Mitih. Miünch. Ent. Ver., t. II 
(1878), p. 105 ; Col. Hefte, pt. 14 (1879), p. 99. 


Oblong ovale, allongé, d’un bronzé sombre en dessus, cuivreux 
en dessous; carène frontale arquée et très prononcée surmontée 
d’une dépression cuivreuse et finement granuleuse au milieu de 
laqueile se remarque un bourrelet lisse bifurqué en avant et 
caréné au milieu ; pronotum transversal, à peine sinué en avant, 
arrondi sur les côtés, fortement bisinue à la base avec le lobe 
médian avancé et tronqué; il est très rugueux et sa rugosité 
consiste en petites rides onduleuses, vagues sur le disque et très 
accusées sur les côtés ; élytres allongés, granuleux, avec des côtes 
longitudinales peu prononcées, irrégulières et parfois interrom- 
pues ; ils sont dentelés tout le long du bord extérieur, à partir 
du milieu jusqu’à l'extrémité, qui est arrondie. Dessous for- 
tement granuleux; prosternum large, plan, profondément sil- 
lonné le long du bord antérieur, fortement bisinué à son som- 
met; dernier segment abdominal longitudinalement caréné au 
milieu. 

& extrémité du dernier segment abdominal profondément 
échancrée, l’échancrure anguleuse, les côtés fortement unidentés 
de part et d'autre. Q extrémité du dernier segment abdominai 
subtronquée ou très faiblement lobée, les côtés fortement uni- 
dentés de part et d'autre. Les dents terminales plus écartées chez 
la © que chez le G. 


Marungu — côte occidentale du Tanganyka — (cap. Storms); 
Mamboia, Zanguebar. 


Cette espèce rappelle, pour le facies, le Megacten. reticulata 
Klug. et l’Acéen. scabriuscula Qued. dont elle se distingue notam- 
ment par ses fémurs antérieurs dentés. 


2. Chrys. parallela nov. sp. — Oblonga, elongala, supra 
nigra, Subtus æneo-viridis; capile punctato; fronte carinata, 
carina leviter bisinuata, vertice longitudinaliter sulcato, postice 
arcuatim canaliculalo; pronoto antice angustiori, summo vix 
sinuato, ad basin valde bisinuato, lobo medio basali truncato et 
producto, lateribus anticis obliquis et posticis rectis ; elytris puncta- 
lis et sublile rugosis, ad latera antica rectis, postica subrotundatis 
el gradatim allenuatis, utrinque post medium serratis apice utrin- 
que unidentatis, ad basin utrinque bifossulatis et post medium 
unifossulatlis. Sublus niditor, Drosterno lato, subconvezo, antice 


249 


transversim sulcato, postice valde bisinuato; abdominis segmento 
ultimo longitudinaliter carinato. — Long., 16; lat., 6 mm. 


Oblong, allongé, noir en dessus; d’un vert bronzé en dessous: 
tête ponctuée, front caréné, la carène légèrement bisinuée et très 
faiblement lobée au milieu, le lobe aigu, surmontée d’un sillon 
transversal arque ; vertex longitudinalement sillonné, ce sillon 
allant rejoindre le sillon pré-carénal. Pronotum plus large à la 
base qu’au sommet, très légèrement convexe, à peine sinué en 
avant, tres fortement bisinué à la base avec le lobe médian avancé 
et tronqué, les côtés antérieurs obliques en avant et droits en 
arrière; il présente des séries transversales de petites rides 
onduleuses plus prononcées sur les côtés que sur le disque. Élytres 
ponctués et très finement rugueux, plus larges que le prono- 
tum à la base, droits sur les côtés, atténués suivant une courbe 
régulière à partir du tiers supérieur et dentés en scie à partir 
du milieu jusqu’à l’extrémité dont la dent suturale est plus 
prononcée que les autres; ils présentent de part et d’autre deux 
fossettes basilaires dont la première est située au milieu du 
lobe qui s’avance dans l’échancrure du pronotum et dont la 
seconde est située à l’épaule et une impression arrondie, à fond 
finement granuleux et légèrement cuivreux située vers le milieu 
du tiers supérieur et plus près du bord extérieur que de la 
suture ; ils offrent en outre des côtes longitudinales tres peu 
accusées. Dessous ponctué, plus brillant que le dessus; proster- 
num large, peu convexe, sillonné transversalement en avant le 
long du bord antérieur, fortement bisinué au sommet; premier 
segment abdominal longitudinalement canaliculé au milieu, les 
segments 2, 3 et 4 impressionnés de part et d’autre sur les côtés, 
le dernier segment caréné longitudinalement au milieu; fémurs 
renflés et transversalement rides, les antérieurs armés d’une 
forte dent. 

Je n’ai vu de cette espèce que deux exemplaires Q du Gabon 
(coll. L. Fairmaire et R. Oberthür). 

Elle ressemble au Co/ob. nigritaOliv., dont elle rappelle le fucies, 
mais ses fémurs dentés ne permettent pas de la laisser dans ce 
genre. En résumé, les deux espèces qui précèdent me paraissent 
être des CArysobothris aberrants. 


3. CHR. CHRYSOSTIGMA Linné, Syst. Vat., Ed. X, t. 1 (1758), 
p. 409. 
Europe centrale et méridionale, Sibérie, Algérie. 


4. CHR. AFFINIS Fab., Znt. syst., t. 4, app. (1794), p. 450 — 
chrysostigma Herbst , Fuss!. Arch., t. 5 (1784), p. 117, pl. 28, 


250 


f. 6B. — congener Paÿyk., Faun. suec., t. 2 (1789), p.222 — 
assimulans Sturm., Cat. (1843), p. 61. 

Europe, Algérie. 

5. Car. Sourert Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 10, 
pl. 2, f. 14 — consentanea Dej., Cat., 3 éd. (1838), p. 90 = péri 
Kling., Stelt. Ent. Zeit. (1845), p. 347. 

Europe méridionale, Algérie. 

Les trois espèces qui précèdent sont suffisamment connues pour 
qu’il soit inutile de les décrire; elles ne sont citées ici que pour 
mémoire, parce qu’elles ont été trouvées dans le nord de l'Afrique. 
En réalité, elles appartiennent à la grande faune paléarctique, 
dans laquelle est comprise la région méditerranéenne et je doute 
que leur habitat s’étende au delà de l'Atlas. 


6. Chr. infima nov. sp. — Obscure aenea, nitida, vertice 
fulgido, tarsis subcyaneis, elytris utrinque trifoveatis, foveis 
suboirescentibus ; capite antice punclato, fronte griseotomentosa et 
rugata, carina frontali arcuatla et bisinuata, epistomo quadrisi- 
nuato; thorace subquadrato, transverso, transversim rugato, 
antice leviter sinuato, lobo medio antice subproducto, ad latera 
utrinque antica el postica rotundato, medio sinuato; basi valde 
bisinuata ; elytris minute et conferlim punclatis, utrinque costatis, 
ad basin, in medium et post medium foveatis, foveis sublilissime 
viridi-granulosis, ad lalera postica serratis. Subtus punctata et 
granulosa; femoribus subsquammaulatis ; seymento ultimo rotun- 
datim arcuato, medio carinato. — Long., 8; lat., 3 mm. 


D’un bronzé obscur et brillant avec le vertex d’un rouge feu, 
les tarses bleus et trois fossettes à fond finement granuleux et 
verdâtre sur chacune des élytres. 

Tête ponctuée sur le vertex et sillonnée de petites rides sur le 
front qui est couvert d’une villosité grisâtre et dont le fond est 
légèrement nuance de vert; carène frontale bisinuée et échancrée 
au milieu, épistome formée de quatre lobes arrondis et égaux 
entre eux. 

Pronotum transversal, subquadrangulaire, garni de rides trans- 
versales ; la marge antérieure très faiblement bisinuée avec le 
lobe médian peu avancé, les côtés tronqués antérieurement et 
postérieurement, lépbrement sinués au milieu; la base fortement 
bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi. Écusson 
petit, triangulaire et granuleux. 

Élytres finement et régulièrement ponctués, plus larges que le 
pronotum à la base, arrondis à l'épaule avec le calus huméral 
saillant et allongé, les côtés droits jusqu’au delà de la moitié où ils 


251 


s’atténuent pour s’arrondir à l’extrémité, les bords postérieurs 
fortement dentés en scie à partir du milieu jusqu'au sommet; ils 
présentent de part et d'autre cinq côtes élevées y compris la 
suture et sont ornés de trois fossettes : la première au milieu et 
contre la base, dans le lobe; la deuxième, discale, vers le tiers 
antérieur et à égale distance du bord extérieur et de la suture; 
la troisième, vers le tiers supérieur, plus près du bord extérieur 
que de la suture. 

Dessous granuleux et ponctue; fémurs offrant une sculpture par- 
ticulière formée de rides irrégulières imitant des écailles ; der- 
nier segment abdominal longitudinalement caréné au milieu et 
échancré à l’extrémité, l’échancrure arrondie. 

Delagoa Bay, un seul exemplaire G'; ma collection. 

Cette jolie petite espèce rappelle les trois précédentes du groupe 
européen. Elle se distingue notamment de celles-ei par la disposi- 
tion toute spéciale de l'épistome qui se termine en quatre lobes 
arrondis. 


7. CHR. AByssiNica Fairm., Ann. Soc. Knt. Fr., t. 60 
(1891), p. 243. 

Espèce bien caractérisée par sa forme allongée et oblongue, 
par ses côtes élytrales sinueuses et bien marquées et par l'absence 
de fossettes sur les élytres. Sa nuance varie du bronzé noir au 
bronzé clair et légèrement cuivreux. La seule espèce dont elle se 
rapproche est le Chr. æraria Harold. 

D’Abyssinie. 


8. Chr. smaragdinea nov. sp. — Oblongo ovata, splendide 
cœruleo viridis, nitida, tibiis tarsisque violaceis ; capite punctato, 
vertice longitudinaliter sulcato, carina frontali sinuata ; thorace 
punctato, transverso, subquadrato, ad latera utrinqgue arcwalo; 
elytris punctatis,utrinque costulatis et ad basin biimpressis. Sublus 
nilida, sterno tibiisque squammulatis, abdomine punctalo, ad 
latera utrinque albido fossulato, seymento abdominis vllimo 
carinato, apice rotundatim emarginato. — Long. 10,5., lat. 4mm. 


Oblong-ovale, d’un superbe vert à reflets bleus avec les tibias et 
les tarses violacés. Tête ponctuée, carène frontale bisinuée, sur- 
montée d’un sillon transversal arqué; vertex longitudinalement 
sillonné ; articles dentés des antennes cuivreux. Pronotum trans- 
versal, ponctué, très faiblement sinué en avant, fortement bisinué 
en arrière, le lobe median offrant une fosette préscutellaire 
arrondie; les côtés à peine arqués. 

Élytres très finement granuleux et ponctués, un peu plus larges 
que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, légèrement sinuës, 
et graduellement élargis jusqu'au tiers supérieur où ils offrent leur 


252 


plus grande largeur, atténués ensuite suivant une courbe régu- 
lière ; ils présentent chacun deux impressions à la base et offrent 
de part et d'autre cinq côtes élevées, y compris la suture, et plus 
accusées vers celle-ci que sur les côtés extérieurs. Dessous ponc- 
tué sur l’abdomen et squammeux surlesternum ; fémurs paraissant 
garnis d’écailles, segments abdominaux impressionnés de part et 
d'autre, le fond de l’impression garni d’une efflorescence d’un blanc 
jaunâtre ; dernier segment caréné longitudinalement au milieu et 
échancré à l’extrémité ; l’échancrure arrondie. 

Cap de Bonne-Espérance : un seul exempl. G, de la collection 
R. Oberthür, par Mnizsech. 

Cette espèce, par sa coloration et ses côtes élytrales ne peut 
être confondue avec aucune autre du groupe africain; tout au plus 
pourrait-on la prendre pour la Chr. pantochlora Guér., mais les 
caractères de cette dernière espèce sont très différents. 


9. Car. ÆRARIA Har., Mon. Ac. Perl. (1878), p. 217. 


Cette espèce est voisine, mais très distincte, de Cr. abyssinica 
Fairm. Plus large et moins allongée que cette dernière, elle offre 
en outre un pronotum moins écourté et des côtes élytrales moins 
marquées ; enfin la dentelure latérale des côtés postérieurs des 
élytres est très fine et très serrée, tandis qu'elle est large et 
es pacée chez l’abyssinica. La coloration est d’un bronzé clair et 
doré. 

De Zanzibar. 


10. Car. AURIPES Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 9, 
Die a les 

Prenant pour terme de comparaison le chr. dorsata Fab., géné- 
ralement connu et existant dans toutes les collections, on remarque 
que l’awripes est moins robuste que cette espèce ; la carène fron- 
tale est bisinuée et échancrée au milieu, les rides concentriques 
du front ont leur centre commum plus près de la carène que de 
l’épistome; le pronotum est presqu’aussi large en avant qu’en 
arrière, ses côtés sont légèrement infléchis en avant et en arrière 
et droits au milieu; les élytres offrent des côtes peu accusées mais 
sensibles à l'œil nu; la couleur brillante des tibias, qui sont 
cuivreux, tranche sur la nuance foncière du dessous. 

Sénégal. 


11. Chr. capensis nov. sp. — S'uparallela, aeneo cuprea, 
nitida; sublus aeno cuprea, medio corporis viridi-aureo, tibts 
cupreis, larsis violascentibus; capite punctato, fronte transversim 
strialo, carina frontali subsinuata, epistomo viæ sinuato, vertice 
viæ sulcato; thorace subquadrato, antice ad latera subdilatato, 
poslice angulatim attenuato, dorso punctato et transversim rugato, 


253 


margine antica bisinuata, lobo medio antico amplo et product, 
basi valde bisinuata; elytris densissime et subtilissime punctatis, 
utrinque ad basin bi-impressis, longe marginem externam rugatis 
et serratis, dorso utrinque costato. Subtus punctato; femoribus 
transversim rugatis ; abdominis seygmento ultimo carinato. — 
Long., 7,5; lat., 3 mm. 

. Espèce voisine de Cr. auripes Cast. et Gory, dont elle se 
distingue par la coloration du dessous, qui est verte au milieu ; 
les tibias sont cuivreux et les tarses violacés. La carène frontale 
est à peine sinuée, les rides du front au lieu d’être circulaires, 
sont parallèles, transversaux et ondulés au milieu; le pronotum 
est plus large en haut qu’à la base, le lobe médian du sommet est 
très avancé et les côtés sont coupés obliquement vers la base à 
partir du milieu. La ponctuation élytrale est moins forte et la 
dentelure des côtés tout en remontant plus haut jusqu’à hauteur 
de l’épaule est plus petite et moins espacée que chez quripes. 

Du Cap de Bonne Espérance; un seul exempl. G, coll. R. Ober- 
thür, par Mnizsech. 


12. Chr. salebrosa nov. sp. — Aenea, sublus nitidior, elytris 
ad latera subpurpurascentibus, tlarsis cyaneis; capite antice 
transversim rugato el utrinque super antennas fossulato, carina 
frontali subarcuata; fronte super carinam arcuatim sulcata ; 
thorace subquadrato, transversim et wndulatim rugato, margine 
antica sinwatla, lobo medio antico producto, lateribus utrinque 
sinuatis, basi valde bisinuata, lobo medio amplo et producto; 
scutello triangulari; elytris punctatis, ad latera et ad basin 
utrinque valde rugatis, basi utrinque bifoveata, dorso costato. 
Subtus punclata, femoribus undulatim rugatis; abdominis seg- 
mento uliimo arcuatim utrinque rugato, medio carinato. — Long., 
9; lat., 3, 5 mm. 

Voisine de l’espèce précédente quant au facies, mais plus 
robuste et plus rugueuse; elle s’en distingue notamment par la 
coloration uniforme du dessous, par la disposition toute spéciale 
des rides frontales et par les fossettes pré-antennaires. 

Elle est, en dessus, d’un bronzé obscur tournant au pourpre sur 
les côtés des élytres et les tarses sont bleus; le dessous est plus 
brillant que le dessus et d’un bronzé rougeûtre. 


Niam-Niam; un seul exemplaire du Musée de Berlin, par 
Schlüter. 


13. Chr. pilifrons nov. sp. — Supra nigra, nitida, clypeo et 
antennis cupreis, sublus nitida, virescenti-nigra ; capite punctato, 
albido pubescenti, carina frontali laevt et acuta ; fronte circulatim 
rugalo, thorace subquadrato, antice angustiori, postice valde 


254 


sinuato, ad latera sinuato, dorso aequaliter et subtiliter punctato. 


aique transversim levissime rugato ; elytris ad latera grosse el 
confertim, in dorsum minute punctatis, basi utrinque bi-impressa, 
disco transversim, lateribus posticis longitudinaliter utrinque 
vage depressis. Sublus punciata, abdominis segmentis utrinque ad 
latera vage depressis et albido tomentosis, segmento ullimo cari- 
nato, summo tridentato et bilunato. Long. 13,5 mm., lat. 5,5 mm. 

D'un facies rappelant celui de Chr. dorsata Fab., cette espèce 
s’en écarte par les côtes bien accentuées des élytres, par la nuance 
du clypeus et des antennes et par l’armature de l’extrémité du 
dernier segment abdominal dont la carène médiane s’avance de 
facon à séparerl’échancrure en deux; le segment est ainsi bi-échan- 
cré et tridenté. La tête est finement ponctuée et les rides concen- 
triques du front ont leur centre commun plus près de l’épistome 
que de la carène frontale qui est lisse, tranchante et droite. Le 
pronotum, un peu moins large au sommet qu'à la base, est sembla- 
ble, pour l’allure des côtés (qui constitue le meilleur guide pour 
la séparation des espèces africaines) à dorsata, tandis que l’écusson 
est en triangle allongé, curviligne et très aigu au sommet. La 
ponctuation des élytres est plus grossière que chez l’espèce qui 
précède tandis que les vagues dépressions qui se remarquent sur le 
disque et le long des côtés postérieurs sont les mêmes. 

Gabon : un seul exemplaire de la Coll. R. Oberthür. 


14. CHR. PANTOCHLORA Guérin, Voy. Lefebv. (1847), p. 276, 
1 Dr ra 

La seule espèce africaine avec laquelle elle pourrait être confon- 
due est Chr. smaragdinea Kerr. qui précède. Comme celle-ci elle 
est d’un splendide vert métallique, aussi brillant en dessus qu’en 
dessous, mais le pronotum est large, transversal et ses côtés sont 
très arrondis ; les élytres sont à peine plus larges que le pronotum 
à la base et n’ont pas de côtes; ils sont plus grossièrement 
ponctués, plus rugueux que chez smaragdinea et la dentelure 
des côtés est à peine sensible à l’œil nu. 

Je rapporte à cette espèce un exemplaire de l’Abyssinie, de la 
collection R. Oberthür. 


15. CHR. EMPYREA Gerst., Arch. für Nat., t. 37 (1871), p. 53; 
von der Deken’s Reis., t. 3, pt. 2, p. 143, pl. 8, f. 2. 

Espèce voisine de cyanicollis Cast. et Gory qui suit (n° 17) et 
plus voisine encore de 4owas Kerr. (n° 18). Le front est d’un 
vert métallique clair et brillant, le vertex rouge-feu ; le pronotum 
est beaucoup plus large au sommet qu’à la base, droit sur les 
côtés antérieurs jusqu'au milieu, ensuite obliquement atténué ; 
il est d’un vert bleuâtre très brillant avec les côtés d’un rouge 


EL 


255 
feu. Les eélytres sont d’un vert foncé ou d’un bronzé verdâtre 
tandis que le dessous est verdâtre au milieu avec les côtés nuancés 
de pourpre violacé. 

Mozambique. 


16. CHR. GUTTATA Oliv., Z'ntom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 69, 
pl. 6, f. 58 — picticollis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), 
p. 4, pl. 1, f. 4 — 2ridicolor Thoms., 7Zyp. Bupr., 1878, p. 79. 

Ressemble à l’empyrea qui précède, mais plus robuste et moins 
écourtée que cette espèce, avec les côtés du pronotum sinués. 
Ce dernier est plus large en arrière qu’en avant. 

La coloration est très variable ; le rouge des côtés du pronotum 
envahit souvent la base de celui-ci, dont le disque passe du vert 
doré clair au vert obscur et les élytres sont cuivreux, verts, bleus 
ou violets avec tous les tons intermédiaires. Le dessous, toujours 
vert métallique au milieu, est aussi très variable sur les côtes mais 
le plus souvent d’un cuivreux éclatant. 

Du Sénégal. 


17. CHR. cyAnicoLLIsS Cast. et Gory, Wonogr., t. 2 (1537), p. 5, 
pit, 155. 

Facilement reconnaissable à son front bleu clair, au vertex 
d’un pourpre violacé, au pronotum d’un beau bleu clair avec 
une très faible ligne médiane violacée, aux élytres bronzés, au 
dessous d’un beau vert clair au milieu, et a sa forme générale 
écourtée. 

Madagascar. 


18. Chr. howas nov. sp. — Oblongo-ovata, capite antice 
viridi-metallico, postice purpureo; thorace viridi metallico, ad 
latera purpureo, dorso longe basin interdum purpureo; elytris 
aeneis; sublus viridi metallica, pedibus cupreo-aeneis; carina 
frontali producta et lobata, capite punctato, fronte rotundatim 
rugato; lhorace punctato, antice sinuato, lobo medio producto et 
rotundalo, ad latera sinuato, angulis anticis acutis el productis, 
basi valde bisinuata, lobo medio basali rotundato ; elytris subti- 
lissime punclatis, subconvexis, dorso vage transversim foveato. 
Subtus punctata; femoribus transversim rugalis; abdominis 
segmento ullimo carinato et apice angulatim lunato. — Long., 
7-10; lat., 3-5 mm. 

Très voisine de cyanicollis qui précède, elle s’en distingue 
notamment, outre le système de coloration toujours constant dans 
les deux espèces, par le pronotum plus allongé et moins sinué sur 
les côtés ; l’angle antérieur, très aigu et très avancé chez l'espèce 
précédente, est ici moins accentué. 

Madagascar ; coll. R. Oberthür. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 22 


256 


19. Chrys. rugifrons nov. sp. — Oblongo-ovata, apice alte- 
nuala, capile thoraceque cuprei-viridibus, verlice  purpureo; 
elytris viridibus, subbrunneis ; sublus nilida, viridi metallica ; 
capile anlice longitudinaliter rugalo, poslice grosse punclato; 
carina frontali producla, leviter arcua'a; thorace subquadrato, 
antice ampliori, margine antica bisinuala, lobo medio antico pro- 
ducto, ad latera vix arcualo, basi valde sinuata, lobo medio rotun- 
dato, dorso subtilissime granulato et densissime punclato; scutello 
minuto, triangulari ; elytris minute et dense punclatis, utrinque ad 
basin foveatis, dorso leviter transversim impresso, ad latera 
post medium serralis. Subtus punctala, subrugata; femoribus 
transversim rugatis. — Long., 11; lat:55'mm: 

Cette espèce se rapproche, pour le facies, de Chr. dorsata Fab., 
mais elle en diffère par la forme du pronotum qui est plus large en 
avant qu’en arrière, par l'allure des rides frontales qui ne sont 
pas concentriques, et par la coloration. La tête et le pronotum 
sont d’un vert cuivreux, le vertex d’un pourpré violacé obscur, 
les élytres d’un vert brillant légèrement brunâtre et le dessous 
ainsi que les pattes sont d’un vert métallique brillant. 


Bagamoyo ; un seul exemplaire de la coll. R. Oberthür. 


20. Chrys. rotundicollis nov. sp. — Oblonga, supra 
virescenti-cyanea, subtus nilida, nigro-niridis ; capile postice 
grosse punctato, antice depresso, punctato el irrequlariler rugato, 
post epistomum, inter cavitates antennarum, (Tansversim 1MpTeSS0 ; 
carina frontali subsinuala ; thorace transverso, utrinque ad latera 
leviter transversim et wndulalim rugalo, dorso punctato, antice 
sinuato, lobo medio antico producto, lateribus valde rotundatis, 
ad basin valde bisinuato, lobo medio basali lalo, produclo et 
rotundato; elytris leviler granulatis et sublile punclatis, utrinque 
ad basin bifoveatis, dorso leviler lransversim impresso, ad latera 
utrinque post medium serratis. Sublus irreqularuer rugata. — 
Long., 10; lat., 4,5 mm. 

Le pronotum relativement court et ayant les côtés très arrondis, 
la fossette transversale qui se remarque au dessus de l’épistome 
entre les cavités antennaires, la nuance d’un bleu verdàtre sombre 
en dessus et d’un noir verdâtre brillant en dessous distinguent 
cette espèce de toutes celles qui précèdent. 


Mozambique; un seul exemplaire de la coll. R. Oberthür, par 
J. Thomson. 
21.CHRYS.REGRADATA Wallengr., Zntom. Tidskr., 1881, p. 16. 


C’est avec doute que je maintiens cette espèce, dont je n’ai pas 
vu le type, et que je soupconne fort n’être qu’une des nombreuses 
formes de Chr. dorsatæ Fab.; si je l’ai maintenue, c’est que, 


| 


PT 


257 


d’après l’auteur, elle semble avoir les côtés du pronotum parallèles, 
Au surplus, voici le texte de Wallengreen : 


Aenea, nitida; capile rugoso-punctato, fronte retusa, lonqitu- 
dinaliter sat profunde canaliculata, margine clypei sinuato 5 
prothorace transverso, elytris angustiore, basi apiceque bisinuato, 
lateribus parallelis, marginatis, conferlim transverse strigos0, 
dorso æquali; elytris obscure æneis, confertim rude punctatis, 
basiunifoveolatis, kumeris oblongo elevatis, margine laterali postice 
serrulato; corpore infra magis æneo, ventre immaculato ; Temoribus 
anticis valde incrassalis, subtus dente validissimo armatus. — 
Long., 8-9 mill. 

Transvaal. 

Le type de cette espèce se trouve au Musée du Lycée de Malmoë 
(Suède), où il est conservé avec un soin si jaloux, que jamais 
personne n’a pu l'avoir en communication. 


22. Chrys. foveicollis nov. sp. — Oblonga, supra subvires- 
centi nigra, sublus nigra abdominis segmentis postice sub cupreo- 
cinctis; capile postice grosse punclalo, antice reticulato, vix 
circulatim rugato, carina frontali subsinuala ; thorace subqua- 
drato, transverso, dorso modice, ad latera grosse et confertim 
punctato, dorsoque utrinque anqulatim fossulato, antice sinuato, 
lobo medio antico producto, ad lalera subsinuato, anqulis anticis 
modice productis, basi valde sinuala, lobo medio basali amplo et 
rotundaio; elytris in dorsum modice, ad latera grosse el confertim 
punclatis, post medium ulrinque serralis, basi bifoveata, dorso 
transversim el suboblique depresso. Sublus grosse et confertim punc- 
tata; femoribus undulalim rugalis. — Long. 11,5 ; lat. 4,5 mm. 


Voisine, quant à l’ensemble du jucies, de dorsata Fab., mais 
avec les côtés du pronotum parallèles et légèrement sinueux au 
milieu, le pronotum grossièrement ponctué sur les côtés, le disque 
finement ponctué et présentant au milieu et au dessus de l’écusson 
deux dépressions ou fossettes anguleuses. Le dessous est d’un 
cuivreux sombre, quoique brillant. 


La Réunion ; un seul exempl. du Musée de Dresde. 


23. Chr. cincta nov. sp. — Olonga, supra nigra, nitida, 
suboirescens, capile thoraceque ad latera cuprescentei viridibus, 
elytris ad basin et ad latera antica virescenlibus; subtus viridi- 
metallica nitidissima, abdominis seymentis quatuor ultimis obscu- 
rioribus ; capite antice valde depresso et circulatim rugato, postice 
grosse punctato, carina frontali arcualim et subangulatim pro- 
ducta, post carinam verlice arcualim sulcato; thorace transverso, 
subquadrato, dorso punctato, ad lalera transversim rugato, antice 
subrecto, postice valde bisinuato, lobo medio basali rotundato et 


258 


producto, lateribus anticis subrotundatis, medirs sinmalts, posticis 
oblique attenualis ; elytris punctalis, ad basin utrinque biimpressis, 
dorso transversim vage 1mpresso, lateribus posticrs serais. 
Sublus punctata; femoribus transversim rugalis ; abdominis seg- 
mento ultimo longitudinaliter carinato, ulrinque longiludinaliter 
rugato, apice tridentato et arcuato, dente media minuta. — Long., 
12; lat., 4,5 mm. 

Espèce voisine de dorsala Fab., mais distincte de celle-ci par 
la forme du pronotum qui est aussi large en avant qu’en arrière, 
sinué sur les côtés, et par la coloration d’un noir brillant légère- 
ment verdâtre avec la tête et les côtés du pronotum d’un vert doré 
cuivreux et brillant, la base et les côtés antérieurs du pronotum 
nuancés de vert et le dessous d’un vert métallique très brillant 
avec les quatre derniers segments abdominaux sombres. 

Du Gabon; deux exemplaires de la Coll. R. Oberthür. 


24. Chrys. indigacea nov. sp. — Curla, suboblonga, nilida, 
cyaneo nigra; sublus nigra; capite antice bicirculatim rugato, 
postice punctato, carina frontali subrecta ; fronte post carinam 
arcuatim sulcata, lhorace subquadrato, antice bisinuato, lobo medio 
producto el rotundato, postice angushiori, ad latera arcuato et 
transversim rugalo, dorso tenuissime punclato; elytris subtile 
punclatis, ad basin utrinque bifoveatis, dorso vage impresso, ad 
latera transversim vage rugalis, post medium serratis. Sublus 
punctata; femoribus transversim rugatis; segmento abdominis 
ultimo apice lunato et bidentalo, medio carinato. — Long. 8; lat., 
9,9 mm, 


La forme générale de cette espèce est plus trappue que celle de 
dorsata Fabr.; elle est aussi moins robuste que celle-ci, et d’un 
bleu sombre en dessus. Le pronotum est transversal, bisinué en 
avant avec le lobe médian arrondi et avancé, plus large en avant 
qu’en arrrière et ses côtés sont franchement arqués. 


Mozambique et Bagamoyo (coll. Oberthür); Zanguebar (Musée 
de Berlin). 


25. Chrys. curta nov. sp. — Cwrla, suboblonga, nitida, supra 
viridi aenea, capite viridi aurato antice in frontis depressionem 
el poslice cupreo aenea; sublus aenea; capite antice circulatim 
rugato, postlice grosse punctato, longe oculos subsquammoso, carina 
frontali arcuata, medio producta ; fronte supra carinam arcuatim, 
vertice longitudinaliter sulcala; thorace transverso, subquadrato, 
postice leviter angustiori, ad latera utrinque rugalo, dorso punc- 
lalo, antice bisinuato, lobo medio antico producto, ad latera 
utrinque arcuato, basi valde sinuata, lobo medio basali rotundatim 
Produclo; elylris densissime punctatis el granulatis, utrinque ad 


259 


latera rugatis et ad basin biimpressis, dorso medio vage impresso, 
lateribus poslicis serralis. Subtus punctata; femoribus transtersim 
rugatlis ; abdominis seymento ultimo apice emarginato, medio 
carinato. — Long. 10; lat. 4 mm. 

Voisine de la précédente, mais un peu plus robuste et plus 
élargie que celle-ci et d’un bronzé verdâtre en dessus avec le 
vertex et la dépression frontale le plus souvent d’un bronzé 
obscur tandis que l’épistome et la région avoisinant les yeux sont 
parfois d’un vert brillant; dessous bronzé. 

Du Zanguebar : Musée de Dresde; coll. Oberthür et Kerremans. 


26. Cr. cuPRINA Klug.; Symb. Phys. (1829), I. 392, pl. 3, 
f. 13 — æneifrons Fairm., Mission Revoil, Col. (1882), p. 53. 

Je réunis au cuprina de Klug., le chr. æneifrons Fairm., 
considérant le premier comme le « de la seconde. 

Ambukhol, Somalis. 

27. Chrys. picipes nov. sp. — Zlongata, oblongo-ovata, supra 
nigra, subtus nigro picea antennis, abdominis seygmentis pedibus- 
que brunnets, capite punctato, fronte circulatim rugata, vertice 
longiludinaliter sulcato;thorace subquadrato, antice leviter anqus- 
tiori et sinuato, ad latera leviter sinuato et dense transversim 
rugato, basi valde sinuata, lobo medio basali producto et rotun- 
dalo, dorso punctato; elytris punctatis, utrinque ad latera rugatis 
et post medium serratis, basi biimpressa. Subtus punctata; abdo- 
minis segmentis quatuor primis leviler sulcatis, ullimo carinalo; 
femoribus transversim rugatis. — Long., 9,5-12; lat., 3,5-4,5 mm. 

Cette espèce est plus allongée et plus élancée que celles qui 
précèdent et que Ckr. dorsata dont elle offre plusieurs caractères, 
notamment la forme du pronotum qui est légèrement atténué en 
avant avec les côtés sinueux, mais sa coloration toute spéciale, 
tres rare chez les Chrysobothrines, est d’un brun de pcix en 
dessous avec les antennes, les pattes et l’abdomen d’un brun clair. 

Boma et Léopoldville (Congo); -Karéma (côte orientale du 
Tanganika); ma collection. 

28. Chrys. nigrita nov. sp. — Oblongo-ovala, supra nigra, 
capile nitido, viridi ; sublus viridis, abdomnis segmentis obscurio- 
ribus ; capite antice depresso et circulatim rugato, carina frontali 
subrotundata, antice medio producta, postice arcuatim sulcata, 
vertice longitudinaliter sulcato; thorace transverso, sublævi, 
dorso vix punctalo, ad latera utrinque confertim punclato, antice 
leviter sinuato, lobo medio antico vix producto, ad latera vix 
sinualo , basi valde bisinuata , lobo medio basali producto et 
rotundatlo; elytris sublævibus, densissime et leviter punctalis, ad 
basin utrinque bifoveatis, dorso vix transversim impresso longe 


260 


marginem extlernam wlrinque vage impressis, ad latera postice 
serratis. Subtus punctata, femoribus transversim rugalis. — 
Long., 12,5; lat., 5 mm. 

Espèce très voisine de dorsala qui suit et dont elle se distingue 
par le pronotum relativement court, non transversalement ridé 
sur les côtés, mais seulement ponctué, la ponctuation plus gros- 
sière et plus dense que sur le disque où elleest très peu prononcée, 
quoique régulière; les côtés du pronotum sont presque droits, à 
peine sinués et très légèrement obliques 

Un seul exemplaire de l’Ogowé; ma collection. 


29. CHRYS. DORSATA Fab., Mantiss. Ins., t. 1 (1787), p. 179 — 
serrata Fab., Ent. Syst., t. 2 (1794), p. 200 — spinipes Thunb., 
Nov. Act. Upsal., t. 9 (1827), p. 42 — chalcophana Klug, 
Symb. Phys. (1829), p. 38, pl. 3, f. 12 — Doschismani Cast. et 
Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 5, pl. 1, f. 6 — Sparmanni Cast. 
et Gory, L. c., p. 6, pl. 2, f. 8 — caffra Cast. et Gory, {. c.…. 
p. 8, pl. 2, f. 10— spinimana et cuprina Dej., Cat., 2° éd. (1838), 
p. 90 — Deyrollei Thoms., Arch. Ent., t. 2 (1858), p. 73 — 
spuria Mars., Abeille, t. 2 (1865), p. 411 = roseiventris Thoms , 
Typ. Bupr., 1878, p. 79 — impressifrons Fairm. ©. À. Soc. Ent, 
Belg., t. 28 (1884), p. 145 — Zaeviuscula Fairm., Ann. Soc. Ent. 
Fr., t. 60 (1891), p. 243 — dentata Klug mss. — Boccandei 
La Ferté mss. 


Les formes décrites sous les noms qui précèdent ne me 
semblent pas pouvoir être séparées de Chrys. dorsata Fab., et 
paraissent n’être que des variations de taille, de couleur et peut- 
être de localité. Les nombreux exemplaires que j’ai pu examiner 
montrent tous la même stucture, et la forme du pronotum, 
légèrement attenué en avant et sinué sur les côtés, est invariable- 
ment la même; quant à la nuance du front, elle pourrait n'être 
qu’une simple diftérence sexuelle, tous les GG qu’il ma été donné 
d'examiner ayant le front plus brillant que celui des Q9, et le 
plus souvent d’un vert métallique. 

C’est ainsi que le Crys. chalcophana Klug, n’est, suivant moi 
qu’un dorsata Fab. un peu plus robuste que le type, et d’un bronzé 
cuivreux clair, et que les CArys. Sparmanni, caffra et spinimana 
offrent, sur les élytres des traces de côtes à peine sensibles. 

Cette espèce est commune dans toute l'Afrique, du Nord au Sud 
et de l'Est à l'Ouest, sauf dans la région Méditerranéenne et à 
Madagascar, d’où je n’en ai pas vu un seul exemplaire. Elle existe 
aussi aux Îles Maurice et La Réunion. 


261 


DESCRIPTIONS OF SOME NEW SPECIES 
or DONACINÆ an CRIOCERINÆ 


CONTAINED IN THE BRUSSELS MUSEUM AND THAT OF MY OWN, 


by Martin Jacoby. 


Donacia frontalis n. sp. — Varrom and parallel, æneous, 
above glabrous, the head with two tubercles; thorax not longer 
than broad, closely punctured, nonstrigose; elytra closely punc- 
late-striate, the interstices transversely strigose throughout, the 
apex truncale. 


Length 3 1/2 lines. 


Of very narrowly-elongate, almost subcylindrical shape, the 
head rather produced, the eyes large, the intermediate space 
raised into two distinct tubercles which are divided by a longitu- 
dinal groove, the entire surface of the head very closely punce- 
tured, the clypeus and labrum closely pubescent, the antennæ 
extending scarcely, to the middle of the elytra in the female 
black, the basal joint obscure cupreous, the third joint but 
slightly longer than the second, the fourth one half longer than 
the preceding, the fifth joint nearly double the length ofthe fourth; 
thorax subquadrate, scarcely longer than broad, the sides dis- 
tinctly swollen from the apex to the middle where à distinct 
constriction is visible, the anterior angles without any tubercles, 
the surface slightly convex, closely and finely punctured without 
any transverse strigæ, the middle of the disc with an indistinct 
short longitudinal groove; scutellum large, pubescent; elytra 
with a slight sutural depression below the base, regularly and 
distinctly punctate-striate, the interstices finely transversely 
strigose; underside densely clothed with silvery pubescence, legs 
obscure cupreous, the posterior femora unarmed and extending to 
the first three abdominal segments. 

Hab.: China, Woosong (from Chapuis’ collection, in that of the 
Brussels Museum and my own). 

The narrow and parallel shape of this species, the tubercles 
between the eyes and the sculpture of the thorax, are its principal 
characteristic, the three specimens before me seem to be all 
females. 

Donacia recticollis n. sp. — Æuscous and closely pubescent, 
the antennxæ and legs fulvous, thorax obscure æneous very jinely 


262 : 


strigose, elytra dark fulvous, strongly punclale-striate, the 
interstices smooth, slightly convez. 

Length 4 lines. 

Head greenish æneous, the base with a narrow transverse 
fulvous band, very finely punctured and strigose, clothed with 
very short pubescence only visible under a strong lens, the space 
between the eyes with a longitudinal narrow groove, labrum and 
mandibles fulvous, antennæ about half the length of the body, 
fulvous, the apex of each joint stained with fuscous, the basal 
joint entirely of that colour, the third joint more than twice the 
length of the second, the fourth the longest, the terminal joints 
much shorter ; thorax subquadrate, slightly broader than long, 
its sides perfectly straight. the anterior angles very slightly tuber- 
culate, the disc with a depression at each side and a rather deep 
fovea near the base, greenish-æneous, the margins more fulvous, 
the surface impunctate, very finely strigose at the sides and more 
strongly so near the base; scutellum pubescent; elytra strongly 
flattened, slightly depressed below thebase near the suture; falvous, 
the punctures strong and regular, the interstices entirely smooth, 
raised near the sides and at the apex, the latter truncate; legs 
slender, fulvous, the femora with a more or less distinct elongate 
æneous mark at their upper surface and armed with an acute tooth 
below near the apex; underside densely covered with whitish 
pubescence. 

Hab.: India, Berhampur.. In the collection ofthe Calcutta Museum 
and that of my own. 

Although evidently closely allied to 2. Delesserti Lac., the 
present species differs in the elongate third joint of the antennæ, 
the straight sides of the thorax and the entirely smooth elytral 
interstices also in their fulvous colour. 


Lema africana n. sp. — Æulvous, the disc of the thorax, the 
breast and part of the abdomen black, thorax subquadrate, nearly 
impunctate; elytra strongly punctate-striate, the interstices with 
a few fine punctures, fulvous, a transverse band below lhe middle, 
black. 

Var. : Thorax fulvous with tro black spots, underside fulvous, 
the sides of the breast with a black spot. 

Length 3 1/2-4 lines. 


Head deeply constricted behind the eyes, the vertex with two 
strongly raised tubercles, eyes not very deeply notched, antennæ 
not extending to the middle of the elytra, fulvous, the first 
four joints shining, the rest opaque, terminal joint fuscous, the 
third and fourth equal; thorax subquadrate, moderately deeply 


263 


constricted at the sides, the dise with a double row of very minute 
punctures, the basal sulcus rather deep, the entire disc black, the 
sides fulvous ; scutellum truncate at its apex; elytra with a slight 
depression below the base, the latter rather swollen, the punctures 
strong anteriorly, finer below the middle, the ninth row entire, 
the interstices flat throughout, impressed here and there with a 
few minute pnnctures, a transverse band below the middle, not 
extending to the sides, black; the breast and abdomen, the last 
two segments excepted, and the claws black. 


Hab. : Africa, Sierra-Leone (Collection Jacoby). 


I kow of no similarly coloured species described, which will 
find its place probably near Z. wslulala Lac. In the variety the 
black dise of the thorax is replaced by two small spots and the 
elytral band is much wider than in the type, but structural diffe- 
rences I cannot find ; it is probable that the species is subject to a 
good deal of variation in regard to colour. 


Lema atrofasciata n. sp. — #ulvous, the head anteriorly, the 
antennæ (the basal joint excepled), the apex of the four posterior 
femora, the tarsi and the breast, black, thorax impunctate, elytra 
strongly punctate-striate, fulvous, each with a broad longitudinal 
band not extending to the base or the apex. 

Leugth 2 lines. 


Head sparingly pubescent, fulvous, the vertex finely punctured, 
the eyes large, broadly but not deeply notched, lower portion 
of the face, black, terminal joint of the palpi, acute, autennæ 
slender, nearly extending to the middle of the elytra, the 
third and fourth joints equal, each longer than the second 
joint, the basal joint fulvous, the others black or obscure fulvous, 
stained more or less with black, the terminal joints but slightly 
thickened; thorax not longer than broad, the basal sulcus very 
deep, the surface impunctate; scutellum black. its apex sinuate; 
elytra with a very slight depression below the base, strongly 
punctate-striate, the interstices costate at the sides and at the 
apex, impunctate, each elytron with a broad black band, pointed 
and abbreviated at the apex and extending laterally from the 
second to the seventh row of punctures; the breast and the sides 
of the first abdominal segment as well as the posterior half of the 
four posterior femora and the tarsi, more or less, black, sparingly 
clothed with yellow pubescence. 


Hab. : Africa, Cameroos. 


Easily known by the black band of the elytra. Several specimens 
are contained in my collection. 


264 


Lema transvalensis n. sp — Proad and robust, pale 
flavous, the antennæ (the first joint excepted), the knees and the larsi, 
black: thorax subquadrate, punctured medially and anteriorly, 
elytra strongly punctate-striate, the interslices with a single rom 
of fine but distinct punctures. 

Length 4 1/2 lines. ï 

Of broadly subquadrate shape and of very pale flavous colour, the 
head constricted behind the eyes, the space in front of the latter 
finely rugose, antennæ with the basal joint flavous, the second 
small and globular, black, the third and fourth equal, short, 
shining, the three following joints pubescent (the others broken 
off), thorax subquadrate, deeply constricted at the middle, the dise 
with several rows of very fine punctures at the middle and some 
others near the anterior angles; scutellim truncate at its apex; 
elytra much broader than the thorax, the basal portion slightly 
raised, strongly impressed with large somewhat elongate punce- 
tures, which diminish gradually in size towards the apex, the 
interstices with a single row of fine punctures, the ninth row 
entire, the shoulders smooth and impunctate; underside and legs 
flavous, the knees, tarsi and clawjoints black, mesosternum finely 
rugose throughout; the apex of the tibiæ at the inner side black 
and clothed with yellow pubescence. 

Hab.: Africa, Transvaal [my collection). 

The single specimen, contained in my collection is no doubt 
closely allied to Z. crassipes Lac, Z. jolofa, and several others 
from Madagascar, but it differs from all in the non-rugose elytral 
interstices which are distinctly panctured and in the colour of the 
knees and tibiæ; the thorax has also three or four rows of fine 
punctures, instead of two as is generally the case. Z. pallida CI. 
has an impunctate thorax and Z. rufo-adumbrata CI. has diffe- 
rently coloured legs and antennæ. = 


Lema turgida n. sp. — Pale fulvous, the last six joints of the 
antennæ and the tarsi, black, thorax subquadrate, nearly impunc- 
late, elytra convex, strongly punctale-striate, the ninth striæ 
entire. 

Var. Legs nearly entirely black. 

Length 3 5/:-4 lines. 

Head deeply constricted behind the eyes, thelatter deeply notched, 
clypeus rather swollen, impunctate, palpistrongly robust, antennæ 
extending à little beyond the base of the elytra, the lower four 
joints and the base of the fifth fulvous, the other joints black, 
gradually and strongly widened, the terminal joints scarcely longer 
than broad; thorax subquadrate, but moderately constricted at the 


265 


sides, the basal sulcus indistinct, the surface rather flattened, with 
a few very minute punctures at the middle ofthe dise and a small 
fovea at the middle of the basal sulcus; scutellum not longer than 
broad; elytra subcylindrical, the basal portion moderately raised, 
deeply punctate-striate, the interstices impunctate, flat, exceptnear 
theapex, where they areslightly convex,thelateral margin strongly 
raised and accompanied by a deep row of punctures, underside and 
legs fulvous, a spot at the sides of the breast, the extreme apex of 
the tibiæ and the tarsi, black. 

Hab. : Africa, Gaboon (my collection). 

L. turgida differs principally from any of its African allies by 
the nearly impunctate and subquadrate thorax and the colour of 
the underside and legs in connection with the short robust antennæ 
which gives the species the appearance of a Crioceris, especially 
that of C. sanguinea Clark; it is however a true Zema, the variety 
does not differ except in the colour of the legs. 

Lema lateralis n. sp. — Dark metallic blue, antennæ black, 
the upper part of the head, the thorax and the abdomen, fulvous ; 
thorax impunctate ; elytra metullic blue, strongly punctale-striate, 
the sides with a fulvous band, the ninlh rom of punclures entire. 

Length 2 1/2 lines. 

Head not constricted behind, impunctate, the vertex fulvous, the 
lower portion and the space surrounding the eyes, bluish-black, 
eyes deeply notched, antennæ not extending to half the length of 
the elytra, gradually widened towards the terminal joints, black, 
the third and fourth joints equal; thorax not longer than broad, ful- 
vous, the sides but moderately constricted at the middle, the basal 
sulcus deep and placed nearly at the middle, the surface impunc- 
tate; scutellum piceous; elytra without basal depression, the punc- 
tures deep, gradually diminishing in size posteriorly, the interstices 
slighly convex at the apex,the surface metallie blue, the sides with 
a fulvous band, commencing at the shoulder, strongly widened at the 
middle and abbreviated before the apex ; the breast and legs dark 
bluish-black, the abdomen fulvous. 

Hab. : India (my collection). 

L. lateralis seems closely allied in coloration to Z. praeclara 
Clark, likewise from India, but differs in the colour of the antennæ 
and that of the underside and legs. I am indebted to M. Duvivier 
for this beautiful species. 

Lema glabricollis n. sp. — Æufous; thorax slightlly longer 
than broad, impunctate; elytra mith a short basal depression, 
deeply punclate-striate, violaceous-blue, the exlreme apex fulvous 
ninth rom of punciures entire. 

Length 2 3/1 lines. 


266 


Head impunctate, not constricted behind the eyes, the space 
between the eyes raised, not divided by a groove, eyes not very 
deeply notched, clypeus and labrum piceous, antennæ fulvous, exten- 
ding to half the length of the elytra, the third and fourth joints 
equal, the ternimal joints not thickened ; thorax slightly longer 
than broad, the anterior portion rather strongly transversely wide- 
ned, the sides not very deeply constricted, the upper margin of the 
constriction in shape of an acute edge, when viewed sideways, the 
basal sulcus deep and placed at some distance from the base, the 
surface entirely impunctate, rufous; scutellum fulvous, its apex 
emarginate; elytra with a short but distinct depression below 
the base, deeply and strongly punctate-striate, theinterstices convex 
at the apex, slightly rugose anteriorly, the surface, violaceous-blue, 
the extreme apex fulvous ; underside aud legs rufous, clothed with 
golden-yellow pubescence. 

Hab, : Cambodga, also Malacca (Coll. Brussels Museum and 
Jacoby). 

The fulvous colour of the antennæ, that of the legs, the impunc- 
tate thorax distinguishes this species from Z. striato-punctata 
Lac. and the colour of the elytra, from other species from this 
region; four specimens formerly in the collection of Chapuis, 
are before me. 


Lema multimaculata n. sp. — ulvous, the antennæ(the four 
basal joints excepted), the apez of the femora, that of the tibia and 
the tarsi, black; thorax subquadrate, nearly impunctate; elytra 
strongly punclate-striate, the interstices finely punctured, the 
scutellum, a spot on the shoulder, a second one before and a third 
below the middle, black, abdomen spotted with black. 

Length 3 lines. 


Head not constricted hehind the eyes, impunctate, the latter 
deeply notched, the clypeus impunctate, antennæ short, exten- 
ding only to the base of the elytra, black, the lower four joints 
more or less fulvous, shining, the rest opaque, pubescent, third 
and fourth joints short, equal; thorax subquadrate, with a few 
scarcely perceptible punctures at the dise, the basal suleus not 
very deeply impressed; elytra without basal depression, closely 
and deeply punctate-striate, the interstices with a single row of 
punctures, a spot surrounding the scutellum, the latter itself, 
a small spot on the shoulder, another near the suture before the 
middle and a larger one near the apex, black, the interstices 
flat, the ninth row of punctures entire, the sides of the breast 
and a large spot at the sides of the first two abdominal segments, 
black, the latter as well as the entire underside impubescent 


267 


and shining, nearly impunctate, the apex of the femora (the 
anterior four to a greater extend), the tibiæ more or less and the 
tarsi, entirely black. 

ab. : Hongkong. 

A single specimen, formerly in the Chapuis collection and 
named Z. sculata is contained in the Brussels Museum, the spe- 
cies is not difficult to recognize on account of the sculpture and 
pattern of the elytra. 


Lema Severini n. sp. — ÆBlack, above fulvous; thorax 
broader than long with a lateral anterior sulcus, finely punclured ; 
elytra very deeply and closely punctate-striale, the ninth rom 
entire, the interstices convez at the apez. 

Length 2 lines. 


Head not constricted behind the eyes, the lateral grooves nearly 
absent, clypeus and labrum black, antennæ not extending to half 
the length of the elytra, black, the basal joint fulvous, the third 
and fourth joints equal; thorax short, the anterior portion trans- 
verse, broader than the length of the thorax, the angles rather 
distinct, the sides with a transverse sulcus anteriorly, the basal 
suleus very distinct, the surface with some fine punctures at the 
middle of the disc; scutellum truncate at the apex, elytra slightly 
and gradually depressed below the base, fulvous, very closely and 
strongly punctate-striate, the interstices somewhat convex at the 
base and at the apex, impunctate; underside black, sparingly 
pubescent, the base of the anterior tibiæ and the apex of the 
abdomen more or less fulvous. 

Bab. : Australia, Clarence River (in the collection of the 
Brussels Museum, and that of my own, formerly in the Chapuis 
collection). 

This species resembles Z. hæmatomelas in coloration but may 
be known by the lateral anterior sulcus of the thorax (resem- 
bling in that respect Z. coromandeliana), the principal diffe- 
rence however, separating Z. Severini from most of its allies, 
may be found in the almost entire absence of the supra-orbital 
grooves of the head. 


Lema Semperi n. sp. — Æufous, antennæ flavous; thorax 
subcylindrical, impunctate, elytra metallic blue, finely punctate- 
striale, the apex fulvous. 

Var. : Tibiæ black at lheir outer margin. 

Length 2 1/2 lines. 

Head impunctate, deeply constricted behind the eyes, the latter 
very prominent, the intermediate space without a groove, scarcely 
raised, the entire surface fulvous, antennæ extending slightly 


268 


beyond the base of the elytra, flavous, the lower four joints 
shining, the others opaque, pubescent; thorax slightly longer than 
broad, not much widened anteriorly, the sides rounded at the. 
angles, the lateral constriction deep, the basal sulcus rather deep, 
the surface entirely impunctate; scutellum fulvous, its apex 
rounded; elytra with a small but distinct depression below the 
base, bright metallic blue, the apex fulvous, the punctures widely 
placed, strong within the depression, fine posteriorly and nearlÿ 
obsolete at the sides and apex, the ninth row entire; the inter- 
stices flat and smooth, underside and legs fulvous, sparingly clothed 
with yellow pubescence ; posterior femora not extending beyond 
the first two abdominal segments. 

Hab. : Isabela, Philippine Islands (Semper). In the collection of 
the Brussels Museum and that of my own. 

Of similar coloration than Z. glabricollis, but the elytral punctua- 
tion very fine and the fulvous colour of the apex of greater extend. 


Lema Staudingeri n. sp. — Pale fulvous, the antennæ 
stained with fuscous, the apical half of the elytra dark violaceous; 
thorax impunctale, elytra with deep basal depression, strongly 
punctate-striate anteriorly, abdomen obscure piceous. 

Length 2 1/2 lines. 

Head impunctate, fulvous, eyes nearly entire, carina distinct, 
short, labrum black, antennæ slender and long, fulvous, the 
lower joints stained with fuscous at the apex, the eighth, ninth 
and tenth joints entirely of that colour, the terminal joint obscure 
fulvous, third and fourth joints equal; thorax scarcely longer than 
broad, the anterior portion strongly swollen, widened anteriorly, 
the basal suleus deep, the surface entirely impunctate : elytra with 
the basal portion strongly raised, transversely depressed below 
the elevation, the punctures deep within the depression, more 
finely anteriorly and posteriorly, the apical half dark violaceous ; 
posterior femora with a short triangular tooth. 

Hab. : New Guinea. 

This species, of which I received a single specimen from 
Dr Staudinger without particular locality, is very closely allied to 
L. connectens Baly, also to Z. papuana and ZL. Boisduvali, it 
differs however from either in the entirely fulvous legs (instead 
of having the posterior femora black) from Z. connectens, it further 
differs in the black labrum and in the margin of the dark 
portion ofthe elytra, which is convex anteriorly instead of concave, 
the latter being the case in all the specimens of Z. connectens, the 
type of which I have examined in the British Museum. 


Crioceris philippinensis n. sp. — Alavous, shining, the 


269 


antennæ (lle first joint excepled) and the tibiæ and tarsi, black; 
thorax subquadrate, nearly impunctate; elytra with some distinct 
punctures at the base only, the disc impunctate. 

Length 5 lines. 


Head constricted behind the eyes, the vertex with a short longi- 
tudinal groove, eyes deeply notched, the space surrounding them, 
slighly rugose, clypeus swollen, nearly impunctate with a few 
yellow hairs, palpi slender, antennæ not extending much beyond 
the base of the elytra, black, the first joint fulvous, the three fol- 
lowing ones short, shining, the other joints pubescent, nearly equal 
and moderately flattened, longer than broad ; thorax scarcely longer 
than oroad, subcylindrical, the sides not very deeply constricted, 
the basal sulcus rather feeble, placed close to the basal margin, the 
surface convex, with a few fine punctures, placed longitudinally at 
the disc ; scutellum edged with fuscous; elytra with a very obsolete 
depression below the base, flavous and shining like the rest of the 
upper surface, with rows of small piceous spots, but without punc- 
tures except near the basal portion, where four short rows of deep 
punctures are placed, which only extend as far as the depression, 
the lateral margin is accompanied by a deeply impressed groove ; 
the breast and the femora, Like the head and thorax, are of a more 
fulvous colour and darker than the other parts, tibiæ and tarsi 
black. 

Hab. : Philippine Islands (Collection Brussels Museum and 
my own). 

The four specimens, formerly contained in the Chapuis col- 
lection and named by this author ©. nucea Lac. var. certainly 
seem to me to be distinct from that species. Lacordaire describes 
the antennæ and legs as fulvous, which is not the case here and 
the elytra have no trace of any punctuation except near the base; 
since all the specimens before me do not differ from each other in 
any way, I think I am justified as considering the species distinct 
from C. nucea. 


Crioceris obscuro-plagiata n. sp. — Zack, lhorax flavous, 
strongly punctured. elytra flavous, strongly but remotely punc- 
tured anteriorly, the punclures very fine at the disc, each elytron 
with an obscure longitudinal band from the middle to the apex, 
femora fulvous at the base. 

Hab. : 4 lines. 


Head black, the neck fulvous, constricted, the anterior portion 
sparingly pubescent, antennæ very short, only extending to the 
base of the elytra, black, the lower two or three joints shining, 
the rest opaque, pubescent, broader than long; thorax not longer 


270 


than broad, the sides very moderately constricted, the surface 
irregularly, remotely and strongly punctured, the basal sulcus 
only indicated; seutellum black ; elytra feebly depressed below the 
base, strongly and remotely punctate-striate, the punctures strong 
at the base and near the lateral margin, the others much finer, 
the interstices flat, an obscure fuscous band occupies the greater 
portion of the dise, from before the middle to the apex, not 
extending to either margin; the underside nearly black, sparingly 
clothed with grey pubescence, the abdomen more piceous ; femora 
fulvous, the knees, tibiæ and tarsi, black. 

Hab. : Queensland (Collection Brussels Museum). 

Distinct in its system of coloration from any of its congeners 
from the Australian region. 


Crioceris papuana n. sp. — Proad, robust, fulvous, the 
antennæ (the basal joints exceptled) black, thorax subcylindrical, 
impunclate, elytra black, shining, the base strongly raised, 
entirely impunctate, a few punctures below the base excepted. 

Length 3 1/2 lines. 


Head elongate, deeply constricted behind the eyes, the latter 
deeply notched, clypeus produced, rather swollen, antennæ short, 
not extending beyond the base of the thorax, the lower four joints 
obscure fulvous, shining, the rest black, the third and fourth joints 
equal, the terminal joints slightly longer than broad ; thorax but 
little longer than broad, subcylindrical deeply constricted at the 
middle, the surface impunctate; scutellum pubescent, narrowly 
elongate ; elytra with the basal portion strongly raised, depressed 
below it, the depression with a few punctures, rest of the surface 
entirely impunctate, the sides below the shoulders with another 
elongate depression; underside and legs fulvous, clothed with yel- 
low pubescence ; mesosternum elongate, not narrowed in front. 

ab. : New Guinea. 

At first sight, this species, of which I possess a single specimen, 
seems identical with C. obliterata Baly, but although closely 
allied to that species, a number of differences seem to prove it to 
be another insect; in C. papuana the clypeus is produced and 
convex, the antennæ are much shorter (not longer than half the 
length of the body as in ©. obliterala), the elytra are entirely 
devoid of punctures (the few at the base excepted), the lateral 
margin is flat without any impressed groove, the legs are entirely 
fulvous and the mesosternum is of different shape. 

Crioceris Severini n. sp. — Piceous below, above fulvous, 
tarsi pale fulvous, thorax elongate, impunctate, elytra with the 
basal portion highly raised, irreqularly and deeply foveolate- 


271 


punclate, with a transverse piceous spot below the middle at the 
sides. 


Length 4 lines. 


Broad and robust, the head elongate, deeply constricted behind 
the eyes, the latter large, deeply notched, the surrounding grooves 
deep, clypeus swollen, finely punctured, antennæ scarcely exten- 
ding to the base of the thorax, fulvous, the three penultimate joints 
rather darker, the first four joints shining, short (the basal joint 
excepted), the following transversely widened, opaque; thorax 
longer than broad, subcylindrical, rather strongly constricted 
below the middle, the surface entirely impunctate; elytra much 
broader than the thorax, the basal portion below the scutellum 
acutely raiced into a blunt point, the region round the elevation 
and that near the apex and sides impressed with single deep 
punctures (almost absent in one specimen), the rest of the disc 
entirely impuncetate, with a subtriangular transverse piceous spot 
below the middle, not quite extending to the suture; underside dark 
fulvous, the sides of the breast and a spot at the sides of the 
abdominal segments black, sparingly clothed with short yellow 
pubescence, legs very robust, all the femora strongly and rather 
suddenly swollen, the tarsi pale fulvous. 

ab. : Sumatra (in the Brussels Museum and my own collection). 

This interesting species is the third or fourth in which the 
elytra show a hump-like elevation at the base, it is very closely 
allied to C. camelus Duviv. (placed in Lema in Donckier’s list of 1885), 
but differs from that species in the very short antennæ, in the 
colour of the elytra and the absence of the rows of punctures 
(even when examined under a strong lens) visible in ©. camelus 
according to the author’s description, the colour of the legs also 
differs in the two species; the short antennæ and the absence 
of any fine punctuation of the thorax and elytra also separates 
this species from C. dromedarius Baly. 

I have great pleasure in dedicating this species to my friend 


M. G. Severin, through whose kindness I am enabled to describe 
the species. 


NOTEs. 


Lema laticollis Jac. — This species, described by myself in the 
Transact. Ent. Soc. London, 1888, is I believe identical 
with Crioceris nigropunctala Lac. The specimen being 
glued to a card, prevented me unfortunately to examine the 
claws carefully. 

Lema robusta Jac. (Ann. Mus. Gen., 1892). — This name must be 


changed to Z. crioceroides on account of Z. robusta Lacord. 
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 23 


RTR 


DESCRIPTIONS OF SOME NEW SPECIES 


or PAYTOPHAGOUS COLEOPTÉRA FRoM BoLivia 
by Martin Jacoby. 


A small collection of Phytophaga from Santos Marcos in Bolivia 
has been lately acquired by the Belgian Museum and has been 
submitted to me for examination; all the specimens were collected 
at an elevation of 2000 meter ; the greater portion of them repre- 
sent well known forms also found in Ecuador and other places of 
South America, a certain number seem to be undescribed or new, 
of these as far as I was enabled to do, I give here the descriptions. 


Megalopus nigrovittatus n. sp. 


Fulvous ; thorax piceous, the margins and two small spots near 
the base, flavous, elytra strongly punctured, flavous, a narrow 
transverse band at the base and another below the middle, black, 
posterior femora 1ith a strong tooth. 

Length 4 lines. 

Of narrow and nearly parallel shape, the head closely 
punctured between the eyes, fulvous at the vertex, with a small 
flavous spot between the antennae, clypeus with a narrow transverse 
black spot, the punctured space between the eyes nearly black 
(antennae broken off); thorax not longer than broad, slightly 
narrowed in front, the disc piceous, the base fulvous, the anterior 
and lateral margins flavous as well as two small spots at the sides 
near the base, the surface with a few small punctures; scutellum 
piceous, finely punctured; elytra longitudinally depressed near the 
suture and at the sides, rather strongly and closely punctured, 
flavous, with a narrow transverse band at the base which envelopes 
the shoulders and extends downwards for some distance along the 
lateral margin, another band is placed below the middle across 
the elytra; below fulvous, the sides of the breast and of the 
abdomen, flavous; legs fulvous, the posterior femora very robust, 
armed with a strong and curved tooth, the posterior tibiae 
strongly curved, clawjoint piceous. À single specimen. 


Lema semiflava n. sp. 


Black, the first joint of the antennue, the head, thorax and the 
apez of the abdomen flavous; thorax impunctate, elytra with a 


213 


deep basal depression, the anterior two thirds dark blue, the apex 
and the extreme lateral margin flavous. 


Length 3 lines. 


Head deeply constricted behind the eyes, impunctate, the latter 
not very deeply notched, the lateral grooves distinct, the apex of 
the clypeus, the labrum and the palpi black, the latter strongly 
incrassate; antennae slender and filiform, black, the basal joint 
flavous, the fourth joint one half longer than the third; thorax 
scarcely longer than broad, the sides deeply constricted, the 
anterior portion strongly transverse, the basal sulcus deep, the 
surface impunctate with the exception of a few fine punctures at 
the middle of the dise; scutellum black, longitudinally suleate, its 
apex truncate, elytra with a deep depression below the base; 
rather strongly and somewhat remotely punctate-striate, the punc- 
tures diminishing gradually posteriorly, the interstices flat, slightly 
raised near the apex, the latter flavous, the anterior two thirds 
metallic dark blue, the lateral margin flavous, the ninth row of 
punctures entire. 

Underside and legs black, the last four abdominal segments 
flavous. 

L. semiflava of which a single specimen only is before me, is 
nearly allied in coloration to Z. semicyanea Jac. from Ecuador, 
but differs in the colour of the head, thorax and legs, also in the 
greater extend of the blue colour of the elytra. 


Habrophora montana n. sp. 


Pale fulvons, pubescent above, thorax finely granulate-punctate, 
transversaly sulcate, elytra rather strongly punctured, milk longi- 
tudinal smooth narrow spaces, apical joints of the antennae tipped 
with black. 


Length 1 1/2 line. 

Head closely and finely punctured, shining, the anterior edge of 
the clypeus deeply concave-emarginate, eyes broadly sinuate at 
their inner margin, antennae slender, extending beyond the middle 
of theelytra, fulvous, the third and the three following joints slender, 
equal, the terminal joints shorter, black at the apex; thorax one 
half broader than long, closely covered with pale fulvous pubescence, 
the disc broadly transversely sulcate, fulvous, the extreme lateral 
margin sometimes fuscous; elytra wider at the base than the 
thorax, the shoulders prominent, the punctuation strong and 
arranged in closely approached rows; the interstices more or less 
pubescent and forming smooth longitudinal spaces in the male 


274 


insect, the female with a lateral costa commencing at the shoulders 
and gradually disappearing towards the apex ; claws bifid. 

This small species has quite the appearance of a Yanthonia, but 
the emarginate eyes and distinct margin of the thorax place it in 
the present genus. 


Chalcophana divisa n. sp. 


Black, the head and thorax fulvous, very sparingly punctured, 
elytra fulvous at the anterior half, black posteriorly, the lalter 
portion very closely and irregularly punctured, legs fulvous, 
streaked with black. 

Length 3 1/2 lines. 

Head with a few minute punctures, deeply longitudinally grooved 
between the antennae, the labrum piceous, the antennae slender, 
black, the lower two joints and the third joint below, fulvous, 
third and fourth joints equal; thorax twice as broad as long, 
narrowed in front, the sides slightly rounded at the middle, the 
anterior angles acute, the surface impressed with a few minute 
punctures ; scutellum black; elytra strongly convex with a very 
slight depression towards the sides at the base, the anterior half 
fulvous, punctate-striate, the punctures much larger and closely 
placed at the sides, the posterior half black, very closely, strongly 
and irregularly punctured, the interstices at the sides closely 
reticulate, the sides with a rather obsolete costa and a more 
distinct but shorter one at the shoulder (Q); underside black with 
a greenish gloss, legs fulvous, the outer edge of the femora and 
tibiae and the tarsi entirely black. 

Of this species, only a single female specimen is contained in this 
collection, it differs from ©. seminigra Har. and C. dimidiala Baly 
in the entirely irregular and almost confluent punctuation of the 
elytra at their posterior portion and the black breast and abdomen. 


C. Jacobyi Baly although similarly coloured, differs also totally in 
the sculpture of the elytra. 


Chalcophana suturalis n. sp. 


Rufous, antennae (the lower three joints excepted) black ; thorax 
finely and sparingly punctured ; elytra metallic green, regularly 


and strongly punclate-striate, the sides costate, the sutural, lateral 
and apical margins, rufous. 


Length 3 1/2 lines. 
Fem. Head closely and finely punctured, antennae black, the 
lower three joints fulvous; thorax at least twice as broad as long, 


275 


the sides nearly straight, the anterior angles produced outwards, 
the dise very sparingly and finely punctured, rufous ; elytra bright 
metallic green, with a distinct basal depression, strongly puuctate- 
striate anteriorly, the punctures arranged in double rows near the 
suture, the sides with three or four more or less distinct costae, 
the sutural and lateral margins and the apex, rufous, underside 
and legs entirely rufous. 

There are two female specimens before me, which do not differ 
from each other, they agree with several other species in sculp- 
turing, but differ from any in the colour of the elytra; the male 
differs probably in having no elytral costae. 


Chalcophana multipunctata n. sp. 


Fulvous, the antennae (te lower three or four joints excepted) 
and the tarsi, black; thorax closely and irreqularly punctured ; 
elytra closely and strongly punctured, with a distinct greenish 
gloss, the base without depression. 

var. Antennae and legs fulvous. 

Length 2 1/2-3 1/2 lines. 

Head finely and rather closely punctured with a central longi- 
tudinal groove, the lower portion impunctate, the clypeus triangu- 
larly emarginate, antennae long and slender, the terminal joints 
gradually thickened, bluish-black, the lower three or four joints 
fulvous; thorax twice as broad as long, narrowed in front, the 
sides nearly straight, slightly rounded before the middle, the 
anterior angles mucronate, the surface closely and irregularly 
punctured, the punctures of different sizes, slightly rugose, elytra 
fulvous, with a metallic green gloss without any basal depression, 
convex, strongly and closely punctured in rows, the latter 
indistinct at the sides, partly confluent, the punctuation scarcely, 
if at all finer towards the apex, the interstices atthe latter place 
broad, impunctate and convex; underside more or less stained 
with piceous. I cannot find any published description of a 
Chalcophana agreing with thé present species in regard to the 
colour of the antennae and tarsi and the strong and close 
punctuation of the elytra which are without depressions or costae 
and not of a metallic green colour like so many of its congeners, 
but having only a more or less distinct greenish gloss over the 
fulvous ground colour. The punctuation of the thorax differs slightly 
in the specimens and in the variety the antennae and legs are 
entirely fulvous. 


Otilea seminigra n. sp. 


Fulvous, the antennae, tarsi and the abdomen black; thorax 
very sparingly punctured, the sides bidentate, elytra closely and 
strongly punctured, black. 

Length 4 lines. 

Head distinctly but sparingly punctured at the middle, fulvous, 
clypeus with a few punctures at the base only, antennae with the 
terminal joints slightly thickened, black, the lower three joints 
fulvous, the third and fourth joints of equal length; thorax more 
than twice as broad as long, the sides bidentate, obliquely shaped 
below and before the teeth, the surface with a few punctures, the 
sides with a deep depression, more strongly punctured, fulvous; 
seutellum fulvous; elytra without basal depression, strongly and 
closely punctured, the punctures arranged in closely approached 
rows and of much larger size at the sides than near the suture; 
the breast and legs fulvous, the abdomen and the tarsi black; 
prosternum very deeply bilobed. 

A single specimen. 


Doryphora biannulata n. sp. 


Fulvous, antennae black, thorax with four greenish spots, 
strongly punctured, elytra closely punclate striate, fuloouws, a spot 
near the scutellum, another at the sides and a large spot near the 
apex, flavous, surrounded by metallic green ring-shaped bands, 
at the base and apez. 


Length 6 lines. 

Head sparingly and finely punctured, fulvous, labrum flavous, 
antennae rather long, slender, black, the apex of the last joint 
flavous ; thorax scarcely more than twice as broad as long, the sides 
straight from the base to beyond the middle, the anterior angles 
acute but not produced, the surface strongly, irregularly but not 
very closelÿ punctured, with four greenish-black spots placed 
transversely, the two middle ones being the largest; scutellum 
fulvous ; elytra rather closely and regularly punetate-striate with 
a ring-shaped metallic green band at the base and a larger and 
less regularly one below the midäle, enclosing a flavous spot, the 
sides at the shoulders also with a more elongate flavous mark, 
the lateral margin at the base metallic green; underside and legs 
fulvous; mesosternal process long and curved. 

À single specimen, 


247 


Doryphora purpureo-fasciata n. sp. 


Black, head and thorax obscure purplish, the latter closely and 
strongly punctured, elytra geminale punctate-striate, purplisk, 
the basal margin, a transverse band at the middle and to spots 
at the apez, flavous. 

Length 5 lines. 

Head finely punctured, purplish, labrum flavous, antennae black, 
not extending much further than the base of the thorax, the last 
six joints flattened, the fourth and fifth equal, short; thorax more 
than twice as broad as long, purplish-violaceous, the sides rather 
strongly rounded anteriorly, the anterior angles acute, fulvous, 
the surface rather remotely and strongly punctured at the dise, 
more closely and finely so at the sides, the interstices irregularly 
convex, scutellum nearly black; elÿtra closelÿ and strongly gemi- 
nate punctate-striate, the basal margin, a narrow transverse band 
at the middle and two spots placed transversely near the apex, 
flavous, the rest of the surface in shape of two broad transverse 
bands, purplish ; underside and legs black, the mesosternal process 
long and straight. 

A single specimen, differing from any of its allies with transverse 
bands by the purplish colour of the anterior and posterior band and 
the two flavous spots near the apex. 


Doryphora picturata Jacoby. 


À second specimen of this species, described by myself in the 
supplement to M" Whymper’s book « Travels amongst the Andes 
of Ecuador » is contained in this collection, proving the species to 
be an inhabitant of the mountainous regions of South America. 


Deuterocampta boliviana n. sp. 


Black, the Lead and sides of the thorax fulvous; elytra bluisk- 
black, finely punctate-striale, two spots at the base, a transverse 
band at the middle and the apex, pale flavous. 

Length 3 1/2 lines. 

Head impunctate, fulvous, the middle portion flavous, antennae 
extending beyond the base ofthe thorax, black, the basal joint 
stained with fulvous below; thorax more than twice as broad as 
long, fulvous, the middle of the dise in shape of a longitudinal band, 
black, impressed with a few punctures ; scutellum longer than 
broad, black ; elytra with closely approached punctures arranged 


278 


in rows, nearly black, a spot near the scutellum, one on the 
shoulder, a transverse band at the middle, not extending to the 
suture and à triangular spot at the apex, pale yellow; underside 
and legs black; sides of the breast strongly but not closely 
punctured, claw-joint and claws simple. 

Somewhat allied in coloration to D. kistrionica Stal., but with 
differently coloured legs and elytral pattern. 


Deuterocampta inornata n. sp. 


Fulvous, the antennae and legs black; thorax rather strongly 
and closely punctured, elytra closely geminate punctate-striate. 

Length 4 lines. 

Head finely and sparingly punctured, fulvous, the apical joint of 
the palpi black at the base, antennae extending to the base of the 
elytra only, rather slender, the apical joints gradually widened, 
black, the basal two joints fulvous below ; thorax strongly trans- 
verse, more than three times as broad as long, the sides nearly 
straight, moderately produced at the anterior angles, the dise 
irregularly but rather strongly and closely punctured, with a 
small fovea at each side, the latter of paler colour than the 
middle of the disc; elytra closely and rather regularly geminate 
punctate-striate, all the punctures surrounded by a piceous ring; 
below fulvous, the sides of the breast obscure piceous, parapleurae 
distinctly punctured, legs black. 

A single specimen allied to 2. nigricus and D. Stäl., but 
separated from either and other similarly coloured species by the 


geminate punctures of the elytra and the very transversely-shaped 
thorax. 


Cosmogramma angustofasciata n. sp. 


Black, the basal joints of the antennae fulvous; thorax finely 
and rather closely punctured, elytra finely punctate-striale near 
the suture, a narrom subsutural and lateral band, joined at the 
apex, the basal margin and a short transverse stripe below the 
middle, bright yellow. 

Length 2 5/1 lines. 

Head finely and irregularly punctured, the basal joints of the 
palpi fulvous, the terminal joint larger than the preceding one, 
antennae with the apical joints thickened, black, the lower 
four joints more or less fulvous; thorax not more than twice 
as broad as long, the sides straight at the base, slightly rounded 
in front, the surface irregularly and finely punctured, more 


279 


distantly so at the dise than at the sides, of a slightly bronze-black 
colour ; elytra much wider than the thorax, finely punctate-striate 
near the suture, more irregularly punctured at the sides, the third 
interstice and the lateral margin bright yellow, these two bands 
connected at the apex and at the basal margin, another short trans- 
verse stripe not extending to the suture and projecting at right 
angles from the lateral margin is placed below the middle; claw- 
joint dentate. 

A single specimen, distinct from any of its allies by the short 
transverse flavous stripe placed below the middle of the elytra. 


Plagiodera quadriplagiata n. sp. 


Black; thorax finely rugose-punctate, elytra extremely closely 
and strongly punclured, bluisch-black, a large transverse patck at 
the base and another one, more rounded, near the apex, pale 
flavous. 

Length 3 lines. 

Of rounded and convex shape, the head finely and closely punc- 
tured, palpi rather long, antennae extending beyond the base of 
the elytra, black, the lower two joints fulvous, terminal joints 
but slightly dilated, much longer than broad; thorax more than 
twice as broad as long, the sides slightly rounded, the anterior 
margin deeply concave, the surface finely rugose and punctured; 
scutellum smooth; elytra crowded with strong punctured, the 
interstices also minutely punctate here and there and rather convex, 
a bright pale yellow spot of transverse shape is placed near the 
vase, but does not extend to either margin, another more rounded 
spot is situated near the apex, each spot occupying about one-third 
of the length of the elytra, underside and legs black ; prosternum 
strongly raised longitudinally. 

I know of no similarly coloured species of Pagiodera. 


Lactica thoracica n. sp. 


Ovate, convex, flavous, the antennae, tibiae and tarsi black, 
sides of thorax straight, the later without distinct sulcus; elytra 
very minutely punctured. 

Length 2 lines. 

Head with a single puncture near the inner margin of the eyes, 
the rest of the surface impunctate, flavous, eyes widely separated, 
frontal tubercles absent, carina distinct, apical joints of the palpi 
piceous, antennae slender, extending to more than half the length 
of the elytra, black, the basal joint flavous below, the fourth joint 


280 


slightly longer than the third; thorax scarcely twice as broad as 
long, narrowed in front, the sides straight, the anterior angles 
slightly oblique, the surface impunctate without any basal sulcus, 
the lateral grooves just indicated ; elytra convex, extremely minu- 
tely punctured; underside and legs coloured as above, a streak on 
the upper edge of the anterior femora and the tibiae and tarsi, black. 
This small Zactica agrees in everything with its many similarly 
coloured allies except in the almost total absence of a thoracic 
suleus, the latter is however frequently obsolete in several other 
species, although not to that extend as in the present one, this 
character together with the straight sides of the thorax and the 
general convex shape will assist in the recognition of Z. {horacica. 


Oedionychis bolivianus n. sp. 


Black, the head, thorax and the abdomen partly flavous ; 
elytra blue or cupreous, impunctate, the lateral margin and the 
apical third portion, flavous. 

Length.3 1/2 lines. 

Head impunctate, flavous, the labrum and the palpi black; 
antennae black, slender; thorax rather more than twice as broad as 
long, the sides rounded, narrowed towards the apex, the anterior 
angles produced into a tooth, the disc entirely impunctate, flavous, 
rather broadly flattened at the sides; scutellum black; elytra with 
a depression below the base, scarcely widened posteriorly, metallic 
blue or cupreous, the apical portion broadly and the lateral margin 
narrowly flavous; breast and the legs black, abdomen at the sides 
flavous, the metatarsus of the posterior legs longer than the follo- 
wing joint, claw-joint strongly swollen. 

Allied to O. sagulata Erichs., but differing in the impunctate 
elytra and their flavous apex which extends upwards to a third of 
their length. I also possess this species from Colombia. 


Schematiza apicicornis n. sp. 


Black, the lower portion of the face and apical two joints of the 
antennae flavous, thorax fuscous, the sides flavous ; elytra finely, 
rugose, fuscous, the lateral margin and a spot at the apex flavous. 

Length 2 1/4 lines. 

Of narrowly elongate shape, the head fuscous at the vertex, 
flavous between the antennae, the labrum black, antennae short, 
gradually and slightly thickened at the apical joints, black, the 
last two joints flavous, the third joint the longest, thorax twice as 
broad as long, the sides slightly rounded at the middle, flavous, 


281 


the dise fuscous, finely rugose; scutellum obscure fulvous; elytra 
opaque, closelÿ and finely rugose, the lateral margin flavous, this 
colour gradually narrowed towards the apex, the latter with a 
round flavous spot, not emarginate ; legs fuscous, the base and 
apex of the femora and the base of the tibiae flavous. A single 
specimen, evidently closely allied to S. annulicornis Clark, but 
differing in the entirely black lower joints of the antennae and their 
two apical flavous joints, also in having the lateral flavous margin 
of the elytra narrowed posteriorly and with an extra apical 
flavous spot. 


Diabrotica Gahani n. sp. 


Below more or less fulrous, above pale green, antennae 
fulrous, the apical joints paler; thorax impunctate, shining, 
without depressions; elytra finely rugose-punctate, green, the 
suture at the base rufous. 

Length 3 lines. 

Head impunctate, green, the labrum and palpi fulvous, antennae 
extending to more than half the length of the elytra, fulvous, the 
ninth, tenth and the base of the terminal joint flavous, the basal 
joint green, the third twice as long as the second, the fourth joint 
as long as the preceding two together; thorax subquadrate, the 
surface smooth, shining and impunctate; scutellum fulvous; elytra 
slightly widened posteriorly with a short longitudinal sulcation 
below the shoulders, the surface closely rugosely-punctate, opaque, 
green, the suture at the base rufous, this colour in shape of à 
short triangular spot; breast, tibiae and tarsi fulvous, abdomen 
flavous, femora green. 

Allied te D. subsulcata Baly and several other species, but 
differing in the colour of the suture at the base of the elytra, the 
green colour of the latter is however subject to variation and 
sometimes becomes flavous after death. 


Luperodes bolivianus n. sp. 


Flavous, the head, the breast and the posterior tibiae and tarsi 
black, thorax impunctate; elytra closely punctured, the anterior 
half and a transverse band below the middle, metallic blue. 

Length 3 lines. 

Head impunctate, black, shining, the lower four joints of the 
antennae fulvous, the following three joints black, the rest wanting, 
the third joint shorter than the fourth; thorax subquadrate, one 
half broader than long, the sides nearly straight, the posterior 


282 


angles oblique, the surface impunctate, flavous ; seutellum flavous ; 
elytra closely punctured, the anterior portion to à little more than 
the middle and a narrow transverse band below the latter, 
metallie blue, the basal and lateral margins, a narrow stripe, divi- 
ding the blue bands and the apex, flavous ; first joint of thé posterior 
tarsi very long, the femora and the abdomen flavous. 

À simgle specimen. 

This species greatly resembles in coloration Diabrotica gratiosa 
Baly, but is a true Zuperodes. 


ENTOMOLOGIE APPLIQUÉE 
INSECTES NUISIBLES. 


L'ORGYIE PUDIBONDE 
par J. Crahay, 


Sous-Inspecteur des Eaux et Forêts, 


On signale dans différentes forêts des environs de Bertrix et de 
Paliseul, l'apparition d’un nombre considérable de Papillons de 
l’'Orgyie pudibonde (Dasychira, Orqgyia ou Bombyx pudibunda). 
Cette apparition était prévue, car l’an dernier une invasion de 
chenilles de ce Lépidoptère s'était signalée par ses ravages. Plus de 
309 hectares de futaie de hêtre avaient été entièrement dépouillés 
de leurs feuilles pendant les mois de juillet et d'août. L’Orgyie 
s'attaque à tous les arbres feuillus et même aux fruitiers et aux 
arbrisseaux, mais le hêtre est de beaucoup son préféré. Quant aux 
résineux, ils restent indemnes; sauf le mélèze. Nous donnons 
ci-après d’après M. de Binzer, maître des forêts en Prusse, les 
principaux caractères de cet insecte nuisible : 

Le papillon femelle mesure 23°" de longueur et 52" d'envergure. 
Le mâle est plus petit. — Les ailes antérieures sont blanc-sale avec 
le pourtour gris-brun et 2 bandes transversales sombres. Les ailes 
postérieures sont à peu près blanches. L'époque de l’accouplement 
arrive généralement en mai et dure jusque fin juin. Pendant le 
jour, le papillon est paresseux, et il se repose sur les arbres avec 
les ailes en forme de toit. 

Au crépuscule, il commence à voltiger et c’est alors que s’effectue 
la fécondation. Aussitôt après, la femelle dépose ses œufs en tas 


irréguliers, à une faible hauteur, sur l'écorce des arbres où elle 
les attache solidement. 


283 


En juillet, les chenilles apparaissent déjà. À ce moment, elles 
sont presque noires et longuement poilues. Après la première mue, 
elles prennent une couleur brune avec des taches jaune-verdâtre 
etelles possèdent alors sur le 4° et jusqu’au 7° anneau, des brosses 
de poils proéminents, séparées entre elles par des incisions d'un 
noir de velours. Le dernier anneau porte un pinceau de poils 
rouges, qui est caractéristique et qui a fait donner à cette chenille 
son nom allemand de queue rouge (Rothschwanz). 

Dans les premiers temps, ces chenilles se tiennent rassemblées, 
mais elles se séparent aussitôt si on les dérange et elles tissent 
alors rapidement un fil, à l’aide duquel elles se préservent de la 
chûte. 

Après la deuxième mue, elles semblent avoir perdu cette faculté, 
surtout lorsqu'elles sont surprises par une secousse un peu brusque. 
Elles tombent alors sur le sol où elles séjournent un certain temps, 
repliées sur elles-mêmes. Mais bientôt elles se raniment etremontent 
de nouveau sur les malheureux hêtres. Avec chaque mue s'accroît 
le besoin de nourriture et, à la fin, elles dévorent les feuilles 
jusqu’au sommet de l’arbre, en ne laissant intacte que la nervure 
principale. 

L'Orgyie n’apparaît pas régulièrement partout, et heureusement. 

Elle est très rare en certaines contrées ; ailleurs, comme à l’île 
de Rügen, elle se présente de temps en temps dans une mesure 
effrayante. En Alsace pendant l'année 18438, la chenille de cette 
espèce dépouilla complètement des forêts de plusieurs centaines 
d'hectares. Mais comme cela arrive souvent avec l’Orgyie, la 
calamité prit fin d'elle-même, faute de nourriture. Tout était 
dévoré. Les chenilles étaient si nombreuses qu’elles couvraient le 
sol sur une hauteur de plusieurs centimètres. La putréfaction de 
ces corps, dit M. de la Blanchère, donnait lieu à une odeur infecte 
et répandait des miasmes qui faisaient craindre l’invasion de la 
peste et du choléra. En souvenir de l’année où elle était apparue, 
les paysans alsaciens surnommèrent cette chenille, la chenille de la 
République. 

En règle générale l’Orgyie pudibonde n’apparaît pas deux années 
de suite. Les poils de ce bombyx, qui se séparent facilement, 
peuvent déterminer des affections dangereuses chez le gibier ou le 
bétail pâturant en forêt et on doit, pour ce dernier, éviter soigneuse- 
ment de le conduire à proximité des cantons infestés. 

Fin septembre, ou commencement d'octobre, les dégâts sont 
terminés. La chenille descend alors des arbres pour se transformer 
en nymphe entre les herbes et les broussailles. Elle se place dans 
un cocon épais et repose ainsi, jusqu’au printemps, sur le sol. 


284 


Les arbres souffrent évidemment des dégâts de l’Orgyie, mais 
on doit remarquer que cet insecte n’arrive qu’à la fin de l’été, alors 
que la feuille n'élabore presque plus et on ne doit pas oublier que les 
feuillus, à l'inverse des résineux, possèdent la propriété de renou- 
veler leur feuillage en entier chaque année. Ce n’est guère que dans 
les jeunes recrûs et sur les arbres fruitiers qui avoisinent une forêt 
envahie, que les dommages peuvent devenir importants. 

Que faire, du reste, lorsque l'invasion est constatée? Ramasser et 
tuer les chenilles, dit-on. Mais il y en a des milliards ! — Récolter 
les nymphes? — Mais cela est très coûteux et ce remède a été 
reconnu jusqu’à présent inefficace. L'homme est désarmé, ou à peu 
près, contre des adversaires si petits et si redoutables. 

Signalons toutefois le moyen qui va être mis en œuvre par 
l'administration des Eaux et Forêts en prévision d’une multiplica- 
tion exagérée pendant la seconde année. Les œufs étant nus et 
déposés sur l’écorce des hêtres à 3 mètres de hauteur environ, on 
se propose de les engluer, c’est-à-dire de les couvrir d’une huile 
spéciale (Raupenleim) que l’on fabrique en Allemagne. D'un autre 
côté, on formera au-dessus des lieux de ponte un anneau de glu que 
les chenilles ne parviendront pas à franchir. De la sorte, si. ces 
mesures sont quelque peu générales, il est à supposer que beaucoup 
d'œufs gàteront par asphyxie et qu’un nombre considérable de 
chenilles ne pouvant faire l’ascension, mourront de faim. 

Espérons aussi que la sécheresse prolongée que nous subissons, 
empêchera la mâturation d’une grande quantité d'œufs et que nos 
forêts luxembourgeoïses, déjà si éprouvées par tant de causes 
diverses, échapperont cette année aux attaques de leurs petits 
ennemis. 


ÊTÉ ENTONOLOGIQUE 


HÉMÉCIOUR +1 


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1} LE 
TOME TRENTE-SEPTIÈME 
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VI : 


Ce numéro doit être conservé ; il ne sera pas envoyé une. 


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AU SIÈGE DE LA SOCIÈTE | ; 
20, RUE DU MUSÉE, 20. 
é … 1893 


SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


VI 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 3 juin 1898. 


PRÉSIDENCE DE M. TOSQUINET. 


Présents : MM. Candèze, L. Coucke, de Selys-Longchamps, 
Dubois, Giron, Hippert, Kerremans, Lameere, Ledrou, Michels, 
Robbe, Rousseau, Séverin, Van Nerom, Vincent et Bergé secré- 
taire. 

M. Fairmaire, membre d'honneur de notre Société et président 
d'honneur de la Société entomologiqué de France, assiste à la 
séance. 

M. Verhas a fait excuser son absence et adresse une lettre de 
remerciements pour son admission comme membre effectif. 

La séance est ouverte à 8 heures. 

Le procès-verbal de la séance du 6 mai est approuvé. 


Admissions de membres nouveaux : Le Conseil a admis comme 
membres effectifs : 

M. E. Rodenbach, 180, rue du Nord, à Roulers, présenté par 
MM. Severin et Kerremans. 

M. J. Vincent, météorologiste à l'Observatoire royal, 58, 
Boulevard Militaire, à Bruxelles, présenté par MM. Séverin et 
Kerremans. 

Et M. le lieutenant Rom, rue de Cologne, 247, à Bruxelles, 
présenté par MM. Robbe et Bergé. 


Correspondance. M. Forel nous expédie la note rectificative qui 
suit au sujet de son article sur la classification des Formicides : 


Partout : Thymides . . . . lisez 7’ynnides. 
POI: Spteropyimal its. 10 pui Apierogynu. 
» 162 : Orapachys. . . . »  Cerapachys. 
MAG: Lieponera. =. »  Zioponera. 
» 163 : Thempsomyrmex . »  Champsomyrmezx. 
» 163 : Pseudodichshadia . »  Pseudodichthadia. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVII. »% 


P.161: Perte MN Lee 2perr7 

» 64: Huüd Zn 

» 165: Auergates. . . . »  Anergales. 

» 165: Triglyphathrix . . »  Zriglyphothrix. 

» 165 : Prenslepis. . . . »  Prenolepis. 

» 165 : Pseudolosius. . . »  Pseudolasius. 

» 165: Myrmecopsis Sm. . »  Opisthopsis Emery. 
» 165: Pergaude. . . . »  Pergande. 

».165 : Decophylla . . . » Oecophylla. 

» 166 : Dalle Torre . . . >» Dalla Torre. 


Rapport sur le travail de M. Brenshe. Les rapporteurs 
MM. Candèze et Bergé concluent à l’impression de ce travail; 
l’Assemblée adopte ces conclusions. 

Communications : M. Séverin annonce que M. Sauveur a fait 
don à la Société de sa Collection de Donacides contenues dans 
quarante caisses. L'Assemblée vote de vifs remerciements au géné 
reux donateur. 

— M. le Dr Candèze lit la note suivante : 

La Campine continue à rester un pays de cocagne pour les 
entomologistes belges. 

Nos collègues bruxellois — les anciens — se souviennent des 
découvertes qu'y ont faites autrefois Weyers, Van Volxem, 
L. Mors, Fologne, Colbeau et autres. 

Leur terrain de chasse de prédilection était Calmpthout, dans 
la Campire anversoise. 

La limbourgeoise ne lui cède aucunement, sous ce rapport. 

J’ai déjà signalé, il y a deux ans, la découverte d’une jolie 
variété de l’ZZater Pomonx, que l'un de nos plus habiles investi- 
gateurs, M. J. Gérard, y a opérée. 

Cette fois-ci, il s’agit encore d’une variété remarquable d’un 
autre later, rencontrée par le même entomologiste. 

Tout récemment M. Gérard a trouvé sur des arbrisseaux, à 
Diepenbeek, non loin de Hasselt, deux spécimens de l’ÆZater 
sanguinolentus qui, au lieu d’avoir les élytres d’un beau rouge 
vif, comme d'habitude, les a d’un jaune de paille, avec la tache 
suturale et fusifurme noire, caractéristique de l’espèce. 

J'ai donné à cette forme intéressante le nom de Z/ater sanqui- 
nolentus Eschsch., var. paleatus.Je dis intéressante, car les Zlater 
à élytres rouges, dont l’Æ. sanguineus est le type, se sont 
toujours fait remarquer, jusqu'ici, par une grande fixité de 
coloration. 

— M. Hippert signale la capture de divers Papillons parmi 
lesquels on peut citer : 


287 


Aspilatis adspersaria Q pris à Spa, Macroglossa fuciformis 
capturé à Warnant, Agrolis Ripæ provenant aussi de cette 
dernière localité, et enfin Zrebia Medusa pris sur la route 
d’Anthée. 


Communications pour les Annales : L'Assemblée décide l’im- 
pression des divers travaux dont il est donné communication. 


Excursion. Sur la proposition de M. Hippert, l’Assemblée 
décide de se rendre le 9 juillet au Berg. Départ de la Place de 
la Reine à Schaerbeek à 8 h. 42 minutes du matin. 


NOTE SUR QUELQUES COLÉOPTÈRES 
DES ENVIRONS DE LANG-SONG, 


par M. KL. Fairmaire. 


Un de mes collègues, M. de la Perraudière, déjà connu par ses 
recherches entomologiques au Tonkin, a bien voulu me donner une 
grande partie des insectes recueillis autour de Lang-Song par un 
de ses compagnons d'armes, M. Florentin. Ce dernier a d’autant 
plus droit à nos éloges qu’il ne s’occupe pas d’insectes et qu’il a fait 
des découvertes intéressantes. 

Plusieurs des espèces qu’il a récoltées sont nouvelles et font bien 
comprendre que nous trouvons dans le haut Tonkin, une faune 
plus riche et bien différente de celle de la région basse et maritime. 
Elle a peu de rapports avec celle du Yunnan et semble intermédiaire 
entre les faunes Chinoise et Birmane, mais elle est, pour le 
moment, beaucoup moins riche. 


Toxocerus Florentini. — Long. 14 mill. — Ovatus, supra 
parum convezus, æneo-melallicus, nitidus, capile prothoraceque 
medio obscurius æneis; capite antice leviter atltenuato, lateribus 
marginato, asperato, antice truncato, labro lato, brevi; antennis 
fuscis, clava leviter arcuata, stipite haud longiore; prothorace 
haud transverso, elytris angustiore, antice anguslato, lateribus 
postice cum anqulis rotundatis, dorso densissime punctato, paulo 
rugosulo, postice lateribus angustle et leviter arcualim impresso ; 
scutello depresso, dense punctato, oblongo, apice obluse acuminalo ; 
elytris ovatis, basi truncatis, « medio postice allenualis, apice 
sat rotundatis, dorso dense punctato-rugosulis, ad scutellum 
depressis; sublus cum pedibus fusco-cyanescens, parum niludus, 
abdomine rufescente, leviter purpurino micante, dense fulvido- 
piloso,pedibus sat fortiter punctatis, femoribus anlicis rufopilosis, 


288 
gibiis anticis fortiter tridentatis, dentibus 2 apicalibus majoribus. 


Ressemble beaucoup au 7. Rothschildi Fairm., du Kiukiang, 
en diffère par la massue des antennes beaucoup plus courte, le 
corselet est moins court, plus atténué en avant, rembruni comme la 
tête, n'ayant qu’un étroit liseré métallique, plus finement ponctué 
et l'abdomen roussâtre. 

La découverte de cet insecte dans les montagnes du Tonkin est 
fort intéressante. 


Serica clypeata. — Long. 7 à 8 mill. — Ovata, postice 
ampliala, convexa, Supra nigro, velutino, leviter pruinosa; clypeo 
nilido, grosse laxe punclato, anlice el lateribus marginalo, 
margine antico fere truncato, utrinque rolun dato, antennis piceolis, 
clara fusca, quadrifoliata; prothorace longitudine duplo latiore, 
antice a basi valde angustalo, margine poslico ante angulos vix 
sensim sinualo, his fere rectis; scutello acule ogivali; elytris 
apice abrupte rotundatis, subtruncatis, dorso sublililer striatis, 
intervallis planis, externis viæ conveæiusculis, parce punctalis ; 
sublus rufocaslaneus, pyqidio dilutiore, trianqgulari, convexo 
grosse punctato, pectore fere lwvi, coæis poslicis el abdomine valde 
punctalis, pedibus posticis latis compressis. 


Ressemble à l'orientalis Mot., de Chine et du Japon, mais le 
chaperon n’est pas sinué en avant, il n'est pas rugueux, la suture 
clypéale est droite, le corselet n’est pas ponctué, le pygidium est 
plus ponctué ainsi que les hanches postérieures, et la massue des 
antennes a 4 feuillets comme l'obscura Blanch., de Chine. 


Apogonia cinerascens. -—- Long. 11 mill. — Ovuta, crassa, 
conveza, postice paulo ampliata, “obscure æneo-cuprina, modice 
nilida, pilis setulosis adpressis, rufulo-cinereis dense vestila ; 
capile lalo, dense punctato, paulo rugosulo, anlice rugosius, 
margine antico anguste infuscato et reflexo, antennis rufis ; pro- 
thorace longitudine duplo laliore, basi elytris haud angustiore, 
antice sat anqustato, dorso dense punclato, subrugosulo, margine 
postico medio brevissime lobalo, anqulis paulo obtusis; scutello 
obtuse ogivali, dense punctalo, medio levissime elevalo; elytris 
sat brevibus, medio paulo ampliatis, apice sat abrupte rotundatis, 
dorso densissime sat subtiliter punctato-rugosulis, sutura basi 
vix elevata, ulrinque costulis 2? parum distinquendis; pygidio 
punclalo-rugoso, dense vestilo ; sublus dense sat sublililer punctato, 
magis picescens, minus villosus, pedibus sat punctatis, libis 
anticis bidentalis. 

Cette espece est remarquable par sa taille, sa coloration et sa 
vestiture; elle paraît se rapprocher de l'A. sericea Gestro, mais 
chez cette dernière le chaperon est légèrement échancré, séparé de 


” 


289 


la tête par une dépression assez profonde et le pygidium est caréné 
lungitudinalement. 

On trouve à Célèbes l’espèce suivante qui lui ressemble extrême- 
ment : 


A. celebiana. — Même taille et même coloration, mais le corps 
est plus oblong, à ponctuation un peu plus grosse et moins serrée, 
à vestiture moins dense formée par des soies un peu squamiformes, 
blanchâtres, qui laissent mieux voir la sculpture et notamment les 
côtes longitudinales des élytres, la suture clypéale est bien marquée, 
les tibias antérieures sont semblables. Paraît voisine de l’A. vestita 
Sharp, mais cette dernière est d’un brun rougeâtre et le rygidium, 
qui porte des écailles, est terminé par des poils blancs, fins, longs, 
hérissés. 


Apogonia rufoænescens. — Long. 7 mill. — Ovuta, postice 
paulo ampliata, modice convexa, rufa-testacea, nitida, capite, 
prothorace scutelloque viridimicantibus, elytris parum virescen- 
libus ; capitle dense punctato, clypeo grossius punctato, fere trun- 
cato, sutura clypeali impressa; prothorace brevi, elytris paulo 
angqustiore, antice sat fortiter anqustato, dorso sat dense punctato, 
angulis anticis aculiusculis, posticis oblusis; scutello polito; 
elytris fortiter parum dense punctatis, costulis vix convexiusculis 
sed striis sat impressis; sublus dense punctata, metasterno medio 
lævi. albido-pilosula. pyqgidio grosse punctato, rugosulo; tibiis 
anticis sat fortiter bidentalis. 

Paraît voisine de l’A. ferruginea Burm., mais cette dernière est 
d’un brun rougeûtre, à ponctuation grosse et égale, l'écusson est 
ponctuée à la base. 


Phytalus capucinus. — Long. 19 mill. — Oflongo-ovatus, 
ellipticus, medio ampliatus, conveæns, piceolo-rufescens, parum 
nitidus, setulis griseo-rufulis sat dense veslilus; capite densis- 
sime parum grosse punclulo, margine antico paulo reflexo, medio 
obsoletissime sinuato, utrinque rotundato, sutura clypeali nulla; 
prothorace transverso, elytris parum anqustiore, brevi, antice 
angustato, dorso dense punclato,basi utrinque late levier sinuato, 
angulis posticis reclis, laleribus prope basin obsolelissime angu- 
lalo-rotundatis ; seutello late ogivali, dense punctato; elytris ad 
humeros sat rotundatis, medio leviter amplialis, apice fere truncatis 
sed extus rotundatis, dense punctalo-rugosulis, sutura sat lala et 
utrinque costulis 2 paulo elevatis, et costa submarginali magis 
elevata, basi el apice abbreviata; pygidio densissime punctalo, 
lateribus ruguloso, dense vestilo, apice sat abrupte rotundalo, 
et ante apicem utrinque obtuse tuberoso ; subtus cum pedibus fulvo- 
pilosus, abdomine infuscato, dense ruguloso-punctato et griseo- 


290 


setuloso, setulis lateribus et apice gradatim albescentibus et 
metapleuris similiter albidis, tibiis anticis bidentalis, tarsis graci- 
libus unguibus acute appendiculatis. 


Plus grand et plus large que le Paytalus ? latericostatus, à 
corselet non rugueux, avec les côtés arrondis un peu anguleusement 
près de la base, puis convergents, presque droits, les élytres plus 
finement rugueuses, moins arrondies à l'extrémité, le pygidium 
plus large, bien plus finement et densément ponctué, ayant sur 
chaque côté un tubercule très obtus ; le dessous du corps est bien 
plus finement ponctué et sa coloration est differente. 


Anomala russiventris. — Long. 16 mill. — Ovatla, sat 
lata, modice convexa, supra viridi-metallica, valde nitida, subtus 
cum pedibus similiter nitida sed rufescens, tibiis cupreis, tarsis 
fusco-æneis; capile densissime punctato, antlice rotundato et 
subtiliter reflexo, sutura clypeali vix dislinquenda, antennis 
piceis; prolhorace transverso, longitudine duplo latiore, basi 
elytris haud angustiore, antice anqustato, lateribus medio leviter 
arcualis, dorso densissime punctato, basi subliliter marginato et 
utrinque late sinuato, angulis poslicis vix oblusis ; scutello lato, 
fere semirotundato, dense punctato ; elytris breviter ovatis, medio 
leviler ampliatis, apice abrupte rotundatis, sat dense inaequaliter 
punctatis, subtililer rugosulis, sutura et utrinque lineis 5 leviler 
elevatis; pygidio lato, dense sat sublililer punctalo-strigosulo; 
abdomine strigosulo-punctulalo, peclore sal dense punctato, 
rufovilloso, pedibus fortiter punclatis, libiis extus sat obtuse 
bidentatis, tarsis sat crassis, anterioribus articulo ulltimo crassato, 
arcualo, unguiculo exlerno magno, crasso, apice inaequaliter fisso, 
interno breviore, valde arcuato et acuto, breviore. 


Ressemble aux À. rufocuprea et chamaæleon, mais plus visible- 
ment et plus densément ponctuée, les élytres ont des côtes à peine 
distinctes, les pattes sont plus robustes et le bord antérieur de la 
tête est plus arrondi; la forme est aussi bien plus large. 


Anomala iride-orufa. — Long, 13 mill. — Ovala, convexa, 
tota dilute rufula, nilida, leviter metallico-micans ; capite 
densissime punctato, margine antico latissime arcuato, leviter 
reflexo, sulura clypeali tenuiler impressa ; prothorace brevi, 
transverso, elytris basi paulo laliore, antice a basi arcuatim 
anqgustato, dorso parum forliler densissime punctato, basi 
utrinque late levier sinualo, angulis posticis subacutis ; scutello 
sal lalo, obtuse ogivali, dense punctato ; elytris ovatis, medio 
amplialis, ad humeros haud angulatis, sat fortiter striatis, stris 
lœvibus, intervallis convexis, dense punctulato-rugulosis, 2° 3° 
que anle apicem confusis, stria 5° cum oclava apice arcualim 


291 
conjuncla, intervallis externis angustis, anqulo suturali fere 
rotundato ; sublus cum pygidio subliliter coriacea, seymento 
ventrali ullimo apice infuscato ; pedibus validis, tibiis anticis 
apice bidentalis, dente apicali elongato, unguibus simplicibus. 


Ressemble à une Anomala sulcipennis très grosse, plus large, 
plus fortement striée et ponctuée, la coloration est la même ainsi 
que la forme des tibias antérieurs. 


Popilia Feæ. Kr. Deut. ent. Zeits, 1892, 269. — Long. 849 
mill. — Aureo vel cyaneo-viridis, thorace lateribus minus crebre 
distinclius punctato, disco lœvi, sæpius sicuti lateribus purpu- 
ratis, elytris fulvo-lestaceis, plerumque nigro marginatis, pone 
sculellum distinctius impressis, impressione ad humeros usque 
producta, pygidio bifasciculato, fortiler minus crebre punctato. 

Var. : {horace viridi-aureo, elytris lateribus nigris. 

Var. : {horace cyaneo-viridi, lateribus interdum subauratis, 
elytris lateribus lalius nigris, basi macula triangularti. 

Var. : thorace lateribus cyaneo-viridi, disco elytrisque nigris. 

Cette description convient à d'assez nombreux exemplaires 
trouvés à Lang-Song, parmi lesquels on retrouve la 1° variété, 
mais les autres ne s’y retrouvent pas ; la bordure noire des élytres 
n'existe pas, et il y a des individus à corselet cuivreux avec les 
élytres d’un brun foncé violace. 


Singhala basipennis Fairm. — Cette espèce décrite d’après 
des individus provenant de Koui-Tchéou, se retrouve à Langsong 
avec une variété unicolore, sans bande jaune à la base des élytres 
(var. immaculata). D'après M. Heller cet insecte paraît être 
le même que S. {ransversa Burm. de Ceylan, dont voici la 
description : 

Atra, nilida, subglobosa, punclata ; elytris fortiter striato- 
punclalis. — Var.; vilta elytrorum transversa leslacea. 

Encore plus courte et plus ramassée que #. Dalmanni, d’un noir 
non métallique mais brillant, fortement ponctuée, chaperon plus 
long, légèrement sinué au millieu. Élytres à lignes régulières de 
gros points, parfois une large tache transversale d’un jaune pâle 
immédiatement derrière l’écusson. Pygidium à ponctuation légère- 
ment rugueuse, poitrine, abdomen et fémurs à villosité grise éparse. 

L’insecte de Burmeister aurait 2 lignes allemandes; la nôtre en 
a 2 1/2, le chaperon n’est nullement sinué, le corselet présente une 
forte ponctuation avec une bande médiane lisse un peu élevée, le 
pygidium est assez fortement ponctué, non rugueux. 

La bande jaune des élytres envahit parfois toute la base, et chez 
les G, le pygidium est parfois jaunatre. 

Une nouvelle espèce du même genre a été décrite de la Chine 
méridionale, mais n’a pas encore été signalée au Tonkin : 


292 


Singhala Schaïblei Nonfr. Ent. Nachr. 1892, 89. — Long. 8 
mill. — Corpore breviore; supra glabra, nitidissima, violaceo- 
ænea, subtus saturate viridis, metallica. Capite aureo-viridi, 
nitido, dense et fortiter punctato: clypeo minute marginato, subro- 
tundato, ruguloso ; antennis nigro fuscis. Thorace convexo, trans- 
verso, angulis anticis acute exlensis; subliliter punctato, glabro, 
viridi-metallico, nitidissimo. Soutello cordato, dense punctato, 
viridi. Elytris brevibus, planis garallele rude punctatis, ŒNeNs, 
reflexibus violaceis, postice utrinque macula rotundata brunnea. 
Pygidio convexo, plane punclato, viridi, cupreo-micante. Subtus 
sparsim pilosa, totidemn aciculato-striala, viridi-ænea, nitens. 


Ingrisma rasuta. — Long. 25. mill. — #usca, modice nilida, 
elytris viridibus, nitidis, melasterno virescente, melapleuris fuscis, 
pygidio et abdomine castaneis, pedibus fusco-wnescentibus, femort- 
bus anticis rufescentibus ; capite sat dense punctato, medio longitu- 
dinaliter elevato, clypeo basi constricto, apice utrinque dilatalo 
margine antico hand truncalo, reflexo; prothorace parum transver- 
s0, a basi antice satfortiler angustato, laleribus modice marginato, 
dorso subliliter alutaceo, medio parce punctulalo, lateribus dense 
ac forlius, margine postico medio levissime sinuato, angulis sat 
rolundatis: scutello acuto, sublilissime alulaceo et punclulis 
sparsulo; elytris sat dense sat fortiler punctatis, punclis fuscis, 
dorso ad humeros, basin et scutellum anguste infuscatis, disco 
subserialim punctatis, sutura fusca, poslice elevatla el spinosa ; 
pygidio sat subtiliter dense strigoso-rugosulo; pectore lateribus 
viæ punctulalo, processu mesosternali elongato, paulo obliquo, 
coxæas añticas altingente, coxis posticis exlus rufis, abdomime 
alutaceo, tibiis anticis apice tantum wnispinosis, poslerioribus 
intus dense rufo-pilosis. 


Cet insecte et le suivant présentent beaucoup d'analogie avec 
VA. euryrrhina Gestro, de Birmanie; mais cette dernière est 
entierement d’un vert bronzé métallique en dessus et en dessous 
avec les pattes bronzées et les tarses noirs; en outre les élytres 
sont striolés sur les côtés ainsi que les côtés en dessous. 

Cette espece et la suivante forment une coupe générique assez 
bien caractérisée par la forme du chaperon qui est relevé et élargi 
au bord antérieur et cellé de la saillie mésosternale qui est étroite, 
assez acuminée et bien détachée un peu obliquement; mais si ces 
2 insectes se rapprochent par les caractères ci-dessus, ils diffèrent 
par la structure des tibias, car la première les a tous inermes, et 
la seconde a les antérieurs bidentés, les 4 postérieurs dentés au 
milieu, mais les tibias des deux espèces sont ciliés intérieurement. 

Ce groupe se rapproche plus des Z'rigonophorus que des Æhom- 


293 


borhina par la forme de la saillie mésosternale et la structure du 
chaperon. 


Ingrisma cupreola. — Long. 23 mill. — Preæcedenti afinis, 
sed minor, angustior et aliler colorata, rubro-cuprascens, valde 
nitida. prothorace (laleribus et basi angustis exceptis) fusco, tibiis 
4 anticis et larsis lotis piceo-fuscis, libiis posterioribus conco- 
loribus ; capite dense ruguloso-punctato, medio longitudinaliter 
paulo elevato, clypeo basi haud constricto, sed apice utrinque 
angulatim dilalato, vertice el margine antico fuscis, hoc reflexo, 
haud truncato ; prothorace a basi arcuatim angustato, dorso 
dense punctalo, ad angulos poslicos impressiusculo, his obtus's 
subrotundatis, margine postico medio leviler sinuato; scutello 
acuto, alutaceo, lateribus sparsim punctulato; elytris sat fortiter 
sublineato-punctatis, punclis apice el extus obsolescentibus, sutura 
sat elevala, apice haud spinosa ; pygridio sat fortiler asperato ; 
sublus fere lævis, prosterni et abdominis lateribus punctulatis, 
processu mesoslternali magis infero, lenuiori, leviter arcuato, 
valde producto, femoribus cicatricosis, tibiis anticis latioribus, 
extus sat fortiter bidentalrs. 


Se distingue de la précédente, outre la coloration et la taille, par 
le chaperon non rétréci à la base, la forme générale plus étroite, 
le pygidium rugueux et les tibias antérieurs larges et bidentés, 
ce qui lui donne une certaine analogie avec les Anomalocera de 
Hope; mais la massue des antennes n’a rien d'extraordinaire. 


Tæniodera rufosquamosa. — Long. 15 mill. — Ovato- 
oblonga, postice leviler atlenuata, subviolaceo-fusca, nitida, 
vertice, prothorace toto et elytris setulis squamosis erectis rufis 
dense vestitis, pectore el femoribus intus dense rufo-pilosis, 
segmentis ventralibus utrinque pallido, rufulo villalis; capite 
dense rugoso-punclalo, antice subtilius, clypeo antice medio 
arcuatim emarginato, utrinque sat rotundalo, antennis fuscis ; 
prothorace transverso, elylris angustiore. a medio antice angus- 
tato, basi medio breviter rotundato-lobalo, anqulis posticis obluse 
rotundatis, dorso densissime punclato, postice medio sat late 
parum profundo impresso : sculello dense squamosulo ; elytris 
basi dulatatis, extus fere lobatis, dein fere parallelis, vix allenuatis, 
apice separatim rotundatis, dorso subliliter dense punctulatis, 
lateribus oblique dense strigosulis, costa discoidali modice elevata, 
basi latiore, sutura post medium elevata, intervallo lo subliliter 
striato; pygidio dense strigosulo, fere opaco ; sublus sat dense 
punctata, tibiis anticis sat fortiler tridentatis. 


Cette espèce est remarquable par sa vestiture formée de soies 
squameuses dressées et serrées couvrant le sommet de la tête, le 


294 


corselet et probablement toute l'élytre ; dans l’unique individu que 
je décris cette vestiture ne couvre que la base des élytres, ce qui 
permet de voir sur chacune 3 petites taches blanchatres, 2 vers la 
suture, 1 sur le bord externe; mais on voit des traces des écailles. 
Le corselet n’est que légèrement lobé au milieu. 


Tæniodera Perraudierii. — Long. 19 mill. — Oëlongo- 
ovata, postice leviter attenuala, dorso planiuscula, nigra, opaca, 
clypeo rufo, capite vittis ? prothoraceque vittis 4 (2 discoidalibus, 
parallelis, 2 marginalibus) flavo pubescentibus, elytris villa 
marginali a scutello, incipiente, postice angusta, post medium 
intus transversim dilatata, vitta suturali anqustissima et villa 
interna ab humero incipiente, parum ante medium abbreviata 
rubris, et utrinque maculis 5 albido-flavidis, 2 externis, 2 prope 
suturam, ullima subapicali transversa ; pygidio rubro, basi nigro 
et macula media pallida ; subtus nitida, pectore ulrinque pallido 
maculato, segmentis ventralibus utrinque pallido bimaculatis, ano 
gubro, tibiis tarsisque rubris; capile grosse punctato, fronte 
medio carinulata, clypeo antice angustato apice emarginato, 
utrinque rotundato ; prothorace sat transverso, elytris angustiore, 
a medio antice angustato, convexæiusculo, postice haud depresso, 
postice medio sat fortiter emarginato; prothorace a medio anlice 
angustato, basi medio sat fortiler lobato et utrinque leriler sinuato, 
angulis obtuse rectis, dorso fortiter acupunctato, medio læviore, 
longitudinaliter elevalo, subcostato; scutello acuto, nigro, flavido 
angustissime marginato; elytris basi dilatatis, post humeros late 
leviter sinualis, postice attenualis, apiîce extus rotundatis, ad 
suturam longitudinaliter paulo depressis, subtiliter lineolatis, 
costa discoidali basi sat crassa, parte exlerna paulo rugosula, 
sutura postice magis elevata; pygidio opaco, asperato; subtus 
fortiler punclata, metasterno medio læœvigato, processu fortiter 
compresso, elevato, obtuse rotundato; pedibus fortiter punctatis, 
anticis acute tridentatis. 


Cette espèce est bien recommandable aux quatre bandes presque 
parallèles du corselet qui en outre est légèrement convexe, un peu 
caréné au milieu et nullement déprimé vers la base; elle est très 
voisine, mais distincte, de la vérgala Jans. dont elle diffère par le 
corselet peu arrondi sur les côtés, non rétreci en arrière, l’écusson 
autrement coloré, etc. Je la dédie à mon collègue, M. de la Per- 


raudière, à qui je dois la communication des insectes récoltés par 
M. Florentin. 


Tæniodera zebræa. — Long. 17 mill. — Oblongo-ovata, 
supra planiuscula, J'usca, opaca, capite viltis 2, prothorace 
villa media antice bifida, basi dilatata et utrinque versus lalera 


295 


obliquata, sculello, vitta suturali, sculellum amplectante, ante, 
post medium et apice breviler expansa el utrinque maculis flavo- 
tomentosis, sublus nitida, pectlore laleribus flaro, cum [emoribus 
intus dense flavo-villoso, abdomine ulrinque vittis 4 transversis 
Javo-lomentosis; capite dense punctalo, medio carinulato, antice 
sat fortiler emarginato et utrinque rolundato, prothorace anquslo, 
antice anqustato, postice lale rotundalo, anqgulis poslicis valde 
obtusis ; scutello acuto, utrinque anquste nigro lineato ; elytris 
ad umeros valde rotundatis, postice «a basi attenuatis, ad 
suturam longitudinaliler depressis, apice separatim rotundatis, 
dorso sublililer striatis, disco costula oblusa parum conveza 
signatis ; pygidio flavo, dense villoso, ulrinque puncto piceo 
signato ; abdomine medio longiludinaliter impresso, lateribus 
punctato, processu mesosternali brevi, paulo compresso-globoso ; 
libiis anticis tridentatis. 

Cette jolie espèce est d’une coloration assez remarquable, noire, 
avec des bandes d’un jaune un peu ocracé qui lui donnentune certaine 
ressemblance avec quelques Gymmelis. La bande saturale ressemble 
assez à celle de la 7. Mouhoti, le corselet est presque plan en. 
arrière, légèrement convexe en avant, largement et assez fortement 
arrondi au bord postérieur; les élytres ne sont que faiblement 
sinuées derrière les épaules. 

Tæniodera ornata Saund., Trans. Ent. Soc. Lond., 1852, 
31, pl. 3, fig. 5. — Long. 14 mill. — Oblonga, postice atlenuata, 
capile prothorace que fuscis, nitidulis, hoc villa media el utrinque 
villa marginali flavis, opacis, sculello flavo, fusco marginato, 
elytris rubrorufs, opacis, apice nilidulis, medio plaga nigra 
commun, coslam extus haud superante, paulo ante medium a 
macula flava, ad suluram anguste prolongata interrupla et ante 
apicem a macula simili flava terminata, basi vittula brevissima 
posthumerals et villa exlerna medio abbreviata nigris, hac 
maculis 2 flavis transversim signala ; capite dense rugoso, 
antice emarginato, vertice carinula brevi polila signato, antennis 
rufis ; prothorace sat anqusto, parum transverso, lateribus 
rolundato, basi medio parum lobalo, dorso-valde rugoso, basi 
medio paulo impressiusculo, margine anguste polito; elytris ad 
humeros valde rotundatis, ad suturam planatis et subtililer 
striolalis, apice strigosis, utrinque costa sat lata, antice bifida et 
planiore, extus transversim plicatulis, apice forlius ; pygidio 
Jusco, aspero-rugato, flavo maculato; sublus fusco-nigra, nilida, 
grosse punclala, peclore lateribus, flavo lale indulo, segmentis 
ventralibus utrinque flavo viltatis, tibiis anticis acute triden'alis. 

Cet insecte découvert en Chine par Fortune, se retrouve aux 
environs de Lang-Song. 


296 


La bande noire externe des élytres atteint parfois l'épaule et 
rejoint aussi la bande suturale. 


Cetonia ventralis. — Long. 15 mill. — Ovala subquadrata, 
supra paulo planiuscula, indumento umbrino-velutino dense 
vestita, pallido marmorata. ad suturam brunneo plagiata, subtus 
brunneo-metallica nitidissima, lateribus indumento cervino dense 
vestitis; capite antice truncato, leviter reflexo, angulis rotunda- 
tis; prothorace elytris angustiore, antice «a medio fortiter anqu- 
slalo, lateribus fere medio leviter angulatis et postice obsolete 
sinualis margine postico ad scutlellum leviter sinuato, utrinque 
late rotundalo, angulis posticis rolundatis, dorso sat dense modice 
punclalo; sculello apice brunneo et obluse rotundato, elytris 
subquadratis, post humeros lale sinualis, apice abrupte rotun- 
dalis, dorso dense punclatis, sutura postice paulo elevata, callis 
ante apicalibus latis, lransversis; pygidio piceolo-refescente, 
punctato,punctis rubiginosis sparsuto; sublus cum pedibus fortiler 
parum dense punclata, processw sternali brevi, basi constricto, 
apice fere truncato, pedibus validis, tibiis anticis apice wnispi- 
nosis. 

Cette Cétoine, dont la vestiture et la coloration rappellent 
certaines (ymnelis d'Amérique, est remarquable par le dessous du 
corps dont le milieu est lisse et extrêmement brillant à côte d’une 
vestiture générale mate et veloutée. Cette coloration la rapproche 
de la C. mandarina, qui diffère par une vestiture plus fine, non 
pubescente, les élytres plus étroites, plus atténuées en arrière, à 
suture épineuse et par le corselet non angulé latéralement. 


Nyctobates indosinicus. — Long. 23 mill. — ÆZ7Zongato- 
oblonqus, sat convezus, niger, parum nitidulus, subtus cum pedi- 
bus nitidior ; capite subtiliter punctulato, ad oculos leviter plicato, 
sutura clypeali medio obsolela, ad latera sat profunda; antennis 
crassis, medium prothoracis haud attingentibus, articulis 4-10 
transversis; prolhorace transverso, elytris valde angustiore, antice 
a medio allenuato, disco fere rugoso-punctato, lateribus fere lævi 
et opaculo, medio longitudinaliler levissime impresso, anqulis 
posticis acute reclis, anticis obtusis ; elytris oblongis, postice vix 
sensim amplialis, apice obtusis, dorso striolato-punctulatis, stris 
et punclis apice obsoletis, intervallis lævibus, planatis, basi obso- 
lele convexiusculis; sublus sublilissime punctulatus, prosterno 
inter coxas bistriato, mesosterno vix impresso, femoribus leviter 
clavatus, anticis subtus oblusissime angulatis, tibiis rectis. 

Diffère du parvicollis par son corselet plus large, rugueux et 


longitudinalement impressionné au milieu et ses fémurs assez 
renflés au milieu, 


297 


Nyctobates quadricollis. — Long. 11 mill. — Pyrxcedenti 
simillimus, et tantum prothorace magis quadrato, lateribus nullo 
modo sinuato aut undulalo, angulis anticis magis rotundatis 
dorso sat fortiter, undique æqualiler punctalo, medio haud rug0 
sulo, disco obsolete quadriimpresso angulis poslicis magis exser- 
lis, elytris brevioribus, paulo sublilius lineato-punctatis, inter- 
vallis subtiliter sed distincte punctulatis, punctulis brevissime 
setulosis, femoribus anterioribus sublus minus ampliatis. 


Derosphærus grandipes. — Long. 15 mill. — Cette espèce 
ressemble à tous les Derosphærus, mais elle est bien plus grande, 
d’un noir assez brillant, avec des antennes dépassant notablement 
la base du corselet et des pattes très grandes, les fémurs clavi- 
formes, allonges, les postérieurs dépassant presque les élytres ; 
la tête et le corselet sont un peu plus mats que les élytres et sans 
ponctuation, les stries sont peu profondes et assez faiblement 
ponctuées, sauf à la base. 


Artactes nitidiceps. — Long. 8 mill. — Æemisphæricus, 
supra purpurinus aut ænescens, parum nilidulus, capite nitidis- 
simo, virescente aut cæruleo, prothorace elytrisque anqustissime 
cæruleo aut viridi nitide marginatis, scutello nitidissimo, cæruleo 
aut viridi; capile sublilissime punctato, antice truncato, summo 
breviter sulcato, antennis sat validis, apice crassioribus, fuscis, 
nilidis, arliculis ullimis opacis; prothorace brevissimo, elytris 
angustiore, lateribus vix arcuatis anqulis anticis apice rotundatis, 
dorso subliliter punctulato, marginibus antico et basali medio 
angquste sed nilidissimo cæruleis; elytris amplis, convexis, ad 
angulis anticis prothorace latioribus, dorso sat subtiliter lineato- 
punclatis; subtus cum pedibus valde nilidus, cæruleus ant 
virescens, pectore lateribus punclato, abdomine basi subtiliter 
striolato; & larsis latissimis. 


Ressemble à l'A. cyaneolimbalus, mais un peu plus grand, un 
peu moins arrondi en arrière, avec le corselet plus finement 
ponctué, plus arrondi latéralement, les élytres à épaules un peu plus 
saillantes, et la coloration très peu brillante, ce qui fait mieux 
ressortir le brillant de la bordure externe et de la tête. 


Pseudeumolpus Florentini. — Long. 11 mill. — Ovatus, 
conveæus, valde nilidus, capile prolhoraceque fuxco-cæruleis 
elytris cupreolo-æneis, sublus cum pedibus fuscus, minus nili- 
dus, leviler cœruleo-micans, capile subtiliter punctulato, antice 
cum labro infuscato clypeo transversim impresso, oculis antice sal 
approximalis; prothorace transverso, elylris valde angustiore, 
antice angustato, lateribus valde rotundatis, dorso polito, basi 
paulo purpurino-micante, anqulis posticis acutiusculis, scutello 


298 


ogivali, fere lævi; elylris breviter ovatis, ad humeros, sat angu- 
latis, postice haud amplialis, apice obluse rotundatis, dorso 
parum, profunde striato-punctalis, stris basi jfere crenatis, 
intervallis lævibus, vix convexiusculis ; sublus levis, metapleuris 
paulo punclatis, abdomine vix perspicue punclulato, pedibus 
punctatis, sat gracilibus, tibiis anterioribus leviler arcuatis, femo 
ribus dente sat acuto, armatis. 

Diffère de ses congénères par sa forme extrêmement courte et 
ses élytres assez fortement striées. 


Camarimena cupreostriata. — Long. 16 mill. — Parum 
elongata, convexæa, cupreola, sat nitida, capile prothoraceque 
minus nitidis, cæruleo tinclis, subtus nitidior, prosterno, segmen- 
tis abdominalibus basi, elytrorum margine reflexo et pedibus cœru- 
leis; capile dense sat fortiter, summo tenuiler punctato, inter 
oculos fere rugosulo, labro truncato, dense fulvo-ciliato; antennis 
brevibus, fuscis, articulis ullimis latis, compressis; prothorace 
valde elytris angustiore, antice attenuato, sat fortiler sat dense 
punctato, angulis posticis subacutis. basi sal late marginata, scu- 
tello cæruleo, punctulato; elytris oblongis, ad kumeros angulatis, 
postice ampliatis, punclulato-strialis striis angustis, parum 
impressis nilide cupreis, ad lalera cœruleis; intervallis con- 
vexiusculis, fere lævibus; prosterno et mesosterno fere rugose 
punctatis, illo late arcuatim cavato,metasterno lateribus punctato, 
medio fere lævi, melapleuris intus fortiter punctatiset subsulcatis, 
abdomine sal dense punctato et sublilissime striolato, femoribus 
clavatis, cupreo-tlinctis, sat subtililer, tibiis fortius ac densius 
punctatis. — Indo-Chine. 


Forme de C. variabilis Walker, mais plus courte, d’une colora- 
tion et d'une sculpture très différentes; sous ce dernier rapport se 
rapprocherait de C. parabolica, mais la taille est plus forte, le 
corselet est moins étroit, moins rétréci en avant, les angles posté- 
rieurs sont bien moins saillants, la ponctuation est forte et bien 
moins serrée, les stries des élytres sont moins profondes, moins 
fortement ponctuées. 


Le facies de cet insecte rappelle plutôt celui des Z'ncyalesthus. 


Camarimena nitidipes. — Long. 18 à 22 mill. — Æ/ongata, 
COnvexa, ænescenti-cupreola, sat nitida; capite dense punctato,fere 
rugosulo, summo læviore, sulura clypeali lateribus impressa; an- 
tennis gracilibus, prothoracis basin longe superantibus, brunneis, 
apice vix sensim crassioribus ; prothorace elytris valde angustiore, 
longitudine vix latiore, antice leviler attenuato, lateribus fere 
reclis, dorso dense sat fortiter punctalo, linea media obsoletissime 
tmpressa, basi paulo incrassata, levi, angulis posticis acute rectis; 


299 


scutello ogivali, punctulato ; elytris valde oblongis, postice leviter 
ampliatis, apice paulo acwminatis, dorso striatis, striis dense 
subtiliter crenulatis, intervallis convexiusculis, alutaceis, sub- 
tiliter transversim cicatricosis; pectore sat nitido, subtiliter 
coriaceo-punclulato, pleuris sat dense punctatis, abdomine parum 
nilido, densissime strigosulo-punctato, femoribus clavatis, lævibus, 
nitidissimis, apice punctulalis, tibiis cuprariis fortiter sat dense 
punctatis, larsis gracilibus, infuscatis; S minor, longior, magis 
virescens, D major, crassior, abdomine vage yurpurascente, 
segmentis 2 ullimis infuscalrs. 

Ressemble, pour la forme allongée, à ©. variabilis, mais la 
ponctuation du corselet est plus fine, plus serrée et la sculpture 
des élytres est fort différente. 


Strongylium convexipenne. — Long. 14 mill. — Oflon- 
gum, longitudinaliter arcualum, transversim valde converum 
cærulescenti-nigrum, sat nilidum, parce griseo-villosulum ; capite 
punctutalo, fronte medio leviter sulcatulo, oculis approximatis, 
antennis corporis medium fere allingentibus, basi sal gracilibus 
ariiculis 5 ullimis compressis, lalis, opacis, 5° sequenti vix 
longiore; prothorace transverso, elytris angustiore, antice anqus- 
talo, lateribus a basi arcuatis, dorso grosse punclato, rugosulo, 
basi marginalo, utrinque sat fortiler sinualo, angulis posticis 
aculis; seulello acuto, rugosulo; elytris paulo compressis, sub- 
striato-punctatis, punctis basi grossis, post medium mullo mino- 
ribus, apice fere obsolelis, sed striis magis impressis, intervallis 
plants, laxe punctalis, transversim paulo plicatulis, lateribus 
evidentius; subtus dense punclulatum, griseo-villosum, pedibus 
elongatis, punctulalis. 


Ressemble beaucoup au #. gibbosulum Fairm. du Kinkiang, en 
diffère, outre la coloration, par la taille plus faible, la forme plus 
courte, le corselet bien plus court, avec les côtés plus arrondis en 
avant, le disque plus grossement et moins densément ponctué, etles 
élytres à points assez gros, mais non en forme de fossettes et 
devenant plus petits dès le milieu avec les intervalles tout à fait 
plans; le dessous du corps est plus ponctué et l’extrémité de 
l’abdomen est concolore. 


NETOPHA n. g. 


Corpus elongatum, fusiforme. Caput ovatum, clypeo sat magno, 
convexo, labro lalo, truncato. Mandibulæ arcualæ, apice integræ. 
Palpi mazillares, articulo ultimo breviler trianqulari, angulis 
valde acutis. Oculi a prothorace dislantes, reniformes. Prolhorazx 
“elylris angustior, sublililer marginatus, antice et basi truncalus. 


300 

Pryosternum intercoæas angustum, mesosternum modice excava- 
tum, processus intercoæalis sat elongatum et acutum. Pedes sat 
elongati, modice graciles, femora sat crassa, larsi antici lati, 
trilamellati, postici longiores, articulo 1° elongato. 

Ce genre se rapproche plus du groupe australien des Atractus et 
Tanychilus pour la forme générale, il s’en éloigne par les 
mandibules arquées, non bifides. Il diffère des AZlecula par le corps 
plus allongé, le chaperon plus développé, le labre plus court, entier 
et le corselet plus étroit. 


N. pallidipes. — Long. 9 mill. — Z/ongata, gracilis, tota 
rufotestacea; pedibus pallide flavidis, capite subtilissime punclato, 
supra et ante oculos transversim impresso, clypeo convexo, labro 
clypeo haud angustiore, antennis gracilibus, elytrorum medium 
superantibus, articulo 5° quarto parum breviore, celeris subæqua- 
libus; prothorace elytris valde angustiore, longitudine parum 
latiore, antice vix allenuato, dorso densissime punctalo, basi trans- 
versim obsolele et utrinque foveola minula impresso, anguls 
posticis reclis; sculello truncato, fere lævi, elytris elongatis, 
postice anguslalis, apice obtusis, sal longe pilosellis, sat fortiter 
crenato-striatis, intervallis convexis fere lævibus; sublus magis 
rufus, nitidus, sublililer punctatus, pectore lateribus punctato, 
segmento ventrali ultimo late leviter impresso. 


Allecula luridipes. — Long. 11 mill. — Z/ongata, convexa, 
fusca, nitida, obsolete cϾrulescens, ore piceo, antennis pedibusque 
dilute testaceis, geniculis fuscis; capite dense punctato, supra et 
ante oculos transversim profunde sulcato, clypeo convexo, labro 
magno, dilatato antice sinualo el ulrinque rotundato, oculis 
magnis, approzimalis ; antennis gracilibus, pubescentibus, articu- 
lis 2 Soque æqualibus, ceteris?; prothorace parvo, elytris valde 
angustiore, antice sat forliter angustato, dorso dense fortiter 
punctato, basi marginato et utrinque sinuato, angulis sat acute 
rectis; scutello valde obtuso, punctulato, paulo convexo; elytris 
elongatis, post medium atlenuatis, apice separatim rotundatis, ad 
humeros oblique rotundatis, dorso fortiter crenulato-striatis, 
püilosis,intervallis convexiusculis, sat dense sat subtiliter punctato- 
rugosulis ; subtus subtiliter punctata, pleuris fortiler punctatis, 
pedibus sat magnis, sat gracilibus, pilosis, femoribus parum 
crassis, larsis anticis lalis, articulis 3° et 4° late lamellatis, 
4° brevissimo. 

Ressemble assez à l’A. arcuatipes, mais un peu plus étroite, 
à corselet bien plus atténué en avant, plus fortement ponctué, les 
côtés à peine arqués, les stries plus crénelées, avec les intervalles 


bien plus ponctués, les pattes plus longues ; la coloration est aussi 
differente. 


301 


Cistelomorpha nigrotibialis. — Long. 11 mill. — Oblongo- 
ovata, valde conveza indumento testaceo-flavo, pubescente dense 
vestila, parum nilida, subtiliter pubescens, abdominis apice 
denudato, antennis (arliculis 2 primis exceptis) tibiis tarsisque 
infuscatis ; capite antice sat producto, punctulato, inter oculos 

 transversim sulcatulo, labro infuscato, nitido, apice sinuato, oculis 
distantibus, antennis sat gracilibus, medium corporis haud altin- 
gentibus, articulis apice subnodulosis, 3° quarto longiore; protho- 
race transverso, elytris basi haud angustiore, anticevaldeangqustato, 
laleribus a basi fortiter arcuatis, basi haud sensim bisinuato, 
angulis poslicis reclis; scutello triangulari, sat acuto; elytris 
oblongis, ad humeros rotundatis, apice obluse rotundatis, dorso sat 
fortiter striatis, striis dense crenalis, intervallis convexiusculis, 
parum dense punctalo-asperis, paulo inæqualiter latis; sublus 
subtiliter pubescens,pedibus sat gracilibus, unguibus rufo-testaceis. 

Plus petite et plus courte que les grandes Cistelomorpha, formant 

la transition entre elles et la suivante. 


Cistelomorpha piceiventris. — Long. 8 mill. — O/ongo- 
ovatla, elliplica, modice convexa, nitidula, supra rufo-testacea, 
subtihiter pubescens, elytris magis testaceis, vix nitidioribus, 
subtus castanea, abdomine, femorum apice tibiisque piceis; capite 
parvo, antice attenuato, dense punctato, labro infuscato, antennis 
castaneo-piceolis, parum gracilibus, medium corporis attingen- 
libus, articulo 5° quarto subæquali, celeris apice paulo angulatis; 
prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice valde 
angustato, lateribus a basi sat fortiter arcuatis, dorso subtiliter 
densissime punclato, medio subliliter lineata, basi utrinque late 
sinwato et minute foveolato, angulis haud obtusatis ; scutello fere 
triangulari, subtiliter punclulalo, apice valde obtuso; elytris 
oblongo-ovatrs, apice obtusis, sat striatis, strüs subtililer densis- 
sime crenulatis, intervallis leviter convexis, subtiliter densissime 
coriaceo-punclatis; subtus dense vix distincte punctulata, pedibus 
mediocribus. 

Le facies de cet insecte ne rappelle guère celui de ses congénères 
et se rapproche plutôt de quelques Cistèles européennes, mais 
l’extréemite des mandibules me semble entière. Quant à la différence 
de niveau entre le métasternum et l'abdomen, elle est bien vague et 
variable dans la même espece. 


Casnonidea tibialis. — Long. 9 mill. — Z'/ongata, sat 
conveza, rufotestacea, nilida, capite antice fumato, genubus et tibiis 
fuscis, tarsis testaceis ; capite lævi, supra et ante oculos profunde 
transversim impresso, oculis magnis, clypeo antice angqustato, 
labro basi angustalo, apice dilatato; antennis parum gracilibus, 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII» 25 


302 


medium corporis haud altingentibus, articulis 3 primis paulo 
fumatis, 1° et 3° æqualibus, ultimo celeris longiore; prothorace 
elytris fere dimidio angustiore, latitudine viz longiore, basi 
angustato, lateribus antice leviler rotundatis, basi breviter sinua- 
tis, dorso subtilissime punclulato, basi fortiter marginato et 
extus anqulato; seutello trianqulari-ovato, apice obtuso; elytris 
elongatis, ad humeros angulatim rotundatis, apice oblusis, dorso 
fortiter punctato-striatis, intervallis convexis, lævibus, 1°, 5° et 5° 
punciis aliquot distantibus impressis, sublus lævis, lateribus 
punctatis. 

Ressemble à la C. wniformis Fairm., de la même région, mais 
plus jaune, plus claire, avec les antennes plus grêles, le 1er article 
atteignant le milieu de l'œil, le 3° plus long que le 4°, le corselet 
moins court, plus rétréci en arrière, l’écusson plus étroit, plus 
pointu, les élytres plus étroites, à stries moins fortement crénelées 
et à intervalles bien plus lisses; la coloration des pattes est aussi 


très differente. 


Mordella cinereo-nigra. — Long. 8 mill. — ZÆ/ongata, 
postice gradatim atlenuata, supra parum convexa, dense cinereo- 
pilosa, pilis adpressis, capile medio denudalo nigro, prothorace 
villa media, antice subinterrupta et ulrinque macula rotundata 
denudatis nigris,elylrissuturaanqustissima, basi utrinque maculis 
duabus (humerali oblonga), ante medium macula transversali 
valde dentata, medio maculis 2, post medium plaga magna trans- 
versa communt denudatis nigris, pygidio medio anguste nigro- 
lineato, sublus cum pedibus dense cinereo-pilosa, fere plumbea; 
capite sal lalo, convexiusculo, rugosulo-plicato, plicis medio con- 
vergentibus, antennis gracilibus, sat brevibus, fuscis, palpis basi 
obscure ferrugineis; prothorace elytris paulo latiore, antice atte- 
nuato, lateribus leviter rotundato, margine postico utrinque late 
sinualo, anqulis posticis obtusis; scutello, dense cinereo ; elytris 
elongatis, a basi leviler allenuatis, apice separatim rotundatis, 
densissime sublililer coriaceo-punctatis, sutura tenuiter elevata; 
Dygidio elongato, medio carinulato; sublus subtilissime dense 
punctulata, pedibus gracilibus, femoribus compressis, transversim 
Strigosis. 

Forme de l’annulata Redt., mais corselet plus large, débordant 
les élytres ; coloration analogue avec un dessin différent. 


303 


COLÉOPTÈRES DU HAUT TONKIN 


par EL. Fairmaire, 


Mon excellent collègue, M. Lamey, a bien voulu me remettre 
une collection fort intéressante de Coléoptères recueillis par son 
neveu, M. L. Lamey, capitaine d'infanterie de marine, dans le 
nord du Tonkin. Ces insectes diffèrent notablement de ceux du 
bas pays, ils ont été capturés dans un rayon de 6 kilomètres 
autour du poste de Hä-lang, situé dans une région montagneuse, 
versant occidental de la chaîne du Yunnan. 

Malgré cette contiguité, il y a peu de rapports entre les deux 
contrées; très peu d’espèces se rencontrent des deux côtés de la 
chaîne; notamment les Curabes, les Cychrus, les Feronia, si 
répandus dans le Yunnan, font ici complètement défaut. 

Mais cela peut dépendre de la saison où les insectes ont été 
recueillis, et de la difficulté d'explorer les hauts sommets habités 
par ces Carabiques. En revanche on y trouve des Cétonides et des 
Anomalides encore inconnues, le g. Goliathopsis dont les deux 
espèces connues appartiennent aux montagnes de la Birmanie et 
de l’Assam, une Serica magnifique, etc. 

Parmi les espèces de la Chine qu’on retrouve dans le haut 
Tonkin, je citerai : Glycyphana Bealix, mandarina, fulvistemma, 
modesta, Euchlora viridis, Cyphochilus farinosus, Lachnosterna 
plumbea, Singhala basipennis, Catharsius molossus, sinicus, 
Onthophaqus luridipennis, Phæochrous Davidis, Idiocnema sul- 
cipennis, etc. 

Le mémoire actuel ne concerne que les Scarabéides et les 
Hétéromères. Il suffira pour montrer que M. le capitaine Lamey, 
qui n’est pas entomologiste, a bien mérité de notre étude favorite 
en récoltant une suite si intéressante de Coléoptères. 


SCARABÉIDES. 


Onthophagus luridipennis Boh.— Long. 6 mill. — Ovatus, 
sat convexus, fusco-ænescens, sat nitidus, prothoracis angulis. 
anticis late et vittula tenui media posticali testaceis, elytris 
testaceo-piceis, basi et apice testaceis, levissime ænescentibus ; 
capite dense punctato, antice angulato et sat fortiter reflexo, 
vertice utrinque cornu gracili, divaricato, leviter arcuato armato; 
prothorace transverso, antice vix angustiore, lateribus rotundato, 
dorso dense punctulato, leviter rugosulo, linea media dilutiore 
Iævi, subimpressa, antice medio oblique declivi, subimpresso, 


304 


margine supero levissime sinuato; elytris brevibus, ante medium 
postice paulo attenuatis, parum profunde crenulato-striatis, inter- 
vallis vix convexiusculis, parum dense subtiliter punctulato- 
asperatis, sutura læviore, anguste aneomicante; pygidio laxe 
asperulo-punctato, testaceo, parum maculato; subtus squalide 
testaceus, pectore fusco, abdomine transversim fusco vittato, 
pedibus anticis infuscatis ; &. 

Ressemble à l’O. éaurus, mais beaucoup plus petit, la tête est 
plus rétrécie et plus angulée en avant, très légèrement anguleuse 
de chaque côté, les cornes sont plus grêles, le corselet est plus 
court, arrondi sur les côtés, à peine rétréci en avant, plus forte- 
ment ponctué ainsi que les élytres. La coloration est différente du 
taurus typique, mais ressemble beaucoup à certaines variétés 
moins colorées; les interstries des élytres ne sont pas alterna- 
tivement un peu plus convexes. 


Onthophagus dorsofasciatus. — Long. 8 mill. — Breviter 
ovatus, fusco-ænescens, nitidus, subtiliter griseo-setosulus, elytris 
rufis, plaga magna transversa fusco-plumbea, valde dentata 
et lacerata, extus dilatata, macula humerali et altera apicali 
similiter fuscis, pygidio rufo, fusco plagiato, subtus testaceo 
plagiatus, femoribus plus minusve testaceis; capite antice fere 
rotundato, integro, dense punctato, subtiliter rugosulo, transver- 
sim bicarinato, carina clypeali arcuata; prothorace transverso, 
lateribus rotundatis, basi obsolete brevissime sinuatis, dorso forti- 
ter sat dense punctato, antice utrinque leviter angulato et medio 
lineola leviter elevata, postice abbreviata, basi medio obsolete 
impresso; elytris paulo planiuseulis lateribus sat rotundatis, 
subtiliter striatis, intervallis vix convexiusculis, fortiter sat 
dense punctatis, paulo rugosulis; pygidio laxe punctato; pectore 
lateribus laxe fortiter, medio densino subtiliter punctato, abdo- 
mine fere lævi, femoribus anticis crassis, grosse punctatis, tibiis 
anticis 4-dentatis, dente supero brevissimo ; ©. 

Ressemble au érituber Wied., mais plus grand, moins brillant, 
à ponctuation beaucoup plus forte, notamment sur la tête, le 
corselet n’ayant qu’un faible relief de chaque côté et les pattes 
étant bien plus robustes. 


Onthophagus nitidiceps. — Long. 3 1/3 mill. — Brevissime 
ovatus, crassus piceo-ænescens, nitidus, rufopuberulus; capite 
summo lævi et transversim concavo, fronte cornu gracili parum 
elongato armata, clypeo rugosulo, antice medio leviter sinuato; 
prothorace lateribus rotundato, antice paulo angustiore, margine 
postico subtiliter marginato, angulis posticis rotundatis, dorso 
fortiter sat dense punctato; elytris minus convexis et magis 


305 


piceis, lateribus dilutioribus, subtiliter striatis, striis fere Iævibus, 
intervallis planiuseulis, sat subtiliter punctato-asperulis, sutura 
basi depressa; pygidio sat dense fortiter punctato; pedibus rufo- 
piceis, tibiis anticis tridentatis. 

Oniticellus tonkineus. — Long. 9 à 10 mill. — Ovatus, 
brunneo-ænescens, modice nitidus, elytris dilutioribus, vage fer- 
rugineo tinctis, interdum lateribus et apice ferrugineis, subtus 
cum pedibus nitidior, his ferrugineis; capite fere Iævi, antice 
subtruncato, genis fere truncatis; prothorace elytris haud angus- 
tiore, antice angustato, lateribus basi leviter sinuatis, dorso sat 
dense punctulato, postice medio longitudinaliter impresso ; scu- 
tello minuto sed distincto; elytris leviter striatis, striis vix 
punctulatis, intervallis planiusculis, vix punctatis, alternatim 
levissime convexis; pygidio lævi; tibiis anticis fortiter 4-dentatis. 
g: cornu frontali leviter arcuato, transversim compresso, apice 
furcato, prothoracis cornu antico horizontali, supra sulcato, 
apice emarginato, parte antica lævi, metallico-micante; © capite 
antice transversim carinato, carina frontali utrinque breviter 
cornuta, prothorace fortius punctato, antice medio late breviter 
lobato lobo medio depresso, ad angulos rotundato, utrinque infra 
denticulo signato. 

La coloration de cette insecte rappelle celle des Onfhophagqus 
Worsissa et Nequs ; elle est un peu variable et passe parfois au 
verdàtre, mais toujours avec les fémurs d’un roussâtre clair. 


Ammæcius crassulus. — Long. 4 1/2 mill. — Ovatus, valde 
convexus, niger, nitidus ; capite sat lato, antice fere truncato, sed 
utrinque late rotundato, subtiliter sat dense punctulato, sutura 
clypeali utrinque leviter elevata, clypeo antice medio paulo con- 
vexo, genis obtuse angulatis; prothorace tranverso, elytres haud 
angustiore, lateribus leviter rotundatis, antice vix angustiore, 
dorso dense sat fortiter punctato, basi haud marginato, angulis 
obtusis, anticis fere rectis ; scutello acuto, inæquali; elytris brevi- 
bus, apice sat abrupte declivibus et rotundatis, dorso sat fortiter 
crenulato-striatis, intervallis planis, alutaceis ; tibiis anticis for- 
titer tridentatis, tarsis rufescentibus, metatarso duobus sequenti- 
bus conjunctis æquali. 

Forme de l’A. rugifrons, mais avec le chaperon fortement 
arrondi de chaque côté et le corselet densément ponctué; le bord 
antérieur du chaperon est un peu relevé de chaque côté et déprimé 
au milieu, ce qui le fait paraître légèrement sinué. 

Homaloplia rufoplagiata. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ovata, 
valde convexa, fusca, subopaca, pruinosa, capite prothoraceque 
paulo æneo-micantibus, elytris utrinque plaga magna discoidali 


306 


rufa, sæpius medio interrupta; capite antice truncato et paulo 
reflexo; prothorace brevi, antice angustato, lateribus à basi 
rotundatis, dorso vix distincte punctulato medio obsolete lineato, 
basi utrinque late sinuato, angulis sat obtusis; scutello acute 
triangulari; elytris brevibus, sat late punctulato-striatis, inter- 
vallis leviter convexis, haud punctatis; pygidio punctulato, 
setosulo; subtus magis pruiosa, abdomine picescente, pedibus 
interdum rufopiceis ; antennarum clava sat magua, trilamellata. 
Ressemble extrêmement à la Serica cruciala, de Madagascar, 
qui me paraît une Æomaloplia, mais notablement plus grande, 
moins villeuse, avec l’écusson moins large, les côtes des élytres 
moins convexes, leur coloration moins miroitante, la bande dis- 
coïdale plus rouge et les pattes plus larges, plus comprimées. 


Phæochrous ruficollis. — Long. 7 mill. — Minor, ovatus, 
convexus, piceus, nitidus, prothorace obscure rufo, elytris lateri- 
bus, apice et sutura rufescentibus, subtus cum pedibus testaceo- 
rufus, tibiis paulo obscurioribus; capite subtiliter dense punctato, 
summo lævi, antice leviter emarginato; prothorace transverso, 
parum dense sat subtiliter punctato, antice angustato, lateribus 
fere rectis, anguste marginatis; scutello vix punctulato, elytris 
dense substriato-punctatis, intervallis angustis, sutura elevata et 
utrinque intervallis 3 vix perspicue paulo elevatis; subtus lævis. 

Ce PAaæochrous est remarquable par son corselet très étroite- 
ment rebordé sur les côtés; il est en outre assez petit et la 
coloration du corselet est assez spéciale, mais n'ayant vu qu’un 
seul individu, je ne puis certifier que cette coloration soit normale. 


HYPSELODERUS n. g. 


Ce genre est extrêmement voisin de Ziparochrus d'Australie ; 
il en diffère par le corps moins court, la tête arrondie et rebordée 
au bord antérieur, cachant toute la bouche, la massue des anten- 
nes globuleuses, le ler feuiilet n’emboîtant pas les deux autres, le 
corselet ne débordant pas les élytres, à peine plus étroit, déclive 
sur les côtés qui sont faiblement marginés et seulement en avant, 
ayant de chaque côté, au-dessus des angles postérieurs, un pli 
très saillant, oblique, l’écusson en triangle allongé, les élytres à 
épaules plus marquées, le calus huméral très convexe, assez 
étroitement marginées ; les tibias antérieurs sont fortement tri- 
dentés et crénelés au-dessus, l’éperon terminal est assez court. 


H. denticollis. — Long. 51/2 mill. — Ovatus, postice 
ampliatus, valde convexus, rufopiceus, valde nitidus ; capite sat 
dense punctato, margine antico fere rotundato, leviter reflexo; 


307 


prothorace longitudine plus duplo latiore basi elytris haud angus- 
tiore, lateribus sat marginatis, antice tantum arcuatis, dorso 
dense sat fortiter punctato, margine postico medio elevato et 
utrinque declivi, postice utrinque oblique fortiter plicato ; scutello 
lævi; elytris punctis grossis seriatis, haud striatis, ante apicem 
fere subgibbosulis et sat abrupte declivibus, apice rotundatis; 
subtus punctatus, tibiis anticis sat fortiter tridentatis. 


Hoplia opalescens. — Long. 5 1/2 mill. — Ovata, castanea, 
squamules rotundis capite prothoraceque pallide carneo-rufulis 
elytris magis margaritaceis dense vestita, punctis denudatis spar- 
suta, elytris plagula posticali magis nuda signatis ; capite rugoso, 
antice leviter attenuato; prothorace transverso, elytris angustiore, 
antice angustato, lateribus a basi leviter arcuatis, basi medio fere 
angulatim arcuata, utrinque leviter sinuata, angulis posticis valde 
obtusis, anticis acutiusculis, scutello apice obtuso ; elytris breviter 
ovatis, medio paulo ampliatis; pygidio dense squamoso; subtus 
punctata, dense argenteo-squamosa, tibiis anticis tridentatis, pedi- 
bus anticis unguiculo externo apice fisso. 

Ressemble assez à l’aurotincta Fairm., du Tonkin, mais la colo- 
ration n’est pas aussi brillante, les côtés du corselet ne sont pas 
si fortement arrondis en arrière, les élytres ne sont pas impres- 
sionnées et les tibias antérieurs sont moins fortement dentés. 


Serica iridicauda. — Long. 10 à 12 mill. — Ovata, postice 
ampliata, fortiter convexa, fusco-cœrulescens, nitida, leviter 
virescenti-micans, elytris postice splendide cyaneo et cypreo iri- 
deis; capite summa lævi; clypeo fortiter sat dense punctato, 
antice fere truncato, margine paulo reflexo et utrinque rotundato, 
sutura clypeali sat fortiter impressa, palpis antennisque piceis, 
his 10-articulatis, prothorace brevi, antice fortiter angustato, 
dorso parum dense sat grosse punctato, basi utrinque transversim 
impresso, angulis posticis sat acutis; scutello triangulari, apice 
paulo obtuso, medio costato, utrinque punctato, elytris sat bre- 
viter ovatis, apice abrupte rotundatis, dorso late ac fortiter 
sulcatis, sulcis fundo sat fortiter punctato-crenatis, intervallis 
convexis, basi paulo planioribus, postice magis elevatis, ante 
apicem transversim impressis et cœruleo-metallico tinctis, subtus 
leviter cyaneo et purpurino micans, lateribus fortiter punctata, 
pygidio sat grosse parum dense punctato, metasterno medio sul- 
cato, tibiis anticis tridentatis. 

Cet insecte est remarquable par la coloration chatoyante, plus 
arrêtée et plus splendide à l’extrémité des élytres où elle forme 
des bandes transversales et changeantes. Il ressemble, sous ce 
rapport, à la #. splendens, de Madagascar, mais le corselet est 


308 


plus grossement ponctué, les élytres sont profondément striées 
avec les intervalles presque complètement lisses. 


Serica immutabilis Gyll. — Long. 9 1/2 mill. — Ovata, 
convexa, postice vix sensim ampliata, picea, parum nitida, vage 
metallescenti-micans, lateribus rufopiceis; capite summo infus- 
cato, sat subtiliter punctato, parte antica valde nitida, rufula, 
fortius punctata, margine reflexo, sutura clypeali arcuata, lateri- 
bus magis distincta; antennis squalide testaceis, clava stipite 
longiore ; prothorace brevi, longitudine duplo latiore, antice 
angustato, lateribus sat rotundatis, subtiliter sat dense punc- 
tulato, antice et lateribus subtilius, margine postico utrinque 
Sinuato, angulis posticis obtusis; elytris apice abrupte rotundatis, 
dorso fortiter striatis, intervallis convexis, sat fortiter punctatis; 
subtus dense punctata, abdomine et pygidio minus dense punc- 
tatis, pedibus compressis, fere lævibus, tibiis anticis fortiter 
bidentatis. 


Hilyotrogus cribratulus. — Long. 12 mill. — Oblongus, 
sat fortiter convexus, medio leviter ampliatus, squalide et dilute 
lutoso-testaceus, nitidus, glaber; capite brevi, sat lato, antice 
fere truncato, sed utrinque rotundato, fortiter dense punctato, 
antice marginato; sutura clypeali impressa; prothorace valde 
transverso, longitudine duplo latiore, antice parum angustato, 
dorso dense fortiter punctato, sat ruguloso, lateribus antice 
paulo obtuse crenulatis, angulis posticis obtusis ; scutello apice 
rotundato, medio lævi; utrinque fortiter punctato; elytris ovatis, 
apice extus valde rotundatis, dense sat fortiter punctatis, sutura 
elevata et utrinque lineis 3 vix distincte elevatis; pygidio fortiter 
dense punctato; subtus laxe punctatus, lateribus sat late griseo- 
pruinosis, tibiis anticis sat acute bidentatis, tarsis gracilibus, sat 
elongatis, unguibus acute appendiculatis. 

Ressemble un peu à l’Æ. Davidis, mais plus petit, plus étroit, 
moins rugueux et plus ponctué, avec le corselet légèrement 
impressionné à la base, au milieu. L’écusson plus relevé au 
milieu, les élytres à côtes moins larges et les tibias antérieurs 
n'ayant que 2 dents marquées, la 3° à peine indiquée. 

Anomala cinabarina. — Long. 10 mill. — Ovata, convexa, 
postice levissime ampliata, tota rufo-rubra, valde nitida subtus 
paulo magis rufula ; capite densissime punctata-ruguloso, minus 
nitido, antice subtruncato, utrinque rotundato, sutura clypeali 
tenui, recta; prothorace elytris angustiore, valde transverso, 
antice sat angustato, lateribus medio rotundato, dorso fere polito, 
punctulis laxe sparsisto, margine postico subtiliter marginato, 
angulis obtuse rectis, anticis paulo productis ; scutello late ogivali, 


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lateribus et apice punctato; elytris sat brevibus, ad humeros 
rotundatim angulatis et elevatis, dorso substriato-punctatis, striis 
extus grossius punctatis et paulo irregularibus, intervallis fere 
planis, lævibus, disco fere medio sat late impressis, intervallis 
7°, Joque basi leviter convexis; pygidio brevi, sat fortiter 
punctato; subtus lateribus punctata, pedibus validis, femoribus 
posticis latis, compressis, tibiis posticis medio inflatis, tibiis 
anticis fortiter bidentatis, unguibus 4 anticis paulo inæqualibus, 
longiore et crassiore apice fisso, 2 posterioribus fere æqualibus, 
integris. 

La forme, la sculpture et la coloration de cet insecte ne per- 
mettent pas de le rapprocher des Anomala que je connais et 
pourtant je ne puis le séparer de ce genre. 


Anomala platypyga. — Long. 8 1/2 mill. — Ovata, postice 
ampliata, sat fortiter convexa, rufa, valde nitida, capite pro- 
thoraceque leviter æneo-micantibus, subtus cum pedibus paulo 
dilutior; capite dense sat fortiter punctato, fronte planata, clypeo 
antice modice reflexo, fere truncato, sutura clypeali tenui sed 
distincta; prothorace elytris haud angustiore, valde transverso, 
longitudine fere duplo latiore, antice a medio sat fortiter angus- 
tato, lateribus antice arcuatis, dorso parum dense punctato, 
versus angulos, posticos levissime impresso, his sat obtusis; 
scutello lato, punctato ; elytris brevibus, postice ampliatis, apice 
separatim rotundatis, dorso sat fortiter punctato-striatis, striis 
grosse punctatis, suturali paulo profundiore; 2? basi valde irre- 
gulater punctata, intervallis sat inæqualiter latis, vix convexius- 
culis, 5e postice, 7° basi punctatis, callo humerali sat convexo; 
pygidio late triangulari, apice fere truncato, medio late depresso, 
fortiter sat dense punctato; subtus punctulata, pectore villosulo, 
pedibus brevibus, crassis, tibiis anticis tridentatis, dense supero 
obsoleto, ceteris validis, tarsis crassis, anterioribus unguiculo 
externo apice bifido, unguiculis posterioribus integris. 

Ressemble un peu à l’A. scintillans, mais bien plus petite, à 
corselet plus fortement arrondi sur les côtés avec les angles anté- 
rieurs effacés, à élytres bien plus courtes, plus grossement striées 
et à pygidium plan, presque tronqué. 


Anomala scintillans. — Long. 13 mill. — Ovata, convexa, 
postice vix ampliata, rufa, nitidissima, prothorace capiteque 
cupreolo micantibus, hoc antice opaculo, elytris dilute cœrules- 
centi-micantibus ; capite antice late rotundato etleviter marginato, 
densissime sat subtiliter punctato, rugosulo, sutura clypeali 
ænescente; antennis rufulis, clava (basi excepta) fusca; protho- 
race transverso, elytris angustiore, undique marginato, antice 


310 


tantum a medio angustato, dorso sat subtiliter laxe punctato, 
basi utrinque transversim impressiusculo, angulis posticis fere 
rectis, anterioribus sat acute productis, scutello ogivali, parce 
punctato; elytris ante medium paulo ampliatis, margine externo 
breviter crassato, dorso substriato-punctatis, striis apice abbre- 
viatis, sed 2% et 8% apice arcuatim conjunctis, 5° basi fere usque 
ad medium transversim plicatula, intervallis planis, lævibus, 
submarginali basi elevato, callis humeralibus et ante apicalibus 
convexis, latis; pygidio dense sat fortiter punctato, lateribus 
impresso, apice piloso; subtus cum pedibus rufula, metallico- 
micans, haud villosa, pectore lateribus fortiter punctato, metas- 
terno medio profunde sulcato, abdomine transversim sat fortiter 
punctato, pedibus validis, tarsis fusco annulatis, tibiis anticis 
bidentatis, dente apicali oblongo, obtuso, tibiis posticis crassis, 
tarsis intermediis solis unguiculo externc subtiliter fisso. 

La forme du corselet rappelle celui des PAyllopertha, mais la 
tête et les pattes sont celles des Aromala. 

Anomala bivirgulata. — Long. 13 mill. — Ovata, convexa, . 
virescenti-ænescens, metallica, nitida, elytris dilute testaceis, 
disco medio utrinque signaturis 2 brunneis, interna minutissima, 
altera paulo majore ; capite sat subtiliter densissime ruguloso- 
punctato, antice late rotundato et leviter reflexo, sutura clypeali 
tenui, viridi; antennis testaceis, clava vix obscuriore; prothorace 
transverso, antice arcuatim angustata, dorso dense parum grosse 
punctato, medio et lateribus obsolete impressiusculo, lateribus 
medio foveola viridi-nitida signato, basi subtiliter, medio obsolete 
marginata, medio late rotundata, utrinque lævissime sinuata, 
angulis rectis; scutello obtuse ogivali; subtiliter dense punctu- 
lato; elytris substriato-crenulatis, interstitio 2° lato, sat dense 
punctato, intervallis convexiusculis, 3°, 6°, 9Jeque paulo magis 
elevatis, callo humerali et callo subapicali sat convexis ; pygidio 
breviter conico, dense subtiliter punctulato-strigoso, griseo- 
villoso; subtus ænea, nitida, sed dense, lateribus præsertim, 
griseo-fuliginoso-villosa, pedibus nitidioribus, laxe villosis, tibiis 
anticis sat fortiter bidentatis, dentibus acutis, tibiis posticis parum 
crassis, tarsis anterioribus crassis, articulo 5° valido, subtus 
obtuse dentato, unguiculo externo validiore, apice profunde fisso, 
tarsis intermediis unguiculo apice breviter fisso, posterioribus 
integro. 

Ressemble, pour la forme et la coloration générale, aux variétés 
pâles de l'A. Fritschii, mais la tête est moins tronquée, le corselet 
est plus densément et plus finement ponctué, ainsi que l’écusson, 
les élytres sont moins convexes, à côtes peu marquées, le pygi- 
dium est conique, plus finement ponctué-striolé, velu, ainsi que le 


311 


dessous du corps, les tibias antérieurs ont 2 fortes dents et aux 
4 tarses antérieurs, le crochet externe est fendu à l’extrémité. 


Anomala punctulicollis. — Long. 20 mill. — Ovata, con- 
vexa, postice leviter ampliata, obscure æneo-virescens, nitida, 
glabra; capite densissime punctato, antice late leviter rotundato 
et paulo marginato, sutura clypeali indistincta; prothorace trans- 
verso, à basi antice arcuatim angustato, dorso dense parum for- 
titer punctato, basi leviter marginato et late leviter utrinque 
sinuato, angulis posticis fere rectis, anticis paulo prominulis; 
scutello ogivali, sat dense punctulato; elytris striato-crenulatis, 
striis primis profundioribus, intervallis lævibus, paulo, inæquali- 
bus, 2° latiore, irregulariter punctato, 3° angustiore, 4° paulo 
latiore, ceteris alternatim paulo convexis, striis 2*, 3% et submar- 
ginali apice profundis ; pygidio subtiliter dense strigosulo-rugoso ; 
subtus paulo picescens, pectore lateribus dense punctato et parce 
rufovilloso; abdomine transversim strigosulo-punctato; pedibus 
fortiter punctatis, tibiis anticis obtuse bidentatis, dente apicali 
elongato, apice latiore et rotundato, fere cochleato. 

Ressemble à l’4. microcephala de Colombie, mais plus grande, 
plus oblongue, plus ponctuée avec les élytres moins nettement 
striées, une coloration générale plus verdâtre et la saillie mésos- 
ternale nulle. 

Popilia dilutipennis Fairm. — J'ai décrit cette espèce 
sur de petits individus; mais j'en trouve un qui atteint 10 mill. 
parmi les récoltes de M. le capitaine Lamey et qui ne diffère, en 
outre de la taille, que par le pygidium d’un vert métallique. 


Popilia angulicollis. — Long. 9 1/2 mill. — Præcedenti 
affinis sed prothorace paulo cupreo micante, lateribus haud flavo, 
elytris sutura anguste, lateribus sat late fusco vittatis; capite 
fortius dense punctato, clypeo obscuriore ; prothorace lateribus 
rotundatim angulato, angulis posticis fere rectis, dorso sat 
fortiter laxe punctato, basi fere lævi ; scutello sat fortiter punc- 
tato ; elytris medio ampliatis, post scutellum transversim impres- 
siusculis, sat fortiter striatis, striis parum punctatis intervallis 
parum convexis, lævibus, humeris supra impressis; pygidio æneo 
et purpurino mixto, sat fortiter parum dense punctato, maculis 
albis sat latis; subtus cuprea, segmentis ventralibus basi æneis, 
lateribus dense albido-pilosis, pedibus validis, tarsis cœrulescenti- 
fuscis. 

Cette Popilia ressemble aussi à la séraminipennis Kr., mais 
le corselet est plus fortement ponctué, ses côtés sont plus angu- 
leusement arrondis, l’écusson est plus ponctué et les élytres sont 
impressionnées derrière l’écusson. 


312 


Tæniodera furcata. — Long. 16 mill. — Oblonga, ad 
humeros dilatata, supra planiuscula, fusca, opaca, prothorace 
ochraceo trivittato, vitta mediana antice furcata, lateralibus 
abbreviatis, scutello vitta media anchoriformi ochracea, elytris 
rufis, ad suturam nigro trifasciatis, fascia media extus angulata et 
usque ad humerum prolongata, hac vitta externa flavo biguttata, 
fascia prima apice flavo-marginata et striga apicali transversa 
tenui flava, subtus fusca, valde nitida, lateribus late flavo-ochraceo 
plagiatis; capite dense rugato, costula media tenui, basi latiore 
et polita signato, clypeo late emarginato; prothorace parum 
transverso, antice a medio angustato, lateribus antice rotundatis, 
dorso dense asperato ; scutello acuto ; elytris ad humeros dilatatis, 
postice leviter attenuatis, dorso suturam versus subtiliter, extus 
haud striatis, suturam versus longitudinaliter leviter depressis ; 
pygidio punctato-rugoso; corpore subtus parum dense grosse 
punctata, pedibus rugoso-punctatis, tibiis anticis breviter acute 
tridentatis. 


Heteronychus interruptus. — Long. 14 à17 mill.— Ovatus, 
convexus, valde convexus, fusco-niger, nitidus; capite Carioso= 
rugoso, fronte transversim levissime impressa, carina clypeali 
medio interrupta et leviter bituberculata, clypeo antice angustato 
et obtuse biangulato; prothorace sat amplo, lateribus antice 
rotundato, dorso lævi, aut potius indistincte punctulato, antice 
æquali, haud impresso, margine postico vix bisinuato, angulis 
posticis valde obtusis ; scutello lævi ; elytris postice vix ampliatis, 
fortiter punctato-striatis, striis externis tantum punctis indicatis, 
intervallis planiusculis, 2° latiore, punctis aliquot seriatis, callo 
anteapicali sat convexo, apice fortiter dense punctato ; pygidio 
Iævi, basi sat fortiter punctato ; subtus lateribus punctatus, pedi- 
bus validis, tibiis fortiter tridentatis, dente superno paulo magis 
distante et intervallo antea unicrenulato, margine supero pluri- 
crenulato. 

Ressemble à l’Æ7. arator, mais moins court, le chaperon n’est 
pas tridenté en avant, la carène clypéale est interrompue au 
milieu en formant deux petits tubercules, le pygidium est forte- 
ment ponctué à la base et le dessous du corps est d’un brun noir 
comme le dessus. Voisin du piceus Fab., des Indes orientales, mais 
bien plus grand, avec le corselet presque lisse, à peine ponctué vers 
les angles antérieurs, le pygidium assez densément ponctué à la 
base et les tibias antérieurs n’ayant que de faibles crénelures 
au-dessus de la dent supérieure. 


Les crochets antérieurs G sont égaux et assez grêles. 
On trouve en Cochinchine : le une espèce bien voisine pour la 


313 


taille, la forme et la coloration (77. punctolineatus n. sp.); elle en 
diffère par les stries des élytres qui sont à peine marquées, même 
la suturale, le chaperon est un peu plus tronqué, l’écusson est 
pluslarge, le pygidium plus densément et plus longuement ponctue, 
le corselet est encore plus lisse. 

2° Une autre moins voisine (7. monodon n. sp.), n’ayant que 
12 à 14 mill. et très distincte par la tête couverte d’aspérités 
serrées, la carène clypéale relevée au milieu en un court tuber- 
cule conique, le chaperon plus rétréci et plus obtus en avant, le 
corselet assez fortement ponctué sur les côtés et aux angles, à 
peine visiblement au milieu, le bord antérieur très faiblement 
impressionné au milieu; les élytres sont fortement striées et 
les stries fortement ponctuées, les intervalles sont un peu 
convexes, le 2° n’a que quelques points à la base; le pygidium est 
entièrement et fortement ponctué; le dessous du corps est 
fortement ponctué sur les côtés et les tibias antérieurs sont tri- 
dentés, ayant seulement un petit angle à peine distinct après la 
dernière dent. 


Enfin au Cambodge une petite espèce (77. cribratellus n. sp.) 
n’a que 10 mill.; elle est plus cylindrique, d’un brun noir en 
dessus, d’un brun de poix en dessous avec les pattes; la tête est 
rugueusement ponctuée, avec le bord antérieur un peu relevé 
aux angles, la carène clypéale bien marquée de chaque côté, 
interrompue au milieu et formant 2 petites saillies tres obtuses, le 
corselet presente une ponctuation assez forte, médiocrement 
serrée, tres fine au milieu, le bord antérieur est uni, l’écusson 
est très triangulaire, les élytres sont striées-ponctuées, mais les 
stries médiocrement profondes, les points assez forts, assez serrés 
et presque en ligne sur les côtés, les intervalles sont légèrement 
convexes, lisses, le 2° avec quelques points à la base, la strie 
suturale est très profonde vers l’extrémité; le pygidium est 
entièrement et fortement ponctué; le dessous du corps est assez 
fortement ponctué sur les côtés, les tibias antérieurs sont triden- 
tés avec une petite dent avant et une après la 3° dent. 


Trichogomphus tonkinens. — Long. 50 mill. — Subqua- 
drato-oblongus, convexus nigrofuscus, nitidus; capite brevi, 
antice fere truncato, cornu valido, paulo compresso, arcuato, 
apice obtuso armato; prothorace quadratim transverso, elytris 
haud angustiore, lateribus fere parallelis, antice angulatim 
constrictis et abrupte rotundatis, dorso valde coriaceo, medio 
valde elevato, gibboso, lævi, gibbere antice bilobato, labis obtusis, 
lateribus antice supra angulos obtuse breviter productis, margine 
postico utrinque fortiter sinuato, angulis posticis fere rectis, 


314 


parte antica retusa antice medio lævigata; scutello lato, obtuse 
angulari, leviter coriaceo; elytris ad humeros angulatis, apice 
valde rotundatis, dorso grosse lineato-punctatis, lineis geminatis, 
punctis et lineis post medium obsoletis, intervallis similiter sed 
irregulariter punctatis, linea suturali striata, apice profundiore; 
pygidio dense rugoso-punctato, medio transversim lævigato; 
subtus lævis, pectore laxe punctato, abdomine lateribus dense 
rugosulo et rufo villoso, pedibus validis, femoribus latis, lævibus, 
tibiis anticis obtuse tridentatis. 

Paraît voisin du 7. Martabani, mais ce dernier, comme ses 
congénères, a les élytres lisses, n’ayant que quelques points 
autour de l’écusson, le corselet est aussi long que large et la 
gibbosité dorsale est composée de 2 saillies conjointes et relevées. 


Cosmonota cribellata. — Long. 14 mill. — Ovata, postice 
leviter attenuata, supra planiuscula, nigra nitida, subtilissime 
setosula, pectore lateribus rubiginoso-villoso, abdomine lateribus 
maculis griseo-villosis signato; capite antice subquadrato, dense 
sat subtiliter rugoso, margine antico reflexo; prothorace elytris 
parum angustiore, a basi antice sat fortiter angustato, dorso dense 
strigoso-punctato, margine postico ad scutellum late sinuato et 
anguste polito, angulis posticis rotundatis; scutello acuto, basi 
parce punctato , elytris dense fortiter aspero-punctatis, basi gros- 
sius, post scutellum transversim sat profunde impressis, sutura a 
medio postice elevata et lævi, disco utrinque obsolete bicostulatis, 
callo postico prominente; pygidio subtiliter dense strigosulo ; 
pectore lateribus punctato, abdomine fere lævi, pedibus piceis, 
fortiter punctatis, femoribus anticis pubescentibus, tibiis anticis 
strigosis, minute dentatis. 

Voisine de la 2. setulosa, mais beaucoup plus petite, plus noire, 
la tête est plus carrée en avant, la ponctuation du corselet est 
plus striolée, l’écusson n’a que quelques points à la base, les élytres 
sont plus finement ponctuées, l'impression postscutellaire est plus 
profonde, les tibias antérieurs sont plus étroits, striolés, avec les 
dents à peine marquées, l'abdomen est presque lisse, avec des 
taches latérales plus marquées; enfin la vestiture du dessus du 
corps est beaucoup plus fine. 


Rhomborhina fuscipes. — Long. 22 à 23 mill. — Viridis, 
splendens, prothorace (marginibus exceptis) scutelloque levissime 
rufescentibus, tibiis tarsisque fusco-piceis; capite antice quadrato 
et levissime ampliato, densissime punctato, apice truncato, parum 
reflexo, antennis fuscis; prothorace antice a basi angustato, minus 
transverso, lateribus sat fortiter marginato, dorso densissime 
punctato, angulos posticos versus leviter oblique impresso, mar- 


315 


gine postico medio sinuato, angulis posticis vix obtusis, anticis 
sat acutis; scutello acuto, lateribus parce punctato; elytris postice 
leviter attenuatis, apice fere truncatis, sed extus rotundatis, dorso 
dense punctulatis, punctis fuscis, lateribus subtiliter transversim 
strigosulis, sutura apice elevata et acuta; pygidio parum fortiter 
punctato, utrinque impresso, subtus lævis, pectore lateribus parce 
punctato, coxis posticis sat dense punctatis, extus paulo rufescen- 
tibus, processu mesosternali producto, apice obtuso, femoribus 
cicatricosis, tibiis rugatis, anterioribus apice tantum spinosis. 

Ressemble assez à la japonica, mais plus petite, plus étroite, 
plus atténuée en arrière, d’une coloration plus verte et plus gaie, 
avec le chaperon plus fortement rebordé, le corselet plus étroit, 
plus allongé, plus densément ponctué, le pygidium à fines aspé- 
rites écartées, la saillie prosternale bien plus étroite et les tibias 
bruns comme les tarses. 


Cetonia Guillotii Fairm, Ann. Soc. Belg., 1891, C. R., 7. 
‘ Cette Cétoine que j'ai décrite d’après des individus provenant - 
du Kin-Kiang, se retrouve dans le haut Tonkin, tant à Lang-Song 
qu’à Hà-Lang. 

Ces exemplaires différent un peu de ceux du Kin-Kiang par la 
taille plus forte, la ponctuation plus marquée, le chaperon plus 
angulé; la coloration est d’un brun rougeàtre, mate et assez 
veloutée chez les G\, un peu métallique et plus brillante chez les Q. 


Goliathopsis Lameyi Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, 
B. VII. — Long. 11 mill. — Ovatus, crassus, dorso planiusculus, 
nigro-fusceus, opacus, sat dense breviter fulvido-hirtulus, capite et 
cornubus intus dense pallido-squamosis, prothorace disco punetis 4 
et striga media basali tenui pallidis, elytris utrinque macula 
marginali paulo post medium, macula anteapicali communi et 
utrinque punctulo similiter pallidis ; prothorace valde transverso, 
convexo, elytris angustiore, lateribus fortiter angulatim rotun- 
dato, punctis ocellatis parum profunde sat dense impresso, angulis 
obtusis ; scutello sat magno, triangulari; elytris basi extus valde 
lobatis, dein postice vix attenuatis, apice extus valde rotundatis, 
dorso planiusceulis, punctis occellatis sat magnis, parum profundis, 
intus rufulis, obsitis; propygidio transversim costulato, pygidio 
planiuseulo, dense ocellato-punctato, apice plicato et lævi; subtus 
indumento squamoso fulvido dense vestitus, ano glabro, nitido, 
femoribus punctatis, fulvido-squamosis, tibiis (basi excepta) 
tarsisque nudis, nitidis, tibiis anticis acute bidentatis ; G' capite 
medio concavo, utrinque cornu gracili compresso, apice oblique 
sinuato-truncato et medio acute unidentato armato. 

Ce joli insecte porte à trois le nombre des espèces connues de 


816 

Goliathopsis. Il se rapproche du G. capreolus Gestro, de Birmanie, 
par la conformation des cornes, mais il en diffère, ainsi que du 
cervus Janson, de Siam, par la coloration, ainsi que par la forme du 
corselet qui est bien plus court et plus anguleusement dilate sur 
les côtés ; le cervus a en outre les cornes céphaliques plus courtes, 
moins tronquées. 


HÉTÉROMÈRES. 


 Cyptus orientalis. — Long. 6 1/2 mill. — Ovatus, sat con- 
vexus, piceo-fuscus, subopacus, setulis pallide fulvis sat dense 
vestitus; capite dense subtiliter punctato-asperulo, clypeo medio 
sat profunde parum late emarginato, utrinque rotundato, genis 
angulatis, antennis brevibus, apice clavatis ; prothorace elytrorum 
basi haud angustiore, longitudine duplo latiore, lateribus antice 
rotundato, angulis anticis sat rotundatis, dorso dense subtiliter 
punctato-asperato, basi medio sat fortiter rotundato, utrinque, 
leviter impresso, angulis acutiusculis; elytris ovatis, sat fortiter 
striatis, intervallis planiusculis, dense subtiliter punctato-aspe- 
rulis; subtus subtilissime punctatus et setulosus, tibiis anticis 
apice valde dilatatis, ante medium extus dente obtuso armatis, 
apice sat obtuse angulatis, femoribus anticis latis, ante apicem 
angulatis et sinuatis. — Cochinchine (ma coll.). 

Ressemble extrêmement au ©. intermedius Fairm. du Congo, 
en diffère par la forme moins courte, les joues plus fortement 
anguleuses, les angles antérieurs du corselet plus arrondis, les 
postérieurs moins aigus, les élytres un peu plus oblongues, les 
interstries plus plans et les fémurs antérieurs angulés et sinués 
en dessous avant l’extrémite. 

Il est assez intéressant de retrouver en Cochinchine un insecte 
dont le genre est essentiellement africain. Aussi je me permets 
d’en insérer ici la description, bien qu’il n’appartienne pas au haut 
Tonkin. 


Holaniara angulatipes. — Long. 7 mill. — Oblonga, sub- 
parallela, sat convexa, tota fusca, nitida ; capite brevi, subtiliter 
punctato, clypeo antice medio impressiusculo, antennis sat graci- 
libus, prothoracis medium valde superantibus, articulo 3° quarto 
paulo longiore, ultimo majore ; prothorace parum transverso, 
antice a medio leviter angustato, dorso subtiliter dense punctu- 
lato, basi recta, haud impressa, angulis rectis, anticis valde 
obtusis; scutello triangulari, apice obtuso, læviusculo; elytris 
ovato-oblongis, apice rotundatis, sat fortiter striatis, sed striis 
modice punctatis, intervallis convexiusculis, subtilissime punc- 


317 


tulatis ; tibiis anterioribus medio angulatim arcuatis, extus lævi- 
bus, tarsis posterioribus articulo 1° quarto paulo longiore. 


Ressemble à l’Æ7, vidua, de Madagascar, mais en diffère notable- 
ment par le corselet sans impressions basilaires, les élytres 
fortement striées et les tibias antérieurs coudés anguleusement, 
nullement denticulés ni crénelés en dehors. 


Holaniara phylacoides. — Long. 6 mill. — Ovato-oblonga, 
convexa, piceo-fusca, nitida, ore, antennis pedibusque rufopiceis ; 
capite subtiliter punctato, antice leviter biimpresso, antennis sat 
vallidis, apicem versus gradatim latioribus, articulis 5-10 valde 
transversis; prothorace antice leviter attenuato, densissime sub- 
tiliter punctulato, basi leviter biimpresso, scutello triangulari, 
apice obtuso, elytris fortiter striatis, striis parum fortiter, basi 
fortius punctatis, intervallis fere planis,lævibus; subtus punctata, 
tibiis anticis modice denticulatis. 

Forme et sculpture de l’amaroides, mais beaucoup plus petite 
avec les élytres plus courtes, à stries moins ponctuées, les antennes 
plus courtes, à articles courts, transversaux, et le corselet plus 
court, moins rétréci en avant, plus finement ponctué. 


Uloma demersicollis. — Long. 8 mill. — Oblonga, subpa- 
rallela, convexa, piceo-nigra, nitida, elytris apice obscure rubri- 
catis; capite punctato, transversim biimpresso, antennis rufopiceis, 
sat validis, prothoracis medium fere superantibus, articulis 4-10 
subtransversis ; prothorace parum transverso, lateribus fere paral- 
lelis, antice tantum arcuatis, dorso sat dense parum fortiter 
punctato, basi bisinuato et medio utrinque transversim leviter 
impressiusculo ; scutello valde obtuso, læviuseulo; elytris fortiter 
punctato-striatis, striis fere crenatis, intervallis convexiusculis, vix 
perspicue punctulatis ; subtus dense fortiter punctata, pedibus 
piceo-rufis, tibiis anticis vix arcuatis, extus subtilissime denticu- 
latis ; G prothorace dimidia parte antica intrusa, margine postico 
medio obtuse bituberoso, Q prothorace æquali, antice paulo 
angustiore. 

Voisin de l’'U. picicornis, mais un peu plus grande et plus 
robuste, avec le corselet moins court, moins arrondi sur les côtés, 
l'impression antérieure du & plus grande, s'étendant jusqu’au 
milieu du disque, la ponctuation plus forte, les élytres plus forte- 
ment striées-ponctuées, à intervalles plus convexes et les tibias 
antérieurs à denticulations extrêmement fines. 


Nyctobates flavoarcuata. — Long. 9 mill. — Elongata, 
sat convexa, fusca, sat nitida, prothorace rubro, elytris utrinque 
maculis ? flavis, 1‘ ante medium, suturam haud attingente, ad 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXVII. 26 


318 


marginem fortiter retroarcuata et acuta,2*ante apicem fere lunata, 
apice ipso rubricante; capite dense punctato, antennis apice dilata- 
tis, basin prothoracis fere attingentibus, prothorace transverso, 
elytris vix angustiore, lateribus vix rotundato, dorso dense sat 
fortiter punctato, basi utrinque leviter sinuato, marginato, angulis 
posticis rectis, haud productis, anticis valde obtusis, scutello 
obtuse rotundato; elytris fere parallelis, oblongis, striato-puncta- 
tis, striis parum profundis et apice punctis tantum indicatis, inter- 
vallis fere planis, lævibus, humeris plicatulis; subtus picea, 
pedibus obscure rubricatis, tibiis anticis rectis. 

Ressemble assez au W. rufoplagiatus Fairm. du Vieux Calabar, 
mais bien plus petit et plus étroit, avec le corselet faiblement 
bisinué à la base, les angles postérieurs non pointus, la ponctua- 
tion plus fine, plus serrée, les élytres plus striées, à taches jaunes, 
fortement arquées en dehors, l’antérieure en arrière, la postérieure 
en avant et l'extrémité d’un rouge obscur comme le corselet et les 
pattes. 


Menephilus tetrastictus. — Long. 11 mill. — Oblongus, 
subparallelus, convexus, fusco-niger, nitidus, elytris utrinque 
maculis 2 rubris, l* ante medium, transversa, nec suturam nec 
marginem attingente, vix dentata, 2* ante apicem, irregula- 
riter quadrata, valde dentata; capite subtiliter dense punctato, 
antennis crassis, apice latioribus ; prothorace transverso, late- 
ribus rotundato, antice et basi fere æqualiter angustato, basi 
sat crasse marginata, sat fortiter bisinuata, angulis posticis sat 
exsertis, dorso sat subtiliter sat dense punctato; scutello trian- 
gulari, apice obtuso; elytris ad humeros rotundatis, postice 
leviter ampliatis, apice obtusis, dorso fortiter punctato-striatis 
punctis grossis, intervallis convexis, lævibus ; tibiis anticis leviter 
arcuatis. 

Ressemble extrêmement au #7. quadriplagiata Fairm., de 
Zanzibar, n’en diffère guère que par la taille plus lourde, le cor- 
selet plus convexe, bien moins densément ponctué, les élytres plus 
fortement striées, avec les intervalles plus convexes. 


Encyalesthus subsulcatus. — Long. 14 mill. — Oblongus, 
postice haud ampliatus, valde convexus, fuscus, nitidus, vage 
cœrulescens ; capite subtilissime punctulato, inter oculos obsolete 
impresso, sutura clypeali inter oculos adscendente, clypeo sub 
oculos impresso, oculis reniformibus ; antennis basin prothoracis 
fere attingentibus, articulis 5 ultimis dilatatis, articulo 3e quarto 
multo longiore; prothorace subgloboso, basi breviter constricto, 
dorso subtilissime dense punctulato, basi sat fortiter marginato, 
angulis breviter acutiusculis; scutello triangulari, lævi; ely- 


319 


tris fortiter punctato-striatis, striis basi latioribus et grossius 
punctatis, intervallis convexis, lævibus; subtus subtilissime 
ponctulatus, prosterno inter coxas profunde sulcato segmentis 
abdominalibus basi levissime striolatis, tibiis anticis levissime 
arcuatis. 

Voisin du brevicornis à raison des stries des élytres, mais plus 
profondes et plus grossement ponctuées, le corselet est plus glo- 
buleux avec les côtés brièvement sinués à la base, les antennes 
sont plus longues, plus fortement et plus brusquement élargies à 
l'extrémité. 

Encyalesthus viridistriatus. — Long. 11 mill. — Oblon- 
gus, convexus, postice leviter ampliatus, fusco-metallescens, 
nitidus, vage cœruleo tinctus, elytris purpurino micantibus, striis 
virescentibus; capite subtiliter punctato, inter oculos obsolete 
impressiusculo, antennis brevibus, fuscis, apice opacis; protho- 
race fere subgloboso, elytris valde angustiores subtiliter sat 
dense punctato, basi sat fortiter marginato ; scutello ogivali, lævi 
medio impressiusculo ; elytris leviter striatis, striis sat subtiliter 
punctatis, intervallis vix convexiusculis, fere planis, lævibus ; 
subtus cum pedibus magis cœruleus, lævis, abdominis segmentis 
basi subtiliter striolatis, 1° medio basi punctulato et apice medio 
impresso, 3° apice medio late foveolato, tibiis anticis leviter 
arcuatis. 

Cet Æncyalesthus est remarquable par sa coloration et les 
impressions de l'abdomen ; c’est une des plus petites espèces. Il 
ressemble assez au subviolaceus, mais il en diffère par la taille 
plus faible, le corselet plus globuleux, bien plus finement ponctué, 
les élytres plus finement striées à intervalles plus lisses, et 
l’abdomen à peine ponctué à la base. 


Strongylium clavicorne.— Long. 19 mill. — Sat elongatum, 
valde convexum, longitudinaliter sat arcuatum, fuseum, vage 
cœrulescens, nitidum, apice densius griseo-pilosum, subtus cum 
pedibus fusculo-cœruleum, griseo-pubescens ; capite brevi, vertice 
rugoso, antice dense punctato et transversim impresso, oculis 
antice approximatis, antennis medium corporis haud attingen- 
tibus, basi gracilibus, articulis 5 penultimis compressis, latiori- 
bus, 7-10 gradatim brevioribus, fuscis, ultimo ferrugineo, paulo 
angustiore, à primis cœruleis, nitidis, 3° quarto longiore, protho- 
race paulo transverso, elytris angustiore, antice arcuatim angus- 
tato, dorso fortiter punctato-rugoso, carina laterali fere indistincta, 
basi levissime bisinuato, angulis acutiusculis ; scutello oblonge 
triangulari, dense punctulato; elytris elongatis, a medio postice 
declivibus, ad humeros oblique rotundatis, apice obtusis, dorso 


320 


foveoseriatis, suturam versus leviter striatis, striis et foveis apice 
multo minoribus, intervallis convexis, ad latera fere clathratis ; 
subtus dense punctulatum pectore medio lævi, segmento ventrali 
ultimo apice fortiter punctato, impressiusculo, pedibus dense 
punctato-rugosulis, tibiis rectis. 

Voisin du #acrops, mais un peu plus petit, plus gibbeux, à 
antennes plus longues, plus grêles à la base, plus comprimées et 
plus élargies vers l’extrémité avec le dernier article roussâtre ; le 
corselet est moins court, plus atténué en avant, bien plus rugueux 
et l’écusson est plus étroit. 


Strongylium crurale. — Long. 17 mill. — Elongatum, 
crassum, convexum, viridi-æneum, nitidum, subtus paulo cœru- 
lescens, pedibus piceis, femoribus plus minusve obscure sangui- 
neis; capite rugoso-punctato, oculis parum convexis, valde appro- 
ximatis, antennis fuscis, parum gracilibus, prothoracis basin 
parum superantibus, apicem versus haud sensim crassioribus, 
articulo 3 quarto valde longiore; prothorace transverso, antice 
angustiore, basi et antice marginato, dorso modice punc- 
tato, medio leviter canaliculato ; scutello medio impressiuseulo, 
apice rotundato; elytris ad humeros oblique rotundatis, apice 
obtusis, dorso fortiter punctato-striatis, punctis postice et in 
2 striis primis obsolescentibus, intervallis convexis, lævibus, 
suturam versus transversim leviter triimpressis, margine late- 
rali leviter cœrulescente; pectore lateribus fortiter punctato, 
abdomine subtiliter punctulato, pedibus fortiter ac dense punc- 
tatis. 

Ressemble au S'. imbreum, mais bien plus grand, à corselet 
régulièrement convexe, avec la ponctuation bien plus fine, plus 
écartée, non rugueuse et le sillon médian moins marqué; les 
antennes ont le 3e article notablement plus long que le 4e. 


Strongylium holcopterum. — Long.24 mill. — Elongatum, 
subcylindricum, subæneo-fuscum, sat nitidum, capite protho- 
raceque opaculis, capite sat subtiliter dense punctato, inter oculos 
profunde foveato, oculis magnis, convexis, antice valde approxi- 
matis ; antennis?; prothorace transverso, elytrisangustiore, antice 
paulo angustato, lateribus leviter rotundato, dorso dense punc- 
tato, fere rugosulo, medio obsolete sulcato, lateribus tenui- 
ter, basi fortiter marginato; scutello late triangulari, apice 
obtuso; elytris elongatis, ad humeros rotundatim angulatis, 
apice obtusis, profunde sulcatis, suleis usque ad apicem pro- 
ductis, crenulatis, basi fortius, intervallis lævibus, convexis, 
basi magis elevatis; pectore rugoso punctato, metasterno medio 
lævi et basi fortiter impresso, impressionis fundo sulcato, abdo- 


321 


mine sat subtiliter punctato, pedibus valde elongatis, fortiter ac 
dense punctatis. 

Ressemble au S'. chinense, mais bien plus grand, avec le corselet 
plus large, plus rugueux, plus nettement rebordé sur les côtés, 
les yeux plus rapprochés en avant, séparés en dessus par une pro- 
fonde fossette et les élytres plus longues, plus profondément 
striées et plus fortement crénelées. 


Strongylium taciturnum. — Long. 13 mill. — Oblongum, 
postice vix sensim ampliatum, valde convexum, fusculo-ænescens, 
sat nitidum, sat dense griseo-villosum, capite prothoraceque paulo 
magis æneis; capite sat dense punctato, oculis convexis, modice 
approximatis, antennis basin prothoracis valde superantibus, basi 
æneis et gracilibus, articulis 6 ultimis fuscis, opacis, sat late com- 
pressis, gradatim latioribus ; prothorace transverso, elytris 
angustiore, antice leviter angustato, grosse et inæqualiter punc- 
tato, rugosulo, medio leviter sulcato; scutello ovato, angusto, 
medio fortiter costato ; elytris ad humeros angulatis, fortiter sub- 
striato-punctatis, punctis ante apicem obsolescentibus, striis 
postice magis impressis, intervallis planiusculis vage punctulatis; 
pectore lateribus fortiter punctato, abdomine subtilius dense punc- 
tulato. 

Voisin du véllosum, mais diffère par la coloration, les yeux un 
peu moins rapprochés, la ponctuation du corselet plus grosse, 
rugueuse, mais moins serrée, l’écusson caréné et les stries des 
élytres moins fines, bien plus fortement ponctuées à la base avec 
les intervalles presque imponctués. 


Allecula navicularis. — Long. 8 1/2 mill. — Oblongo-ellip- 
tica, sat fortiter convexa, piceo-fusca, sat nitida, fulvido-villosula; 
capite dense punctato, sat brevi, antice attenuato, antennis elon- 
gatis, rufo-piceis, articulis 2 primis magis rufescentibus, 8° 4e que 
æqualibus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice 
sat fortiter angustato, lateribus vix arcuatis, antice fere lobatim 
rotundato, dorso densissime punctato, margine postico utrinque 
vix sinuato, dein leviter obliquato, angulis fere rectis; scutello 
sat minuto, subtruncato, elytris oblongo-ovatis, basi truncatis, 
apice obtusis, puncetato-striatis, punetis postice obsolescentibus, 
intervallis convexiuseulis, sat dense punctato-asperatis; pedibus 
dilute testaceis, femoribus paulo crassato-compressis, tarsis poste- 
rioribus articulo le tribus ceteris conjunctis æquali, 3° lamellato. 

Cet insecte et le suivant ne se rattachent au g. A/Zecula que par 
la lamelle de l’avant-dernier article des tarses ; l’ampleur du cor- 
selet et des élytres, non atténuées avant l’extrémité, rappelle 
plutôt certaines Cistelides, 


322 


Allecula nuceipennis. — Long. 7 à 7 1/2 mill. — Præce- 
denti valde affinis, sed paulo minor, dilute piceolo-testacea, 
nitida, capite prothoraceque obscurioribus et minus nitidis, 
similiter pilosula; capite subtilius punctato, antennis graci- 
lioribus, articulo 3° quarto breviore, prothorace densissime 
punctato, fere rugosulo, margine postico magis bisinuato et 
utrinque distinctius impressiusculo; scutello abrupte rotundato, 
elytris similiter sculpturatis, striarum punctis paulo magis im- 
pressis; tarsis anterioribus articulis 2, 3, 4, posterioribus 3 et 
4 lamellatis. 


Cistelomorpha rufina. — Long. 17 à 18 mill. — Oblongo- 
elongata, elliptica, convexa, rufo-ferruginea, sericans, vix 
nitidula, ore, antennis pedisbusque (femoribus exceptis) nigris; 
capite angusto, antice attenuato, inter antennas profunde sulcato, 
supra antennas impresso; antennis parum gracilibus, corporis 
medium fere attingentibus, articulo 2° brevissimo, ceteris subæ- 
qualibus prothorace brevi, transverso, elytris parum angustiore, 
antice valde angustato, lateribus arcuatis, margine postico 
utrinque late leviter sinuato, angulis sat obtusis, scutello 
augusto, elytris elongatis, apice obtuse rotundatis, sat fortiter 
striatis, striis subtiliter dense punctatis, intervallis vix convexius- 
culis, subtilissime dense coriaceis ; subtus lævis. 


C. sanguinosa. — Long. 13 à 18 mill. — Præcedenti forma 
simillima, sed aliter colorata, supra obscure rubricata, sangui- 
nosa, haud sericans, fere subopaca, subtus cum capite, antennis 
pedibusque nigra; antennis medium corporis attingentibus, articulo 
lo minus brevi, oblongo; prothorace angustiore, subtilissime 
dense punctulato, basi fere recto, obsolete bisinuato, disco linea 
longitudinali obsolete impresso; scutello nigro, triangulari, 
apice haud angustato; elytris similiter striatis, intervallis lævio- 
ribus; subtus lævis; G' segmento ventrali ultimo truncato et 
transversim impresso. 


Cistelomorpha melanopyga. — Long. 11 mill.— Elliptico- 
oblonga, convexa, sulphureo-flava, vix nitidula, antennis (articulis 
2 primis exceptis), segmentis abdominalibus 2 ultimis, tibiis 
tarsisque fusco-nigris; capite angusto, antice prolongato et atte- 
nuato, antennis gracilibus, medium elytrorum attingentibus, 
articulo 3 quarto paulo longiore; prothorace elytris basi haud 
angustiore, brevi, antice valde arcuatim angustato, margine 
postico fere recto, angulis rectis dorso, medio obsolete sulcatulo ; 
scutello triangulari; elytris ovato-oblongis, apice obtusis, subti- 
liter crenulato-striatis, striis apice paulo profundioribus, inter- 


323 


vallis subtilissime dense coriaceis, vix convexiusculis, apice magis 
convexis, alternatim paulo sensim angustioribus; subtus lævis, 
abdomine lateribus longe impresso. 


Forme et coloration de l’azillaris Fairm. du Bengale, mais 
avec le corselet plus large à sa base, les pattes noires, sauf les 
fémurs, et les deux derniers segments ventraux noirs au lieu d’un 
seul; les stries des élytres sont aussi moins crénelées. 


Le g. Cistelomorpha Redt. ne se distingue guère des vraies 
Cistela que par les mandibules non fendues à l'extrémité et par la 
saillie intercoxale large, triangulaire, aiguë, pénétrant dans le 
métasternum, tandis qu’il est très étroit et souvent caché sous les 
hanches postérieures chez les vraies Cistela. Ce dernier caractère 
est souvent assez difficile à apprécier. 


À cette occasion, je dois dire qu’il faut ranger dans le g. Ciste- 
lomorpha les espèces suivantes : 


Cistela Davidis Fairm., ©. simillima Fairm., C. apicipalpis 
Fairm., toutes trois de la Chine. 


1. Lagria canescens. — Long. 14 à 15 mill. — Ovata, postice 
ampliata, valde convexa, medio gibbosula, fusco-metallescens, 
vage cœrulescens, modice nitida, pilis rufulo-griseis sat dense 
hirtula, subtus picea aut piceo-rufa, nitidior, pedibus antennisque 
fuscis ; capite lævi, dense rugoso-punctato, antennis sat crassis, 
apicem versus paulo crassioribus, prothoracis basin superantibus, 
articulo 3° quarto parum longiore, ultimo duobus præcedentibus 
conjunctis vix æquali, apice acuminato; prothorace paulo trans- 
verso, elytris fere dimidio angustiore, lateribus antice cum angulis 
rotundato, ante basin paulo sinuato, dorso dense punctato-rugoso, 
postice transversim impresso, angulis posticis rectis; scutello sat 
subtiliter dense punctulato, apice obtuso; elytris ampliatis, postice 
ampliatis, apice valde obtusis, dorso rugoso-plicatulis, intersti- 
tiis, fortiter et sat subtiliter punctatis, interdum post scutellum 
obsolete impressis; subtus subtiliter punctata, abdomine impres- 
siusculo. 

Ressemble assez à la pruinosa, mais bien plus brillante et 
rugueuse, à longue villosité au lieu de pubescence, à antennes nota- 
blement plus courtes ; la sculpture des élytres est bien plus grosse, 
plissée, sans lignes longitudinales un peu élevées ; la tête est plus 
petite et les yeux sont bien moins rapprochés. 


2. Lagria externa. — Long. 15mill. — Præcidenti simillima, 
capite subtilius puncetato, haud rugosulo, antennis gracilioribus, 
prothorace paulo angustiore et longiore, lateribus antice vix 
arcuatis, basi paulo latiore, dorso vix punctulato, subtiliter trans- 


324 


versim strigosulo, ante basin utrinque fortiter impresso; scutello 
longiore, vix punctuato, elytris grosse punctatis, sed minus rugo- 
sis, griseo pubescentibus, haud hirtulis, lateribus postice plagulis 
minutis politis parum regulariter biseriatis signatis, subtus fusco- 
picea, nitida, pedibus fuscis. 


3. Lagria parvicollis. —- Long. 10 à 12 mill. — Præceden- 
tibus affinis, sed multo minor et minus convexa, similiter colorata, 
griseo-villosula ; capite brevi, fortiter punctato, oculis sat approxi- 
matis, antennis fuscis, prothoracis basin paulo superantibus, api- 
cem versus vix crassioribus, articulo ultimo duobus præcedentibus 
conjunctis æquali, extus apice acuminato; prothorace sat brevi, 
inæquali, sat punctato, postice utrinque transversim profunde 
impresso, lateribus antice rotundatis, ante basin rotundatis; 
scutello subtiliter punctato, triangulari, apice valde obtuso; ely- 
tris rugoso-punctatis, intervallis elevatis; subtus cum pedibus 
fusca. 

Forme et coloration des espèces précédentes, mais bien plus 
petite, bien moins convexe; se rapproche davantage de la der- 
nière pour la sculpture du corselet qui est plus fortement impres- 
sionné de chaque côté avant la base, comme pincé avec les 
doigts. 


4. Lagria crassicornis. — Long. 6 à 9 mill. — Elongata, 
modice convexa, postice vix sensim ampliata, apice sat acuminata, 
fusca, sat nitida, vix metallescens, albido-pilosa, prothorace et 
interdum capite rufis; capite brevi, fortiter sat dense punctato, 
inter antennas transversim impresso; antennis fuscis, validis, 
basin prothoracis longe superantibus apicem versus gradatim 
crassioribus, articulo ultimo ' sex prœcedentibus conjunctis haud 
breviore, Q duobus præcedentibus æquali aut parum longiore, 
articulo 3 G' quarto vix, Q multo longiore ; prothorace subqua- 
drato, elytris haud dimidio angustiore, antice vix angustiore, 
lateribus fere rectis, ante basin leviter sinuatis, dorso dense 
parum fortiter punctato, interdum transversim strigosulo, ante 
basin utrinque fortiter impresso ; scutello punctulato, apice valde 
obtuso; elytris oblongis, dense punctatis, subtiliter rugosulis, 
epipleuris rufescentibus. 

Ressemble beaucoup, au premier abord, à la Z. anisocera qui se 
trouve aussi au Tonkin, mais plus petite, plus étroite, ayant la tête 
et le corselet plus fortement ponctués, les élytres plus finement 
ponctuées et bien moins rugueuses, les antennes plus épaisses, 
surtout vers l’extrémité, le dernier article plus gros; enfin le 
dessous du corps est brun comme les élytres, tandis qu’il est roux 
chez l’anisocera. 


329 


Le G' est petit, plus étroit, avec les antennes bien plus épaisses 
à l'extrémité; la © est plus grande, plus rugueusement ponctuée, 
avec les antennes peu épaissies vers l’extrémité, le dernier article 
bien plus petit. 

5. Lagria tigrina. — Long. 10 mill. — Oblonga, postice 
leviter ampliata, sat convexa, ferrugineo-testacea, modice nitida, 
parce pilosa; capite, prothorace, pedibus antennisque piceis, ely- 
tris maculis numerosis nigris sparsutis; capite brevi, punctato, 
interoculos foveolato, his sat approximatis, antennis gracilibus, 
apicem versus vix sensim crassioribus, corporis medium haud 
attingentibus, articulo 3° quarto subæquali, ceteris brevioribus, 
ultimo duobus præcedentibus conjunctis æquali, prothorace haud 
transverso, elytris dimidio angustiore, lateribus ante angulos 
anticos tantum rotundato, postice vix sensim sinuato, dorso dense 
ruguloso-punctato et postice utrinque impressiusculo; scutello 
late obtuso, punctulato ; elytris ad humeros angulatis, sat fortiter 
rugoso-punctatis, apice obtusis; subtus punctulata, abdomine 
lateribus impressiuscula. 

Voisine, pour la forme, de l’émpressicollis, mais la coloration 
des élytres la distingue de toutes les autres espèces; la xultipunc- 
tata Fairm., qui offre un dessin analogue, est bien distincte par la 
forme convexe et dilatée des élytres. 


6. Lagria Lameyi. — Long. 9 1/2 à 10 1/2 mill. — Oblonga, 
postice ampliata, sat convexa, rufopicea, parum nitida, parce 
pilosa, elytris rufulo-ferrugineis, plagulis elevatis dilutioribus 
Iævibus maculosis; capite brevi, fortiter punctato, antennis sat 
gracilibus, medium corporis fere attingentibus, apice vix crassio- 
ribus, piceis, articulis 3-10 subæqualibus, ultimo duobus præce- 
dentibus, conjunctis fere æquali; prothorace haud transverso, 
elytris dimidio angustiore longitudine haud latiore, antice ad 
angulos tantum arcuatim angustato, dorso rugoso-punctato, ante 
basin utrinque leviter transversim impresso; scutello punctato, 
triangulari, apice valde obtuso; elytris oblongis, post medium sat 
fortiter ampliatis, apice obtusis, dorso fortiter dense punctatis, 
plagulis lævibus ornatis; subtus punctata, abdomine lateribus 
impressiusculo. 

La sculpture toute particulière des élytres rend cette espèce 
facile à reconnaître; elle se rapproche, sous ce rapport, de la 
L.rubiginea Fairm., du Tehang-Yang, mais la coloration est bien 
différente, les plaques des élytres sont plus grandes, moins nom- 
breuses, mieux limitées. C’est un insecte fort remarquable par sa 
sculpture et sa coloration. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOMe DE BELGIQUE, T. XXXVIIe 27 


326 


ADDITION AUX BUPRESTIDES DES INDES ORIENTALES, 


par Ch. Kerremans. 


Le présent fascicule comprend le relevé des Buprestides recueillis 
par MM. Andrewes, Bell et Corbett dans différentes régions de 
l'Inde. 
Comme il l’a fait pour M. Candèze, qui nous a donné en avril 
dernier (!) une étude sur les Élatérides récoltés par ces entomolo- 
gistes, M. Andrewes a gracieusement mis à ma disposition les 
nombreux et intéressants Buprestides capturés par ses amis et lui. 

J'estime qu’il est inutile de donner un nouvel aperçu géographique 
des régions explorées par MM. Andrewes, Bell et Corbett, sufi- 
samment décrites par M. Candèze, mais je crois devoir rappeler 
que M. Andrewes a exploré le Belgaum, M. Bell le Kanara et 
M. Corbett la Birmanie. 

L'ensemble de ces récoltes nous donne 8l espèces, parmi 
lesquelles 4] formes nouvelles. Ce résultat nous prouve combien. 
est encore peu connue la faune hindoue, et nous fait désirer 
vivement voir MM. Bell et Corbett, encore actuellement dans 
l’Inde, continuer leurs intéressantes recherches auxquelles nous 
pouvons prédire le même succès. 


CHALCOPHORINI. : 


1 PHILOCTEANUS IGNEICEPS Saund., Trans. Ent. Soc.,, 1872, 
p. 242. — Birmanie, un seul exemplaire. 


2. PHILOCT. BUPHTHALMUS Thoms., Z'yp. Bupr., 1878, p. 13. 
— Kanara, pendant la saison des pluies, autour des arbres en 
fleurs ; assez commun. 


3. Demochroa Corbetti nov. sp. — Ovata, elongata, apice 
dilatata, capite purpureo, verlice coeruleo, viridi micanti, 
antennis nigris ; thorace ad latera rugoso et purpureo, disco laevi 
et cæruleo; elytris ochraceis, basi apiceque granulatis, viridi 
auralis, nilidissimis, cupreo micantibus, fasciisque duabus trans- 
versis cyaneo-violaceis ornatis. — Long., 36; larg., 11 mm. 

Ovale, allongée, légèrement élargie au tiers supérieur ; tête d’un 
pourpre brillant sur le front, autour des yeux et sur les côtés du 
vertex, celui-ci d’un bleu éclatant à reflets verts, antennes noires ; 
pronotum bleu sur le disque et pourpré brillant sur les côtés; 
élytres d’un bel ocre jaune mat avec une tache oblique à la base 


(*) Ann. Soc. Ent. Belge, t. 371 (1893), p. 168. 


327 


et une autre, droite à l’extrémité, d’un vert doré clair très brillant 
à reflets cuivreux et deux bandes transversales d’un bleu violacé, 
et velouté, la première longeant la partie verte de la base, la 
seconde surmontant celle de l’extrémité; sternum et pattes d’un 
pourpre violacé, région médiane du prosternum et abdomen d’un 
vert bleu à reflets pourprés ; tarses obscurs. 

Tête finement et irrégulièrement ponctuée sur la partie bleue 
tandis que les parties pourprées le sont grossièrement et sont en 
outre très granuleuses; front creusé entre les yeux; vertex sillonné. 

Pronotum de la largeur de la tête au sommet, la marge antérieure 
faiblement échancrée, les côtés postérieurs élargis et arrondis, la 
base bisinuée avec le lobe médian large et arrondi; il présente une 
vague ligne longitudinale lisse au milieu, de part et d’autre une 
dépression située dans Le lobe latéral et la région pourprée des côtés 
est grossièrement ponctuée et fortement granuleuse tandis que la 
ponctuation du disque est moins prononcée, quoique irrégulière. 

Élytres plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, 
sinueux à hauteur de la hanche postérieure, élargis au tiers 
supérieur et ensuite atténués suivant une courbe régulière jusqu’à 
l'extrémité, qui offre une épine suturale; ils présentent de part et 
d'autre cinq côtes plus accentuées sur le disque qu'aux deux 
extrémités ; la région verte est très finement granuleuse, les bandes 
bleues sont d'apparence veloutée et la partie jaune est très finement 
et très régulièrement pointillée. 

Dessous finement granuleux et ponctué; femurs et tibias bril- 
lants, densément et finement ponctué. 

Du pronotum et de toute la région inférieure émerge un poil 
très espacé et d’un blanc jaunâtre. 

Cette superbe espèce, la troisième connue du genre Demockroa, 
provient de la rivière Attaran, au Nord du Tenasserim (Birmanie). 

4. DEMocHRoA GRATIOSA H. Deyr., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 8 
(1864), p. 3, pl. 1, f. 1. — Tharrawaddy (Birmanie); 3 exem- 
plaires. 

5. CHRYSOCHROA PEROTETI GUER., Æev. Zool., 1840, p. 327. 
— Kanara : un seul exemplaire. 

6. CHRYSOCHROA CHINENSIS Cast. et Gory, Monogr., t. I (1837), 
p. 7, pl. 2,f. 5. — Kanara : 4 exemplaires. 

7. CHrysocHRoa 1xoRA Gory, Monogr. Supp., t. 4 (1841), 
p. 54, pl. 10, f. 54. — Kanara : 3 exemplaires. 

8. CarysocHRoA MUTABILIS Oliv., Æntom., t. 2 (1790), gen. 32, 
p. 7, pl. 8, f. 78, a. 6. — Belgaum, Kanara, pendant les pluies, 
de juillet à octobre. 


328 


9. Chrysochroa levior nov. sp. — Ovata, elongata, capite 
pronotoque awrato-aeneis, verlice viridi aurato, antennis brunneis ; 
elytris violacei-brunneis, viridimicantibus ; subtus ochracei pulve- 
yulens, media parte purpurei brunnea, ad latera viridi aurata 
nitidissima; pedibus viridi auratis, tarsis testaceis, subvires- 
centibus; capite valde sulcato, fronte granulosa, vertice subtile 
punctato; pronoto subconvexo, plano, ad lalera viz arcuato; elytris 
subtilissime et densissime punctatis, disco subcostato, apice uni- 
spinoso. — Long., 39; larg., 11,5 mm. 

Ovale allongée, tête et pronotum d’un bronzé doré, vertex vert 
doré, antennes brunes; élytres d’un brun violacé à reflets verts ; 
dessous garni d’une abondante pulvérulence d’un jaune soufre, sa 
partie médiane d’un brun pourpré, les côtés et les pattes d'un vert 
doré très brillant ; tarses testacés, parfois à reflets verts. 

Tête fortement creusée entre les yeux ; front tres granuleux ; 
vertex finement ponctué et sillonné, la ponctuation espacée. 

Pronotum à peine convexe, plan et irrégulièrement ponctué sur 
le disque, les côtés granuleux et grossièrement ponctués, la marge 
antérieure et la base faiblement bisinuées, les côtés obliques, à 
peine arqués. 

Élytres très finement et régulièrement ponctués, obliquement 
tronqués à l’épaule où ils sont limités par une ligne élevée lisse, 
légèrement arqués sur les côtés antérieurs, atténués suivant une 
courbe régulière jusqu’au sommet, dont l’épine suturale est très 
aiguë ; ils présentent des séries longitudinales de points tres fins et 
des traces de côtes sur le disque ; à la base, de part et d’autre, se 
remarquent deux dépressions irrégulières. 

Dessous finement granuleux sur les côtés, lisse et à peine ponctué 
au milieu ; pattes finement pointillées ; dernier segment abdominal 
du  anguleusement échancré à l’extrémite. 

Belgaum : 3 exemplaires. 

Cette espèce est très voisine des C’Ar. mutabilis Oliv. à élytres 
d’un brun violacé. Elle s’en distingue notamment par l’allure des 
côtés du pronotum et par son mode de sculpture. Tandis que les 
côtes du pronotum de #utabilis sont tres arqués et élargis en 
arrière et que son disque est très irrégulièrement ponctué avec 
quatre impressions plus ou moins prononcées, chez le Zevior, le 
pronotum est à peine arqué sur les côtés et son disque est très 
régulièrement ponctué; enfin, cette dernière espèce est plus 
élancée, plus acuminée au sommet et plus lisse que l’autre et ses 
côtes élytrales sont à peine accusées. 


10. PsILOPTERA FASTUOSA Fabr., Syst. Ent., 1774, p. 216. — 
Belgaum, Kanara ; excessivement commun en août et septembre, 
pendant les pluies. 


329 


11. PSsILOPTERA CŒRULEA Oliv., Znfom., t. 2 (1790), gen. 32, 
p. 21, pl. 4,f. 35. — Belgaum, Kanara; sur l'Acacia arabica, 
pendant les pluies. 


12. PSsILOPTERA CUPREOSPLENDENS Saund., Cat. Bupr. (1871), 
p. 25 = curvipes Gory, Monogr. supp., t. 4 (1840), p. 104, pl. 18, 
f. 101. — Kanara : un seul exemplaire. 


13. Psiloptera viridans nov. sp. — Oblongo ovata, supra 
viridi aurata, nitida, sulura aurea; sublus cuprea, nitidissima, 
viridimicans ; capite plano, grosse punctato; pronoto fere conveæo, 
antice angustiori, ad latera dense, medio minus punctato; elytris 
grosse striatopunctatis, interstriès longitudinaliter fossulatis, 
apice bispinosis. Sublus granulosissima et grosse punctata; pros- 
terno lævi, utrinque sulcato; pedibus grosse punctatis. — Long., 
14-23 ; larg. 4, 5-7 mm. 

Oblong ovale, allongé, d’un vert brillant en dessus avec la suture 
dorée ; dessous d’un cuivreux très brillant à reflets verts. 

Tête plane, grossièrement ponctuée, les intervalles de la ponctua- 
tion formant un réseau irrégulier et anastomosé. 

Pronotum en trapèze, peu convexe, couvert d’une grosse ponctua- 
tion irrégulière assez dense sur les côtés ; la marge antérieure très 
faiblement bisinuée, les côtés obliques et légèrement arqués, la 
base à peine bisinuée, les angles postérieurs presque droits. 

Élytres à peine plus larges que le pronotum à la base, légèrement 
sinués sur les côtés antérieurs et brusquement atténués à partir du 
tiers supérieur, obliquement tronqués et biépineux au sommet ; ils 
présentent des séries longitudinales de gros points enfoncés, entre 
lesquelles se remarquent quelques fossettes formées par une agglo- 
mération de points minuscules, tres irrégulièrement espacées, 
excepté le long de la marge antérieure où elles sont très accentuées 
et rapprochées. 

Dessous très granuleux et grossièrement ponctué; prosternum 
lisse et sillonné de part et d'autre, le sillon formé d’une série de 
points enfoncés ; pattes grossièrement ponctuées. 

Kanara; un seul exemplaire; Silhet (Chevrolat); Inde Méri- 
dionale. 

Espèce voisine mais très distincte de Ps, cupreosplendens Saund. 
par sa forme plus allongée et par le système de coloration; elle 
offre une certaine ressemblance avec le Ps. monilis Chevr., du 
Mexique. 

14. PsiLoPprerA AFFINIS Saund., Zrans. Ent. Soc., t. 5 (1866), 
p. 305. — Paundgé, Tharrawaddy (Birmanie); 14 exemplaires de 
taille très variable, 


330 


15. IRIDOTAENTA BLANCHARDI Gory, Monogr. supp., t. 4 (1840), 
p. 65, pl. 12, f. 65. — Kanara : un seul exemplaire. 


SPHENOPTERINI. 


16. Sphenoptera mediocris nov. sp. — Z'longata, navicu- 
laris, supra obscure ænea, subpurpurea, elytris clarioribus, 
pronoto ad latera cuprescenti-purpureo tincto; subtus violascenti- 
ænea, nilidissima; capile punctalo, inæquali, vertice sulcato; 
pronoto subtile punctato ; elytris striatopunctlatis. — Long., 13; 
larg., 4,5 mm. e 

Allongée, naviculaire, d’un bronzé obscur et pourpré en dessus, 
plus clair sur les élytres que sur le pronotum dont les côtés sont 
bordes d’une teinte d’un cuivreux pourpré ; tête, antennes et tarses 
noirs ; dessous bronzé violacé très brillant. 

Tête ponctuée, inégalement bossuée, épistome étroit, profondé- 
ment échancre ; vertex sillonné. 

Pronotum en trapèze plus large que haut, bisinué au sommet 
avec le lobe médian large et arrondi, les côtés antérieurs obliques 
avec une carène latérale postérieure lisse atteignant le quart 
supérieur; la base bisinueuse, son lobe médian tronqué; il est 
couvert de gros points finement granuleux dans leur fond et les 
intervalles entre ces points sont très finement pointillés. 

Écusson large; sa base droite, les côtés arrondis; le sommet 
bisinué et avancé en pointe très aiguë. 

Élytres surélevés à la base, presque trois fois aussi longs que le 
pronotum, un peu plus larges que celui-ci à la base, sinués à 
hauteur des hanches, très légèrement dilatés vers le tiers supérieur 
et ensuite atténués jusqu'aux épines terminales qui sont tres aiguës 
et dont l’externe, légèrement saillante en dehors, est plus éloignée 
de la médiane que ne l’est celle-ci de la suturale; la médiane dépasse 
notablement ses voisines alors que l'externe est beaucoup plus 
élevée que la suturale ; les élytres sont très finement pointillés et 
granuleux sur toute leur surface et présentent des séries longitudi- 
nales et régulières de points enfoncés. 

Prosternum très profondément canaliculé au milieu dans toute 
sa longueur ; dessous et pattes très finement granuleux et ponc- 
tués; premier segment abdominal très vaguement sillonné au 
milieu de la base. 

Kanara ; un seul exemplaire. 

17. Sphenoptera cincticollis nov. sp. — Ælongata, navicu- 
laris, capile, antennis, pronotoque nigris, hoc ad latera cuprescenti- 
violaceo et nitido, elytris obscure cyaneis ; subtus cuprescenti- 


331 
violacea, nitidissima, abdominis segmento ultimo cyaneo; tibiis 
tarsisque obscuris; capile inæquali, vertice vix sulcato; pronoto 
trapezoidali, punctalo, disco ad basin transversim impresso; 
elytris striatopunctatis, apice tridentatis. — Long., 15; larg., 
D, mm. 

Allongée, naviculaire, la tête, les antennes et le pronotum noirs, 
les côtés de ce dernier d’un cuivreux violacé brillant; élytres d’un 
bleu foncé; dessous d’un cuivreux violacé très brillant avec 
l'extrémité du dernier segment abdominal bleue; tibias et tarses 
obscurs. 

Tête ponctuée, inégalement bossuée ; épistome étroit et échan- 
cré; vertex faiblement sillonne. 

Pronotum en trapèze plus large que haut, très médiocrement 
bisinué au sommet, les côtés antérieurs subarrondis avec une 
carène latérale postérieure lisse, presque droite et atteignant le 
quart supérieur; la base à peine sinueuse, son lobe médian droit ; 
il présente sur le disque, à la base, une faible dépression trans- 
versale et il est couvert d’une ponctuation régulière et dense dont 
les intervalles sont très finement pointilles. 

Écusson très large ; la base droite, les côtés arrondis, le sommet 
bisinué et avancé en pointe aiguë. 

Élytres surélevés à la base, presque trois fois aussi longs que 
le pronotum, un peu plus larges que celui-ci, sinués à hauteur des 
hanches, un peu dilatés vers le tiers supérieur et ensuite atténués 
jusqu'aux épines terminales qui sont médiocrement aiguës et dont 
l’extérieure, légèrement saillante en dehors, est située plus haut 
que les deux intérieures ; la médiane rapprochée de la suturale 
et plus avancée que celle-ci. 

Prosternum canaliculé longitudinalement au milieu; sternum 
et fémurs présentant des séries de petites rides irrégulières dont 
l'allure offre l'aspect de fausses écailles; tibias et abdomen 
ponctuës; dernier segment abdominal sillonné le long du bord 
extrême qui est arrondi, le sillon présentant des séries de petites 
rides parallèles au bord. 

Belgaum ; un seul exemplaire. 


_18. SPHENOPTERA CUPKIVENTRIS Kerr., C. Æ. Soc. Ent. Belge, 
t. 34 (1890), p. 203. — Belgaum, Kanara; très commun. Pris 
souvent dans les éclaircies d’abattis de l’année précedente et dans 
les grands arbres gisant à terre; se trouvent en général à la 
circonférence, dans des galeries elliptiques, avec la tête et le 
thorax hors de la tige, dans une rainure de l’écorce qui n’est 
jamais entièrement transpercée. Les larves sont d’un blanc 
jaunâtre avec de fortes mandibules; quelques nymphes ont aussi 
été remarqués parmi les insectes parfaits. 


332 


19. Sphenoptera nigerrima nov. sp. — S'ubovata, elongata, 
biconveza, nigra, femoribus tibisque vriseis ; capite punctato et 
granuloso; vertice sulcato; pronoto convexo, antice angushori, 
subtile punctato; scutello antice truncato, apice bisinuato et acuto ; 
elytris striatopunctatis, apice mediocriter tridentatis. — Long., 
14; larg., 4 mm. 

Ovalaire, allongé, biconvexe, entièrement noir avec les fémurs 
et les tibias irisés. 

Tête rugueuse, ponctuée et granuleuse; épistome étroit et 
fortement échancré; vertex très finement sillonné. 

Pronotum convexe, plus étroit au sommet qu’à la base, à peine 
plus large que haut, les côtés arrondis, leur carêne presque 
droite, très légèrement sinueuse et atteignant le quart supérieur 
des côtés ; le sommet sinué avec un lobe médian avancé, très large 
et arrondi; la base sinueuse avec son lobe médian tronqué et peu 
avancé ; il est entièrement couvert d’une ponctuation fine et irré- 
gulièrement espacée dont les intervalles sont très finement poin- 
tilles. 

Écusson large, tronqué à la base, arrondi sur les côtés, bisinué 
au sommet et terminé en pointe aiguë. 

Élytres deux fois aussi longs que le pronotum, insensiblement 
plus larges que celui-ci à la base, le calus huméral à peine accusé, 
la marge latérale extérieure saillante, les côtés atténués suivant 
une courbe régulière jusqu’au sommet qui est faiblement tridenté, 
les dents terminales formant le prolongement de trois carênes 
sensibles seulement au sommet; ils sont couverts de stries lon- 
gitudinales et régulières de points allongés entre lesquels se 
remarque une seconde rangée de points fins, tres irrégulièrement 
espacés, disparaissant par endroits et entre lesquels les élytres 
sont très finement pointillés. 

Dessous finement pointillé et couvert d’une seconde ponctuation 
plus épaisse que la première et irrégulière; prosternum plan, 
bordé d’un sillon formé d’une série de points; base du premier 
segment abdominal plane au milieu, le dernier segment arrondi 
et creusé dans son pourtour extrême d'un sillon offrant des séries 
de rides parallèles. 

Belgaum; en décembre, un seul exemplaire. 

20. SPHENOPTERA AENEA Fab.; var. FALsA Kerr., Ann. #Soc. 
Ent. Belge, t. 36 (1892), p. 185. — Belgaum, Kanara ; avant les 
pluies, dans les herbes, en juin : 3 exemplaires. 

21. Sphenoptera Andrewesi nov. sp. — Oblongo ovala, 
elongata, supra nitida, aeneo-cuprea; sublus virescenti aeneo 
Cuprea, abdomine ad latera femoribusque cupreo variegatis ; capite 


333 


grosse punctato et granluoso, vertice sulcato, inter oculos bituber- 
culato; pronoto subtile punctato, disco quadrifossulato; scutello 
transverso, elliplico, apice acuminato ; elytris subtile punctatis et 
grosse striatopunctatis, ad latera utrinque transversim r'ugalis, 
apice tridentatis. — Long., 10,5; larg., 3 mm. 

Oblong ovale, allongé, d’un bronzé clair, cuivreux et brillant 
en dessus; dessous d’un bronzé cuivreux brillant légèrement 
verdâtre avec les côtés de l’abdomen et les fémurs nuancés par 
places d’un pourpre obscur; antennes noires ; tarses obscurs. 

Tête granulense et grossièrement ponctuée, sillonnée sur le 
vertex et bituberculée entre les yeux; épistome étroit et 
échancré. 

Pronotum peu convexe, plus étroit en avant qu’en arrière, 
fortement sinué au sommet avec le lobe médian avancé et large; 
la base fortement bisinuée avec son lobe médian peu avancé et 
légèrement échancré ; les côtés presque droits, à peine sinués, la 
carène latérale sinueuse, dépassant à peine le milieu des côtés; 
il est très finement pointillé sur toute sa surface et présente des 
points enfoncés, irrégulièrement espacés et plus denses sur les 
côtés que sur le disque; celui ci présente en outre quatre dépres- 
sions irrégulières dont deux à la base, des deux côtés et au dessus 
de l’écusson et les deux autres au dessus des premières. 

Écusson transversal, elliptique, acuminé au sommet. 

Élytres trois fois aussi longs que le pronotum, de la largeur 
de celui-ci à la base, droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur 
où ils s’elargissent insensiblement pour s’atténuer ensuite suivant 
une courbe régulière jusqu’à l’extrémité qui est tridentée, la dent 
extérieure courte et située plus haut que la médiane, celle-ci large 
et obtuse, la suturale à peine accentuée ; les deux dents extérieu- 
res formant le prolongement de deux côtes larges, peu accusées. 
Les élytres sont très finement pointillés sur toute leur surface 
et offrent des séries longitudinales de gros points enfoncés; 
ils montrent en outre sur les côtés, de part et d'autre, des rides 
transversales irrégulières et sont sillonnés le long de la suture, 
à partir du tiers supérieur jusqu’à l’extrémité. 

Dessous très finement granuleux et couvert d’une ponctuation 
irrégulière et espacée; prosternum plan, sillonné de part et d’autre 
sur les côtés, le sillon formé d’une série de points; premier 
segment abdominal plan et uni au milieu, les autres ornés d’une 
plaque lisse, triangulaire, de chaque côté à la base ; dernier seg- 
ment très légèrement échancré au milieu, sillonné le long du 
pourtour extrême; le sillon rugueux. 

Belgaum : un seul exemplaire. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVII. 28 


334 


22. SPHENOPTERA CREBREPUNCTATA Kerr., Ann. Soc. Ent. 
Bely., t. 36 (1892), p. 189. — Kanara; un seul exemplaire. 


23. SPHENOPTERA CYANICEPS Kerr., ©. R. Soc. Ent. Belq., 
t. 34 (1890), p. 203. — Belgaum; un seul exemplaire Q. 


24. SPHENOPTERA FULGIDICEPS Kerr., Ann. Soc. Ent. Belq., 
t. 36 (1892), p. 190. — Kanara; un seul exemplaire. 

25. SPHENOPTERA AURICOLLIS Kerr., . c., p. 191. — Maulmein; 
deux exemplaires. 

26. SPHENOPTERA DEDUCTA Kerr., l. c., p. 192. — Belgaum, 
en juin; un seul exemplaire. 

27. SPHENOPTERA INDICA Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1839), 
p. 37, pl. 10, f. 57. — Belgaum, Kanara; cinq exemplaires. 

28. SPHENOPTERA PERROTETI Guér., Lev. Zool. (1841), p. 328. 
— Belgaum, Kanara; commun pendant les pluies; se capture 
facilement au fauchoir. 

29. SPHENOPTERA Gossypr1 Kerr., Ann. Soc. Ent. Belq., t. 36 
(1892), p. 195. — Belgaum; assez commun. 


ANTHAXINI. 


30. Anthaxia collaris nov. sp. — ÂVigra, capite pronotoque 
fulgidis; capite plano, subtile rugoso; pronoto ad latera rotundato 
et subtile rugoso, disco undulatim rugato, utrinque in angulos 
posticos fossulato; elylris subtilissime granulosis, longe basin 
transversim depressis, ad lalera poslica utrinque serratis, apice 
separatim rotundatis. — Long., 4,5; larg., 1,5 mm. 

Noire avec la tête et le pronotum d’un rouge feu. 

Tête plane, sans sillon, finement rugueuse, la rugosité consis- 
tant en un très fin réseau de cercles minuscules entourant un point 
presqu’imperceptible. 

Pronotum un peu plus large que haut, dilaté sur le milieu des 
côtés, la marge antérieure droite avec le lobe médian avancé et 
arrondi; la base presque droite, très légèrement sinueuse; les 
côtés régulièrement arqués; il présente, de chaque côté, la même 
rugosité que sur la tête et, sur le disque, une série de petites 
rides onduleuses, transversales et très irrégulières et offre, de 
chaque côte, dans l’angle inférieur, une fossette arrondie. 

Élytres de la largeur du pronotum à la base, obliquement élar- 
gis à l’épaule avec le calus huméral saillant, légèrement sinueux 
à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués à partir 
du tiers supérieur, séparément arrondis et très faiblement dentelés 
au sommet; ils sont très finement granuleux et présentent, le 


339 


long de la base, une profonde dépression transversale se prolon- 
geant au dessous de l’écusson. 


Dessous tres finement granuleux. 
Belgaum ; prise une seule fois en mai, en battant les buissons. 


31. Anthaxia subviolacea nov. sp. — Aenea, subviolacea, 
gedibus cupreo aeneis; capite plano, sublile rugoso; pronoto ad 
latera utrinque postica fossulato; elytris ad basin transversim 
depressis, apice serratis et separatim rotundatis. — Long., 3,5; 
larg., 1 mm. 


Entièrement d’un bronzé obscur très légèrement violacé; pattes 
d’un bronzé cuivreux. 

Tête plane, sans sillon, finement rugueuse, la rugosité consis- 
tant en un réseau de cercles minuscules entourant un point 
presqu’imperceptible. 

Pronotum presqu’aussi large que haut, dilaté sur le milieu des 
côtés, la marge antérieure presque droite, à peine sinuée, avec le 
lobe médian peu avancé; la base droite, les côtés plus arqués 
en avant qu’en arrière ; il présente la même rugosité que celle de 
la tête et offre en outre, de chaque côté, dans l’angle inférieur, 
une fossette subarrondie. 

Écusson en triangle curviligne, rugueux, tronqué à la base. 

Élytres de la largeur du pronotum à la base, subarrondis à 
l'épaule avec le calus huméral allongé, saillant et perpendiculaire 
à la base, légèrement sinueux à hauteur des hanches, brusquement 
atténués à partir du tiers supérieur, séparément arrondis et den- 
telés au sommet; ils sont très-finement granuleux ou plutôt 
subsquammeux et présentent, le long de la base, une profonde 
dépression transversale interrompue par l’écusson. 


Abdomen en partie visible en dessus à cause du rétrécissement 
des élytres ; dessous très finement granuleux. 


Belgaum; prise une seule fois en mars, autour des champs 
cultivés. 


32. Anthaxia virescens nov. sp. — Cupile, pronolo 
pedibusque viridi auratis, elytris aeneis, sublus nitida, nigra; 
capite plano, subtile rugoso utrinque longe oculos depresso; 
pronoto transverso, utrinque in angulos posticos foveato; elytris 
subtile granulosis, longe basin transversim depressis, ad latera 
postica utrinque serratis, apice separalim rotundatis. — Long. 
3, 0; larg., 1, mm. 

Tête, pronotum et pattes d’un vert doré; élytres bronzés; 
dessous noir brillant. 

Tête plane, très légèrement déprimée de part et d'autre sur le 


336 


front contre les yeux, finement rugueuse, la rugosité consistant 
en un très fin réseau de cercles minuscules entourant un point 
presqu’imperceptible. 

Pronotum plus large que haut, élargi sur le milieu des côtés, 
la marge antérieure très légèrement sinueuse avec le lobe médian 
large et peu avancé; la base très légèrement sinueuse avec le 
lobe médian très large et à peine accusé, les côtés arqués anté- 
rieurement et sinueux à l'extrémité inférieure avec l’angle basi- 
laire saillant et subaigu ; il présente une rugosité consistant en 
un fin réseau de cercles oblongs, irréguliers et transversaux et 
offre, de chaque côté, dans l’angle inférieur, une fossette arrondie. 

Écusson rugueux, droit à la base et sur les côtés antérieurs, 
atténué au sommet. 

Élytres de la largeur du pronotum à la base, à peine élargis à 
l'épaule, très faiblement sinueux à hauteur des hanches, atténués 
à partir du tiers supérieur où ils sont dentelés jusqu’au sommet 
qui est séparément arrondi; ils sont très finement granuleux ou 
plutôt subsquammeux et présentent, le long de la base, une 
profonde dépression transversale interrompue par l’écusson. 

Dessous à peine rugueux ; pattes finement ponctuées. 

Belgaum ; un seul exemplaire. 


33. Anthaxia rudis nov. sp. — Supra aenea, subcuprea, capite 
rubro-cuprea; subtus aenea, nilida; capite plano, subtile rugoso; 
pronoto subtile rugoso, utrinque ad latera subdepresso; elytris 
rugosis, ad latera postica serralis. — Long., 5; larg., 1,5 mm. 

D’un bronzé légèrement cuivreux en dessus avec la tête d’un 
cuivreux rougeâtre; dessous bronzé brillant. 

Tête plane, finement rugueuse, la rugosité consistant en un très 
fin réseau de cercles minuscules entourant un point presqu’imper- 
ceptible; épistome légèrement relevé et échancré. 

Pronotum un peu plus large que haut, dilaté sur les côtes ante- 
rieurs, la marge supérieure très faiblement échancrée, la base à 
peine sinueuse, les côtés droits au milieu, légèrement incurvés 
antérieurement et postérieurement; il présente la même rugositée 
que la tête et est légèrement déprimé de chaque côté, à la base, 
près des angles postérieurs. 

Écusson subtriangulaire, tronqué à la base, légèrement arqué 
sur les côtes, faiblement déprimé au milieu et finement granuleux. 

Élytres à peine plus larges que le pronotum à la la base, 
légèrement arrondis à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au tiers 
supérieur où ils sont dentés, et s’atténuent brusquement jusqu’à 
l'extrémité, qui est séparément arrondie; ils sont granuleux et 
plus rugueux que le pronotum. 


337 


Partie supérieure des segments abdominaux visible en dessus ; 
dessous rugueux; pattes ponctuées. 
Belgaum ; prise une seule fois dans les champs cultivés : 


CHRYSOBOTHRINI. 


34. BELIONOTA PRASINA Thunb., Vov. Spec. Ins., t. 5. (1789), 
p. 90. — Prise une fois à Belgaum, pendaut les pluies; commune 
à Kanara où elle vit sur le Zerminalia paniculata, creusant des 
galeries elliptiques irrégulières, dans lesquelles on trouve souvent 
des femelles mortes. 


ACMÆODERINI. 


35. ProsiMA APICATA Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., 5e Si, 
t. 9 (1882), p. 172. — Kanara; un seul exemplaire. 

36. ACMAEODERA STICTIPENNIS. Cast. et Gory, Monogr., t,1 
(1836), p. 26, pl. 8, f. 45. — Kanara ; deux exemplaires. 


37. Acmaeodera cincticollis nov. sp. — ÆVigra, pronoto 
flavocincto, illo elytrisque flavomaculatis ; prosterno pedibusque 
castaneis ; capite rugoso et grosse punctlato; pronoto valde convexo, 
subtile et dense punctato; elytris punctatostriatis, ad latera antica 
serralis. — Long. 7; larg. 2,25 mm. 

Entièrement noir, avec les côtés du pronotum et des élytres et 
le disque de ceux-ci ornés de taches et de bandes irrégulières d’un 
jaune fauve ; prosternum et pattes d’un brun marron clair; de la 
ponctuation du dessus émerge un poil très court, d’un blanc 
jaunâtre. 

Tête rugueuse et grossièrement ponctuée; antennes épaisses. 

Pronotum très convexe, plus étroit en avant qu’en arrière, de 
la largeur de la tête et arrondi au sommet, les côtés fortement 
arqués, la base tronquée; il est entièrement couvert d’une fine 
ponctuation, dense et très régulière. 

Élytres de la largeur du pronotum à la base, légèrement arron- 
dis à l’épaule avec le calus huméral saillant et d’un noir brillant, 
sinués à hauteur des hanches, atténués et dentelés à partir du tiers 
supérieur jusqu’à l'extrémité; ils présentent des séries longitudi- 
nales et régulières de points enfoncés et les taches fauves des 
élytres sont plus étendues sur la moitié antérieure que sur la 
postérieure où elles ne consistent qu’en une bande transversale 
élargie vers la suture et située vers le tiers supérieur, suivie 
d’une bande préapicale très irrégulière. 

Dessous et pattes très finement ponctués. 

Prome (Birmanie); un seul exemplaire. 


338 


38. Acmæodera Belli nov. sp. — Oflongo ovata, elongata, 
supra aenea, nitida, subtus nigra, omnina albido pubescens; 
capite grosse punctato; pronoto convexo, antice sinualo, omnino 
dense punctato: elytris rugosis et striato-punctalis, apice subro- 
tundatis et vix serratis. — Long., 4; larg., 1,25 mm. 

Oblong-ovale, allongé, d’un bronzé brillant en dessus, noir en 
dessous et garni d’une courte pubescence blanchâtre, espacée et 
plus dense à l'extrémité des élytres que sur le restant du corps. 

Tête grossièrement ponctuée. 

Pronotum presqu'aussi large que haut, très convexe, sa marge 
antérieure sinueuse avec le lobe médian large et avancé ; les côtés 
fortement arqués ; la base tronquée; il est entièrement couvert 
d’une ponctuation très dense. 

Élytres de la largeur du pronotum à la base et très légèrement 
élargis à l’épaule, le calus huméral peu saillant, les côtés faible- 
ment sinueux à hauteur des hanches, faiblement élargis au tiers 
supérieur et ensuite brusquement atténués jusqu’au sommet qui 
est médiocrement arrondi et finement dentelée; ils sont rugueux, 
ponctués, présentent des séries longitudinales de gros points 
enfoncés et offrent, à la partie supérieure, des sillons parallèles 
à la suture et dont le plus rapproché de cette dernière est plus 
avancé sur le disque que le second. 

Dessous très granuleux. 


Kanara; pris une seule fois en mai, volant dans la forêt. 


JULODINI. 


39. STERNOCERA STERNICORNIS Linné, Syst. Nat., Ed. X (1758), 
t. 2, p. 660. — Ceylan. 

40. STERNOCERA AEQUISIGNATA Saund., 7rans. Ent. S0c., t. 5 
(1866), p. 298. — Paundge, Tharrawaddy : cinq exemplaires. 

41. STERNOCERA DiaRpt Gory, Monogr. supp. t. 4 (1840), p. 
4, pl. 1, f. 2. — Belgaum, Kanara; très-commun en juin et en 
juillet, au commencement des pluies. 

42. STERNOCERA LAEVIGATA Oliv., Z'ntom., t. 2 (1790), gen. 
32, p. 87, pl. 12, f. 139. — Belgaum, Kanara, Poona; assez 
commun. 

43. STERNOCERA ORIENTALIS Herbst, var. BASALIS Cast. et 
Gory, Monogr. t. 1 (1836), p. 9, pl. 2, f. 7. — Belgaum, Nag- 
pore; commun. 

44. STERNOCERA CHRYSIS Fabr., Syst. Ent. (1774), p. 218. — 
Belgaum, Kanara, Madura ; très commun. 


339 


AGRILINI. 


45. Melibæus minutus nov. sp. — Oongus, elongatus, 
aeneus, sparse et minute griseo-tomentosus ; capile subtile punctato, 
vix sulcalo; pronoto transversim rugato, ad latera sinuato et 
serralo; elytris transversim rugatis. — Long., 4; larg., 1 mm. 
environ. 

Oblong, allongé, bronzé; la ponctuation laissant émerger un 
poil court, d’un blanc grisâtre. 

Tête finement ponctuée et faiblement sillonnée longitudina- 
lement. 

Pronotum un peu plus étroit au sommet qu’à la base, la marge 
antérieure avancée et arrondie ; les côtés très sinueux, les bords 
crenelés ; la base fortement bisinuée, le lobe médian avancé et 
tronqué; le disque convexe. Il est couvert de petites rides trans- 
versales irrégulières et laisse émerger de la ponctuation une très 
courte villosité blanchâtre très éparse. 

Écusson tronqué à la base, échancré sur les côtés; le sommet 
très aigu. 

Élytres de la largeur du pronotum à la base et laissant un vide 
anguleux entre celle-ci et l’épaule, légèrement sinueux à hauteur 
des hanches, faiblement élargis vers le tiers supérieur et séparé- 
ment arrondis à l’extrémite ; ils présentent une rugosité consistant 
en rides transversales irrégulières et sont couverts d’une très 
courte villosité blanchâtre, chaque poil éemergeant de la ponc- 
tuation. 

Dessous rugueux ; pattes ponctuées. 

Belgaum ; un seul exemplaire pris en mars, en fauchant dans 
les cultures. 

Cette espèce rappelle, pour la taille et le fucies le M. Villersi 
Crotch., d'Europe; mais elle en est très distincte. 


46. Coraebus pictus nov. sp. — Zlongatus, apice attenuatus, 
supra argentei viridis, pronoti disco elytrisque anticis aurei 
micantibus, cyanei-nigro-plagiatus, abbido villosus ; subtus claro- 
viridis, abdominis segmentis femoribus, tibiisque cyaneis; capile 
granuloso, antice transversim carinato, fronte sulcata et undula- 
lim rugata; pronoto valde convexo, ad latera utrinque deplanalo; 
disco biplagiato; elytris granulosis, ad latera postlica serratis, 
utrinque quinque plagiatis. — Long., 10; larg., 3,5 mm. 

Allongé, atténué à l'extrémité, d’un vert argenté en dessus avec 
la région latérale de la partie antérieure des élytres et le disque 
du pronotum avec des reflets dorés, orné de taches veloutées d’un 
noir bleuatre et d’une très courte villosité dense et d’un blanc 


340 


soyeux, donnant à l’insecte une apparence argentée ; dessous vert 
clair, garni d’une courte villosité blanche, excepté sur les côtés 
des segments abdominaux qui sont d’un bleu d’acier ainsi que les 
fémurs et les tibias. 

Tête granuleuse, sillonnée transversalement au dessus des 
cavités antennaires, creusée sur le front et garnie de rides ondu- 
leuses ayant l’apparence de fines écailles. 

Pronotum très convexe sur le disque, aplani sur les côtés, la 
marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et large, 
les côtés sinueux, obliques en avant, échancrés en arrière; la base 
fortement bisinuée avec le lobe médian large et subarrondi, le 
disque saillant, les côtés déprimés et carénés, la carêne très- 
sinueuse : il est granuleux et offre des petites rides transversales 
et sinueuses interrompues sur deux taches oblongues, d’un noir 
bleuâtre velouté, situées de part et d'autre de la région saillante 
du disque. 

Écusson finement granuleux, triangulaire et caréné longitudi- 
nalement à la base. 

Élytres granuleux, arrondis à l'épaule, légèrement sinueux à 
hauteur des hanches, atténués et très finement dentelés à partir 
du tiers supérieur; ils offrent chacun cinq taches d’un noir 
bleuâtre velouté, les deux premières, subarrondies, sur la moitié 
antérieure, placées l’une sous l’autre à égale distance des côtés et 
de la suture, la troisième, transversale, un peu au dessous de la 
deuxième mais contre le bord extérieur, les deux suivantes, trans- 
versales. placées l’une sous l’autre à l’extrémité, allant du bord 
extérieur jusqu’à peu de distance de la suture. 

Dessous très finement granuleux ; dernier segment abdominal 
sillonné le long du bord extrême. 

Kanara ; un seul exemplaire. 


47. Coraebus suturalis nov. sp. — Zlongatus, obscure 
viridi auralus, supra subaeneus, elytris apice cyaneo-violaceis, 
transversim post medium cyaneo zonatis ; subtus obscure aeneus, 
subviolaceus; capite grosse punctalo et sulcato; pronoto punctato, 
vugoso ad latera utrinque serralo; elytris apiîce serratis. — 
Long., 7,5; larg., 2 mm. 

Allongé, d’un vert doré obscur et légèrement bronzé en dessus 
avec deux bandes préapicales et transversales et l’extrémité des 
élytres d’un bleu violacé obscur; dessous d’un bronzé obscur à 
reflets violacés. 

Tête grossièrement ponctuée et longitudinalement sillonnée. 

Pronotum grossièrement ponctué, presqu’aussi large que haut, 
bisinué au sommet avec le lobe médian avancé et élargi ; les côtés 


341 


arrondis en avant et légèrement sinueux en arrière ; la marge 
latérale crénelée ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian 
avancé et très légèrement sinueux. 

Écusson cordiforme, élargi, tres finement granuleux. 

Élytres rugueux et grossièrement ponctués, un peu plus larges 
que le pronotum à la base, le calus huméral très accentué, légère- 
ment sinueux à hauteur des hanches, très faiblement élargis vers 
le tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’à l’extrémité, qui est 
finement dentelée; ils présentent, sur les côtés antérieurs, des 
petites rides transversales irrégulières et sont en outre couverts 
d’un poil court, blanchâtre émergeant de la ponctuation et plus 
serrée vers la partie postérieure où il forme des bandes très 
vagues limitant les parties violacées. 

Dessous rugueux et ponctué. 

Belgaum; pris une seule fois en juin. 


48. CoRAEBUS GoNGis Gory, Monogr. supp., t. 4(1841), p. 278, 
pl. 46, f. 270. — Kanara; deux exemplaires. 


49. Asymades capucinea nov. sp. — Oblonga, curla, con- 
veza, subviolascentei nigra, pronoto ad latera elytrisque prope 
apicem cinereo tomentosis; sublus violascentei aenea, utrinque 
segmentis abdominis ad latera ochraceo villosis; capite rugoso et 
punctato, longitudinaliter sulcato, fronte biconvexa; pronoto 
subcoriaceo, disco globoso, ad latera utrinque deplanato; elytris 
conveæis, subyranulosis, apice oblique truncatis et subtile serratis. 
— Long., 9; larg., 3,5 mm. 

Oblong, écourté et convexe, d’un noir très légèrement violacé en 
dessus avec les côtés du pronotum et des bandes irrégulières préapi- 
cales d’un jaune terne mélangé de roux doré; dessous d’un bronzé 
violacé obscur avec une houppe de courts poils d’un jaune sale sur 
chacun des côtés de l’extrémité des segments abdominaux. 

Tête ponctuée et rugueuse, sillonnée longitudinalement ; la partie 
supérieure du front légèrement saillante et formant, entre le sillon, 
deux mammelons peu prononcés ; elle est couverte d'une villosité 
très éparse et d’un roux doré excepté sur les saillies frontales. 

Pronotum plus large que haut, bisinué en avant avec un lobe 
médian large et très avancé; les côtés très élargis, aplanis et 
arrondis, le disque élevé et saillant, la base fortement bisinuée avec 
le lobe médian avancé et arrondi; il est finement rugueux et ses 
bords sont couverts d’une villosité d’un jaune sale, courte mais très 
dense tandis que le disque est couvert d’une villosité rare et très 
espacée d’un roux doré. 

Écusson finement granuleux, très large, tronqué à la base, 
arrondi sur les côtés, bisinué et acuminé au sommet. 


342 


Élytres convexes, finement granuleux, de la largeur du prono- 
tum à la base avec le calus huméral saillant, légèrement sinueux 
à hauteur des hanches, élargis au tiers supérieur, ensuite atténués 
jusqu’au sommet où ils sont tronqués obliquement et très finement 
dentelés ; ils sont couverts d’une très courte villosité d’un roux 
doré émergeant de la ponctuation et présentent un dessin de 
bandes sinueuses d’un jaune sale, mieux accusées au sommet que 
sur la région antérieure. 

Dessous finement granuleux et ponctué. 

Belgaum ; pris une seule fois à la fin de juillet. 


50. Sambus zonalis nov. sp. — ÂVigro-violaceus, capite, 
pronoto elytrorumque apicibus fulqidis, elytris transversim et 
undulatim cinereo-pubescentibus; capile rugoso; fronte trans- 
versim carinata, vertice convexo, sulcato et circulatim rugato; 
pronolo medio convexo, ad latera utrinque planato et carinato; 
elytris viæ coriaceis, ad latera antica serralis, apice separatim 
rotundatis. — Long., 9; larg., 3 mm. 

D'un noir violacé avec la tête, le pronotum et l’extrémite des 
élytres d’un rouge feu, ces dernières ornées de bandes transver- 
sales ondulées et pubescentes d’un gris cendré. 

Tête rugueuse; front séparé de l’épistome par une carène 
transversale; vertex saillant, creusé au milieu, les parties sail- 
lantes garnies de petites rides concentriques. 

Pronotum très rugueux, bombé sur le disque, bisinué en avant 
avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés aplanis et 
carénés ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avance et 
arrondi ; la marge latérale finement crénelée, arrondie en avant, 
sinueuse en arrière ; il est très rugueux, le disque présente des 
séries de petites rides concentriques et sa nuance rouge-feu 
s’assombrit sur les côtes. 

Élytres finement chagrinés, de la largeur du pronotum à la base, 
la marge extérieure finement crénelée à l'épaule; sinués à hau- 
teur des hanches, légèrement élargis vers le tiers supérieur, sépa- 
rément arrondis à l'extrémité ; ils présentent de part et d’autre 
quatre bandes transversales garnies d'une pubescence d’un gris 
cendré plus accentuées vers l’extérieur que vers la suture. 

Dessous très rugueux, ponctué et laissant émerger de la ponc- 
tuation un poil court, d’un gris cendré; les segments abdominaux 
entièrement garnis d’une pubescence de la même nuance; fémurs 
irisés. 

Rangoon ; un seul exemplaire. 

51. Poryonycnus mucrpus Chevr., Silb. Rev. Ent., t. 5(1837), 

p. 102. — Belgaum, Kanara; fin de juillet, cinq exemplaires. 


343 


52. Agrilus amabilis nov. sp. — Zlongatus, apice attenuatus ; 
elytris cyaneis, nitidis albido utrinque bipunctatis, capite viridi, 
pronoto purpureo, cupreo; melasterno, coxis posticis abdominisque 
segmento tertio large albido maculatis; capite rugoso; fronte 
excavala, vertice sulcato; pronoto subquadrato,undulatim et trans- 
versim rugalo, medio biimpresso; elytris subtile granulosis, ad 
basinutrinque transversim depressis, disco longitudinaliter costato, 
longe suturam depressis, apice ad latera utrinque unidentatis, 
dein separalim rotundatis et serratis. — Long., 12; larg. 2,5 mm. 

Allongé, atténué à l’extrémite ; élytres d’un bleu indigo brillant, 
la tête verdatre, le pronotum d’un cuivreux pourpré avec deux 
points blancs sur chaque élytre et le métasternum, les hanches 
postérieures ainsi que le troisième segment abdominal largement 
maculés, sur les côtés, d’une pubescence feutrée d’un blanc pur; 
antennes légèrement cuivreuses; dessous d’un noir bleuâtre 
brillant; pattes noires. 

Tête tres rugueuse; front excavé; vertex sillonné; bords 
supérieurs des cavités antennaires réunis par une carène trans- 
versale. 

Pronotum presque carré, à peine plus large en avant qu'en 
arrière, la marge antérieure à peine sinuée; la postérieure forte- 
ment bisinuée avec le lobe médian avancé et légèrement émarginé; 
carène latérale inférieure sinueuse et invisible en dessus ; carène 
latérale antérieure sinueuse, peu distante de l’inférieure et s’en 
rapprochant insensiblement pour la rejoindre et se confondre avec 
elle vers le quart supérieur ; carène latérale postérieure arquée, 
rejoignant l’antérieure vers le milieu des côtés ; il est couvert de 
petites rides onduleuses et présente, au milieu du disque, deux 
dépressions placées l’une sous l’autre. 

Écusson transversal, finement granuleux, caréné transversale- 
ment au milieu et acuminé au sommet. 

Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, légèrement 
sinueux à hauteur des hanches, à peine élargis au tiers supérieur, 
atténués jusqu’à l’extrémité qui est armée d’une épine extérieure 
très aiguë et ensuite séparément arrondis et dentelés; ils sont 
très finement granuleux, la base présente, de part et d'autre, une 
profonde dépression transversale le long du pronotum, et le disque 
montre une côte longitudinale formant, avec la suture, une sorte 
de large sillon peu profond. 

Dessous très finement granuleux et ponctué. 

Kanara; un seul exemplaire. 


53. Agrilus grisator nov. sp. — Zlongatus, viridis, sub- 
aeneus, subtus nilidior; elytris cinereo undulatim pubescentibus; 


344 


capile granuloso, fronte depressa; pronoto subquadrato, trans- 
versim et undulatim rugato, utrinque ad latera el in medio 
depresso; elytris subsquammosis, ad basin large depressis, apice 
serratis et separatim rotundatis. — Long., 7,5-8,5; larg., 2 mm. 

D'un vert terne légèrement bronzé, plus brillant en dessous 
qu'au dessus, avec les élytres ornés de bandes onduleuses et 
pubescentes d’un gris cendré. 

Tête granuleuse ; front déprime. 

Pronotum presque carré, un peu plus large à la base qu’au 
sommet, la marge antérieure sinueuse avec le lobe médian large 
et arrondi; la base bisinuée, son lobe médian avancé et tronqué; 
carène latérale inférieure sinueuse, invisible en dessus; carène 
latérale antérieure, sinueuse et se rapprochant insensiblement de 
l'inférieure pour se confondre avec elle vers la base; carène posté- 
rieure à peine sensible, arquée ; il est entièrement couvert de 
petites rides transversales sinueuses et présente, de part et 
d'autre, une dépression latérale située vers le milieu des côtés 
et une troisième dépression discale, médiane, située plus près du 
sommet que de la base. 

Écusson élargi, sillonné tranversalement dans toute sa largeur, 
acuminé au sommet. 

Élytres un peu moins larges que le pronotum à la base, où ils 
offrent une large dépression peu profonde, le calus huméral très 
accentué, les côtés sinueux à hauteur des hanches, élargis vers le 
tiers supérieur et graduellement atténués ensuite suivant une 
courbe peu prononcée jusqu’au sommet qui est séparément arrondi 
et dentelé; ils sont très finement granuleux, subsquammeux et 
présentent trois bandes grisâtres, onduleuses et très peu accen- 
tuées quoique assez larges. 

Dessous très finement granuleux et ponctué, plus brillant que 
le dessus. 

Kanara ; très commun. 


54. Agrilus fragilis nov. sp. — Elongatus, niger, fronte 
viridi niüida, pronoto elytrisque cinerero pubescentibus; capite 
granuloso, sulcalo ; pronoto granuloso et subtile punctato ; elytris 
apice serratis el separalim rotundatis. — Long., 5.; larg., L mm. 

Allongé, d'un noir mat avec le front d’un vert brillant, le pro- 
notum et les élytres garnis d’une pubescence fine et irrégulière- 
ment espacée, d’un gris cendré. 

Tête finement granuleuse, sillonnée longitudinalement. 

Pronotum plus long que large, un peu plus étroit à la base 
qu’au sommet, la marge antérieure droite, à peine sinueuse, les 
côtes modérément arqués; la base fortement bisinuée, son lobe 


345 


médian large, avancé et légèrement émarginé:; carène latérale 
inférieure très oblique, invisible en dessus; carène latérale supé- 
rieure antérieure droite, à peine sinueuse et se confondant avec 
l’intérieure vers la base du pronotum; carène postérieure nulle. 
Le pronotum est très granuleux et finement ponctué. 

Écusson élargi, transversalement caréné dans toute sa largeur, 
acuminé au sommet. 

Élytres granuleux, un peu plus larges que le pronotum à la 
base, arrondis à l'épaule, légèrement sinueux à hauteur des han- 
ches, élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet 
qui est dentelé et séparement arrondi; ils sont couverts d’une 
courte villosité grisâtre formant des bandes onduleuses très 
vagues. 

Dessous finement granuleux et subsquammeux. 

Kanara; cinq exemplaires. 

55. A@riLiS sp.? — Un seul exemplaire de Thawawaddy, trop 
défraîchi et trop incomplet pour pouvoir se fixer une opinion. 


56. Agrilus ventralis nov. sp. — Curtus, nigro cyaneus, 
capile pronolique marqgine anteriori purpurei-micantibus; capite 
granuloso, longitudinaliter sulcato, fronte grisei-villosa ; pronoto 
undulatim et transversim rugato; elytris granulosis, apice serratis 
et separatlim rotundatis. — Long., 4; larg., 1,25 mm. 

Écourté, noir bleuâtre avec quelques reflets pourprés sur la 
tête et la marge antérieure du pronotum; pattes très légèrement 
cuivreuses. 

Tête finement granuleuse, sillonnée longitudinalement et gar- 
nie à la partie antérieure du front d’une courte pubescence grise. 

Pronotum presqu’aussi large que haut, offrant des petites rides 
onduleuses et transversales et garni d’une courte pubescence grise, 
dense sur les côtés et au milieu où elle forme une ligne longitudi- 
nale; la marge antérieure sinueuse, les côtés faiblement arqués ; 
la base sinueuse avec le lobe médian avancé et tronqué; carène 
latérale inférieure très sinueuse; carène supérieure antérieure 
médiocrement sinueuse et rejoignant l’inférieure vers la base du 
pronotum ; carène postérieure sinueuse, sensible à la base seulement 
et se perdant peu à peu dans la structure générale vers le milieu 
des côtés. 

Écusson élargi, caréné transversalement et acuminé au sommet. 

Élytres à peine plus larges que le pronotum à la base, très 
granuleux, sinués à hauteur des hanches, peu élargis vers le tiers 
supérieur où ils laissent distinctement apercevoir la région supé- 
rieure des côtés de l’abdomen, atténués et séparément arrondis 
au sommet, qui est dentelé. 


346 


Dessous granuleux. 

Kanara, un seul exemplaire. 

57. Agrilus repercussus nov. sp. — Zlongatus, supra viridi 
aeneus, fronte, pronoti lateribus eiytrorumque antica parle 
obscure carmineis; sublus nigro aeneus; capite plano, Tugato; 
vertice vix sulcato; pronolo subquadrato, undulatim et trans- 
versim rugalo, ad latera utrinque depresso; elytris transversim 
rugatis, apice serratis el separatim rotundatis. — Long., 7,5; 
larg., 2 mm. 

Allongé, d'un vert bronzé terne avec le front, les côtés du 
pronotum et le tiers supérieur des élytres d’un carminé obscur; 
dessous et pattes d’un noir bronzé. 

Tête plane, finement granuleuse et garnie d’un réseau de petites 
rides; vertex faiblement sillonne. 

Pronotum subcarré, la marge antérieure faiblement bisinueuse, 
les côtés arrondis en avant, faiblement sinueux en arrière, l’angle 
de la base aigu; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et 
avancé; carène latérale inférieure sinueuse; carène latérale 
supérieure antérieure sinueuse et se rapprochant insensiblement 
de l’inférieure qu’elle rejoint à la base du pronotum; carène 
postérieure très sinueuse et rejoignant l’antérieure au delà du 
quart supérieur; il est couvert de rides transversales onduleuses 
et est tres légèrement déprimé sur les côtés. 

Écusson large, transversal, quadrangulaire et caréné en avant, 
bisinué et acuminé au sommet. 

Élytres peu élargis, convexes, déprimés de part et d’autre à la 
base où ils sont de la largeur du pronotum, légèrement sinueux 
à hauteur des hanches, faiblement élargis vers le tiers supérieur, 
ensuite anténués, séparément arrondis et fortement dentés en scie 
à l’extrémité ; ils laissent à découvert une portion latérale de la 
partie supérieure des segments abdominaux et offrent une rugosité 
constituée par des séries transversales de petites rides inter- 
rompues. 

Dessous finement granuleux. 

Belgaum ; un seul exemplaire pris dans la forêt, en mai. 


58. Agrilus viridifrons nov. sp. — Zlongatus obscure 
subvirescenti aeneus, fronte femoribusque nitidis, viridi-metal- 
licis ; capite plano vix granuloso, antennis aureis, fronte fere 
Sulcala; pronolo transversim et arcuatim rugato, ad latera antica 
rotundato, postica sinuato ; elytris vix granulosis, apice serratis 
et separatim rotundatis. — Long., 5,5; larg., 1,5 mm. 

D'un bronzé verdâtre obscur avec le front et les fémurs d’un 
vert métallique brillant. 


347 


Tête plane, très finement granuleuse ; antennes dorées ; vertex 
très faiblement sillonné. 

Pronotum un peu plus large en avant qu’en arrière, la marge 
antérieure sinueuse avec le lobe médian arrondi et large, les côtés 
arrondis antérieurement et faiblement sinués postérieurement, 
l’angle de la base presque droit ; la base fortement bisinuée avec le 
lobe médian large et légèrement émarginé; carène latérale infé- 
rieure sinueuse; carène supérieure antérieure longeant l’inférieure 
très près de celle-ci pour se confondre avec elle vers le tiers 
postérieur; carène postérieure à peine sensible dans l’angle de la 
base; il est entièrement couvert de petites rides parallèles et 
arquées. 

Écusson caréné tranversalement, acuminé au sommet. 

Élytres très finement granuleux, à peine plus larges que le 
pronotum à la base, presque droits sur les côtés, légèrement 
élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’à l’extrimité qui 
est arrondie et dentée en scie; ils laissent à découvert une très 
faible portion de la région supérieure des côtés des segments 
abdominaux. 

Dessous granuleux. 

Belgaum ; un seul exemplaire pris, en février, dans les champs 
cultivés. 


59. Agrilus verecundus nov. sp. — ÆZlongalus, supra 
conveæus; capite subcyaneo viridi, pronoto elytrisque carmineis 
viridi-micantibus; sublus obscure viridis; capite plano, vix 
granuwloso ; pronoto subtransverso, undulatim et transversim rugato 
ad latera utrinque rotundato, disco antice depresso ; elytris subtile 
granulosis, longe suturam vage longitudinaliter sulcatis, apice 
serratis et separatim rotundatis. — Long., 4,5; larg., 1,25 mm. 

Allongé, convexe en dessus; tête d’un bleu verdâtre; pronotum 
et élytres carminées avec quelques reflets d’un vert métallique; 
vert obscur en dessous. 

Tête plane, très finement granuleuse. 

Pronotum transversal, un peu plus large en avant qu’en arrière, 
la marge antérieure très sinueuse avec le lobe médian avancé et 
arrondi; les côtés faiblement arqués; la base fortement bisinuée 
avec le lobe médian avancé et médiocrement émarginé; carène 
latérale inférieure à peine sinueuse; carène supérieure antérieure 
droite, rejoignant l’inférieure vers le quart supérieur; carène 
postérieure nulle; il est couvert de petites rides transversales 
onduleuses et est faiblement impressionné à la partie antérieure 
du disque. | 

Écusson transversalement caréné, acuminé au sommet. 


348 


Élytres convexes, finement granuleux, faiblement évidés le long 
de la suture, impressionnés de part et d’autre le long de la base 
où ils sont de la largeur du pronotum, légèrement sinueux à 
hauteur des hanches, faiblement élargis au tiers supérieur et 
atténués ensuite jusqu’à l'extrémité qui est séparément arrondie 
et dentée en scie. 

Dessous très finement granuleux. 

Kanara; un seul exemplaire. 


60. AgriLus sP.? — Un exemplaire de Kanara, trop incomplet 
et trop défraîchi pour pouvoir se prononcer avec certitude, 


61. Agrilus modicus nov. sp. —- Zlongatus, supra virescenti- 
nigro aeneus, fronte viridi-cyanea, metallica, elytris undulatim 
cinereo-plagialis; subtus obscurus; capite magno, rugoso; fronte 
planata, vertice sulcato; pronoto subquadralo, antice producto; 
elytris rugosis et punctatis, apice vix serratis et separatim rotun- 
datis. — Long., 5; larg., 1,25 mm. 

Allongé, d’an bronzé obscur tres légèrement verdâtre avec le 
front d’un vert bleu métallique et les élytres ornés de taches 
onduleuses d'un gris cendré; dessous noirâtre, garni d'une très 
courte pubescence grise. 


Tête forte, granuleuse, plane sur le front, sillonnée sur le vertex. 


Pronotum presque carré, un peu plus large en avant qu’en 
arrière, la marge antérieure fortement bisinuée avec le lobe médian 
arrondi, très large et très avancé ; les côtés à peine arqués ; la base 
fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué; carène 
latérale inférieure droite; carène supérieure antérieure faiblement 
sinueuse et rejoignant insensiblement l'inférieure à la base du 
pronotum ; carène postérieure très arquée, peu accusée et rejoignant 
l’antérieure vers le milieu des côtés ; il est couvert de petites rides 
transversales arquées et présente, ça et là, une très courte villosité 
d’un gris cendre. 

Écusson caréné transversalement, acuminé au sommet. 


Élytres rugueux ponctués, de la largeur du pronotum à la base 
légèrement sinueux à hauteur des hanches, élargis au tiers 
supérieur, ensuite atténués jusqu'au sommet qui est à peine 
dentelé et séparément arrondi; ils présentent sur la partie 
antérieure des bandes onduleuses formées d’une très courte 
pubescence grise et, vers le sommet, une bande transversale de 
même nature. 

Dessous ponctué et finement granuleux. 

Kanara ; très commun. 


349 


TRACHYNI. 


62. Endelus æneus nov. sp. — Subovatus, antice dilatatus, 
postice allenuatus, supra nitidus, æneus, sublus niger; capite 
angusto, oculis parallelis, fronte granulosa et excavata; pronoto 
transverso, antice valide emarginato, ad latera antica valde 
punctato, arcuato et deplanato, postica recto; basi utrinque ad 
latera recta, medio producto et truncato, disco convexo vix punc- 
tato; elytris convexis, longitudinaliter strialo-punctatis, ad latera 
antica utrinque depressis. — Long., 2,75; larg., 1,25 mm. 

Ovalaire, très élargi en avant et attenué en arrière, d’un bronzé 
tres brillant en dessus, sombre en dessous. 

Tête étroite; yeux parallèles ; front creusé et granuleux. 

Pronotum très transversal, fortement émarginé en avant, les 
côtés antérieurs très arqués et aplanis, les postérieurs droits ; la 
base droite sur les côtés, avancée en un lobe tronqué au milieu ; le 
disque élevé; il présente une ponctuation très éparse au milieu et 
tres dense sur les côtés. 

Élytres convexes, légèrement déprimés sur les côtés à hauteur 
des hanches postérieures, de la largeur du pronotum à la base, 
droits sur les côtés jusqu’au milieu, ensuite brusquement atténués 
jusque l’extrémité qui est très finement dentelée et arrondie ; ils 
sont très finement granuleux et présentent en outre des séries 
longitudinales de gros points enfouces. 

Dessous finement granuleux. 

Kanara; trois exemplaires. 


63. Tracays BIcoLor Kerr., ©. À. Soc. Ent. Belge, t. 34 
(1890), p. 208. — Belgaum, Kanara; commun. 


64. Trachys simulans nov. sp. — OÙlongo-ovata; supra 
viridis, subænea; pronoto utrinque depresso et rufo-lomentoso, 
elytris griseo-tomentosis; supra nigra, tarsis testaceis ; capile vix 
excavato, fronte sulcata; pronoto utrinque longe basin depresso ; 
elytris granulosis. — Long., 3,25; larg., 1,25 mm. 

Oblong-ovale, d’un vert clair légèrement bronzé en dessus, le 
pronotum couvert, dans les dépressions latérales, d’une pubes- 
cence roussâtre, molle et lâche, les élytres garnis d’une courte 
pubescence espacée grisâtre; dessous noir, tarses testacés ; 
antennes noires. 

Tête médiocrement excavée, front sillonné. 

Pronotum beaucoup plus large que haut, de la largeur de la tête 
et profondément émarginé au sommet, les côtés obliques et médio- 
crement arqués, la base très sinueuse avec le lobe médian très 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII. 2) 


850 
large, avancé et arrondi; il est fortement déprimé de part et 


d'autre à la base. 

Écusson très petit, subtriangulaire. 

Élytres sans côtés caréniformes le long du bord extérieur, de 
la largeur du pronotum à la base, légèrement saillants à l'épaule, 
sinués ensuite et atténués à partir du milieu suivant une courbe 
régulière jusqu’à l’extrémité ; ils sont très granuleux et ponctués 
et couverts d’une courte villosité grisàtre. 

Dessous très finement granuleux et couvert d’une ponctuation 
irrégulière et très espacée. 

Kanara ; un seul exemplaire. 


65. Trachys fallax nov. sp. — Subovata, obscure viridi- 
ænea, grisei-villosa fronte pronotique lateribus claro-viridi-æneis ; 
subtus nigra, pedibus aeneis; capile punctato, subtile granuwloso, 
viæ eæcavato; pronoto ad latera utrinque fere deplanato; elytris 
punctatis el granulosis. — Long., 2,5; larg., 1,25 mm. 

Ovalaire, d’un bronzé verdâtre très obscur sauf dans l’excava- 
tion frontale et sur les côtés du pronotum, qui sont d’un bronzé 
verdâtre clair; dessous noirâtre; pattes bronzées. Le dessus est 
couvert d’une courte villosité grisâtre, très espacée partout, sauf 
le long de la région suturale. 

Tête ponctuée et finement granuleuse, médiocrement excavée 
longitudinalement. 

Pronotum transversal, beaucoup plus large que haut, de la lar- 
geur de la tête au sommet, la marge antérieure fortement échancrée 
sur les côtés et très faiblement sinuée au milieu, le lobe médian à 
peine accusé, quoique sensiblement anguleux ; les côtés obliques et 
faiblement sinueux ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian 
avancé, large et arrondi; il est granuleux et ses bords postérieurs 
sont légèrement Ni. 

Écusson très petit, triangulaire. 

Élytres granuleux et ponctués, sans côte ni carêne le long du 
bord extérieur, un peu plus larges que le pronotum à la base, le 
calus huméral oblique et médiocrement saillant, la marge anté- 
rieure sinueuse, la postérieure atténuée suivant une courbe régu- 
lière jusqu’à l’extrémite qui est très finement dentelée. 

Dessous et pattes très finement granuleux. 

Kanara; un seul exemplaire. 


66. TRACHYS viREscENS Kerr., Ann. Mus. Gênes, 1892, p. 
828. — Belgaum; un seul exemplaire, pris en mai. 


67. Trachys divergens nov. sp. — Oblongo-ovata, lata, 
Capile pronotoque viridi-æneis, elytris obscure æneis, violacei 


901 


micantibus, griseo villosis; sublus nigra; capite magno, subtile 
granuloso, vix excavato, fronte sulcata; pronoto sublævi, elytris 
granulosis. — Long., 2,25; larg., 1,25 mm. 

Oblong ovale, élargi; tête et pronotum d’un bronzé verdâtre 
clair, élytres d’un bronzé obscur à reflets violacés garnis de 
bandes onduleuses peu accentuées et formées d’une courte villo- 
sité grisâtre ; dessous noirâtre. 

Tête forte, finement granuleuse, faiblement excavée, à peine 
sillonnée sur le front et le vertex. 


Pronotum très transversal, beaucoup plus large que haut, la 
marge antérieure échancrée sur les côtés et faiblement sinuée au 
milieu avec un lobe médian à peine accusé ; les côtés obliques et 
à peine arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian 
large, avancé et arrondi; il est faiblement ponctué et d'apparence 
lisse et est couvert d’une très rare villosité grisâtre. 


Écusson très petit, triangulaire. 


Élytres très granuleux, sans carène ni côte caréniforme le long 
de la marge extérieure, à peine plus larges que le pronotum à la 
base, très faiblement sinueux à hauteur des hanches, ensuite 
atténués suivant une courbe régulière ; ils présentent des bandes 
irrégulières et onduleuses formées d’amas de poils courts et 
grisätres. 

Dessous finement granuleux. 

Belgaum; un seul exemplaire. 


68. Trachys nitida nov. sp. — Oblongo ovata, supra sub- 
ænescenti n1gra, griseo villosa; sublus nigra; capite excavato, 
fronte sulcala; pronoto subrugoso ; elytris rugosis.— Long., 2,75; 
larg., 1,75 mm. 

OQblong-ovale, élargi, d’un noir brillant très légèrement bronze 
en dessus; noir en dessous; le dessus couvert d’une pubescence 
espacée d’un gris blanchâtre, celle des élytres ne laissant de glabre 
que des espaces oblongs sur la partie antérieure et irréguliers sur la 
partie postérieure. 

Tête creusée, finement ponctuée et sillonnée sur le front. 


Pronotum très transversal, beaucoup plus large que haut, très 
finement granuleux et offrant en outre une ponctuation éparse; la 
marge antérieure très échancrée sur les côtés et bisinuée au milieu 
avec le lobe médian à peine accusé, mais sensiblement anguleux; 
les côtés obliquement arqués; la base fortement bisinuée avec le 
lobe médian avance, large et arrondi; il est couvert d’une villosite 
très éparse et d’un blanc grisâtre. 

Écusson petit, triangulaire. 


352 


Élytres rugueux, sans carène ni côte caréniforme le long de la 
marge extérieure, de la largeur du pronotum à la base avec le calus 
huméral saillant; droits sur les côtés antérieurs, atténués suivant 
une courbe régulière à partir du milieu jusqu’à l'extrémité. 

Dessous très finement rugueuxet couvert en outre d’une ponctua- 
tion très espacée. 

Belgaum; un seul exemplaire. 


69. Trachys parvula nov. sp. — Curla, subovala, supra 
nigra, subænescens, grisei-tomentosa, capite pronotique lateribus 
aurei-æneis ; sublus nigra, nitida ; capile magno, punctato, antice 
vix excavato, fronte sulcata; pronoto lævi, disco vix punctato, 
lateribus rugosis el deplanatis ; elytris rugosis, antice ad latera 
transversim rugatis. — Long., 2; larg., 1 mm. 

Écourté, ovalaire, d’un noir très légèrement bronzé avec la tête 
et les côtés du pronotum d’un bronze doré clair; le dessus couvert 
d’une villosité d’un gris cendré clair et formant un vague dessin 
onduleux ; dessous noir brillant. 

Tête forte, ponctuée, faiblement excavée au dessus de l’épistome, 
sillonnée sur le front entre les yeux. 

Pronotum beaucoup plus large que haut, déprime de part et 
d'autre sur les côtés, la marge antérieure échancree, les côtés 
obliquement arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian 
large, avancé et arrondi; il est d'apparence lisse et faiblement 
ponctué sur le disque tandis que les côtés sont rugueux et aplanis. 

Écusson très petit, triangulaire. 

Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge 
extérieure, très rugueux et montrant, sur les côtés antérieurs, des 
rides transversales irrégulières ; ils sont déprimés de part et d’autre 
le long de la base avec le calus huméral saïllant et transversal, 
les côtés antérieurs droits, les postérieurs obliques à partir du 
milieu, le sommet tronqué. 

Dessous moins rugueux que le dessus, très finement granuleux 
et couvert en outre d’une ponctuation très éparse. 

Belgaum; pris une seule fois à la fin de décembre. 


70. Trachys rotundata nov. sp. — Oblongo-ovata, supra 
obscure virescenti-ænea, sparse ochracei-albo-villosa; supra nigra; 
capile Laevi, sparse punclato, antice vix excavato, fronte verticeque 
sulcalis; pronoti disco laevi, lateribus rugosis et depressis; elytris 
rugosis, ad latera antica irregulariter transversim rugalis. — 
Long., 2,5; larg., 1,5 mm. 

Ovale oblong, d’un bronzé verdâtre très obscur en dessus et 
couvert d’une villosité éparse d’un blanc jaunâtre; dessous d’un 
noir mat. 


303 


Tête lisse, faiblement ponctuée, médiocrement creusée, sillon- 
née sur le front et le vertex. 

Pronotum beaucoup plus large que haut, bisinué au sommet 
avec le lobe médian peu accusé ; les côtés obliquement arqués, la 
base fortement bisinuée avec le lobe médian large, arrondi et 
avancé; il est déprimé de chaque côté vers la base, dans l’angle 
inférieur où il est également plus rugueux que sur le disque, qui 
est lisse et à peine ponctué. 

Écusson très petit, triangulaire. 

Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge exté- 
rieure, rugueux et présentant de part et d'autre sur les côtés 
antérieurs des rides irrégulières et transversales, le calus huméral 
peu saillant, les côtés sinués sur la moitié antérieure et graduel- 
lement atténués suivant une courbe régulière jusqu’au sommet. 

Dessous très finement granuleux. 

Belgaum ; un seul exemplaire. 


71. Trachys Andrewesi nov. sp. — Oblongo ovata, curta, 
nigra, supra nitida, capile subæneo, subtile punctato, antice 
excavalo, fronte sulcata, ochraceo-villosa ; pronoto transverso, ad 
latera rugoso; disco vix punctato, elytris valde rugosis et punctalis, 
griseo-tomentosis. — Long., 2,5; larg., 1,25 mm. 

Ovale oblong, écourté, d’un noir brillant légèrement bronzé sur 
la tête et le pronotum; dessous noir. 

Tête finement ponctuée, excavée en avant au dessus de l’épis- 
tome, sillonnée sur le front et le vertex et garnie d’une villosité 
jaunâtre, courte et rare. 


Pronotum très transversal, beaucoup plus large que haut, la 
marge antérieure profondément échancrée sur les côtés et sinuée 
au milieu avec le lobe médian à peine accusé; les côtés obliquement 
arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian très large, 
avancé et arrondi; il est un peu plus rugueux sur les côtés que sur 
le disque qui est faiblement ponctué, et il est garni de poils épars, 
courts, d’un jaune terne et plus denses sur les côtés que sur le 
disque. 

Écusson très petit, triangulaire. 

Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge 
extérieure, très rugueux et ponctués, de la largeur du pronotum à 
la base, le calus huméral saillant, les côtés droits jusqu’au milieu, 
ensuite atténues jusqu'au sommet; ils sont couverts d’un vague 
dessin onduleux formé d’une pubescence grise très espacée. 


Dessous finement granuleux. 
Belgaum ; six exemplaires, 


304 


72. Trachys pilosula nov. sp. — Subovata, supra obscure 
æna, griseo-tomentosa; sublus nigra, niltida; capite punctato, 
excavato; fronte sulcata; pronoto utrinque ad latera deplanato; 
elytris granulosis. — Long., 2,5; larg., 1,25 mm. 

Ovalaire, d’un bronzé obscur en dessus et couvert d’une pubes- 
cence grise; dessous d’un noir brillant. 

Tête ponctuée, excavée et sillonnée sur le front. 

Pronotum beaucoup plus large que haut, fortement émarginé en 
avant, très arqué sur les côtés, fortement bisinué au sommet, avec 
le lobe médian arrondi, avance et large; il est plus granuleux sur 
les côtés que sur le disque, ses côtés sont légèrement aplanis et il 
est entièrement couvert d’une pubescence jaunâtre plus dense sur 
les côtés que sur le disque. 

Écusson très petit, triangulaire. 

Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge exté- 
rieure, à peine plus larges que le pronotum à la base, saillants à 
l'épaule avec le calus huméral bien accentué et surmontant une 
dépression transversale ; les côtés graduellement atténués suivant 
une courbe régulière à partir du sinus de l’épaule jusqu’à l’extré- 
mite; ils sont très rugueux et couverts d’une villosité grise peu 
dense. 

Dessous finement granuleux. 

Kanara; un seul exemplaire. 


73. Trachys atra nov. sp. — Subovatla, supra nigro-violacea 
et griseo=tomentosa, capite subpurpureo-micanthi; sublus nigra; 
capite subtile punctato, fronte sulcala, vix concava; pronoto granu- 
losissimo et subtile punctato; elytris rugosis, granulosis, callo 
humerali oblique carinato. — Long., 3; larg., 1,5 mm. 

Ovale-oblong, entièrement noir avec la tête d’un bronzé verdâtre. 

Tête très finement granuleuse, inégale, excavée longitudinale- 
ment au milieu et le long des yeux, ces excavations formant 
trois sillons élargis et peu prononcés; vertex finement sillonné. 

Pronotum transversal, beaucoup plus large que haut, le sommet 
profondément émarginé, les côtés obliquement arqués, la base 
fortement bisinuée avec le lobe médian arrondi, avancé et tres 
large ; il est granuleux et finement pointillé et couvert d’une rare 
pubescence d'un gris blanchâtre. 

Écusson très petit, triangulaire. 

Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge 
latérale, finement granuleux avec des vagues séries longitudinales 
de points enfoncés ; ils sont de la largeur du pronotum à la base, 
légèrement sinueux à hauteur des hanches, graduellement atténués 
ensuite suivant une courbe régulière jusqu’à l’extrémité et sont 


355 


couverts d’une villosité grise formant de vagues dessins onduleux. 
Dessous finement granuleux et ponctué. 
Kanara ; deux exemplaires. 


74. Trachys violascens nov. sp. — Sybovata, nigro-violacea, 
subalbido-tomentosa, capite purpurei-micanti, sublus nigra ; capite 
subtile punctato, fronte vix excavata ; pronoto granuloso et subtile 
pDunctalo, antice valde emarginato; elytris granulosis, callo 
humero oblique carinato; sublus granulosa et punctata, metasterno 
transtersim rugato. — Long., 3,5; larg., 2 mm. 

Ovalaire, d’un noir violacé avec des reflets pourprés sur la 
tête, garni en dessus d’une courte pubescence d’un blanc grisatre 
formant des dessins onduleux sur les élytres ; dessous noir. 

Tête brillante, finement ponctuée ; front faiblement concave et 
sillonné. 

Pronotum tres transversal, beaucoup plus large que haut, la 
marge antérieure profondément échancrée, les côtés obliques, à 
peine arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe median large, 
avancé et arrondi; il est très granuleux et finement pointillé. 

Écusson triangulaire, très petit. 

Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge 
extérieure, très rugueux, granulés, un peu plus larges que le 
pronotum à la base, très légèrement arrondis et dilatés à l'épaule, 
le calus huméral surmonté d’une courte carène oblique; les côtés 
arrondis et graduellement atténués suivant une courbe régulière 
jusqu’à l’extrémité. 

Dessous granuleux et ponctué; métasternum offrant des séries 
transversales de petites rides ; pattes ponctuées. 


Kanara ; deux exemplaires. 


75. TRAcHYs oBLiQuA Kerr., Ann. Soc. Ent. Belge, t. 36 
(892), p. 223. — Kanara ; deux exemplaires. 


76. Trachys excavata nov. sp. — Swbovatla, nigra, capite 
pronotoque æneis, albido-villosis ; fronte valde excavata; pronoto 
antice valde emarginato ; elytris coriaceis, apice subiile serralis. 
— Long., 3; larg., 1,75 mm. 

Ovalaire, tête et pronotum bronzés, élytres et dessous noirs; 
les premiers garnis d’une courte villosité blanchâtre formant des 
dessins onduleux, tres vagues. 

Tête ponctuée, profondément excavée, les yeux bordés d’une 
carène surmontant l’excavation frontale; front sillonné. 

Pronotum ponctué, très transversal, beaucoup plus large que 
haut, profondément échancré en avant, les côtés obliquement 


306 


arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé, 
large et arrondi. 

Écusson triangulaire. 

Élytres fortement chagrinés, sans carène ni côte caréniforme le 
long de la marge extérieure, un peu plus larges que le pronotum à 
la base, le calus huméral saillant, les côtés arqués et graduelle- 
ment atténués jusqu’au sommet, qui est finement dentelé. 

Dessous faiblement granuleux. 

Kanara; un seul exemplaire. 


77. TRACHYS ÆNEOCUPREA Kerr., C. À. Soc. Ent. Belge, t. 34 
(1890), p. 208. — Belgaum, Kanara; assez commun en février 
dans les champs cultivés. 


78. Trachys morosa nov. sp. — Swbovata, lala; capîte pro- 
notoque aureis, elytris cyaneo-nigris; sublus nigra; fronte exca- 
vata; elytris vage rufo-villosis, utrinque longe marginem externum 
unicostatis. — Long., 2,75 larg., 2 mm. 


Ovalaire, élargi; tête et pronotum dorés; élytres d’un noir 
bleuâtre ; dessous noir. 

Tête ponctuée et excavée; les yeux entourés d’une carène for- 
mant les bords de l’excavation frontale. 

Pronotum finement granuleux, ponctué, beaucoup plus large que 
haut, la marge antérieure profondément échancrée, les côtés for- 
tement arqués, la base très sinueuse avec le lobe médian avancé, 
large et faiblement émarginé. 

Écusson transversal. 

Élytres présentant de part et d’autre, à une certaine distance 
de la marge extérieure une côte élevée partant de l’épaule, au 
calus huméral, pour aboutir au sommet; ils sont sillonnés trans- 
versalement à la base et de la largeur du pronotum ; le calus humé- 
ral est saillant, les côtés sont graduellement atténués suivant une 
courbe régulière jusqu'au sommet; ils sont en outre fortement 
chagrinés et présentent, ca-et-là, les vestiges d’une pubescence 
rousse. 

Dessous finement granuleux. 

Prome ; un seul exemplaire. 


79. Trachys sparsa nov. sp. — Suwbovata, apice acuminata, 
supra violascentei-nigra, rufo-villosa, sublus nigra; capile exca- 
valo, subtile punctato; elytris subtile granulatis, utrinque longe 
Marginen externum wnicostatis. — Long., 2,5; larg., 1,5 mm. 


Ovalaire, acumine au sommet, d’un noir violacé brillant en 


dessus et garni d’une courte villosité rousse, très peu dense ; noir 
en dessous. 


9307 


Tête faiblement ponctuée et excavée. 

Pronotum chagriné, beaucoup plus large que haut, fortement 
émarginé en avant, les côtés obliques et médiocrement arqués, la 
base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et émarginé; 
il est déprimé sur les côtés antérieurs où il est plus rugueux que 
sur le disque. 

Écusson triangulaire. 

Élytres présentant de part et d’autre une côte élevée longeant 
la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci depuis le 
calus huméral jusqu’à l’extrémité ; ils sont finement chagrinés, 
de la largeur du pronotum à la base, atténués à partir de l’épaule 
suivant une courbe régulière jusqu’au sommet. 

Dessous granuleux. 

Belgaum ; deux exemplaires pris en mai dans les champs cultivées. 


80. Trachys acuta nov. sp. — Subtrianqularis, antice rotun- 
data, postice valde acuminata, nigra, nitida, sparse ochraceo- 
vullosa; capite punctato, fronte excavata; elytris coriaceis, vage 
longitudinaliter punctatostriatis, longe marginem externum uni- 
costalis; sublus granulata. — Long., 2,75; larg., 1,5 mm. 

Subtriangulaire, arrondi en avant et très acuminé en arrière; 
d’un noir très brillant et couvert d’une courte villosité jaunâtre, 
très éparse. 

Tête ponctuée et finement granuleuse; yeux bordés d’une carène 
saillante formant les bords de l’excavation frontale qui est peu 
accentuée. 

Pronotum beaucoup plus large que haut, profondément échan- 
crée en demi cercle au sommet, les cotés tres arqués et aplanis en 
avant, la base fortement bisinueuse avec le lobe médian large, 
avancé et faiblement émarginé; il est tres finement granuleux et 
pointillé sur le disque, tandis que les côtés sont assez rugueux, 
surtout en avant. 

Écusson triangulaire. 

Élytres présentant de part et d’autre, le long de la suture, une 
côte partant du calus huméral pour aboutir au sommet; ils sont 
fortement chagrinés et présentent des vagues séries longitudinales 
de points; ils sont en outre droits de l'épaule au sommet et s’arron- 
dissent à l'extrémité. 

Dessous finement granuleux. 

Belgaum, Kanara; deux exemplaires. 


81. TRACHYS LILLIPUTANA Kerr., C. À. Soc. Ent. Belge, t. 34 
(1890), p. 208. — Belgaum; huit exemplaires pris en mars dans 
les champs et en mai dans les bois. 


308 


LES COLLECTIONS ENTOMOLOGIQUES 
DU FEU FERDINAND REIBEE, 


par G. Séverin. 


Il est d'usage parmi nous lorsque nous avons à déplorer la perte 
d’un membre, de rappeler par quelques mots de souvenir les faits 
saillants de son existence, en mentionnant plus spécialement les . 
services rendus à l’entomologie. Il est vrai que Reïber n’était plus 
membre de notre Société depuis 1880, mais le service posthume 
qu’il rend à ses anciens collègues, en léguant ses belles collections 
à notre Musée Royal d'Histoire Naturelle est tel, que nous croyons 
répondre au sentiment de tous en offrant, non pas une notice 
nécrologique proprement dite, que d’autres plus autorisés que nous 
se chargeront de faire, mais un compte rendu succinct de sa collec- 
tion et des travaux qui en sont résulté. 

Né le 16 septembre 1849 à Strasbourg, Reiber réunit dès son 
enfance une collection de Papillons qu'il vendit plus tard pour ne 
pas être tenté de négliger ses études en élévant des chenilles. Mais 
en 1869 il recommenca ses chasses dans les environs de sa ville 
natale et c’est alors qu’il comprit la nécessité de borner ses recher- 
ches à un ordre ou à une faune. 

Animé d’un grand amour pour son pays, il choisit fort naturel- 
lement l’étude de la faune alsacienne, ce qui lui permit de satis- 
faire son goût vif pour l'Histoire naturelle en général. Il allait au 
fond des choses et ne se contentait pas de collectionner unique- 
ment, car il prouva par des recherches dans tous les domaines de 
la Zoologie, un réel talent d’observateur. 

Ses publications furent nombreuses et s’étendirent à d’autres 
branches que l'Histoire naturelle, mais nous ne nous occuperons 
ici que de ceux ayant trait à l'Entomologie. Nous en donnerons 
la liste complète à la fin de cette note. 

Vers 1874 il offrit une première collection locale d’'Hemipteres 
au Musée d'Histoire naturelle de Strasbourg, mais il en réunit 
ensuite une nouvelle, fort importante, qui servit de type aux cata- 
logues de l’Alsace et de la Lorraine publiés en 1876 et 1879, en 
collaboration avec son ami et maître le Dr Puton de Remiremont. 
Plus tard il étendit cette collection à la faune de l’Europe entière 
en y ajoutant les nombreuses espèces rapportées de ses voyages 
et séjours en Provence, Allemagne, Hongrie, Bohême, Espagne, 
Algérie et Tunisie. Cette collection contient en outre de nom- 
breux types dus aux relations qu’entretenait Reiber avec les princi- 
paux hémiptéristes de l’époque. 


399 


Ce fut ensuite au tour des Coléoptères à fixer son attention. Il 
en réunit une belle collection locale contenant de nombreuses 
espèces rares ou des variations intéressantes, surtout parmi les 
espèces à larves Xylophages qu’il chassa de préférence et avec 
beaucoup d’habileté. 

Il en fit, à deux reprises, des rélevés en citant les espèces 
nouvelles ou rares pour la faune de son pays et il compléta ainsi 
utilement les catalogues de l'Alsace et des Vosges que publièrent 
J. Wencker et G. Silbermann en 1866. 


En 1879, Reiber hérita de la vaste collection de Coléopteres 
de son ami Léon Goubert, ancien entreposeur de tabacs à 
Nancy, qui avait réuni un véritable genera des Coléoptères. Seul 
les Carabes furent remis à feu Gehin de Remiremont. Goubert 
avait beaucoup chassé en Alsace et en Provence où il prit bon 
nombre d’espèces rares, dont quelques unes nouvelles, qui furent 
décrites par divers spécialistes. Les Staphylins, Carabides et 
Curculionides seuls me paraissent avoir une classification spéciale 
et ne furent point fondues dans les collections de Reiber. 

Enfin une petite série d’Orthoptères complète ces collections. 
Ils servirent au Catalogue local de M. D. Pierrat et furent déter- 
minés par notre savant collègue M. le prof. Bolivar, de Madrid. 

Reiber préparait ses insectes avec un soin tout spécial et vraiment 
remarquable, au point que les Micro-Coléoptères offrent souvent des 
petits chefs-d’œuvre. Il étudia et détermina lui-même ses insectes, 
mais il ne négligeait jamais de soumettre les espèces difficiles aux 
plus savants spécialistes afin d'obtenir une collection vraiment 
typique sous le rapport de l'exactitude des déterminations. 

Tout ce que nous savons de notre regretté collègue nous montre 
son grand amour pour le pays natal; il nous a donc paru intéres- 
sant de rechercher la cause de la préférence qu’il nous témoigne 
en nous léguant ses collections. 

Une de ses lettres écrite en 1878 nous renseignera à ce sujet, 
car nous y lisons que « la communication des collections aux spé- 
« cialistes et le système de la division du travail est un bel exemple 
« que tous les Musées, ces nécropoles perdues pour l'ordinaire 
« devraient imiter » et il ajoute « je ferai comme M. Becker et je 
« déposerai mes propres collections au Musée de Bruxelles, assuré 
« que je serai qu’elles profiteront réellement à la science. » 

Nous voyons d’un autre coté dans un travail intéressant sur les 
Progrès de l’Entomologie en Alsace, écrit en 1885, qu'il réclame 
en termes énergiques le rétablissement de l’ancien ordre des choses, 
c’est-à-dire de l’exposition à la vue du public des collections locales 
du Musée d'Histoire Naturelle de Strasbourg, qu’il avait aidé à 


360 


former et à agrandir et qui étaient destinées à entretenir le goût de 
l'Histoire naturelle chez ses citoyens. Il y dit encore qu’un « Musée 
« ne doit pas être un arcane, mais un moyen d'instruction mis 
« libéralement et gracieusement à la disposition de chacun. » 


Reiber aima ses collections autrement qu’en simple collectionneur 
et il reste logique avec lui-même en les offrant au Musée qui 
remplit le mieux à son idée, les conditions qu'il croit nécessaires à 
l'avancement de sa chère science. Cet hommage constitue une 
précieuse approbation et une invitation de persévérer dans la voie 
tracée. Il dispose de sa collection avec le désir de montrer aux 
grands et petits Musées qui l'entourent, que les murailles de Chine 
qu’ils élèvent autour d'eux ne font que ralentir le développement 
des études. Il leur fait comprendre qu’il est nécessaire de sortir 
de cette immuabilité administrative, et qu'il faut rompre avec ces 
traditions et règlements surannés, bons tout au plus aux temps 
barbares où les moyens de communication étaient rudimentaires. 
Qu’aurait il dit, s’il eut pu lire, comme nous le faisions récemment, 
que l’existence de quelques types perdus dans un petit Musée de 
collège d’un pays du Nord, affolait ses dirigeants au point d’en 
refuser la communication à un savant indigène ayant une réputation 
universelle. M. Candèze à pu écrire dans la préface de son récent 
catalogue des Elatérides, que le temps n’était pas bien éloigné où 
une bonne Monographie demanderait à son auteur un tour de 
monde préalable. Il suffirait de la communication des types précieux 
de Musée à Musée, afin d’en amener la multiplication par compa- 
raison, ce qui rendrait tout travail possible et même facile, dans 
chaque centre intellectuel de quelque importance. 


Le don de cette collection Reiber est précieux pour nous, surtout 
à cause des travaux de ceux de nos collègues qui s’occupent de la 
Faune belge. 


On commence, depuis un certain temps, à inventorier nos 
richesses en enregistrantles captures d’une authenticité indiscutable, 
mais cette méthode est fort lente et un peu rudimentaire, car elle 
exige une réunion de circontances trop heureuses pour ne pas être 
forcément rares. Une méthode comparative achève plus rapidement 
cet inventaire et offre moins de chances d’erreur ou d’oubli. Les 
entomologistes établissent à cette fin le relevé des captures faites 
dans les contrées qui environnent le plus directement leur pays 
et forment ainsi, par la similitude des faunes, la liste des insectes 
dont l’indigenat est possible et probable. Leur attention est attiré 
alors plus spécialement sur les espèces et variations rares et 
intéressantes à découvrir et le travail de détermination se trouve 
guidé d’une facon plus précise. 


361 


La Faune de l’Alsace et même des Vosges, a une grande ressem- 


blance avec celle que nous trouvons dans les parties élevées de la 
province belge du Luxembourg, de sorte que la présence dela collec- 
tion ayant servi à la formation du catalogue des contrées citées, 
constitue pour nos travailleurs un aide des plus utiles. 


Nous garderons donc précieusement ces collections et nous 


ferons ce qui sera en notre pouvoir, pour accomplir le vœu de 
Reiber en soumettant ses chères bestioles à tous ceux qui voudront 
s’en servir pour leurs travaux. Son nom restera parmi nous en 
grand honneur comme celui d’un savant qui aura beaucoup contri- 
bué aux progrès de l’entomologie dans nos pays. 


10. 


LISTE DES NOTES ET TRAVAUX ENTOMOLOGIQUES 
de feu F. REIBER. 


. Les insectes de la Promenade Lenôtre à Strasbourg. 


Bulletin de la Societé d'Histoire naturelle de Colmar 
1873-4. p. 467. 


. Catalogue des Hémiptéres Héléroptères de l'Alsace et de la 


Lorraine (en collaboration du D" Puton). 
Bull. cit. 1875-6. p. 51. 


. Des régions entomologiques de l’Alsace et de la chaîne des 


Vosges. î 
Bull, cit. 1877-8. p. 63. 


. Promenade entomologique à l'ile du Rhin prés de Strasbourg. 


Bull, cit. 1877-8. p. 81. 


. Catalogue des Hémiptères Homoptères de P Alsace .et de la 


Lorraine. 
Bull. cit. 1879-80. p. 50. (en collab. de Dr Puton). 


. Supplément au catalogue des Hémiptères Héléroptères de 


l’ Alsace et de la Lorraine (en collaboration du Dr Puton). 
Buil. cit. 1879-80, p. 78. 


. Coléoptères nouveaux ou intéressants pour l'Alsace et la 


chaîne des Vosges. 
Bull. cit. 1879-80, p. 443. 


. Insectes divers recueillis en Alsace par M. F. Reiber. 


Bull. cit. 1879-80, p. 446. 


. Note sur la Zoologie de la cathédrale de Strasbourg. 


Bull. cit. 1881-82, p. 217. d 
Lepidoptères pris à Strasbourg contre les globes de l’Eclai- 
rage électrique. 
Bull. cit. 1881-82, p. 251. 


362 


11. Aperçu des progrès de l’Entomologie en Alsace. 
Bull. cit. 1883-85, p. 505. 
12. Vote sur le phyllozera en Alsace-Lorraine. 
Bull. cit. 1883-85, p. 551. 
13. Zes Cicadines d'Europe par le Dr Fieber. 
(Traduit de l'Allemand par Ferd. Reïiber, de Strasbourg). 


ENTOMOLOGIE APPLIQUÉE 


INSECTES NUISIBLES. 


EMPLOI DE DIVERS PRODUITS CHIMIQUES INORGANIQUES 
POUR LA DESTRUCTION DES INSECTES NUISIBLES, 
par Albert Bergé. 


La destruction des insectes nuisibles a depuis longtemps appelée 
l'attention des chercheurs ; de nombreux procédés ont été proposés, 
mais, il faut bien le reconnaître la question est loin d’être résolue. 

Peut-être doit-on en trouver la cause dans ce fait qu’on est trop 
tenté de rechercher un insecticide général, applicable sans aucun 
examen préalable des mœurs des adversaires contre lesquels on 
lutte. 

La seule méthode à suivre est d'étudier parfaitement la manière 
de vivre de l'insecte que l’on se propose de détruire, puis de le 
combattre à l’aide d’un des insecticides appropriés dont on aura 
aussi étudié les propriétés d’une facon approfondie. C’est pourquoi 
j'ai pensé qu'il serait utile de passer successivement en revue les 
divers insecticides connus, de manière à en discuter la valeur, 
laissant aux spécialistes le soin d’en indiquer le mode d’emploi dans 
chaque cas particulier. 

Je m'occuperai aujourd’hui de l'étude des poisons minéraux, 
réservant pour un prochain article l'examen des composés organi- 
ques pouvant être utilisés pour la destruction des insectes. 

Le chlorure de chaux peut rendre de grands services comme 
insecticide ; son action est très énergique. Malheureusement il ne 
peut être appliqué en agriculture à cause de l’action délétère qu’il 
exerce sur les végétaux. De plus il ne faut pas oublier que ce 
composé détériore le linge, les boiseries et les métaux; mais il est 
d’un excellent secours pour la destruction des blattes, punaises, 
fourmis etc. Le mode d’emploi le plus aisé est de le mêler à la chaux 


363 


et d’en blanchir les murailles et les plafonds des endroits conta- 
minés, en ayant bien soin d’en faire pénétrer la plus grande quan- 
tité possible dans les diverses fentes et crevasses qui s’y trouve- 
raient. 

Les insectes, larves ou œufs touchés par du chlorure de chaux 
périssent immédiatement; sans compter que l’odeur de ce corps 
chasse ceux des parasites qui n'auraient pas été tués. 

L'acide sulfureux est aussi un très bon insecticide, Des fumiga- 
tions de ce corps agissent d’une façon très énergique, mais au point 
de vue de l’agriculture son emploi est très limité car ce composé 
nuit aussi aux diverses plantes qu’il serait chargé de protéger. 

L’acide sulfureux peut être employé avec succès pour la destruc- 
tion des charançcons qui s’attaqueut aux grains placés dans des 
greniers. Dans ce but on se sert de l'acide contenu sous pression 
dans des cylindres en fer. On adapte au robinet de dégagement de 
cet appareil un tuyau de caoutchouc terminé lui-même par un tube 
de fer d'environ 1 mètre. Ce dernier est enfoncé dans le mont de 
grains; dès qu’on ouvre le robinet, l’acide ne tarde pas à s'échapper, 
et vient remplir tous les interstices de ces monts de grains, tuant 
ainsi rapidement le plus grand nombre des parasites. 

Lorsqu'on opère par simple fumigation, on éprouve quelquefois 
une certaine difficulté à enflammer le soufre pour produire l’acide 
sulfureux, c’est pourquoi on se sert souvent du mélange suivant 
qui brûle très bien : 


Soufre en fleur . . . . 8 parties. 
Nitrate de potasse . . . 3  » 
son » ARR LT ES » 


Le bisulfite de calcium jouit aussi de propriétés insecticides 
remarquables, mais son action est très locale ; il n’a du reste aucun 
avantage sur l’acide sulfureux gazeux. 

Les vapeurs nitreuses, obtenues par l’action du cuivre ou du fer 
sur l’acide nitrique étendu de son volume d’eau, donne sensiblement 
les mêmes résultats que l'acide sulfureux. Il peut être surtout 
utilisé lorsqu'il y a danger à employer la combustion du soufre. 
Son action delétère sur les plantes est cependant encore plus éner- 
gique ; de plus les métaux sont rapidement mis hors d'usage par 
ces vapeurs. 

Le salpètre préconisé par quelques entomologistes ne paraît pas 
être utilisable. Il en est de même du borax et de l’alun. 

La chaux a été recommandée comme insecticide, mais son action 
paraît peu utile. La chaux fraîchement éteinte répandue sur le sol 
donnne certains résultats. Mélangée à de la naphtaline son action 


364 


est beaucoup plus énergiqne; enfin on a proposé de l’éteindre avec 
une solution à 5 pour 1000 de sulfate de cuivre de façon à obtenir 
ainsi une sorte de bouillie bordelaise qui donne dans beaucoup de cas 
de très bons résultats. 

Les sulfures de sodium, potassium et calcium, peuvent détruire 
quelques insectes, mais leur action ne paraît pas bien efficace. 

Le sulfure de carbone pur ou emprisonné dans de la gélatine est 
employé avec succès comme insecticide; mais son usage n’est pas 
sans danger pour les plantes, et de plus la grande facilité avec 
laquelle il s’enflamme en fait un auxiliaire dangereux. C’est pour- 
quoi on préfère se servir d’eau saturée de sulfure de carbone qui 
ne présente pas ces inconvénients. 

Le sulfocarbonate de sodium ou de potassium a une action 
insecticide très énergique et peut être considéré comme un excellent 
moyen de destruction des insectes. Les solutions aqueuses à 1/10 et 
à 1/5 agissent sur les œufs et n’ont pas d’action nuisible sur la 


plante. | 

Le phosphore est un insecticide très efficace; malheureusement 
sa grande toxicité ne permet pas d’en généraliser l'emploi. 

Le sulfate de fer a été proposé pour la destruction des insectes, 
mais son action est peu énergique. 

Le sulfate de cuivre est très employé en agriculture pour la 
protection des végétaux contre divers parasites. Il est tantôt 
utilisé seul, tantôt mélé avec de la chaux ou autres matières. 

La bouillie bordelaise est une solution de sulfate de cuivre 
additionnée de chaux en proportions variables; généralement pour 
1000 litres d’eau on se sert de 15 à 40 k' de sulfate de cuivre et 
10 à 20 kes de chaux. Les diverses plantes peuvent être arrosées 
avec ces solutions sans qu’il y ait à craindre pour leur dévelop- 
pement. M. Mohr, dans son « Traité des insecticides » propose de 
remplacer la chaux par du carbonate de soude et d'ajouter 1/2 litre 
d’ammoniaque à 24° Baume par hectolitre de matière. Ce dernier 
procédé est paraît-il de beaucoup supérieur à la bouillie bordelaise. 

Le sulfate de zinc en solution à 1/100 donne d’assez bons résultats. 
On recommande d’ajouter à cette solution 1/2 pour 100 d’ammo- 
niaque, de cette facon l’action insecticide est plus énergique et la 
plante souffre moins. 

L'arseniate de cuivre détruit parfaitement les insectes. M. Riley 
l’a proposé pour la destruction de la doryphora; malheureusement 
c’est un poison très violent qui ne peut être employé qu'avec 
beaucoup de circonspection. 

Le sublimé corrosif présente aussi les mêmes inconvénients. 

Nous voyons que parmi les composés inorganiques bien peu ont 


305 
une réelle efficacité, sauf des cas très spéciaux nous ne pouvons 
recommander comme insecticides de cette catégorie que : 

Le chlorure de chaux. 

L'acide sulfureux 

Le sulfure de carbone en solution dans l'eau. 

Le sulfocarbonate de potassium. 

Le sulfate de cuivre et les diverses préparations qui en dérivent. 

Nous examinerons dans un prochain travail quels sont les insec- 
ticides organiques et quels sont les services qu'on peut en attendre. 

-— M. Lameere communique à l’Assemblée un travail de M.Giard 
sur les champignons parasites du hanneton. 


ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 30 


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— 


1892 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


VII 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 1 juillet 1893. 


PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. 


Présents : MM. de Selys-Longchamps, Hippert, Jacobs, 
Lameere, Severin, Vincent et Bergé secrétaire. 

MM. Becker, Candeze et Coucke ont fait excuser leur absence. 

La séance est ouverte à 8 heures. 

Le procès-verbal de la séance du 3 juin est approuvé. 

Travaux pour les annales. L'Assemblée décide l'impression de 
tous les mémoires présentés; elle autorise en outre la publication 
, au prochain compte-rendu d’un travail de MM. E. et L. Coucke 
sur les Stratiomyides de Belgique. 

Communications diverses. M. Hippert signale la capture de 
quelques Lépidopteres rares. 

Excursion. L'Assemblée, sur la proposition de M. Hippert, 
décide de se rendre le dimanche 13 août à Rhisnes. Départ de la 
gare du Luxembourg à 9 h. 6 du matin. 

La séance est levée à 9 heures. 


LÉPIDOPTÉRES NOUVEAUX DE L'AMÉRIQUE DU SUD 
PRINCIPALEMENT DE LOJA ET ENVIRONS (EQUATEUR), 


par Paul Dognin. 


Pedaliodes Corderoi n. sp. 


54 à58 millimètres. Dessus brun à reflets roux, surtout aux infe- 
rieures, les supérieures traversées au delà de la cellule par un trait 
blanc plus large chez la Q, droit et qui s'arrête dans l'aile sans 
atteindre le bord terminal. 

Dessous des supérieures brun, strié de blanc à la côte et à l’apex, 
avec letrait hlanc s’avancant plus nettement jusqu’à la côte et 
deux petits yeux l’un au dessus du trait blanc, l’autre en dessous, le 


ANNALES DE La SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII 31 


368 
premier pupillé de blanc. Dessous des inférieures entièrement strié, 
brun à la base, puis plus clair et blanchâtre en approchant du bord. 


2 get 2 Q. Rivière Numbala 1885 et 1891. Cette espèce a quel- 
que analogie avec Pedaliodes Porina Hew. mais en est différente. 


Thysanoprymna Pava n. sp. 


49 millimètres. Dessus des supérieures noir uni, à reflets verts. 
Dessus des inférieures noir bleu, avec une tache allongée, hyaline 
à la base et le bord abdominal tres peu garni d’écailles. Dessous 
des quatre ailes comme le dessus mais le noir des inférieures 
également à reflets verts. 

Antennes pectinées, noir-vert, avec deux petits points blancs à la 
base; thorax noir bleu; abdomen noir bleu annelé de blanc et 
bordé d'une série de petits points blancs de chaque côté; palpes 
noirs, blancs à la base; pattes noires, la première paire avec les 
cuisses blanches, une touffe de poils blancs à la dernière paire, 

Un &. Merida, Venezuela; 1890. 


Nelo Numbalensis n. sp. 


39 millimetres. Dessus des ailes d’un noir brun uniforme, les 
supérieures traversées au delà du milieu par une large tache rouge 
qui n’atteint ni la côte ni l’angle interne. Cette tache est carrée 
vers la côte, renflée au milieu et se termine en pointe. Un petit 
trait rouge à la base sur la côte. Dessous de teinte plus mate et 
plus pâle avec les nervures ressortant en noir, la tache et le trait 
des supérieures comme en dessus sauf que ce dernier, plus long, 
atteint la tache. Franges noires. Antennes noires, plumeuses; tête, 
corps et pattes noires. 

2 &. Rivière Numbala 1885. 

Cette espèce se place à côté de Velo Fustina Druce (Proc. Zool. 
Soc. 1885, pl. 33, fig. 10) mais elle est plus petite, les supérieures 
en sont plus arrondies et la tache plus envahissante. J'ai d’ailleurs 
recu en nombre de Loja la Fustina bien conforme au type. 


Polypoetes Jipiro n. sp. 


28 et 30 millimetres. Espèce fort voisine d’Z{earchus Drüce 
(Biol. Centr. Am. Heterocera pl. 14 fig. 23) mais différente après 
comparaison avec le type. Dessus des supérieures d’un noir pâle, 
transparent, avec les nervures jaunes et diverses taches blanches 
savoir : deux extrabasilaires (celle du bas plus large), une tache 
arrondie immédiatement après la cellule, enfin une série de petites 


369 


taches subterminales, plus complète dans l’un de mes deux exem- 
plaires que dans l’autre. 

Dessus des inférieures blanc avec une large bordure noire qui 
se termine à l’angle anal. 

Le dessous est semblable au dessus mais les nervures s’effacent 
en partie dans la teinte du fond et les taches, sauf celle au dela de 
la cellule, sont moins nettes ou même disparaissent. 

Antennes crénelées, noires. Tête, thorax et abdomen noirâtres ; 
palpes jaunes à la base, à extrémité noirâtre ; ptérygodes jaunes à 
la base. 

2 G. Loja, 1891. 


Miresa Pucara n. sp. 


32 millimetres. Dessus des supérieures brun pâle à reflets violacés, 
marqué d'un point cellulaire noir et traversé par une ligne subter- 
minale plus foncée, droite et n’atteignant pas le bord interne. 
Frange longue et plus foncée que le fond de l'aile. Dessus des 
inférieures plus pale et uni. 

Dessous des quatre ailes grisaille, finement pointillé d’atomes 
noirs, sans autre dessin que l'indication du point cellulaire aux 
supérieures. 

Palpes (puissants) et thorax bruns, antennes (pectinées) et dessus 
de l’abdomen plus pâles; première paire de pattes tachée de blanc 
pur. 

Un G'. Zamora pres Loja, 1885. Collection H. Druce, deux 
exemplaires pris par Buckley et provenant de Sarayacu. 


Leucula? Lechula n. sp. 


30 à 32 millimètres. Les quatre ailes, demi transparentes, sont 
d’un blanc pur, ont la côte noirâtre et possèdent un point cellulaire. 
Elles ont en outre aux supérieures deux lignes, savoir : une 
extrabasilaire assez droite et une subterminale arrondie et dentée. 
Les inférieures n’ont que la subterminale, beaucoup plus rapprochée 
du bord que celle des supérieures, également dentée et arrondie 
comme l’aile. Tous ces dessins ne se voient distinctement que dans 
les exemplaires très frais. Dessous presque sans écailles, les dessins 
du dessus se voyant par transparence. 

Franges, front, thorax et corps d'un blanc pur; palpes à 
extrémité noirâtre; antennes pectinées à dessus blanc et lames 
jaunâtres; pattes blanches à extrémité noirâtre. 


20 &. Loja, 1887 à 1891, 


370 


Fulgurodes Parcitata n. sp. 


44 a 52 millimètres. Dessus des quatre ailes d'un blanc laiteux, 
semi transparent dès que l’insecte n’a plus sa première fraîcheur, 
les supérieures traversées par quatre lignes zigzaguées, brunes, 
savoir : une extrabasilaire et trois extérieures à la cellule. La 
première et deuxième assez largement espacées, la troisième et la 
seconde très voisines, dentées toutes deux de la même façon, la 
quatrième enfin, terminale, partant de l’apex pour s'arrêter un 
peu au dessus de l'angle interne. Inférieures bordées de deux lignes 
dans les exemplaires bien frais, ces deux lignes bien parallèles au 
bord terminal et assez écartées l’une de l’autre. Nervures indiquées 
en brun sauf au centre des inférieures. Franges blanches sur un 
bord finement liséré de brun. 

Dessous d'un ton plus gris avec une partie des dessins du dessus 
se voyant par transparence; en outre beaucoup d'exemplaires sont 
envahis de noir à l’apex et à la côte des supérieures ainsi qu'aux 
bords terminaux des quatre ailes. Franges comme en dessus. 

Palpes blancs à extrémité brune. Antennes pectinées, beaucoup 
plus fortement chez le G que chez la Q; tête et thorax plus ou 
moins envahis de poils bruns, corps blanc finement annelé de brun, 
pattes blanches avec les dessous et l’extrémité noirâtres. 

Cette espèce semble fort commune et j'ai sous les yeux une série 
de 55 spécimens provenant des divers environs de Loja. Elle a été 
prise notamment à Santa Barbara en août 1886. Comme dans tout 
ce groupe, la Q est fort rare et je n’en possède que quatre 
exemplaires parfaitement semblables aux G' d’ailleurs, les antennes 
exceptees. 


Fulgurodes Ahumata n. sp. 


35 à 38 millimètres. Cette petite espèce a les mêmes dessins que 
la précédente mais si les bases des ailes restent blanches les moities 
extérieures sont absolument enfumées. Supérieures avec l’extra- 
basilaire dans la partie blanche, les trois autres lignes visibles dans 
la partie extérieure enfumée. Inférieures avec la partie blanche 
bien delimitée, la bordure enfumée terminale contenant une double 
ligne parallèle au bord et une éclaircie blanche vers l’angle anal. 

Dessous encore plus sombre que ie dessus et sans dessins 
apparents, l’éclaircie blanche réduite aux supérieures à la moitié 
interne, aux inférieures à peu pres à l’espace cellulaire. Nervures 
noires. 


Franges enfumées à extrémités blanchàtres. Palpes, tête et 
thorax enfumés, pattes noirâtres avec les intérieurs blanchâtres; 


371 
abdomen enfumé en dessus, blanchätre en dessous. Antennes pecti- 


nées, noiràtres. 
4 G. Loja, 1887 et 1890. 


Fulgurodes? Mayor n. sp, 


G 6 ® 7 centimètres. Cette grande espèce diffère par quelques 
détails de nervulation du genre Fulgurodes typique mais s’y rattache 
par son facies et ses dessins qui sont les mêmes que ceux des espèces 
précédentes. Bord terminal des quatre ailes légèrement renfié. 
Dessus des supérieures lavé de gris roux, taché de brun à la base, 
avec une éclaircie blanchâtre à l’angle interne et traversé par les 
quatre lignes usuelles, dentées, brunes et largement dessinées. 

L’extrabasilaire et la seconde plus rapprochées l’une de l'autre 
que dans Parcilata, la quatrième (terminale), atteignant tout à fait 
l’angle interne. Nervures bien indiquées comme dans les espèces 
précédentes. Dessus des inférieures blanc, avec une légère ombre 
terminale, une ligne subterminale parallèle au bord et un petit trait 
brun entre les deux, au bord abdominal. Franges blanchâtres sur 
un liséré brun, très fin. Dessous blanchâtre, enfumé le long de la 
côte des supérieures, les dessins du dessus réapparaissant en partie; 
parmi ceux-ci la première ligne aux supérieures et la subterminale 
aux inférieures bien marquées. enfin les nervures nettement brunes. 

Antennes brunes, modérément pectinées chez le G', beaucoup 
moins fortement encore chez la ©. Palpes bruns; tête, thorax 
et pattes gris bruns ; corps gris finement annelé de brun. 

Une paire, bien pareille quant aux dessins, prise à San Francisco 
près Loja, la © en août 1886. 


Fulgurodes? Perasata n. sp. 


47 millimetres. Nervulation de l'espèce précédente. Ailes arron- 
dies. Dessus des quatre ailes blanchâtre, estompé en partie de gris, 
les supérieures avec la côte plus noire à la base et les quatre lignes 
usuelles; l’extrabasilaire et la seconde spécialement bien dessinées, 
la troisième oblitérée en partie. Dessus des inférieures avec la 
double ligne subterminale parallèle au bord, bien indiquée, et entre 
ces deux lignes une troisième, moins nette ou même souvent 
réduite à une suite de points. Nervures bien marquées. 

Franges blanches sur un liséré brun. 

Dessous presqu’entièrement envahi de gris brun sauf dans la 
partie interne des ailes, de teinte plus foncée à la côte, à l’apex 
des supérieures et au bord terminal des inférieures et contenant 
une éclaircie blanche extra cellulaire à chaque aile ainsi qu’une 
série de petites lunules blanches, le long du bord terminal des 
inférieures, Franges comme en dessus, 


378 


Antennes pectinées ; tête, thorax, abdomen et pattes gris. Q plus 
petite avec les antennes moins pectinées mais d’ailleurs pareille 


aux G. 
11 G 1 Q. Loja et environs, 1885 à 1890. 


Nipteria Clerigata n. sp. 


82 à 34 millimètres. Les quatre ailes blanches bordées de noir 
brun, la bordure s'élargissant à l’apex des ailes, surtout des 
supérieures. Dessous comme le dessus mais avec un trait blanc 
central dans la partie noire apicale des supérieurs et la partie 
abdominale des inférieures largement teintée de noir. Flanges 
noires. 

Antennes pectinées noir brun; trompe jaune; palpes, tête, 
thorax, pattes et dessus de l'abdomen noir brun, dessous du corps 
blanchâtre. 

Cette espèce a le port et la taille de Perigramma Religiosa 
Thierry-Mieg et en est excessivement voisine. Elle se reconnaît au 
premier coup d'œil par le trait blanc apical du dessous des 
supérieures lequel est remplacé dans Xeligiosa par un point blanc 
situé à l'extrémité de l’apex; en outre la partie noire apicale des 
premières ailes est arrondie dans (erigala, coupée plus carrément 
dans Religiosa. J'ai recu les deux espèces en nombre égal de Loja. 

8 G:. Loja, 1888 et 1890. 


Nipteria Legata n. sp. 


G 31 à 33 Q 27 millimètres. Dessus des ailes blanc, bordé 
comme dans l’espèce précédente de noir brun mais de teinte très 
päle et avec l’indication d’une tache au bord extérieur de la cellule. 

Dessous des supérieures comme le dessus, avec une éclaircie 
pâle à l'extrémité de l’apex. Dessous des inférieures entièrement 
teinté de noir brun pâle, les nervures ressortant en teinte plus 
foncée. Franges noirâtres. 

Antennes pectinées plus fortement chez le G' que chez la ©, 
noirâtres ainsi que la tête, le thorax, les pattes et le dessus de 
l'abdomen, dessous plus pâle ; palpes pâles à la base, noiratres à 
l'extrémité. 


4 Get 1 Q. Loja, 1887 à 1890. 


Nipteria Pecalba n. sp. 


34 à 40 millimètres. Dessus gris brun, un peu moucheté aux 
inférieures avec la frange entrecoupée de blanc. Supérieures avec 


373 


trois taches costales, blanches, dont la dernière double et l’apex, 
plus ou moins moucheté de blanc. Inférieures avec une tache cellu- 
laire et la trace d’une ligne plus sombre. 

Dessous avec les dessins du dessus mais mieux marqués et 
beaucoup plus fortement moucheté de blanchâtre aux inférieures 
ainsi qu'à l’apex et au bord terminal des supérieures. La côte des 
supérieures est plus sombre et la dernière tache costale, rejoignant 
les marbrures blanches apicales, forme juste avant l’apex une tache 
triangulaire brun foncé bien marquée. Base des inférieures avec 
une ou deux taches brunes. 

Antennes pectinées, gris brun comme les palpes, la tête, le 
thorax et le corps. 

13 G. Loja, 1885 à 1892. 

Cette espèce est évidemment fort voisine de Vipteria Flamma- 
traria Gn. que je ne connais pas mais celle-ci a la tête jaune. 


Nipteria Cenagosa n. sp. 


46 à 50 millimètres. Dessus des quatre ailes à fond blanc terne 
avec la côte des supérieures et le bord terminal des quatre ailes 
envahis de gris brun. Les supérieures ont en outre la côte coupée 
par trois taches rousses, un point cellulaire et un commencement 
de ligne quittant la côte avant l’apex, se dirigeant tout droit dans 
l'aile mais se terminant aussitôt la partie blanche atteinte. 

Aux inférieures un point cellulaire et immédiatement après, 
coupant l'aile en deux, une bande transversale gris brun qui se 
fond dans l’aile immédiatement avant d'atteindre le bord abdo- 
minal. Franges entrecoupées de brun et de blanchâtre. 

Dessous comme le dessus mais les dessins mieux marqués et la 
bordure gris brun des ailes moins unie, envahie de blanchâtre et 
mouchetée. Antennes pectinées, gris brun ainsi que les palpes, 
la tête, le dessus du corps et les pattes; dessous du corps blanc mat 
en partie. 

13 G. Loja, 1885 à 1891. Cette espèce se place entre les 
Nipterias Cassaria Gn. et discoloraria H. Sch. que j'ai toutes deux 
reçues en grand nombre de Loja. De Cassaria elle se distingue 
aisément par ses dessins, plus nets, son fond beaucoup moins 
marbre; de discoloraria par sa teinte blanche, le commencement 
de ligne aux supérieures plus droit et plus rapproché de l’apex, etc. 


Nipteria Pardata n. sp. 


36 à 41 millimètres. Dessus gris avec la côte des supérieures 
finement saupoudrée de blanchâtre, un point cellulaire à chaque 


374 


aile et, immédiatement après la cellule, une ligne vague, souvent 
oblitérée, aux supérieures. Dessous comme, le dessus, mais de 
teinte plus foncée, les dessins mieux marqués et les inférieures 
finement saupoudrées sur toute leur surface. Antennes pectinées ; 
palpes, tête, corps et pattes gris. 

Six . Loja, 1890 et 1891. Cette espèce se distingue aisément 
de toutes celles que je connais par le fond finement saupoudré de 
ses ailes, elle me semble devoir se placer pres d’Zncoloraria Gn. 
que j'ai également recu en grand nombre de Loja. 


Genussa Cercata n. sp. 


42 à 48 millimètres. Dessus et dessous des quatre ailes blanc 
laiteux, bordés de gris souris à la côte et au bord terminal; cette 
bordure s’élargissant à l’apex des ailes. Dessus des supérieures tra- 
versé en outre à peu près au premier tiers par une ligne pâle en 
forme de V. Dessous des inférieures teinté de gris au bord abdomi- 
nal. Nervures bien indiquées. Franges grises. 

Antennes pectinées, gris souris comme les palpes, la tête, le 
thorax et le dessus de l'abdomen. Dessous du corps blanchâtre, 
pattes grises à intérieur blanchâtre. 

3 G. Loja, 1885, 1890 et 1892. Cette espèce se place entre 
Genussa Altaba, Druce et Genussa Panopea, Thierry-Mieg. 


Erateina Punsara n. sp. 


81 millimètres. Dessus des supérieures noir transversé oblique- 
ment par un trait blanc, un peu jnfléchi au centre et n’atteignant 
pas le bord terminal. Dessus des inférieures noir, les nervures 
indiquées en jaunâtre et toute la moitié inférieure teintée de rouge, 
le bord terminal restant bordé de noir ; les franges alternativement 
noires et jaunàtres. Dessous des inférieures brun ferrugineux avec 
le trait blanc du dessus et la ligne subterminale usuelle. Dessous 
des inférieures d'un rouge ferrugineux avec les nervures jaune 
pâle, une double ligne subterminale de même tonalité et la frange 
comme en dessus. 

Cette espèce est fort voisine d’Zraleina Artabales Druce, elle se 
rapproche également de Zineala Saunders, mais les inférieures 
sont envahies de rouge sur une plus grande surface, le trait 
oblique des supérieures est moins droit. 

Un G. Loja, 1890. 


370 


LISTE DES CLÉRIDES DE MADAGASCAR, 


par M. E. Faïirmaire. 


La famille des Clérides est assez largement représentée à 
Madagascar, et cette richesse relative fait un contraste avec la 
pauvreté de la côte zanzibarienne, au moins d’après ce que nous 
connaissons jusqu’à présent. 

Cette famille présente plusieurs types généraux spéciaux, dont 
quelques uns fort curieux comme les yrmecomæa, Cleniopachys 
et Cleropostus qui n’ont pas d’analogues sur le continent. D’autres 
comme les Sfenocylidrus, nombreux en espèces, les Platyclerus 
et Znslaulicus, n’ont pas de représentants africains; le g. Z'hwri- 
fera qui renferme les espèces australiennes compte aussi quelques 
congénères à Madagascar. Il faut dire que dans cette famille, 
comme dans plusieurs groupes, on trouve certaines analogies 
avec la faune australienne; ce ne sont pas les mêmes espèces, 
ni les mêmes genres, mais il résulte de la physionomie générale 
un rapprochement qui s'impose involontairement à l’observateur. 

La liste ci-après établit le nombre des Clérides de Madagascar, 
connus jusqu’à présent. 

Beaucoup d’espèces sont nouvelles et proviennent de la riche 
collection de notre collègue, M. R. Oberthur, qui me les a com- 
muniquées très obligeamment ; je lui en adresse mes vifs remer- 
ciements. 

J'y ai ajouté les descriptions de plusieurs espèces dont je 
n’avais publié que des diagnoses. 


Cylidrus cyaneus Fab. (C. Vescoi Fairm.). Myrmecomæ+a simplicipes Fairm., 1,c.,46. 


— Espèce répandue depuis l’Afri- — latesellata n. sp. 
que orientale jusqu’à Taïti. Pallenis acutipennis Cast. 
— fasciatus Cast. — bicolor Spin. 
Cteniopachys tenebrosus Kairm., Soc. — elegans Spin. 
Belg., C. R., juin 1889. — sulurala n. Sp. 
Cladiscus rugosus Waterh , Cist., XXIV, — aulica KI. 
530. — semiazurea Fairm., 1. c., 48. 
Tillus multicolor Fairm., Ann. Ent. Fr. — apicalis Fairm., Soc. Belg., C. R., 
1885, 43. juin 1889. 
Achlamys Waterh. Cist. ÆZnt., 1879, 530. — angustiformis Fairm , 1. c., 48. 
— uniformis Wat., 1. c. 531. — rugulicollis Fairm., Soc. Belg., 
Enoplioides Fairm., Ann. Ent. Fr., 1885, C. R., 1885. 
44. — semiflavaFairm., Naluraliste,1887, 
— Oberthurii Fairm., 1. c. 51; fig. 8. 
Myrmecomæa Fairm., Ann. Ent. Fr., — pleuralis Fairm., Soc. Belg., C. R., 
1885, 44. 1889. 
— Raffrayi, Fairm., 1. c., 45. — bipunctata Fairm., Natural., 1887, 


— strangulata Kairm., 1, c., 45, 91, fig. 9, 


376 


Pallenis semigranosa Fairm., Vatural., Stenocylidrus dispat n. sp. 


e— 


— 


— 


— 


— 


— 


— 


— 


1887, 57, fig. 10. 
semirufa n. SPe 
tricolor Lap: 
tenuepicta n. Sp. 
semisuturala. 
maculicollis n. Sp. 
pictidorsis n. Sp. 
gibberosa n. Sp. 
cribellala n. Sp. 
scabricollis n. sp. 


diversiventris Fairm., Ann. Ent. 


Fr., 1885, 49. 


vidua K1., Fairm., Ann. Ent. Fr. 


1885, 50. 
aulica K1., Fairm., L. c., 50. 


— strangulatus Fairm., Soc. Ent. Belg. 
C. R., juin, 1889, 
— simulator n. Sp. 
Rhopalocerus Coquerelii Fairm.,Ann, Ent, 
Fr., 1883, 60. 

Tillocterus fulvoarcuatus Fairm., 1. c.,61, 
— auricomus K1.— Fairm., 1. c.,61. 
— aurosus Fairm., L. c., 62. 

— testaceipes Fairm., Soc. Belg. C. R., 
juin 1889. 
Liostylus stricticollis Fairm. Ann. Ent, 
Fr., 1885, 63. 
— anthicoïdes Fairm., 1. c., 63. 
Phlæocopus tuberosus K1. — Fairm., 
lc 20 


bifascis Fairm., 1. c. 51 (digraphis Opilo callosus Faïrm., n. sp. 


Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 


1889). 


bipenicillata Waterh., 1. c., 530, 


Fairm., 1. c. 52. 
biconigera Fairm., 1. c. 52. 
divisicollis Fairm., 1.c , 53. 
ebenina n. sp. 
tuberopilosa Faïrm., 1. c., 54. 
phcata Fairm., 1.c. 54, pl. IT, fig.5. 
arcitenens Fairm., 1 c., 59. 
araneipes n. Sp. 


Stenocylidrus semopacus n. sp. 


strangulatus n. Sp. 

stricticolls n. Sp. 

geniculatus n. Sp. 

rugicollis n. Sp. 

Serricornis n. Sp. 

elegans Spin. — Fairm., 1. C., 55. 
venustus K1, — Fairm. 1. c., 59. 
venustus, var. : longulus K1. 


venustus var : frontalis Waterh. 1. 


C., 931. 
tenuestriatus n. Sp. 
azureus K1. — Fairm., 1.c , 56. 
cyaneoniger Faïirm., 1. c., 56. 
elegans Spin. 
novemgutaitus Kairm., Natural, 
1857, 71, fig. 3. 
J'ascücollis n. sp. 
griscocaudatus Fairm., Ann. Ent. 
Fr., 1885, 56. 
nolaticollis n. Sp. 
nigratus Kaïrm.., L. c., 56. 
longepunclatus Faïrm.,1.c , 51. 
minor Fairm., 1. c., 58. 
melaleucus Faïirm., 1. c., 58. 
melanocrossus Faïirm., 1. c., 58. 
truncatuius n. Sp. 
acuteserratus n. Sp. 
atrocyaneus n. Sp. 


— Jastigratus KI. — Fairm., 1. c., 59. 


— lignicolor Fairm., 1. c., 64. 

— biocellatus Fairm., 1.c., 64. 

— brunneotinctus Fairm., 1. c., 63, 

pl. 111, fig. 6. 
— dorsoplagiatus Fairm., Ann. Belg. 
C. R., juin, 1889. 

—* marmoreus Fairm., ]. c. 

— coronaltus Fairm., ].c. 

— fastuosus n. Sp. 

Platyclerus planatus Lap. — Fairm. Ann. 
Ent. Fr., 1885, 66. 

— pallidopictus n. Sp. 

— elongatus Spin. — Fairm., 1. c., 56. 

— Lacordairei Th.— Fairm., id. 

— Rafrayi Fairm., 1. c., 62. 

— metallinus Fairm., b. c., 67. 

— communimacula Fairm.,id. 
Lissaulicus lzvis Waterh,, 1. c., 532. 

— geniculatus Fairm., Soc. Belg. C. R. 

juin, 1889. 

— compressicollis Fairm., 1. c. 
Tarsosternus univittatus Rossi. 
Eburifera callosa K1. — Fairm., Ann. 

Ent. Fr., 1885, 10. 

— nilidicollis Fairm., 1. c., 70. 

— tuberculicollis Waterh, 1. c., 532. — 
Fairm:,lc:,10. 

— levicolhs Waterh., 1. c., 533. — 
Fairm., ile 

— inclita Waterh., 1. c., 533 — 
Fair, "71 

— longipennis n. Sp. 

— sufuralis n. sp. 

— T'Ussala n. Sp. 

. — apicalis n. sp. 

— lelrasticla n. Sp. 

— basicrus n. sp. 

— Seinivirens n. Sp. 

— Semiaurantiaca n,. Sp. 

— Z0nat4 n. Sp. 

— quadribullata n. sp. 


317 


Cleropiestus OberthuriFairm., Ann. Belg, Evenus fiiformis Lap. Fairm., Ann, 


C. R,, juin, 1889, Ent, Fr., 1885, 12. 
Enoplium cerulans n. sp, 


Cteniopachys Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Tarsi 
5 articulati, prothorax lateribus haud marginatus. Tarsorum arti- 
culus 1" supra distinctus, caput breve. Antennæ 11-articulatæ. 
Oculi tenuiter granulati, antice leviter sinuati. Antennæ breves, 
prothoracis basin haud attingentibus, crassæ, articulis 4-10 bre- 
vibus, latis, imbricato-serratis, 3° triangulari, sat lato, ultimo 
præcedenti longiore. Prothorax elytris angustior, basi valde 
angustato. Elytra subparallela, costulata, apice conjunctim rotun- 
data. Pedes breves, tarsi sat lati, lamellati, unguibus basi longe 
appendiculatis. 

Ce genre semble se rapprocher des Cladicus, mais il en differe 
essentiellement par ses antennes courtes, épaisses, à articles 
presque imbriqués, son corselet assez court, rétréci seulement à la 
base, ses élytres à côtes et son corps assez épais, médiocrement 
allongé. Le dernier article des palpes maxillaires est grêle, allongé, 
celui des labiaux cultriforme. Les yeux ne sont pas réniformes, 
seulement un peu sinués en avant, près de l’insertion des antennes. 
Le labre est court, entier. 


C. tenebrosus. — Long. 16 1/2 mill. — Elongatus, nigro- 
velutinus, opacus, macula magna frontali, prothoracis utrinque 
vitta laterali et striga brevi interhumeralem aurantiacis; protho- 
race postice fortiter constricto et basi sat dilatato angulis sat 
productis ; scutello ogivali, elytris ad humeros angulatis, subparal- 
lelis, apice abrupte rotundatis, punctis sat grossis geminatim 
seriatis, intervallis alternatim costula angusta subglabra et vitta 
latiore velutina signatis; subtus cum pedibus fuseus cœrulescens, 
sat nitidus, griseo-villosulus, pectore subtiliter coriaceo, pedibus 
punctatis. — Tamatave et forêt d’Alahakato (Perrof, coll. Oberthur). 


Myrmecomea latesellata. — Long. 8 mill. — Oblongus, 
valde convexus, medio depressus, postice leviter ampliatus, fuscus, 
fulvo pubescens et hirtulus, elytris medio vitta lata transversa 
pallide fulva, lateribus dilatata; capite prothorace angustiore, 
dense subtiliter granulato, tarsis oreque rufis, mandibulis apice 
fuscis ; prothorace globoso, basi abrupte breviter constricto, dorso 
densissime subtiliter rugosulo-punctato, basi valde breviter 
depresso, læviuseulo; scutello concolore; elytris ad humeros 
angulatis, medio vix sensim angustatis et supra leviter depressis, 
postice convexis, subtiliter dense ruguloso-punctatis dense fulvo- 
pilosulis, basi breviter seriato-punctatis, crenatis, intervallis 
rugosulis, extus fortius, vitta media subtiliter lineato-punctata, 


378 


fere glabra; subtus cum pedibus pallide pilosa, — Antsianata 
(coll. Oberthür). 

C’est avec un peu de doute que je range cet insecte avec les 
Myrmecomea, ne pouvant, sur un seul individu collé, constater 
diverses particularités. Mais il se rapporte assez bien à ce genre 
. pour le facies général, surtout pour le corselet et les élytres 
déprimées au milieu, très convexes à l'extrémité. 


Pallenis tenuepicta. — Long. 11 à 14 mill. — P. fricolori. 
simillima, sed minor, vix angnstior, prothorace angustiore, basin 
versus magis attenuato, dorso multo subtilius rugosulo, elytris 
similiter seriato punctatis, sed basi collosis, subtilius guttulatis, 
sutura postice pube albida breviter marginata, pedibus fusco-cyaneis 
femoribus basi rufis, antennis multo gracilioribus. — Antsianaka 
(Æumblot et Perrot, coll. R. Oberthür). 

Chez un individu un fémur antérieur est fortement bifide à 
l'extrémité avec un tibia peu développé. 

Les fémurs sont parfois entièrement d’un bleu fonce. 


P. semisuturata. — Long. 12 mill. — Præcedenti nimium 
affinis, similiter colorata, sed angustior, elytris apice paulo acumi- 
natis, guttis paulo majoribus, sed duabus primis ante medium paulo 
obsoletis, marginalibus magis retrorsum sitis, sutura sat longe pube 
albida marginata, prothorace angustiore, lateribus magis rectis, 
dorso magis rugoso, pedibus antennisque rufis, his sat gracilibus. 
— Ténérive (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Les flancs du corselet sont marqués, à la base, d'une tache d’un 
bronzé foncé. 


P. maculicollis. — Long. 12 mill. — Forme et coloration 
du {enuepicla, en diffère par la forme plus étroite, le corselet 
ayant de chaque côté, à la base, sur les flancs, une grande tache 
d’un bleu noir; les élytres ont, de chaque côte, 2 ou 3 taches 
blanches, la 1° extrêmement petite, marginale derrière l’épaule, la 
2e discoïdale avant le milieu, la 3° après le milieu submarginale; 
cette dernière disparaît parfois ainsi que la 2e et les élytres 
paraissent immaculées, la 1° tache étant alors à peine distincte, 
le corselet est plus atténuc en arrière et un peu plus rugueux. — 
Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür); la variété sans tache, de 
Ténérive. 

P. semiflava Fairm., MValuralisle, 1887, 57, fig. 8. — 
Long. 14 mill. — Elougata, sabcylindrica, cyanea, capite protho- 
raceque rufis, elytris modice nitidis, immaculatis, subtus cum 
pedibus cærulea, nitidior, capite alutaceo, rufovilloso; antennis 
fuscis, articulis 2 primis et tertio fere toto rufis, ab articulo 5° ser- 


319 


ratis, apicem versus latioribus et paulo opacis, prothorace oblongo, 
postice attenuato, basi læviter constricte, subtilissime dense punc- 
tulato, parte postica a medio transversin subtiliter plicatula, lateri- 
bus evidentius; scutello ænescenti, griseo-sericante convexiuseulo ; 
elytris elongatis, apice obtuse rotundatis, basi fere usque ad medium 
grosse seriato-punctatis, basi fere striatis, intervallis subtiliter 
rugoso-punctatis, a medio dense sat subtiliter rugoso-punctatis, 
apice extremo nitidioribus; subtus subtiliter rugulosa punctata, 
griseo-villosa. — Madagascar (1° Pipilz). 

Cette espèce doit se placer avant le P. {ricolor à cause de ses 
élytres qui sont médiocrement arrondies à l’extrémité; elle diffère 
des espèces voisines par l’absence de points blancs et par les pattes 
entièrement bleues. Elle ressemble au P. semigranosa Fairm., 
mais en diffère, outre la taille beaucoup plus grande, par le corse- 
let plus allongé, moins étranglé à la base, par les élytres sans 
taches, l’écusson gris et la coloration des pattes. 


P. pleuralis Fairm., Soc. Ænt. Belqg., C. R., juin, 1889. — 
Long. 11 mill. — Præcedenti simillima, sed nudior, antennis vix 
serrulatis, apice tantum nigris, prothorace multo breviore, antice 
ampliato, ruguloso-punctato, haud strigosulo, scutello niveo, elytris 
brevioribus, apice magis rotundatis; similiter rugosulis, seriebus 
punctatis medio haud abbreviatis, sed prolongatis et postice paula- 
tim decrescentibus, ante apicem obliteratis; subtus cærulea, niti- 
dior, griseo-sericans, metapleuris et maculis abdominis lateralibus 
niveis. — Madagascar. 


P. apicalis. Fairm., Soc. Bely., C. R., juin 1889. — Long. 
14 mill. — Elongata, parallela, convexa, capite prothoraceque 
rufis, parum nitidis, elytris cyaneis, subopacis, apice cœrulescenti- 
bus, nitidis, subtus cum pedibus cϾrulea nitida, antennis fusco- 
cæruleis articulis 2 primis rufis; capite fere lævi, labro fusco, oculis 
sat convexis, reniformibus, antennis parum gracilibus, serratis; 
prothorace oblongo-ovato, basi valde angustato, dorso utrinque 
fere transversim subtiliter plicatulo, basi abrupte declivi, margine 
basali fasco-cœruleo ; scutello albidopubescente, elytris elongatis, 
apice obtuse rotundatis, subtiliter dense granulosis, basi fortiter 
seriato-punctatis, seriebus ante medium abbreviatis, intervallis 
subtilius granulatis; subtus griseo-pubescens, abdomine punctulato. 
— Ténérive (Perrot, coll. Oberthür). 

Voisin de l'angustiformis, mais plus grand, sans taches sur les 
élytres qui sont très obtuses à l'extrémité et présentent à la base 
des séries fortement ponctuées, régulières, mais assez courtes. Les 
yeux sont également réniformes et assez saillants. 


P. tricolor Lap. — Le métasternum porte de chaque côté une 


380 


tache blanche. Chez un individu de la collection Oberthür les pattes 
sont entièrement noires. 


P. bipunctata Fairm., Vaturaliste, 1887, 57, fig. 9. — Long. 
11 mill. — P?. semiflavæ Fairm. colore affinis sed multo minor, 
prothorace breviore postice magis abrupte constricto et lateribus 
valde impresso, disco fusco bipunctato, scutello niveo, elytris 
apice valde rotundatis, longe punctato-seriatis, seriebus tantum ad 
quintam partem apicalem interruptis, dorso utrinque ante medium 
punctulo minutissimo niveo signatis, metasterno utrinque niveo 
vittato. 


P. semirufa. — Long. 10 mill. — SVenocylidro semiopaco 
simillima, fere similiter colorata, sed longior, scutello et elytris 
utrinque guttis 3 niveis, 1* post humerali, 2* fere mediana ovatula, 
32 post medium submarginali ovata, pedibus fuscis, femoribus basi 
rufis, antennis rufis, artieulis 4 ultimis fuscis, latioribus, prothorace 
postice minus attenuato, dorso minus rugoso, basi minus contracto, 
elytris apice obtuse rotundatis, basi usque ad medium sat fortiter 
seriato-punctatis, postice dense rugosulis. — Antsianaka (Perrot, 
coll. R. Oberthür). 

Outre les taches détaillées ci-dessus il existe, un peu derrière 
l’écusson, sur la suture, un petit trait de pubescence bianche, très 
étroit et qui doit disparaître facilement. 


P. semigranosa, Fairm., Vaturaliste, 1887, 57, fig. 10. — 
Long. 9 mill. — 2. bipunclatæ forma affinis, capite, antennis, 
palpis prothoraceque croceofiavis, hoc minus brevi, postice valde 
coarctato, dorso dense punctato, scutello niveo, elytris basi 
seriato-punctatis, seriebus mox ante medium abbreviatis, postea 
dense aspero-rugosis, utrinque post medium, prope marginem 
externum, macula oblonga nivea signatis, meso-et metasterno 
utrinque vitta nivea signatis, pedibus fuscis, femoribus croceis, 
supra et apice fuscis. 


P. pictidorsis. — Long. 11 mill. — Æ. gibberoso primo 
intuitu simillima, sed elytris medio fere piceo-æneis, basi simili- 
ter gibbosis, guttaulissimiliter dispositis, sed longius pubescentibus, 
fere floceosis, guttula mediana majore obliqua, minus alba, punctis 
serierum majoribus, pedibus rufis distincta. — Antsianaka (Per- 
rot, coll. R. Oberthür). 


Malgré sa grande ressemblance avec le 2. gibberosa, celui-ci 
me paraît bien distinct par la teinte d’un brun clair faivlement 
bronzé qui occupe le milieu des élytres et par la vestiture des 
gouttes blanches qui est plus longue, un peu floconneuse, notam- 
ment sur la tache médiane, plus grande et plus oblique, 


381 


P. gibberosa. — Long. 11 à 12 milll — Oblonga, sat 
convexa, sat nitida, fusco-pilosa, capite prothoraceque rufis, 
elytris cyaneis, basi cœruleis, post medium purpurinis, seutello 
et utrinque maculis 5 niveis, subtus fuscus, pectore lateribus 
niveo maculato, pedibus fuscis, femoribus rufis, antennis fuscis, 
basi rufis; capite subtilissime dense ruguloso-punctato, antennis 
sat elongatis, articulis 5-10 sat serratis; prothorace haud trans- 
verso, fere globoso, basi constricto et depresso, lateribus leviter 
rotundato, dorso dense sat subtiliter ruguloso-punctato, linea 
media longitudinali obsolete impressa et ante basin transversim 
strigosulo; scutello fere rotundato; elytris ad humeros parum 
angulatis, apice separatim rotundatis, basi usque ad guttulam 
medianam seriatim grosse punctatis, postice sat subtiliter densis- 
sime ruguloso-punctatis, basi utrinque tuberculo sat magno, fere 
globoso, rugoso, fusco-piloso ornatis ; metasterno postice utrinque 
late niveo-pubescente, pedibus sat brevibus, sat gracilious, albido- 
villosis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Extrêmement voisin du piclidorsis; en diffère par la coloration 
des élytres dont la ponctuation basilaire est moins forte, les taches 
moins grandes, à pubescence moins épaisse et les callosités basi- 
laires plus saillantes. 

P. cribellata. — Long. 11 à 14 milll — Præcedentibus 
valde affinis, rufa, pilosella, elytris cæruleis, scutello rufo, nudo, 
elgtris utrinque albo-biguttatis, media transversa majore, externa 
paulo obliqua ; antennis serratis, piceis, articulo 1° rufo; elytris sat 
elongatis, basi paulo minus gibbosis, grosse seriato-punctatis, post 
medium minus grosse, sed dense et minus regulariter punctatis, 
apice subtiliter rugosulis ; subtus fusca, prosterno et mesosterno 
rufis, metasterno lateribus late albido-sericeo, tibiis tarsisque rufis. 
— Madagascar (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Cette espece est remarquable par la ponctuation qui, en se modi- 
fiant notablement, se prolonge après le milieu presque jusqu’à 
l'extrémite, et par le dessus des élytres qui ne présentent que deux 
gouttes blanches de chaque côté; l’écusson est dépourvu de pubes- 
cence blanche. 


P. scabricollis. — Long. 8 mill. — Sat elongata, subcy- 
lindrica, cœrulea, nitida, levissime virescens, parce villosula, 
scutello concolore, elytris utrinque albo quadriguttatis, 1° submar- 
ginali et 2° discoïdali ante medium, 3* discoidali et 4* submarginali 
post medium, antennis pedibusque rufis; prothorace convexo, ante 
basin constricto, dorso sat fortiter intricato-rugoso, basi trans- 
versim fortiter depresso, elytris ad humeros angulatis, apice sat 
rotundatis, angulo suturali paulo prominente, dorso fortiter seriato- 


382 


punctatis, punctis fere ad 5/1 longitudinis prolongatis, parte apicali 
dense rugosa; pectore utrinque niveo bimaculato. — Madagascar 
(Perrot, coll. R. Oberthür). 

Cette espèce, qui ressemble assez au P. molaticollis, est facile à 
reconnaître par l’absence de taches blanches sur le corselet et 
l'écusson et par la disposition des taches discoïdales qui forment un 
carré. 

P. ebenina. — Long. Il mill. — ÉElongata, convexa, 
nigra, valde nitida, elytris utrinque ante medium puncto minuto et 
paulo post medium striga extus oblique arcuata tenui eburneis, 
sutura ante apicem utrinque linea albopubescente comitata; pilis 
pallide fulvis sat longis laxe hirtula, pedibus densius; capite con- 
vexiuseulo, fere lævi, prothorace paulo angustiore, antennis brevi- 
bus, gracilibus, articulis 3 ultimis ditatatis, compressis, ultimo 
oblique truncatulo ; prothorace breviter ovato, basi sat fortiter con- 
stricto et transversim impresso, lateribus leviter rotundatis, dorso 
lævi, antice haud impresso; scutello fere pentagono, sublævi; 
elytris sat elongatis, basi truncatis, ad humeros sat angulatis, 
apice obtuse rotundatis, fere parallelis, dorso medio levissime 
depressis et postice paulo convexis, basi breviter aspero-seriatis, 
ad suturam lævibus, extus seriebus asperatis ad strigam ebur- 
neam terminatis, dorso lœvibus; pedibus elongatis, femoribus 
posticis, elytrorum apicem attingentibus. — Diego-Suarez (Perrot, 
coll. Oberthür). 

Cet insecte ressemble assez à l'Zburifera callosa Klug., mais il 
est bien plus grand, d’un noir très brillant, les élytres n’ont qu’un 
point blanc en avant et la strie médiane est bien plus oblique, moins 
arquée, la surface est lisse, sauf les séries fortement rugueuses de 
la base qui n'atteignent pas le milieu, à l’exception des externes 
qui s'arrêtent à la strie oblique; Le corselet est rétréci tout à fait à 
la base, sans impression antérieure, l’écusson est concolore et les 
pattes sont bien plus grandes. 

Tres voisin du P. divisicollis Fairm., mais bien plus grand avec 
le corselet très différent, ainsi que la sculpture des élytres. 


P. digraphis Fairm. — C’est un individu de bifascis dont 
l'extrémité des élytres présente une pubescence moins marquée 
et dont les faisceaux de poils sont renversés en arrière au lieu 
d'être perpendiculaires ; les antennes paraissent un peu plus grêles, 
le corselet est plus impressionné en avant, la 1° bande des élytres 
est un peu interrompue. Ces différences sont tres probablement 
sexuelles. 


P. araneipes. — Long. 8 1/2 mill, — Elongata, convexa, 
medio depressa, rufa, nitida, capite prothoraceque piceo-fuscis, illo 


389 


antice anguste et basi rufo, lateribus medio striga obliqua albo- 
sericea ornato, elytris medio paulo fumatis et vitta tenui pallidiore 
convexa, marginem versus valde obliquata, striga tenuissima 
albosericea ornata signatis, capite subtiliter transversim plicatulo, 
epistomate et ore rufo, oculis parum convexis, antennis basi graci- 
libus, articulis 6 ultimis latioribus; prothorace voblongo-ovato, 
postice attenuato, ante basin coarctato, dorso medio, antice et 
postice lævi, sed lateribus subtiliter dense striolato, antice trans- 
versim sat fortiter impresso, basi depresso; scutello rotundato; 
elytris ad humeros sat angulatis et elevatis, medio depressis et 
levissime angustatis, postice valde convexis, basi usque ad medium 
seriato-punctatis et utrinque tuberculo compresso sat elevato signa- 
lis, postice fere lævibus; mesosterno lateribus albostrigato, pedibus 
sat magnis, sat gracilibus, posticis longioribus. — Antsianaka 
(Perrot, coll. Oberthür). 

Remarquable par sa coloration rousse et ses grandes pattes 
postérieures ; ressemble assez au P. quadriplicala, mais, outre la 
coloration, le corselet n’est pas striolé sur le disque et les séries 
ponctuées des élytres s’arrêtent à la bande arquée du milieu. 


Stenocylidrus semiopacus. — Long. 10 mm. — Palleni 
bicolori simillimus, fere similiter coloratus, eapite prothoraceque 
rufis, opacis, illo basi transversim cœruleo-nigro, paulo longiore, 
postice magis attenuato, subtilius densissime ruguloso-punctato, 
scutello albricante, elytris longioribus, apice brevius acuminatis, 
cæruleis, parum nitidulis, unicoloribus, dense punctato-asperatis, 
basi modice seriato-punctatis, seriebus mox ante medium oblitera- 
tis, subtus fusco cœrulans, lateribus immaculatis, pedibus anten- 
nisque fuscis, his basi rufis, apicem versus minus crassis. — 
Madagascar (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Malgré la grande ressemblance de cette espèce avec le Pallenis 
bicolor, elle s'en distingue facilement par le corselet plus atténué 
en arrière avec la base foncée, les élytres plus longues, bleues, avec 
des séries ponctuées à la base et la coloration du dessous du corps 
et des pattes. Les yeux sont plus saillants, comme chez les S{enocy- 
lidrus. 

S. stricticollis. — Long. 10 mill. — Elongatus, linearis, totus 
cœruleus, modice nitidus, griseo-pilosulus, scutello et elÿtris 
utrinque guttis 3 niveis, l* externa et 2* discoidali punctifor- 
mibus, 3 post medium, externa, majore, rotundata, pedibus et 
ore rufis; capite subtiliter dense rugosulo-punctatis, oculis sat 
magnis, globosis, antennis gracilibus, rufis, ante apicem infuscatis, 
articulo ultimo rufo, oblongo, acuminato, prothorace elongato, 
postice attenuato, ante basin sat fortiter constricto, dorso sat 


- ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVIL, 32 


384 

subtiliter dense rugoso-punc tato, antice transversim obsolete 
impressiuseulo, basi dilatato, transversim depresso, Ilævi, niti- 
dissimo; elytris valde elongatis, apice breviter acuminatis, basi 
seriato-punctatis, seriebus crenulatis, medio confusis, dorso dense 
aspero-rugosis, apice vix paulo lævioribus; pectore utrinque albo- 
maculato, tibiis anticis paulo obscurioribus, femoribus interdum 
apice infuscatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 


S. strangulatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1884. — 
Long. 12 1/2 mill. — Elongatus semi-cylindricus, cœruleus, 
nitidus, pilosus, scutello griseo-pubescente, elÿtris apice pilis 
albidis densioribus signatis; capite subtiliter punctulatorugosulo, 
ad oculos plicato, his convexis, exsertis; antennis prothoracis 
basin haud attingentibus, fusco-cœrulis, articuleis 4-10 serratis, 
ultimo longiore, paulo acuminato; prothorace latitudine sesquilon- 
giore, lateribus antice fere rectis, paralielis, basi fortiter constric- 
tis, dorso fortiter punctato-rugoso, parte constricta transversim 
plurisulcata; scutello ovato, convexiuseulo, elytris fere parallelis, 
apice separatim obtuse rotundatis, dorso dense seriatofoveolatis, 
foveolis ante apicem tantum abbreviatis, intervallis transversim 
plicatis, parte apicali irregulariter punctulato-rugosula; subtus fere 
lævis, pedibus villosis. — Madagascar (Perrot, coil. Oberthür). 

Ce grand Slenocylidrus présente le facies des Pogonostoma ; il 
diffère de ses congénères par le corselet plus brusquement rétreci à 
la base, les séries fovéolées des élytres prolongées beaucoup plus loin, 
le 2° article des antennes très court, le 3° uu peu plus long que le 4°. 


S. serricornis. — Long. 14 mill. — Elongatus, cyaneus, 
subopacus, scutello, elytris utrinque guttis 3, 1* marginali 
ante medium, 2* fere mediana, 3* marginali post medium et 
vittula suturali postica albis, ores pedibus antennisque rufñs, his 
apice vix obscurioribus, articulis 4-10 sat fortiter serratis, capite 
fulvo-pubescente, epistomate rufo, prothorace oblongo-ovato, postice 
attenuato, ante basin sat constricto, dense rugosulo, antice dense 
punctato,; elytris sat elongatis, ante apicem attenuatis, sat fortiter 
punctato-seriatis, parum paulo ovatis, parum densatis, paulo post 
medium obliteratis, elytris postice dense sat subtiliter rugosulis, 
basi oblonge paulo elevatis et parce albido-pilosulis; prosterno et 
mesosterno medio rufis, mesosterno et metasterno lateribus albo 
maculatis, tarsis paulo obscuratis. — Antsianaka (Perrot, coll. 
R. Oberthür). 

Remarquable par sa taille, ses antennes en scie et ses élytres 
très légèrement renflées de chaque côté de l’écusson, n’ayant cha- 
cune que 3 taches blanches, plus une bande postérieure le long de 
la suture et formée d’une pubescence peu serrée, 


389 

S. geniculatus. — Long. 9 mill. — S. séricticolli affinis, 
sed nitidior, scutello minuto et utrinque punctulis 3 albis, 1° mar- 
ginali post humerum, 2° discoidali ante medium, 3° submarginali 
paulo post medium, pectore utrinque albo bimaculato, antennis, 
ore pedibusque rufis, femoribus apice et tibiis basi recte fuscis. — 
Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Ressemble beaucoup au sériclicollis, mais les élytres sont plus 
atténuées en arrière et plus acuminées, elles sont plus finement 
rugueuses et les points blancs sont très petits; l'extrémité des 
fémurs et la base des tibias sont noirâtres et d’une manière 
tranchée. 


S. rugicollis. — Long. 8 à 10 mill. — S. séricticolli valde 
similis, sed paulo nitidior, prothorace magis rugoso, basi similiter 
coarctato et pleuris cavato, præscutello niveo, sed scutello ipso 
concolore, elytris similiter seriato-punctatis et postice rugosis, 
sed apice obtusis, nullo modo acuminatis, et utrinque guttis 4 
ornatis, 4* anteapicali, prope suturam sita, antennis, ore et pedi- 
bus rufis, femoribus apice tibiisque basi longe infuscatis, antennis 
gracilibus, articulis 9 et 10 infuscatis. — Antsianaka (Perrot, 
coll. R. Oberthür). 

Ressemble exrêmement au séricticollis, mais outre les 4 taches 
sur chaque élytre, l’écusson est concolore, c’est la base qui est 
blanche ; en outre le corselet est plus rugueux et l’extrémite des 
élytres est très obtusément arrondie au lieu d'être brièvement 
acuminée. | 


S. tenuestrigatus. — Long. 6 mill. — Elongatus, subcy- 
lindricus, cœruleus, parum nitidus, elytris magis cyaneis, 
utrinque strigis 3 niveis, l* tenuissima post humerali, 2* dis- 
coidali oblonga ante medium, 3* paulo post medium submarginali, 
scutello niveo, pectore lateribus niveo maculato, abdomine, 
pedibus, ore et antennis rufis; capite lato, brevi, subtilissime 
rugosulo-punctato, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis majo- 
ribus, ultimo multo majore; prothorace ovato, basi sat abrupte 
breviter constricto, dorso sat subtiliter densissime granulato; 
elytris ad humeros angulatis, apice separatim truncatulo-rotun- 
datis, basi seriato-punctatis, post medium densissime inordinate 
punctato-rugosis et subtiliter griseo pubescentibus; pectore utrin- 
que niveo maculato. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Voisin du venuslus, mais moins étroit avec le corselet plus 
globuleux, la tête concolore, les élytres à taches oblongues, presque 
linéaires et les pattes rousses. 


S. novemguttatus Fairm., Naturaliste, 1887, 71, fig. 3. 
— Long. 7 mill. — Oblongus, convexus, atrocyaneus, parum 


386 


nitidus, prothorace dense punctato, basi valde constricto, antice 
fascia transversa et postice macula griseo-villosis, scutello niveo, 
elytris seriato-punctatis, punctis ante apicem tantum obliteratis, 
apice ruguloso-punctatis, et macula griseo-villosa sat magna 
terminatis, dorso utrinque maculis 4 niveis, 1° subhumerali, 2 po- 
sticis fere transverim positis, interna prope suturam; meso- ef 
metasterno niveo-vittatis, abdomine rufo, medio fusco, pedibus 
rufis femoribus (basi excepta) fuscis, antennis basi rufis. 


S. fasciicollis. — Long, 8 mill. — Parum elongatus, con- 
vexus, niger, subopacus, prothorace antice fascia lata trans- 
versali, lateribus et postice macula sat minuta media griseo- 
pubescentibus, scutello et elytris utrinque maculis 4 niveis, 
depressis, 1* marginali posthumerali, 2% discoidali ante medium, 
3% marginali post medium, 4* prope suturam, apice grisea pubescen- 
tibus, pectore utrinque albo-bimaculata, pedibus antennisque rufis, 
his apice infuscatis, femoribus fusco-cyaneis, posterioribus basi 
rufis; capite dense ruguloso-punctato, oculis parum convexis; 
prothorace subgloboso, lateribus rotundato, postice haud abrupte 
coarctato, dorso sat subtiliter densissimo punctato, leviter rugosula, 
antice haud impresso, basi transversim depresso et striato ; elytris 
apice conjunctim rotundatis, fere usque ad apicem fortiter seriato 
punctatis, seriebus crenatis, intervallis rugosulis; apice dense 
punctato-rugosis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Espèce bien reconnaissable à son corselet presque globuleux, 
couvert en avant d’une large bande pubescente grise avec une tache 
de même couleur à la base, et à ses élytres d’un noir bleu, chacune 
à 4 taches, les 2 postérieures à peine séparées par la suture et pres- 
que sur la même ligne que la dernière tache marginale à séries 
ponctuées allant, en s’affaiblissant, presque jusqu’à l’extrémité qui 
est couverte d'une pubescence grise comme celle de la partie anté- 
rieure du corselet. 

Diffère du novemgutlatus par la taille plus forte, le corselet plus 
globuleux, la tache grise apicale plus petite et la coloration des 
antennes, des pattes et de l’abdomen. 

La pubescence des taches des élytres est extrêmement courte, 
comme rasée et fait paraître ces taches presque déprimées. 

S. notaticollis. — Long. 9 1/2 mill. — Primo visu #!. gris- 
cocaudato valde affinis et fere similiter coloratus, sed oculis vix 
convexis, antennis haud serratis, prothorace subtilissime pune- 
tulato, antice lateribus vix rotundato postice minus angustato, 
antice utrinque macula et medio baseos striga niveis signato, scu- 
tello niveo, elytris similiter guttatis, sed maculis 2 posterioribus 
intus punctulo niveo comitatis plaga apicali albida minore, seriebus 


387 


punctatis gradatim postice decrescentibus et paulo ante apicem 
abbreviatis; subtus cum pedibus rufus, pectore et abdomine late- 
ribus niveo maculatis, tibiis basi paulo infuscatis. — Antsianaka 
(Perrot, coll. Oberthür). 


S. atrocyaneus. — Long. 7 mill. — Atrocyaneus, opacus, 
scutello et elytris utrinque maculis 2 dense niveis, 14 discoidali 
ante medium, 2* submarginali post medium leviter arcuata, pectore 
utrinque niveo bimaculato; capite prothoraceque densissime sub- 
tiliter granulatis, hoc valde convexo, basin versus attenuato, ante 
basin constricto; elytris ad humeros. modice angulatis, fortiter 
seriato-punctatis, punctis 4-5 iongitudinis attingentibus, parte 
apicali subtiliter rugosula; coxis tarsisque rufopiceis. — Mada- 
gascar (coll. R. Oberthür). 

Espèce remarquable par sa coloration d’un bleu noir mat, n’ayant, 
sur chaque élytre, que 2 taches blanches, pubescentes, la posté- 
rieure arquée comme chez plusieurs Æbwrifera. 


S. acuteserratus. — Long. 8 mill. — Elongatus, convexus, 
cœrulescenti-niger, nitidus, villosus, elytris utrinque vittulis 
2 angustis albo-pubescentibus transversim ornatis, 1* ante medium 
obliqua, interrupta, 2° post medium leviter arcuata, apice griseo- 
pubescentibus; capite dense punctato, antennis fortiter ser-ratis, 
fuscis, basi cum palpis obscure ferrugineis ; prothorace ovato, valde 
convexo, basi fortiter constricto et depresso, dorso dense rugoso- 
punctato; elytris grosse seriato-punctatis, serie suturali striata, 
intervallis plicatulis, seriebus ad vittulam posticam abbreviatis, 
apice rugosulo-punctato et rotundato; subtus subtiliter punctatus, 
metasterno solo utrinque albomaculato, tibiis tarsisque rufis. 

Bien distinct par les bandes étroites des élytres, les séries ponc- 
tuées s’arrêtant à la bande postérieure, par les antennes fortement 
en scie et par la coloration des pattes. | 


S. simulator. — Long. 8 mill. — Elongatus, subcylindricus 
rufus, vix nitidulus, prothorace fusco, antice et basi rufo, elytris 
basi (margine basali angusto) et ante apicem late fuscis, scutello et 
elytris utrinque guttis 3, 1° marginali ante medium, 2° ante medium 
suturam versus, 3° post medium marginali albis; capite subtiliter 
sat dense rugosulo-punctato, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis 
paulo crassioribus, ultimo longiore, 2°, 3, 4°que subæqualibus; 
prothorace ovato-oblongo, postice attenuato, ante basin paulo con- 
stricto, densissime punctato. basi fere lævi; elytris elongatis, apice 
fere conjuctim rotundatis, basi punetato-seriatis, punctis medio 
confusis, parte postica dense rugosula, parte apicali rufa multo 
læviore; subtas cum femoribus rufus, pectore lateribus albo- 
maculato, tibiis tarsisque infuscatis. — Antsianaka (Perrof, coll, 


R. Oberthür). 


388 


Cet insecte est curieux en ce qu’il reproduit la coloration des 
Eburifera russata et suturalis, le corselet ressemble davantage à 
celui de cette dernière espèce, la sculpture des élytres est très diffé- 
rente de celle des deux Z'burifera, ainsi que la disposition des taches. 


S. truncatalus. — Long. 8 1/2 mill. — Elongatus, subcylin- 
dricus, niger, vix nitidulus, scutello convexius-culo et elytris 
utrinque maculis 4 valde planatis, fere rotundatis niveis, 1* sub- 
humerali, 2? discoidali ante medium, 3* marginali post medium, 
4% discoidali ante apicem, apice breviter griseo-pubescens, pectore 
utrinque niveo bimaculato, pedibus, antennis et ore rufis, femoribus 
apice supra fusco signatis; capite subtiliter coriaceo, antice trans- 
versim strigoso, antennis articulis 4 ultimis majoribus; prothorace 
oblongo, ante basin valde coarctato, pleuris fortiter cavatis, dorso 
dense rugosulo, antice transversim leviter impresso, parte antica 
parum rugosula; elytris elongatis, parallelis, ad humeros angulatis, 
apice fere truncatis, usque ad medium satsubtititer seriato-punctatis, 
postice subtiliter punctato-rugosulis. — Antsianaka (Perrot, coll. 
R. Oberthür). 

Cette espèce est remarquable par les taches des élytres très 
plates, tranchées comme à l’emporte-pièce, par le corselet forte- 
ment creusé sur les flancs à la base et les élytres presque tronquées. 


S. gracilentus. — Long. 6 mill. — Elongatus, valde convexus, 
nigro-cærulescens, parum nitidus, hirtilus, scu tello,elytris utrinque 
maculis 2 ante medium, l* posthumerali, 2* discoidali, et post 
medium vittula transversa paulo arcuata niveis, elytrorum apice et 
prothorace antice albido-pubescentibus, subtus cum pedibus nitidior, 
pectore utrinque niveo bimaculato, ore, antennis et femorum basi 
rufis, abdomine utrinque pube albida subfasciato ; capite brevi, dense 
rugoso-punctato, antennis apice paulo clavatis, ante apicem fumatis, 
articulo ultimo acuto; prothorace dense rugoso-punctato, ante basin 
constricto, basi transversim depresso et arcuatim sinuato; elytris 
subparallelis, ad humeros modice angulatis, apice conjunctim rotun- 
datis, seriato-punctatis, seriebus ad vittam posticam abbreviatis, 
parte postica dense rugosulo - punctata; subtus feri lævis. — 
Antsianaka (Zumblot, coll. R. Oberthür). 

M. Thomson a décrit, dans le Musée scientifique, 60, 48, un 
Stenocylidrus obsoletus, soi-disant de Madagascar, mais d’après une 
communication de M. R. Oberthür, c’est un wndatus Eug. de 
Bourbon, un peu défloré. Il était difficile de le deviner d’après la 
description. 

S. dispar. — Long. 8 à 9 mill. — Elongatus, fere filiformis, 
convexus, fuscus, nitidus, vage cœrulescens aut ænescens, pedibus 
antennis et ore rufis; capite lato, punctulato, antennis gracilibus, 


389 


articulis 8 ultimis majoribus; prothorace oblongo, ante basin valde 
constricto, pleuris valde impressis, dorso dense punctato, basi abrupte 
depresso; elytris valde elongatis, apice attenuatis, G'apice acute pro- 
ductis, © obtusis, dorso dense sat subtiliter punctato-substriatis, 
striis ante medium obsoletis, reliqua parte dense sat subtiliter gra- 
nulata, scutello et utrinque punctulis 4 albo-pubescentibus. — 
Madagascar. 

Cette espèce est remarquable par sa forme très allongée et ses 
élytres acuminées dans l’un des sexes. Elle ressemble un peu au 
G. evenus et surtout au S. rufocaudatus, des Comores. 


Tilloclerus testaceipes Fairm, Soc. Belg., C. R., juin, 1889. 
— Long. mill. — Forme et coloration de l’aurosus ; en diffère 
surtout par le corselet qui, au lieu d’être fortement plissé et sillonné 
longitudinalement, est couvert de petits tubercules très serrés, d’où 
il résulte une coloration mate, sur les élytres la bande médiane 
d’un roux doré soyeux est mieux limitée et les séries de gros points 
la dépassent un peu ; en outre les pattes et les antennes sont d'un 
roux ferrugineux, ces dernières moins en scie et un peu enfumées 
à l'extrémité; les élytres sont aussi moins brusquement arrondies à 
l'extrémité. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). 

T. aurosus Fairm. — Un 2° individu, communiqué également 
par M. R. Oberthür, a 13 mill. de longueur; la grande moitié 
apicale des élytres est couverte d’un velours roux-doré, moins épais, 
plus court et plus sombre au milieu qui est plus convexe, la partie 
antérieure n’est nullement argentée sur les côtés, la dépression 
médiane est plus forte, le corselet, un peu plus convexe, est couvert 
de fortes aspérités et n’est striolé que dans la partie antérieure; 
les pattes paraissent un peu plus grandes. C’est sans doute un mâle 
— Antsianaka et lac Alastra (Perrot, coll. Oberthür). 


Lissaulicus confossicollis. Fairm., Soc. Belg., C. K., juin, 
1889. — Long. 6 1/2 mill. — Z. lævi Wat. simillimus, sed sensim 
minor, similiter coloratus, prothorace antice longius attenuato, 
postice breviter angustato, lateribus parum rotundatis, dorso 
utrinque fovea oblonga profunde impresso, scutello truncato, elytris 
postice ampliatis, lævibus, basi haud punctatis, sutura apice haud 
albosericea, basi transversim impressis; Z. geniculalo Fairm., multo 
minor, prothorace lateribus multo minus rotundato, angustiore, 
antice longius attenuato, elytris angustioribus, lævioribus, ad 
humeros haud impressis. — Madagascar (coll. du Museum). 

L. geniculatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — 
Long. 8 mill. — Oblongus, postice dilatatus, convexus, totus 
miniato-rufus, nitidus, pilosus antennarum articulis 3 ultimis 
(ultimo apice breviter piceo), genubus anguste, tibiarum apice 


390 


tarsisque nigris, his articulo ultimo apice rufescente; capite subti- 
liter punctato, lato, oculis prominentibus; antennis gracilibus 
articulis 3 ultimis haud transversis, 9 10que triangularibus ultimo 
ovato, obtuse acuminato; prothorace transverso, lateribus valde 
rotundato, antice et postice æqualiter angustato et fere similiter 
coarctato, lateribus basi breviter sinuatis,angulis valde acutis, dorso 
medio rarrisime, lateribus sat dense punctato, utrinque foveolato; 
seutello lato, brevissimo ; elytris ad humeros sat angulatis, postice 
ampliatis, apice conjunetin rotundatis, irregulariter parum dense 
punctulatis, basi post scutellum leviter elevatis, subtus fere lævis, 
femoribus anterioribus ceteris crassioribus, tarsis rufo-lamellatis. 
— Tamatave, forêt d'Alahakato (Perrot, coll. Oberthür). 


Opilo callosus. — Long. 16 mill. — Elongatus, convexus, 
modice nitidus, sat dilute castanescens, signaturis fuscis varie- 
gatus, quasi marmoratus, pallido-pilosulus, elytris utrinque plagis 
2 pallide flavido-lutosis, 1* media, fere communi, transversali, 
sat lata, extus postice prolongata et marginem attingente, 2? apicali, 
sed suturam haud attingente, his plagis lateribus parum regularibus 
et fusco marginatis, sutura apice fusca; capite villosulo, inter 
oculos arcuatim impresso et summo medio longitudinaliter paulo 
elevato, oculos supra setulis pallidis cinctis et utrinque penicillo 
griseo signatis; prothorace basi constricto, rufo-piloso ; disco medio 
brevi sulcato, antice utrinque oblique paulo depresso et tuberculo 
obtuso signato, scutello dense albido-pubescente; elytris basi 
truncatis, post medium attenuatis, seriatim foveatis, foveis ad 
plagam mediam interruptis, sed ad latera magis prolongati, parte 
postica inæquali, impressiuscula, elytris basi utrinque tuberculo 
sat prominente, nigris, nitido ornatis, humeris anguiatis; subtus 
castaneo et pallido variegatus, abdominis lateribus maculis pallide 
rufulis ornatis, pedibus validis, hirsutis, femoribus anterioribus 
valde clavatis et, cum tibiis, fusco-annulatis. — Madagascar 
(Goudot, coll. du Muséum). 

Ressemble au brunneo-tinclus, mais plus grand, avec le corselet 
presque lisse et bituberculé comme les élytres à leur base. 


O. dorsoplagiatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. 
— Long. 15 mill. — Elongatus, modice convexus, brunneus, parum 
nitidus, elytris plaga magna communi pallide fulvida, post medium 
sita, antice ad suturam attenuata, medio dilatata, sed marginem 
externum haud attingente et postice ante apicem angustata, capite 
punctulato, vertice pilis rufis quadratim cincto et medio linea rufo 
pilosa signato, oculis intus approximatis, extus valde convexis; 
antennis gracilibus, prothoracis basin vix attingentibus, piceo- 
rufis, articulo ultimo elongato, præcedentibus 3 conjunictis vix 


391 


breviore; prothorace ovato, elytris angustiore, latitudine sesqui- 
longiores postice attenuato, corso dense, lateribus magis longitu- 
dinaliter, disco arcuatim strigoso-plicatulo, linea medio tenuiter 
impressa, antice et basi subelevata signato; scutello sat acuto, 
dense pallido-pubescente; elytris elongatis, postice leviter atte- 
nuatis, ad humeros angulatis, basi foveolis, fundo puncto argenteo 
signatis, seriatim impressis, basi sat densis, in macula dorsali 
distantibus, medio obsolescentibus, lateribus longius impressis, 
intervallis convexiusculis, paulo plicatis; intervallo 3+ basi elevato 
et serie 4* basi impressa, apice sat irregulariter rugoso; subtus 
brunneo piceus, nitidior, abdomine punctato, pedibus fulvo-pilosis. 
— Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). 

La tache suturale, atténuee en avant et en arrière rend cette 
espèce facile à reconnaître. 


O. coronatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — 
Long. 12 mill. — Oblongus, modice convexus, castaneo-brunneus, 
parum nitidus, elytris basi et lateribus rufo-castaneis, post basin 
transversim rufo subvittatis, atrinque puncto medio prope suturam, 
post mediuim plagulis 2 fere contiguis et plagula anteapicali rufo- 
fulvis; capite antice sat longe rufovilloso, vertice punctato, cireulo 
dense rufo-pubescente signato, oculis valde productis ; antennis cum 
pedibus castaneo-rufescentibus, articulis 9° 10°que prædentibus 
latioribus, apice angulatis, ultimis præcedenti longiore, apice 
latiore et oolique truncato; prothorace lateribus leviter rotun- 
dato, basi constricto, dorso lateribus dense strigoso-rugato, medio 
asperato et leviter impresso, basi transversim depresso et striato; 
scutello dense fulvo pubescente, elytris apice obtuse rotundatis dorso 
seriatim foveolatis, intervallis basi transversim plicatulis, post me- 
dium vage substriatis, intervallis interrupte et irregulariter elevatis, 
apice extremo rugoso; subtus brunneus, nitidus, pedibus sat validis, 
tibiis leviter arcuatis. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). 

Ressemble au dorsoplagiatus pour la couronne rousse de la tête 
et la sculpture du corselet, mais ce dernier est bien plus court, plus 
arrondi sur les côtés, moins fortement p'issé et un peu impressionné 
au milieu; les élytres sont bien moins allongées, leur sculpture est 
presque semblable, mais plus rugueuse après les séries de fossettes ; 
la coloration est assez semblable, sauf la grande tache dorsale. 


O. marmoreus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — 
Long. 15 mill. — Elongatus, piceolo-rufescens, sat nitidus, capite 
summo, prothorace lateribus, elytris maculatim, post medium pla- 
giatim piceo-maculosis, elytris medio plaga communi pallida sat 
irregulari, extus valde dentato-producta et plaga ante-apicali 
pallida, seutello albido, capite rufo-villoso, post ceulos pilis pallidio- 


392 


ribus fasciculatis; antennis gracilibus, basin prothoracis paulo 
superantibus, testaceo-rufs, artieulis 3 ultimis paulo crassioribus 
et longioribus, ultimo longiore, leviter arcuato; prothorace elytris 
angustiore, latitudine longiore, antice et basi fere equaliter con- 
stricto, medio utrinque elevato, linea discoidali medio breviter 
impressa, antice et postice elevata, basi transversim depressa et 
striolata; scutello obtuso, dense albido-pubescente; elytris elonga- 
tis, ad humeros angulatis, postice attenuatis, apice obtusis, basi 
foveolis subseriatim impressis, his foveolis fundo puncta argenteo 
signatis, intervallis transversim plicatulis et basi utrinque tuber- 
culo minuto nigro-signatis, foveolis medio interruptis, ad marginem 
longius impressis, apice irregulariter rugato; subtus cum pedibus 
nitidior, brunneo et piceo variegatus, pedibus annulatis, tibiis ante- 
rioribus apice leviter sinuatis. — Madagascar (Perrot, coll. Ober- 
thür). 

Ressemble beaucoup au dorsoplagiatus, mais en diffère, outre la 
coloration marbrée, par le corselet qui n’est nullement striolé et par 
le dernier article des antennes légèrement arqué. 


O. fastuosus. — Long. 10 à 15 mill. — Elongatus, sub- 
parallelus, parum convexus, sat nitidus, æneo-cupreolus, violaceo 
micans, capite prothoraceque magis ænescentibus, elytris utrinque 
vittula tenui albido-pubescente, basi obliterata, subtus cœrulescens, 
nitidus, pedibus magis cyaneis; capite subtiliter dense asperulo, 
prope oculos subtilius ac densius, antennis ab articulo 5° gradatim 
latioribus, © minus latis, articulo ultimo G' obtuse truncato, 
Q magis ovato; prothorace basi tantum constricto, lateribus fere 
rectis, ante basim rotundatis, dorso paulo planato, densissime 
subtiliter strigosulo-punctato, antice sat laxe punctato; scutello 
brevi, valde obtuso ; elytris ad suturam fere lœvibus, nitidioribus, 
basi et lateribus grosse punctato-substriatis, intervallis valde 
rugosis, postice obsolescentibus hac parte rugosa minus nitida, 
parte læviore linea albida limitata et postice latiore, disco longi- 
tudinaliter levissime depresso, sutura sat elevata; subtus fere 
Iævis, prosterno scabrato, pedibus punctatis, posticis præcipue 
sat elongatis, modice validis et parum villosis, tibiis rugosulis, 
tarsis anticis sat latis, posterioribus sat gracilibus. — Diego-Suarez 
(coll. Oberthür et la mienne). 

Cette belle espèce n’a guère de rapports apparents avec les 
autres Opilo à raison de sa coloration métallique et changeante; 
mais je ne trouve pas de caractères sérieux pour la séparer. Les 
antennes sont plus élargies vers l'extrémité, les yeux sont un peu 
moins gros et moins convexes ; les autres caractères sont bien ceux 
des Opilo, 


593 


Platyclerus pallidopictus. — Long. 9 mill. — Oblongus, 
postice leviter ampliatus, dorso planiusculus, fuseus, nitidus, pilis 
pallido-fulvis longe hirtulus, elytris macula sub-humerali, vitta 
lata media transversa, ad suturam paulo producta, et vitta lata 
apicali pallide fulvis, femoribus dimidia parte basali pallide fulvis 
tibiis, tarsis, ore et antennis rufescentibus ; capite fere Iævi, oculis 
magnis, parum distantibus; prothorace transverso, elytris angus- 
tiore, postice magis quam antice angustato, lateribus sat fortiter 
rotundatis, dorso lateribus convexo et punctato, antice utrinque 
transversim impresso, medio sat late depresso et dense strigoso, 
strigis convergentibus ; scutello fere rotundato-rufescente, punctu- 
lato; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, apice conjunctim 
rotundatis, basi et lateribus grosse seriato-punctatis, sed medio 
suturam versus et postice fere lævibus, stria juxta-suturali sat 
depressa et usque post medium sat fortiter punctata ; pedibus longe 
villosis, sat magnis, posticis longicribus, femoribus clavatis. 

Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Ressemble au P. planalus, mais la colaboration est assez diffe- 
rente, les yeux sont plus gros et moins écartés, et la sculpture du 
corselet ainsi que des élytres le rend bien facile à distinguer. 


Eburifera longipennis. — Long. 10 mill. — Elongata, fere 
filiformis, rufa, villosa, parum nitida, capite, prothorace, elytro- 
rum quarta parte apicali femoribus que 4 posticis apice fuscis, ely- 
tris utrinque guttulis 2 eburneis; capite subtiliter punctulato, inter 
oculos obsolete biimpresso; prothorace haud transverso, basi 
constricto et rufo, dorso sat dense granulato, antice transversim 
impressiusculo, parte antica parcius granulata; scutello rufo, nudo; 
elytris valde elongatis, usque ad apicem seriato-crenatis, transver- 
sim plicatulis, apice rugosulis; femoribus anticis 2 supra breviter 
fusco signatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Ressemble assez à l’Æ. suturalis pour la coloration, mais plus 
grande, bien plus allongée, presque filiforme, avec le corselet plus 
étroit, plus brusquement étranglé à la base, presque entièrement 
couvert de granulations assez serrées, un peu moins au bord anté- 
rieur, et les élytres bien plus longues, plus parallèles, à séries 
crénelées allant régulièrement jusqu’à l'extrémité, et à gouttes 
d'un blanc d'ivoire plus petites. 


E. suturalis. — Long. 8 mill. — Elongata, convexa, vix 
nitidula, rufa, capite, prothorace, elytrorum apice et vitta dis- 
coidali nigro-fuscis, ore, antennis pedibusque rufis, femoribus apice 
supra fuscis, elytris utrinque gutta discoidali ante medium, paulo 
obliqua et paulo post medium lunula convexa arcuata, scutelloque 
albis; capite convexo, lævi, paulo villosulo, antennis gracilibus, 


394 


articulis 3 ultimis erassioribus; prothorace haud transverso, postice 
fortiter angustato et constricto, basi et antice rufescente, antice 
arcuatim impresso, dorso lævi, basi transversim depresso; elytris 
elongatis, parallelis, sat inæqualibus, disco et postice laxe granu- 
latis, basi et lateribus fortiter seriato-punctatis, punctis lateralibus 
ad lunulam posticam interruptis apice rufo; abdomine postice longe 


infuscato, metapleuris albo — pubescentibus, femoribus anticis 
modice clavatis. — Antsianaka, lac Alastra (Perrot, coll. R. 
Oberthür). 

E. russata. — Long. 8 mill. — Z. sufurali simillima, 


similiter colorata, sed prothorace amplo, lateribus rotundato, basi 
valde constricto, magna dimidia parte postica dense asperata (basi 
excepta), elytris longe seriato-punctatis, medio punctis transversim 
confusis, plicatis, postice rugosulis, basi striga suturali brevissima 
fusca, guttis leviter carneis, anticis minus transversis, posticis 
transversis haud arcuatis scutello fere rotundato albo. — Ant- 
sianaka (Perrot, coll. Oberthür). 

Malgré la grande ressemblance de cet insecte avec le précédent, 
je ne puis croire qu’il y ait seulement une différence de sexe ; la 
sculpture et la forme du corselet sont trop différentes, l’écusson est 
rond au lieu d’être triangulaire, les élytres sont fortement rugueu- 
ses et plissées transversalement au milieu du disque, la partie 
postérieure est rugueuse, les lunules sont carrées et de formes 
différentes, les antérieures moins transversales et les postérieures 
transversales, non arquées. 


E. apicalis. — Long. 7 mill. — Oblonga, convexa, rufa, 
villosa, param nitida, capite, prothorace (basi excepta) et elytro- 
rum tertia parte apicali fuscis, his basi fusco paulo signatis, 
utrinque bullis 2 convexis, pallide fulvis, 1* ante medium, 2° post 
medium valde arcuata, abdomine apice et pedibus 4 posticis infus- 
catis, femorum basi rufa; capite fere lævi, antennis brevibus, apice 
parum crassioribus; prothorace sat globulato, basi valde coarctato 
et depresso, dorso laxe asperulo, antice utrinque traversim im- 
presso; elytres apice conjunctim rotundatis, sat dense sat fortiter 
asperato-punctatis, rugosis, basi breviter usque ad bullam primam 
leviter seriato-punctatis. — Forêts d’Antsianaka (Z/wmblot, coll. 
R. Oberthür). 

Ressemble un peu à l’Z. suturalis, mais plus petite, plus courte, 
avec les élytres assez fortement et densément rugeuses. 


E. tetrasticta. — Long. 10 mill. — Oblonga, sat convexa, 
cœrulea, modice nitida, elytris obscure violaceis, utrinque 
maculis 2 albo-eburneis, 1* ante medium, fere discoidali, ovata, 
2° post medium submarginali, rotundata, scutello niveo, abdomine, 


395 


pedibus, ore et antennis rufis, tibiis basi infuscatis; capite subti- 
lissime asperulo-punctato, antice griseo-piloso; antennis sat bre- 
vibus, sat gracilibus, apice compressis, articulis 3 ultimis 
crassioribus; prothorace sat globoso, basi coarctato, sat subtiliter 
punctato-asperulo, medio fere lævi, antice utrinque sat fortiter 
transversim impresso; scutello rotundato; elytris ad humeros sat 
angulatis, postice levissime ampliatis, apice conjunctim rotundatis, 
sat fortiter substriato-punctatis, intervallis plicatis, punctis fere 
ad apicem impressis, apice ipso subtiliter dense punctato et sat 
dense griseo-pubescente, hac pube ad suturam paulo prolongata, 
maculis eburneis politis, fere planis; pectore lateribus albo-plagiato, 
pedibus albo-pilosis, femoribus anticis sat infiatis, supra fusco 
signatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Cette Zburifera est d’une forme plus massive que ses congénères 
et les taches des élytres sont remarquables par leur petit nombre 
et surtout par leur faible convexité. 


E. basicrus. — Long. 9 mill. — Elongata, parum convexa, 
nigra, nitidula, elytris minus nitidulis, utrinque bullis 2 eburneis, 
1° rotunda, ante medium, paulo externa, 2* post medium, margi- 
nem versus obliquata, scutello niveo, subtus cum femorum basi, 
tibiarum apice, tarsis, ore et antennis rufa; capite sat dense sub- 
tiliter asperato, vitta media lœvi, antennis apice infuscatis, articulo 
ultimo apice rufo; prothorace amplo, elytris fere latiore, lateribus 
rotundato, postice angustato et basi breviter coarctato, dorso medio 
transversim, parum dense asperulo, antice utrinque transversim 
obsolete impresso; elytris oblongis, ad humeros angulatis, basi 
levissime latioribus, seriato-punctatis, seriebus-crenatis, intervallis 
rugosis, dorso medio et postice irregulariter seriatis, punctato- 
rugosis, apice tantum sat lœvibus; subtus rufa, pedibus albido- 
villosis. — Antsianaka (Perrof, coll. R. Oberthür). 


E. callosa Klug. — Long. 9 mill. — Elongata, sat convexa, 
nigra nitida, scutello albo, elytris vitta lata marginali ab humero 
usque post medium, vitta brevi obliqua humerali, cum præcedenti 
basi confusa, et vitta communi brevi, mediana, oblonga rubro-rufis, 
apice extremo rubro-rufo, albo pubescente, disco ante medium 
utrinque gutta elevata et post medium striga anguste elevata, mar- 
ginem versus abrupte oblique angulata eburneis; capite subtiliter 
asperulo, linea media lævi, antennis gracilibus, rufis, articulis 
8 ultimis paulo crassioribus et obscurioribus, prothorace convexo, 
antice rufescente, postice fortiter coarctato, lateribus rotundato, 
dorso laxe asperulo, lateribus medio plaga dense asperula et parce 
albido-villosa, basi valde depressa, transversim striata ; elytris ad 
humeros angulatis, postice vix sensim attenuatis, apice rotundatis, 


396 


basi profunde ac dense seriato-punctatis, intervallis asperatis, late- 
ribus usque ad strigam obliquam asperatis, dorso subtilissime laxe 
asperulo fere lævi, medium transversim impresso ; subtus cum 
pedibus rubro-rufa, femoribus medio infuscatis. — Tamatam, forêts 
d'Alahakato (Perrot, coll. Oberthür). 

Il m'a paru utile de refaire la description de Klug que j'avais 
transcrite ne connaissant pas l’insecte. La synonymie d’Æ. Keichei 
Spin. est peut être exacte, mais alors la figure donnée par ce der- 
nier est loin de ressembler. 


E. semivirens. — Long. 8 mill. — Elongata, sat onvexa, 
cœrulea, parum nitida, villosa, capite prothoraceque æneo-viridi- 
bus, nitidis, scutello niveo, elytris utrinque guttis 2 eburneis 
ovatis, l*ante medium fere discoidali, 2* post medium submargi- 
nali, subtus cum pedibus nitida, albido-villosa, pedibus anticis, 
ore et antennis rufis; capite subtiliter dense punctulato, inter 
oculos obsolete impresso, antennis brevibus, gracilibus, articulis 
8 ultimis crassioribus ; prothorace ovato, convexo, basi constricto, 
dorso sat subtiliter sat dense punctato, vitta media lævi, basi trans- 
versim depresso et sulcato ; elytris ad humeros angulatis, subparal- 
lelis, apice conjunctim rotundatis, dorso fortiter seriata-punctatis, 
seriebus transversim plicatulis, fere ad apicem prolongatis, apice 
rugoso-punctato, subtiliter albido-pubescente; pectore paulo vires- 
cente, femoribus anticis valde inflatis. — Antsianaka (Zumblot, 
coll. R. Oberthür). 

La colloration des pattes antérieures et la rugosité des élytres, 
ornées chacune de deux gouttes éburnées rendent cette espece facile 
à reconnaitre. 


E. semiaurantiaca. — Long. 6 1/2 mill. — Filiformis, parum 
convexa, rufo-aurantiaca, sat nitida, albido-pilosa, elytris cœruleis, 
utrinque guttis 2 ovato-oblongis, sub-marginalibus, 1* ante, 2* post 
medium eburneis, parum convexis ; capite sat lato, subtiliter aspe- 
rulo, oculis valde convexis, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis 
majoribus, ultimo præcedenti multo majore; prothorace subovato, 
postice sat abrupte breviter constricto, dorso subtiliter laxe granu- 
lato, antice utrinque oblique impresso; scutello subtriangulari, 
dense griseo sericans; elytris elongatis, apice obtusis, fere ad 
apicem seriato-punctatis, basi substriatis, striis crenatis, intervallis 
plicatis, basi sat convexis, apice parum dense irregulariter punc- 
tato; metasterno cœruleo, tibiis basi et genubus paulo fumatis. — 
Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Cet insecte est plus allongé que la plupart de ses congénères, il 
est moins convexe et les élytres sont ponctuées en lignes presque 
jusqu’à l’extrémite. Bien qu’il n’ait aussi que 4 taches blanches, il 
ne ressemble guère à l’Z, basicrus. 


397 

E. zonata. - Long. 8 mill. — Elongata, subeylindrica, rufa, 
parum nitida, parce villosa, prothorace (margine antico et basi 
exceptis) fusco, elytris vittis 2 latis, transversis 1° fere basali, 
2e ante apicali cæruleofuscis, et, cum scutello, utrinque gut- 
tis 2, fere vesiculatis, squalido-pallidis, sub-marginalibus, 1* ante, 
2* post medium ornatis; capite fere lævi, antennis gracilibus, 
articulis 3 ultimis crassioribus ;, prothorace modice convexo, laxe 
punctato, antice utrinque oblique impressiuseulo, basi breviter 
strangulato et transversim depresso; elÿtris ad humeros sat angu- 
latis, parallelis, apice conjunctim rotundatis, vitta subbasali fusca 
seriato-punctatis, crenatis, punctis transversis, medio sat irregu- 
lariter dense, subseriatim punctatis, post medium inordinate rugoso- 
punctatis; tibiis infuscatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Ober- 
thür). 

Cette espece est facile à reconnaître par les bandes d’un bleu-noir 
qui traversent les élytres, ne laissant à la base qu’une étroite bor- 
dure rousse et par les 2 bulles tres renflées, d'un blanc sale, sur 
chaque élytre, la postérieure un peu transversale, se dirigeant 
obliquement vers le bord externe. 


E. quadribullata. — Long. 8 1/2 mill. — Elongata, apice 
attenuata, convexa, nigra, nitida, hirtula, vage cœrulescens, ely- 
tris utrinque bullis 2 ornatis, femoribus basi, tarsis et antennis 
rufulis, his ante apicem infuscatis, articulo 1° supra fusco; capite 
parum convexo, subtillissime punctulato, antennis gracilibus, arti- 
culis 3 ultimis crassioribus; prothorace basi constricto et depresso, 
dorso subtiliter dense strigosulo, antice lævi, utrinque transversim 
impresso ; scutello squalido ; elytris elongatis, ad humeros sat angu- 
latis, apice obtuse acuminatis, dorso inæqualibus, cicatricosis, pli- 
catulis et paulo asperatis, utrinque bullis 2 sat squalide eburneis, 
ornatis, 1° submarginali, rotundata, ante medium, 2* marginali, 
ovata, post medium; subtus fusca. — Antsianaka (Zwmblot, coll. 
R. Oberthür). 


La sculpture des élytres rend cette espèce facile à reconnaître, 
sa forme est du reste assez anormale dans le genre et rappelle 
beaucoup celle du Sfenocylidrus rufocaudalus. 


CLEROPIESTUS Feirm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. 


l 
Corpus valde planatum. Oceuli integri, subtiliter granulati; palpi 
omnes articulo ultimo late triangulari ; antenna sat breves, articulis 
3 ultimis compresso-clavatis, 9° et 10° transversis, ultimo fere 
rotundato, 7°-8°que paulo transversis sed angustioribus. Prothorax 
lateribus hand marginatus, elytris angustior, transversus. Elÿtra 


398 


plana. Prosternum sat latum, mesosternum angustius, processus 
intercoxalis acute productus, canaliculatus, Pedes mediocres, femora 
subclavata, anteriora inflata. Tarsi 5 articulati, articulo 1° occulto. 

Par l’ensemble de ces caractères ce nouveàu genre semble se 
ranger dans le groupe des Hydnocérides. Il en diffère par sa forme 
aplatie, qui rappelle du genre Catapiestus, ses yeux ne débordant 
pas le corselet, ses pattes médiocrement grandes, robustes avec les 
femurs épais, surtout les antérieurs; les 2°, 3°, 4° articles des tarses 
sont lamellés. 


C. Oberthurii. — Long. 13 mill. — Oblongus, plarus, cœru- 
lescenti-fuscus, opacus, fusco-hirtulus, femoribus anticis corallinis ; 
capite prothorace angustiore, rugosulo-punctato, labro angulatim 
emarginato, oculis valde exsertis ; prothorace transverso, lateribus 
angulato-rotundatis, basi sinuatis, dorso dense aspero-rugoso, basi 
transversim salcato ; scutello brevi, obtuse truncato, rugosulo; ely- 
tris ad humeros sat rotundatis; post medium vix ampliatis, apice 
obtusis, dorso fortiter crenatis, intervallis alternatim costulatis, 
sutura paulo elevata; subtus subtiliter coriaceus, tibiis 4 anticis 
punctatis, leviter arcuatis. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). 

La forme déprimée de ce curieux insecte le rend bien anormal 
dans la famille des Clérides; sa coloration même est assez singu- 
lière. 

Enoplium cœrulans. — Long. 8 mill. — Elongatum, subparal- 
lelum, sat convexum, cæruleum, modice nitidum, elytris paulo post 
medium vittula brevi tenuissima transversali pallida, pedibus, palpis 
antennisque rufis, his elava atra; capite subtiliter punctato, palpis 
maxillaribus articulo ultimo fere cultriformi, antennarum elava lata, 
trifoliata, prothorace oblongo-quadrato, lateribus parallelis, sat for- 
titer dense rugoso-punctato, linea media lævi vix elevata, angulis 
posticis fere rectis; scutello ogivali, nigricante, fere opaco; elytris 
elongatis, parallelis, apice rotundatis, sat dense fortiter punctatis, 
paulo post medium fere Iævibus, subtiliter alutaceis et ad suturam 
albido-sericantibus ; mesosterno lateribus albido-sericante, — Ant- 
sianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). 

Chez des individus très frais il est probable que l’extrémité des 
élytres est couverte d’une pubescence d’un gris soyeux, et la petite 
bande ou tache qui sépare la partie fortement ponctuée est pout être 
plus distincte. 


399 


LYGŒIDES EXOTIQUES. 


NOTES ET DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES, 
par A. L. Montandon. 


Lygœgus Kalmii Stal. 


Cette espèce est souvent confondue avec Z. {urcicus Fabr. 
Les entomologistes américains ne les séparent même pas et j'ai 
recu de l’éminent professeur M. Ubhler, sous le nom de Z. {urcicus 
Fabr. deux exemplaires dont l’un est un vrai Z. {urcicus Fabr. et 
l’autre un Z. kalmii Stal. appartenant à la variété c. Stäl qui se 
rencontre je crois plus fréquemment que le type. 

On peut cependant à mon avis considérer ces deux espèces 
comme distinctes. 

Stäl qui a étudié les types de Fabricius dit au sujet de Z. turcicus 
Fabr.: « Signalura trivia capilis, cujus brachia antica tubercula 
antennifera occupant, rufa. Clavus ante medium rufus. Membrana 
nigra, limbo concolore.... » Enum. Hemipt. IV, p. 107. 

Les deux premiers caractères sont constants sur tous les sujets 
qui me sont passés sous les yeux, mais le troisième peut varier car 
justement l’exemplaire recu de M. Uhler, provenant de l’État de 
Colorado, et que je rattache sans hésitation à l’espèce de Fabricius, 
a la membrane très étroitement limbée de blanc. 

De même parmi les nombreux exemplaires que j’aiexaminés et que 
je rattache à l’espèce de Stäl, Z. Æalmii, j'en ai observé un certain 
nombre où le limbe blanc de la membrane est très rétréci et un 
unique où ce limbe finit même par disparaître complétement. 

Cependant, comme je le dis plus haut, la tache rouge de la tête 
partant du vertex et se divisanrt derriere le tylus pour envahir -les 
joues de chaque côte sur la région des tubercules antenniferes, de 
même que le clavus rouge au moins sur la moitié antérieure, sont 
des caractères constants chez Z. furcicus Fabr.; tandis que chez 
L. kalmii Stäl, le clavus est entièrement noir et la tache rouge de 
la tête le plus souvent réduite à un point allongé sur le vertex, 
rarement un peu bifurqué derrière le tylus, mais n’envahissant 
jamais les joues. En outre Z. {urcicus Fabr. est proportionnellement 
un peu plus étroit, plus élancé et généralement de taille un peu 
plus faible que Z. Aalmii Sfal. Chez cette dernière espèce les taches 
noires sur le pronotum et les élytres sont couvertes d'une fine 
pubescence blanchâtre qui leur donne un aspect grisâtre tandis 
qu’elles sont franchement noires presque sans pubescence chez 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVYII, 33 


400 


L. turcicus Fabr., la tache noire de la marge élytrale chez cette 
dernière espèce est assez acuminée postérieurement, tandis qu’elle 
est plus ou moins arrondie, assez largement obtuse en arrière chez 
L. kalmii Stàl. La dépression semicirculaire de la partie antérieure 
du pronotum, derrière la tête est aussi plus densément et plus gros- 
sièrement ponctuée chez Z. Æalmii Stäl que chez L. turcicus Fabr. 
Ces deux espèces affines ont un habitat assez étendu, ma 
collection possède des exemplaires de provenances tres diverses : 
L. turcicus Fabr., S' Louis, Missouri; Pennsylvanie; Colorado. 
L. kalmii Stäl., Cap Rouge, Canada (recu de M. l'abbé Provan- 
cher aussi sous le nom de Z. {urcicus); Constantine, Michigan; 
Nord de l'Illinois; Long Island, New-York; Pennsylvanie; 
Minnesota; Nord de la Caroline; S' Louis, Missouri; Maryland; 
Utah; Denver; Colorado; Texas; Mexique ; Guatemala. 
Stäl a divisé son Z. kalmii en trois variétés : 


Var. : a; à bande transversale rouge sur le disque du pronotum 
entière et à tache blanche géminée discoïdale sur la 
membrane. 

Var. : b; bande transversale rouge du pronotum réduite à trois 
taches séparées et toujours la tache géminée sur le 
disque de la membrane. 

Var. : c; à membrane noire sans tache discoïdale, 


On observe des passages insensibles entre ces trois formes aux- 
quelles il est je crois inutile d’attribuer des noms nouveaux. Les 
deux taches noires plus ou moins confluentes de la partie posté- 
rieure du pronotum s’avancent plus ou moins sur le disque à la 
rencontre des deux points noirs juxtaposés postérieurement à la 
partie antérieure noire, même chez la var. : c qui est la plus com- 
mune et chez laquelle la bande rouge transversale du pronotum 
apparaît le plus souvent entière et assez régulière. 

La tache géminée discoïdale de la membrane chez les var. « etb 
est souvent très petite, réduite parfois à deux points à peine 
visibles, et, ainsi que je l’ai mentionné plus haut le limbe blanc de 
la membrane se rétrécit fréquemment chez les trois variétés et 
arrive à disparaître complètement chez un exemplaire de la var. c 
provenant de S' Louis, Missouri. Du reste cette espèce est sujette 
au melanisme ; les taches noires ont parfois des tendances à tout 
envahir et ma collection possède un autre exemplaire provenant 
également de St Louis, Missouri, var. : melanodermus, mihi, où 
les taches rouges ont presque entièrement disparu sur toute la 
partie supérieure recouverte par la teinte noire à pubescence 
blanchatre, au point que l’on n’observe plus que tres difficilement 
à la loupe quelques vagues et très petites taches sur les parties qui 


401 


devraient être rouges. comme chez le type, sur le disque de 
l'élytre et du pronotum ainsi que près de la base du bourrelet 
inférieur de la marge élytrale; le disque de l'abdomen est aussi 
rouge avec les points noirs de chaque côté à la base des segments. 


Lygæus consanguineus n. sp. 


Rouge varié de taches noires, couvert sur tout le corps d'une 
très fine pubescence grisâtre qui atténue beaucoup la crudité des 
couleurs. 

Tête noire avec une assez large tache rouge sur le vertex, bifur- 
quée en avant sur les joues de chaque côté du tylus jusqu'au devant 
des tubercules antennifères ; noire sur toute la partie inférieure, 
parfois une tache rouge arrondie au milieu de la base derrière les 
lames rostrales. 

Pronotum rouge avec deux bandes noires longitudinales sur le 
disque, depuis le bord antérieur, un peu rétrécies après ce bord, 
plus larges sur la seconde moitié du pronotum où elles n’arrivent 
pas tout à fait jusqu’au bord postérieur qui reste rouge. 

Ecusson noir avec l'extrême sommet à peine rougeûtre, 

Elytres et clavus rouges avec une étroite bande noire sur la 
suture du clavus et une tache noire discoïdale, allongée longitu- 
dinalement mais n’atteignant pas le bord postérieur ; marge élytrale 
un peu décolorée, quelquefois un peu jaunâtre et noirâtre sur 
l'extrême bord de la moitié postérieure. 

Membrane enfumée, noire à la base le long de la suture. 

Poitrine noire avec trois grandes taches rouges transversales 
de chaque côte sur les pièces latérales ; prosthetium bordé de rouge 
latéralement, cette bordure un peu plus étroite en avant. 

Abdomen rouge avec un point noir de chaque côté au milieu de 
chaque segment et l’angle antérieur externe des segments du 
connexivum assez étroitement noir; sixième segment ventral en 
partie noir sur le milieu, irrégulierement rouge sur les côtés; 
quelquefois aussi une petite bande noire étroite transversale sur le 
milieu de la base des segments. 

Pattes noires, fémurs denticulés en dessous, ainsi que les tibias 
postérieurs chez les . Rostre noir, 4° article plus court que le 3e, 

Longueur 11 1/2-12 1/2 millimètres; largeur 4 millimètres. 

Rufisque, Sénégal. — Benue, Niger. — Ma collection. 

Cette espèce est incontestablement tres voisine de Z. (Spiloste- 
thus) (œniatus Stäl, de laquelle elle diffère par la taille plus forte, 
les côtés latéraux du pronotum rouges; le dessous de la tête noir 
ou presque entièrement noir; la tache noire discoïdale de la corie 


402 


moins prolongée en arrière; l'abdomen presque entièrement rouge 
et l’écusson noir taché de rouge seulement sur l'extrême sommet. 


Lygœus melanospiloïides n. sp. 


Tête d’un noir velouté sans tache sur le vertex avec l'extrémité 
des joues un peu rougeâtre de chaque côté du tylus noir; rougeâtre 
inférieurement de même que les lames rostrales. 

Pronotum rougeûtre avec deux grandes taches noires subbasales, 
laissant la marge postérieure étroitement rouge, et séparées au 
milieu par la carène médiane rouge; cette carène ne se continue 
pas sur la partie antérieure du pronotum. 

Élytres rouges avec une grande tache noire discoïdale subarron- 
die, un peu ovalaire longitudinale, touchant la nervure latérale qui 
reste rouge; clavus rouge avec une tache noire assez allongée au 
niveau du sommet de l'écusson; ce dernier rougeâtre à la base et à 
l'extrémité avec les dépressions latérales noirâtres de chaque côté 
de la carène médiane rouge; membrane noire avec l’angle basal 
interne, un point arrondi sur le disque et une tache arrondie au 
sommet, blancs. 

Dessous du corps entièrement rougeâtre, même sur les orifices 
odorifiques, avec quatre taches noires arrondies de chaque côté sur 
la poitrine, une sur les hanches antérieures, les trois autres situées. 
aux angles postérieurs externes des pro, méso et métapleures. 
Sixième segment abdominal brun noirâtre, connexivum immaculé. 

Rostre noir atteignant les hanches postérieures, à 4° article plus 
court que le 3°. Antennes et pattes brunâtres très foncées presque 
noires avec l'extrême base des fémurs et des tibias rougeâtre. 

: Longueur 6 1/2-7 millim., largeur 2 1/1-21/2 millimètres, G'et Q. 
Ile de Poulo Condore, Cochinchine (M. L. Jacquet) ma collection. 

Malgré la couleur du dessous du corps cette espèce doit évidem- 
ment être rattachée au sous-genre Melanocoryphus. Quoique de 
taille un peu plus forte elle est assez voisine de certaines variétés 
de Z. (Melanocoryphus) superbus Poll. Reut — punctatoquilalus 
Fabr. La grande tache noire discoïdale de la corie lui donne un peu 
l'aspect des Melanospilus fimbriatus Dall et s/ernalis Dall, dont 
elle s'éloigne totalement par l'absence de carêne médiane sur la 
partie antérieure du pronotum, la longueur relative des articles 3 
et 4 du rostre et la coloration de la membrane. 


Graptostethus? dissidens n. sp. 


Noir varié de rouge et couvert sur tout le corps et les élytres 
d'une fine pubescence grisâtre. Tête très convexe et très inclinée 


403 


en avant, d’un noir mat en dessus et au dessous avec une petite 
tache flave sur le vertex. Premier article des antennes rouge car- 
miné, court, ne dépassant que très-faiblement en avant l’extrémité 
de la tête; deuxième article environ deux fois et demi plus long que 
le premier; le troisième environ les deux tiers du deuxième et le 
quatrième à peine plus court que le second. 


.Pronotum noir, trapezoïdal, assez rétréci en avant, régulièrement 

convexe sur la partie supérieure couverte de points enfoncés, espa- 
ces, régulièrement répartis sur toute la surface sans rides ni sillons : 
les cicatrices de la partie antérieure très superficielles et à peine 
visibles. Marge antérieure du pronotum bordée d’un collier rouge 
faisant tout le tour sans interruption, dessus et dessous; ce collier 
un peu sinué en arrière au milieu de la partie supérieure; une 
grande tache rouge carrée de chaque côté du milieu du disque de la 
seconde moitié du pronotum, envoyant latéralement un peu obli- 
quement en avant un prolongement reliant l’angle antérieur externe 
de la tache avec la marge latérale. Bord postérieur du pronotum 
très étroitement flave. 
. Ecusson noir mat sans taches. Elytres recouvrant entièrement 
l’abdomen, clavus rouge bordé en arrière tout le long de la suture 
d’une tache noire qui s’avance plus ou moins sur l'élytre à la ren- 
contre d’une tache discoïdale noire, derrière laquelle une autre 
tache noire située un peu après le milieu du bord postérieur de 
l’élytre a aussi des tendances à se réunir à la tache discoïdale. Sur 
un exemplaire du Benué que je prends comme type la tache discoï- 
dale noire de l’élytre n'est pas confluente en avant avec la tache 
de la suture du clavus, ni en arriere avec la tache du bord posté- 
rieur de l’élytre, mais l’espace compris entre ces deux dernières est 
moins rouge que le reste de l'élytre. Sur un autre exemplaire du 
Mozambique, les trois taches noires se rejoignent et l’on peut dire 
que l’élytre est noire avec la marge extérieure rouge, plus large, un 
peu avancée anguleusement vers le milieu, et une tache rouge subar- 
rondie sur le bord postérieur de l’élytre près de l'angle interne. 


Membrane noire avec l'angle interne et une petite tache blanche 
au milieu de la suture ; une grande tache de même couleur, ovale, 
transversale sur le disque avant le milieu, envoyant de chaque 
côté obliquement en arrière un petit prolongement qui atteint le 
bord externe de la membrane un peu en arrière de son milieu. 
Extrémité de la membrane avec une large tache blanche acuminée 
de chaque côté. | 

 Poitrine noire avec les pièces des pro, méso et métapleures 
bordées de rouge en arrière; les hanches rouges; la bordure 
antérieure du posternum, le dessous des bords latéraux du pronotum, 


404 


étroitement en avant, largement sur la seconde moitié, rouges. 
Orifices noirs. Bord postérieur des métapleures dirigé obliquement 
en arrière, tout à fait divergent du bord postérieur des mesopleures 
qui est dirigé obliquement en avant. Angle postérieur externe des 
métapleures aigu à sommet émoussé. 

Rostre n’atteignant pas les hanches postérieures, à premier 
article assez court ne dépassant pas la base de la tête, 4° article 
plus court que le troisième. 

Chez l’exemplaire © du Benué l'abdomen est rouge avec une 
petite tache noire à la base de chaque segment sur les côtés au 
niveau des stigmates, cette tache est un peu plus grande sur les 
4 et 5° segments, et une autre tache noire au milieu du disque à 
la base des 4e et 5° segments; base du 6° segment largement noire; 
pièce génitale noire; connexivum rouge en dessous. Chez l'exem- 
plaire G' du Mozambique la teinte noire a envahi tout le disque de 
l'abdomen dont les côtés seuls et le connexivum restent rouges. 
Pattes noires, légèrement velues mais sans épines ni aux fémurs ni 
aux tibias dans les deux sexes. 

Longueur 8 1/4-9 1/2 millim. largeur 2 1/2-3 1/4 millimètres. 
Benué, Niger et Rikatla, Mozambique (M. Junod), ma collection. 

Cet insecte sera probablement séparé un jour du genre Graplos- 
tethus ; il a aussi beaucoup d’affinités avec le genre Aspilocoryphus. 
Si la tache du vertex le rattache au premier, il tient du second 
(dont la validité est contestable) par ses orifices noirs, mais il 
s'éloigne de tous les deux par la coloration de son pronotum taché 
de rouge de chaque côté de la ligne médiane noire, par le premier 
article de ses antennes, rouge et très-court et surtout par son 
écusson sensiblement plus étroit à la base, de forme presque équi- 
latérale. 


Arocatus suboœneus n. sp. 


D'un gris bronzé obscur sur la tête, le pronotum, l’écusson et 
les élytres avec quelques taches mal limitées sur le pronotum dans 
la région des cicatrices aux angles et le long du bord postérieur 
du pronotum; la base des élytres et le sommet de l’écusson flaves 
testacés. 

Tête et élytres couvertes d’une fine pubescence grisâtre man- 
quant par places qui ressortent plus obscures et brillantes sur les 
élytres ; pronotum assez brillant, grossièrement ponctué avec la 
ligne médiane un peu irrégulière, lisse et légèrement carénée 
s'étendant depuis le bord antérieur jusque sur la voussure de la 
partie postérieure. Écusson lisse et brillant à la base et sur la 
carène médiane, fortement déprimé et ponctué de chaque côté de 
la carène médiane. Élytres sensiblement plus étroites que l’abdo- 


405 


men, laissant à découvert le connexivum, membrane noire ne 
dépassant pas l'extrémité de l’abdomen. Connexivum rougeâtre 
avec une grande tache rectangulaire longitudinale sur le bord de 
chaque segment. 

Poitrine brunâtre, abdomen rougätre en dessous. Fémurs d’un 
noir de poix, un peu plus clairs vers la base, extrême sommet 
flave ; tibias flaves avec l’extrême base étroitement brunâtre, tarses 
flaves avec l’extrémité étroitement rembrunie. Antennes noirâtres. 

Longeur 4 5/4 millim., largeur 1 »/s millim. 

Mozambique, Rikatla (M. Junod), ma collection. 


Blissus hirtus n. sp. 


Brunâtre couvert sur toute la partie supérieure de longs poils 
mous érigés d’un jaune brunâtre. 

Tête brunâtre velue, tylus plus foncé que les joues, pas plus 
longue que large entre les yeux. 

Pronotum brunâtre foncé mat presque noir, velu, avec une 
étroite bordure d’un jaune brunâtre sur la marge postérieure. 

Ecusson très court, noirâtre, velu, environ deux fois plus large 
que long. Elytres velues d'un jaune brunâtre avec l'extrémité des 
nervures noirâtre, ainsi que la marge postérieure sauf l’angle 
apical qui reste jaunâtre. Membrane légèrement enfumée, un peu 
plus foncée vers la base et surtout à l’angle interne. 

Poitrine noirâtre, mate, avec la marge postérieure des méta- 
pleures étroitement jaunâtre, abdomen noirâtre densément couvert 
d’une fine pubescence jaunâtre. 

Antennes velues à premier article et les 3/5 basilaires du deuxieme 
article jaunâtres ; l'extrémité du 2° article ainsi que les deux 
suivants noirâtres ; le 4° article tres long environ une fois et demi 
la longueur du deuxième. 

Pattes jaunâtres avec de longs poils clairs, fémurs inermes. 

Premier article du rostre jaunâtre n’atteignant pas les hanches 
antérieures. 1 seul exemplaire macroptère, Hazleton Pennsylvanie 
(M. Dietz) ma collection. 

Longueur 3 2/5 millimètres, largeur du pronotum en arrière 
1 1/4 millimètres. 

Cette espèce de même taille que Z. leucoplerus Say, parait 
cependant proportionellement un peu plus élargie, elle en diffère 
par la longue villosité de la partie supérieure, par la teinte beau- 
coup moins foncée sur la tête et le pronotum ainsi que la bordure 
postérieure jaunâtre de ce dernier, par la couleur jaunâtre des 
élytres à angle apical concolore, et la membrane enfumée,. 


406 


Blissus pulchellus n. sp. 


Noir sur la tête et le pronotum, abdomen jaune brunâtre dessus 
et dessous. 

Tête noire, couverte de pubescence d’un blond doré, un peu plus 
longue que large entre les yeux, tylus très saillant, brunâtre plus 
clair vers l’extrémité. 

Pronotum noir mat parsemé de poils courts et couchés d’un 
blond doré plus rares sur la partie postérieure. Extrême bord 
postérieur très étroitement brunâtre. Écusson noir moins de deux 
fois plus large que long. 

Élytres blanchâtres pâles avec une petite tache sur la partie 
antérieure de la commissure du clavus, l'extrémité de la nervure 
discoïdale et une large tache sur l’angle apical noirs. 

Dans la forme macroptère la membrane hyaline transparente 
n’atteint pas tout à fait l'extrémité de l’abdomen; dans la forme 
brachyptère l’élytre n’est que très peu écourtée et présente les 
mêmes dispositions de couleurs, mais la membrane est réduite à 
une petite bande semicirculaire blanchâtre derrière la tache noire 
apicale de la corie. 

Abdomen entièrement jaunàätre en dessus ainsi que le connexivum, 
avec une très fine pubescence blonde pâle; un peu plus foncé en 
dessous avec la même pubescence ; poitrine noire, bord postérieur 
des métapleures étroitement jaunâtre. Rostre jaunâtre à premier 
article n’atteignant pas les hanches antérieures, pattes jaunâtres 
velues, à dernier article des tarses rembruni à l’extrémite. Fémurs 
inermes. Antennes velues, les trois premiers articles flaves, le 
quatrième noirâtre. 

Longueur 2 3/, millimètres, largeur du pronotum en arrière 
5/4 millim.: Buenos Aires, Costa-Rica (M.H. Pittier), ma collection. 

Cette jolie petite espèce ressemble un peu à 2. leucopterus Say 
comme disposition des couleurs ; elle en diffère par sa taille sensi- 
blement plus faible, la villosité blonde plus dense et plus longue qui 
couvre la tête, le devant du pronotum et les élytres, la teinte jau- 
nâtre de l’abdomen, la couleur claire des trois premiers articles des 
antennes et la longueur relativement plus courte du quatrième. 


A. L. MOoNTANDON. 


407 


EINIGE NEUE ANCHONIDEN 
DES KÔNIGL. NATURHIST. MUSEUM IN BRÜSSEL, 


von J. Faust. 


Das Museum besitzt ein ungeahnt grosses Artenmaterial aus 
der Anchoniden-Gruppe; seine Sichtung, bei der sich meine Spal- 
tung dieser Gruppe in 7 Gattungen als zutreffend erwiesen hat, 
ergab annähernd 100 neuer Arten, von denen nur die hier 
beschriebenen in mehr als einem Exemplar vertreten sind. Wenn 
sich unter den übrigen Unicis auch einige recht characteristisch 
geformte Arten finden, so hielt ich es doch aus mancherlei 
Gründen für angezeigt, die Beschreibung dieser Unica dem künf- 
tigen Monographen zu überlassen, der dann auch die zahlreichen, 
mir bei meiner Arbeit #x natura unbekannt gebliebenen Arten 
von Guerin, Boheman, Fähraeus, Suffrian, Chevrolat, Motschulsky 
und Ollif in Betracht zu ziehen hätte und hier nur auf die grossen 
Schätze des Brüssler Museums hinzuweisen. Mit den 17 in dieser 
Arbeit behandelten hat sich die Zahl der beschriebenen Arten 
(132) gegen die im Münchner Catalog verzeichneten (56) beinahe 
verdreifacht. 

Unter den mir zur Durchsicht vorgelegten Anchonus-Arten 
befanden sich auch die 10 der Dejeanschen Sammlung, welche 
4 verschiedenen Gattungen angehôren. Es ist nämlich : 


quadricollis Buquet . — Onchorhinus cribrithoraz Fhs. 
leprosus Dej. . . . — Pseudanchonus nov. sp. 1G°. 
asperatus Lacordaire. — Anchonus nov. sp. (siehe Ne 13). 
suillus Fabr. . . . — — suillus Fabr. und émpressus Fhs. 
cribricollis Dej. . . — — cribricollis Coquer. 


sordidus Dej. . . . — — cribricollis Coquer. 

immundus Dej. — — immundus nov. sp. und Dejeant 
nov. sp. (siehe Ne 16 und 9). 

psillacus Lacordaire . — — psillacus nov. sp. (siehe N° 12). 

echinatus Lacordaire. — — echinatus nov. sp. (siehe N° 15). 

imaequalis Lacordaire — Æhyparonotus nov. sp. 1 G: 


Neue Arten. 


1. Leprosomus GŒuerini. A. Cestophorus Roelofsi. | 
De — lacerta. 5. — Castelnaur. 
3. _ humeralis. 6. Rhyparonotus penicularius 


ne 2 
ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T; XXXVI, 34 


408 


7. Rhyparonotus scapha. 12. Anchonus psiliacus. 

8. — gryphus. 13. — asperalus. 

9. Anchonus Dejeani. 14. — aegrolus. 
10. —  madidus. 15. — echinalus. 
ll _ magister. 16. -- immundaus. 

1. Leprosomus Guerini. — À L. Schônherri Fst. ros{ro 


prothoraceque nonnihil breviore, hoc subhezagonale tuberculis 
acutis duobus anticis conjunctis, cornu breviore latiore apice 
minus profunde exciso antice solummodo punclalo fere unice 
distinctus. — Long. 10, lat. 4 mm. 


Columbia. 


Nicht unmôglich ist es, dass Guerinials Varietät zu Schünherri 
gehôrt. Die drei vorliegenden Stücke des ersteren zeigen jedoch 
die obigen Unterschiede von diesem, zu dessen Beschreibung mir 
nur ein Q vorlag; inzwischen erhielt ich auch den G' und heute 
kann ich an diesen beiden, sowie an drei weiteren Stücken des 
obigen Museums keine nennenswerthe Veränderlichkeit, weder in 
der Kôürperform noch in der Sculptur constatiren. Durchaus 
constant bei diesen fünf Schünherri ist sowohl die tiefe und grobe 
Punktirung an den Seiten und der Unterseite des Hornes in seiner 
ganzen Länge als auch der {rapezfürmige Ausschnitt zwischen den 
zwei vorderen Tuberkelspitzen der Thoraxseiten. Beim ScAün- 
herri G sind die drei Tuberkel auf dem zweiten Spatium der 
abschüssigen Stelle zitzenfôrmig und hôher als beim Q._ 

Eine gleiche Tuberkulirung hat auch der Guerini G, dagegen 
ist das kürzere Thoraxhorn seitlich nur an der Spitze und weder 
grob noch tief punktirt und zwischen den zwei vorderen Tuberkeln 
der Thoraxseiten befindetsich ein dreieckiger Einschnitt, welcher 
jene Tuberkeln am Grunde zusammenhängend erscheinen lässt. 


2. Leprosomus lacerta. — G Zlongatus, angustus, niger'; 
antennis larsisque ferruginets ; rostro arcuato sublus basin versus 
lamina brevi denliformi; prothorace octogonale margine antico 
post oculos sublruncalo, tuberculis 10 magnis obtusis et parce 
seligeris, antice ?n cornw crasso brevissimo sulcalo ac apice trun- 
cato producto; elytris antice prothorace aequilatis, latitudine fere 
triplo longioribus, a basi usque ad medium subparallelis tum 
leviter angustalis, punclis serialim impressis, sutura nonntihil 
elevata, interstitiès tuberculis crassis oblusis, secundo 5, quarto 3 
obsitis. — Long. 9, lat, 2,8 mm. 

Cayenne, N: Granada. 


Diese zierliche Art schlicst sich unmittelbar an aries Guer. an, 
ist aber viel schmäler, hat einen kürzeren und weniger gekrümm= 


409 


ten Rüssel, ein viel kürzeres und dickeres (fast noch dicker als der 
Rüssel), an der Spitze nicht ausgerandetes Thoraxhorn, viel 
schlankere Tarsen und knollenfôrmige Tuberkel von ziemlich 
gleicher Grôsse über den ganzen Rücken vertheilt. 

Thorax an der Basis nicht oder äusserst fein gerandet, seine 
Seiten etwas vor der Mitte parallel, zur Basis leicht geschweift 
und vor der kurz halsfôrmigen Spitze plôtzlich zusammen- 
gezogen, das Horn kaum so lang als breit und mit ein Schuppen- 
bôrstchen tragenden, an der Spitze dichteren Punkten; von den 
vorderen vier querreihigen Tuberkeln sind die äusseren die 
grôssten und hüchsten ; der nächste am Seitenrande der kleinste : 
die Hornfurche setzt sich nicht auf den Thoraxrücken fort, dage- 
gen steht in der Mitte an der Basis dieses ein kurzer Längskiel ; 
nur auf der Unterseite hinter dem Vorderrande sind einzelne 
Punkte, äusserst kleine, seitlich auch an der Basis sichtbar. Die 
schmalen Decken sind von der Mitte nach hinten schlank verengt, 
an der Spitze nicht stumpf gerundet, der Rücken flach, quer-, auf 
der Basalhälfte nicht längs gewülbt; von den knolligen Tuber- 
keln des vierten Spatiums ist der basale der grüsste, springt aber 
weniger seitlich als noch oben vor; von den auf Spatium 2 ste- 
henden steht der vorderste um seinen Durchmesser von der Basis 
entfernt, der hinterste ist spitzer auch kleiner und steht oberhalb 
der Spitze ; bei einem Exemplar von Cayenne zeigen die Spatien 
l u. 3 keinen Tuberkel, 5 nur eine Andeutung, beim zweiten von 
N. Granada, alle diese drei Spatien noch einen Tuberkel in der 
Mitte der Decken. Die Schenkel sind nur an der Spitze und hier 
auch nicht dicht gekôrnt, die Schienen kaum sichtbar punktirt; 
das dritte Tarsenglied ist schmal dreieckig, and der Spitze abge- 
stutzt und wenig eingekerbt. 


3. Leprosomus humeralis. — (4 Praecedenti similis et 
affinis ; prothorace elytrisque longitudinaliter nonnikil convexis, 
illo ante medium rotundato-dilatato, margine antico post oculos 
profunde sinuato, medio in cornu angusto et longo apice emargi- 
natlo undique dense rugoso-punctato et basi sulcato producto, sulco 
usque ad marginem basalem continuato, dorso inaequaliler punc- 
lalo vix pluricalloso; elytris aeque ut in praecedente tuberculis 
obsilis sed antico in interstitio quarto «a basi distante, lateribus 
sensim rotundato-angustatis, apice oblusius rotundatis, sutura 
deplanatis; femoribus granulosis. — Long.8-8,5, lat. 2,2-2,5 mm. 

N. Granada. 


Zwei Gé sind noch kleiner u. schmäler, die knolligen Tuberkel 
auf den Decken beinahe ebenso gross als bei Zacer{a; von den 
Tuberkeln liegt aber der vorderste auf Spatium 4 nicht 4», sondern 


410 

hinter der Basis und ragt seitlich mehr vor, auch ist der Tuberkel 
vor dem Apex an der stumpfen Spitze ausgerandet als wenn er 
aus zwei miteinander verwachsenen bestände; die Decken sind 
von dem vorderen Tuberkel ab nicht parallel sondern allmälig 
nach hinten verengt, ihre Längswülbung ist deutlich und hôher als 
die des Thorax; von den drei Tuberkeln auf Spatium 4ist der 
mittlere sehr klein, Spatium 6 in der Mitte eine kurze Strecke 
stumpf kielf‘rmig. Am auffallendsten unterscheidet sich aber der 
Thorax von dem des Zacerla dadurch, dass das an der Spitze aus- 
gerandete Horn mindestens so lang als der Thorax hoch und fast 
nur halb so breit als die Rüsselspitze ist, dass die Knollen auf dem 
Rücken nur durch flache Beulen angedeutet, die Seiten nicht eckig 
sondern gerundet erweitert sind und dass die basale des Hornes 
bis nahe zur Thoraxbasis verlängert ist. Die zahnfôrmige Erweite- 
rung unten an der Rüsselbasis ist etwas niedriger und stumpfer 
als bei Zacerta. 


4. Cestophorus Roelofsi. — Oblongus, modice convexus, 
ochraceo-setosulus ; antennis articuloque ultimo tarsorum piceis ; 
rostro cylindrico confertim punclato; prothorace suboctogonale 
sulcis tribus remotius punctatis nec setosis, exterioribus arcualis ; 
elytris ellipticis postice longe et subacute attenuatis, sat fortiter 
seriatim punclatis, sutura tola paulo, interstitio secundo ante 
apicem magis elevalis, dorso verrucis dense ochraceo-seligeris 
obsitis, verruca basali interstitii secundi carinæformi, alle elevata 
et autrorsim producla; corpore sublus dense sat grosseque punc- 
tato; articulo penullimo tarsorum dilatato cordiforme. — Long. 
9,5-10, lat. 3,2-3,6 mm. 

Venezuela. 

Mit pararius Kirsch verwandt, viel grôsser und gewülbter, der 
Thorax stumpf-achteckig, die Decken hinten schlanker ausgezo- 
gen, ihre Punktirung viel grôber, die Beborstung viel länger und 
dichter, die Warzen viel grüsser und auch durch die grobe 
dichte Punktirung verschieden, 


Thorax kaum so lang als breit, seine Hinterecken scharfstumpf- 
winklig, die Seiten von hier ab bis hinter die Mitte stark diver- 
girend, dann, eine ziemlich scharfe Ecke bildend, wieder conver- 
girend und endlich zum schmalen Vorderrande geschweift, die Basis 
in der Mitte gerandet; die ziemlich breite Mittelfurche erreicht 
den Vorderrand, die annähernd dem Seitenrand parallel geboge- 
nen seitlichen, sind vor der Spitze abgekürzt und verlaufen sich 
nach aussen in eine seitliche flache Furche; der hôchste Punkt 
der deutlichen Längswôülbung liegt hinter der Mitte; die flachen 
Wulste zwischen den Furchen sowie die Seiten sind leicht beulig 


411 


und dicht beborstet, erstere von vorne gesehen am Vorderrande 
tuberkelartig. Decken an den Seiten gleichmässig flach gerundet, 
ibre grüsste Breite in der Mitte und hier nur wenig breiter als 
die grüsste Thoraxbreite, der Rücken äusserst wenig längsge- 
wôlbt, Spatium 2 mit einem niedrigen kielf‘rmigen Tuberkel an 
der Basis und mit vier rundlichen hinten kleiner werdenden, 
1 mit zwei kleinen, 3 mit drei grüsseren, einer sehr hohen kiel- 
fürmigen und zwei rundlichen, 5 mit zwei oder drei länglichen 
niedrigen Warzen; die grosse stumpf kielf‘rmige an der Basis von 
Spatium 4 tritt nach vorne und aussen vor, verdeckt von oben 
gesehen die Vorderecken der Decken und lässt die Seiten dieser 
hier parallel erscheinen. 


5. Cestophorus Castelnaui. — Oblonqus, dorso deplanatus, 
setosulus, antennis tarsisque dilutioribus; rostro cylindrico, 
valde arcualo prothorace nonnihil breviore, rugoso-punctato ; 
antennis brevioribus, articulo secundo funiculi primo vwix lon- 
gore; prothorace latitudine longiore, sensim rotundato-dilatato, 
margine antico post oculos sinuatlo, granulato-punctato, sulcis 
tribus vadosis ex parle impunctalis; elytris ellipticis basi pro- 
funde emarginatis, angulis antrorsim produclis, postice rotundato- 
acuminaths, dorso deplanatis, postice abruple obliquo-declivibus, 
indistincte serialim punctatlis, interstitiis secundo et quarto ele- 
valis, lerlio medio obsolete tuberculatis; articulo tertio tarsorum 
secundo haud latiore; metasterno abdomineque passim punctatis. 
— Long. 6,5-8,5, lat. 2,3-3 mm. 

N. Granada. 

Diese in 2 Exemplaren vorliegende Art mit abgeflachtem Rücken 
und nicht erweitertem dritten Tarsengliede schliesst sich an 
buceros Kirsch und ist von ihm durch den an der Basis nicht 
erweiterten Rüssel, andre Thoraxform und Sculptur zu unter. 
scheiden. 

Die grossen Punkte auf dem Rüssel sind flach und sehr dicht, 
stellenweise gereiht gestellt, ihre Zwischenräume zu Runzeln 
zusammenfliessend. Geisselglied 1 kaum länger als 2 und doppelt 
so lang, 3 noch so lang, die übrigen (auch 7) kürzer als breit. 
Thorax mit der grüssten Breite vor der Mitte, zur Spitze geschweiïft, 
zu den scharf stumpfwinkligen Hinterecken flach gerundet verengt, 
die Basis sehr undeutlich gerandet, die Mitte des Vorderrandes 
vorgezogen, die flache und breite Mittelfurchein der Mitte erweitert, 
die sie begleitenden Wulste in der Mitte eingedrückt, an der 
Spitze kielfrmig erhaben; Unterseite sehr weitläufig kôrnig 
punktirt. Die schräg nach unten und nach innen umgebogenen Seiten 
des Thorax und der Decken bilden mit dem Rücken eine ziem- 


412 


lich scharfe Kante. Decken mit deutlich eingezogenen und spitzen, 
etwas nach vorne vorgezogenen Aussenecken, Spatium 4 von der 
Basis bis zum Anfang der winklig schräg abfallenden Stelle, 
Spatium 2 von hier bis vor die Spitze und eine kurze Strecke an 
der Basis niedriger gekielt, die Kiele kôrnig gekerbt und wie die 
flachen länglichen Tuberkel mit längeren gelblichen Bôrstchen 
dicht besetzt; auch auf den umgebogenen Seiten zeigen die Spatien 
einige beborstete Stellen. Schenkel mit sehr kleinen Kôrnchen 
spärlich besetzt. 


6. Rhyparonotus penicularius. — G ÆZlongato-oblonqus, 
conveæus, niger, selosus; antennis tarsisque rufo-piceis; rostro 
prothorace parum breviore, arcuato, basi constriclo, trisulcato, 
torulis inter sulcos granulato-rugosis et selosis; prothorace oblon- 
90, lateribus aequaliter rotundatis ante apicem vix sinuatis, basi 
apiceque truncato, modice convexo, dorso rugoso-granulato sub- 
trisulcato, sublus punctis magnis vage impressis obsilo; elytris 
prothoracis basi non latioribus, elongato-ellipticis, longitudi- 
naliler vix convexis, postlice roltundato-declivibus, dorso grosse 
punctalo-substriatis, interstiliis parum, secundo et quarto antice 
nonnihil convexis, illo postice convexis et tuberculis tribus majori- 
bus apice truncatis el seligeris; corpore sublus parce punctato; 
tibirs intus denticulatis; articulo tertio tarsorum vix dilatato, 
apice truncato. — Long. 10, lat. 2,6 mm. 

N. Granada. 


Drei gleiche männliche Stücke mit dreifurchigem, an der Basis 
leicht abgeschürtem Rüssel bilden mit celsus Bohm. eine kleine 
Gruppe, an welche sich émmundus, liberlinus, gracilis Kirsch 
so wie der unten beschriebene scapha anschliessen. Bei allen diesen 
treten die Deckenspatien 2 u. 4 dicht an die Basis heran, die 
Fühlerfurche ist gegen die untere Augenhälfte gerichtet, Tarsen- 
glied 3 ist kaum breiter als 2, an der Spitze abgestutzt und jede 
Ecke mit einem Haarzipfel versehen. 


Von celsus unterscheidet sich die neue Art sogleich durch den 
nicht vor sondern in der Mitte und weniger verbreiterten Thorax, 
durch kürzeren gleichmässig gebogenen Rüssel und den Mangel der 
hinten in eine Querreihe gestellten grôsseren Tuberkel. Die Decken 
sind an der breitesten Stelle nicht breiter als der Thorax, Spatien 
2 und 4 von der Basis bis zur abschüssigen Stelle, an welcher 
4 plôtzlich in einem grôsseren Tuberkel endigt mit je drei bebor- 
steten länglichen und niedrigen, gew6hnlich durch ein glänzendes 
Kôrnchen markirten Erhabenheiten; ausserdem 2 auf der vorderen 
Hälfte der Spitzenwôülbung mit drei nach hinten an Grôsse zuneh- 
menden zahnfôrmigen Tuberkeln, von denen der letzte aus zweien 


413 


Zusammengesetzt erscheint; die Punkte in den auf dem Rücken 
nicht vertieften Streifen sind gross und stehen ziemlich dicht, 
Spatien 3 u. 5 in der Mitte gewühnlich mit zwei unscheinbaren, 
hinten mit zwei etwas grüsseren Erhabenheiten., Die durchgehende 
Mittelfurche des Thorax ist ebenso flach und unpunktirt aber breiter 
und regelmässiger als die zwei weit vom Vorder- und Hinterrand 
abgekürzten Seitenfurchen. 


7. Rhyparonotus scapha. — Angustus, elongatus, antice 
posticeque acuminalus, piceus, selosus ; antennis pedibusque rufs ; 
vostro prothoraceque profunde trisulcatis, illo subrecto ante api- 
cem arcuato, basi viz constricto; prothorace elongato, basi paulo 
rotundato, margine antico vix bisinuato, lateribus parallelo, 
intra apicem contracto, sulcis impunctlalis, lateribus carinisque 
duabus subacutis rude rugoso-punctatis ; elytris antice prothorace 
acquilalis, lateribus nonnihil rotundato-dilatatis in tertia parte 
apicali valde atlenuatis, angulis exterioribus basalibus antrorsim 
acute productis, dorso punclis subremotis serialim impressis, 
interstitio secundo et quarto carinatis postice tuberculis nonnullis 
subconicis obsilis, illo apice in mucrone subobtuso productis ; 
corpore sublus sparsim punclato; pedibus gracilibus obsolete 
granuloso-punctatis, libiis intus vix denticulatis. — Long. 10-11, 
lat. 2,3-2,8 mm. 


Venezuela. 


Besonders der parallelseitige, tief dreifurchige Thorax und die 
hinten lang zugespitzten Decken zeichnen diese Art unter den 
bisher beschriebenen dieser Gruppe aus. Der Rüssel ist mit dem 
des celsus bis auf die weniger tiefe basale Abschnürung identisch 
geformt und sculptirt. Thorax um die Hälfte lärger als breit, 
seitlich hinter der Spitze plôtlzich halsférmig abgesetzt. Decken 
mit flacher Längswôlbung, auch hinten sehr flach abfallend, die 
leicht aufsebogene Basis tief ausgebuchtet, die Aussenecken nach 
vorne spitz vorgezogen, Spatien 2 und 4 sowie die abwechselnden 
auf den Seiten gewôülbt, 4 auf der Basalhälfte besonders hoch und 
kôrnig punktirt, etwas vor und hinter der Mitte mit je einem 
ovalen Tuberkel, welche mit denen auf Spatium 2 einen Kreis 
bilden; hinter diesem Kreise ist Spatium 2 erhabener als an der 
Basis und endigt dicht über der Spitze in zwei zusammenstossende, 
die Deckenspitze um etwa 2 mm. horizontal überragende abge- 
rundete Zapfen ; auf den umgebogenen Seiten sind die Punkte grüb- 
chenartig und dichter gestellt, auf der Thoraxunterseite ebenso 
gross aber undichter, unregelmässiger und theilweise durch flache 
Runzeln getrennt. Die beiden vorliegenden Männchen zeigen auf 


414 


Rüssel, Kopf und Decken einzelne schräg abshtehende, auf den 
Tuberkeln dichter gestellte rothgelbe Bôrstchen. 


8. Rhyparonotus gryphus. — Olonqus, depressus, niger, 
setulosus ; antennis tarsisque ferrugineis ; rostro valde curvalo 
fortiter denseque punctato; prothorace subelongalo, lateribus 
aegualiter rotundato, basi reflexo-marginato, dorso impunctato, 
lateribus vittisque duabus dorsalibus granulato, medio anquste 
carinulato; elytris anguste ellipticis, latitudine plusquam duplo 
longioribus, seriatim punctatis, sutura interstio secundo et quarto 
convexis, basi granulatis, postice tuberculis seligeris obsitis; cor- 
pore subtus punctis magnis vadosis; pedibus rugoso-punclatis. — 
Long. 4,5-5,5, lat. 1,3-2 mm. 

Bogota, N. Granada. 


Neben dolosus Kirsch zu stellen; von diesem besonders durch 
geringere Grüsse, andere dem Cestophorus pararius ähnliche 
Kôrperform, durch die sowohl auf dem Thorax als auch auf den 
Decken in der Mitte liegende grüsste Breite, die aufgebogene 
Thoraxbasis und durch die nicht erhabenen Deckenspatien 1 u. 3 
verschieden. 


Rüssel so lang als der Vorderschenkel, sehr dicht, fast gereiht 
punktirt. Geisselglied 2 um die Hälfte länger als breit, kürzer als 3 
und 4 zusammen. Thorax an beiden Enden abgestutzt, der Vorder- 
rand etwas schmäler als die Basis, die Seiten breit gerundet 
erweitert, zu den rechtwinkligen Hinterecken kaum geschweift, 
hinter dem Vorderrande seitlich zusammen gezogen, der Mittelkiel 
hinten vor einer flachen Vertiefung abgekürzt, Unterseite wie die 
obere gekôrnelt mit einer glatten unpunktirten Fläche. Decken an 
der Basis genau so breit als die des Thorax, von den Aussenecken 
ab gerundet-erweitert, in der Mitte flach gerundet, vom Spitzen- 
drittel ab stärker verengt, an der Spitze gemeinsam gerundet ; 
Spatium 2 u. 4 treten deutlich erhaben etwas spitz-gekôrnelt an 
die Basis heran, 2 reicht so bis hinter die Mitte, ist hier unter- 
brochen und zeigt dann auf der flachen Spitzenwôlbung drei 
längliche kielartige Erhôhungen, von denen die vorderste die 
längste und hôchste ist, dagegen hôrt 4 bald hinter dem Vorderrande 
auf und ist bis zur grôssten Erhôhung auf 2 in drei oder vier 
kleinere Tuberkel aufgelôst ; die umgebogenen Seiten zeigen wie 
die Oberseite ziemlich dicht gereihte Punkte, die Spatien 5 u. 6 
wenige kleine Kôrnchen. Die Kürner auf dem Thorax trager eine, 
die Erhôhungen auf den Decken mehrere gelbliche und abstehende 
Bôürstchen. 


9. Anchonus Dejeani. — Q Ovatus, conveæus, niger, parce 


415 


selosus; antennis tarsisque piceis ; rostro femoribus anticis lon- 
giore, arcualo, basi lateribus vix constricto; prothorace trans- 
verso, maxima latitudine ante medium, basin versus rotundato-, 
autrorsim sinualo-angustato, dense varioloso-punctato, limbo 
antico in medio tuberculis duobus seligeris munito; elytris breviter 
ellipticis, remote serialim punctalis, interstiliis planis, dorsalibus 
cristis granulatis et seligeris obsilis, cristis interstitii secundi et 
quarti basin allingentibus; femoribus dense grosseque punctatis. 
— Long. 4-5, lat. 2-2,6 mm. 
Columbia. 


Nach meiner Bestimmungstabelle ist diese Art neben brevis m. 
zu stellen, von dem sie sich sogleich durch bedeutendere Grüsse und 
die beiden beborsteten Tuberkel am Thoraxvorderrande unter- 
scheidet, sie hat aber grüssere Aehnlichkeit mit kleinen Stücken 
von #orulus, bei dem aber die Kämme der Spatien 2 u. 4 nicht 
an die Basis herantreten und der Thorax vorderrand abgeschnürt 
ist. Die Decken sind um die Hälfte länger als breit, ihre Basis 
sehr wenig breiter als die des Thorax aber mit äusserst wenig 
nach vorne vorgezogenen Aussenecken; die Seiten von hier ab 
allmähig gerundet erweitert, in der Mitte fast doppelt so breit als 
die Thoraxbasis, hinten elliptisch abgerundet, auf dem Rücken 
nur schwach längsgewülbt, zur Basis kurz zur Spitze länger 
gerundet abfallend; die Sutur nur am Anfang der abschüssigen 
Stelle mit wenigen Kôrnchen, die Kielstücke auf den Spatien nach 
hinten zu kürzer und niedriger, die vorderen auf 1 u. 3 weil, auf 
2 u. 4 dicht hinter der Basis. Bei dem einen der drei vorliegenden 
Stücke zeigt der Thoraxrücken jederseits der Mitte wie bei sub- 
spinosus eine etwas längere, zugespitzte und mehr abstehende 
Borste. 


Mit immundus (16) kann Dejeani nicht verwechselt werden, 
weil bei diesem die kammférmigen Erhôhungen auf Spatium 2 
und 4 von der Basis entfernt bleiben. 


10. Anchonus madidus. — Pruecedenti similis sed anqus- 
dior; prothorace magis contracto, marqine antico lobisque oculari- 
bus valde productis, lateribus basin versus minus rotundatis, 
limbo antico haud tuberculato, elylrorum interstitiis interrupto- 
elevatis et minute granulalis. — Long. 4,5, lat. 1,8 mm. 

Columbia. 


Auf dem Thorax erscheinen die schmalen Räume zwischen 
den grübchenartigen Punkten stelllenweise als feine glänzende 
Runzeln und fliessen zuweilen in der Mitte zu einem abgekürzten 
gewundenen Längskiel zasammen, während die Hinterwand ein- 
zelner Grübchen ein glänzendes Kôrnchen zeigt. Die Beborstung ist 


416 


fast dieselbe wie bei Dejeani. Die Spatien 2 u. 4 treten als wenig 
erhabene Kielstücke bis an die Basis heran, sind hier aber ent- 
schieden niedriger als die Kielstücke am Anfang der abschüssigen 
Stelle; die Kielstücke werden also nicht wie bei Dejeani nach 
hinten wiedriger sondern Aüker und sind auch deutlicher glänzend 
gekôürnelt; auch auf den Spatien der umgeschlagenen Seiten ist 
stellenweise eine noch feinere Kôrnelung bemerkbar, Spatium 
6 unterhalb der Basis mit einem spitzigen Tuberkel. Der Rüssel 
ist nur seitlich an der Basis leicht abgeschnürt, letztere auf der 
Stirne durch eine Bogenreihe grüsserer Punkte markirt. Fühler 
ziemlich dick. Tarsenglied 3 dreieckig an der Spitze leicht herz- 
fürmig ausgeschnitten. 


11. Anchonus magister. — Ovatus, conveæus, niger, opa- 
cus, sparsim breviterque selosus ; fronte depressa ; rostro arcuato 
femoribus anticis longiore, basin versus parum ampliato, ipsa basi 
monnihil constricto prothorace latitudine maxima ante medium 
subæquilongo, lateribus intra apicem constricto; elytris punctis 
seriatim impressis, inlerstiliis parum interrupto-elevalis et gra- 
nulatis, primo secundo quartoque basin attingentibus, granulis 
puncto impressis el unoseligeris; arliculo lerlio tarsorum cordi- 
forme. — Long. 4,5, lat. 1,3-2,3 mm. 

Ins. Antigua. 


Variat interstitiis elytrorum secundo et quarto a basi usque ad 
declivilatem posticam haud vel vix interruptis . . var. vecors. 


Man würde diese Art für eine Varietät des swillus Fbr. halten 
kônnen, bei welcher die leicht erhabenen Dorsalspatien unregel- 
mässig unterbrochen sind, aber einmal ist der Thorax nicht 2 
sondern vor der Mitte am breitesten, sein Vorderrand seitlich 
tiefer eingeschnürt, andrerseit ist die Stirne flacher gewülbt und 
die Decken sind kürzer auch stumpfer gerundet. Characteristisch 
für magister ist, dass nicht nur die Spatien 2 u. 4 sondern auch 
1 erhaben an die Basis herantreten, wobei die ersteren beiden in 
kürzere oder längere Kielstücke aufgelôst sind, zuweilen aber 
(bei der Varietät vecors) ununterbrochen von der Basis bis zur 
abschüssigen Stelle verlaufen, während in beiden Formen die 
übrigen Dorsalspatien in spärliche und unregelmässig von einander 
entfernte Kôrnchen aufgelôst sind; von den meist abgestutzten 
Kürnern ist gewôhnlich nur der Rand des eingedrückten Punktes 
etwas glänzend; zwischen den sehr flach eingedrückten Punkten 
der Punktreihen stehen kleinere gereihte Kôrnchen. 

Diese Art ist die einzige, welche mir bisher in grüsserer Anzahl 
von Exemplaren (32) beiderlei Geschlechts bekannt geworden ist 
und welche mir Gelegenheit gegeben hat, eine grosse Beständig- 


417 
heit der Art hinsichtlich der allgemeinen Kôrperform und eine 


nur geringe Veränderlichkeit bezüglich der Deckensculptur con- 
statiren zu kônnen. 


12. Anchonus psittacus. — Previler ovatus, convezus, 
nigro-piceus. ereclo-selosus; antennis brevioribus ferrugineis; rostro 
cylindrico arcuato basi parum constricto; prothorace latitudine 
paulo breviore, basi subacutle emarginato, lateraliter intra apicem 
constriclo, anle medium rotundato-ampliato, grosse denseque punc- 
tato; elytris breviler ovalis convexis, remote seriatim punctatis, 
interstitis planis, dorsalibus omnibus tuberculis parvis plerum - 
que granuliformibus remote obsitis ; femoribus subserialim punc- 
talis. — Long. 3, lat. 1,5 mm. 

Cayenne. 

Psitlacus Lac. Dej. Cat. 

Noch etwas kleiner und gewëülbter als brevis Fst. und schon des- 
halb nicht mit ibm zu verwechseln, weil die Decken hoch längs- 
gewôlbt sind und die Spatien 2 und 4 nicht kielformig an die Basis 
reichen. Auffallend für die neue Art ist die in der Mitte flach 
ausgeschnittene Thoraxbasis und die genau ebenso stumpfwinklig 
nach vorne vorgezogene und in jenen Ausschnitt passende Decken- 
basis. Die keulenfôrmigen Bôrstchen, zu je zwei oder drei auf 
jedem Tuberkelundeinzelne auf den Räumen zwischen den Punkten 
auf Thorax und Rüssel stehen senkrecht ab. Die ziemlich flache 
Stirne ist um die leicht abgeschnürte Rüsselbasis eingedrückt. 
Der Rüssel länger als bei brevis und so lang als der Vorder- 
schenkel. Thorax etwas länger als bei diesem aber immer noch 
kürzer als breit, mit der grüssten Breite weit vor der Mitte, seit- 
lich hinter dem leicht zweibuchtigen Vorderrande tief einge- 
schnürt, von der seitlichen Rundung bis zu den Hinterecken gerad- 
linig verengt, Rücken etwas längsgewôülbt, die Mitte mit einem 
feinen runzelartigen Kiel. Decken wenig breiter als lang, in der 
Mitte am breitesten, doppelt so breit als die Basis, zu dieser 
kurz, zur Spitze lang und schräg gerundet-abfallend; von den 
Spatien tritt keines kiel- oder tuberkelférmig dicht an die Basis. 

Fühlergeissel gegen die Spitze leicht verdickt, Glied 1 kaum 
so lang, 2 etwas länger, jedes der übrigen viel kürzer als 
breit. 

Beim Weibchen ist die Naht auf der abschüssigen Stelle leicht 
erhaben und mit kleinen, nicht glänzenden Kôrnchen undicht 
besetzt. 


13. Anchonus asperatus. — Ovalus convezus, nigro-piceus, 
opacus, setosulus; rostro femoribus anticis aequilongo, Crasso, 
arcuulo, basi lateribus vix constriclo, grosse seriatlin punclalo, 


418 


medio carinato; prothorace suboctogonale, maxima latitudine ante 
medium, basi truncato elevato-marginato, ante basin serie trans- 
versa punclorum, dorso remote granulato, medio leviler carinalo 
utrinque quinque tuberculato; elytris breviter elliplicis, convezis, 
dorso vix conspicue seriatim punctatis, interstiliis allernis tuber- 
culis granuliformibus (a basi distantibus) plus minusve acutis 
remote obsitis ; femoribus rugoso-granulatis et punctatis ; articulo 
tertio tarsorum bilobo. — Long. 6,5, lat. 3 mm. 

Cayenne. 

Asperatus Lac. Dej. Cat. 

Mit morulus Fst. verwandt, ebenso geformt und gewälbt aber 
etwas grüsser, der Rüssel länger und mehr gebogen, der Thorax 
achteckig, auf dem Rücken unpunktirt, dagegen gekôrnelt und 
auch die Decken anders sculptirt. 

Thorax kaum so lang als breit, hinter dem beiderseits deutlich 
gebuchteten Vorderrande plôtzlich horizontal erweitert, die 
Seiten von den rechtwinkligen Hinterecken ab bishinter die Mitte 
ziemlich tief geschweift, hier eine scharfe, vor der Mitte eine 
gerundete Ecke bildend, auf dem Rücken wenig längs aber stark 
quer gewülbt, jederseits des flachen, vorn und hinten abgekürzen 
Mittelkiels mit drei in eine Längslinie gestellten Spitzen und 
beborsteten Kôürnern, von denen der vordere am Vorderrande, 
der hintere entfernt von der Basis steht; die vordere Seiterand- 
ecke mit einem grüsseren, die hintere mit einem kleineren 
Tuberkel. Decken kaum um die Hälfte länger als in der Mitte 
breit, hier um ein Drittel breiter als die Thoraxbasis und immer 
noch etwas breiter als der Thorax an der breitesten Stelle, 
deutlich längs gewülbt, hinten ziemlich steit abfallend; auf der 
ebenen Oberfläche sind Punkte kaum bemerkbar, die Sutur ist 
leicht erhaben und mit etwas länglichen kleinen Kürnchen weit- 
läufig besetzt; ebenso weitläufige nur hinten etwas dichtere 
und theilweise grôssere Kôürnchen stehen auf den Spatien 2, 4, 
5, 6 und 8, je ein oder zwei kleine auf 1 und 3. Schenkel und 
Fühler wie bei morulus. 


14. Anchonus ægrotus. — À confine Fst. præsertim cor- 
pore, rostro, antennis pedibusque longioribus, his tenuioribus, 
rostro usque ad insertionem antennarum recto, prothorace mar- 
gine antlico post oculos parum sinuato, limbo antico usque ad 
mazimam latitudinem tuberculis parvis fasciculatus prædito, 
verrucis elytrorum minus elevatis, in interstitio 3° et 5° multo 
minoribus diversus. — Long. 8-9, lat. 3,5-4 mm. 

Columbia. 


Aegrotus Dej. Cat, 


419 


Der Rüssel dieser Art weicht insofern von dem der übrigen ab, 
als sein Rücken an der Basis ohne scharfen Absatz in die Stirn- 
wôlbung übergeht, dagegen ist die Stirne hier concentrisch einge- 
-drückt. Der Thorax ist etwas länger als bei confinis, sonst ebenso 
geformt, seine Basis sehr wenig schmäler als die Deckenbasis ; 
von der sechs kleinen spitzigen, beborsteten und in einem Bogen 
gesteltsen Tuberkeln stehen die zwei mittelsten und grôssten am 
Vorderrande, die zwei hintersten auf der breitesten Stelle vor der 
Mitte ; auf dem deutlich längsgewülbten Rücken erscheint, von 
der Seite gesehen, jederseits der abgekürzt gekielten Mitte eine 
kleine Tuberkelspitze. Decken 1 5/4 mal so lang als breit, auf 
dem Rücken kaum längs gewblbt, zur Basis aber und zur Spitze 
gerundet abfallend; die warzenartigen Erhôhungen sind nicht 
wie bei conjinis gleich gross sondern die grüssten stehen hinter 
der Basis und am Anfange der abschüssigen Stelle. Scherkel 
kôrnig und runzlig punktirt. 


Diese Art muss dem mir 2x nalura unbekannten co/wmbiacus 
Fhs., bei dem zwei Deckenspatien als gekôrnte Kiele an die Basis 
herantreten sollen, sehr nahe stehen. Bei den drei vorliegenden 
Stücken des wegrotus zeigt die Deckenbasis gegenüber den Spa- 
tien 2 u. 4 eine kleine Zahnspitze, welche durch einige Kôrner 
mit dem vorderen kielartigen Tuberkel lose zusammenhängt so 
dass letzterer ebenso gut 4x wie nicht an die Basis herantretend 
genannt werden kann. Entscheidend für meine Auffassung des 
aegrotus als eine von colwmbiacus verschiedene Art war der abge- 
kürzte Thoraxmittelkiel, während die Mitte des columbiacus 
leicht canaliculirt sein soll. 


15. Anchonus echinatus.— Ovutus, convexus, nigro-piceus, 
setulosus; antennis tarsisque dilutioribus; rostro curvato basin 
versus vix crassiore, basi lateribus tantum profunde constricto, 
profunde et minus requlariter excavato-punctalo; prothorace 
parum transverso, intra apicem profunde constricto, lateribus 
pone stricturam subilo ampliato, posterius subsinuato, rude 
varioloso, medio carinulato; elytris ellipticis, postice acuminato- 
rotundatis, supra haud conspicue punctatis, interstitiis tuberculrs 
parvis setigeris granulisque interruplo-seriatis, his basin non 
attingentibus ; pedibus gracilioribus, femoribus sat dense punc- 
tatis. — Long. 4-4,8, lat. 1,8-2 mm. 


Cayenne. 
E'chinatus Lac. Dej. Cat. 


Mit subspinosus Fhs., psittacus und worulus Fst. verwandt; 
von ersterem durch den Thoraxmittelkiel, das Fehlen der beiden 


420 


kleinen Tuberkel in Thoraxmitte,nur an den Seiten abgeschnürten 
Rüssel und an der Basis nicht plôtzlich erweiterte Decken, vom 
zweiten durch nur an den Seiten abgeschnürte Rüsselbasis, vor 
der Mitte breiter gerundet-erweiterten Thorax, längere Decken 
und dichter punktirte Schenkel, von #orulus durch viel geringere 
Grüsse, hinter dem Vorderrande tiefer abgeschürten, nach hinten 
viel mehr geschweift-verengten Thorax, hinten zugespitztere und 
viel weniger steit abfallende Decken sowie durch die nur seitlich 
abgeschnürte Rüsselbasis verschieden. 

Die Deckenbasis ist leicht aufgebogen, der Rücken ohne deut- 
liche Punktirung, mit der hôchsten Stelle der Längswülbung und 
mit der grüssten Breite in der Mitte, hinten gerundet zugespitzt 
und schräg gerundet-abfallend, die Spatien flach und wie die Sutur 
mit kleinen länglichen und runden beborsteten Tuberkeln, 
welche zur Basis und Spitze an Grôsse und Hôhe abnehmen, auch 
entfernt von der Basis stehen; die umgeschlagenen Seiten sind 
weitläufig gereiht-punktirt. Thorax an der Basis kaum breiter als 
an der deuntlich zweibuchtigen Spitze, oben und an den Seiten 
eingeschnürt, die seitliche plôtzliche Erweiterung etwas beuligund 
noch weitläufiger punktirt als unten, der Rücken flach längsge- 
wôülbt aber an der Basis flach, der Mittelkiel bei den fünf vorlie- 
genden Stücken der ganzen Länge nach deutlich; die schmalen 
Räume zwischen den dichten grübchenartigen Punkten wie auch 
der Vorderrand (mit Ausnahme der Mitte) abstehend beborstet. 
Rüssel so lang und so dick als der Vorderschenkel, zur Basis 
wenig verdickt. Stirne zwischen den Augen mit eingestochenem 
Punkt. Schenkel ziemlich dicht punktirt, Tarsenglied 3 herzfôr- 
mig, wenig erweitert. Die Borsten der Oberseite sind keulig. 


16. Anchonus immundus. — Ovatus, niger, opacus, selu- 
losus ; rostro parum arcuato basi constricto, postice haud incras- 
salo ; prothorace transverso intra apicem coarctalo, lateribus ante 
medium rotundato-amplialo, posterius rotundato-angustato, supra 
dense varioloso punctato; elytris pone basin subilo subsinuato- 
amplialis, lateribus parum, apice obtuse rotundatis, irrequlariter 
remoteque serialo-punctatis, interstitiis planis tuberculis parvis 
granulisque setigeris remotis basin haud attingentibus ; femoribus 
subremote punctatis. — Long. 4, lat. 2 mm. 

Carthagena. 

Immundus Dej. Cat. | 

Von dem vorhergehenden durch fehlenden Thoraxmittelkiel, 
viel gewülbtere und hinten stumpf abgerundete Decken, von sub- 
spinosus durch transversalen zur Basis nichtgeschweift-verengten 
Thorax ohne dorsale Tuberkel, von worulus durch kürzeren, 


421 


hinter dem Vorderrande nicht eingeschnürten Thorax ohne Mit- 
telkiel und die an der Basis plôtzlich erweiterten Decken haupt- 
sächlich zu unterscheiden. 

Rüssel etwas länger als der Vorderschenkel, dichter und 
gereiht-punktirt. Thorax an der Spitze und Basis abgestutzt, 
letztere viel breiter als erstere, der Vorderrand in der Mitte 
nicht beborstet, oben mit sehr flacher Längswélbung, unten etwas 
undichter punktirt als oben. Decken nur um die Hälfte linger als 
breit, in der Mitte am breitesten und etwa doppelt so breit als 
der Thoraxvorderrand, ihre Längswélbung auf dem Rücken sehr 
flach, zur Basis schnell, zur Spitze ziemlich steil gerundet-abfal 
lend, alle Dorsalspatien ähnlich wie beim vorhergehenden tuber- 
culirt, die Sutur nur wenig gekôrnelt. Hinterbrust dichter punk- 
tirt als die beiden ersten Bauchsegmente. Tarsenglied 3zweilappig 
aber nur wenig breiter als 2. 


EINE NEUE CELEBIA 
BESCHRIEBEN AUS DEM KÔNIGL. NATURHIST. MUSEUM ZU BRUSSEL, 


von J. Faust. 


Celebia modesta. — Jinus convexa, oblongo-ovala undique 
dense albido-cinereo-squamosa, sparsim selosa; antennis pedibus- 
que brevioribus crassioribus; fronte rostroque transversim nonni- 
kil convexis, medio obsoletissime nigro-canaliculatis ; capite post 
oculos parvos sed valde productos parum depresso; rostro lateri- 
bus emarginato; prothorace quadrato (G) vel transverso (Q), basi 
rotundato apice subbisinuato, lateribus subparallelis, intra api- 
cem parum anqustato, dorso remole lateribus densius punctulato, 
medio subcarinulato ; scutello parvo rotundato; elytris anquste(&) 
vel late (Q) ovalis, kumeris oblique rotundalis, punctato-strialis, 
interstiliis aequilatis parum convexis, allernis suturaque poslice 
parum elevatioribus ; femoribus nonnihil opales centibus. — Long. 
10,5-13, lat. 4-6 mm. 

Diese Art war im Brüssler Museum als Z'pisomus celebensis 
Deyrolle in litt. bezeichnet. Da die bisher bekannten Celebia- 
Arten nur auf Celebes vorzukommen scheinen so habe ich den 
Deyrolleschen Namen in #odesta umgeändert. 

Die kurze Kôrperform und die gleichmässig dichte gelbgraue 
Beschuppung zeichnen die neue Art von den bisher beschriebe« 


422 


nen aus. Die kleinen, weit vorragenden Augen haben Aehnlich- 
keit mit denen meines Boësduvali sind jedoch weniger spitz und 
nur halb so gross. Der Rüssel ist an der Basis und Spitze nicht 
schmäler als der Kopf hinter den Augen, seitlich zwischen beiden 
Enden ausgerandet, seine Seitenkanten sind verrundet und der 
Rücken zeigt weder Furchen noch Kiele sondern nur eine sehr 
feine nackte Mittellinie, die gegen den flach quergewülbten Rücken 
etwas vertieft liegt. Der Kopf hinter den Augen ist nur scheinbar 
niedergedrückt weil ihm die Punktirnng und aufstehende Bebor- 
stung fehlt. Der Fühlerschaft überragt wie bei den andern Arten, 
den Augenhinterrand ist aber dicker als bei diesen ; Geisselglied 
2 so lang als das an der Spitze schwarz gefärbte achte undreichlich 
um die Hälfte länger als breit, alle übrigen sind fast von gleicher 
Länge und so lang als breit. Der über all ebene Thorax ist auf dem 
Rücken weitläufig punktirt, zeigt meistens auf der Basalhälfte 
jederseits der Mitte einen kleinen flachen Eindruck und eine feine 
nackte Mittellinie, die auf der Spitzenhälfte leicht eingeritzt ist; 
die Bürstchen in den Punkten sind schuppenfürmig dicker und 
kürzer als die auf dem Rüssel u. den Decken. Auf letzteren ist 
keine Spur von nackten kielf‘rmigen Spatien vorhanden, alle 
sind gleich breit und flach gewülbt, nur 2, 4 u.8 auf der abschüs- 
sigen Stelle, 6 und 8 auch bei der Schulterstelle etwas erhabener; 
die Punkte in den feinen Streifen sind klein und meist etwas läng- 
lich, die spitzen und gekrümmten Borstenhaare auf den Spatien 
schräg abstehend. Unterseite ebenso dicht beschuppt als die 
Oberseite. Die Schenkel einiger Stücke opalisiren schwach bläu- 
lich. 

Das Weibchen nicht nur dieser sondern aller bisher beschrie- 
benen Arten zeigt an der Basis des scharf zugespitzten Analseg- 
ments zwei längere eingeritzte Streifen, die Fühler und Vorder- 
schienen sind etwas dicker,der Thorax kürzer und die Decken viel 
breiter auch auf dem Rücken flacher und hinten steiler abfal- 
lend. 

Mit Geonomus arrogans Blanch. (mir unbekannt) von den Aru 
Inseln kann #odesta nicht verwechselt werden, da letztere einen 
ungekielten Rüssel, einen ebenen nicht gerunzelten Thorax, eine 
nicht schwarz punktirte Unterseite, dagegen ein überall sehr 
dichtes Schuppenkleid besitzt. 


Tome I. des Annales : Catalogue des Buprestides, 
RCI ROSE TES 
S'adresser Place du Musée, 20, Bruxelles. 


" 1 


TÉ ENTOMOLOGIQUE 


TOME TRENTE-SEPTIÈME 


NO RP 44 (0 D 


numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une 
RON : seconde fois. 


da BRUXELLES ra 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE DS 
“1 20, RUE DU MUSÉE, 20 


1893 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


VII 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 5 août 1898. 


PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE, vice-président. 


Présents : MM. Coubeau, de Selys-Longchamps, Fologne, 
Hippert, Jacobs, Kerremans, Ledrou, Robbe, Séverin, Vincent et 
Bergé, secrétaire. 


MM. Tosquinet, président, E. et L. Coucke ont fait excuser 
leur absence. 


La séance est ouverte à 8 heures. 


M. Lameere annonce à l’Assemblée la mort de M. Pascoe, l’un 
de nos membres les plus distingués. Une lettre de condoléances 
sera envoyée à la famille. 

Le procès-verbal de la Séance du 1 juillet est approuvé. 


Admission de membres. Le Conseil a admis en qualité de 
membres effectifs : 

M. French, State Illinois normal university, Carbondale, Ili- 
nois, présenté par MM. Tosquinet et Séverin, et M. Blandford, 
Wimpole street, 48, à Londres, présenté par MM. Kerremans et 
Séverin. 

Correspondance. M. le Dr R. Blanchard, 32, rue du Luxem- 
bourg, à Paris, annonce que le Congrès international de Zoologie 
a décidé de proposer la question suivante pour le prix de S. A. I. 
le Tsarévitch au Congrès qui se tiendra à Leide en 1895 : Aude 
de la faune d'une des grandes régions du globe et relations de celte 
Jaune avec les faunes voisines. 

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des 
divers mémoires présentés. 

Communications diverses. M. Hippert signale la capture de : 
Acontia Luctuosa S. V. God. pris à Rochefort, Zwpithecia Linaria 
S.V.God. capturé dans la forêt d’Orvalet Z'upithecia Togaria Hb. 
G' provenant de l’Hertogenwald. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 35 


424 


Excursion. L'assemblée décide sur la proposition de M. La- 
meere, de se rendre le dimanche 10 septembre à Knocke. Départ de 
Bruxelles, Gare du Nord, à 6 h. 13 du matin. 


La séance est levée à 9 heures. 


HÉTÉROCÈRES DE LOJA ET ENVIRONS (EQuaTEUR) 


par Paul Dognin. 


Lophocampa Striata, n. sp. 


56 et 57 millimètres. Espèce très voisine du Zophocampa Ner- 
vosa Feld., dont elle a le port et presque la taille; d’un jaune 
plutôt plus pâle avec la base et une partie de la côte des supé- 
rieures jaune paille en dessus. Lés nervures bien indiquées comme 
dans l’espèce de Felder. Dans Sfriata les inférieures ont en dessous 
l’extrémité des nervures marquée en noir, tandis que dans er- 
vosa le dessous de ces mêmes ailes est absolument unicolore. En 
outre Sériata a le dessus de l’abdomen d’un beau noir de charbon 
jusqu’au dernier anneau, le dessous restant jaune avec les sépa- 
rations noires ; anus jaune. 

J'ai recu de San Francisco près Loja 1 G' et 2 Q de cette espèce, 
pris en Août 1886, et de Loja même, trois Get trois Q de Zopho- 
campa Nervosa bien typiques. 


Lophocampa Humosa, n. sp. 


60 millimètres. Dessus et dessous, des quatre ailes, d’un gris 
violacé pâle avec une légère teinte jaunâtre sur le dessus des supé- 
rieures à la base et au départ de la côte. Nervures vivement indi- 
quées en noir sur les quatre ailes tant en dessus qu’en dessous. 
Tête et partie antérieure du corps d’un beau jaune foncé, abdomen 
noir sauf les trois derniers anneaux en dessus et le dernier 
en dessous qui sont jaunes. Pattes à extrémité noire. Antennes 
pectinées, noires. 

Une Q des environs de Loja, 1890. 

Cette espèce se place tout à côte de Sfriata. 


Eudule Sombreata n. sp. 


26 à 28 millimètres. Port d'Zuwdule conformis WIk. Aïles assez 
opaques d’un jaune fauve plus coloré sur les bords, la côte des 
inférieures brunâtre, dessus et dessous. Dessous des supérieures 


425 


avec le centre entièrement brunâtre. Franges jaune fauve. Anten- 
nes filiformes, brunâtres. 

Trois G' des environs de Loja, bien pareils. Je crois cette espèce 
distincte de Conformis WIk que j’ai également recu de Loja et dont 


tous mes spécimens sont d’une seule teinte bien uniforme et à 
ailes plus transparentes. 


: Devara Pizarra n. sp. 


27 à 29 millimètres. Taille et port de Devara Phyleis, Druce. 
Dessus des supérieures noir avec la base plus pâle, et une tache 
blanche, centrale, allongée, allant immédiatement en dehors de la 
cellule de l’indépendante à la 4. Dessus des inférieures avec la 
partie centrale et abdominale gris d'acier, la côte et l’extrême 
bord terminal noirs. Franges noires semées de poils gris. Dessous 
des supérieures grisâtre à la base, noir au centre, gris roux à l’apex, 
la côte blanche dans son milieu et la tache blanche centrale à peu 
près comme au dessus. Dessous des inférieures grisàtre avec un 
petit point noir central et une bande terminale roussätre coupée 
irrégulièrement à l’intérieur et bordée par une série de points 
terminaux noirs sur les nervures. Franges roussâtres aux supé- 
rieures, blanchâtres coupées de noir aux nervures, aux infé- 
rieures. Antennes pectinées et palpes noirs; tête, corps et pattes 
gris brun. 


Quatre G' dont trois pris à San-Francisco près Loja en Août 
1886 ; le quatrième, en 1891. 


Thersana Vidrierata n. sp. 


26 à 30 millimètres. Supérieures à centre vitreux, bordées de 
noir à la côte et, plus largement, au bord terminal et avec une 
large tache cellulaire noire suivie d’une ombre que rejoint la 
bande terminale. Nervures fortement indiquées en noir. Infé- 
rieures noires avec un double trait central, accompagné d’une 
petite tache détachée et un trait subabdominal, vitreux. Le double 
trait central coupé par le point cellulaire noir. Franges noires, 
blanches à l’apex de chaque aile. 

Dessous comme le dessus mais avec les parties vitreuses plus 
nettement délimitées. 

Antennes pectinées et palpes, noirs; tête et dessus du corps 
noirs, collier semé de poils jaunes; dessous du corps et des pattes 
gris; anus garni d’une touffe de poils jaunes. 

Loja, cinq G' pris en Février 1886. 


426 


Polypoetes Antedata n. sp. 


G 25 Q 26 millimètres. G. Dessus des supérieures noir avec la 
cellule et une petite tache triangulaire, au départ des 8 et 4 d’un 
blanc transparent. Un trait blanc au dessus et le long du bord 
interne, enfin une petite tache blanche allongée en avant de l’apex. 
Dessus des inférieures avec le centre et le bord abdominal, blancs; 
la côte et le bord terminal largement bordés de noir, une tache 
blanche allongée dans la partie apicale de cette bordure. 

Dessous comme le dessus, un peu plus envahi par le blane qui 
longe le bord interne des supérieures et forme deux taches de 
plus dans la bordure noire des inférieures, l’une à la côte, la 
seconde à l’angle abdominal. 

Palpes très allongés, antennes filiformes, tête et abdomen brun 
noirs ; dessous du corps et pattes grisâtres. Collier semé de poils 
jaunes. 

Q comme le G avec cette seule différence que la petite tache 
apicale est jaune et non blanche. 

Une paire prise à Santa Barbara en Août 1886. 


Polypoetes Cuatropuntada n. sp. 


24 millimètres. Dessus des quatre ailes d’un brun uni avec une 
tache jaune immédiatement au delà de la cellule; les taches des 
secondes ailes à peu près doubles de celles des supérieures et mieux 
colorées. Dessous comme le dessus mais avec toute la partie basi- 
laire gris bleuâtre. Franges brunes. 

Antennes pectinées, palpes recourbés, tête et dessus du corps 
bruns, dessous gris brun. 

Un G' des environs de Loja, 1887. Se place à côté de Polypoetes 
deldon, Druce. 


Archylus? Jasminatus n. sp. 


21 millimètres. Inférieures légèrement coudées au centre. Les 
quatre ailes, assez poilues, sont d’un beau blanc luisant dessus 
comme dessous. Côtes des supérieures brunes jusqu’à près du 
milieu et plus particulièrement en dessous. 

Franges blanches. Antennes plumeuses, blanches. Palpes et front 
brunâtres ; tête, thorax et corps couverts de poils blancs; pattes 
blanches avec l’intérieur des premières paires brunâtre. 

Un G' des environs de Loja, 1892. 


427 


Ira Zarina n. sp. 


G 58 Q 55 millimètres; celle-ci avec l’apex des supérieures 
pointu et légèrement falque : dessus des supérieures roux ferru- 
gineux semé de quelques atomes blancs et avec une large bande 
subterminale jaunâtre. La côte marquée d’une tache ovale blan- 
châtre peu avant l’apex. Un petit point cellulaire au milieu d’une 
tache grise; deux autres taches blanchâtres au bord interne, la 
première terminant une extrabasilaire arquée, peu distincte, 
partant de la côte; la seconde reliée a la tache apicale par une 
série de points blancs formant une ligne qui se continue aux 
secondes ailes. Enfin une série subterminale de points nervuraux 
noirs, éclairés de blanc. 

Dessus des inférieures également roux ferrugineux mais plus 
sombre à la base semé d’atomes blancs surtout au bord abdominal 
et bordé d’une ligne subterminale sombre, sinueuse, pointillée de 
blanc. Franges rousses. 

Dessous des quatre ailes grisàtre, finement semé d’atomes noirs 
au milieu desquels se perdent les points cellulaires et traverse au 
second tiers par une bande droite, ferrugineuse, bien indiquée 
sur la ©. 

Bord des ailes blanchatre; franges rousses. 

Palpes, tête et thorax roux ferrugineux avec quelques poils 
jaunes; G malheureusement sans antennes, © avec les antennes 
simples. 

Une paire, bien pareille, prise à San-Francisco, près Loja en 
août 1886. 

Cette espèce se place auprès d’/r4 Capnodiata Gn. que j'ai reçue 
en nombre de Loja. Elle est plus grande que l’espèce de Guénee, 
plus vivement colorée et non d’une teinte uniforme comme 
celle-ci. 


Ephyra Pulida n. sp. 


24 millimètres. Port d'Zphyra admirabitis Obth. (Études d'En- 
tomologie, Twe livraison, pl. ?, fig. 10). Dessus des ailes gris cendré, 
les supérieures presqu’entièrement recouvertes par une tache 
centrale, d’un vineux pâle et qui ne laisse libres que l’apex, 
l'angle interne, la base et la côte sauf un point d'attache au 
milieu. Bord terminal et base ombrés de brun. Les inférieures 
avec tout le centre envahi par la continuation de cette même 
tache vineux pâle. Bord terminal ombré de brun. Chaque aile 
possède un petit trait cellulaire peu distinct; le bord terminal est 
finement liseré de vineux. Franges grises. 


428 


Dessous blanc luisant, uni, teinté de rose aux supérieures. 

Antennes crénelées ; palpes rosées ; abdomen vineux en dessus, 
blanc mat en dessous ainsi que les pattes. 

Un G' pris aux environs de Loja en 1889. 

Cette espèce se place auprès d’'Zphyra admirabilis Obth. que 
j'ai recu en grand nombre de Loja. 


Cambogia Ambarilla n. sp. 


20 millimètres. Port d’Acidalia Argentifilata F. et R. (Reise 
der Novara, pl. 128, fig. 10). Les quatre ailes jaune paille coupées 
par de nombreuses lignes sinueuses, parallèles, d’un gris tanné 
d’écailles métalliques et avec la côte des supérieures striée de 
violacé. Ces lignes sont au nombre de dix sur les supérieures, 
allant toutes deux par deux sauf les deux plus extérieures. Les 
inférieures n’en montrent que six distinctement, les quatre 
intérieures géminées. Bord extrême coupé de petits points nervu- 
raux ; franges jaune paille. 

Dessous des quatre ailes d'un blanc jaunâtre luisant avec la 
côte des supérieures colorée. 

Antennes fortement pectinées, jaunes ainsi que les palpes, la 
tête et le corps, vertex blanc. 

Deux & pris aux environs de Loja en 1891. 

Cette espèce se place tout à côté d’Argentifilala F. et R. citée 
plus haut mais elle est plus petite et plus couverte de lignes. 


Acidalia Vecina n. sp. 


17 millimètres. Dessus des supérieures gris avec la partie avoi- 
sinant l’angle interne blanc vif, trois lignes sombres partent de la 
côte mais la première seule traverse l’aile; ces trois lignes ainsi 
que l’extrémite apicale sont teintées de ferrugineux. Dessus des 
inférieures avec la première moitié roussâtre, la seconde moitie 
blanche et le bord abdominal gris brun. De ce bord partent deux 
fines lignes ferrugineuses, sinuées, dont une centrale, traverse 
l’aile immediatement en dehors d’un petit point cellulaire noir. 
Bord terminal droit de l’apex au milieu, puis sinueux jusqu’à 
l’angle anal, le sinus du milieu plus fortement accentue et bien 
cerclé de noir. Franges blanches coupées de gris, ferrugineuses à 
l’apex des premières ailes. 

Dessous des supérieures ferrugineux avec quelques marbrures 
noires, coupé par trois taches transversales gris argenté et 
avec le bord interne gris. Dessous des inférieures gris avec 


429 


deux lignes transversales et une ombre terminale noirâtres. 
Antennes filiformes. 
Un G' pris à Zamora près Loja en Mai 1886. 
Cette espèce se place tout à côté d’Acidalia Mimetata Feld. et 
Rog. (Reise der Novara, pl. 128, fig. 11 et 11°). 


Scordylia Tiricia n. sp. 


G 25 Q 23 millimètres. Dessus des quatre ailes noir, les supé- 
rieures avec une large tache à peu près hexagonale, jaune, 
occupant le centre de l’aile du bord interne, qu'il atteint, jusqu’à 
la côte, également atteinte dans deux de mes spécimens; dans 
mes deux autres exemplaires celle-ci reste noire. Bord extrême de 
la côte coupé de blanc; franges noires finement coupées de blanc 
dans sa moitié extérieure. 

Dessous des supérieures avec les deux premiers tiers de l’aile 
jaunes, le dernier tiers extérieur brun chocolat, la côte et la frange 
striées de blanc et de brun. 

Dessous des inférieures blanc strié de brun, la partie apicale lar- 
gement lavée de brun; la côte blanche et brune. 

Antennes filiformes, noires ainsi que la tête et le dessus du 
corps, dessous du corps blanc, pattes blanches et noires. Zamora, 
près Loja, trois G' et 1 Q, 1886, 1887 et 1893. 

Cette espèce a une certaine analogie de dessin avec la Scordylia 
Subanqulata de Maassen mais ses ailes sont plus arrondies et sous 
ce rapport elle se rapproche davantage de la Scordylia Ochrozona 
F. et R. que j'ai également recue des environs de Loja. Elle est 
aussi voisine de la Scordylia Jelshkiaria Obth. 


Scordylia Captata n. sp. 


22 et 24 millimètres. Dessus des quatre ailes jaune, les supé- 
rieures avec une large bordure terminale, une ligne presque 
médiane, en \/ plus épaisse dans sa moitié supérieure, un point 
cellulaire et quelques stries noires sur la côte. Les inférieures 
avec la bordure terminale un peu plus étroite, une subterminale 
arrondie et le point cellulaire noirs. 

Dessous des supérieures d'un jaune plus vif et avec les dessins 
du dessus, mais la côte et l’apex striés de blanchâtre et de gris. 
Dessous des inférieures grisaille avec le point cellulaire et la sub- 
terminale bruns. Franges blanches et brunes. Antennes filiformes. 

Deux G'; Loja 1888. 

Cette espèce appartient au groupe des So/zmanaria Obth., 
Placida Druce, Sinuosa F. et R. que j'ai toutes reçues de Loja 
en assez grand nombre. 


430 


Eupithecia Disformata n. sp. 


21 millimètres. Supérieures allongées de forme un peu trian- 
gulaire mais avec le bord terminal arrondi. Inférieures toutes 
petites. Le facies de cette espèce rappelle mais avec des formes 
encore plus extrêmes notre Zobophora Hexapterata Schiff., elle. 
devra certainement plus tard se placer dans un genre nouveau. 
Dessus des premières ailes d’un brun bronzé marbre de blanc et 
traversé dans la moitié extérieure par deux lignes pâles, ondulées, 
l’une au delà du milieu, la seconde terminale. Un point cellulaire 
brun. Dessus des secondes ailes blanc avec une série de lignes 
brunes le long du bord abdominal; ces lignes cessent dès le milieu 
de l'aile. Franges brunes coupées de blanc aux supérieures, 
blanches avec quelques poils bruns aux inférieures. 

Dessous des quatre ailes d’un blanc grisâtre, avec une série de 
lignes d’un brun verdâtre parallèles aux bords; un point cellulaire 
aux supérieures. Franges comme en dessus. Palpes énormes, 
allongées et poilues, jaunes ainsi que la tête et le collier ; antennes 
pubescentes (l’un de mes exemplaires possède deux antennes com- 
plètes et le troncon d’une troisième !); corps brun coupé de jaune, 
pattes grises. 

Loja; six G', 1892. 


Eubolia Fulminata n. sp. 


29 millimètres. Espèce excessivement voisine d'Zubolia Fulqu- 
rata Snellen (Opgave der Geometrina en Pyralidina in Nieuw 
Granada ete. pl. 7, fig. 8), s'en distingue en ce que le trait suba- 
pical des supérieures s'arrête au centre de la partie apicale noire 
au lieu de la traverser entièrement, puis par les dessins différents 
du dessous des inférieures. Ceux-ci comprennent les deux traits 
droits comme dans #ulqurata mais avec cette différence que le 
trait principal est plus au centre et aboutit au bord terminal de 
l'aile. Quant aux lignes transversales, elles sont autrement dispo- 
sées; la première, la plus petite, qui part du milieu de la côte se 
dirige extérieurement (et non intérieurement comme dans Fulqu- 
rata) et n’atteint pas le trait central; la seconde quitte celui-ci 
presqu’au milieu de l’aile et aboutit à l’angle anal, avec une 
inflexion dans son milieu. 


Deux G' bien pareils des environs de Loja, 1889 et 1890. 


431 


MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE DES STRATIOMYIDES DE BELGIQUE, 
Y COMPRIS LE GENRE SUPBULA, 


par Édouard et Louis Coucke. 


OBJET DU TRAVAIL ET OUVRAGES CONSULTES. 


Dans une étude sur les Zeptides de Belgique, publiée dans les 
Annales de la Société Entomologique de Belgique au mois de mars 
de cette année, ont été exposées les raisons pour lesquelles 
M. Osten-Sacken a été amené à former le groupe des Zremochæta. 

En admettant la classification de M. Osten-Sacken, le groupe 
des Æremochæta comprend en Belgique trois familles : 


1°) la famille des Zubanides. 

20) la famille des Zeptides, y compris les genres ylophaqus 
et Coenomyia. 

3) la famille des Sératiomyides, y compris le genre Subula. 


Les raisons de cette classification ont été développées dans le 
travail cité plus haut. 

Les Zabanides ont été traités dans les Annales de la Société 
Æntomologique de Belgique en mars 1892, et les Zeptides en 
mars 1893. | 

Dans le présent travail, nous avons rassemblé les renseigne- 
ments que nous avons pu nous procurer sur les Sfratiomyides 
de Belgique. Il vient ainsi compléter la réunion des matériaux 
qui ont pu être recueillis par nous jusqu'a présent sur les Zre- 
mochæta de Belgique, et constitue avec les travaux ci-dessus une 
première base pour l’étude de ce groupe dans notre pays. 

Nous remercions M. Van der Wulp qui nons a fourni tous les 
renseignements désirables, et MM. Tosquinet, Candèze, Severin 
et Thirot auxquels nous devons de nombreuses indications. La 
collection Maurissen dont le Musée vient de faire l’acquisition 
nous a été des plus utiles. Nous y avons trouvé plusieurs espèces 
qui n’étaient pas représentées dans la collection générale de Dip- 
tères. — Ces exemplaires, tous en très bon état, et pris pour la 
plupart dans le Limbourg hollandais, ont beaucoup facilité notre 
travail. Nous considérons comme des espèces dont la capture future 
en Belgique ne laisse aucun doute celles qui sont renseignees 


432 


comme prises dans une localité de la partie méridionale du Lim- 
bourg hollandais, la faune de cette contrée étant semblable à celle 
de notre région campinienne. — Le nombre des espèces que nous 
ne connaissions pas encore de Belgique et qui sont dans ce cas 
étant assez considérable nous a permis de faire un travail déja 
beaucoup plus complet. 

Les ouvrages que nous avons consultés sont les suivants : 


MEIGEN. — Systematische Beschreibung der bekannten Euro- 
païschen zweiflügeligen Insekten. Tomes IT et III. 

MACQuART. — Insectes Diptères du Nord de la France. Tome II. 

SCHINER. — Fauna austriaca. Die Fliegen. Wien, 1862. 

PuLs. — Catalog der Dipteren aus der Berliner Gegend, gesam- 
melt von J. F. Ruthe. (Extrait du « Berliner Entomo- 
log. Zeitschrift », 1864.). 

BRAUER. — Die Zweifluger des Kaiserlichen Maseums zu Wien. 
Tomes II et III, 1882-1883. 

Van DER Wuzp. — Nieuwe Naamlijst van inlandsche Diptera. 
Extrait de « Bouwstoffen voor eene fauna van Nederland.») 

— Diptera Neerlandica. Eerste Deel, 1877. 

OSTEN-SACKEN. — On professor Brauer’s paper : « Versuch einer 
Characteristik der Gattungen der Notacanthen, 1882. » 
(Extrait de : « Berliner Entomolog. Zeitschrift, Bd. XX VI, 
1882, Heft II, p. 363. ») 

— On the characters of the three divisions of Diptera : Nemo- 
cera vera, Nemocera anomala, and Eremochaeta. (Extrait 
de : Berliner Entomolog. Zeitschrift. Bd. XXX VII, 1892, 
Het IVe p- #11) 

Annales de la Société Entomologique de Belgique. Tome 37, 
N° III, 1898. 


LC 


CARACTÈRES PRATIQUES POUR RECONNAITRE SI UN DIPTÈRE PRIS 
EN BELGIQUE APPARTIENT A LA FAMILLE DES S7RATIOM YIDES. 


Pour reconnaître si un diptère pris en Belgique appartient à la famille des 
Stratiomyides on examinera successivement les caractères dont il est question dans 
les accolades @, b, c. 


Si l’antenne comporte plus de 3 articles (ce sera toujours au moins 7 dans 
les diptères belges), le diptère n’est pas un sfratiomyide. 
Si l’antenne ne comporte que 3 articles, 2 cas peuvent se présenter : 
1°. Le 38 article porte près de sa base ou vers le milieu de sa longueur un 
a. | seta. Dans ce cas le diptère n’est pas un sératiomyide. 

1 2°. Le 3e article ne porte pas de seta près de sa base, ni même vers le 
milieu de sa longueur. Quand il porte un seta ou un style c’est toujours vers 
son extrémité. 

Dans ce cas on passera à l’accolade 2. 


433 


Si le 3e article de l’antenne ne se présente pas sous forme d’un cylindre 
allongé, souvent rétréci à son extrémité, quelquefois rétréci à sa base, ou 
sous forme d’un ovoïde ou d’une globule, le diptère n’est pas un sératiomyide. 

Si le 3%e article se présente sous l’une de ces formes, 2 cas peuvent se 
présenter. 

b. lo. Le 3e article ne présente pas sur sa surface des rainures circulaires 
renfoncées, perpendiculaires à son axe et parallèles entre elles (fig. 1). Dans 
ce cas le diptère n’est pas un sératiomyide. 

20. Le 39 article présente sur sa surface de telles rainures, et semble par 

| ce fait formé de plusieurs anneaux accolés (fig. II, III et IV). 
Dans ce cas on passera à l’accolade c. 
Si l'abdomen comporte moins de 7 segments le diptère est toujours un 


stratiomyide. 
Si l’abdomen comporte 7 segments, 2 cas peuvent se présenter. 
C. 1°. Les hanches antérieures sont courtes et l’espace du thorax compris 


entre-elles est large. Dans ce cas le diptère est un sératiomyide. 
20. Les hanches antérieures sont allongées et l’espace du thorax qui les 
sépare est étroit. Dans ce cas le diptère n’est pas un sératiomyide. 

Dans la table précédente nous entendons par sefa un organe dont la forme 
générale est celle d’un poil mince et allongé qui se rattache au 39 article de 
l’antenne. Cet organe peut être composé simplement d’un poil très mince 
rattaché directement au 3e article ; mais il peut aussi comprendre à sa base 
1 ou 2 petits articles, également très minces en proportion du 3% article de 
l’antenne, et rattachant le poil terminal à ce dernier. — Le sefa peut être nu ou 
velu; il peut s’insérer près de la base du 3e article de l’antenne (fig. 1), vers le 
milieu de cet article, ou bien vers son extrémité (fig. Il). 

Nous entendons par séyle un organe qui diffère du sefa en ce que le poil y est 
remplacé par un élément beaucoup moins long, terminé en pointe plus ou moins 
prononcée, de forme variable, dont les fig. III et IV donneront une idée. — Cet 
élément peut être inséré directement sur le 3e article de l'antenne, ou bien se 
rattacher à celui-ci par l'intermédiaire d’un article basal toujours très petit par 
rapport au 3e article de l'antenne. — Le sfyle est toujours inséré vers l'extrémité 
du 3e article de l’antenne et très souvent suivant le prolongement de l’axe de 
ce dernier. 

Il est entendu que quand nous indiquons le nombre d'articles des antennes les 
articles du séyle ou du sefa n’entrent pas en ligne de compte. 


HE E 


i i Fig. III. Fig. IV. 
Fig. I. Fig. Il. Re PAL I > 
Setas. Styles. 


RET 
TABLES DES GENRES ET DES ESPÈCES. 


TABLE DES GENRES. 


1. Abdomen de 7 segments au moins -+ + «+ +. + - + + > : (2) 

Abdomen de 6 segments au plus . . . «+ + + + + + + + + (4) 

2. Ecusson sans épines RSC LEE se Pres . Subula Mg. 
Ecusson muni d’épines. Le nombre normal des épines est de 6, mais on 

trouve des exemplaires qui n’en ont que 4, d’autres qui en ont8 . 7 (5) 


434 


3. De la cellule discoïdale partent 3 nervures mL vers le bord de l'aile: 
(Voir ip}: LE 0 011 6. 'Berts Latr. 
De la cellule discoïdale Pen 4 nervures ce vers le bord de l'aile. 
La troisième est souvent rudimentaire. (Voir fig. VI). . . . Actina Mg. 
4. Abdomen unicolore, à reflet métallique très éclatant, verdâtre, bleuâtre 
ou cuivreux ; base de l’abdomen parfois rougeâtre. . . + (10) 
Abdomen noir ou brunâtre, sans reflet métallique éclatant, presque 
toujours marqué de taches latérales ou de lignes transverses, jaunâtres, 
rougeâtres ou verdâtres ; ou bien abdomen jaunâtre, rougeitre, ou 
blanchâtre, taché de noir . . (5) 
5. De la nervure transversale qui role Ia Collie) ee à 11 caille 
anale, ne part jamais de nervure dirigée vers le bord de l’aile. — 
3 nervures seulement partent de la cellule discoïdale pour arriver au 
bord de l’aile. (Voir fig. VII) ICS PONT MPAChYqusieriNioe 
De la nervure transversale indiquée plus haut part parfois une nervure 
plus ou moins longue, dirigée vers le bord de l’aile. (Voir fig. VIII). 
— Quand cette dernière nervure manque, 4 nervures partent de la 
cellule discoïdale et se dirigent vers le bord de l’aile. (Voir fig. IX). 
Parfois une de ces 4 nervures est rudimentaire et même si petite 


qu’elle est presque imperceptible . . . . . . . 10 -Hi MO) 
6. Ecusson sans épines QUE LME EDEN PEN AN CORTE Nemotelus Geoffr. 
Ecusson muni d’épines. . . sus) 

7. Une épine de chaque côté du thorax, au- dessus ‘au. Doit Fee de 
Parle en: USE OT 07 TRISTE ptipnamn Late. 
Thorax dépourvu d épines latérales NA : lte46) 

8. Premier article des antennes toujours plus de 2 fois, ne 3 ou 
4 fois plus long que le second. . . . .  Stratiomyia Geofr. 

Premier article des antennes jamais plus de 2 fois plus pe que le 
second. +  . ; 1040) 


9. 3e article des one muni ji d' un long setar mince. (Noir fig In)  Oæycera Mg. 

3e article des antennes muni d’un style court. (Voir fig. II). Odontomyia Mg. 
10. Abdomen étroit et allongé, plus de 2 fois aussi long que large dans sa 
section transversale maxima. Seta des antennes inséré un peu en 
avant de l’extrémité du 3° article. Yeux du mâle séparés par un front 

assez large . . . . … +. Sargus Fabr. 
Abdomen relativement be ns 2 fois aussi Long que large dans sa 
section transversale maxima. Seta des antennes inséré juste à l’extré- 
mité du 3%€ article, au point où vient aboutir l’axe de celui-ci. — 


Yeux du mâleaccolés … . , . . ss  . .","."Chrysomyta Met 
Fig. VII. 


Fo 


Fig. VIII. Fig. IX. 


435 
Genre Subula Mg. 


1. Thorax noir, marqué de chaque côté de 3 taches laté- 
rales jaunes. Les 2 taches intermédiaires sont 
minces, allongées vers le centre du thorax, et 
semblent à elles deux constituer une bande trans- 
versale interrompue. Écusson jaune, noir à sa 


base. (8- AE) EE RE oi . . maculata Fabr. 
Thorax noir, au plus bordé dejaunätre entre Fes 
et le point d’insertion de l'aile. . . . à (2) 


2. Antennes plus longues que la tête. Srrsaee jaune, 

noir sur les côtés. Pattes jaunâtres à tarses 
noirâtres. Hanches jaunes. (6-7 mill) . . . varie Mg. 

Antennes de la longueur de la tête. Écusson entiè- 

rement jaune, parfois très légèrement noirâtre 

sur les côtés. Pattes jaunâtres à tarses noirâtres. 
Hanches noires. (5-7 mill.). . . . . marginatla Mg. 


Genre Peris Latr. 


1. Abdomen d’un jaune rougeatre clair . . . (2) 
Abdomen noirâtre ou brunâtre foncé, parfois be 
parfois à reflet métallique. . . : (3) 


2. Abdomen marque de minces lignes En 
noirâtres au bord postérieur de ses segments. 
Ailes rembrunies dans les deux sexes, à bord 
antérieur brun-foncé. (6-7 mill.) . . .  clavipes Linn. 
Abdomen jaune-rougeätre très pâle, sans lignes 
noires transversales. — Ailes rembrunies età bord 
antérieur brun-foncé chez le G'; ailes de la © à 
peine un peu jaunâtres, ornées d’un stigmate 
noirâtre et d’une bande jaunâtre le long du bord 


antérieur. (5-6 mill.) . . . . ...  oallata Fôrst. 

8. Pattes en grande partie noirâtres ou brunâtres. 
ÉNIE) PERAETEE 1 RAT A EANTe Fôrst. &. 
Pattes en grande Tee ne ge Sels (4) 

4. Yeux séparés par un front aussi Re que 44 Fe de 
la largeur totale de la tête. . .  chalybeala Fürst, Q. 


Yeux accolés chez le &, séparés par un front ayant 
au plus 1/5 de la largeur totale de la tête chez la Q. 
CA) RO ee: Cod ai) leen a1002108t Bale: 
Une espèce très voisine du PBeris chalybeata Fôrst, le Beris 


fuscipes Meig., se distingue du chalybeata par la forme des tarses 
postérieurs. Le premier article de ceux-ci, d’après Schiner, est 


436 


notablement plus long dans le fuscipes que les quatre suivants 
réunis, alors que dans le chalybeata il est à peine plus long que 
les 4 suivants réunis. Le Peris fuscipes se rencontre dans les 
pays de montagnes. 

D'après Meigen, le fuscipes aurait 8 épines à l’écusson tandis 
que le chalybeata n’en aurait que 6. Mais le nombre des épines, 
qui est en général de 6, n’étant pas constant chez les exemplaires 
d’une même espèce et pouvant y être de 4, de 6, ou de 8, ce carac- 
tère ne peut séparer deux espèces. 


Genre Actina Mg. 


Segments de l’abdomen noirâtres, à reflet métallique; 
bords antérieurs des 3me, 4me et 5e segments mar- 
qués d’une tache jaune. Yeux presque nus. 
(SUR): m0: . . . tibialis Mg. 
Segments de l’abdomen noirâtres, à reflet bleu, peu 
luisant, sans taches jaunes. Yeux velus (4-5 mill.). 
nilens Latr. 


Genre Pachygaster Mg. 


Ailes rembrunies à leur base. Pattes d’un jaune clair, 


à cuisses noires (3-4 mill.) : . , .'. /. ." ater Pan. 
Ailes hyalines sur toute leur surface. Pattes entie- 
rement jaunes‘(3 mil]: .: 1... Terre COurt. 


Genre Vemotelus Geoftr. 


1. Abdomen entièrement noir dans les deux sexes. — 
(3,5- 4 mill.) ee . . nigrinus Fall. 
Abdomen jamais entièrement : noir; . blanc jau- 
nâtre taché de noir chez le &, noir à taches 
blanchâtres ou jaunâtres chez la Q . . . (2) 
2. | Premier anneau du ventre noir. Le nt du 
ventre jaune pâle, sans aucune tache. L’extrémité 
du ventre est souvent rembrunie mais sans former 
G'{ - de tache distincte (5 mill.) . . . . pantherinus Linn. 
Premier anneau du ventre noir. Le restant du ventre 
jaune pâle, marqué de taches noires, ou même 
presque entièrement noir . . . . . . . : (3) 


437 


Tête fortement prolongée en pointe vers l'avant. 
Abdomen noir, bordé de blanchâtre. Une rangée 
longitudinale de taches triangulaires blanchâtres. 

Tout le restant de l’abdomen noir. . pantherinus Linn. 
e Tête prolongée vers l’avant, mais pas en pointe. 

Abdomen noir, bordé de blanchâtre. Une rangée 

longitudinale de taches triangulaires blanchôtres. 

Outre cela des taches latérales blanchâtres se 

noyant dans la bordure, ou des dei transver- 

sales blanchâtres. . . : (3) 


3./ Ventre d’un blanc mue henn marqué dé ee po \até 
rales noires sur les ler, 2me, 3me et 4me sepoments. 
& (CE er Este + .… notatus Zett. 


Ventre noir, marqué d’une tache médiane jaunâtre 
sur les ler et 2m segments, et de lignes transver- 
sales jaunâtres. (5-6 mil. os CUginosus Linn. 
| Abdomen sans lignes transversales blanchâtres. 

o | uliginosus Linn. 


Abdomen marqué de lignes transversales blan- 
ebätres PoMterevensin HohaRt. 06 biprsrte nA0tgiua Zett. 


Genre Æphippium Latr. 


Ce genre ne comprend en Europe qu’une seule espece, 
l£phippium thoracicum Latr. 

Antennes noires. Thorax couvert d’une pubescence très serrée, 
d’un rouge éclatant. Abdomen beaucoup plus large que le thorax, 
noir, sans pubescence. Ailes brunes, plus foncées au bord anté- 
rieur. (10-11 mill.). 


Genre Oxycera Mg. 


1. Couleur prépondérante de l’abdomen jaunâtre. Sur 

les ler, 2me et 3me seoments une grande tache 
médiane jaunâtre ou verdâtre. (6 mill.) .  #riléneata Fabr. 

Couleur prépondérante de l’abdomen noire. Jamais de 

tache médiane jaunâtre sur les 1er, 2me et 3e seg- 
ments de l'abdomen. . . (2) 

2. Abdomen noir. Une tache ue sur AVE 1e ee 

une autre à l’extrémité de l'abdomen. 3m et 

4m segments sans taches latérales jaunes. 
OM) . . + . leonina Panz. 

3me et Ame sesments de ÉdOmen marqués de taches 
Proralee jaunes 2, LA Li NP) Run (3) 


438 


3. Ecusson noir, sauf une petite partie vers l’arrière et 
les épines qui sont jaunes. (3,5 à 4 mill.) . pygmaea Fall. 
Ecusson jaune parfois bordé sur les côtés par une 
ligne noire étroite .. . : . (4) 
4. Cuisses noires à leur base ou en RAA Eine Te 
latérales de l’abdomen complètement séparées, ne 
se fondant pas dans une mince bordure jaune 
entourant l'abdomen. (7-8 mill.). . . . (5) 
Cuisses entièrement jaunes. Taches latérales de l Al 
domen se fondant dans une mince bordure jaune 
qui entoure celui-ci. (4 mill.). . . . . formosa Mg. 
5. Deux taches latérales seulement de chaque côté de 
l'abdomen. Une tache jaune à l'arrière de l’abdo- 
mens (2m) (0 20 . . . pulchella Mg. 
Trois taches latérales de RUE côté de l’abdomen. 
Une tache jaune à l'arrière de celui-ci. (8 mill.). 
Meigenii Staeg. 


Genre Stratiomyia Geoffr. 


1. Abdomen marqué de bandes transversales ou de 
taches latérales jaunâtres, très tranchées . . . (2) 

Abdomen tout noir. Aucune tache dans la couleur 

foncière. De vagues taches grisâtres sur les côtés, 

formées par un duvet peu serré (12-16 mill.). 
longicornis Scop. 

2. Abdomen marqué de chaque côté de 3 taches jaunes 
triangulaires, sans bande jaune transversale . . (3) 

Abdomen marqué de chaque côté d’une seule tache 

jaune triangulaire, et orné derrière de deux bandes 

jaunes transversales, ou bien marqué de chaque 

côté de deux taches jaunes triangulaires et orné à 

l'arrière d’une seule bande JR transversale 
(A16 mill}e Aire .… . . potamida Mg. 

3. Ventre jaune, marqué de minces taches noires très 

allongées dans le sens transversal (12-15 mill.). 
chamæleon Linn. 

Ventre noir, marqué au bord postérieur des segments 

de minces taches ou bandes transversales jau- 


RATER Conf l (4) 
4. ler article des BUT es à peu se ie même Re 
que le 8%. (11-15 mill.) . . . . ._. furcata Fabr. 


ler article des antennes de moitié moins long que 
le 3%: (10212 mil.) 2 MN CT RSI MIE 


439 


a) Une espèce très voisine de la Sératiomyia 
chamaeleon, la Stratiomyia cenisia Mg. se distingue 
de la première par les taches latérales postérieures 
de l’abdomen qui sont aussi grandes ou même plus 
grandes que celles des couples antérieurs, alors 
que chez la Séraliomyia chamaeleon elles sont 
toujours plus petites. Cette espèce est propre aux 
pays de hautes montagnes. 
5) Nous n'avons pas scindé legenre Sratiomyia 
Geoffr. — Rondani en a formé 2 genres spéciaux : 
Yeux nus dans les 2 sexes. .  Séraliomyia s. str. Geoftr. 
Yeux toujours couverts de poils chez le G, et parfois 
Ch ON A Thyreodontz Rond. 


Genre Odontomyia Mg. 


1. 1* article des antennes de même longueur ou à fr pes 


plus long que le 2m, . . . (3) 
ler article des antennes à peu près 2 es aussi Re 
querle ane 0. (2) 


2. Partie supérieure de han ornée de re lat 
rales jaunes et couverte d’un duvet doré ou 
argenté. (8- Oil) ne . . argentata Fabr. 
Partie supérieure de l’abdomen ornée d’une mince 
ligne blanchâtre sur les côtés et à l’arrière, et 
presque comptent “HRANNEE de duvet 
OT EM PRPRERUE . . Mmicroleon Linn. 
3. Abdomen complètement noir au- dessus (7-10 mill.). 
tijrina Fabr. 
Abdomen pas complètement noir au-dessus. . . . (4) 
4, Abdomen verdâtre ou jaune-verdâtre, orné ou non 
de dessins noirs. Le noir occupe RES la majo- 
rité de la surface . . . re (6) 
Abdomen noir, avec des taches latérales ; jaunes De (5) 
Dessus de l'abdomen orné de chaque côté de 3 taches 
latérales oranges, à peu près de même dimension. 
Anus orange. — Pendant la vie ces taches sont 
généralement d’un jaune verdâtre (11-14 mill.). 
ornata Mg. 
Dessus de l'abdomen orné de chaque côté de 3 taches 
latérales jaunes dont la postérieure beaucoup plus 
petite que les 2? antérieures (9-12 mill.) . annulata Mg. 
6. Dessus de l'abdomen couvert d’une bande dorsale 
noire très large, qui ne laisse de chaque côté qu’une 
mince bordure verdâtre (8 mill.). . . . felina Panz. 


ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 36 


ol 


440 


Dessus de l’abdomen vert ou jaune verdâtre, excepté 
la base qui est noire, et parfois une tache posté- 
rieure noire rattachée ou non à la base par une 
ligne dorsale noire plus ou moins large; ou bien 
dessus de l’abdomen verdàtre avec une bande dor- 
sale noire assez large, mais laissant néanmoins 
une large bordure latérale verdâtre . . . à (7) 


. Première nervure partant de la cellule discoïdale 


pour se diriger vers le bord de l’aile, 4 ou 5 fois 
plus courte que la seconde. Bande dorsale noire de 
l'abdomen très élargie en arrière. (5,5-6,5 mill.) 
viridula Fabr. 
Première nervure partant de la cellule discoïdale 
pour se diriger vers le bord de l’aile à peu près de 
même longueur que la seconde. Bande dorsale 
noire de l’abdomen à peine élargie en arrière, 
taillée à angles sur les côtés ou envoyant même 
vers les bords des bandelettes noires transver- 
sales 110 Ai ; : ù (8) 


. La bande Hate. noire qui oh le milieu à 


l'abdomen s’élargit brusquement au bord anté- 

rieur des segments de manière à envoyer des 

bandelettes transversales noires vers le bord. Ces 

bandelettes restent de même largeur sur toute leur 

longueur. Cetélargissement est brusque, de manière 

que le bord latéral de la bande dorsale et le bord 

postérieur de la bandelette transversale se coupent 

à angle droit (8-9 mill.) . . . . . Aydroleon Linn. 
La bande dorsale noire s’élargit au bord antérieur 

des segments, de manière à envoyer des bandelet- 

tes noires plus ou moins prononcées vers le bord. 

Ces bandelettes diminuent de largeur en se rappro- 

chant du bord. Cet élargissement n’est pas 

brusque. Les 2 bords se coupant à angle droit, 

indiqués plus haut, sont remplacés par un bord 

unique, en forme de courbe continue, ou par 2 

bords se coupant à angle très ouvert . . . . (9) 


La bande dorsale noire est moins large en son milieu 

qu’à sa base. La partie de cette bande qui appar- 

tient au segment intermédiaire est moins large 

que celle qui appartient au segment antérieur et 

atteinten son milieu salargeur maxima(9-12 mill.). 
kydropota Mg. 


441 


La bande dorsale noire est aussi large en son milieu 
qu’à sa base. La partie de cette bande qui appartient 
au segment intermédiaire est aussi large que celle 
qui appartient au segment précédent, et non élargie 
en Son milieu. (8-9 mill.) . . . , . angulata Panz. 


Nous n'avons pas scindé le genre Odontomyia Mg. Rondani 
en à fait 3 genres spéciaux, qu’il caractérise comme suit : 


1. 2% nervure longitudinale rudimentaire et fondue 
dans la 3%; 3m nervure longitudinale non bifur- 

quée à son extrémité (voir fig. X). . .Oplodonta Rond. 
2m nervure longitudinale bien distincte de la 3me. 


Celle-ci toujours bifurquée à son extrémité (voir 


HeADCNO TN NON *. (2) 


2. Yeux nus dans les 2 sexes. . . . Odontomyia s. str. Mg. 
Yeux couverts d’un duvet chez le X, nus chez la à: 
Psellidotus Rond. 


2 


#b: 


Fig. X. Fig. XI. 


1'° nervure longitudinale. 
2me » » 


N.h. nervure humérale. 
1, 
2 
LILME 


Genre Sarqus Fabr. 


1. Sur le haut du front 3 ocelles saillantes disposées en 
triangle. L’ocelle antérieure à même distance des 
2 autres que celles-ci entre-elles. Base de l’abdo- 
men jaune-rougeatre chez la Q. (10-11 mill.). 
bipunctatus Scop. 
Sur le haut du front 3 ocelles saillantes. L'antérieure 
plus éloignée des autres que celles-ci entre-elles. 
Base de l'abdomen jamais jaune chez laQ. . . (2) 
2. Pattes entièrement jaunes-rougeâtres; parfois les 
cuisses et tibias antérieurs noirâtres. Les tibias 
postérieurs toujours entièrement jaunâtres. (8-1 l 
AS AE. 2 LA Le € . favipes Mg. 
Pattes noirâtres ou brunâtres. Généralement les 


442 
genoux, et parfois le 1° article des tarses posté- 
rieurs jaunâtres .' . . Ne EE de (3) 
3. Pattes entièrement noires. (10- 12 IL ) . ?nfuscatus Mg. 
Genoux des pattes jaunes-rougeâtres. (8-11 mill.). 
cuprarius Linn. 


Linné dans sa description donne le cyprarius comme ayant le 
ler article des tarses. postérieurs jaune-rougeâtre et une taille de 
8-11 mill. Zetterstedt a décrit sous le nom de wubeculosus une 
forme très voisine, ne différant de celle de Linné que par le 1er 
article des tarses postérieurs noir et une taille plus petite (5-7 mill.). 

Nous avons pris des exemplaires de grande taille, à premier 
article des tarses postérieurs noir, absolument identiques pour le 
restant au cuprarius typique de Linné. Nous avons vu également 
des exemplaires de petite taille à l+r article des tarses postérieurs 
jaunatre. 

il est donc bien possible que le »wbeculosus Zett. n’est qu’une 
variété de petite taille du cuprarius Linn. En tous cas, si l’espèce 
décrite par Zetterstedt sous le nom de nubeculosus est distincte, 
les caractères de la couleur des tarses postérieurs et de la taille 
par lesquels celui-ci la caractérise n’ont aucune valeur, et c’est 
à tort que Schiner les emploie seuls. 


Macquart dans les Diptères du Nord de la France parle du 
Sarqus nitidus Mg. Cette espèce ressemble beaucoup au favipes. 
Elle s’en distingue par une taille généralement plus petite, et la 
coloration des pattes. Celles-ci sont brunes dans les 2 sexes, avec 
l'extrémité seule des tibias jaune. — L’espèce se distingue du 
cuprarius Linn. par l’absence d’un stigmate coloré sur les ailes. 


Genre Chrysomyia Macq. 


1. Taille de 8-10 mill. au moins. Yeux couverts de poils 
longs et serrés . . . 0 : VE OT OIMOSL SCO: 
Taille de 4-5 mill. Yeux nus ou presque nus . . . (2) 

2. Cuisses entièrement jaunes; les postérieures seules 

marquées d’un anneau brunâtre vers leur milieu. 

Antennes jaunâtres à leur base, brunâtres à leur 
ETES. CNE : : Jravicornis Mg. 

Toutes les cuisses noires le près de ve extré- 
mité. Antennes entièrement noires . . . polita Linn. 


443 


EV: 


RENSEIGNEMENTS LOCAUX. 


— Subula maculata Fabr. 

Nous n’en connaissons pas d’exemplaire capturé en 
Belgique. 

M. Van der Wulp ne la connaît pas de Hollande. 
Macquart dans les Diptères du Nord de la France la 
cite comme rare, sous le nom de Xy/ophaqus maculatus. 
Il n’en donne pas de localité de capture. 

— Subula marginata Mg. 


M. Candèze a pris cette espèce aux Aguesses, près de 
Liége (26 juin). Nous en avons vu plusieurs exemplaires 
dans la collection Wesmael, et venons de capturer à 
Watermael 2 femelles les 6 et 20 juillet derniers. 

— Subula varia Mg. 

Comme pour l aSwbula maculata Fabr. 

Macquart, dans la description qu’il en fait sous le nom 
de Xylophaqus varius, dit qu’elle a les hanches noires, 
ce qui n’est pas conforme à la description de Meigen. — 
D'un autre côte le caractère des antennes plus longues 
que la tête que Macquart attribue à son Æylophaqus 
varius, l'éloigne de la Subula marginata Mg., qui a les 
hanches noires, mais les antennes de la longueur de la 
tête. 

La longueur des antennes constituant un caractère 
invariable, alors que la couleur des hanches varie dans 
plusieurs diptères d’une même espèce, nous admettrons 
que l’espèce dont parle Macquart est bien la Syubula 
varia Mg. 

— Beris clavipes Linn. 

Nous n’en avons pas encore vu d'exemplaires pris en 
Belgique. — Dans la coll. Maurissen s’en trouvent des 
exemplaires capturés à Venlo et à Nuthe. 

Macquart dans les Diptères du Nord de la France le 
donne comme assez commun. 

— Beris chalybeata Fürst. 

Bois de la Cambre, Boitsfort (coll. Musée). Rouge- 
Cloître (10.-5-93. — Coucke.) 

L’espèce décrite par Macquart (Diptères du Nord de la 


444 


France) sous le nom de Zeris flavipes est le chalybeata 
Fôrst. 
— Peris vallata Fôürst. 
Liège (fin de mai), Hertogenwald (Candèze), Ath 
(12 août) St Gilles-lez-Bruxelles (10 août. — Tosquinet). 
Watermael (fin juin 93. — Coucke). 
— Peris fuscipes Mg. 
Nous est inconnu de Belgique. 
Macquart le dit rare dans le Nord de la France. 
Le Beris nigra Mg. que Macquart donne comme rare 
est identique au fusciges Mg. 


— BPeris Morrisi Dale. 
Nous avons soumis à M. Van der Wulp l’exemplaire 
déterminé comme PBeris Morrisi dans la coll. Maurissen 
M. Van der Wulp a reconnu que l’insecte en question 
n’est qu’un PBeris chalybeata Fürst. La présence du Beris 
Morrisi dans le Limbourg hollandais n’est donc pas 
certaine. 


— Actina nitens Latr. 

Nous est inconnue de Belgique. 

M. Vander Wulp ne la donne pas comme espèce trou- 
vée en Hollande. Macquart dans les Diptères du Nord de 
la France la donne comme rare. (Voir dans Macquart 
Beris nitens.) 

— Actlina tibialis Mg. 

Nous est inconnue de Belgique. 

A été trouvée plusieurs fois en Hollande (Vander 
Wulp) et prise par Macquart dans les bois de Ranchi- 
court près de Béthune. (Voir dans Macquart Zeris 
libialis.) 

— Pachygaster ater Panz. 

Nous ne le connaissons pas de Belgique. 

Dans la coll. Maurissen s’en trouvent des exemplaires 
pris à Maestricht. 

Il n’est pas rare en Hollande d’après M. Vander Wulp. 
Macquart l’a trouvé près de Béthune, dans le Nord de 
la France. 

— Pachygaster Leachi Curtis. 

Nous est inconnu de Belgique. 

Beaucoup plus rare en Hollande que le précédent (Van 
der Wulp). Macquart n’en parle pas. 


445 
— Memotelus pantherinus Linn. 


Austruweel(5-6-70), Laeken, Mont-St-Guibert, Liège, 
Bilsen (Candèze). 


— MNemotelus uliginosus Linn. 
Nous est inconnu de Belgique. 
Trouvé plusieurs fois en Hollande (Vander Wulp). 
Rare dans le Nord de la France (Macquart). 
— Nomotelus notatus Zett. 
Nous est inconnu de Belgique. 
Il a été trouvé une fois près de la Haye et aussi en 
Zélande (Van der Wulp). 
— MNemotelus nigrinus Fall. 
Watermael (15-6-93. — Coucke). 
Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris 
à Ridderborn en Belgique. 


— ÆEphippium lthoracicum Latr. 


Très rare. — Munsterbilsen (31 mai. — Candèze). 
Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris 
à Houthem. 


L'espèce a été prise pres de Venlo (Vander Wulp). 
Macquart donne l’espèce comme rare, sous le nom de 
Clitellaria ephippium Mg. 

— Ozycera trilineata Fabr. 

Rouge-Cloître (13-6-93 (Coucke). Watermael (29-5-93). 

Trouvé en juin à Bilsen par M. Candèze. 

Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris 
à Otrange dans le Limbourg belge. 

— Oxycera leonina Panz. 

Watermael (23-6-93. Coucke). Glain (Candèze — fin 
juillet 1893). 

A été trouvé à Nuth (coll. Maurissen). 

Rencontre quelquefois en Hollande (Van der Wulp). 

Macquart l’a trouvé pres de Lille. 

— Oxycera pygmaea Fall. 

Nous est inconnu de Belgique. 

M° Van der Wulp considère sa capture en Hollande 
comme possible. 

La petite taille de cette espèce la fait peut-être paraître 
souvent inaperçue. Schiner dit qu’elle se cache. 

— Ozycera formosa Mg. 
Nous est inconnu de Belgique, mais a été trouvé dans 


446 
le Limbourg hollandais à Nuth (coll. Maurissen). 

Macquart le donne comme rare dans le Nord de la 

France, sous le nom d'Oxycera nigricornis Latr. 
— Ozycera pulchella Mg. 

Bilsen (Candèze), Jette, Watermael (29-6-93), Woluwe- 

St-Pierre, Genval (Tosquinet), Rouge-Cloître (fin juin 93). 
— Oxycera Meigeni Staeg. 

Nous ne le connaissons pas de Belgique. 

Macquart sous le nom d’Oxycera hypoleon parle d’une 
espèce qui doit être très probablement le Meigeni Staeg. 
— ]1 dit qu’elle est rare dans le Nord de la France. 

— Stratiomyia chamaeleon Linn. 

Jette, St-Gilles-lez-Bruxelles, Environs de Liège, Izel 
(17 juillet). 

— Stratiomyia potamida Mg. 

Rouge-Cloître (fn juin 93), Vivier d’Oie, S:-Josse-ten- 
Noode, Fleurus (Bivort). 

— Stratiomyia equestris Mg. 

Cette espèce nous est inconnue de Belgique et des 
régions voisines. Nous en parlons parce que M. Vander 
Wulp considère sa capture en Hollande comme possible. 
— Les exemplaires sur lesquels Meigen a décrit l'espèce 
avaient été pris en Bavière. 

— Stratiomyia furcata Fabr. 

À été trouvé par M. Severin sur la côte belge-hollan- 
daise. 

Très répandu en Hollande d’après M. Vander Wulp; 
assez rare dans le Nord de la France d’après Macquart. 

— Slratiomyia longicornis Scop. 

M. Candèze a pris cette espèce à Munsterbilsen à la 
fin de juin. Nous l'avons rencontrée à Woluwe à la fin 
de mai. 

Dans la collection Maurissen s’en trouvent deux exem- 
plaires capturés à Houthem, en mai 1870. 

Macquart le donne comme assez rare à Lille. Il en 
parle sous le nom de Sératiomyia strigata Fabr. 

— Odontomyia tigrina Fabr. 
Sclessin (Candèze). — Rouge-Cloître (Delecolle). 
— Odontomyia ornata Mg. 
S'-Gilles-lez-Bruxelles. (Coll. Musée). 
Cette espèce est répandue en Hollande dans la plupart 


447 


des provinces. Macquart la donne comme assez commune 
dans le Nord de la France. 
— Odontomyia annulata Mg. 

Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique. 

M. Vander Wulp considère sa capture en Hollande 
comme possible. 

— Odontomyia felina Panz. 

Comme pour le précédent. 

— Odontomyia viridula Fabr. 

Commun. — St-Gilles-lez-Bruxelles, Rouge-Cloître, 
Ie Yvoir: 

Dans la collection Maurissen s'en trouvent des exem- 
plaires pris dans la partie méridionale du Limbourg hol- 
landais, à Nuthe et à Houthem. 

— Odontomyia hydroleon Linn. 

Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique. 

De Geer dit l’avoir trouvée en Hollande. Dans la coll. 
Maurissen s’en trouve un exemplaire pris à Carlsbad. 
Elle est rare dans le Nord de la France d’après Macquart. 

— Odontomyia angulata Panz. 

Trouvée en assez grand nombre à Izel (17-7-91). 

Dans la coll Maurissen s'en trouvent des exemplaires 
pris à Nuthe. — Très rare en Iollande. 

— Odontomyia hydropota Mg. 

Nous est inconnue de Belgique. 

Macquart dit l’avoir rencontrée rarement dans les 
fortifications de Lille, 

— Odontomyia argentata Fabr. 

Nous ne la connaissons pas de Belgique. 

M. Van der Wulp la donne comme rare en Hollande. 

Macquart l’a trouvée dans les fortifications de Lille. 


— Odontomyia microleon Linn. 
M. Van der Wulp ne la connaît pas de Hollande. Elle 
est rare dans le Nord de la France d’après Macquart. 


Nous ne parlons pas dans notre travail d’une espèce que Macquart 
nomme Odonlomyia lunala dans son Histoire naturelle des Dip- 
tères (Tome premier, page 248) et Odontomyia lunulala dans ses 
Diptères du Nord de la France. Dans ces divers travaux il ren- 
seigne cette espèce comme trouvée en Ncrmandie, mais nous ne 
nous en sommes pas occupés, n'en n'ayant plus vu parler dans 
aucune des faunes des régions qui nous entourent. 


ANMALES DE LA SOC, ENTOM DE BELGIQUE, T. XXXVII. 37 


448 


— Sarqus bipunctatus Scop. 
Nous ne le connaissons pas de Belgique. 
M. Maurissen l’a trouvé dans le Limbourg hollandais. 
Il est rare en Hollande. Macquart sous le nom de 
Sarqus Reaumuri Fabr. le donne comme fort rare dans 
le Nord de la France. 


— Sarqus infuscaltus Mg. 

Nous ne le connaissons pas de Belgique. 

M. Vander Wulp considère sa capture en Hollande 
comme possible. — Macquart le donne comme assez 
commun dans le Nord de la France. 

— Sarqus cuprarius Linn. 

Bruxelles, Woluwe-St-Pierre, St Josse-ten-Noode, 
Rouge-Cloître, Mariemont, Walcourt, Heure-lez-Marche, 
Glain, Hertogenwald. 

Le Sarqus cœruleicollis Mg. dont parle Macquart 
n’est qu'une variété de celui-ci. 

— Sarqus flavipes Mg. 

Nous est inconnu de Belgique. 

Rare en Hollande {Vander Wulp) et dans le Nord de 
la France (Macquart). 

— Sarqus nitidus Mg. 

Nous est inconnu de Belgique. 

M Vander Wulp considère sa capture en Hollande 
comme possible. — Macquart ne fait que citer sa des- 
cription dans les Dipteres du Nord de la France, sans 
indiquer s’il est rare ou non dans cette région, et sans 

citer aucune localité de capture. 
— Chrysomyia formosa Scop. 

Espèce commune Molenbeek-St-Jean, St-Gilles-lez- 
3ruxelles, Auderghem, Brasschaet, Glain. Watermael 
(fin juin). 

— Chrysomyia flavicornis Mg. 

Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique. 

Elle est assez commune en Hollande (Vander Wulp) 
et dans le Nord de la France {Macquart). 

— Chrysomyia polita Linn. 

S' Gilles-lez-Bruxelles, Rouge- Cloître, Glain, Water- 
mael (fin juin 93). 

Macquart parle des CArysomyia sous le nom générique 
de Sarqus. 


Listes des Stratiomyides connus de Beljique en 
à la même date, et du Département du Nord 


le genre Subula. 


Espèces prises en 
Belgique avec localité de 


capture connue. 


Espèces représentées 
dans la coll. Maurissen par 


des exemplaires pris dans le 


449 


1893, des Pays-Bas 
vers 1825, y compris 


Subula maculata Fabr. . 

— marginata Mo. 

— varia Mg. 
maculata Latr. 
atra Latr. 

Beris clavipes Linn. . . . 
nigra Geofir. 

— chalybeata Fürst 
sexdentata Zett. 
flavipes Mcq. 
obscura Zett. 
atra Mg. 

— vallata Fôrst. 
nigritarsis Latr. 
claripes Mg. ol 

— fuscipes Mg . . . . 
nigra Ne. 
geniculata Curtis. 

— Morrisi Dale. 
palliges Lw. 

Actina nitens Ltr. 
hirsulu Mcq. 
similis Kürst. 
nmgripes Mg. 
chalybea Mg. 
Jemoralis Mg. 
Jlavofemorata Mg. 
— tübialis Mg. 
Pachygaster ater Panz. 
— ILESONECITANSCMCN TT 


Nemotelus pantherinus Linn. 


marginatus K 
marginellus Gmel. Pz. 
uliginosus Latr. Pz. 
mutbicus Schrk. 

— uliginosus Linn.. 
muticus Fabr. 
brifascratus Mg. 

-— notatus Zett. 

— nigrinus Fall. 
nigritus Pz. 

Ephippium thoracicum Latr 

Clitellaria ephippium Mg. 

Oxycera trilineata Fabr. 
pantherina Linn. pt. 

— Jeonina Panz. 

— formosa Mo. 


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* 


muscarinx Mg. Pz. 
nigricornis En. m. 
pulchella Me: - - | 
hypoleon Mg. ol. 

rara W]k. 

Meigeni Staeg. . . . 
hkypoleon Fabr. 


Stratiomyia chamaelon Linn. 


nigrodentata Mg. o1. 
aquatica Frisch. 

sellata Sulzer 

potamida Mg. . . 
chamaeleon Mg. ol. 
furcata Fabr. RTL: 
panthaleon Fall. 
longicornis Scop. . . 
strigata Fabr. 

thoracica Fabr. 

villosa Mg. o1. 
nubeculosa Mg. ol. 


Odontomyia tigrina Fabr. . 


Sargus bipunctatus Scop 


nigrita FI]. 

OTNAAE ME 
Jurcata Mcq. 

annulata Mo. 
septemquttata Mg. 
felina Panz. 

vulpina Germ. 
hkydropota Wik. 
marçinata Fabr. 
viridula Fabr. . +. . 
dentata Mg. 

canina Mg. 

subvittata Mg. 

Jjejuna Panz. 

bimaculata Mg. 
interrupta Lw. 
hydroleon Linn. ,. 
angqulata Mg. o]. 
angulata Panz. . . 
brevicornis Lw. ol. 
ruficornis Ztt. 
kydropota Mcq. 
hydropota Mg. . . . 
argentata Fabr. . . 
paludosa Schum. 
microleon Linn. . 


Reaumuri Fabr. 
INfUSCALUS Mo 
auratus Ng. ol. 
cuprarius KI] 


Espèces prises en 
Belgique avec localité de 


capture connue. 


Espèces représentées 
dans la coll, Maurissen par 
des exemplaires pris dans le 


Limbourg hollundais. 


Espèces prises dans les 


Pays-Bas d’après 
M. Vander Wulp,. 


Nord de la France 


, 


Espèces prises dans le 
d'après Macquart. 


451 


iridatus W]1k 

— cuprariusLinn. . . . 
violaceus SCop. 
cœruleicollis Me. 

— flavipes Me. 4 . . . 

—_ MIUduS MS... à 

Chrysomyia formosa Scop. . 
aurata Fabr. 
œanthoptera Kabr. 
Jlavogeniculata Des. 
azurea Lw. 

— flavicornis Me. . . . 
pallipes Mg. 
cyaneiventris Zett. 

polie inn. 
cyanea Fabr. 
splendens Mg. ol. 
aurata Deg. 


Total. 


E-pèces prises en 
Belgique avec localité de 
capture connue. 


20 
Belgique. 


20 


Espèces représentées 
dans la cell, Maurissen par 


des exemplaires pris dans le 


Limbourg hollandais. 


Espèces prises dans les 


» 


après 


Pays-Bas d° 
M. Vander Wulp. 


17 


Hollande, 


29 


Espèces prises dans le 
Nord de Ja France 
d'après Macquart, 


* 


36 
Département 
du Nord. 


31 


36 


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I. des Annales : Catalogue des Buprestides, ] 


adresser Place du Musée, 20, Bruxelles. , 


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 . 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGI IQUE 


DE 


BELGIQUE 


TOME TRENTE-SEPTIÈME 


IX 


Ce numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une 
seconde fois. 


BRUXELLES 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE 
20, RUE DU MUSÉE, 20 6 


13935 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


IX 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 2 septembre 1898. 


PRESIDENCE DE M. ToSQUINET. 


Présents : MM. Jacobs, Lameere, Ledrou, Robbe, de Selys- 
Longchamps, Severin, Vincent et Kerremaus ff. de secrétaire. 


MM. Bergé et Hippert ont fait excuser leur absence. 
La séance est ouverte à 8 heures. 
Le procès-verbal de la séance du 5 août dernier est approuvé. 


M. de Selys-Longchamps fait hommage à la Société d’un exem- 
plaire de sa note sur l’acclimation de deux espèces de Tetras en 
Belgique. 

Admission d’un membre. Le Conseil a admis en qualité de 
membre effectif M. Maurice Gilet, demeurant chaussée de Haecht, 
79, à Bruxelles, s’occupant d’Entomologie en général et présenté 
par MM. Tosquinet et Severin. 


Démission. Le Conseil a reçu la démission de M. Demoor. 


Correspondance. Notre collègue anglais M. W. L. Distant 
annonce qu’il va s'établir au Transvaal; ses amis et ses corres- 
pondants pourront y envoyer leur lettres, mémoires, brochures, etc. 
au « Box 352, à Pretoria, Transvaal, Afrique méridionale ». 

M. P. Willot envoie notification de son changement d'adresse, 
il demeure actuellement 80, rue Cardinet, à Paris. 

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des 
divers mémoires présentes. 

Communications diverses. M. Lameere annonce avoir capturé 
le 20 août dernier, dans les dunes de Knocke, le PAlegra fasciata 
Hahan, signalé par M. Becker à Redu (Luxembourg). 

M. Severin annonce que l’Apus cancriformis, signalé en 1887 
à Longchamps-sur-Geer par M. de Selys-Longchamps et qui ne 
serait pas très rare dans certaines parties du Luxembourg 
d’après M. Tosquinet a été capturé en assez grande quantité par 


)Q 
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII» 38 


454 


M. Polchet, de Braine-l’Alleud, qui a pris ce phyllopode bran- 
chiopode dans une mare à Geroux-Moussy, près d’Ottignies. 
Zaxcursion. L'assemblée, sur la proposition de M. Severin, 
décide de se rendre dimanche 8 octobre prochain à Fléron, départ 
de Bruxelles-Nord à 7 h. 3 du matin. 
La séance est levée à 8 3/4 heures. 


NOUVELLES FOURMIS D’AUSTRALIE ET DES CANARIES, 


par Auguste Forel. 


1) FOURMIS D’AUSTRALIE, 
RÉCOLTÉES PAR J. J. WALKER. 


Campanotus Walkeri n. sp. © major. L. 10 mill. Mandi- 
bules courtes, obtuses, éparsément ponctuées, armées de 6 dents. 
Epistome sans trace de lobe, à peine subcaréné. Tête à peine plus 
longue que large, plus large derrière que devant, excavée derrière. 
Joues assez convexes. Arêtes frontales divergentes. Une fossette à 
la place de l’ocelle antérieur. Les scapes atteignent le bord posté- 
rieur de la tête. Thorax conformé comme chez le C. marginatus 
Latr., mais le mésonotum est plus convexe. Face déclive du 
metanotum haute et abrupte. Ecaille ovée, tranchante, convexe en 
haut. Tibias armés à leur bord interne d’une rangée de grands 
piquants, très distincts et dressés. Les tibias sont subdéprimés et 
subcannelés, mais non prismatiques. 

Tout le corps finement chagriné et subluisant. Abdomen finement 
ridé en travers. Une ponctuation superposée espacée et peu profonde 
répandue sur tout le corps, plus abondante et plus profonde sur le 
devant de la tête. 

Quelques poils jaunâtres épars sur le corps; pilosité dressée nulle 
sur les tibias et les antennes. Pubescence couchée très courte et 
tres diluée. 

D'un noir brunâtre. Métanotum, écaille, une partie des segments 
abdominaux et les mandibules d’un brun rougeâtre. Pattes et 
antennes testacées, les hanches plus claires, les tarses plus foncés. 

Ile Baudin ; Nord-Ouest de l’Australie (M. J. J. Walker). 


Camponotus insipidus n. sp. Ü major ou media. L. 8 mill. 
Mandibules courtes, obtuses, armées de six dents, finement 


4 4 


455 


coriacées, subopaques, ponctuées. Epistome subcaréné, convexe, 
sublobé. Tête fortement élargie derrière, un peu plus large que 
longue. Thorax tout à fait comme chez le C. marginatus, à dos 
à peine convexe; face déclive du métanotum haute, subverticale, 
formant avec la face basaleun angle presque droit, quoique arrondi. 
La face basale n’est guère longue que comme la moitié de la 
face déclive. Ecaille presque carrée, tranchante, à bord supérieur 
faiblement échancré. À peine trois ou quatre petits piquants aux 
tibias. 

Fort luisant; très faiblement chagriné. Ponctuation superposée 
bien plus fine et plus faible que chez le Walkeri, un peu plus forte 
sur le devant de la tête qu'ailleurs. 

Pilosité, pubescence et couleur comme chez l'espèce précédente, 
mais les pattes et les scapes sont plus foncés et le devant de la tête, 
à partir des articulations des antennes, est rougeâtre. 

Ile E. Wallaby ; Australie occidentale (M. J. J. Walker). 


Cette espece, fort voisine de la précédente, mais plus petite et 
plus luisante, n’est pas une forme bien déterminée. Cependant la 
forme du thorax, l’épistome, la tête plus large, l’écaille m’em- 
pêchent d’en faire une simple race. 


Camponotus impavidus n. sp.?© L. 6 à 7,2 mill. Plus petit 
que l’albopilosus; abdomen relativement plus gros; thorax plus 
court et plus large. Tête plus élargie derrière. Arêtes frontales 
bien plus divergentes. La tête est moins anguleuse derrière ; elle 
est bien moins subbordée entre l’œil et l’angle occipital. Les angles 
antérieurs du pronotum ne sont que subbordés et subépaulés (bordés 
et épaulés chez l'a/bopilosus typique). Le mésonotum et le métano- 
tum sont plus larges et plus courts; le dernier est plus convexe. 
L’insecte est d’un noir luisant, sans reflet métallique, assez 
faiblement chagriné partout; abdomen plutôt réticulé (l’albopilosus 
est réticulé, subopaque, et a un léger reflet métallique). La pilosité 
est moins abondante et plus courte. Une pubescence grisätre forme 
un duvet assez abondant sur l’abdomen; assez diluée ailleurs. 

Port Darwin, Australie septentrionale (M. J. J. Walker). 
Ne faudrait-il pas plutôt rattacher cette forme comme race au 
laevissimus Smith, d'Aru, de Batjan etc. ou à l’Albertisi Emery ? 
Ne connaissant pas ces espèces, je l’ai comparée à l’a/bopilosus. 


Polyrhachis Terpsichore n. sp. ©. L. 7,5 mill. Epistome 
caréné, faiblement avancé et bidenté devant, au milieu. Tête fort 
élargie derrière, aussi large que longue. Front peu proéminent. 
Yeux très éloignés l’un de l’autre, situés tout près des angles 
postérieurs de la tête. Pronotum non bordé, armé de deux épines 
triangulaires plus longues que larges. 


456 


Métanotum avec une face basale plus courte que la face déclive, 
mais fort distincte, non bordée et terminée par deux longues épines 
presque horizontales, assez étroites, à peine divergentes. Ecaille en 
forme de parallèlipipède oblique, plus large que longue. Sa face 
supérieure est inclinée d’avant en arrière et porte deux épines un 
peu plus longues que celles du métanotum, presque horizontales, 
dirigées en dehors et en arrière, embrassant légèrement la base de 
l'abdomen. 

Densément, finement et irrégulièrement réticulée et mate. Tête 
et mésonotum en outre fortement ridés-striés en long. Une pilosite 
d’un brun jaunâtre dispersée sur l'abdomen, très éparse sur le reste 
du corps, nulle sur les pattes et les scapes. Abdomen couvert d’une 
pubescence dorée brillante; sur la partie postérieure du thorax et 
sur l’écaille une pubescence plutôt argentée ou argentée-dorée. Sur 
le reste du corps et sur les extrémités, seulement une pubescence 
jaunâtre, diluée et fine. 

Noire. Un anneau rougeatre au milieu des scapes. Tibias et tarses 
des pattes postérieures d’un jaune testacé clair. Dents des mandibu- 
les, crochets des tarses, lisière postérieure des segments abdomi- 
naux roussâtres. Ailes enfumées de brunâtre. 

Rivière d'Adélaïde, Nord-Ouest de l’Australie (M. J. J. Walker). 

Cette espèce appartient au groupe Ammon et vient se placer tout 
naturellement à côte de D&meli, ornata etc., dont elle se distingue 
assez par ses fortes épines prothoraciques, sa couleur, sa stature 
bien plus petite et plus grêle. 

Iridomyrmex cordatus Sm. var. Slemwartii n. var. Diffère de 
la forme typique par le manque presque absolu de pilosité dressée. 

La pubescence est aussi fort diluée et l’insecte est fort luisant. 
La © major qui a la tête plus large et à côtés très convexes est d’un 
jaune à peine rougeâtre, avec l'abdomen brunàtre, tandis que la & 
minor est entièrement brunâtre. Tant la forme typique que la 
variété Myrmecodiæ Emery ont une pilosité dressée assez abondante 
sur le corps, les pattes et les scapes. 

Détroit de Torres (M. Stewart); dans une Myrmecodia. 


Myrmecia Walkeri n. sp. O. L. 12 à 13 mill. Mandibules à 
dents inégales et assez obtuses, à bord externe légèrement concave, 
luisantes, très-finement et faiblement striolées-coriacées, avec des 
points épars, allongés et plus ou moins effacés. Tête beaucoup plus 
large devant que derrière, à bord postérieur concave. Epistome lobé 
et largement échancré au milieu de son bord antérieur. Pronotum 
court, aussi large que long, assez saillant latéralement (comme chez 
la M. pilosula). Mésonotum arrondi et fort convexe. Une profonde 
échancrure entre le mésonotum et le métanotum. Ce dernier fort 


457 


convexe aussi, sans aucune limite quelconque entre les faces basale 
et déclive. Nœud du pédicule plus large que long, verticalement 
tronqué devant, aussi large devant que derrière, mais élargi au 
milieu. Proportions des pattes et des antennes comme chez la 
M. pilosula. 

Tête, thorax et pédicule très grossièrement et irrégulièrement 
rugueux, avec d'assez fines rugosités dans les intervalles des 
grosses. Les grosses rugosités sont longitudinales sur la tête et sur 
le derrière du pronotum, transversales sur le métanotum et le 
devant du pronotum, plus ou moins circulaires sur le nœud du 
pédicule. Sur le mésonotum elles sont vagues et plus faibles. 
Abdomen, scapes et pattes luisants, finement réticulés ; de gros 
points épars un peu effacés sur le 1° segment de l'abdomen. 

Presque entièrement glabre. Pubescence à peu prèsnulle. Quelques 
poils dressés, jaunâtres, un peu obliques sur les pattes, en particulier 
sur les tibias, et sous l’abdomen. 

Noire. Pattes, hanches, antennes, mandibules et premier segment 
de l'abdomen (2° segment du pédicule) d’un jaune roussâtre ou 
d’un roux jaunâtre vif. 

Hobart (Tasmanie) M. J. J. Walker. 

Plus robuste que la p2/osula dont elle se distingue encore par sa 
sculpture bien plus grossière et plus irrégulière (ridée-reticulée et 
non pas ridée), sa couleur etc. 

Myrmecia lucida ». sp. © L. 15 mill. Mandibules avec de 
grosses dents qui comprennent dé petites dents dans leurs intervalles, 
du reste comme chez l'espèce précédente, de même que l’épistome. 
Tête seulement un peu plus large devant que derrière, à bord 
postérieur faiblement convexe. Pronotum bien plus long que large. 
Une assez forte échancrure entre le mésonotum et le métanotum. 
Ce dernier faiblement convexe, allongé, avec une face déclive 
courte, mais reconnaissable. 

Premier nœud du pédicule à peine plus large que long, beaucoup 
plus large derrière que devant, subtronqué devant et derrière, 
bien plus long que le pétiole antérieur du pédicule qui est fort 
court. Premier article de l’abdomen (2= article du pédicule) 
beaucoup plus large que long. Pattes et antennes plus longues que 
chez l’espèce précédente, comme chez les grandes espèces du genre. 

Tête assez luisante, longitudinalement ridée; les rides divergent 
en arrière; de fines réticulations plus ou moins incomplètes entre 
les rides. Epistome lisse. Espace situé entre les yeux et les arêtes 
frontales tinement réticulé. Thorax luisant, grossièrement ridé 
transversalement; les rides sont lâches, leurs intervalles presque 
lisses, à peine un peu raboteux. Pédicule lisse, luisant, avec 


458 


quelques rides transversales effacées et quelques points épars. Abdo- 
men très lisse et très luisant, avec quelques points piligères épars 
devant ; la partie postérieure de l’abdomen abondamment ponctuée. 

Une pilosité dressée, jaunâtre, assez longue et pointue est 
abondante sur les pattes, assez abondante sur le corps et presque 
nulle sur les scapes. Une pubescence fine, courte et jaunâtre 
dispersée partout, surtout sur les scapes, le derrière de l’abdomen, 
les paites et les côtes du corps, sans former un duvet distinct. 

D'un brun un peu rougeâtre, assez foncé. Abdomen noir, sauf son 
premier segment et son extrémité. Funicules, tarses, extrémité des 
scapes et des mandibules d’un jaune roussâtre testacé. 

Hobart (Tasmanie) M. J.-J. Walker. 

Rapprochée des Z7. forficata et tricolor, maïs plus petite et 
distincte par sa sculpture, par le nœud du prédicule bien plus tron- 
qué devant et derrière, par le premier segment plus court et plus 
large de l'abdomen. 


Odontomachus Sharpei n. sp. Q L. 9,5 mill. Mandibules 
larges, dentées tout le long de leur bord interne, terminées par 
deux longues dents et une dent courte entre deux, luisantes avec des 
points épars, très finement et faiblement coriacées. Tête beaucoup 
plus large devant que derrière. Aire frontale distincte. Epistome 
convexe arrondi dans sa portion médiane, formant de chaque côté, 
derrière l’articulation des mandibules, une oreille beaucoup plus 
élevée, plus proéminente que chez l’Aaematodes. Tête assez convexe 
à son bord postérieur qui est moins échancré au milieu que chez 
l’Acematodes. Écaille bien plus étroite que chez l’hsematodes Q, 
surmontée d’une longue pointe médiane et portant une crénelure ou 
dent obtuse au tiers de la hauteur de son bord postérieur. 

Tête à éclat soyeux, densément striée en long ; les stries diver- 
gent en arrière. Thorax transversalement strié. Les stries du 
pronotum s’anastomosent en courbe sur les côtes; celles du méso- 
notum divergent un peu à partir du côté vers la ligne médiane; le 
côté du mésonotum a quelques stries longitudinales; celles du 
mésosternum (côtés du thorax) sont obliques. Écaille en partie 
striée sur sa face antérieure. Abdomen lisse et luisant, avec 
l'extrémité postérieure de ses segments densément et très-finement 
striée en long et soyeuse. Sur les derniers segments, la portion 
striée est la plus considérable ; elle y est en outre précédée d’un 
espace finement réticulé. Pattes et scapes ponctués. 

Pilosité dressée à peu près nulle. Une pubescence jaunâtre, 
courte, assez abondante sur les pattes et sur les scapes, fort 
espacée ailleurs, presque nulle sur les premiers segments de 
l’abdomen. 


459 


D'un noir à peine brunâtre; pattes et scapes bruns ; mandibules, 
joues, épistome, funicules, extrémité de l’abdomen, articulations des 
pattes, des ailes et du pédicule d’un rouge plus ou moins brunâtre 
ou jaunâtre; moitié antérieure du dessus de l’abdomen d’un jaune 
de paille. 

Rivière d’Adelaïde, Nord-Ouest de l'Australie. (M. J. J. Walker.) 


Odontomachus ruficeps Smith ©. Ile Baudin et Rivière 
d’Adelaïde, Nord-Ouest de l'Australie (M, J. J. Walker). 

À mon avis l'O. coriarus Mayr et ses variétés ne sont que des 
variétés de l'O. rufceps Smith. — Smith dit, il est vrai: « Abdomen 
smooth and shining » mais c'est aussi le cas chez certaines variétés 
du coriarius. Les exemplaires de M. J. J. Walker ont la tête et en 
partie le thorax rougeatres. Le pronotum est au moins chez un 
exemplaire circulairement strié. L’abdomen est en partie réticulé ou 
réticulé-strié. 

Ectatomnia punctatum Sm. © L. 10,2 mill. Yeux gros et 
proëminents, au tiers postérieur. Tête sans tubercules ni arêtes. 
Pronotum avec deux apparences d’éminences. Sutures distinctes, 
mais pas d’échancrure. Métanotum bas et presque sans convexité 
longitudinale. Nœud du pédicule élévé, presque verticalement 
tronqué devant, plus large que long. 

Entièrement, densément et finement réticulée-ponctuée et mate. 
Tête, thorax et pedicule ayant en outre de grosses fossettes rondes, 
espacées, lisses et luisantes. L’abdomen n’a pas de fossettes, seule- 
ment une ponctuation superposée, effacée et espacée. Presque 
entièrement glabre. Quelques rides sur le front. 

D’un brun foncé. Mandibules, tibias, tarses et funicules d’un 
rougeàtre foncé. 

Freemantle, Australie occidentale (M. J. J. Walker). 


Ectatomma (Rhytidoponera) reticulatum n. sp. Ü. L. 7,2 
mill. Mandibules striées, à bord terminal faiblement et indistincte- 
ment denticulé. Tête à côtés un peu convexes, un peu plus large 
devant que derrière où elle est largement et faiblement échancrée. 
Yeux situés au milieu des côtés. Le bord postérieur de la tête et 
ses angles postérieurs sont assez accentués, mais ne forment ni 
arêtes, ni tubercules. Thorax faiblement convexe; les sutures sont 
marquées par deux impressions transversales; mais il n’y à pas 
d’échancrure. Le pronotum porte une dent en bas, de chaque côté. 
Le nœud du pédicule est élevé, cubique-arrondi, plutôt plus long 
que large, un peu plus épais en haut qu’au milieu, de sorte que le 
bord antérieur et surtout le bord postérieur de sa face supérieure 
forment chacun un léger avancement. En dessous, le pédicule porte 
une lamelle transparente, comprimée, terminée devant et en bas par 


460 


une assez longue épine irrégulière. Une petite protubérance lamelli- 
forme aux angles inférieurs-postérieurs de la tête. 

Tête et thorax grossièrement et profondément réticulés, comme 
chez l’'Æ. impressum, mais la tête a moins de rides longitudinales; 
elle n’en a que sur l’épistome et le front. Hanches antérieures gros- 
sièrement et transversalement ridées. Pédicule grossièrement 
rugueux ; les rugosités ont une disposition concentrique sur sa face 
supérieure. Premier segment de l'abdomen concentriquement strié 
autour d’une ligne médiane longitudinale. Les stries du milieu sont 
presque longitudinales, celles de devant forment les courbes de 
l'extrémité d’une ellipse. Second segment longitudinalement strié 
(transversalement chez l’impressum); les stries latérales convergent 
et s’anastomosent derrière. Stries du 2"° segment plus fines et plus 
serrées que celles du 1%. Pattes et scapes striés. Une ponctuation 
éparse, peu distincte, sur l'abdomen. 

Une pilosité dressée, très courte, raide, obtuse, brunûtre, 
médiocrement répandue sur tout le corps, les pattes et les scapes. 

D'un brun rougeàtre ; abdomen, funicules et pattes d’un rouge 
brunâtre plus vif. Tout l’insecte assez luisant, en partie (abdomen 
et pattes) un peu soyeux. 

Port Darwin, Australie septentrionale (M. J. J. Walker). 

Plus grande que l'impressum, sa voisine, cette espèce s'en 
distingue par le bord postérieur plus accentué et plus concave de la 
tête, par son thorax non échancré, par la forme du pédicule, les 
stries de l’abdomen etc. Les stries du 1* segment abdominal sont 
plus grossieres que chez l’araneoides et l’auralum. 


Belonopelta Darwinii n. sp. ©. L. 5,6 mill. Mandibules à 
bord externe concave et à bord terminal distinct, armé de 7 
à 8 dents pointues et très distinctes. Elles sont assez étroites, très 
finement striées, avec une ponctuation espacée distincte, et laissent 
un espace entre elles quand elles sont fermées. L’épistome, très 
court, tronqué devant, porte à son milieu, plus près des arêtes 
frontales que du bord antérieur, une dent proéminente. Second 
article du funicule un peu plus long que large. Yeux situés tout 
près des angles antérieurs de la tête. Sillon frontal très distinct. 
Tête rectangulaire, plus longue que large. 

Thorax étroit et allongé, beaucoup plus étroit que la tête. Face 
basale du métanotum presque aussi longue que la face déclive. 
Ecaille plus large qu’épaisse, mais très épaisse, tronquée et concave 
devant, aussi épaisse au sommet qu’à la base. Abdomen fortement 
étranglé derrière le 1° segment. 

Tête et thorax densément et finement réticulés-ponctués, mats. 


Pédicule et abdomen luisants, avec une ponctuation piligère fine 
et espacée. 


461 


Pilosité dressée fort éparse, fine, jaunâtre, un peu plus longue 
et plus abondante vers l'extrémité de l’abdomen, presque nulle 
sur les tibias et les scapes. Une fine pubescence jaunâtre répandue 
partout, mais sans former un duvet distinct. 

D'un jaune roussâtre ; mésonotum et dents des mandibules un peu 
brunâtres. Ailes subhyalines. Nervures et tache marginale pâles. 
Port Darwin, Nord-Ouest de l'Australie (M. J. J. Walker). 

Jusqu’ici le genre Pelonopella n’était connu que d'Amérique. 
Cette espèce se rapproche beaucoup des Ponera et fait presque 
passage entre les deux genres. 


Cerapachys Emeryi n. sp. Ü. L. 5,2 mill. Mandibules rapi- 
dement courbées au milieu, presque sans dents, luisantes, fortement 
ponctuées. Arêtes frontales presque identiques à celles de la 
Parasyscia Perinqueyi ou du Cerapachys Risii, très rapprochées, 
élevées, divergeant en avant, convergeant en arrière où elles sont 
comme tronquées par une concavité et presque soudées. L’articula- 
tion des antennes est bornée extérieurement par deux petites arêtes 
peu élevées, l’une qui continue le bord articulaire en arrière, et 
l’autre, plus latérale, qui borne la fossette antennaire et va 
rejoindre la première en arrière. Sillon frontal distinct. La tête 
est bien plus longue que large, profondément excavée derrière, à 
côtés un peu convexes. Yeux nuls. Antennes de 12 articles. Scapes 
épais, courts, atteignant le milieu de la longueur de la tête. Pre- 
miers articles du funicule de l'antenne beaucoup plus épais que longs. 
Le pronotum a un bord antérieur supérieur fort distinct, à partir 
duquel il forme une marche d'escalier verticale jusqu'à sa portion 
articulaire colliforme ; de chaque côté de ce bord il est subépaulé. 
Le dos du thorax est sans sutures, à peine convexe, subhorizontal ; 
ses côtes sont subverticaux et passent au dos par une courbe vive. 
La longueur du thorax est environ comme deux fois et demie sa 
largeur. La face déclive du métanotum est subverticale, bordée 
latéralement d’une petite arête et en haut d’un simple bord. Le 
nœud du pédicule est cubique arrondi, convexe en dessus, plus long 
que large, tronqué devant et derrière ; les côtés de sa face antérieure 
sont bordés et subdentés en bas. Abdomen très allonge. Tous ses 
segments subégaux et séparés les uns des autres par des étrangle- 
ments. Le dernier segment a derrière une surface subtronquée peu 
distincte et peu distinctement bordée de côté d’une rangée serrée 
de soies courtes et très épaisses. Premier segment de l'abdomen 
tronqué et distinctement concave devant. 

Tête très densément et fort grossièrement ponctuée, en partie 
réticulée-ponctuée ; le fond de chaque point porte une élévation pili- 
gère. Thorax et pédicule densément et assez grossièrement ponc- 
tués comme la tête; côtes du thorax en partie striolés. Abdomen, 


462 


pattes et scapes plus finement et moins densément ponctués. Sub- 
opaque ; abdomen, pattes et scapes assez luisants. 

Une pilosité dressée, jaunâtre, inégale sur le dernier segment de 
l’abdomen ; le reste du corps presque sans poils dressés. Une pubes- 
cence jaunâtre, assez longue et assez grossière, est assez abondam- 
ment répandue sur tout le corps, les pattes et les antennes, sans 
toutefois cacher la sculpture. 

D’un brun rougeätre uniforme. Mandibules et quelques articulations 
d’un brun noirâtre. Paraît se rapporter au S. G. Æusphinctus Em. 

Ile Baudin ; nord-ouest de l'Australie (M. J. J. Walker). 


Cerapachys Emeryi r. clarus n. st. © L. 4,8 mill. Mandi- 
bules plus convexes (moins brisées) que chez la race typique. Tête 
seulement un peu plus longue que large, moins fortement échancrée. 
Arêtes latérales du devant de la tête peu distinctes. Une petite tache 
de pigment à peine visible à la place des yeux, au tiers postérieur 
de la tête. Articles du funicule moins épais. Pronotum faiblement 
subtronqué et subborde devant. Bords du thorax bien plus arrondis ; 
le thorax un peu retréci au milieu ; face déclive du métanotum net- 
tement bordée en haut. Nœud du pédicule beaucoup plus arrondi et 
seulement un peu subtronqué devant et derrière. Premier segment 
de l’abdomen seulement subtronqué et non concave devant. Les 
autres segments sont plus élargis et bien moins séparés les uns des 
autres par des étranglements. 

Tout l’insecte est assez luisant, bien moins densément et moins 
profondément ponctué, mais avec les mêmes relations de la ponctua- 
tion. Quelques rides sur les côtés du thorax. Pubescence d’un jaune 
clair, moins abondante. D’un jaune rougeàtre. Antennes, mandi- 
bules et tarses d’un brun roussâtre, Du reste comme la race typique. 

Rivière d’Adelaïde, Nord-Ouest de l’Australie (M. J. J. Walker). 

Malgréles différences considérables qui existent entre cette forme 
et la précédente, j'en fais une simple race, parce qu’elles paraissent 
plus quantitatives que qualitatives et qu’elles ne sont pas également 
accentuées chez tous les individus. 


Pheidole variabilis. Mayr. r. ampla n. st. %. L. 5,2 mill. 
Echancrure de l’occiput plus profonde que chez la forme typique, 
et continuée en avant par un sillon très profond qui rejoint le sillon 
frontal. Le derrière de la tête est plus lisse et a moins de fossettes. 
Les rides du devant de la tête sont plus grossières et plus lâches, 
leurs intervalles plus luisants. Les tubercules supérieurs du 
pronotum sont moins distants et moins proëéminents. Le mésonotum 
a une impression médiane plutôt longitudinale, pas de sillon trans- 
versal. — Epines du métanotum fort longues. Second nœud du 
pédicule sans conules latéraux. 


463 


Thorax plus luisant, n'ayant que des rides fort lâches et 
assez faibles. 

La taille est surtout beaucoup plus grande. 

Ile E. Wallaby, Australie occidentale (M. J. J. Walker). 

Malgré de sensibles différences, je soupçonne que cette Pheidole 
n'est qu'une race extrême de la wariabilis. Nous observons des 
variations analogues chez la P4. Guilelmi Mülleri de l'Amérique 
du sud. 

Pheidole bos n. sp. 2. Près de Zongiceps Mayr. L. 5,3 mill. 
Mandibules lisses, luisantes, fortement ponctuées, avec quelques 
stries vers l'extrémité. 

Tête rectangulaire, bien plus longue que large, fortement incisée 
derrière. Scapes courts, n’atteignant pas le milieu de la longueur 
de la tête. Épistome caréné, médiocrement échancré au milieu de 
son bord antérieur. Arêtes frontales fort divergentes, plus distantes 
l’une de l’autre que du bord de la tête. Tête un peu déprimée 
derrière. Pas de rainure pour les scapes en arrière des arêtes 
frontales. Le pronotum et le mésonotum ne forment qu’une seule et 
même conyexité, sans incisure. Pronotum large, mais sans tuber- 
cules distincts. Mésonotum à peine subtronqué derrière. Epines du 
métanotum divergentes, subverticales, assez longues, plutôt grêles. 
Premier nœud du pédicule fortement échancré en demi-lune au 
sommet. Second nœud assez large, avec un cône obtus de chaque 
côté, cône qui n’est que la prolongation de ses côtés. 

Devant de la tête longitudinalement strié-ridé, y compris l’épis- 
tome, assez lisse entre les rides. Derrière de la tête avec des rides 
arquées incomplètes, en partie effacées, qui s’anastomosent de 
chaque côté et au milieu avec les rides longitudinales du devant de 
la tête (comme chez la P4. indica). Entre ces faibles rides la tête 
est luisante et semée de points enfoncés assez gros, assez effacés et 
piligères. Pronotum et mésonotum grossièrement ride transversale- 
ment. Métanotum, pédicule et abdomen plus ou moins lisses et 
luisants ; abdomen avec des points piligères. 

Une pilosité dressée, jaunâtre, peu longue, médiocrement abon- 
dante, sur le corps, les pattes et les scapes. Sur les tibias et les 
scapes, elle est un peu oblique. 

D’un brun rougeâtre; tête d’un rouge brunâtre; pattes et 
antennes d’un brun jaunatre. 

Fremantle, Australie occidentale (M. J. J. Walker). 

Très rapprochée sans aucun doute de la PX. longiceps Mayr, 
mais la sculpture et la forme du pronotum et du mésonotum sont 
différentes. La pilosité est aussi plus faible et la taille plus 
grande. 


464 


M. J. J. Walker a encore récolté les espèces suivantes : 

Camponotus Novae-Hollandiae Mayr. Adelaide River et W. 
Australia O. 

— subnitidus Mayr. Fremantle W. Australia ©, 

— testaceipes Smith. Fremantle et Albany W. Australia GQ. 

— sp. ? (crenatus Mayr.?) Fremantle. 

Polyrhachis sidnica Mayr. Fremantle &. 

— Guerini Roger. Adelaïde River O. 

— trapezoidea Mayr. Adelaïde River O. 

— Ammonoeides Roger. Costack Ins. W. Australia O. 
Opisthopsis (Myrmecopsis) respiciens Smith Baudin Ins. et Ade- 

laïde River, N. W. Australia GO. 
Oecophylla smaragdina F., v. virescens Fab. Baudin Ins. N. W. 
Australia ©. 
Iridomyrmez purpureus Smith. Darlington et Comstock Ins. W. 
Australia ©. 
— rufoniger Lowne. E. Wallaby Ins. W. Australia O. 
— sp.? Q. Hobart. Tasmania. 
Lobopelta fallax Mayr. Adelaïde River GO. 
Ponera lutea Mayr. Fremantle et E. Wallaby Ins. W. Austra- 
lia OO. 
Myrmecia pilosulu Smith. Hobart, Tasmania, ©. 

— picta Smith. Fremantle W. Australia 6. 

— esuriens Smith. Franklin, Huon River ; Tasmania ©. 
Aphaenogaster longiceps Smith. E. Wallaby Ins. W. Austral, &. 
Cremastogaster laeviceps Smith. E.. Wallaby Ins. W. Austral. O. 
Sima laeviceps Smith. Parry Harbour N. W. Australia O. 
Podomyrma basalis Smith. Port Darwin N. W. Australia O. 
Diacamma vagans Smith. Hong-Kong (Chine) &. 


2) QUELQUES FOURMIS DES CANARIES, 
RÉCOLTÉES PAR M. CABRERA Y DIAZ. 


Camponotus maculatus Fab. r. hesperinus Emery. 
La Punta Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). Ténériffe (reçu dans le 
temps par feu le professeur Heer). 


Leptothorax Cabrerae n. sp. © L. 2,8 à 3,8 mill. Tient pour 
la forme et la sculpture une place assez exactement intermédiaire 
entre les Z. Rottenbergi Emery et Æisii Forel. Il a la couleur 
entièrement noire du Z. ÆRottenbergi et se rapproche aussi par 
ses autres caractères plutôt de cette espèce. 

Il se distingue des deux espèces par l’absence complète d'épines 


465 


au métanotum; la © major y a deux petites dents triangulaires plus 
larges que longues; la © minor n’y a pas même trace de dents. 
Cette dernière a la sculpture plus faible et la taille plus étroite 
que la © major, comme c’est le cas chez le Z. Roltenbergi. 
La Punta en el tanquillo, Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). 


Pheidole teneriffana. n. sp. 2. L. 3,8 mill. Diffère de la 
P. megacephala par les caractères suivants : Tête aussi large que 
longue, plus large que chez la megacephala, fortement et largement 
échancrée derrière (bien plus largement que chez la megacephala), 
fortement striée — ridée en long d’un bout à l’autre, sauf derrière 
l’occiput (autour du trou occipital) où elle est assez lisse. Les rides 
sont parallèles de l’occiput au bord antérieur, et leur intervalle 
est assez lisse et luisant. Le milieu de l’épistome est lisse et 
luisant. Les arêtes frontales sont prolongées par une forte ride 
jusqu’à l’extrémité des scapes. Ces derniers sont logés dans une 
gouttière assez peu distincte, assez faiblement réticulée au fond. 
Les côtés de la tête sont assez parallèles et la tête n’est pas rétrécie 
vers l’occiput comme chez la megacephala ou ne l’est un peu qu'aux 
angles occipitaux, immédiatement apres sa portion la plus large. 
Pronotum à peine subtuberculé en dessus. Une impression trans- 
versale fort distincte au milieu du mésonotum. Epines du métanotum 
plus larges à leur base que chez la #egacephala ; elles forment une 
pyramide à 3 arêtes. Nœud du 1‘ article du pédicule assez épais, 
obtus, entier et arrondi au sommet, beaucoup plus épais que 
chez la megacephala. Second nœud presque deux fois plus large 
que long {aussi long que large chez la wmegacephala). Du reste 
comme la #egacephala, en particulier la pilosité, la couleur et le 
reste de la sculpture; mais le devant de l’abdomen (la base) est d’un 
jaune brunâtre, tandis que le reste de l’abdomen est d’un brun 
foncé. 

Laguna Ténériffe (M. Medina). 

© L. 2,8 mill. Relativement au soldat et même d’une façon abso- 
lue plus grande que la megacephala dont elle se distingue par sa tête 
beaucoup plus grosse, par le 2"° nœud du pédicule qui est plus large 
que long et par l’impression transversale très distincte qui se trouve 
au milieu du mésonotum. Tête lisse et luisante, sauf quelques stries 
devant. Abdomen brun foncé, avec le tiers basal antérieur 
jaunâtre. Pilosité un peu plus dressée et plus longue que chez la 
megacephala. Du reste comme cette espèce. 

Las Palmas, Canaries (M. Cabrera y Diaz). 

Je ne suis pas absolument certain que cette © appartienne au sol- 
dat qui vient d’être décrit, mais c’est plus que probable, car les 
caractères fondamentaux sont les mêmes. Ressemble assez à la 


466 


Ph. striativentris Mayr, de l'Inde, mais la tête a une forme plus 
voisine de celle de la r4ombinoda Mayr. 

Solenopsis orbuloides André, r. canariensis n. st. L. 1,3 mill, 
environ. L'épistome est beaucoup plus avancé en avant que chez 
l’orbuloides typique et se termine par deux dents distinctes; ses 
arêtes sont bien plus rapprochées et divergent bien moins en avant; 
les arêtes frontales sont aussi plus rapprochées. (Chez l’orbuloides, 
les arêtes de l’épistome sont très écartées et très divergentes ; elles 
ne se terminent que par deux angles, et l’épistome, assez tronqué, 
n’est que très faiblement avancé au milieu). Dernier article de 
l'antenne fusiforme (chez l’orbuloides il est épais et obtus à l’extré- 
mité). Les yeux sont légèrement plus petits (chez l'orbuloides ils 
sont relativement aussi gros que chez le S. fugax). Le premier 
nœud du pédicule est plus petit, moins élevé, et surtout moins 
longuement pétiolé que chez l’orbuwloides (à peine pétiolé). La base 
de l’abdomen, assez fortement atténuée chez l’orbuloides, l’est 
à peine chez le canariensis; elle est un peu tronquée. La pilosité 
et surtout la ponctuation piligère sont plus fortes que chez l’orbu- 
loides . Du reste comme l’orbuloides, mais d’un jaune un peu moins 
clair. 

Cette race devra probablement former une espèce lorsqu'on la 
connaîtra mieux. Je la rattache à l’orbuloides qui est tres voisin 
pour ne pas multiplier outre mesure les espèces d’un genre déjà si 
difficile, 

La Punta, Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). 

Un G' noir, à pattes d’un brun jaunâtre, à ailes hyalines et long 
d'environ 3,4 mill. m’a tout l’air d’appartenir à cette espèce ; mais 
il est préférable de ne pas le décrire avant qu’il ait été trouvé avec 
l’ouvrière correspondante. Il provient de Zaguna, Ténériffe 
(M. Cabrera y Diaz). 


Les espèces suivantes ont été encore récoltées à Ténériffe par 
M. Cabrera y Diaz : 
Camponotus Feae Emery v. erythropes Emery in litt. à. 
Lasius niger L. OG. 
Prenolepis longicornis Latr. O. 
Plagiolepis pygmaea Latr. 59. 
Tetramorium caespitum L. race depressum Forel Ü9G:. 
Tetramorium caespitum L. var. 
Aphaenogaster (Messor) barbara, race sordida Forel ©. 
Monomorium Salomonis L. ©. 
Monomorium Medinae Forel ©. 
Cremastogaster Alluaudi Emery in litt. 


467 


NEUE UND ALTE 
APFRICANISCHE CLERIDEN 


von A. Kuwert in Wernsdorf, 


1 LA 
1. Genus CYMATODERA Gray. 


Die Cymatodera Arten unterscheiden sich bekanntlich von den 
ihnen sehr nahe stehenden Opilus arten durch die deutlich sicht- 
baren 5 Tarsenglieder. Während die paläarctischen und ameri- 
kanischen Arten die mittleren Fühlerglieder immer beträchtlich 
länger als breit und fast niemals gesägt haben, findet meistens 
bei den africanischen eine beträchtliche Verkürzung dieser 
Glieder und eine sägeartige Form statt. À//e africanischen Thiere 
haben ferner, soweit mir solche zu Gesicht kamen, auf der Mitte 
der dunkheln Flügeldecken eine scharf gelbe Querbinde, bis zu 
welcher oder über welche hinaus sie stark gereihtpunctirt sind. 
Bei der grossen Aehnlichkeit der Arten ist wohl anzunehmen dass 
in den Sammlungen dieselben überall unter dem Collectivnamen 
« cingulata Klug » stecken dürften. Es soll desshalb die nach- 
stehende kurze Ubersicht zur Erkentniss der Arten fôrdern, und 
sind für diesen Zweck die Vaterländer der mir zugänglich gewor- 
denen Stücke zu Artnamen gewählt. Die Kluge’sche « cingulata » 
ist mir selbst fremd geblieben und gebe ich bei derselben nur die 
Beschreibung von Kluge wieder. Dass von den andern Arten viel- 
leicht schon eine oder die andere beschrieben sein dürfte, an einer 
mir unzuganglich gebliebenen Stelle, ist nicht unmôglich, wenn- 
gleich ich dies nicht voraussetzen kann. 


1. Käfer nur 7 mm. lang, schwach grauhaarig, pech- 
farbig, unten gelblich. Æopf und Halsschild fast 
glatt. Halsschild vorne rôthlich. Flügeldecken ausser 
der gelben schmalen Querbinde auch mit solchem 
kleinen Schulterfleck, hinten sehr schwach gestreift. 
Schildchen rôthlich behaart. (Ueber die Form der 
Fühlerglieder Ed ne 7 mm. lang. Aus dem 
Kafferlande . . : . . . 1. cèngulata Klug. 

1. Käfer immer viel ha immer wenigstens auf dem 
mitten Halsschilde punctirt. Mittlere Fühlerglieder 
immer kurz oder ziemlich kurz und gesägt. 

2. Halsschild auf der ganzen Oberfläche dicht punctirt. 


468 


3. Vordere Hälfte der Flügeldechen castanienbraun, die 
hintere schiware, die vordere grubig gereiht punctirt, 
die hintere dicht unregelmässig punctirt. 


Von den grossen tiefen Punctreihen des Vorder- 
theils der Flügeldecken gehen nur 5 durch die gelbe 
Binde. 


4. Halsschild auf der Mitte mit 2 dicht gelb behaarten 
colonartigen Puncten, zerstreut lang schwarz und 
ausserdem am Vorderrande und den Seiten dicht 
weisslich behaart, vorne wenig gedrückt, hinten 
sehr stark eingeschnürt, schwarz. Füblerglieder 
kurz, von der Mitte ab stark, fast lappig gesägt. 
Endglied der Lippentaster ziemlich beilfrmig, der 
Kiefertaster ziemlich stemmeisenformig. Beine stark 
weisslich behaart. Unterseite dunkel. 18 mm. lang. 

Von der Goldküste (durch Dr. Standinger.) 3 Ex. 
2. Aschantina n. sp. 

4. Halsschild ohne solche dicht behaarte Flecke, sehr 
dicht und grob punctirt, castanienbraun, wie der 
Vordertheil der Flügeldecken, vorne und an den 
Seiten ohne die dichte weisse Behaarung des vori- 
gen, sonst ihm gleichend, doch mit castanienbraunem 
Kopfe und solcher Brust, 19 mm. lang. Vom Orange- 
flusse. À Exermplar.. 1.101 4e ds 9 (OranTicun En 


3. Die nicht grubigen dichien Punktreihen der Flügel- 
decken durchselzen sämmilich die gelbe Querbinde 
und treten mehr oder weniger weit in das schwarze 
Feld dahinter ein, ehe sie sich in dichte verworrene 
Punctirung auflôsen oder verschwinden. Letzte Pal- 
penglieder, letzte Fühlerhälfte, Mundtheile gelb- 
bräunlich. ds schrwarz mil . Quer- 
L\5 11 ENRPREEREER ATSTRUE 
5. Halsschild auf der Mitte Fe Le zur Mitte fast 
parallel, dann sich verengend, hinten wieder 
parallel, mit kaum aufgebogenem Hinterrande. 
Mittlere Fühlerglieder sehr kurz, scharf gezähnt, 
dreieckig, breiter als lang. Halsschild oben nicht 
gedrückt, gewülbt, überall gleichmässig stark punc- 
tirt. Segmente des schwarzen Hinterleibes gelb 
gerandet. Tarsen bräunlich gelb. 11 mm, lang. Aus 
Nubion 2 Me era lls at ta ur in Ab ten sp: 
5. Halsschild ganz braun, vor re Mitte auf dem Discus 
flach gedrückt, daselbst stärker und dichter punctirt, 


469 


als auf dem Vorderrande, vor der Mitte am breites- 
sten, mit stark aufgebogenem Hinterrande. Flügel- 
decken hinter der gelben Binde, zumal in der 
Nähe der Naht mit Andeutung von Längskielen. 
Schildchen gelb behaart. Segmente braungelb geran- 
det, die letzten 3 gelbbraun. Mittlere Fühlerglieder 
so lang als breit, RE 15,5 mm. lang. Südafrica 
bg Do een bdd . . . . 5. Lottentotta n. sp. 
2. Das nur auf seiner DÉnacnitte dicht punctirte, oben 
flach gedrückte Halsschild ist hinter der Mitte am 
breitesten, hinten plôtzliéh eingeschnürt, mit aufge- 
bogenem Hinterrande. Flügeldecken vorne rôthlich 
pechbraun, sehr dicht und grob gereiht punctirt, 
die Puncte mit dem schwarzen Vorderrande der 
gelben Querbinde aufhôrend, diese nicht mehr durch- 
querend, hinter der Querbinde die Flügeldecken glän- 
zend, unpunctirt, doch etwas uneben, mit einem 
gelben Querflech vor der Spilze. Mittlere Fühlerglie- 
der circa 1 1/2 mal so lang als breit, nur schwach 
gesägt. Halsschild, Kopf, Fühler, Füsse, Hinterleib 
schwarz. Metasternum rôthlichpechbraun ; Tarsen 
bräunlich mit gelber Unterseite. 11 mm. lang. Aus 
dem Orangestaate. 1 Ex. . . . . 6. Plumfonteina n. sp. 


2. Genus PLACOCERUS KLiuc. 


Kenntlich an der blattartig flachen, breiten Bildung der ein- 
zelnen Fühlerglieder. Tarsen von oben gesehen 4gliedrig. Endglied 
der Kiefertaster cylindrisch, der Lippentaster lang, in Form eines 
sehr stumpfwinkligen Dreiecks, flach. Augen mit Ausschnitt am 
Vorderrande. Von dem « dimidiatus Klug » unterscheiden sich die 
nachstehend beschriebenen in ihrem Auessern Stigmatium 
ähnliche 3 Arten wesentlich durch die Form des Halsschildes, 
welches vorne nicht so stark eingeschnürt und hinter der Ein- 
schnürung nicht niedergedrückt ist, fenerdurch die nur gereiht 
punctirten und nicht tief gestreiften Flügeldecken, sowie durch 
stärker gewülbte Oberseite des Kôrpers. Müglicherweise liesse 
sich desshalb ein neues Genus aus den nachstehend beschriebenen 
Arten bilden. 


Placocerus alboscutellatus n. sp. 

Niger, scutello albo-sericeo, breviter griseo-crinitus, elytris gri- 
seo sericeis et nigre maculose variegatis, seriepunctatis. Ultimus 
antennarum articulus albidus. Tibiarum apices densissime cri- 
niti, femorum haud nudæ. 9-10 mm. — Gabon. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXYII, 39 


470 

Flügeldecken vorne deutlich, hinten durch die Behaarunñg die 
Reihenpunctirung undeutlich, gereiht punktirt, auf der Mitte mit 
einer breiten, scharf und ziemlich rund ausgezackten dunkeln und 
weniger behaarten, vor dem Ende mit einer solchen schmalen 
Querbinde. Kopf und oberes Halsschild undichter behaart, als bei 
« aigrogeniculalus n. sp. ». Die Schenkelkniee sind nicht unbe- 
haart, wie bei nigro-geniculatus, aber das letzte Drittel der Schie- 
nen ist gamaschenartig dicht gelbgrau behaart. Letztes Fühlerglied 
weissgelb, eiformig platt. Nur 1 Exemplar durch Dr. Staudinger. 


Placocerus vitticeps n. sp. 


Niger, maculose griseo-flavescenter sericeus, capitein medio vitta 
nigranuda, prothoraceutrinque post oculos vitta nigra nudaabbre- 
viata signalo, elytris seriato-punctatis, nonnullis punclis foveo- 
latis nigris nilidis permagnis interjectis, fascia postmediale et 
fascia anteapicale fortissime dentala præditis. Fomorum genua 
nigra, tibiæ in medio nigrocinctæ, tarsi nigri, palpi flavescentes. 
Segmentum apicale flaveomarginatum, femorum anteriorum basis 
testacea. 12-13 mm. Gabon, Congo, Mehrere Ex. 

Von den beiden andern leicht durch den schwarzen nackten 
Längsstich auf der Mitte des Kopfes zu unterscheiden. Die ganze 
Behaarung ist einfarbig graugelb. Auch die Seiten des Halsschildes 
sind behaart oder befilzt. Die unregelmassigen Puncte der Flügel- 
decken in der Reïhenpunctirung sind sehr viel grôsser als bei 
nigro-geniculatus. Die Schienen sind auf ihrer Mitte verdunkelt. 
Die letzten Segmente nicht oder kaum ausgerundet. Das letzte 
Fühlerglied weiss, oval, etwas gebogen, am Ende zugespitzt. 


Placocerus nigrogeniculatus n. sp. 


Niger, prothorace scutelloque dense flavescenter griseo-sericeis, 
elytris fere viridescenter griseis nigro-variegalis, seriepunctatis. 
Ultimus antennarum articulus albidus. Prothorax in lateribus 
villa nuda nigerrima signatus. Femorum genua nigra,non crinita. 
12-15 mm. — Gabon, Congo. 

Schildchen mit gelblicher, kurzer und gleicher Behaarung als 
der dicht behaarte Kopf und das Halsschild. Flügeldecken scheckig 
graugrünlich befilztoder behaart, dicht hinter ihrer Mitte mit einer 
breiten dunklern, weil weniger behaarten, oft nicht sehr keuntli- 
chen, stark ausgezackten Querbinde, hinten mit einer solchen 
schmälern, mit Punkten von ungleicher Grüsse gereiht punctirt, 
von denen die grossen nicht durch die Behaarung verdeckt 
werden, wodurch die scheckige Färbung entsteht. Die Enden 
der Schenkel sind glänzend schwarz, nicht behaart, die Enden 


471 
der Schienen gleich dem übrigen Theile behaart. Letztes Fühler- 
glied weissgelb oder weiss, plattgedrückt, länglich oval, etwas 
gebogen, am Ende ziemlich zugespitzt. Tarsen schwarz, glänzend. 
Letztes und vorletztes Abdominalsegment beim G stark und 
gross, beim © weniger ausgerundet. 

Die 3 vorstehend beschriebenen Thiere ähnen einander sehr. 
Doch liegen aus Standingers Sendung sowohl, als aus dem Museum 


Tring von dieser Species einige Stücke vor, so dass die Arten- 
rechte zweifellos sind. 


3. Genus LISSAULICUS WATERHOUSE. 


Nur 4 Tarsenglieder von oben sichtbar. Augen mit Ausschnitt. 
Fühler mit lockerer 3 gliedriger Keule. Endglied der Kiefertaster 
cylindrisch, der Lippentaster lang dreieckig. Flügeldecken ohne 
Punktreihen, sehr dicht und fein punctirt. Käfer meistens 
ziemlich oder ganz einfarbig roth oder rôthlich. Aus Madagascar 
bisher 3 Arten beschrieben, aus dem africanischen Continente 
bisher nur sanguinalis Westwood bekannt aus Natal. 


Lissaulicus ruber n. sp. 


Caput, sicut prothorax, rubro testaceum, nitidum, læve. Elytra 
miniato-rufa. dense punctala, tribus vel qualuor carinis vix evi- 
dentibus signata. Femora omnia nigroapicata, tibiæ nigræ, tarsi 
nigri, flavolamellati. Antennæ infuscato clavatæ. 11-14 mm. 
lang. — Delagoa-Bai. 

Kopf und Halsschild undeutlich oder nicht punctirt, gelbroth, 
jener auf der Stirn mit doppeltem, sehr flachem colonartigem 
Eindruck, dieses kurz vor der Mitte am breitesten, vorne auf 
dem Discus mit tiefem gebogenen Eindruck, dicht vor dem 
Hinterrande eingeschnürt, mit aufgebogenem Hinterrande. Die 
mennigrothen Flügeldecken mit 3 bis 4 überaus schwachen 
Längsleistchen und fein erhabener Naht. Die Unterseite bis auf 
das hellpechbräunliche Abdomen rôthlich gelb. Von dem Zass. 
lævis Waterh. » aus Madagascar leicht zu unterscheiden durch 
die ganz schwarzen Schienen und den Mangel der weisslichen 
Haarflecke auf dem Vordertheil der Flügeldecken, von Sanqui- 
nalis Westw. aus Natal, durch die nur schwarz geknieten 
Hinterschenkel, welcke bei sanguinalis ganz schwarz sind, von 
geniculatus Fairm. und compressicollis Fairm aus Madagascar 
durch die ganz schwarzen Schienen. 2 Exempl. von der Delagoa- 
Bai, Ob eigene Art? 


472 
Lissaulicus testaceus, n. sp. 


. Omnino rubro-testaceus, capite prothoraceque lævibus. Elytra 
dense punctata tribus vel quatuor carinulis vix evidentibus 
signata. Femora omnia nigro apicata, libiæ nigræ, tarsi migri 
testaceolamellati. Exceptis quatuor primis articulis testaceis 
antennæ fuscæ. 12,5 mm. — Lindi. 

Der rôthlich braungelbe Käfer istein getreues Ebenbild des 
vorigen. Nur sind die Fühler mit Ausnahme der ersten 4 Glieder 
dunkel pechbraun und ist der Nahtrand der Flügeldecken deut- 
licher und etwas breiter, die ganze Oberseite des Thieres ein- 
farbig, das Halsschild ist auf der Mitte am breitesten, das Abdo- 
men dem übrigen Kürper gleich gefärbt, die Verdunkelung der 
Schenkelkniee kürzer. Die lange, abstehende Behaarung der 
Beine, wie beim Vorigen, jedoch die Tarsenlappen bräunlich. Nur 
1 Exempl. aus Lindi. 


4. Genus OPILO LarTr. 


Endglieder der Kiefer und Lippentaster breit dreieckig oder 
beilfôrmig. 11 Fühlerglieder, perlschnurartig oder nach dem Ende 
zu wenig an Stärke zunehmend, Schenkel nicht über das Abdomen 
reichend, Von oben gesehen nur 4 Fussglieder vorhanden. Augen 
mit Ausschnitt am Vorderrande. 


Opilo nigropiceus n. sp. 


Omnino unicolor, obscurus, nigro-piceus, antennis, abdomine, 
palpis tarsisque rufescentibus, capite prothoraceque fortiter punc- 
talis, elytris densissime punctis oblongo quadratis antice per- 
magnis punclato-striatis, ubique dispersim erecte flavilerque et in 
tibirs quidem dcnsius crinitus. 12 mm. — Bagamoyo. l Ex. 

Das auf dem Vorderrande weniger dicht als auf den übrigen 
Theilen punctirte Halsschild hinter dem Vorderrande mit 
einem nach rückwärts gebogenen starken Quereindrucke, an den 
sich nach hinten ein tiefer breiter Längseindruck anschliesst. Die 
Stirn zwisschen den Augen sich nach vorne verschmälernd, diese 
vorne mit einem kleinen Ausschnitt, in welchen die Fühler ein- 
gefügt sind, reticulirt. 


5. Genus STIGMATIUM Gray. 


Bei der reichen Artenzahl dieser Gattung und den schwer zu 
unterscheidenden Arten wird es für die Zukunft immer einer 
guten Determinationstabelle bedürfen, welche anzufertigen mir 


475 


nach vorne gebrochene etwa auf der Mitte, die hintere auf 5]: der 
Flügeldeckenlänge steht. Die warzigen Intervalle sind deutlich 
gewôülbt. Flügeldecken etwa 2 1/2 mal so lang, als zusammen 
breit, von etwa der Mitte ab nach hinten sich verschmälernd, 
hinten gemeinsam zugespitzt. Brust an den Seiten pechfarbig, 
auf der Mitte braun, weisslich behaart. Die rostgelben Schenkel 
nach den Spitzen zu etwas verdunkelt. 1 Ex. durch Staudinger. 


Stigmatium atrogeniculatum n. sp. 


Capite prothoraceque castaneis, elytris in apice communiter 
acutis, rufo-lestaceis, punctato-striatis, duobus punctis nigris et 
apice infuscato-signatis, ore pectoreque nigris, abdomine testaceo- 
vufo, femoribus pallide-testaceis nigro-apicatis, tibiis brunnets, 
tarsis nigris brunneo-apicatis. 5,5 mm. — Congo. 1 Ex. durch 
Staudinger. 

Die hintere Querfurche des Halsschildes unmittelbar dicht vor 
dem Hinterrande. Kopf und Halsschild seidenglänzend gelb 
behaart. Die Seiten des Halsschildes schwarz, desgleichen die 
Flügeldecken vorne in der unter der Schulter gelegenen Punktreihe 
der Randfurche schwarz. Die 2 schwarzen Punkte der Flügeldec- 
ken in Hôhe der Mittelhüften auf dem Discus. Die Furchen der 
Punktreihen fast bis zum Ende der Deckschilde reichend, aus 
dicht an einander stehenden viereckigen Punkten gebildet. Die 
Schenkel bis zu den dunkelschwarzen Knieen ganz blassgelblich. 
Die Brust tief schwarz. 3-10t Glied der Fühler gleich lang, etwa 
noch einmal so lang, als in der bogigen Mitte breit ; letztes Glied 
länger, spitzig. Flügeldecken aussen mit sehr feiner, kaum 
wahrnehmbarer, seidenglänzender, ungleicher Behaarung auch 
mit einzelnen aufrechten langen schwarzen Haaren besetzt. Eine 
nicht zu verkennende Art. 


Stigmatium crinitifasciatum n. sp. 


Niger, elytrisin margine anteriore rufescentibus, duabus fasciis 
angustis brunneis flavocinctis crinitis (prima anto medium, altera 
fere in tertia longitudinis parte ante apicem posilis) postice flavo- 
crinitis, palpis omnibus albido-testaceis, uitimo articulo obscuro, 
femoribus basi albescentibus. 9 mm. — Kuilu. Congo. 

Leicht kentlich durch die beiden braunen von gelbglänzenden 
Haaren eingefassten, bei von oben auffallendem Licht stets deut- 
lichen dunkelbraunen schmalen Binden der Flugeldecken, von 
denen die vorderste im stumpfen Winkel auf der Naht gebrochen 
ist, die hintere schwärzere hinten von dem gelb behaarten Apical- 
felde der Flügeldecken begrenzt wird. Der Vorderkopf mit dem 
Augenausschnittrande weiss behaart, Oberkopf fein und ziemlich 


476 


dicht punctirt, doch etwas stärker und weitläufiger, als das sehr 
dicht und fein punctirte Halsschild, beide sehr schwach und sehr 
kurz grau behaart, mit zerstreuten einzelnen dunkleren Haaren. 
Die Flügeldecken fast bis zum Ende gereiht punctirt, vorne mit 
etwas knotigen Intervallen. Schienen lang weiss behaart, Tarsen 
mit grüssern gelben Lappen am 3tn Gliede, Oberlippe tief recht- 
winklig ausgeschnitten. Unterseite schwarz, fein weiss behaart. 
dus bis 10tes Fühlerglied ziemlich sägeformig, 11ts wenig länger 
und zugespitzt, mit gelber Endhälfte, sonst alle schwarz mit 
Ausschluss des gelben Basalgliedes. Einige Exemplare durch das 
Museum Tring. 


Stigmatium griseoplagiatum n. sp. 


Nigro-piceum, maculose flaveseenter griseo-sericeum, fascia vel 
macula commune grisea pone medium sila, seygmentis abdominis 
castaneis. 9-11 mm. — Kuilu-Congo. 

Vorderkopf mit dem Augenausschnittrande weiss behaart. 
Oberkopf, Halsschild und der grüsseste Theil der Flügeldecken 
fein graugelb behaart. Die dicht hinter der Mitte gelegene graue 
Querbinde dichter behaart, auf der Naht mit einem Ausläufer 
nach hinten, ausserdem nach vorne und hinten meistens mit je 
einem längern Zahne. Die weiss behaarten Beine dunkel, mit pech- 
braunen Enden der Schienen. Mundtheile und Fühler dunkel. 
Nur das vorletzte Fühlerglied ziemlich oval, das letzte beträcht- 
lich länger als das vorletzte. Mehrere Exemp. im Museum Tring. 


Stigmatium griseofasciatum n. sp. 


Piceo-testaceum, flavescenter griseo-sericeum, elytris in medio 
Jfascia grisea dentata signatis, antennis tarsisque nigris; abdomine 
nigro-piceo. 6 mm. — Kuilu-Congo. 

Vorderkopf mit dem Augenausschnittrande weiss behaart. 
Hinterkopf, Halsschild und Flügeldecken, letztere etwas schec- 
kig graugelb sehr kurz behaart. Die graue, gezähnte Binde auf 
der Mitte der Flügeldecken sehr dicht und etwas länger behaart. 
Die hell pechbräunlichen Schenkel und die rostbräunlichen Schie- 
nen weisslich befilzt und behaart. Das 6, 7, 8, 9, 10 Fühlerglied 
ziemlich oval, 11® viel länger als 10, fast so lang als 10 und 
11 zusammen, 2 und 4 langgestreckt. Sehr ähnlich dem griseopla- 
giatum. Nur 1 Exemplar. 


Stigmatium alboplagiatum n. sp. 


Nigro-piceum, maculose griseo-sericeum, magna plaga commune 
et apice elytrorum albescentibus, femoribus anterioribus et abdo- 
mine castaneis 12 mm. — Kuilu-Congo. 


473 


vorläufg das genügende Material fehlt. Die nachfolgenden Be- 
wohner der Umgegend des Gabunstromes und des Congo dürften 
indess sicher noch nicht beschrieben sein. Sie tragen sämmtlich die 
Kennzeichen der Gattung : Grosse, orne ausgeschnittene Augen, 
Hinterschenkel bis an die Spitse des Abdomens reichend, faden- 
f‘rmige Fühler ohne 3 gliedrigen Knopf oder Keule, Tarsen von 
oben geschen aus 5 deutlichen Gliedern bestehend etc. 


Sigmatium dorsale n. sp. 


Piceo-rufum vel castaneum, ubiquesinqulis setis erectis setosum, 
elytris antice punctato-striatis, post humeros vix angustatis, in 
basi nigro-maculatis, tribus nigris faciis signatis (et prima quidem 
angusta ante medium, altera latiore pone medium, tertia angusta 
ante apicem), apice elytrorum et ullimo fasciarum interstitio 
dense griseo-sericeis. Femora media et posteriora testacea dimi- 
diatim piceo-apicata, tibiæ castaneæ, tarsorum piceorum uwltimi 
articuli testacei, femora anteriora picea. Pectus piceum. Abdomen 
testaceum. 6,5 mm. — Gabon. 1 Ex. durch Staudinger. 

Kopf und Halsschild etwas seidenglänzend gelblich kurz be- 
haart, dieses vorne auf 1/3 seiner Länge mit Querfurche, in der 
Mitte stark gerundet erweitert, nach hinten stark verengt. Die 
Flügeldecken tragen auf ihren castanienbraunen Theilen auch 
vorne zerstreut gelbliche Behaarung, während dieselbe hinten die 
braunen Felder vollständig deckt. Die zerstreuten aufrechten 
Bôrstchen auf der Oberseite des Kôrpers und an den Beinen sind 
gelb. Die hinter dem Auge unterhalb nach den Vorderhüften 
ziehende Naht des Prosternums ist stark erhaben und lebhaft 
braun gefärbt. Fühler aus dünnen, zerstreut behaarten Gliedern 
gebildet, bis zu den Mittelhüften reichend, mit lanzenfpitzenarti- 
gem Endgliede. 


Stigmatium gabonis n. sp. 


Rufescens, tenuiter flave griseo-sericeum elytris punctato- 
striatis, postice nigris, in medio fascia angusta arcuata flavcs- 
cente, ante apicem macula vel fascia commune flavescente signatis, 
coxæ, trochantri et femora anteriora testacea, femora media et 
posteriora dimidiatim nigro-apicata, tibiæ rufescentes, tarsi flavi 
vel flavescenter apicati. Pectus brunneum. Antennæ nigricantes, 
articulis brevioribus paullo serratis. 6,5 mm. — Gabon. 2 Ex. 
durch Staudinger. 

Vordertheil des Kopfes weiss behaart. Die Augen etwas dichter 
an ein ander gerückt, als beim vorigen. Der Kôrper ohne die 
borstenartige, grobe Einzelbehaarung desselben. Die Flügel- 


474 


decken bis zum Ende dicht punktirt gestreift, vorne castanien- 
braun, schon von 1/3 der Länge ab schwarz, ihre erste gelbhaarige 
auf der Naht zackig gegen das braunrothe Feld des Vordertheils 
gerichtete schmale Querbinde an den Seiten gleichfalls nach vorne 
gebogen und dicht vor der Mitte gelegen, die zweite, nur aus 
einem grossen queren Dorsalfleck bestehende an den Seiten in 
Flecken aufgelôst; auch in der aussersten Flügelspitze noch ein 
kleiner gelbhaariger Fleck. Halsschild genau wie bei dorsale 
gebildet. Die Fühler schwach gesägt, etwas weniger behaart, 
als beim vorigen. 


Stigmatium oblongum n. sp. 


Rufopiceum vel castaneum, elytris nigricantibus in lateribus 
grisescenter sericeis et post medium fascia grisescente signatis. 
Subtus castaneum. Coxæ, trochanteri, femora nigroapicata, palpi 
et extremi tarsorum articuli lestacei, tibiæ infuscatæ. Elytra 
usque ad finem fortiter punctatostriata punctis in medio paullo 
transversis. Antennæ fuscæ articulo ultimo albescente. 7,3 mm. 
— Gabon. 1 Ex. durch Staudinger. 

Kopf mit breiterer Stirn, als gabonicum. Halsschild auf der 
Mitte am breitesten, an den Seiten gerundet, vorne und hinten 
mit Einschnürung, castanienbraun, seidenartig gelb behaart. Die 
Flügeldecken circa 2 1/2 mal so lang, als zusammen breit, dunkel- 
pechfarbig mit undeutlich ungleich grau behaarten Seiten, mit 
einer solchen Querbinde auf 5/1 der Flügeldeckenlänge, mit 
einzelnen aufrechten schwarzen Haaren besetzt,punctirt gestreift. 
Die Streifen der Punktreihen stärker ausgeprägt, als bei den bei- 
den vorigen, soust ihnen, so wie dem dorsiger Westw, sehr 
nahe stehend. Fühlerglieder dünn, lang behaart mit einzelnen 
Härchen. 


Stigmatium verrucosum n. sp. 


Oblongum, capite prothoraceque rufopiceis aurosericeis, densis- 
sime subtiliter punctatis, elytris punctato-striatis viridescentibus, 
interstitins verrucosis, fasciis duabus incertis marginibusque auri- 
cantibus sericeis, apice aculo. Pedes, abdomen palpique ferrugi- 
nei. Antennæ basi brunneo nigræ. 7 mm. — Congo. 

Leicht kenntlich an der grünlichen Farbe der Flügeldecken, den 
besonders auf dem Discus mit einzelnen Warzen versehenen 
Intervallen, den rostrothen Extremitäten. Die grünliche Färbung 
der Flügeldecken, auf der vordern Hälfte deutlicher, verdunkelt 
sich hinter den wenig deutlichen gelblichen Querbinden, 
welche sich in dem breit gelblich behaarten Seitenrande verlieren 
und von denen die eine rechtwinklig mit der Spitze an der Naht 


477 


Vorderkopf und Augeneinschnittrand weiss behaart; unter 
der Behaarung auf der Stirn, getrennt durch eine glatte, kiel- 
artige Leiste 2 flache Grübchen. Oberkopf und Halsschild ziemlich 
dichkt gelbgrau, dieser an den Seiten weisslich behaart, in der 
Behaarung sehr kleine dunkle Puncte frei lassend, auch mit 
einzelnen schwarzen nach vorne gerichteten Haaren bezetst. 
Flügeldecken vorne gereiht punctirt, an der Spitze fein und dicht 
reticulirt ; ihr weisser Mittelfleck in Form einer breiten zackigen 
Binde verbreitert sich bisweilen am Rande plôtzlich stark nach 
hinten und ist mit einzelnen schwarzen Puncten durchsetzt, auch 
einzeln aufstehend schwarz behaart ebenso das weislich behaarte 
Ende der Flügeldecken. Mundtheile, Palpen, Fühler mit Aus- 
sihluss der 3 letzten schwarzen Glieder, Vorderschenkel hell pech- 
braun oder castanienbraun, Vorderschienen pechbraun. Die ganzen 
Beine weiss behaart. Hinterleib castanienbraun mit weiss glän- 
zender kurzer Behaarung. Fühlerglied 3, 4, 5 schmal und lang, 
6, 7,8, 9, 10,11 fast oval. Aus der Sammlung des Museum Tring. 


Stigmatium nigrofasciatum n. sp. 

Nigro-piceum, flavescenter breviterque griseo-crinitum, singulis 
erectlis nigris pilis supra præditum, elytris intra basin et medium 
nigre bipunctatis, pone medium fascia angusta, anle apicem 
angustiore fascia fortissime irregulariterque dentatis signatis 
9,5 mm. — Congo. 1 Ex. 

Vor den Augen dünn weisslich behaart. Oberkopf, Hals- 
schild und Flügeldecken dicht kurz gelblich behaart, diese vorne 
gereiht punctirt mit 2 schwarzen Puncten vor, einer schwarzen 
gezackten Bindehinter der Mitte und einer solchen vor dem Ende. 
Füblerglieder sehr dünn, 5 bis 10ws schwach kreissegmentartig, 
schmal, 1lts so lang als das 9 und 10ts zusammen, zugespizt, 
schmal; die letzten 3 pechbraun, die übrigen schwarz. Lippen- 
taster mit rostgelbem Endgliede, Kiefertaster ganz schwarz. 
Unterseite und Beine schwarz, weisslich behaart. In der obern 
Färbung und Behaarung den PZacocerus arten aus Centralafrica 
überaus ähnlich. 


Stigmatium irroratum n. Sp. 


Oblongum. Caput, prothorax et anterior elytrorum pars T'ufo- 
picea, cetera pars nigro picea. Elytra usque ad medium punclaio- 
seriata, griseo-variegata, duabus fasciis lransversis nigTris, UN UM 
medio, altera intra medium et apicem sitis, anquslis, fortissime 
longis dentibus dentatis signata. Sublus cum pedibus piceo-rufum. 
— 7,5 mm. Congo. 1 Ex. 

Vor den Augen weisslich behaart; im übrigen der Kopf fein 


478 


gelblich und sehr kurz anliegend fleckig dicht behaart. Die graue 
Behaarung auf den vordern Hälfte der Flügeldecken ungleich 
dicht grauscheckig, hinter und zwischen den beiden schwarzen 
Binden dicht grau behaart. Die ganze Unterseite des Käfers 
rôthlich pechbraun. Hinterschenkel sehr lang, fast bis zur Spitze 
des Abdomens reichend. Schienen, Palpen und Fühler rostroth. 
Das Thier durch seine gestreckte Gestalt einem Omadius ähnend. 
Die Fübler zart und dünn, lang, mit gestreckten, schmal kreis- 
segmentartigen Gliedern; das letzte dunklere lang, schmal und 
spitzig. Oberseite und Schienen auch mit einzelnen langen, 
aufrechten Haaren bekleidet. 


6. Genus TENERUS Casr. 


Tenerus nigrocinctus n. sp. 


Flavo-rufus, fronte nigre-unimaculata, prothoracis elytrorum- 
que exlernis marginibus apiceque elytrorum nigris. Metasternum, 
tarsi, tibiæ, attennæ et femorum apices nigri. Femora et abdomen 
testacea. 10 mm. — Congo. 

Die ganze Oberseite der Käfers sehr fein und sehr dicht punctirt. 
Der rothe Stirnfleck setzt sich noch ein wenig auf den vordern 
Theil des Halsschildes fort; dieses ist vorne am schmalsten und 
nahe dem Hinterrande am breitesten; sein schwarzer Seitenrand 
ist auf der Mitte durch einen zahnartigen Einsprung der rothen 
Farbe verschmälert. Die Flügeldecken oben mit je 2 bis gegen 
das schwarze Ende reichenden schwachen Kielen, auf dem rothen 
Felde roth, auf den schwarzen Ende schwarz dicht behaart; die 
schwarze Farbe deckt hinten etwa den 3 Theil der einzeln abge- 
rundeten Flügeldecken. Nur 1 Exemplar aus dem Museum Tring. 


Tenerus nigriceps n. sp. 


Flavo-rufus, capite elytrorumque apice etmargine anteriore pro- 
lhoracis antennisque nigris. 6 mm. — Congo. 

Die Mundtheile, Palpen und das 1te Fühlerglied rôthlich braun- 
gelb, wie der übrige Käfer. Die Flügeldecken deutlich und dicht 
punctirt, weniger dicht behaart, als bei xigrocinctus mit kaum 
angedeuteten je 2 Langskielen. Halsschild beinahe parallel, 
ziemlich gleichmässig abgewülbt, auch unterhalb der Augen 
noch mit schwarzen Vorderrandsfleck. Die ganze Unter- 
seite und die ganzen Beine gleich dem übrigen Kürper rôthlich 
gelb gefärbt. Die schwarze Farbe deckt hinten den 3t Theil der 
Flügeldecken. Nur 1 Exemplar aus dem Museum Tring. 


479 


Genus ERYMANTHUS KLua. 


Erymanthus horridus Hope. 

var. semirufus. 

Von dieser Species sind in dem Museum Tring einige Stücke 
vorhanden und variiren von der Westwoodschen Beschreibung 
durch die ganz rostrothe Endhälfte der Flügeldecken durch die 
fasst ganz rothlichen Vonderschenkel und die theilweise rôth- 
lichen Mittelschenkel, Auch ist die Behaarung der Tuberkeln auf 
dem Hintertheil der Flügeldecken weiss, nicht rôthlich. Da im 
Uebrigen die Beschreibung Westwoods zutrifit, dürfte diese Form 
nur Variante von Lorridus Hope sein. 22 mm. Congo. 


Erymanthus melanurus n. sp. 


Testaceus nitidus, mandibulis, oculis, tertia posteriore elytro- 
rum parle maculaque femorum posteriorum et abdomine nigris. 
9 mm. — Congo. 

Gelbbräunlich, mit schwarzem Hintertheile der Flügeldecken, 
auf diesem weisslich behaart, ausserdem der Hinterrand mit 
schwarzen Haaren besetzt. Das Halsschild, wie bei Aorridus 
Hope gebaut, mit Längsfurche auf der Mitte und an den Seiten 
mit 2 schrägen Quereindrücken, dicht vor dem Hinterrande 
verengt. Die Flügeldecken mit einer leistenartigen Erhôhung von 
der Schulter schräge nach der Mitte der Naht führend, uneben, 
wulstig, auf der schwarzen Verbreiterung hinten mit Tuberkelu. 
Die Beine undicht abstehend gelb behaart. Die Vorderschenkel 
ziemlich flach, überaus stark verbreitert, die Mittelschenkel nur 
schwach verbreitert. Das Endglied der 3 gliedrigen Fühlerkeule 
oval. Nur ! Exemplar im Museum Tring. Aus Kiulu am Congo. 


EINIGE NEUE 
INDOAUSTRALISCHE CLERIDEN. 


von A. Kuwert in Wernsdorf. 


il 
Pallenis ruficollis n. sp. 

Linearis, cylindrus, capite prothoraceque(excepto angusta posle- 
riore parte nigra) rufis, haud punctatis, elytris longis dense punc- 
talo-seriatis, postice impunclatis, subtus niger. 6,5 mm. — Insula 
Timor. 

Käfer linienartig schmal. Stirn zwischen den Augen mit einem 


480 


nicht ganz glatten Grübchen. Die schwarzen Fühler stark gesägt. 
Das vorne stark verbreiterte Halsschild daselbst nur wenig schmä- 
ler, als die ziemlich stark vortretenden Augen, sich gleichmässig 
bis zu 2/5 der Länge stark verschmälernd, an der Einschnürung 
daselbst die schwarze Farbe annehmend und sich nach hinten 
allmälig conisch verbreiternd. Die parallelen Flügeldecken 4 bis 
5 mal so lang als zusammen breit, vor der Mitte wenig verschmä- 
‘lert, jede mit 10 Reïhen dichter fast viereckiger Punkte und an 
den Seiten mit erhabenen Intervallen, am äussersten Ende 
unpunctirt und glatt. Die Mitte des Metasternums bräunlich. Der 
Penes des G' stachelartig, beinahe gerade. Der ganze Käfer abste- 
hend und zerstreut dunkel behaart. 
2 Exemplare aus dem Museum Tring. 


x 


CALOCLERUS n. gen. 
(Kaos. — Clerus). 


Tarsi 5 articulis, primo longiore fere angqusto, lateraliter com- 
presso, secundo paullo breviore, tertio quartoque fortiter bre- 
vioribus fortiter dilatatis. Prosternum non tripartitum. Oculi 
prominentes, antice excisi. Labrum antice rectum vel rotundatum 
saepe maxillas quiescentes fere tegens. Frons lata. Palpi labiales 
articulo ultimo oblonge-trianqulare, maxillares breves ullimo 
articulo breve cylindraceo, Antennx breves 11 articulis, tribus 
ultimis clavatis. Corpus cylindricum. Protorax ante medium dila- 
latus, oculis angustior, supra fere planus, post marginem ante- 
riorem minus, quam anle marginem posleriorem coarctatus. 
Sextum segmentum maris utrinque saepe lateraliter aut in taciniam 
brevem, aut in forcipis brachium dentatum longum curvatumque 
productum,quorum amplezu femina in copulatione tenetur. Species 
Supra Squamosæ aut squamoso-maculatæ. 

Das in Ostindien einheimische Genus gehürt in die Nähe von 
Stenocylidrus, mit dem es grosse Aehnlichkeit besitst,. wird 
jedoch durch die längern Hinterschenkel, welche ungefähr bis 
zur Spitze des Abdomens reichen, sowie das vorn und hinten 
verschmälerte Halsschild, welches obenein an der Verbreiterungs- 
stelle jederseits oben auf dem Discus ein Grübchen trägt von 
ihm geschieden. Das nicht stark gewülble Halsschild ist vorne und 
hinten etwas eingeschnürt und die Verbreiterung desselben bald 
mebr, bald weniger in der Nähe der Mitte. Von Zyostylus Fairm. 
unterscheidet sich das Genus durch die breiten Lappen der 
gten und 4er Tarsenglieder, während S'enoclerus While alle Tarsen- 
gleich breit und stark gelappt, Psewdachilamys Duvivier die Fühler- 
glieder nach dem Ende zu allmählich an Breite zunehmend hat. 


481 


Die Zange des Gt» Œ Leibringes, welche bei einer Art vorhan- 
den ist und welche müglicherweisse zur Begründung einer eigenen 
Gattung Veranlassung geben konnte, hat sicherlich den Zweck das 
Q bei der copulation fest zu halten(!). Eine andere Art hat statt 
der Zange nur 2 seitliche, herabhängende Lappen des stark einge- 
druckten 5tr segments. Bei den übrigen scheint beides zu fehlen. 
Die schmetterlingsartige Beschuppung des Kürpers, welche sich 
an einzelnen Theilen des Kürpers und der Flügeldecken zeigt, ist 
gleichfalls ein characteristisches Merkmal für diese Gattung,deren 
Vertreter wahrscheinlich, wenn einzelne beschrieben sein sollten, 
in andere Gattungen eingestellt wurden. Die Flügeldecken sind 
bei einigen Arten länger als das Abdomen. 


Caloclerus mirabilis n. sp. 


Testaceus, oculis nigris, elytris nigris, excepto margine nudo 
ubique dense flavido-squamosis, sed utroque elytro novem seriebus 
punctorum parvulorum nigris prædilo, ore, extremo palporum 
arliculo claveque antennarum el abdominis apice brunneis, 
mazillis nigro-apicatis. Forceps maris permagna, curvata, magno 
dente. 10 mm. — Celebes meridionalis. 

Auch die Stirn, sowie die hintern Seiten des Prosternums, des 
ganzen Metasternums und der 5 ersten Bauchringe gelblich weiss 
beschuppt, die Beschuppung der Flügeldecken mebr gelblich und 
dunkler. Ausser der Beschuppung der ganze Käfer noch mit 
undichter, aufstehender gelblicher Behaerung. Die Hinter- 
schienen vor ihrem Ende mit einem Zähnchen. An den Seiten 
zwischen dem ten und scheinbaren 6tr Hinterleibsringe beim 
Männchen nach hinten zu heraustretend eine lange Zange, 
bestehend aus jeseitig einem breiten, etwa fitzelbandähnlichen, 
gekrümmten, zur Umklammerung gerigneten, vor dem Ende mit 
starkem, nach vorne geeichteten Zahne verschenen Appendix, 
welcher so lang ist, als die 3 vorhergehenden Leibringe zusam- 
men. Wahrscheinlich ist dieser Apparat der in lange Lappen sich 
theilende Gte Bauchring selbst. Inmitten dieser Zange liegt das 
letzte, spiegelblanke, braune Segment, welches nur bis zur Mitte 
der Zange reicht und an seinem schwach gerundet ausgeschnit- 
tenen Ende das mit der Spitze über die Zange hinausreichende, 
an der Unterseide der Spitze in zwei lange, durch einen langen 
Spalt getrennte Spitzen endigende Abdomen entsendet. Ueber 
diesem Spalte liegt der Penes, Flügeldecken an der Spitze schwach 
ausgeschnitten und zweizahnig. 


(:) Eine ähliche Zange findet sich bei dem australischen Dickrüssler PsaZidura 
ira Boh., o° paradoza Klug. 


482 


Die so sehr absonderliche Bildung dieser Organe kônnte Veran- 
lassung geben ein besonderes genus für dieser Thier aufzustellen, 
wenn nicht in dem nachfolgenden 13 punctatu eine scheinbare 
Uebergangsform zu dem Mangel dieser Organs bei andern Arten 
sich fände. 

2 & Exemplare, von Herrn W. Doberty in Süd-Celebes gesam- 
melt, aus dem Museum Tring. 


Caloclerus 13 punctatus n. sp. 


Nigro-coeruleus, punctatus, supra 15 maculis punctiformibus 
albosquamosis, et in prothorace quidem quatuor punctis, in elytris 
octo et scutello albis, etiam lateribus prosterni, mesosterni el 
abdominis, coxis etium anterioribus et fronte albo-squamosis; 
Antennæ, palpi et pedes (interdum exceptis omnibus femoribus et 
posterioribus tarsis fumalis) teslacei. Quintum seymentum abdo- 
minis maris in lateribus laciniatum. 11 mm. — Sikkim. 

Ausser dem mit schmetteringsartigen Schuppen bedeckten 
Flecken das ganze Thier überaus fein aufstehend weisslich zer- 
streut behaart. Neben dem Schildchen anch die vordere Basis der 
Decken weis beschuppt; auf ihrem Discus je 4Flecken hinterein- 
anderstehend. Der 5t  Leibring ist dicht hinter dem Vorderrande 
plôtzlich sehr stark gedrückt, tief ausgeschnitten und dann seine 
Seiten hinten breit gerundet lappenartig nach unten gezogen, Die 
Spitze des Abdomens kinten nach unten tief und ziemlich 
spitzwinklig ausgeschnitten, die gelbe Spitze des Penes frei 
lassend. Die Lappen des 5tr Segments von aussen dicht weiss 
beschuppt. Flügeldecken hinten einzeln abgerundet. 

1 G'und Q Exemplar aus dem Museum Tring, das Q mit verdun- 
kelten Schienen. 


Caloclerus albosuturatus n. sp. 


Angustus, capite prothoraceque nigro-cœruleis; illo albo-fron- 
tale, hoc postice punclo magno impresso punctato, scutello albo- 
squamoso, elytris punctatis, lestaceis; in marginibus et postice 
nigricantibus, suturæ dimidio apicale sinuate albo-squamoso, et 
4 albo-squamosis punctis signatis; sublus niger, metallescens, 
prosterni, metasterni abdominisque lateribus albo-squamosis; ore, 
antennis, palpis, coxis pedibusque rufiflavis, 9,5 mm. — Burmah. 

Die Mitte der Fühler verdunkelt; Kopf vereinzelt, Halsschild 
undicht punctirt, dieses hinter dem Vorderrande eingeschürt und 
in der Einschnürung mit 2 weissen Punkten. Der ganze Käfer 
mit zerstreuter aufstehender gelber Behaarung, Hinterschienen 
vor dem Ende mit 1 mehr oder weniger erkennbarem Zähnchen. 


483 
Flügeldecken von vorne nach hinten gleichmässig sich verschmä- 
lernd, am Vorderrande mit einigen weissen Schuppen, mit 
schräge abgestutzten, beinahe zweizähnigen Spitzen, auf dem 
letzten Theile schneller verschmälert, auf der Langsmitte einer 
jeden mit Anflug von Kielung; Die schwarze Randung derselben 
zieht von der Schulterecke gegen die Mitte der Decken zum 
Beginne der weissbeschuppten Naht, in dem schwarzen Felde 
liegen die 2 weissbeschuppten Punkte in fast gleichen Entfer- 
nungen unter sich und vom Vorderrande; die Naht fein schwarz. 
2 Stücke aus dem Museum Tring mit der Bezeichnung « Upper 
Burmah, Ruby Mines ». 


Caloclerus nigro marginatus n. sp. 


Testaceus, prothorace elytrisque lateraliler nigro-marginatis, 
capile prothoraceque glabris-impunctatis, fronte albo-squamosa, 
oculis nigris antice viz emarginatis, elytris requlariter dispersim 
Squamosis, postice communiler excisis el dentatis. Sublus pros- 
terno teslaceo, metasterno nigro et abdomine nigro, in lateribus 
late densissimeque albo-squamosis, pedibus palpis antennisque 
lestaceis. 7,5 mm. — Sumbawa. 

Ausser der Beschuppung der ganze Käfer auch mit abstehender 
selber zerstreuter Behaarung. Das vorne und hinten randartig 
eingeschnürte Halsschild an den Seiten über der Ausbauchung 
mit einem Grübchen. Das Thier has eine entfernte Aehnlichkeit 
mit irabilis doch sind die Flügeldecken zerstreut beschuppt, 
haben Keinen schwarzen Nahtrand und die Seiten des 
Unterkôrpers breiter und sehr dicht weiss beschuppt, auch ist 
das Metasternum und der Hinterleib schwarz. Die Tarsen der 
Hinterbeine sind an der Unterseite schwarz. Das 3te und 4te Tar- 
senglied ist sehr kurz. 

1 einzelnes Exemplar aus Sumbawa in der Samlung des Museum 
Tring. 


Caloclerus albotessellatus n. sp. 


Nigro-cœruleus, fronte, prothoracis margine lalo anteriore, 
lateribus lalis marginis posterioris, sculello, duobus signis X 
Jormantibus in lateribus elytrorum se altingentibus marginem 
que anteriorum elytrorum tlangentibus, fascia denique ante api- 
cem elytrorum albosquamosis. Subtus in latleribus prosterni, 
mesosterni, metasterni et abdominis albosquamosus. Antennx, 
palpi pedesqui testacei. 6,5 mm. — Perak. 

Die X formigen weissen Zeichnungen dieses zierlichen Thieres 
lehnen sich vorne auf den Vorderrand der Flügeldecken und 


484 


gehen von Seitenrand zu Seitenrand 5 blaue Felder auf dem Discus 
einschliessend. Die Querbinde vor dem Hinterende von derzelben 
Breite wie jene Zeichnungen. Die Flügeldecken gereiht punctirt, 
das Halsschild zerstrent punctirt. Auch der Ausschnitt der Augen 
weiss beschuppt. 

Ein einzelnes Stück durch Herrn Dr. Staudinger in meiner 
Sammlung. 


Caloclerus quadriarcuatus n. sp. 


Nigro-cœruleus, capite glabro, nitido, metallescente (non squa- 
mos0?), prothorace punctato, supra albo-squamose quadrimaculato, 
scutello antice albosquamoso, postice tenuiler punctato nudo et 
late abscisso, elytris fere irregqulariter punctatis, quatuor arcubus, 
duobus anterioribus marginem anteriorem tlangentibns et post 
scutellum in sutura convexiter se atlingentibus antice, post scu- 
tellum locum trianqularem brunneum includentibus, duobus 
posterioribus post medium positis in sutura late se attingentibus 
albosquamosis. Subtus lateribus prosterni, mesosterni, meta- 
sternt et abdominis albo-squamosis. Antennæ, palpi pedesque rufo- 
testacei. 6,5 mm. — Perak. 

Die X formigen weissen Zeichnungen vom Rande der Flügel- 
decken ausgehend berühren sich mit den convexen Bogenseite 
an der Naht. Hinter dem Schildchen ein brauner nackter Fleck. 
Alle Beine, Palpen und Fühler rothgelb. Ebenso zierlich als der 
vorige. Die beiden Grübchen über den Verbreiterungen des Hals- 
schildes bei der mangelndeu Beschuppung dasselbst deutlich 
wahrnehmbar. Ein einzelner Stuck desselben Ursprungs, wie der 
vorige. 


Natalis alternicostatus n. sp. 


Miger, brunnescens, elytrorum alternatis interstilis postice 
Jortiter costatis, clypeo supra antennarum insertionem tuberculo 
Jere rectangqulato, 20 mm. — Nova-Hollandia bor. 

Auf der vordern Flügeldeckenhälfte die Punktreihen aus 
gerundet viereckigen Punkten bestehend, welche an den Längs- 
Jleisten keinen in die Punkte hineinragenden Zahn zeigen, (porcata 
Fabr.) ohne schärfere Kielung der abwechseln den Intervalle ; auf 
der hintern Hälfte die Punkte sich sehr stark verkleinernd und 
die abwechselnden Intervalle sich stark kielf‘rmig erhebend. 
Schildchen halbrund, nicht walzenformig. Der gelbbraune Hinter- 
leib stark behaart. Die Augen von einem feinen, stark erhabenen 
scharfen Rande begrenzt; der Clypeusbuckel, neben welchem die 
Fübler eingefügt sind und welcher bei porcata Fabr. abge- 
rundet ist, hat eine mehr eckige Form. Halsschild auf dem Discus 


485 


zerstreut punctirt, mit scharfer Längsfurche, an den Seiten gerun- 
zelt. 


Lemidia bipunctata n. sp. 


Testacea, brevis, capite prothoraceque lævibus, elytris punc- 
tatis, oculis, ore, metasterno, duobus punctis ante medium mar- 
gine que posteriore elytrorum nigris, 8 mm.— Celebes. 

Von Gestalt einer Hydnocera, doch durch die 3 gliedrige Keule 
zu Lemidia zu stellen. Das Halsschild vorne ziemlich stark einge- 
schnürt, vor der Mitte am breitesten, hinten stark erhaben geran- 
det, glatt, wie der Kopf. Dieser auf der Stirn mit 2 flachen 
Grübchen. Flügeldecken ziemlich stark und dicht punctirt, nur 
etwa 1 1/2 bis 1 3/4 mal so lang, als zusammen breit. Die schwarze 
Färbung des Hinterrandes derselben fleckenartig scharf begrenzt. 
Die Tarsen stark gelappt. Der ganze Käfer ziemlich stark gelb 
behaart. 


1] Exemplar im Museum Tring. 


Tenerus vitticollis n. sp. 


Niger, prothorace flavo in medio et in lateribus late nigrovittato, 
capite flavo, in vertice nigro-maculato, femoribus basi flavo-testa- 
ceis, ore et scutello nigro, 4-6 mm. — Batchian. 

Das Halsschild trägt auf den breiten gelben 2 Binden gelbe 
etwas glänzende kurze Behaarung, während die schwarzen Binden 
unbehaart sind. Die Flügeldecken mit sehr feinem Nahtrande sind 
überaus fein und dicht reticulirt, undeutlich kurz und fein grau 
behaart, mit undichteren etwas längern aufstehenden Haaren. 
Dem Z'enerus signiceps, sehr ähnlich, jedoch durch die Verschie- 
denartigkeit der Behaarung des Halsschildes und die mit Auss- 
chluss des Pro-und Mesosternums ganz schwarze Unterseite 
wesentlich verschieden. Die 8 letzten Fühlerglieder stark sägeartig 
gezähnt, das 2 Glied cylindrisch. 


Tenerus dispar n. sp. 


Niger, capite prothoraceque rufo-flavescentibus nigre unifascia- 
tis in medio longitudinale. Scutellum nigrum.Elytra nigra griseo- 
tomentosa, leviter bicarinulata. Metasternum abdomenque nigra, 
hoc segmentis flavomarginatis, imitia femorum flavescentia, 7 mm. 
— Malai. Arch. 

Durch die angedeuteten 2 Kiele jeder Flügeldecke und diestär- 
kere, grau schimmernde Behaarung derselben deutlich von 
signiceps und vitlicollis verschieden; das Halsschild bis an die 
_schwarze Längsbinde heran gelb schillernd behaart. Die sehr 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 40 


486 


feine Reticulation der Flügeldecken durch die Behaarung kaum 
kenntlich, diese grau schillernd, wie auch die Behaarung des 
Metasternums und des Hinterleibes. 4 bis 11 Fühlerglied stark 
sägeartig gezähnt, 2 tes kurz conisch. Etwas breiter, als die 
vorigen Arten. 


Tenerus signiceps n. sp. 


Tenerus, capite rubro-flavescente, in fronte nigro-lineato, pro- 
thorace rubro-flavescente in margine anteriore nîigre uno vel tri- 
maculato, post macula densioribus crinibus triflavilineato, scu- 
tello, prosterno, mesosterno, medio metasterni et anterioribus 
abdominis segmentis, femorum eliam basi rubro-flavescentibus, 
elytris, ore, antennis, tibiis tarsisque nigris, 6 mmtr. Malai-Arth. 

Kopf und Halsschild rothgelb. Der schwarze Streif auf der Mitte 
des Kopfes setzt sich auf den Vordertheil des Halsschildes fort 
und wird dort bisweilen jeseitig von einem hinter dem Auge ste- 
henden schwarzen Fleck begleitet, welche indess nicht über die 
schwache Einschnürung des Halsschildes hinausgehen, während 
hinter der Einschnürung in Verlängerung der fehlenden oder 
vorhandenen Flecken 3 seiden glänzend gelb behaarte Längsbinden 
zum Hinterrande ziehen. Die schwarzen, überaus fein und nur 
bei beträchtlicher Vergrüsserung kenntlich sehr dicht punctirten 
Flügeldecken besonders in der Schildchengegend mit deutlich 
erhabenem Nahtrande, etwa 21/2 mal so lang, als zusammen 
breit, vorne, abseits des Schildchens, mit 1 wenig kenntlichen 
Kiele, auf der Mitte auch etwas reticulirt, wenig deutlich und fein 
anliegend grau behaart, mit einzelnen aufstehenden schwarzen 
Haaren. (1 Stück ohne Längsfleck auf dem Kopf, ohne Vorder- 
randsflecken der Halsschildes, mit ganz gelbem Metasternum und 
Hinterleibe dürfte nur Variation sein). Die letzten 8 Fühler- 
glieder stark sägeartig gezahnt, das 2t° deutlich perlenformig. 


NEUE AFRICANISCHE CLERIDEN 


von A. Kuwert in Wernsdorf. 


IT: 


CEPHALOCLERUS n. gen. (Képaaoc.) 


Oculi integri fortiter prominentes. Frons perlata. Clypeus 
fortiter emarginalus. Labrum emarginatum. Mazxilla fortia, 
magna, dente magna dentata. Antennæ 11 articulis brevibus, 4, 5, 
6, 7, 8, 9, 10° breviter serratis. Palpi breves tenues, articulo 
ultimo brevi cylindrico acuto. Tarsi quatuor articulis evidentibus, 


487 


1, 2 et 5° dilatatis. Ungues non dentati. Prothoraz angulis 
fortiter rotundatis, mMmarqginibus acutis, postice bisinuatus. Proster- 
num perbreve,in medio non longius latitudine coxarum anteriorum 
se attingentium. 


Cephaloclerus corynctoides n. sp. 


Cœruleus haud crinitus, fronte in lateribus coriacea ibidemque 
foveolata, prothorace glabro, impunctato, nitido, marginibus 
acutis elevatisque (excepto medio anterioris marginis) signato, 
elytris punctatis, subtus nigricans et cyanescens. Antennarum 
articuli primi rufi. 9 mmtr. Sierra Leone. 

Welche der in der Gattungsbeschreibung angegeben Merkmale 
nur Artenkennzeichen sind, wird sich erst bei Herbeischaffung 
grôssern Materials erweisen, da nur 1 Exemplar der aufälligen 
Thieres vorhanden ist. Dasselbe ähnelt äusserlich bei oberfläch- 
licher Betrachtung einem Vertreter des Genus Corynetes Herbst, 
dem die Reihenpunctirung der Flügeldecken fehlt. Der überaus 
breite Kopf, die starken Kiefer, die ovalen nich ausgekerbten, 
stark erhabenen Augen, die keulenlosen, schwach gesägten 
Fühler trennen dasselbe von den ähnlich aussehenden Thieren. 
Das scharfkantig gerandete Halsschild mit etwas aufgebogenen 
Rändern mit nach vorne zu ziemlich gerundeten Seiten ist 
unpunctirt. Auch der Seitenrand der Flügeldecken ist scharf- 
kantig und diese über demselben etwas querrunzlig. Das unpunc- 
tirte Mesosternum, nicht breiter, als die Vorderhüften, entbehrt 
der Naht eines umgeschlagenen Seitenrandes. Vorder und Mit- 
telhüften hart aneinander stehend. Hinterleibsringe fein und dicht 
punctirt, der vorletzte auf der Mitte stark verschmälert, der letzte 
breit. 

Es kommen aus Centralafrira Malachiden, welche diesem Thiere 
nicht unähnlich sind, die jedoch leicht durch Zahl und Bau der 
Tarsenglieder, durch die Warzen an den Seiten des Hinterleibes, 
durch die längeren Fühler, durch den schildartigen Bau des 
Kopfschildes und die unter dem vordern Seitenrande desselben 
eingefügten Fühler sich von dieser Art abheben. Das 3t° Tarsen- 
glied ist sebr kurz und tief gespalten. Die Fühler sind unmittelbar 
vor dem Auge eingesetzt. Die breite Stirn und der Bau der 
Halsschildes entspricht der Gattung Allelidea Waterh., doch 
fehlt die Fühlerkeule. Jedenfalls sind beide Gattungen nahe 
aneinander zu stellen. 

1 Exemplar aus Sierra Leone durch Dr. Staudiger. 


Thanasimus Jordani n. sp. 
Niger, capite densissime punctato, fere ruguloso, oculus haid 


488 


prominentibus subtilissime reliculatis, prolhorace  punctatione 
subtilissima densissimaque opaco, post medium semsim fortiter- 
que angustato, antice in fere tertia longitudinis parte transversa 
exaratione paullo coarctato, elytris cocrulescentibus, antice forti- 
ter punctato serialis el intervallis elevato-granulosis fortiterque 
ciliatis, postice lineato-punctatis et intervallis acquis subtilissime 
que punctatis, pone mediwm fascia transversa alboflavescenter el in 
medio f'usce crinita, ante apicem extremum fascia alboflavescenter 
crinita signatis; palporum labialium ultimo articulo femorum 
que inibiis el tarsis leslaceis. 8,9-9 mm. —- Congo. 

Die Ausrandung der Oberlippe unter der starken weisslichen 
Behaarung schwer kenntlich. Die Fühler-allmählig nach dem 
Ende zu verbreitert ; die letzten Glieder keine geschlossene Keule 
bildend, mit ihren ersten Gliedern sich in eine Furche {im Zustand 
der Ruhe) legend. Die Endglieder der Lippentasser lang keulen- 
formig. Von den cylindrischen, hell am Ende geringten Kiefer- 
tastergliedern das letzte scharf angespitzt. Das Halsschild am 
Hinterrande gelblich seidenglänzend behaart, wie die Binden der 
Flügeldecken. Diese vorne bis zur Binde stark convex erhaben, 
hinten ziemlich flach. Unterseite des Käfers dünn weisslich 
behaart. Die dunkle Farbe der Mitte der Mittelbinde der Flügel- 
decken entsteht durch den Seidenglanz der anders gelegten 
Behaarung. 

2 Exemplare aus dem Museum Tring aus Kuilu. 


LACORDARIUS n. gen. 
(Lacordaire n. propr.). 


Tarsi quatuor articulis supra evidentibus, 1, 2 et 3° latioribus. 
Prosternum non tripartitum. Antennæ arliculis 5, 6, 7, 8 9 et 
10° latioribus, poullo serratis, 11° rotundato, 3 et 4 fere cylin- 
draceis, 3° longiore, quam ceterorum sinquli sunt longi. Oculi 
ovales prominentes neque approzimatt, in medio margine interiore 
fortiter excisi. Frons lata. Labrum antice rotundatum, parvum. 
Clypeus transversus, antice rectus, postice lransverso-impressus. 
Palporum ultimus articulus acutissimus. Prothoraz fortiter con- 
veus, rotundatis lateribus, antice et postlice fortissime margi- 
nalus. 

Durch die Form des Halsschildes an « Placocerus » evinnerd, 
jedoch durch die stark auf gekantete Randung zumal des Vorder- 
randes von diesem Genus abweichent, durch die Form der Fühler 
an « Serriger » oder « Eurypus » verweisend, durch die Färbung 
und Punctirung « Lissaulicus » gleichend, lässt sich dieses Genus 
mit keinem andern identificiren und muss in die Nähe der Genera 


489 


Placocerus Klug und Serriger Spin gestellt werden. Die nadel- 
f‘rmig spitzen Endglieder der Palpen kennzeichnen ausserdem 
das Genus von ingendwie nahestehenden andern Gattungenrund 
trennen es auch ausser den ausgeschnittenen Augen sofort von 
Eurypus Kirby. 


Lacordarius erythrus n. sp. 


Rubrotestaceus, articulis 5, 6, 7, 8, 9, 10, 14° antennarum 
nigris, oculis ovalibus lransversis nigris, prosterno utrinque 
prope coxam pedum anteriorum exlerne puncto nigro signato, 
libiis anterioribus in medio nigra macula præditis. 7,5 mmtr. 
— Congo. 

Der in der Mitte quergewälbte Clypeus glatt, die Stirn dicht, 
Halsschild einzeln, Flügeldecken ziemlich stark und ziemlich 
undicht punctirt, diese am Ende etwas in gelb verblassend, gleich- 
mässig gelblich zerstrent behaart. Die stark gekrümmten Krallen 
ungezähnt. Käfer ganz roth mit rostrôthlichen Beinen. 2 Stücke 
aus dem Museum Tring aus Kuilu. 


Phlôocopus nigricornis n. sp. 


Niger, capite crebrepunctato, prothorace in medio dorso fortiter 
impresso ibidemque dense-punctato, elytris antice fortiter denseque 
serialopunctatis, rufescentibusque prope medium transversim 
Jtavifasciatis, fascia in utroque elytro postice late unidentata, post 
medium irregulariter densepunctatis. 15 mm. — Congo. 

Von «Tricolor Spin » unterschieden durch den winkligen 
Eindruck auf der Mitte des Halsschildes, durch die ganz 
schwarzen Fühler, durch die nur vorne gerôtheten Flügeldecken, 
während bei tricolor die rothe Faerbung fast bis jegen die gelben 
Bindenflecken reicht, durch die Kaum durch die Nath unter- 
brochene, durchgehende gelbe, jederseits einmal breit nach hinten 
gezackte Binde derselben, sonst auch in der Fühlerbildung dem 
genannten Thiere gleichend und auf den ersten Blick nicht zu 
unterscheiden. Nur 1 G Exemplar aus dem Congogebiet durch 
Dr. Staudinger. Ob vielleicht zusammenfallend mit einer der mir 
unbekannten Bohemannschen Arten ? 


ORTHOPLEUROÏDES nov. gen. 


(Orthopleura Spin. nom. gen. Coleopt.) 


Unter den Enopliinen, welche sämmtlich ein aus 4 Stücken 
bestehendes Halsschild, 3 bis 8 sehr stark entwickelte und 
einseitig verbreiterte Englieder der Fühler, vorne oder an der 
innenseite mit Ausschnitt versehene Augen besitzen, haben die 


490 


Orthopleuraarten die nicht verbreiterten Fühlerglieder conisch 
und deutlich zählbar, heben sich ausserdem von Chariessa Perty 
und Enoplium Latr. durch die fast ganz cylinderférmigen Pal- 
penendglieder ab, welche bei den beiden genannten Gattungen 
ziemlich dreieckig sind. Von den bisher bekannten Orthopleu- 
raarten scheidet sich die nachstehende durch die nur vorhan- 
denen 10 Fühlergliedern, wesshalb die Neubildung des Genus 
Orthopleuroïdes nôthig wurde. 


Orthopleuroïides nigerrimus n. sp. 


Niger, densepunctatus, nigropilosus, femoribus abdomineque 
aurocrinito rubris, ore testaceo, antennarum duobus penultimis 
articulis fortiter elongatis triangulariterque dilatatis, ultimo 
perlongo planato. 10 mm. — Congo. Kuilu, 1 Exemplar durch 
das Museum Tring. 

Oberseite einfarbig schwarz, dicht punctirt. Halsschild mit 
ganz geraden, parallelen Seiten, fein gerandet, der Länge nach 
stark abgewôülbt. Flügeldecken nach hinten etwas verbreitert, 
hinten einzeln abgerundet, die rothe Spitze des Abdomens nicht 
ganz deckend. Die Schenkel roth ; die Hinterbrust auf der Mitte 
etwas rôthlich, das rothe Abdomen mit goldglänzender Behaa- 
rung. Erstes Fühlerglied pechbraünlich, 2ts dick konisch, 3tes 
länger als das 2t, schmal, parallel, 4, 5, 6, 7es sehr kurz und 
schmal, fast breiter als lang, 8, 9 ünd 10ts zusämen länger als 
die 7 ersten, 8 ü. Jes stark 3 eckig gelappt, 1Otes stark ver- 
längert, ziemlich oval. 


Cladiscus pretiosus n. sp. 


Capile nigro, cyanescente, prothorace cuprascente auwroso, 
elytris cæruleis, antice fortiler denseque seriatopunctatis albo- 
pilosisque, postice fere glabris, antennarum articulis 5, 6,7, 8, 9 
et 10° progredienter fortiter dentatis, 11° oblonge planato longi- 
tudine trium antecedentium communium. Subtus niger, nigris 
pedibus palpis et antennis. 4,5 mm. — Congo. 

Von den Cladiscusarten Indoaustraliens etwas abweichend 
durch die nur stark dreieckigen, nicht länger gelappten Fühler- 
glieder. Das stark messingglänzende Halsschild bis über die Mitte 
ziemlich gleichbreit, vorne nicht eingeschnürt, nur oben mit 
kleinem Eindrucke daselbst, hinter der Mitte von beiden Seiten 
stark zusammengedruckt, überall zerstrent punctirt und mit zer- 
strenter schwarzer aufstehender Behaarung. Die Flügeldecken, 
soweit die starken Punctreihen reichen, mit weisser, aufrechter 
Behaarung, hinten etwas verbreitert. Die Augen nierenformig 


Re cé 


491 


aus geschnitten, die Fühler vor dem Ausschnitte eingefügt. Käfer 
schmal, zierlich, glängend. Lippentasterendglieder 3 eckig, Kie- 
fertasterenglieder spitz. 

l Exemplar aus Kuilu durch das Museum Tring. 


Thanasimus rufigaster n. sp. 


Piceus, pilosus, duabus elytrorum fasciis antemediale et 
anteapicale flavescenter albo-setosis, fascia nigra lata postme- 
diale et apice nigro; segmentis abdominis rufocastaneis, palpis 
lestacers, antennis excepto clavi fusco castaneis. 5-7 mm. — Zulu. 

Unordentlich grau oder weissgrau behaart. Halsschild hinter 
der Mitte ein wenig gerundet erweitert, vorne schwach, dicht 
vor dem Hinterrande stark eingeschnürt, Flügeldecken dicht 
gereiht punctirt bis vor dem unregelmässig punctirten schwarzen 
Ende; unter den dicht weisslich behaarten Querbinden, welche 
die hinter der Mitte gelegene schwarze Querbinde einschliessen, 
wird die Reiïhenpunctirung unsichtbar. Die Naht vorne und die 
Mitte des Halsschildes breit pechbraun bei hellem Lichte. Der 
Hinterleib und die Basis der Mittel und Hinterschenkel braunroth. 
Flügel etwa noch einmal so lang, als breit. Einige Stücke, 


Stigmatium rufovillosum n. sp. 


Nigrum, prothorace capiteque breviter sparsimque brunnes- 
center tomentosis, hoc antice albosetoso, illo nigrosetoso, elytris 
excepta nuda nigra lataque fascia prope medium fere totis brun- 
neorufescenter villose tomentosis, femoribus omnibus basi lesta- 
ceodimidiatis. 9,5 mm. — Gabun. 

An der rôthlichen beinahe wolligen Behaarung der Flügel- 
decken leicht kenntlich, weiche mit Ausschluss der breiten 
nackten Querbinde dicht hinter der Mitte und einem Seitenfleck 
vor dem Ende derselben die ganzen Flügeldecken ziemlich dicht 
bedeckt. Die Beine sind mit einzelnen weissen Bôrstchen besetzt, 
ausserdem dünn und hell behaart. Die Schenkel fast bis zur Hälfte 
hellgelblich gefärbt. Die Palpen hellgelb mit bräunlichem dunkle- 
rem Endgliede. Das hinten gerandete Halsschild in der Mitte am 
breitesten, trägt weit hinter dem Vorderrande eine Querfurche, 
ist überaus dicht und sehr fein punctirt und (beinahe schuppen- 
artig) sehr kurz gelblichbraun behaart. Die breit ausgeschnit- 
tene Oberlippe vorne schwärzlich. Kopf oben zwischen den Augen 
etwas stärker gelblich behaart. Flügeldecken unter der Behaa- 
rung bis zur schwarzen Binde gereiht punctirt, von der Schultern 
ab nach hinten schwach bogig verschmälert, hinten gemeinsam 
zugespitzt. (Die Fühler fehlen dem einzigen vorhandenen Exem- 
plare in meiner Sammlung). 


492 


DIE EPIPHLOINEN GATTUNGEN (!) 
DER CLERIDEN 


UND EINIGE NEUE ARTEN DERSELBEN 


von A. Kuwert in WWernsdorf. 


Die Epiphlôinen haben : 

1. Das Halsschild nur aus 2 Stücken bestehend, indem kein durch 
eine Naht getrenntes Seitenstück auf der Unterseite dessel- 
ben vorhanden ist. 

2. Die Augen mit einem deutlichen Ausschnitt an der vordern 
Innenseite, vor welchem die Fühler eingefügt sind. 

3. Die letzten 3 Glieder der Fühler gross, breitgedrückt, meistens 
stark gesägt, das letzte länger, bei einer Gattung in eine 
stielartige Borste verlängert. 

4. Die Tarsen, von oben gesehen, nur aus 4 deutlichen Gliedern 
bestehend. 


Gattungs übersicht. 


1. Sämtliche Tasterendglieder beilférmig oder flach gestreckt 
dreieckig. 
Nordamerika. . . . . . . . 1. Phyllobaenus Spin. 
. Tasterendglieder cylindrisch oder conisch. 
2. Fühler kurz; ihr letztes Glied nicht zur Borste verlängert, nur 
abgeplattet und länger. 
Centrales Ameriha-Brasilien. . . . 2. Æpiphlüus Spin. 
2. Fübhler länger; zu beiden Seiten der flachgedrückten Glieder 
mit langen zerstreuten Haaren besetzt; ihr letztes Glied zu 
einer längern dicken Borste verlängert. 
3. Plocamocera Spin. 


bd 


1. Epiphlôus ruficeps n. sp. 


Caput rufocaslaneum. Prothorax fuscus, antice usque ad sul- 
cum transversum rofocastaneus el transverse rugosus, in disco 
bifoveatus, etiam ante scutellum unifoveolatus, subtiliter rugosus, 
in lateribus griseo-tomentosus. Elytra basi lestacea, inde fere 
usque ad medium nigrofusca, utrumque in parte infuscata alba 
macula fere rotundata signatum, in dimidio apicale testacea et 


(*) Lacordaire wählt für diese Cleridengruppe den Namen « Phyllobaenides », 
Da es indess bisher nur eine Phyllobänusart, doch zahlreiche Epiphlôusarten 
giebt, zog ich diesen Namen für die Gruppenbenennung vor. 


493 


griseo-lomentosa, bi post medium fascia nigra nuda in sutura 
interrupta et attenuata, ante apicem macula parva nigra signata 
sunt. Prosternum et metasternum nigrofusea. Pedes, abdomen, 
antennarum primus articulus testacei sunt. Tibiaæ externe, femora 
anteriora plus minusve nigrosignata. 8-8,5 mm. — Peruanisches 
Amazonengebiet. 

Die Endglieder der Palpen weiss mit schwarzen Spitzen. Das 
schwarze glänzende Metasternum an den Seiten weisslich filzig 
behaart. Flügeldecken vorne ziemlich dicht und beinahe grob 
unregelmässig punctirt; hinten die Punktirung durch die Behaa- 
ruug unkennslich. Von velutinus Gorh. verschieden durch den 
weissen Fleck in der ersten schwarzen Querbinde der Flügel- 
decken, durch die 3 Grübchen des Halsschildes, sowie die weissen 
Endglieder der Palpen und die unregelmässige Punktirung der 
Flügeldecken, welche Merkmale sämmtlich bei « velutinus Gorh. » 
nicht erwähnt werden. 

4 Exemplare durch Dr. Staudinger. 


2. Epiphlôus debilis n. sp. 


Caput castaneum. Prothorax elytraque grisescenter, fere 
argenteotomentosa, ille nigrotripunctatus, haec nigre 18 punctata, 
et maculis quidem quatuor primis post elytrorum basim, quatuor 
secundis ante medium positis, quatuor quarts ante apicem reclam 
transversam fasciam, sex tertiis post medium fasciam prope 
margines externas curvatam facientibus. Anlenntrum prumus 
nonusque articulus testaceus, celeri nigri, ullimus plus duplo 
lorgior, quam penultimus. Metasternum brunneotestaceum. Abdo- 
men rufotestaceum. Femora anteriorum mediorumque pedum et 
inilia posteriorum flavescentia, horum apices tarsique fuscescen- 
tes. 6,5 mm. — Terrae fluvii Amazon. prope fines Peruanos. 

Von dem setulosus Thoms aus Mexico hauptsächlich durch das 
sehr viel längere letzte Fühlerglied verschieden, sonst nach der 
Beschreibung leicht mit ihm zu verwechseln; jedoch sind die 
zweiten Punktpaare auf jeder Flügeldecke nicht circumflexartig 
mit einander verbunden. 

1 einzelnes Stück durch Dr. Staudinger in Dresden. 


3. Epiphlôus tricolor n. sp. 


Caput castaneum. Prothorax nigrofuscus, griseolomentosus. 
Elytra nigrofusca, fascia transversa basale rubrotestacea postice 
ramicem curvatam emitlente, prope medium macula lestacea 
albotomentosa transversa nec suluram, nec marqinem exlernum 
attingente, post medium el ante quartam quidem longiludinis 
partem alia fascia transversa griseolomentosa (non teslacea) 


494 


signata, in apice eliam griseotomentosa. Metasternum fuscum. 
Abdomen et pedes exceptis tibiis mediis et femoribus ante- 
rioribus vix infuscalis testacei. Primus antennarum articulus 
flavotestaceus, nonus testaceus, celeri fusci. Palpi testacei. 
4,5 mmtr. — Westliches Amazonengebiet. 

Die Flügeldecken vorne bis über die gelbe Binde hinaus unre- 
gelmässig gereiht punctirt, ausser der schwach filzartigen weiss- 
lichen Behaarung der hellen Zeichnungen noch mit einzelnen 
aufrechten dunkeln Haaren besetzt. Kleiner als die meisten 
andern, doch noch grôsser als der nachstehend beschriebene 
« sexplagiatus », und ähnlich dem « terzonatus Gorh. var. B ». 
Ob identisch ? 

2 Exemplare durch Dr. Staudinger in Dresden. 


4. Epiphlôus sexplagiatus n. sp. 


Perparvulus, niger, thorace subtiliter denseque, elytris fortius 
dense et irregulariter fere ad finem seriatim punctalis ; quorum 
utrumque tribus maculis. flavidotestaceis signatum est, el prima 
quidem oblonga intra humerum et scutellum, secunda transversa 
in medio et lertia transversa hamala ante finem suturam et 
marginem externum non attingentibus. Pectus et abdomen nigra. 
Pedes testacei. Antennarum articuli 1 (ad 8) brunnescentes, 9 et 
10 fusci, 11 testaceus. 4 mm. — Amazonengebiet der peruanischen 
Grenze. 

Die Flügeldecken sind nur am Ende dünn und zerstreut weiss- 
lich behaart. Die Kiefertaster gelblich, die zarten Lippentaster 
weiss mit dunkelspitzigem Endgliede. Die unregelmässige, dicht 
gedrängte Reihenpunctirung der Flügeldecken ist bis gegen das 
Ende hin kenntlich. 

Die kleinste mir zu Gesicht gekommene Art in einem einzelnen 
Stücke durch Dr. Staudinger in Dresden. 


5. Epiphlôus obscurus n. sp. 


Fuscus, maculis duabus transversis albescentibus tomentosis 
post medium elytrorum suturam transeuntibus, antennarum 
magno primo et nono arliculo, hoc pallidiore, lestaceis, abdomine 
rufo, femoribus tibisque omnibus testaceis in medio infuscatis, 
tarsis supra fuscis. Elytra antice fortins, postice subtiliter irre- 
gulariter punctuta. 6 mm. — (Mexico ?) 

Die Mundtheile mis Ausnahme der dunkeln Maxillen braun- 
gelb, wie das erste Fühlerglied, ebenso die Ecken des Clypeus vor 
der Einfügungsstelle der Fühler. Die Tasterendglieder schwarz- 
spitzig. Kopf, Halsschild und Vordertheil der Flügeldecken 


495 


schwach weissfilzig. Das neunte Fühlerglied heller als das starke 
le Glied, das 10* und 114 beinahe schwarz. Inder Färbung einem 
Plocamocerus sehr ähnlich und leicht damit zu verwechseln. Die 
Schultergegend der Flügeldecken bei dem einzigen alten Stücke 
des Museums Tring heller braun. Das Exemplar trägt zwar an der 
Vignette die Notiz Nord Amer., doch kann, da die Epiphlôusarten 
ausschliesslich in den heissen Gegenden des Westcontinents 
leben, wol nur das südliche Mexico hierunter zu verstehen sein. 
Museum Tring. 


6. Epiphlôus 14 maculatus n. sp. 


Caput rufotestaceum. Prothoraxz niger, fere rugosus, sparsim 
tomentosus, antice Jère fortiter punctatus. Elytra in basi fortiter 
seriatim punctata punctis in medio elytrorum diminutis, post 
medium fere extinctis, postice absentibus, antea rufescentia, 
deinde testacea, postice griseocrinila, coloribus omnibus vix sensim 
confluentibus; ulrumque seplem maculis nigris signatum, et in 
utriusque medio longitudinale quidem antice macula oblongoro- 
tunda, prope medium macula oblonga, post medium macula fere 
rotunda, ante jinem macula transversa, in margine externo autem 
post kumerum maculis duabus confluentibus et post medium macula 
rotunda. Prosternum et metasternum nigra, in medio longitudinale 
rufotestacea. Abdominis prima seymenta rufotestacea sicut anten- 
narum etiam articulus primus et octavus ; ceteri fusci. S mmtr. — 
Von Rio Janeiro. 

Der Uebergang der Faerbung von rothgelb über gelb in grau auf 
den Flügeldecken von vorne nach hinten findet überaus allmälig 
statt. Rcthgelb sind auch die Besalhälften der Schenkel und die 
_: Tarsen. Die 3 letzten Segmente des Hinterleibes schwarz. Stirn 
überaus dicht punctirt. Augenausschnitt rechtwinklig, mit dem 
aeussern Ausschnittschenkel senkrecht über der Fühlerbasis in 
das Auge tretend. 

1 Exemplar aus der Lübecker Stadtmuseumssammlungs (ob 
nicht schon vielleicht anderweitig beschrieben an mir unzugäng- 
licher Stelle ?). 


7. Epiphlôus tibialis n. sp. 


Caput et margo anterior nigri prothoracis rufi, hic angulis 
posterioribus rotundatis post medium latissimus. Elytra usque 
post medium irrequlariter punctata, nigra, humeris et duabus 
fasciis (lata tænia suturale albotomentosa inter se conjunctis) 
Lestaceis albotomentosis, prima in medio elytrorum sila, secunda 
ante apicem sila, marqginem exleriorem attingentibus. Subtus 
niger vel nigricans. Palpi albicantes articulo ullimo nigreapicalo. 


496 


Femora testacea, posteriora în medio infuscata. Tibiæ anteriores 
subtus, mediæ (paullo curvatæ) et posteriores supra fuscae sunt. 
Tarsi fusci. Antennarum primus arliculus rufoferrugineus tenuis 
fortiter curvatus, ceteri fusci, ille magis angustus curvatusque 
quam in specie « terzonatus Gorh. » 5 mm. — Terrae fluvii 
Amazon. intra fines Peruanos. 

Von « terzonatus » der ihm überaus ähnlich ist, verschieden 
durch die abgerundeten Hinterecken des hinter der Mitte am 
breitesten gestalteten Halsschildes, durch den Mangel der ersten 
weissbefilzten Querbinde, durch die breitere Nahtbinde zwischen 
den beiden Querbinden, durch das rothe, dünne, stark um das 
Auge gebogene erste Fühlerglied, durch die etwas grôssern 
Endglieder der Fühler, durch die einseitig dunkel gefärbten 
Tibien. Das Halsschild ebenso, wie bei jenem vorne gerunzelt, 
auf der Mitte fein punctirt. Kopf sehr dicht punctirt. Flügeldecken 
an der Mitte etwas ausgebogen verbreitert. 

1 einzelnes Exemplar aus der Sendung des Herrn Dr. Stau- 
dinger in Dresden. 


8. Plocamocerus confrater. n. sp. 


Caput fuscum vel castaneum oculis nigris. Prothorax brunneus 
disco obscuriore, in laleribus disci haud fortiter biimpressus, 
transversus, in medio paullo dilatatus. Elytra punctata, procum- 
benter crinita, brunneofusca, tribus fasciis undulatis albescentibus 

.tomentosis et transversis signala, quarum prima secundaque în 
medio utriusque elytri in vinculam productæ sunt, propre suturam 
serie magiorum punctorum eliam in partibus albovestitis nigro- 
punctata. Metasternum fuscobrunneum, nitidum. Abdominis fusci 
basis, femorum posteriorum mediorumque basis, genua pedum 
anteriorum et mediorum, et antennarum primus articulus testacei 
vel rubrotestacei sunt, præterea fusci. 6 mm. — Terrae fluvii 
Amazon. prope fines Peruanos. 

Nach Spinolas Beschreibung kônnte dieses Thier wohl für 
« Sericellus Spin » gehalten werden, doch stimmt 1, die Zeichnung 
der Querbinden der Flügeldecken (pl. XXX VIII f. 4) gar nicht mit 
dem vorstehend beschriebenen Thiere überein, 2, hat das von 
Spinola beschriebene Thier nach Zeichnung und Beschreiïbung auf 
dem Ende des letzten Fühlergliedes statt der langen dicken Borste 
einen Haarpinsel, wobei allerdings ein durch Täuschung oder 
Verstümmelung entstandener Irrthum nicht ausgeschlossen sein 
kônnte, wenn nicht der Zeichner, wie der Beschreiber den Haar- 
pinsel übereinstimmend constatirt hätten. 

Die Punctirung der Flügeldecken bis zur Mitte ziemlich stark, 


497 


nach hinten verschwindend. Die Augen nach dem Hinterrande zu 
weisslich behaart. Die flachen Fühlerendglieder auf ihren vortre- 
tenden Vorderseiten mit einzelnen oder doppelten Bôrstchen 
besetzt, das letzte schmal, lang und in eine lange dicke Borste 
ausgezogen. Ausser einer Reihe von Stücken, nach welchen die 
vorstehende Beschreibung angefertigt wurde, sind unter den mir 
von Herrn Dr. Standinger zugesandten Thieren noch 2 abwei- 
chende Formen vorhanden, welche indess vielleicht nur Varié- 
täten sein dürften : 

&) 7 mm. lang, mit dichter und feiner punctirten Flügeldecken. 
Abdomen der Länge nach auf der Mitte verdunkelt, sonst con- 
frater gleichend, steckte ich als var. similis in meine Samm- 
lung (1 einzelnes Exemplar). 

b) 5-6 mm. lang. Die erste dunkle Querbinde der Flügeldecken 
ist nur in kaum rechten Winkel auf jeder Flügeldecke vorge- 
zogen. Der Kopf ist dunkelroth, die blassen Beine sind ohne 
Verdunklung, der Hinterleib hellbraun, wie das Metasternum, 
sonst confrater gleichend. Dieses Thier wäre, wenn das letzte 
Fühlerglied übereinstimmte, der Zeichnung nach der von Spinola 
beschriebene « sericellus Spin ». Ich steckte dassalbe als var. : 
Sericelloides in meine Sammlung. 


DESCRIPTION D’'UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE 


DINORRHOPALA PASC. D. CARDONI, 
par WW. Roelofs. 


Forme générale de D. spinosa, Pasc.; d’un jaune-testacé, plus 
sombre sur la partie grossie des cuisses postérieures. Tête couverte 
de gros points, avec une ligne partant du vertex, fortement impri- 
mée sur le front et séparant entre les yeux, deux élévations ou bour- 
soufflures. Rostre garni de poils jaunes; parties de la bouche noires ; 
antennes noires. 

Prothorax triangulaire sa base un peu avancée au milieu, son 
bord antérieur pas plus élevé que le niveau de la tête, nettement 
séparé du reste de la surface, qui est fortement renflé, entre les 
lignes imprimées qui le divisent et couvert d’une ponctuation 
peu nette et confluente; du milieu près de la base, part une ligne 
profondément imprimée, qui se dirige diagonalement vers les cotés 
antérieurs du prothorax et une ligne médiane, moins profonde, 
dirigée vers le bord antérieur. Écusson punctiforme. Élytres plus 
larges que le prothorax, leurs épaules élevées en forme de crête 


498 


rugueuse ; les élytres ont des stries de points profonds, elles sont 
déprimées derrière la base 
et sur le milieu du dos, 
leurs côtés sont rétrécis 
un peu derriere le milieu, 
leur bout isolément ar- 
rondi. Des  tubercules 
pointus, plus ou moins éle- 
vés, se trouvent sur les 
intervalles des stries, un 
assez grand se trouve 
avant le milieu, sur le 
5° intervalle et vers la 
même hauteur deux petits 
tubercules, vers le bord 
de l’élytre; plus en ar- 
rière se voit un tubercule 
sur le 7° intervalle, voisin de deux plus petits, dontun sur le 5° inter- 
valle, l’autre vers le bord extérieur; sur la déclivité postérieure se 
voient trois tubercules, à savoir un sur le 3° intervalle, le second 
sur le 5° intervalle, un peu plus en arrière, le troisième encore 
plus en arrière, sur le 8° intervalle. Un petit tubercule se voit, 
enfin, sur le bout de l’élytre et une rangée d’épines sur l’intervalle 
le plus voisin du bord de l’élytre et sur un certain espace en 
arriere, le long de la suture. 

Les quatre cuisses antérieures, un peu rugueuses, sont garnies 
de poils pâles et armées d’une petite dent en dessous ; le crochet du 
bout des jambes est noir. 

Les cuisses postérieures, analogues à celles de D. spinosa sont en 
forme de tige à la base, subitemment grossies en boule et un peu 
tuberculeuses au bout, elles ont une lame triangulaire en dessous, 
présentant une épine ou dent obtuse au dehors et une série de petites 
pointes sur sa tranche inférieure ; la partie grossie de la cuisse est 
garnie de poils noirs ; les jambes postérieures sont sinueuses, forte- 
ment comprimées, arquées, et en pointe au bout; le premier article 
des tarses postérieurs est plus long que celui des autres tarses. 

Le dessous est couvert de gros points piliferes d’où émergent des 
poils courts d’un jaune d’or; dernier segment avec une ligne impri- 
mée, longitudinale. 

L'espèce que je viens de décrire, la seconde du singulier genre 
établi par M. Pascoe, sur une espèce (D. spinosa) de Rangoon 
(Birmanie), a été découverte à Barway, Bengale Occidental, par 
le père Cardon et m'a été communiquée, par M. Séverin, conser- 
vateur au musée de Bruxelles. 


499 


NorTice sUR LA Z'RIMICRA PILIPES Farr. 
par F. M. van der WWulp. 


Le genre Trimicra O.Sack. (Proc. Acad. Nat. sc. Philadelphia, 
1861, p. 290) se distingue entre autres par la présence d’une cel- 
lule discoïdale. 

Parmi un petit nombre de Diptères belges, que j’ai recu depuis 
peu de mes zélés confrères en diptérologie, MM. Coucke à Bruxelles, 
dans le but de les examiner et de les déterminer, se trouvait un 
exemplaire mâle de la 7rimicra pilipes Fabr., la seule espèce euro- 
péenne du genre, capturé à Dieghem le 25 avril dernier. Je ne 
m'étonnais nullement que MM. Coucke avaient rencontré des diffi- 
cultés dans la détermination de cet exemplaire, car chaque dipté- 
rologiste, cherchant à déterminer une Tipulide brévipalpe, commence 
par examiner les nervures des ailes, et comme l’individu en question 
n’avait point de cellule discoïdale, ils n’ont pu reconnaître le genre. 
Cette cellule était remplacée par une nervure longitudinale courbée 
et bifurquée à son extrémité, un peu en dessous du sommet de l’aile. 
Les deux ailes montraient la même disposition. Un coup d’œil sur 
les figures ci-jointes suffira pour montrer la différence entre la 
nervulation typique de 
l'espèce (a) et la ner- 
vulation anormale dans 
l’'exemplaire en ques- 
tion(é). Sauf cette aber- 
ration, l'exemplaire of- 
frait tous les caractères 
génériques et spécifi- 
ques, comme par exem- 
ple la forme très mince 
des trois derniers arti- 
cles des antennes (ce qui 
a donné lieu au nom du : CR 
genre), les poils hérissés + 
des pattes, la disposition des parties génitales externes, etc. 

C’est donc ici une preuve de plus que la présence ou l'absence de 
la cellule discoïdale n’est qu’un caractère de sous-ordre dans la sec- 
tion des Tipulides brévipalpes, ainsi que M. Osten-Sacken l’a démontré 
plus d’une fois depuis longtemps. Il suffit de songer à l'Ærioplera 
cinerascens Meig., espèce très commune chez nous, qui se montre 
tantôt avec une cellule discoïdale ettantôt sans cellule, et qui, à cause 
de cette instabilité de caractère, a été placée par Meigen dans deux 


500 


genres différents, comme Zrioptera trivialis et comme Zimnobia 
cinerascens. À ma connaissance, une telle aberration n’a pas été 
noté jusqu'ici pour la Zrimicra pilipes. 

Je saisis cette occasion pour constaterque 7rimicra pilipes, dans 
mes « Diptera neerlandica », à l’exemple de Schiner, a été nommé 
Gnophomyia pilipes. Schiner avait une idée inexacte des genres 
Trimicra O. Sack. et Gnophomyia O. Sack., ce qui lui faisait 
placer à tort la Zpula pilipes Fabr. dans le dernier de ces genres. 
Ayant suivi Schiner, j’ai adopté ses genres Dasyptera et Trichosti- 
cha. Le premier est absolument identique au genre Ækypholophus 
Kolenati, puisque la présence ou l’absence de la cellule discoïdale 
n’est ici, de même, qu’un caractère secondaire et pas assez important 
pour fonder sur lui une séparation générique. Quant au genre 
Trichosticha, détaché par Schiner du g. Ærioptera Meiïg., il en 
contient la plupart des espèces et parmi celles-ci, les plus typiques 
de ce dernier genre : c’est donc lui qui doit conserver le nom 
original, tandis que le g. Zrioptera dans le sens limité de Schiner, 
est parfaitement le même que le g. Holophilus Curtis (voyez aussi 
Osten-Sacken, Monographs of the Diptera of N. America, IV, 
p. 152, et Berliner Entom. Zeilschr. XXXI, p. 192 et 193). 

D'après ce qui précède, les Erioptérines, trouvées jusqu'ici dans 
les Pays-Bas, se nomment : Molophilus ochraceus Meïig., appen- 
diculatus Staeg., obscurus Meig., murinus Meig. et propinquus 
Egg.; Ærioptera maculata Meig., imbuta Meig,, flavescens L., 
lutea Meig., fuscipennis Meig. et cinerascens Meig.; Rhypholo- 
plus varius Meig., lineatus Meig. et nodulosus Macq.; S'ymplecta 
punctipennis Meig., sticlica Meig. et similis Schumm.; Gonomyia 
tenella Meig., flava Schumm. et nubila Schumm.; et Z'rèmicra 
pilipes Fabr. 


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Compte-rendu de l'assemblée mensuelle 
du 7 octobre 1898. 


PRESIDENCE DE M. TOoSQUINET. 


Présents : MM. Becker, de Selys-Longchamps, Fologne, Giron, 
Hippert, Jacobs, Kerremans, Robbe, Vincent et Bergé, secrétaire. 
MM. Candeze, L. et E. Coucke, Lameere, et Séverin ontfait excuser 
leur absence. 

La séance est ouverte à 8 heures. 


Admission de membres : Le Conseil a admis en qualité de mem- 
bres effectifs : 

MM. Ballion, place de la Calandre, 7, à Gand. (Entomologie 
générale) présenté par MM. Lameere et Séverin. 

— Polchet, pharmacien à Braine-l’Alleud (Entomologie géne- 
rale). 

— Walter Rothschild, Tring Park, Tring Hertfordshire Angle- 
terre, (Coléoptères et Lépidoptères du globe). 

— Franck Bromilow, « Les Buis » Caussols par le Bar Alpes 
maritimes, France (Lépidoptère Européens). 

— G. de Schrynmakers, sous-lieutenant aux carabiniers, rue 
Vondel, 27, à Schaerbeek (Insectes d'Afrique). 

Les quatre derniers membres présentés par MM. Tosquinet et 
Séverin. 

Démission. Le Conseil a recu la démission de M. le Dr Funck. 

Correspondance. La Société « der naturwissenschaftliche für 
Schleswig-Holstein nous fait don de la premiere partie du 
tome X de ses Annales et nous demande d’échanger cette publi- 
cation contre nos Annales. L’assemblée décide qu’il y a lieu 
d'accéder à cette demande. 

Travaux pour les annales. L'assemblée décide l’impression des 
divers mémoires présentés. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 41 


502 


Communications diverses. M. le Dr Candèze adresse la note 
rectificative suivante : 

La notice publiée par MM. L. et E. Coucke dans le dernier N° 
de nos Annales, qui concerne les Stratiomydes de Belgique, 
m’attribue la capture de quelques espèces rares que les Messieurs 
ont vues dans ma collection, mais qui en réalité n’ont pas été trou- 
vées par moi. 

Je citerai notamment les Subula marginala, Ephippium thora- 
cicum et Odontomyia tigrina. 

Ces diptères, que je dois à l’obligeance de M. J. Gérard, ont été 
prises par ce zélé collecteur, à qui la faune entomologique belge 
est déjà redevable de plusieurs bonnes trouvailles. 

— M. Séverin donne les renseignements suivants sur la capture 
de l’apus cancriformis et de la Lytla vesicatoria. 

— Les dernières annales impriment par erreur Geroux-Moussy, 
comme localité de capture de l’apus cancriformis, c'est Ceroux 
Moussy qu’il faut lire. 

— Jesuis allé moi-même rechercher ce crustace, et l’ai rencontré 
en grand nombre, non seulement dans la mare fort sale et remplie 
de purin, d’où proviennent les premiers exemplaires, mais encore 
dans un très grand réservoir en brique, placé à coté de l’église 
rempli d’eau pluviale. Les indigènes ne l’avaient pas observé encore 
à cette place, et c’est sans aucun espoir de capture que j’y jetais 
mou filet. Dès la première fois, je pus retirer 13 exemplaires et 
chaque essai en amenait autant. Comme il y à encore d’autres 
mares disséminées autour de ce hameau, je ne doute pas qu’on 
puisse retrouver cet articulé encore en d’autres points. 

Il ne m’a pas été possible d'en ramener vivant à Bruxelles, les 
conditions de transport étant trop défectueux. 

Dans le même endroit, M. Polchet me montra un frêne sur 
lequel il a pris cette année en grand nombre la Zylta vesicatoria L. 
Je pense que cette capture est de nature à intéresser nos collégues 
s’occupant de coleoptères indigènes. 

M. Hippert fait part à l’Assemblée de diverses captures de Lépi- 
doptères; on peut citer parmi les plus intéressantes : 

Lycæna Hylas G' (Marche en juillet 1892). 

Luperina Virens Set Q (Genck, en août 1893). 

Lycæna Argiades (forêt d’Orval, juillet 1893). 

Bombyx trifolii Q (Han sur Lesse). 

Caradrina superstes (Rance). 

Neuronia popularis G' (Schaerbeek, septembre 1893). 

Agrotis vesigialis G (Gand, août 1893). 

La séance est levée à 9 heures. 


503 


DIAGNOSES DE BUPRESTIDES NOUVEAUX 


par Cb. Kerremans. 


Chrysaspis marginata. — Oblongo-ovata, supra sat conveza, 
Capile pronotoque nigro-viridibus, illo valde excavato, hoc utrinque 
Cupreo, tinclo-disco grosse el inæqualiler punctato, ad latera coria- 
ceo, margine laterali lxvi; elytris viridi-auratis, utrinque late 
cupreo-villalis, longitudinaliter confuse punctatis et vage quadri- 
costatis. Sublus modice granulata, cupreo-viridis, nitidissima ; 
prosterno femoribusque viridibus. — Long., 41; larg., 15 mm. 

Espèce voisine de Chrysasp. cuneata Harold, mais plus convexe 
et moins élancée que celle-ci, dont la sculpture élytrale est plus 
grossière et dont l'armature terminale des élytres est très accusée, 
formée, de part et d’autre, de sept à huit fortes dents. 


Congo : Loulouabourg (Cap. de Macar). 


Chrysaspis vitigera. — Zlongata, cuneiformis, ad humera 
amplidrata; capile viridi, punctato, inter oculos valde excavato; 
pronoto viridi-auralo, cupreo-micante, disco plano, ad latera am- 
plialo et Levi elytris; viridi-auratis, utrinque late cupreo-vitta- 
lis, villa callo humerali non attingente, longitudinaliter confuse 
punclatis et vage quadri-costalis, apice sat valde serratis. S'ubtus 
viz granulosa, viridi-aurata, nilida, prosterno femoribusque 
viridi-cyaneis. — Long., 47 ; larg., 18 mm. 

Cette espèce se rapproche beaucoup de Chrysasp. auroviltata 
E. Saund., mais, outre la coloration qui est toute différente, elle 
s’en distingue par la forme du pronotum, beaucoup plus dilaté au 
milieu de ses bords, par la rugosité moins forte des élytres, qui 
sont plus largement tronqués à l’épaule et enfin par l’armature 
terminale de ces derniers, dont les épines sont plus nombreuses et 
mieux accusées. 


Camerron (Staudinger). 


Chrysaspis kassaiensis. — Oblo:go-ovala, supra sat con- 
veva, capile pronoloque nigro-viridibus, illo valde inter oculos 
excavato, hoc dense et irregulariler punctato, disco plano, marqgine 
laterali lævi, ad latera utrinque coriaceo; elytris viridi-auralis, 
nilidissimis, subtilissime granulosis, longitudinaliter punctatis. 
vage quadricostatis apiceque undidentatis, summo vix serralo. — 
Long., 46; larg., 17 mm. 

Espèce très voisine de Chkrysasp. viridipennis E. Saund., dont 
elle se distingue notamment par l’armature terminale des élytres 


504 


qui est très prononcée chez cette dernière, dont les élytres sont 
également moins lisses, plus granuleux. 
Congo : Kassaï (Tschoffen). 


Philocteanus capitatus. — Ollongus, capite magno, postice 
viridi-aurato, nitido. antice splendide cupreo ; fronte inter oculos 
profunde fossulata; pronoto viridi-aurato; nitidissimo, punctato, 
vix granuloso, medio carinato, utrinque in anglulos posticos 
transversim impresso; elytris viridi-metallicis, nilidissimis, ad 
humera ampliala; apice allenuatis et dentatis, subtus splendide 
cupreus. — Long., 31; larg., 11 mm. 

La forme particulièrement élargie de la tête, dont le front est 
orné d’une profonde fossette ovale à bords abruptes et bien limités 
distinguent cette espèce de toutes les autrés du genre. 

Bornéo (Staudinger). 

Chrysochroa suturalis. — Ælongata, postice leviter am- 
pliata, capite granuloso, purpureo-violaceo, leviter inter oculos 
sulcato; pronoto valde scabroso et grosse punctalo, purpureo-vio- 
laceo, trapezoidali, antice modice emarginato, ad latera obliquo, 
basi bisinuata; elytris sicut Chr. Buqueti Gory, sed omnino cyaneo- 
violaceis, sutura antica fasciaque lata, post medium posita, 
ochraceis exceplis. Subtus Chr. Buqueti Gory similis. — Long., 
45; larg., 14 mm. 

Cette magnifique espèce offre certaines variations quant à l’éten- 
due de la nuance ocrée le long de la suture et qui parfois s’étend à 
la base des élytres jusque contre l’épaule. Son fucies rappelle les 
espèces du groupe de Chr. Buqueti; le pronotum et le dessous 
sont en tous points semblables à ceux de Cr. rugicollis E. Saund. 

Annam (Meyer-Darcis). 

Scaptelytra oculicollis. — ÂVavicularis, apice attenuata, 
obscure-ænea, antennis pedibusque suboirescentibus ; capite prono- 
toque rugatis, hoc antice et utrinque uni plagiato, plagis levibus, 
nitidis, minimis, rotundatis et nigro-violacers, dorso longitudina- 
liter sulcato, basi utrinque impressa; elytris irrequlariter stria- 
tis, utrinque longe marginem extermam sulcatis, sulcis cupreo- 
nigris et sublilisimme granulosis, apice inermi. Sublus rugosa. — 
Long., 19; larg., 6 m. 

Espèce voisine de Sc. sulphureovittata Fähr., dont elle se 
distingue par le facies moins robuste, la forme plus allongée, les 
plaques arrondies du pronotum, le sillon marginal des élytres et 
l'absence de dentelure terminale chez ces dernières. 

Delagoa-Bay. 

Halecia pyropus Chevr. mss., ÆZlongata, apice attenuata, 
viridi-aurata metallica, cyanescens, capile, pronoto elytrorumque 


905 


depressionibus obscure purpureo-violaceis; capite granulato, fronte 
excavata ; pronoto trapezoidali, inæquali, utrinque depresso, medio 
longitudinaliter sulcato; scutello transverso; elytris punctato-stria- 
lis, ad humera truncatis et dilatatis, apice altenuatis et valde . 
muricatis, ulrinque tri-impressis, impressione prima discoidali, 
elongata, secunda transversa, post medium yposita, tertia subapi- 
cali, minima. Subtus modice punctata; pedibus brunneo-purpu- 
reis, tarsis viridibus — Long., 16; larg., 5. mm. 

La disposition et la forme de la partie postérieure des élytres, 
terminés en pointe, donnent à cette espèce l’apparence d’un 
Dicerca. 

Guadeloupe (Lherminier, par Chevrolat). 


Halecia Chevrolati. — Swbovala, apice acuminata, nilida ; 
capite punctalo, cupreo-æneo, pronoto trapezoidali, minute et 
æqualiter punctato,cupreo-æneo, medio late depresso; elytris nigris, 
subviolaceis, striato-punctatis; transversim clare æneo-impressis. 
ad humera truncatis, post medium leviter ampliatis, dein attenwa- 
lis et apice muricatis. Subtus minute punctata, obscure æneu, sub- 
virescens; pedibus nigro-cyaneis. — Long., 12,5; larg., 4 mm. 

Cayenne, Maroni (Chevrolat). 

Iridotænia andamana. — Zlongata, apice vix altenuata; 
capîte excavato, fulgido, longe oculos viridi; pronoto trapezoidali, 
inæqualiter punctato,viridi-aurato,ad latera et in medium cupreo, 
nitido, medio longitudinaliter sulcato; elytris strialo-punctatis, 
viridibus, utrinque cum suluram cupreo-voittatis. Subtus viridi- 
aurata, nitida, subtile punctata. — Long., 17; larg., 5 mm. 

Espèce voisine de l’Zr1d. chrysomarmorea Thoms., mais plus 
parallèle, moins acuminée en arrière et différemment colorée. 

Iles Andaman. 


Psiloptera (Zampetis) fugax La Ferté mss. — Vavicularis, 
apice valde acuminata, viridi-metallica, elytris pronotique crustis 
nigro-violaceis, capite inæqualiter punctato, vix ènter oculos im- 
presso; pronoto trapezoidali, lateribus minute rotundatis, grosse 
el irrequlariter punctato et crustato, ad basin ante scutellum im- 
presso; elytris grosse et inæqualiter striato-punctatis, plagis levi- 
bus intervenientibus, apice attenuatis, summo oblique truncato et 
utrinque bispinoso. Subtus granulosissima. — Long., 15; larg., 
6 mm. 

Voisine, mais distincte de Ps. tibialis Cast. et Gory, en raison 
des caractères précités. 

Amazone (La Ferté, par Chevrolat). 


Psiloptera (Zampetis) aeneopicea. — Vavicularis, dilatata, 
supra conveza,antice modice, apice valde attenuata,clareæneo-picea, 


906 


pronoti elytrorumque crustis obscuris, tarsis cyaneis; capite grosse 
coriaceo, fronte viz impressa, antennis viridi-obscuris; pronoto 
trapezoidali, modice convexo, grosse el inæqualiler punctato, inter 
.puncla irregulariler crustalo; elytris convexis, striato-punctatis, 
inter puncta crustatis, crustis elongatis et rectangularibus ; summo 
sinuato, utrinque unispinoso. — Long., 28 ; larg., 11 mm. 
Espèce voisine, pour le fucies, de Ps. Doncheri Gory. 
Amazone (Staudinger). 


Psiloptera (Zampetis) callimicra H. Deyr mss. — ZJongata, 
subparallela, apice altenuala, obscure ænea, larsis cyaneo-viri- 
dibus ; capite inæqualiler coriaceo, vi inter oculos impresso; pro- 
noto Lævi, disco vix, ad latera plus inæqualiter el sparse punctato, 
lateribus anticis obliquis et posticis rectis; elytris vix pronoti latio- 
ribus, grosse et irrequlariter striato-punctatis, longe marginem 
externam utrinque vage transversim depressis gradalim usque ad 
apicem altenuatis, summo oblique truncato el utrinque bidentato, 
dente apicali producto. Sublus granulosa. — Long., 25; larg., 
8, mm. 

Voisine de Ps. sericella Gory. 

Brésil. 

Psiloptera (Zampelis) purpureomicans. — Z/ongata, subcy- 
lindrica, apice altenuata, omnino viridi-metalica, elytris purpu- 
reo-micantibus ; capite valde coriaceo, plano; pronoto trapezoiduli, 
grosse et inæqualiler punctalo, crustis levibus et irreqularibus 
inter punctulationem posilis, disco utrinque rotundatim bi-pla- 
giato, plagis levibus, ad latera antica obliquo, postica recto; ely- 
tris punclato-striatlis, utrinque ad latera transversim rugalis, 
gradatim usque ad apicem allenuatis, summo modice utrinque 
bispinoso. Sublus granuloso, pedibus punctatis. — Long., 18; 
larg., 5,5 mm. 

Voisine de Ps. aurolimbata Cast. et Gory, mais plus acuminée 
en arrière et diversement ponctuée sur les élytres. 


Psiloptera (Zampetis) infraviridis. — Oblongo-ovata, con- 
vexa, apice allenuala, supra obscure ænea, ad latera pronoti 
véridis ; sublus viridis, nitida; capile grosse punctato; pronoto ad 
latera coriaceo, disco inæqualiter punctato, basi supra scutellum 
bipunctata; elytris striato-punctatis, striis a crustis levibus irre- 
gularibus interruptis, ad latera antica rectis, postica gradatim 
atlenuatis, summo modice emarginato et utrinquebidentato, subtus 


coriacea, pedibus grosse punctatis. — Long., 18; larg., 10 mm. 
Brésil (Chevrolat). 
Psiloptera (Zampelis) marginella Gory mss. — Oblongo- 


ovala, clare viridi aurala, supra cyanescens vel cuprea, subtus 


507 


Cuprea, pedibus viridibus; capite inæquali; fronte longe oculos 
impressa et in medium carinata; ypronoto trapezoidali, viz 
convexo, medio basis ante scutellum impresso, grosse et irrequla- 
riter punctato, crustis levibus et irrequiaribus inter punctulatio- 
nem posilis; elytris utrinque cum suturam et marginem externam 
sex costatis, inter costas bi-striatopunctatis, longe marginem 
externam late sulcatis, sulcis subtile granulosis et rubrescenti- 
puloerulentibus, apice gradatim attenuatis, summo oblique trun- 
cato et modice bidentato. Subtus modice granulosa ; pedibus punc- 
tatis. — Long., 7-20 mm.; larg., 4-7,5 mm. 

Cette espèce est connue, sous le nom donné par Gory, dans un 
certain nombre de collections; j’en ai vainement cherché la descrip- 
tion et la crois inédite. 

Brésil, Colombie, Cordova. 


Psiloptera (ZLampetis) auropunctata. — Oblonga, elongata, 
supra obscure cyanea. auro-punctata, pronoti punctis minutis et 
sparsis, elytrorum longitudinaliter dispositis, subtus violaceo- 
cyanea, granulosa, auropunctata, pedibus cyaneis; capite granu- 
loso, antennis cyaneis ; pronotovix convezxo, ad basin ante scutellum 
modice depresso et bipunctato; elytris ad latera antica rectis, 
postica gradatim attenuatis, apice inermi et oblique truncata, 
longitudinaliter grosse auro-punctatis. Subtus subtilissime coria- 
cea. — Long., 30; larg., 11 mm. 

Mexique (Heyne). 

Psiloptera (Zamypetis) phalerata Chevr. mss. — Oblonga, 
elongata, supra nigro-ænea. elytris ad latera cupreis; subtus 
obscure awreo-ænea; capile inæquali, rugosa; pronoto inæquali, 
paulo convezo, antice attenuato, ad latera rotundato, ad basin 
bisinuato, grosse punctato, punctis inæqualibus et irregularibus ; 
elytris longitudinaliter grosse punctatis, ad latera vage trans- 
versim rugalis,summo bidentalo; subtus granulosa et irrequlariter 
punctata. — Long., 16; larg., à mm. 

Espèce voisine de Ps. piperata Klug., mais moins robuste, 
moins convexe et plus parallèle que celle-ci. 


Psiloptera (Damarsila) quadrioculata Boh.? Buq.? mss. — 
Oblongo-ovata, supra æneo-nigra, elytrorum pronotique punctis 
aureis, elytris cupreo-striatis, utrinque rubrescenti-sulcatis ; 
subtus nigra, nitida, punctis granulationibusque cupreis ornatis ; 
capile rugoso et punctato; pronoto transverso, antice emarginato, 
ad basin bisinuato, ad latera subangulatim rotundato, dorso 
minute et dense punctato, maculis duabus maqnis, rotundatis et 
levibus maculisque utrinque minoribus in anqulos anticos positis, 
ornalo ; elytris striato-punclatis, punctis aureis, interstriis minule 


508 


et irrequlariter auro-punclalis, ad latera utrinque late sulcatis, 
summo vix truncato,inermi. Subtus granulosa; abdominis segmen- 
tibus utrinque nigro-plagiato, plagis nigris, levibus et rotundatis. 
— Long., 21-29; larg., 7-11,5 mm. 

Espèce voisine de Ps. bioculata Oliv., dont elle se distingue 
notamment par la structure élytrale et par les plaques lisses de 
pronotum beaucoup plus grandes; les élytres offrent des stries 
longitudinales formés de points très fins et les interstries sont 
très éparsement ponctués et n’offrent pas les espaces lisses inter- 
rompus par des fossettes formées d’amas de points minuscules qui 
se remarquent chez le Ps. bioculata. 

J’ai vainement cherché la description de cette espèce, citée par 
M. J. Thomson (Revue et Mag. de Zool., 1879), qui la fait suivre 
du nom de Boheman alors que dans d’autres collections (Musée de 
Bruxelles, Chevrolat, etc.), on l’attribue à Buquet. Ni l’un ni 
l’autre de ces auteurs ne l’a décrite, bien qu’elle soit très ancien- 
nement connue. 

Natal. 


Psiloptera (Polybothris) Muhlbergi Meyer-Darcis mss. — 
Ovata, dilatata, supra æneo-purpurea, pronoto plagis duabus 
levibus et rotundalis, in angulos anticos positis, ornato; subtus 
mitidissima, viridi-coerulea, violaceo-micans, medio corporis pedi- 
busque purpureo-violaceis, nilidissimis, tarsis subvoiridibus, ab- 
dominis laminis aureo-cupreis, splendidissimis ; capîte inter oculos 
sulcato ; pronoto trapezoidali, antice emarginato, postice bisinuato, 
medio longitudinaliter sulcato, sulco punclato, disco inæqualiler 
punctato, ad latera subrotundato, rugoso et utrinque, in angulos 
anticos rotundatim laminato; elytris inæqualibus, vix coriaceis et 
transversim vage inæqualiter depressis, ad latera deplanotis, apice 
rotundatis. Subtus grosse punctata. — Long., 36; larg., 18 mm. 

Madagascar (Meyer-Darcis). 


Psiloptera (/caria) elongata. — Ælongata, navicularis, pro- 
noto obscure æneo, elytris clarioribus, post medium subcyaneo- 
fasciatis, apice subviolaceis; sublus obscure ænea, cyaneomicans, 
prosterno fulgido, nitidissimo, pedibus subvoirescentibus; capite 
granuloso, fronte irrequlariter carinata; pronoto grosse punctato, 
medio longitudinaliter sulcato, ad latera crustato; elytris irrequ- 
lariter punctato-striatis, ad epipleura utrinque dilatatis, post 
medium ad latera serratis, apice truncatis et bidentatrs. Subtus 
granulosissima. — Long., 19; larg., 8 mm. 

La forme élancée et la nuance d'un rouge feu éclatant du 
prosternum distinguent, à première vue, cette espèce de Po/yb. 
alata Cast. et Gory. 

Madagascar (Meyer-Darcis). 


009 


Megactenodes rudis. — Ovuta, oblonga, elongata, supra sub- 
virescenti æneo-cuprea, capite viridi, nitido, pronoto ad latera 
cupreo, in medium cyaneo-viridi, subtus viridi-metallica, nitida, 
pedibus abdominisque seymentorum margine cyanea; capile grosse 
punclato, fronte sulcata, sulca antice transversim a sulca curva 
lransilta; pronoto transverso, antice atlenuato, ad latera rotun- 
dato, angulis posticis acutis et productis, disco wndulatim et 
transversim rugato, ad latera rugoso el utrinque transversim 
oblique sulcalo, basi, ante scutellum, fossulata; elytris subtile 
scabrosis, costis latis sed paulo elevatis, apice separatim rotundata. 
Subtus punctata, nitida, subtilissime rugosa; femoribus subcur- 
vatis. — Long., 18-21 ; larg., 6-7 mm. 

Cette espèce rappelle, pour la colcration du dessus, le Meg. 
tenvecostata mais elle est moins robuste que celle-ci et les élytres 
dont le fond est très finement granuleux ont les côtes plus larges 
et granuleuses avec leurs côtés déchiquetés. Le sillon frontal 
affecte la même allure que dans l’espèce précitée, mais d’une façon 
plus prononcée. Enfin, les élytres sont séparément arrondis au 
sommet et l’échancrure du dernier segment abdominal des GG est 
de moitié moins accusé. 

Gabon (Staudinger). 


QUELQUES CÉRAMBYCIDES NOUVEAUX 
DE MADAGASCAR ET SYNONYMIES, 


par M. L. Fairmaire. 


Sagridola sulphurata. — Long., 13 mill. — Oblonga, postice 
attenuata, capite prothoraceque fusco-brunneis, vitta media longi- 
tudinali et utrinque vittula angustiore tomentosis, sulphureo-flavis, 
seutello similiter flavo, elytris fuscis, basi et vitta marginali post 
humerum incipiente, apicem versus oblique versa cervinis, medio 
macula lata et macula apicali minore sulphureo-flavis, meso- 
pleuris, metapleuris apice et maculis ventralibus lateralibus simi- 
liter flavis ; capite punctulato, labro rufescente, antennis sat graci- 
libus, nigris, articulis 3° 4 que æqualibus, prothorace convexo, 
antice constricto et transversim impresso, angulis posticis oblique 
productis ; scutello ogivali; elytris basi latis, ad humeros angulatis, 
postice attenuatis, post medium leviter divaricatis et parum 
angustis, apice oblique truncatis ; pectore densissime subtiliter 
punctato,eum pedibus sat dense griseo-pubescente, abdomine lœvi, 
segmentis basi paulo punctatis et vitta griseo-pubescente ornatis ; 


510 


femoribus parum crassis, 4 posticis subtus ante apicem denticulo 
minuto armatis. 

Ressemble un peu à la decorata, mais bien plus petite, à bandes 
et à taches d’un jaune un peu soufre, la coloration foncière est plus 
noire et la tête n’a pas une ligne jaune le long des yeux ; les pattes 
sont moins grandes, moins robustes, les fémurs postérieurs ne 
dépassent pas les élytres, les antérieurs sont inermes et le 1er article 
des antennes est plus court. 


Sagridola luctifera. — Long. 10 mill. — Oblonga, postice 
valde angustata, nigro-velutina, opaca, prothorace utrinque vitta 
latero-pleurali, macula basali media, scutello, elytris macula 
media transversa, mesopleuris et metasterno niveis, hoc basi 
medio denudato, segmento 2° ventrali medio et secundo toto 
niveis ; capite dense punctato, medio leviter concavo,oculis magnis, 
globosis, antennis sat gracilibus, medium corporis superantibus, 
nigris, pube griseo-sericea micantibus ; prothorace valde convexo, 
antice sat fortiter angustato, dorso subtiliter dense punctato, basi 
recta, angulis oblique productis ; scutello oblongo, apice paulo 
acuminato; elytris basi latis, ad humeros angulatis, medio valde 
angustatis, extus valde sinuatis, ante medium divaricatis, apice 
recte truncatis, dorso subtiliter dense punctatis, postice carinatis, 
angustis, femoribus crassis, anticis muticis, intermediis subtus 
ante apicem valde, posticis breviter unidentatis. 

La coloration de cet insecte le rend facile à reconnaître, ses 
fémurs sont épais, les intermédiaires armés en dessous d'une épine 
assez aiguë, les postérieurs d’une dent très courte. 


Sagridola plagiaticollis. — Long., 10 mill. — Oblonga, 
postice attenuata, cervina, subopaca, capite sulphureo-pubescente, 
prothorace dense sulphureo, maculis 2 dorsalibus magnis nigris, 
scutello sulphureo, basi utrinque nigro maculato, elytris post 
scutellum et extus infuscatis, sutura note medium breviter 
sulphurea, subtus niger, pectore et segmentis ventralibus late 
sulphureo plagiatis ; capite oblongo, antice rufescente, fronte 
fusculo bivittata, antennis basin prothoracis paulo superantibus, 
sat crassis, basi tenuioribus, articulis 3 et 4 brevibus, 5° simul 
sumptis vix brevioribus ; prothorace paulo transverso, elytris 
angustiore, lateribus antice rotundato, disco sat convexo, basi fere 
recta, angulis breviter divaricatis:; scutello sat magno, triangulari, 
apice obtuso ; elytris basi latis, ad humeros angulatis, ante medium 
angustatis, postice angustis, divergentibus et extus late sinuatis, 
apice truncatis, dorso subtilissime alutaceis et oblique impressis; 
pygidio flavo tomentoso ; subtus dense subtiliter granulosa, 
segmentis ventralibus 2 primis apice anguste denudatis, nitidis, 


o11 


pedibus sat brevibus, rufopiceis, griseo-pubescentibus, femoribus 
crassis, 4 posticis subtus apice brevissime dentatis. 

Remarquable par sa petite taille, son corselet couleur soufre 
avec 2 grandes taches noires, ses élytres déhiscentes avant le 
milieu, fortement rétrécies en arrière, largement sinuées sur les 
côtés, les côtés de la poitrine ainsi que la base de l'abdomen large- 
ment tachées de soufre et les fémurs un peu claviformes, les 
postérieurs dépassant les élytres, les antérieurs inermes. 


Sagridola flavicollis Waterh. Cistul. Entom., 1878, 367. — 
Long. 13 à 14 mill. — Oblonga, postice valde angustata, fusca, 
prothorace interdum sulphureo-tomentoso, elytris umbrinis,sutura 
medio breviter et anguste sulphureo-pubescente, abdomine basi 
transversim sulphureo, pedibus umbrinis ; capite sat grosso, dense 
subtiliter punctulato, antice rufescente, antennis gracilibus, 
medium corporis fere attingentibus, articulo 3% quarto sensim 
longiore; prothorace convexo, lateribus compressiusculo, antice 
leviter angustato, margine antico paulo reflexo, angulis posticis 
exsertis, sat acutis, dorso lateribus postice utrinque denudato; 
scutello triangulari, apice obtuso; elytris planiusculis, ad hume- 
ros valde angulatis, sub humeros et ad suturam post scutellum 
breviter fusco maculatis, postice valde angustatis, ante medium 
dehiscentibus, extus longe sinuatis, apice recte truncatis; subtus 
cum pedibus cinereo-pubescens, femoribus basi paulo rufescenti- 
bus, 4 posticis subtus fortiter dentatis, posterioribus elytra haud 
superantibus. 

La © a le corselet d’un brun noir soyeux, mat, avec les côtés 
grisâtres ; les fémurs postérieurs sont également dentés. 

Ressemble assez à l’A. plagiaticollis, mais plus grand, plus 
robuste, d’une coloration différente, avec les antennes plus 
longues, assez grêles, le corselet plus étroit, les élytres, plus 
longues, plus largement déhiscentes et les fémurs postérieurs 
plus courts. La figure de l’Z'ccrisis abdominalis Parc. Proc. Ent. 
Soc. Lond., 1888, 499, pl. 14, fig. 3, donne une idée assez exacte 
de notre insecte, le corselet est seulement plus large. Ce genre ne 
me semble pas différer des Anthribola; la déhiscence des élytres 
est variable aussi bien que la longueur du 1er article des antennes. 


TOXOTINUS, n.. g. 


Ce nouveau genre, voisin des Zoæotus, en diffère par les antennes 
dont le 3e article n’est pas plus long que le 4°, ces deux articles 
plus courts que les suivants et dont le 1‘ article est bien plus long 
que le 3°; les palpes sont plus longs et plus robustes ; le proster- 
num et surtout le mésosternum sontbien plus larges, non convexes, 


512 


ce dernier échancré à l'extrémité ; le corselet n’est pas élargi à la 
base, il est tuberculé sur le disque et très fortement angulé sur les 
côtés ; les pattes sont plus grandes et plus robustes. Il diffère des 
Acimerus par les antennes, la tête non renflée derrière les yeux et 
le prosternum assez large. Il se rapproche beaucoup du G. Pachys-' 
ticus, mais chez ce dernier le corps est plus trapu, les antennes 
plus courtes, s’atténuant vers l’extrémité, ayant le 3e article plus 
court que le 4°, les élytres plus courtes, plus convexes, le proster- 
num bien plus étroit, les pattes courtes etrobustes, les tarses larges, 
le 1er article à peine aussi long que les 2 suivants réunis ; la tête 
est un peu inclinée en dessous avec des mandibules fortes et 
arquées, ce qui fait penser aux Dorcadion. 
Le type du genre est le Toxotus sericeus Guér. 


Toxotinus vinosus. — Long. 21 mill. — 7. sericeo valde 
affinis sed major et aliter coloratus, squalide purpurascens, pro- 
thorace lateribus obscuriore, elytris ad suturam et marginem 
infuscatis, sed hac colore vage limitata, antennis, palpis pedibus- 
que testaceo-rufis, subtus infuscatus, velutinus; capite antice 
parum prolongato, inter oculos subtiliter sulcatulo, antennis 
apicem elytrorum haud attingentibus, compressis, articulo 3° 
quarto paulo longiore, his duobus separatim quinto brevioribus; 
prothorace convexo, antice angustatc, lateribus late parum acute 
angulato, disco postice obtusissime bituberoso; scutello medio 
sulcatulo, apice rotundato; elytris basi sat dilatatis, ad humeros 
convexis et angulatim rotundatis, postice leviter attenuatis, apice 
paulo oblique subtruncatis, disco longitudinaliter impressiusculis, 
sutura angustissime elevata, apice leviter dehiscente;, pedibus 
sat elongatis, femoribus haud clavatis, tarsis posticis articulo 1° 
ceteris conjunctis æquali Q. — Antsianaka (Perrot). 

Plus grand et plus allongé que le sericeus, avec le corselet plus 
large, moins fortement gibbeux, les élytres plus longues, moins 
fortement déprimées sur le disque, non ponctuées au bord externe 
près des épaules, moins nettement et plus obliquement tronquées; 
la coloration est en outre vineuse, noirâtre à la suture et sur Les 
bords latéraux. 


Toxotinus russus. — Long., 23 mill. — Sat elongatus, 
postice leviter attenuatus, rufus et dense subtiliter sericans; capite 
sat brevi, inter oculos fere trisulcato, antennis corpore valde 
brevioribus, hand compressis, articulis 3 4° que æqualibus, sepa- 
ratim quinto brevioribus ; prothorace convexo, sat brevi, antice 
angustato, lateribus late parum acute angulatis, disco medio 
obsolete sulcato, postice obtuse bigibberoso; scutello apice abrupte 
rotundato ; elytris basi sat latis, ad humeros rotundatim angulatis 


513 


et parum elevatis, mox leviter attenuatis, apice oblique truncatis, 
disco planiusculis et extus leviter costulatis ; subtus fusceus, sat 
nitidus, coerulescens, pedibus gracilibus, concoloribus. — Antsia- 
naka (Perrot). 


Toxotinus subustus. — Long. 10 mill. — Oblongus, postice 
paulo attenuatus, rufus, sericans, modice nitidus, elytris a medio 
postice infuscatis, tibiis tarsisque fuscis, antennis infuscatis, 
sericeis, articulo le et 4 ultimis rufis, subtus cum pedibus nitidior ; 
capite sat brevi, inter antennas breviter sulcato, palpis obscuris, 
antennis sat gracilibus, corpore longioribus, articulo 3° quarto 
paulo breviore; prothorace parum transverso, lateribus medio sub 
acute angulato, dorso obsolete quadrigibbosulo ; scutello lævi, fere 
truncato ; elytris sat brevibus, ad humeros latis, sat angulatis et 
paulo elevatis, postice paulo dehiscentibus, apice obtuse rotundatis, 
dorso sat dense punctulato, sutura et utrinque lineis 2 parum 
elevatis, subtus lævis, prosterno angusto. — Ténérive. (Perrot). 

Forme du sericeus, mais bien plus petit et d’une coloration 
tres différente. 


Mastododera simplicicollis Gahan; Ann. Mag. Nat. Hist., 
1890, 462. — Long. 18 mlil. — M. Zaterali similis, sed differt 
prothorace abique tuberculis ; capite antice plus elongato; pedibus 
antennisque gracilioribus. 

Le caractère spécial par lequel cette espèce pourrait être séparée 
des Mastododera est l'absence de tubercules au prothorax. Ce 
dernier est arrondi sur les côtés, faiblement dilaté au milieu et 
étroitement rétréci à la base; il est convexe en dessus avec une 
faible fossette ou dépression au milieu. Les pattes sont allongées 
et plus grêles, les fémurs postérieurs atteignent l’extrémité des 
élytres et le dernier article du tarse postérieur est plus long que 
les autres réunis. L’insecte est plus petit et plus étroit que le 
M. lateralis Guér., mais il est exactement coloré de la même 
manière. La bande fauve latérale des élytres est néanmoins plus 
étroite et s'arrête un peu avant l’extrémité. — Montagnes d’Ime- 
rina; Antsianaka (Perrot). 

Mastodera anticipes. — Long. 18 mill. — Elongata, postice 
longe attenuata, vinoso-brunnea, sericans, antennis, palpis pedibus- 
que rufis, femoribus posticis fuscis; capite antice elongato et 
rufescente, oculis convexis, fronte medio leviter sulcata, antennis 
gracilibus, corpore brevioribus, articulis 8 et 4 brevibus, æquali- 
bus; prothorace haud transverso, antice angustato, lateribus 
medio fortiter angulatis, dorso inæqnali, obtusissime quadrigib- 
bosulo; scutello triangulari, sulcatulo, apice obtuso; elytris 
elongatis, postice attenuatis, apice truncatis, dorso punctatis et 


914 


longitudinaliter sat fortiter impressis ; subtus fusca, nitida, sericans. 
— Antsianaka (Perrot). 

Ressemble beaucoup à la 7. simplicicollis Gah., mais plus 
petite, plus étroite, avec le corselet plus fortement angulé sur les 
côtés, plus large en arrière, les élytres plus courtes, fortement, 
impressionnées dans leur longueur, sans bande rousse latérale et 
les pattes un peu moins longues avec les fémurs plus épais. 


Mastododera testaceipes. — Long. 20 mill. -- Elongata, 
postice attenuatus, nigro-fusco, pube fuliginoso-sericea dense 
vestita, capite prothoraceque velutinis, elytris obscure rubro- 
rufescentibus apice leviter auroso-micantibus, lateribus et suturam 
versus infuscatis, pedibus, ore antennisque rufotestaceis, femo- 
ribus 4 posticis fuscis ; capite antice elongato et rufescente, subti- 
liter dense punctulato, inter antennas sulcatulo et antice utrinque 
oblique carinulato ; prothorace antice a medio angustato, lateribus 
medio obtuse angulato et a medio antice angustato, dorso inæquali, 
gibbosulo, basi transversim fortiter impresso ; elytris basi latis et 
ad humeros angulatis, mox angustatis, apice vix oblique truncatis, 
dorso sat dense punctulatis, basi longitudinaliter impressis; subtus 
dense subtiliter griseo-sericans, pedibus elongatis. 

Ressemble beaucoup au 47. lateralis Guér., mais le corselet ne 
forme pas de chaque côté une saillie fortement prononcée, il est 
à peine angulé latéralement et à peine renflé en travers à la base ; 
la coloration des élytres est plus obscure, leur ponctuation bien 
moins forte, leur extrémité est plus nettement tronquée. 


Icariotis subsulcata. — Long. 12 mill. — Oblonga, convexa, 
rufo-testacea, modice nitida, subtiliter sericans, capite (basi 
excepta) prothoracis disco, abdomine et femorum apice infuscatis, 
tibiis apice et tarsorum articulo ultimo fumato, capite convexius- 
culo, densissime subtiliter coriaceo-punctato, clypeo rufopiceo, 
longe piloso, antennis gracilibus, corpore vix brevioribus, articulus 
3e et 4° æqualibus, ceteris brevioribus; prothorace haud transverso, 
elytris angustiore, antice tantum et leviter angustato, dorso 
alutaceo, antice transversim depresso, postice utrinque paulo 
magis convexo, angulis posticis paulo productis ; scutello triangu- 
lari, apice valde obtuso; elytris parum elongatis, ad humeros 
angulatis, postice attenuatis, apice truncatulis, dorso subsulecatis 
aut subcostatis, costis apice et basi, obsoletis; subtus alutacea, 
pedibus dense subtiliter punc-tatis, femoribus posticis elytrorum 
apicem hand attingentibus. — Antsianaka (Perrot). 

Paraît bien voisin de l’Z. wnicolor Pasc., mais ce dernier serait, 
d’après la description, entièrement noirâtre et les élytres auraient 
3 lignes obsolètes, tandis que dans notre espèce les élytres sont 


915 


rousses avec 3 sillons larges, peu profonds, effacés à la base et à 
l'extrémité avec 3 côtes peu saillantes, la le très courte, les autres 
effacées à la base et à l’extrémité. 


SCOPANTA, n. g. 


Capus breve, oculi magni, grosse granulati, antice vix sinuati, 
palpi breves, articulis 2 ultimis, crassis, ultimo ovato, apice 
obtuso, antennæ corpore longiores, sat graciles, articulo le leviter 
arcuato, apice parum incrassato, articulis 3 et 4 brevibus, 
subæqualibus, Prothorax subquadratus, lateribns angulatus. Elytra 
postice leviter attenuata, apice rotundata, Coxæ anticæ contiguæ, 
processus intercoxalis brevis, inferus. Pedes mediocres, graciles, 
inermes, tarsi articulo lo ceteris conjunctis breviore. 

Ce genre se rapproche des Zcariotes par les hanches antérieures 
contiguës, les pattes assez courtes et assez grêles, la tête un peu 
grosse ; il en diffère par les yeux gros et grossement granulés, 
débordant le corselet et beaucoup plus rapprochés sur le front, le 
corselet fortement angule sur les côtés et gibbuleux sur le disque, 
les élytres à peine atténuées vers l’extrémité qui est arrondie et les 
fémurs plus grêles. 


S. rufula. — Long., 11 mill. — Oblonga, sat convexa, rufa, 
sericans, parum nitidula, capite, prothorace et pectore infuscatis ; 
capite sat magno, fronte medio sulcata ; prothorace parum trans- 
verso, antice haud angustiore, lateribus sat acute angulato, disco 
quadrituberoso (::), intertransversim impresso, basi transversim 
sulcato ; scutello triangulari, apice obtuso, medio concavo; 
elytris alutaceis, sutura paulo elevata et utrinque medio longitudi- 
naliter impressis; subtus nitidior, pedibus sat gracilibus. — Mada- 
gascar (Perrot). 


Logisticus spinipennis. — Long. 26 mill. — Valde elon- 
gatus, postice leviter attenuatus, piceus sat nitidus, elytris 
lutoso-rubigineis, subtiliter dense griseo-pubescens; capite antice 
rufescente et modice producto, inter oculos sulcato, his grossis, 
‘convexis, subtus contiguis; antennis corpore vix longioribus, 
articulis 2 primis glabris, nitidis, ceteris pubescentibus, articulo 5° 
quarto breviore, hoc sequenti breviore, articulis 7-10 apice sat 
acute angulatis; prothorace elytris valde angustiore, latitudine 
longiore, antice augustato, lateribus fortiter angulatis, dorso 
alutaceo, disco convexo, sed medio suleatulo, basi transversim 
fortiter depresso, angulis rectis; scutello triangulari, acuto; 
elytris valde elongatis, ad humeros sat angulatis, gradatim leviter 
attenuatis, apice paulo oblique truncatis et utrinque acute bispi- 


516 


nosis, dorso alutaceis, sutura anguste elevata et utrinque lineolis 
2 vix perspicuis; subtus lævis, subtiliter pubescens, pedibus sat 
magnis, rufopiceis, femoribus posticis elytrorum apicem haud 
attingentibus. — Fénérive (Perrot). 

Ressemble au rostratus. mais plus brillant, à pubescence bien 
moins serrée, avec le corselet plus prolongé et moins rétréci en 
avant, les angles latéraux moins pointus, l’écusson moins arrondi 
à l’extrémite, les élytres plus graduellement atténuées vers l’extré- 
mité et les antennes un peu plus longues, de la même couleur que 
les pattes, à 1er article un peu plus court. 


Logisticus pachydermus. — Long. 30 mill. — Oblongus, 
convexus, piceus, subtilissime dense griseo-pubescens, elytris 
fulvo-testaceis, metapleuris plaga magna ovata et puncto antico 
minuto dense albopubescentibus, fere squamosis ; capite sat brevi, 
antice medio suleato, clypeo transversim fortiter depresso, anten- 
nis corpore vix brevioribus, gracilibus, articulo 1° sat crasso, 
intus arcuato, 3° quarto paulo breviore, 4° quinto multo breviore; 
prothorace elytres dimidio angustiore, parum transverso, antice 
abrupte constricto et transversim impresso, lateribus medio late 
et acute angulatis, dorso tuberculis 4 transversis, paulo convexis, 
basi marginato et transversim impresso, medio breviter ac leviter 
sulcatulo; scutello obtuse ogivali, dense griseo-piloso; elytris 
amplis, ad humeros sat angulatis, postice leviter attenuatis, apice 
obtusissime et oblique truncatulis, subtilissime ac densissime 
punctulatis, stria suturali acute impressa; subtus fere lævis, 
pedibus, tarsis præsertim dense griseo-pubescentibus. 

Remarquable par l'ampleur des élytres qui sont nues et par les 
taches blanches des métapleures. 


Logisticus nivosus. — Long. 20 mill. — KElongatus, sat 
gracilis, postice leviter attenuatus, fuscus, nitidus, pube tenui 
griseo-albida dense vestitus, elytris utrinque extus maculis 2 denu- 
datis, 1° ante medium grosse punctata, 2* ante apicem, opaca 
ornatis, margine externo et sutura fusca anguste limbatis, sutura 
angustius, sed ante apicem dilatata ; capite antice modice producto, 
fronte inter oculos subtiliter striata et supra transversim sulca- 
tula, oculis sat approximatis, palpis piceis, antennis rufo-testaceis, 
corpore haud brevioribus, articulis 3° 4e que æqualibus, ceteris 
paulo brevioribus; prothorace elytris angustiore, latitudine lon- 
giore, antice a medio angustato, lateribus postice levissime 
simuatis, medio obtuse angulatis, dorso paulo inæquali, fuseulo 
vage maculoso, medio utrinque paulo oblique transversim sulca- 
tulo et postice obtuse bituberoso, angulis posticis parum exsertis; 
scutello apice rotundato ; elytris elongatis, basi sat latis, sed mox 


017 


attenuatis, apice paulo dehiscentibus et paulo oblique truncatis, 
angulo suturali acute spinoso, externo vix producto, sutura anguste 
elevata, disco extus obsolete bicostulato, basi medio breviter 
sulcatulo; subtus cum pedibus piceolo-rufescens, dense subtiliter 
griseo-pubescens, segmento ventrali tertio apice denudato et tri 
impressiusculo, quinto apice sinuato, pedibus elongatis, posticis 
longioribus. 

Ressemble un peu au sesquivittatus Fairm., mais plus grand, 
plus allongé, avec les antennes plus longues, plus grêles, le 
corselet à peine angulé latéralement, les élytres légèrement 
atténuées en arrière avec l’extrémité presque échancrée, épineuse, 
et les pattes bien plus longues, les postérieures plus que les 
autres. La tête est plus prolongée en avant et les yeux sont plus 
rapprochés. 


Barossus cineraceus. — Long. 19 mill. — Sat elongatus, 
postice haud attenuatus, piceus, pube cinerea dense vestitus, ely- 
tris subtiliter vermiculato-denudatis, fascia angusta transversali 
fere ad 5/, sita infuscata signatis; capite brevi, antice haud prolon- 
gato, fronte inter oculos acute striata, his parum approximatis, 
vertice medio anguste ac leviter denudato et elevato, antennis 
corpore vix longioribus, gracilibus, ferrugineis, articulo 3° quarto 
multo breviore, hoc quinto paulo breviore, ceteris subæqualibus ; 
prothorace elytris valde angustiore, longitudine latiore, antice 
fortiter constricto, lateribus acute angulato, dorso antice trans- 
versim depresso, medio depressiusculo et utrinque tuberculis 2 
minutis denudatis signato; scutello subtriangulari, apice rotun- 
dato ; elytris elongatis, ad humeros angulatis, postice haud atte- 
nuatis, apice rotundatis, dorso medio et prope humeros obsoletis- 
sime impressiusculis, subtilissime coriaceis ; subtus rufus, nitidus, 
subtiliter pubescens, coxis anticis vix separatis, mesosterno sat 
lato apice emarginato pedibus mediocribus, femoribus posticis 
elytris valde brevioribus. — Antsianaka (Perrot). 

Cet insecte ressemble, pour la forme générale, à l’Antigenes 
funebris, mais lee yeux sont grossement granulés, plus convexes, 
les palpes sont moins grêles, le dernier article est tronqué, les 
antennes sont plus longues, le 3° article est bien plus court que 
le 4, le 5° est plus long que le précédent et que le suivant, et les 
épipleures, bien que très étroites, sont visibles presque jusqu'à 
l'extrémité. Les élytres sont très amples, arrondies à l’extrémite 
et la vestiture est tout autre. Ces différences me semblent justifier 
un nouveau genre que j'appelle Barossus. 


Apheledes guttulatus. — Long., 17 mill. — Elongatus, 
postice vix attenuatus, piceus, nitidulus, elytris maculis numerosis 


EU AG 
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXVII. 42 


518 

plus minusve confusis cinereo-pubescentibus ornatis, seutello 
dense cinereo-pubescente, antennis pedibusque piceolo-ferrugineis ; 
capite brevi, antice haud prolongato, dense rugosulo-punctato, 
inter oculos anguste longitudinaliter impresso, his approximatis, 
valde convexis, extus productis ; antennis corpore paulo longiori- 
bus, sat crassis, apicem versus vix tenuioribus, articulo 1° crasso, 
leviter arcuato, oculum haud superante, articulis 3 et 4 œqualibus, 
4° brevioribus ceteris subœæqualibus ; prothorace elytris angustiore, 
latitudine fere lougiore, antice haud angustato, sed leviter stran- 
gulato, dorso inæquali, medio ruguloso-punctato, lateribus obtusis- 
sime anguloso, antice transversim fortiter depresso ; scutello apice 
obtuso ; elytris elongatis, ad humeros sat angulatis, a basi vix 
sensim attenuatis, apice obtusis, dorso subtilissime coriaceis, 
suturam versus basi evidentius, stria suturali impressa ; subtus 
obseurior et nitidior, subtilius pubescens, pedibus mediocribus, 
femoribus apice parum crassioribus, posterioribus elytrorum 
apicem haud attingentibus. — Madagascar (Perrot). 

Bien que cet insecte diffère assez notablement du type du genre, 
je crois qu’il vaut mieux l’y rattacher que de créer une nouvelle 
coupe générique. Le corselet est assez différent surtout, n'étant 
pas relevé sur les bords et à peine angulé latéralement ; mais les 
antennes sont les mêmes, les yeux sont grossement granulés et 
rapprochés en avant. 


ZULPHIS n. g. 


Ce nouveau genre est voisin du G. Phelocalocera; il en diffère 
par le corps bien moins étroit, les élytres non acuminées, les 
antennes plus courtes, moins grêles, les palpes maxillaires très 
allongés, à dernier article plus long, mais pas plus épais que le 
précédent, obtusément arrondi mais non élargi à l’extrémité, les 
yeux sont grossement granulés, très convexes; le corselet, de 
moitié plus étroit que les élytres, est obtusément angulé sur les 
côtés, puis un peu étranglé en avant, le disque porte 4 dents 
coniques, disposées en carré, les antérieures plus saillantes; les 
élytres sont longues et amples, non atténuées vers l’extrémité qui 
est très obtuse et leur surface porte des côtés assez bien marquées ; 
les hanches antérieures sont presque contigues, le prosternum 
étant fort étroit et le mésosteraum guère moins; la saillie inter- 
coxale est étroite et aiguë; les pattes sont médiocres et grêles, 
auxtarses postérieures le 1° article est aussi long que les suivants 
réunis. 

Z. subfasciata. — Long. 30 mill. — Elongata, parum convexa, 
brunnea, nitidula fulvo sericans, et fulvido variegata ; capite sat 


519 


brevi, cum oculis prothorace latiore, fronte medio sat subtiliter 
sulcata, tuberculis antennariis elevatis, antennis corpore haud 
longioribus {Q); articulis basi late fulvidis; prothorace angusto, 
dorso media subtiliter carinulato; scutello medio impresso; elytris 
amplis, ante medium et ante apicem fulvido dentato-fasciatis, 
fasciis plus minusve interruptis, dorso alutaceis, fulvido-serican- 
tibus, utrinque costulis 3 parum elevatis, basi et apice obliteratis, 
apice obtusissime angulato; subtus fusca, nitida, dense subtiliter 
sericans, pedibus fulvidis, tibiis et femoribus apice cum genubus 
fuscis. — Antsianaka (Perrot). 


APHARSATUS n. g. 


Corpus elongatum. Caput sat breve, antice truncatum, basi 
haud angustatum, oculi fortiter granulati, valde emarginati, parte 
infera majore, extus convexa. Antennæ in sinu oculi insertæ, 
corpore longiores, rugosæ, ciliatæ, tuberculi antennarii elevati, 
sed valde separati, articulo 1° crasso, apicem versus paulo cras- 
siore, apice cicatricoso-marginato, articulo 3° longiore. Prothorax 
utrinque sat acute dentatus. Elytra elongata, postice parum 
attenuata, apice obtusa, costulata. Prosternum inter coxas lami- 
natum, coxæ rotundæ, sat prominentes, anticæ haud angulatæ, 
acetabula intermedia extus aperta, mesosternum angustum. 
Pedes sat graciles, femora leviter clavata, tibiæ haud carinatæ. 
Abdomen segmentis 4 primis equalibus, 5° haud majore. 

La place de ce genre est assez difficile à préciser à raison de 
l'absence des palpes; il me paraît se rapprocher des T'essaromma, 
mais il en diffère sous beaucoup de rapports. Le facies de la seule 
espèce connue est celui de Phelocalocera peregrina, la coloration 
est presque identique, mais les élytres sont à peine atténuées en 
arrière, finement ponctuées avec des côtes et les antennes ne sont 
pas insérées au devant des yeux dont le lobe inférieur dépasse nota- 
blement cette insertion. 


À. fallaciosus. — Long. 20 mill. — Elongatus, sat convexus, 
brunneus, fere subopacus, vittulis fulvo-rubiginosis et fulvo- 
sericantibus fasciolatim aggregatis, capite obscuriore, dense parum 
grosse punctato-rugoso, medio subtiliter sulcato, inter antennas 
fortiter excavato, fulvo-sericante; antennis aspero-rugatis, arti- 
culo le apice partim marginato, articulis 4 et sequentibus 
pallidioribus ; prothorace parum transverso, postice constricto, 
lateribus medio vix ampliatis, sed obtuse dentatis, dorso grosse 
rugoso-punctato, vittis 5 fulvo-sericeis brevioribus, intermedia 
antice obsoleta, basi et antice transversim sat fortiter (postice 
præsertim) impresso; scutello fere triangulari, sed apice valde 


520 


rotundato, vix punctulato; elytris ad humeros sat angulatis, 
densissime sat subtiliter (basi fortius et minus dense) punctatis, 
sutura postice et utrinque costulis 2 paulo elevatis ; subtus piceo- 
rufescens, nitidior, cinereo-pubescens, subtiliter (prosterno trans- 
versim plicatulo) coriaceus, femoribus paulo compressis, apicem 
versus latioribus, anticis subtus obtusissime angulatis. — Mada- 
gascar. 


Apheledes stigmatipennis Fairm., Vaturaliste, 1887, 71, 
(Toxotus). — Long. 15 à 22 mill. — Fuliginosus, subopacus, 
sericans, elytris utrinque medio fascia lutea oblique signatis, 
apice pallido angustissime ac breviter marginatis; prothorace 
lateribus obtuse dentato, dorso utrinque tuberculis 2 sat magnis, 
ad latera fortiter plicato; elytris ad humeros angulatis, postice 
leviter attenuatis, apice separatim sat rotundatis, statura et mar- 
ginis apice anguste griseo-sericeis, dorso subtilissime alutaceis, 
post scutellum obsolete impressis, setulis albis adpressis laxe 
sparsutis ; subtus cum pedibus pube densa sericeo-cinerea micans. 

Cette insecte est le même que celui décrit sous le nom de 
velutinus Pase. Soc. Ent. Lond. 1888, 499, pl. XIV, fig. 9. 

La tache jaune des élytres est parfois peu distincte; M. Pascoe 
n’en parle pas, mais la figure l'indique. 

Orica Pasc. Proceed. Soc. Lond. 1888, 511. Ce genre est le 
même que le G. Geteuma Th. et le type, Zygocera albovirqulata 
Fairm. est synonyme de G. quadridentata Coq. 


MYACOPTERUS n. g. 


Ce nouveau genre me paraît rentrer dans le groupe des macro- 
nides, composé d'insectes australiens. Il a, comme eux les cavités 
cotyloïdes intermédiaires ouvertes en dehors, les hanches ante- 
rieures coniques, saillantes, dépassant la saillie prosternale qui est 
presque nulle, les antennes insérées en dehors des yeux qui sont 
à peine sinués, le l" article des antennes allongé, assez grêle, la 
tête faiblement rétrécie à la base et l’abdomen rétréci à la base, 
dépassant les élytres. Il en diffère par la forme de ces dernières 
qui ne sont pas déhiscentes, mais fortement rétrécies au milieu et 
terminées en s’élargissant un peu, prenant la forme de deux 
cuillères renversées. La tête est à peine prolongée en avant, les 
antennes sont très grêles et atteignent à peine le milieu du corps, 
le 1" article ne dépasse pas le milieu de l'œil, le 3me est un peu 
plus long que le 4me, mais un peu plus court que le 5e ; les palpes 
sont longs et grêles, le corselet est obtusément angulé sur les 
côtés; l'abdomen, plus long que les élytres, est rétréci à la base 
comme celui de certains sphégides, et renflé avant l'extrémité; 


521 


les pattes sont longues et grêles, le 1" article des tarses aussi long 
que les autres réunis; les hanches postérieures sont faiblement 
écartées. 


M. rufosericans. — Long. 15 mill. — Elongatus, testaceo- 
rufus, rufosericeus, elytris, paulo post medium, fascia transversa 
pallida signatis, ante et post fasciam leviter infuscatis; capite 
ovato, postice gradatim attenuato, clypeo dense punctato, truncato, 
labro brevi, leviter sinuato. mandibulis apice fuscis; prothorace 
oblongo, elytris angustiore, antice angustato, utrinque late sat 
obtuse angulato, dorso alutaceo, postice convexo, antice trans- 
versim depresso; scutello triangulari, elytris ad humeros valde 
angulatis, basi ad suturam; depressis et disco sulcatulis, fascia 
pallida, striolata medio angustatis et depressis, apice dilatatis et 
convexis; subtus lœvis. — Forets d’Antsianaka (Zwmblot). 

Cet insecte est fort remarquable et ses élytres présentent la 
même forme et presque la même sculpture qu’un cléride de 
Madagascar, Myrmecomea Rafrayi Fairm. 

Ces Cerambycides, qui proviennent presque tous du nord de 
Madagascar, m'ont été communiqués par notre collègue, M. R. 
Oberthur. 


COLÉOPTÈRES DES ILES COMORES, 


par EL. Fairmaire. 


La faune Entomologique des îles Comores est encore peu connue ; 
j'ai décrit un certain nombre de coléoptères rapportés jadis de 
Mayotte par mon ami feu Coquerel, plus récemment j’ai eu en 
communication, grâce à l’obligeance de M. René Oberthur, des 
récoltes faites par M. Humblot à Mayotte et à la Grande-Comore. 
C’est l’ensemble de ces recherches que je publie aujourd’hui afin 
de donner une idée de la faune coléoptérique de cette région. 

D’après la liste ci-jointe on verra que la grande majorité des 
genres et des espèces se rapportent à des insectes de Madagascar 
et de Nossi-Bé; bien peu se retrouvent sur la côte africaine et 
encore ce sont des espèces plus ou moins cosmopolites. Ainsi on 
rencontre à Mayotte, plus rapprochée de Madagascar, les Dorcus 
serricornis, Hoplideres spinipennis, Oryctes, Radama, Fiqulus 
anthracinus, Bradymerus aspericollis, les genres Rechodes, Nyc- 
teropus, Eugnoristus, plusieurs Clérides, etc. A la Grande-Comore 
située plus à l’ouest, les espèces identiques diminuent un peu, 
mais présentent le même caractère malgache; on y retrouve 
encore Dorcus serricornis, Figulus anthracinus, Rhina nigra, 


522 


Lacon irroratus, Centrophorus brevicornis. Il en est de même 
pour les Lépidoptères d’après une obligeante communication de 
M. Mabille mais peut-être à un degré moindre; ce qui s’explique 
par la facilité de vol que n’ont pas les Coléoptères. J’ai tout lieu 
de croire que pour les Mollusques on arrive au même résultat. 

MM. Milne-Edwards et Oustalet s’appuyant sur les différences 
que présentent plusieurs oiseaux des Comores avec les espèces 
similaires malgaches et sur l’absence des Makis, ont pensé que 
ces îles n’ont jamais été rattachées à Madagascar et qu’elles se 
sont peuplées aux dépens de la faune des régions voisines. Mais 
il me paraît que l’absence des Makis est un argument « contrario, 
et qu’on pourrait rétorquer en disant qu’on ne trouve aux Comores 
ni lions, ni éléphants, ni girafes, d’un autre côte les insectes sont 
plus intimement liés au sol et aux plantes et fournissent des indi- 
cations plus précises et plus nettes. En laissant de côté la vicina- 
lité car si la Grande-Comore est plus rapprochée de la côte 
africaine, Mayotte est plus voisine de Madagascar, Anjouan juste 
au milieu, on ne trouve aux Comores aucun des genres qui carac- 
térisent la faune orientale d'Afrique, ni Zeflus, ni Anthia, ni 
Polyhirma,ni Graphipterus,ni Sternocera, ni Lycus,ni Ateuchus, 
ni Gotiathides, ni Ceroplesis, ni Prachycerus, dont les espèces 
sont si répandues depuis la Cafrerie jusqu’au Zanguebar. 

Il me paraît donc que le groupe des Comores a été rattaché à la 
grande terre malgache, mais qu’à l'exemple de presque toutes les 
faunes insulaires il présente un développement moins complet des 
mêmes types génériques et spécifiques en même temps qu’il offre 
quelques types spéciaux, comme c’est le cas à Nossi-Bé que per- 
sonne n’a songé à détacher de la faune Madécasse, bien qu'on n’y 
ait pas encore, à ce que je crois, constaté l’existence des Makis. 


Cicindela trilunaris K1. — Gäe Comore Tachys drimostomoidesFairm.—Mayotte 


(Humblot). 
— Mmelancholica Fab.— Anjouan, Ma- 
dagascar ( Waterhouse). 


— centropunclata Déj. — Comores ; 
C. de B. Espérance. Toute 
l'Afrique, 

Morio parallelus KI. — Gi Comore 


(Humblot), Madagascar. 
Scarites inequalis n. sp. — Gd® Comore. 
Anisodactylus atrofuscus Fairm. — 

Mayotte (Coquerel). 

— Betosheri Waterh. — Anjouan. 


— basicollis Fairm. — Seychelles ; 
Mayotte. 
Abacetus iridipennis Fairm. — Mayotte 
(Coquerel). 


— percosioides Fairm.— Mayotte et 
Zanzibar (Coquerel). 


et Zanzibar (Coquerel). 
— tetradymus n. sp. — Mayotte et 
Zanzibar (Coquerel). 
Dinetes sinuosipennis Cast., var: como- 


rensis Régimb. — Gde Comore 
(Humbloti. 

Orectogyrus speculum Anté.— Anjouan; 
Morambique. 

Copelatus rostriatus Faïrm. — Mayotte 
(Coquerel). 


Sternolophus comoriensis Fairm. — 
Mayotte (Coquerel). 

Dactylosternum insulare Lap.—Comore; 
presque cosmopolite. 

Cercyon rufocaudatum n. sp. — Gd° 
Comore (Humblot). 

Aleochara dilatata Er. — Mayotte 
(Æumblot) ; Madagascar. 


Ateochara picipennis Eppels. — Gée Co- 
more (Æumblot). 
Pachycorynus inflatipes n.sp.—Mayotte 
(Æumblot). 
— Sparsipennis n. sp. — Gî Comore 
(Æumblot). 
Philonthus peregrinus Fauvel. — 
Gîe Comore (Æumblot) ; L. Bour- 


bon. 
Oxytelus laxipennisn.sp.— Ge Comore 
(Æumblot). 
Creocephalus incanus Kl. — Mayotte 
sais Madagascar, I. Bour 
on. 


Leptochirus converus Lap.—GîeComore 
(Æumblot) ; Madagascar. 
Chasolium Ernestini Cast.—GeComore 

(AÆumëlot) ; Nossi-Bé 
— Raouliri Fairm.— Mayotte (Hum- 
blot); Nossi-Bé 

Carpophilus hemipterus L. — Mayotte ; 
cosmopolite. 

— humeralis Fab.— Mayotte; cosmo- 
polite. 

— ochropterus K1. — Mayotte(Zum- 
blot) ; Madagascar. 

— bisignatus Doh. — G% Comore 
(Humblot) ; Natal. 

Æthina pubescens Fairm. — Mayotte 
(Humblot) ;: Nossi-Bé, Mada- 
gascar. 

Lordites costulatus Fairm. — Mayotte, 
Ge Comore (Æumblot) ; Mada- 
gascar. 

Æthriostoma undulata Motch.—Mayotte 
(Hurmblot) ; répandu dans les 
Indes orientales. 

Rechodes Humbloti n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 

Rhyzodes canaliculatus Lap. — Mayotte 
(Humblot) ; Madagascar. 

— planifrons Fairm. — Mayotte 
(Marie). 

Attagenus gloriosæ Fab. — Mayotte 
(Humblot) ; Mayotte (Coquerel) 
I. Bourdon, Afrique, Indes 
orientales. 

Ciadognathus serricornis Latr. — Gîe 


Comore ( Æumblot ); Mada- 
gascar. 

— punctatismus n. Sp. — Mayotte 
(Humëlot). 


Figulus anthracinus KI. — G%e Comore 
(Hurblot) ; Madagascar. 
Aulonocnemis opatrina K1.—GñeComore 
(Humblot) ; Madagascar. 
Aphodius mæestus Fab.— Anjouan (Wa- 
terhouse) ; Madagascar, Ceylan, 

Chine. 


523 


Aphodius impurus Roth. — Mayotte 
(Æumb.ot,; Madagascar, Cap, 
Abyssinie, Sénégal. 

Psammodius laticeps Fairm. — Gé 


Comore(Æumblot) ; Madagascar. 
Hybosorus leviceps n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 


TroxmadagascariensisFairm.—Mayotte 
(Humblot) : Madagascar. 
Synarmostes humilis n. sp. — Mayotte 

(Marie). 
Hoplia retusa K1. — Gé Comore (Æum- 
blot) : Madagascar, I. Bourbon. 
Ablabera gracilis n. sp. — Mayotte 
(Humèlot). 
Heteronychus plebejus K1. — Mayotte 
(Aumblot) ;, Madagascar. 
— clypealis n. sp. — G%° Comore. 
Trionygchus foveiceps n. sp. — Ge 
Comore. 
Orycres Radama Coq.— Mayoite (Æum- 
blot); Madagascar. 
— Simiar Ceq. — G% Comore (Æum- 
ëlot); Madagascar. 


— comoriensis n. sp. — Mayotte 
(Humbiot). 
Doryscelis Humblotii Ohert. — Mayotte 
(Humblot). 
Euryumia Oberthuru n. sp. — Mayotte 
(Humblot). 
— maculosa n. sp. — Mayotte (Æum- 
blot). 
Ozxythyrea eustalacta. — G% Comore 
(Æumblot). 


— var.: Clonei Bld. — Mayotte (Co- 
querel) ; Nossi-Bé. 
Psiloptera Oberthurii n. Sp. 

— sternahs Fairm. — Mayotte (Co- 


querel). 

— Coquerelii Fairm. — Mayotte (Co- 
querél). 

— patruelis Fairm. — Mayotte (Co- 
querel). 


— comorica Mann. — Johanna. 
Polybothris Humblotii n. sp. — Mayotte 
(Humblot). 
Fornaz madagascariensis Cast. — 
Mayotte (Æusmblot). 
Ctenicera luyubris Cand. — Mayotte 
(Æumblot) ; Mozambique. 
Lacon irro:atus KI. — G% Comore 
(Humblot); Madagascar. 
Cardiophorus Hedenborgi Cand. — Ge 
Comore (Æumblot); Madagas- 
car, Afrique orientale. 
Psephus bucculatus Cand. — Mayotte 
(Humblot). 
Cardiotarsus luridipes n sp. — Mayotte 
(Humblot). 


524 


Monomma rubiginosum n.sp.— Comore 


(Humblot). 
— sertepunctatum n. Sp. — Mayotte 
(Humblot). 
Cautires dichrous n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 
Pallenis nitidipes n. sp. — Mayotte 
(Coquerel). 
— cineritius n. sp. — Mayotte (}um- 
blot). 
Stenocylidrus consobrinus n. sp. — 
Mayotte (Æumblot). 
— impressipennis n. Sp. — Mayotte 
(Æumblot). 
— pedator n. sp. — Mayotte (Hum- 
blot). 
— rufocaudatus n.sp. — Gd® Comore 
(Humblot). 
— impressus n. sp. — GG Comore 
(Æumblot). 
— lividipes n. sp. — Mayotte (Hum- 
blot). 


Platyclerus planatus Cast. — Mayotte 
(Æumblot) ; Madagascar. 

Phlæophilus gracilicornis n. sp. — 
Mayotte (Humblot). 

Apate francisca Fab. — Mayotte, An- 
jouan ; toute l’Afrique. 

— cornuta O1. — Anjouan Ge Co- 

more (Æumblot). 

Bostrichus unicornis Wat. — Anjouan, 
Gde Comore (Humblot). 

— fascicularis Kashr. — Mayotte 
(Humblot) ; Cafrerie. 
Opatrinus madagascariensis Muls. — 

Mayotte. (Coquerel); Mada- 


gascar. 

— insularis Muls. — Gd% Comore, 
Mayotte (Æumblot); Mada- 
gascar. 


Opatrum verrucosum Germ. — Mayotte 
(Humblot).—La présence de cet 
insecte dans les Comores doit 
être accidentelle. 

— micans Fab. — Mayotte; Madagas- 
car, presque toute l’Afrique. 

Mesogenus villiger Blanch. — Mayotte ; 
Indes orient., Australie. 

Eurycaulus Levassorii n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 

Bradymerus aspericollis Fairm. — Gde 
Comore, Mayotte (Æumblot); 
Nossi-Bé, Madagascar. 

Hoplocephala inæquidens Fairm. — 
Mayotte (ÆHumblot); Mada- 
gascar. 


Ceropria Coquerelii KFairm. — Comores 
(Coquerel) ; Madagascar. 
Pycna cavifrons n sp. — Mayotte (Ed. 
Marie). 
Phaleria bimaculata. — Mayotte (Hum- 
blot). 
Hypophliæus validus n sp.— Ge Comore 
(Æumblot). 
— bivittatus n. sp. — Mayotte (Æum- 
blot). 
Alphitobius piceus O1. — Comores; 
Cosmopolite. 
— striatulus Fairm. — Mayotte (Co- 
querel); Madagascar. 
— luctuosus Fairm.— Mayotte (Zum- 
blot) : Madagascar, 
— distinguendus Fairm — Mayotte 
(Coquerel); Madagascar. 
Martianus n. g. castanescens n. Sp. — 
Ge Comore (Æumblot). 
Holaniara vidua Faïrm. — Gde Comore 
(Humblot) ; Madagascar. 
Uloma intrusicollis Kairm. — Mayotte 
(Coquerel). 
Chiloscapha spissicornis Fairm. — 
Mayotte (Æumblot); Mada- 


gascar. 

Nycteropus seriatoporus Fairm. — 
Mayotte (/Æumblot); Mada- 
gascar. 


— æneus n.sp. —Mayotte(Æuwmblot). 
Atlecula maculicornis n. sp. — Mayotte 


(Coquerel). 
— comorana n. Sp. — Mayotte (Zum- 
blot). 

Toxicum capreolus Fairm — Mayotte 
(Coquerel) ; Nossi-Bé, Mada 
gascar. 

— aris KI. — Mayotte (Coquerel) ; 
Madacascar. 
Lagria cribrata Fairm. — Mayotte 


(Humblot) ; Nossi-Bé. 
— villosa Fab.— Mayotte (Æwmblot); 
Madacascar. 
(‘)— Coquerelii Fairm. — Mayotte 
(Coquerel) ; Madagascar. 
Ceocephalus picipes O1. — Gâe Comore 
(Humblot) ; Madagascar et toute 
l’Afrique, sauf le nord. 
Rhyticephalus brevicornis Chev. — Gde 
Comore (Æumblot ); Mada- 
gascar. 

Rhytiphlæus parcegranatus n. Sp. — 
Mayotte (Humblot). 

Cratopus ditissimus Boh. — Anjouan, 
Mayotte (Coquerel). 


(*) La Zagria corticina Faïrm. indiquée dans le Cat. Harold-Gemminger comme 
se trouvant à Mayotte, provient de l’Ile Marotte, baie d’Antongil à Madagascar. 


Cratopus herbaceus Deyr. — Mayotte 
(Coquerel) ; J. Bourbon. 


— denudatus n. sp. — Mayotte 
(Coquerel). 

Stiamus brachyurus Pasc. — Mayotte 
|«Æumblot). 

Blosyrus globulipennisFairm.—Mayotte 
(Coquerel). 


Pamphæa deficiens Pasc. — Mayotte. 

Alcides costipennis Fairm. — Mayotte 
(Coquerel). 

— excavatus O1. — Comore ; Mada- 
gascar, C. de B. Espérance. 

Traphecorynus dorsopictus n. sp. — 
Mayotte (Humblot). 

Macraulacus n. g. subcucullatus n.sp.— 
Mayotte (Humblot). 

Sympiezopus rufovittatus n. sp. — 
Mayotte (Æumblot). 

Baridius pertusicollis Fairm.— Mayotte 
(Coquerel). 

Apoderus humeralis O1. — Mayotte 
(Humblot). 

Sphenophorus striatus Fab. — Ge 
Comore ; Madagascar, Malaisie, 
Australie. 

Eugnoristus monachus O1. — Mayotte 
(Humblot) ; Madagascar. 

— latevittatus n. sp. — Ge Comore 
(Humblot). 

Perissoderus ruficoltis Waterh. — An- 
jouan. 

Rhina nigra Drury. — Gd Comore 
(Huwmblot) ; Madagascar. 
Cossonus fasciolatus FKairm. — Mayotte 

(Coquerel) ; Nossi-Bé. 
— suturalis Boh.—Mayotte(Zumblot); 
I. Bourbon, C. de B. Espérance. 
— impressicollis n. sp.— Gide Comore 


(Æumblot). 

Catolethrus humilis n. sp.— Gde Comore 
(Æwmblot). 

Dryopthorus atomusn.sp.—GdeComore 
(Humblot). 

Tophoderes msularisn.sp.—GComore 
(Humblot). 

Hoplideres spinipennis Serv. — Gide 


Comore(Hwmblot); Madagascar. 

Mallodo» Domwnestü Hope.— Gde Comore 
(Humblot) ; Afrique intertropi- 
cale et australe. 


Xystrocera globosa O1. — Mayotte 
(Humblot); Madagascar, I. Bour- 
bon, Inde. 


Ceresium simplez Gy11. — Gâe Comore ; 
tout l'Océan indien, Océanie. 

Anisogaster myrmido Fairm. — Mayotte 
(Coquerel). 

Mastododera rufosericans n. sp. — 
Mayotte (Æumblot). 


525 


Lasiopezus insularis n.sp.—Gâe Comore 
(Æumblot). 

Coptops ædificator O1. — Ge Comore 
(Coquerel) ; Madagascar et toute 
l’Afrique australe. 

— nigropunclatus Fairm. — Gde 
Comore (Coquerel). 

Madecops pruinosus Fairm.— Mayotte 
(Coquerel). 

— albostrigosus n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 

Sternotomis cornutor Fab. — Johanna ; 
Nossi-Bé, Madagascar. 
Tragocephala nigropicta n. sp. — 

Comore (Æumblot). 
Phrynela atricornis n. sp. — Mayotte 


(Marie). 
Eumimetes Johanne Gahan.— Anjouan. 
— fulvovestitus n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 
Praonetha obsoleta Faïrm. — Mayotte 
(Coquerel). 
— biangulata n.sp.—Mayotte (Zum- 
blot). 
— distigma n. sp. — Mayotte (Æum- 
blot). 
— nervosa Fairm.— Mayotte (Coque- 
rel). 
— ephippiata Fairm. — Mayotte 
(Coquerel). 
Hispa lividipes n. sp. — Mayotte (Hum- 
blot). 


— æneicolor Fairm. — (Coquerel). 

Aspidomorpha madagascarica Boh. — 
Mayotte (Coquerel). 

Cassida decolorata Boh. — Mayotte 
(Coquerel); Madagascar. 

Coptocycla leopardina Boh. — Mayotte 
(Coquerel); Madagascar - Sey- 
chelles. 

Colasposoma rutilans K1. — Mayotte 
(Coquerel) ; Madagascar. 

Idacantha unifasciata O1. — Ge Co- 
more (Humblot) ; Madagascar. 

Luperus quaternus Fairm. — Mayotte 
(Æumblot); Nossi-Bé. 

Cyrtocaria 26 punctata n. sp. — Mayotte 
(Æumblot). 

Psyllobora marginenotata n. Sp. — 
Mayotte (Coquerel). 

Alexia basicollis n. sp. — Mayotte (Co- 
querel). 

Verania suturata n sp. — Mayotte 
(Coquerel). 

Thea variegata Fab. — Mayotte (Coque- 
rel); Cap. Angola, Australie. 


Exochomus hypomelas Crotech. — 
Mayotte (Coquerel); Mada- 
gascar. 


526 


Scarites inæqualis. — Long. 23 mill. — Ressemble beau- 
coup au Âadagascariensis, mais un peu plus petit, le chaperon 
paraissant bidenté en avant, les antennes plus courtes, le 1:rarticle 
du funicule pas plus long que le 2e, les avants derniers presque 
carrés, le corselet à côtés plus droit, à peine angulés avant les 
angles postérieurs, les élytres un peu plus courtes et moins paral- 
lèles, les stries moins fortes, les intervalles moins brillants, un 
peu convexes, le 5e élargi et plus convexe en avant, le 6e très 
étroit, le 7° moins étroit, très convexe, le bord externe densément 
ponctuë avec moins de gros points enfoncés, les intervalles bien 
moins lisses, tres finement coriacés, le lobe médian du menton 
arrondi, le dessous de la tête sillonné au milieu, le dernier segment 
ventral finement plissé en travers, le mésosternum est plus trian- 
gulaire, plus pointu en avant, la saillie intercoxale obtuse, nulle- 
ment acuminée. 


Anisodactylus Bewsheri Waterh. Ann. Mag. nat. hist., 
1879, p.361. — Long. 10 m.— Niger nitidissimus ; thorace postice 
utrinque creberrime subtiliter punctulato, lateribus rotundatis, 
margine ipso piceo, angulis posticis obtusis; elytris vix œneo 
tinctis, fortiter striatis, striis sublævibus, interstitiis sat convexis, 
subtilissime crebre punctulatis ; antennis, clypeo, palpis pedibus 
que piceis. 

Présente un peu la forme du binotalus, mais un peu moins 
parallèle, d’un noir très brillant, très légèrement teinté d’un brun 
de poix. 

Tachys tetradymus. — Long. 21/2 mill. — Ovatus, sat 
convexus sed dorso planatus, nigro-metallescens, valde nitidus, 
elytris concoloribus aut utrinque rubro bimaculatis, maculis vage 
limitatis, 1° humerali majore, 2° anteapicali, fere rotundata, palpis 
pedibusque rufotestaceis, antennis fumatis, basi testaceis; capite 
antice longe piloso et fortiter bimpresso; prothorace transverso, 
elytris angustiore, lateribus rotundatis, basi brevissime rectis, 
basi transversim impressa et utrinque foreolata ; elytris breviter 
ovatis, ad suturam utrinque sat fortiter bistriatis, stria 3* obliterata 
et punctis 2 indicata, stria marginali usque ad apicem producta. 

Ressemble beaucoup au 7. bibulus Coq. mais ce dernier est 
plus petit, plus étroit, les côtés du corselet sont moins brusque- 
ment rétrécis à la base, les élytres ont chacune 3 stries, les taches 
tout plus petites, et nettement limitées et d’une coloration plus 
jaune la 3e strie a bien aussi 2 points enfoncés, mais ils sont 
beaucoup plus petits. 


Cercyon rufocaudatum. — Long. 2 à 3 mill. — Forme et 
coloration du C. Aæwmorrhoum, mais plus convexe et plus renflé au 


527 


milieu, la tache apicale plus élargie en dehors jusqu’au bord 
externe ; à chaque épaule une tache rougeâtre obscure, peu mar- 
quée, plus où moins prolongée obliquement vers la suture: l’inter- 
valle entre la 4° et la 5e stries beaucoup plus large ; l’écusson est 
notablement plus étroit. 


Pachycorinus sparsipennis. — Long. 9 mill. — Elongatus, 
parum convexus, niger, nitidus, antennis, palpis pedibusque piceo- 
rufis ; capite brevissime ovato, prothorace latiore, lateribus antice 
leviter arcuatis, angulis posticis sat rotundatis, antice sulcis 
2 brevibus sat latis impresso, postice et lateribus grosse parum 
dense punctato, punctis ovatis, intervallis subtilissime punctulatis, 
antennis basin capitis paulo superantibus, articulis 4-10 trans- 
versim subquadratis, ultimo acuminato, apice rufescente; pro- 
thorace ovato, postice attenuato et elytris paulo angustiore, 
angulis anticis sat rotundatis, dorso parum dense grosse puuctato, 
spatio medio longitudinali lævi, utrinque linea subregulariter 
punctata limitato ; scutello triangulari, acuto, utrinque levissime 
impresso ; elytris prothorace vix longioribus, conjunctim subqua- 
dratis, parum dense irregulariter punctatis, punctis parum pro- 
fundis, ad humeros lævioribus ; abdomine apicem versus leviter 
ampliato, dorso medio lævi, lateribus subtiliter punctato-asperulo, 
segmentis basi transversim strigosis; pedibus sat brevibus, tibiis 
apicem versus leviter latioribus. 


P. inflatipes. — Long. 7 mill. — Præcedenti sat aflinis, sed 
multo minor et elytris apice dilute lutosis primo visu distinguen- 
dus; capite prothorace vix sensim latiore, longiore, postice 
quadrato, lateribus fere parallelis, angulis posticis parum rotun- 
datis, antice similiter bistriato, sed striis angustis et paulo longio- 
ribus, disco medio lævi, lateribus parce punctato, prothorace 
postice magis attenuato, lateribus magis rectis, disco seriebus 
2 regulariter punctatis, lateribus parce punctato; scutella trian- 
gulari, minus acuto; elytris fere similiter punctatis; abdomine 
fere parallelo, lateribus subtiliter punctato; pedibus validioribus, 
tibiis 4 anticis fere a basi dilatatis et incrassatis, posticis minus 
crassis. — 


Oxytelus laxipennis (Fauvel, coll.). — Long. 4 1/2 mill. — 
Elongatus, sat dilute lutoso-fulvus, nitidulus, capite et segmentis 
abdominalibus basi infuscatis ; capite prothorace angustiore, dense 
punctato, fronte medio convexiuseula et utrinque lineola arcuata 
subtiliter cireumdato, ore pallido; antennis articulis primis 
pallidis, tenuibus, 6 penaltimis infuscatis, latioribus, ultimo 
rufescenteovato; prothorace transverso, postice elytris angustiore, 
Jateribus antice cum angulis rotundato, basi late arcuata, angulis 


528 


obtusissimis, dorso punctato, trisulcato lateribus obsolete impresso; 
elytris prothorace vix longioribus, parum dense punctulato-strigo- 
sis, disco medio levissime longitudinaliter impresso, stria suturali 
sat profunda ; abdomine postice leviter latiore, fere lævi, segmen- 
tis basi stria arcuata signatis, pedibus pallidis. 

D’après notre collègue, M. Fauvel, qui a bien voulu examiner ces 
Staphylnides, cette espèce se retrouve à Zanzibar (Rafray). 


Æthriostoma undulata Motch. Æ{wd. Entom. 1858, 47. — 
Long. 3 mill. — Breviter ovata, convexa, nitida, punctulata, 
pubescens, nigra, elytris infuscatis, pube fusco-testacea trans- 
versim undulatis, ore, palpis, antennis pedibusque rufo-testaceis ; 
fronte medio ocello subtestaceo; antennis capite longioribus, 
articulis 2 primis magnis, 2° breviore, 3-7 minutissimis, subser- 
ratis, 8-11 dilatatis, clavam oblongam formantibus; prothorace 
transverso, basi medio ad scutellum valde producto, obtuso, 
angulis anticis prominulis; scutello minuto, triangulari; elytris 
ovatis, subtiliter rugoso-punctatis ; prosterno angusto, cariniformi, 
antice dilatato, ore non obtecto, postice in mesosterno subproducto, 
apice truncato. 

Genre intermédiaire entre At{agenus et Anthrenus, distinct des 
uns et des autres par la bouche non cachée par le prosternum. 
Les rainures pour la réception des antennes sont assez profondes 
et arquées. 

Cette description convient à un individu de Mayotte; l’espèce, 
à ce que dit Motchoulsky, est commune aux Indes orientales où 
elle paraîtrait remplacer les Zrogoderma. Mais dans le même 
fascicule, p. 146, cet entomologiste indique l’Anthrenus gloriosæ 
Fab. comme faisant partie de son nouveau genre. Or cet insecte 
paraît bien être un A {fagenus qui se trouve dans l’Inde et l’Afrique 
et qui a reçu plusieurs noms, comme je l’ai indiqué dans les 
Coléoptères d’Obock, Revue d'Entom., 1892, 91. 


Rhyzodes planifrons. — Long. 8 mill. — Cette espèce res- 
semble entrêmement au À. canaliculatus Cast. ; mais chez ce der- 
nier la tête présente en avant un relief oblong, convexe, lisse, 
ayant de chaque côte un très petit tubercule lisse, et les articles 
des antennes sont serrés, courts, presque deux fois aussi larges 
que longs. Chez la nouvelle espèce la tête présente en avant, au 
milieu, une plaque unie, déprimée, assez large, bordée de chaque 
côté par un sillon assez fin, et les articles des antennes sont peu 
serrés et de moitié seulement plus larges que longs. La sculpture 
du corselet et des élytres est identique. 


Rechodes Humblotii. — Long 6 1/2 mill. — Breviter ovatus, 
antice et postice fere similiter rotundatus, medio convexus, late- 


029 


ribus deplanatis, brunneus, indumento terreno vestitus, opacus ; 
capite antice fere truncato, inæquali, inter oculos tuberculis 4 mi- 
nutis signato; prothorace elytris haud angustiore, longitudine 
triplo latiore, antice angustato, lateribus late deplanatis et valde 
crenatis, dorso medio anguste elevato et tuberculato, sulco medio 
sat profundo, margine antico medio fere lobato, angulis anticis 
late productis, margine postico medio bisinuato, utrinque late 
obliquato et paulo crenatulo ; elytris brevibus, latitudine vix lon- 
gioribus, basi truncatis, ad humeros angulatis, apice conjunctim 
valde obtusis, utrinque prope suturam tuberoso-cristatis, dorso 
parum profunde seriatim punctatis, inæqualibus, plicatalis et 
parce granosis, parte marginali explanata, subtiliter asperula, 
margine ipso crasso, subtiliter, sed apice-fortius crenato. 
Ressemble beaucoup au 2. Coquerelii Fairm., en diffère, outre 
la taille un peu plus forte, par les élytres plus courtes, plus con- 
vexes surtout en arrière, moins acuminées, à bords latéraux bien 
moins fortement denticulés ; leur disque présente, de chaque côté 
de la suture, une côte formée de 3 tubercules plus saillants, le 
dernier oblong, les parties latérales sont faiblement tuberculées ; 
le bord postérieur du corselet est coupé obliquement de chaque 
côté, les angles antérieurs sont plus marques, les côtés moins 
fortement dentés et les tubercules du disque sont plus inégaux. 


Cladognathus punctatissimus. — Long. 20 mill. — Je 
sépare sous ce nom un petit individu et dont les mandibules sont 
peu développées, et qui diffère du C. serricornis par la forme un 
peu plus étroite, les elytres plus fortement et plus densément 
ponctuées, la tête alutacée, avec de gros points sur les côtés et le 
bord antérieur qui est moins angulé au-dessus des antennes; le 
corselet est également alutacé avec de gros points serrés sur les 
cotés, plus fins sur le disque, moins serrés à la base qui est plus 
lisse; le corselet présente, de chaque côté du disque, quelques 
impressions bien marquées mais qui sont peut-être accidentelles. 
Je rapporte à cette espèce une ©, trouvée jadis à Mayotte par 
Ch. Coquerel, et qui présente les mêmes caractères de ponctuation 
plus forte et plus serrée. 


Hybosorus lœviceps. — Long. 9 mill. — Ovatus, medio sat 
ampliatus, valde convexus, piceo-castaneus, nitidus; capite subti- 
liter punetulato, apice truncato; prothorace brevi, longitudine 
duplo latiore, antice angustato, lateribus antice leviter arcuatis, 
dorso vix sensim punetulato, angulis posticis rotundatis; scutello 
oblongo, apice attenuato et leviter obtuso, vix punctulato; elytris 
medio ampliatis, subtiliter punctatis, sutura late paula elevata et 
utrinque lineolis 2 vix elevatis; subtus cum pedibus dilutior, tibiis 


530 


anticis acute bidentatis, dente 3° fere obsoleto. — Mayotte 
(ma coller). 

Bien distinct par la tête à peine ponctuée, tronquée en avant, 
un peu convexe au milieu, les élytres amples, élargies au milieu, 
faiblement ponctuées à côtes à peine marquées et la coloration 
marron. 


Synarmostes humilis. — Long. 2 mill. — Ovato-globosus, 
nitidus, fusco metallescens, prothorace cupreo-picescente; protho- 
race brevissimo, elytris paulo latiore, lateribus valde deflexis, 
rotundatis, dorso sat dense setosulo, strigoso-asperulo, dorso 
medio fere lævi; scutello triangulari, acutissimo, lævi; elytris 
brevibus, subquadratis, ad humeros obliquatis, apice late rotun- 
datis, laxe hirtulis, postice sutura elevatis et utrinque costulis 
brevibus, intervallis magis seriatim hirtulis; subtus rufopiceus. 

Distinct du Z. latericostatus Fairm. par sa taille plus faible et 
ses élytres ayant à l’extrémité plusieurs plis longitudinaux, mais 
pas de côte latérale. 


Heteronychus clypealis. — Long. 10 mill. — Ovatus, con- 
vexus, nigrofuscus, valde nitidus; capite sat dense plicatulo- 
rugosulo, sutura clypeali transversim fere recte paulo impressa, 
summo anguste lævi, margine antico medio breviter reflexo et 
medio anguste fisso ; antennis palpisque rufis; prothorace trans- 
verso, antice paulo angustato, lateribus leviter arcuatis, fortiter 
sulcato-marginatis, dorso lævi, angulis posticis obtuse subrotun- 
datis, anticis breviter acutiusculis; scutello lævi; elytris grosse 
punctato-striatis, intervallis alternatim paulo latioribus, Le latiore 
Do que parce punctatis, 7° postice sat dense punctato, parte apicali 
rugosulo-punctata, picea; pygidio polito, nitidissimo; corpore 
subtus minus nitido, cum pedibus piceo-rufo; tibiis anticis acute 
tridentatis, tarsis anterioribus unguiculo externo lato, depresso, 
luniformi, externo gracili. 


Trionychus foveiceps. — Long. 18 mill. — Oblongus, sub- 
parallelus, omnino nigro-fuscus, sat nitidus, capite punctato, 
summo profunde foveato, antice triangulari, apice obtuso et leviter 
recurvo, clypeo medio tuberculo dentiformi obtuso munito; protho- 
race transverso, longitudine dimidio latiore, antice vix angustiore, 
lateribus arcuatis, margine antico fere recto, angulis sat productis, 
basi fere recto, fortiter marginato, argulis obtuse rectis, dorso 
subtilissime alutaceo punctulato, punctis majoribus parum dense 
sparsuto, postice medio obsolete longitudinaliter impresso ; scutello 
ogivali, parce subtiliter punctato; elytris prothorace haud latiori- 
bus, postice leviter ampliatis, apice conjunctim rotundatis, sat 
subtiliter inordinate punctatis, disco lineis 3 vel 4 magis regulari- 


531 


bus, linea suturali basi tantum distincta; pygidio obtuse conico, 
sat subtiliter asperulo-punctato; subtus sat subtiliter laxe puncta- 
tus, pectore lateribus fere rugosulo-punctatis; prosterno antice 
et postice sat acute producto; tibiis anticis extus valide et acute 
tridentatis, dente apicali interno valido et acuto. 

Ressemble beaucoup au 7. ambiquus Gerst., mais bien plus petit, 
en diffère en outre par la profonde fossette du front, le chaperon 
très obtus, la ponctuation, la tête assez serrée, un peu rugueuse, 
le menton uni, fortement ponctué, le corselet n'ayant au milieu de 
la base qu’une faible impression assez courte, l’écusson ponctué 
au milieu, etles élytres à côtes tout à fait effacées ; le propygidium 
est couvert de fines aspérités très serrées, le pygidium est peu 
densement ponctué, räpeux sur les côtés, presque lisse à l’extré- 
mité; la saillie prosternale antérieure est comprimée, très sail- 
lante, la postérieure est courte, en pointe obtuse. 


Oryctes comoriensis. — Long. 28 à 30 mill. — Très voisin 
du colonicus Coq., de Nossi-Bé, mais un peu plus petit, plus foncé, 
moins court, le chaperon est moins fortement sinué sur les côtés 
en avant, le corselet a le lobe supérieur de la troncature sinué en 
arc au milieu avec les angles assez saillants, la fossette latérale 
est nettement marginée, les côtés antérieurs du corselet sont très 
faiblement sinués, et les antérieurs plus saillants, les angles 
postérieurs sont presque droits; l’écusson est à peine ponctué: 
les élytres sont plus courtes, presque lisses, ayant quelques points 
très fins vers la suture dont la strie est assez profonde, leur 
extrémité est couverte d’une fine ponctuation rugueuse très serrée 
qui remonte sur les côtés, mais disparaîtavant le milieu; le pygi- 
dium est couvert d’une fine ponctuation semblable- et est très 
convexe avec l'extrémité; le dessous du corps est à peu près le 
même. LaO se distingue aussi de celle du culonicus par lesélytres 
lisses ainsi que l’écusson et par le pygidium finement rugueux; 
l’impression antérieure du corselet est aussi un peu plus faible. 


Doryscelis Humbloti R. Obert. Ann. Ent. Fr.,1887, Bull. 
202. — Aussi grande que calcarala, mais entièrement d’un noir 
soyeux en dessus et noir brillant avec quelques taches latérales 
jaunes en-dessous. De chaque côté de l’extrémité anale il existe 


une ligne droite jaune d’or. 


Euryomia Oberthurii. — Long. 13 mill. — Ovata, postice 
attenuata, nigra, nitidissima, capite guttulis 4 aureo-squamosis 
minutis, prothorace vitta marginali margaritacea, elytris basi 
punctulis minutissimis et postice utrique maculis 4 majoribus 
margaritaceis, 1* paulo post medium externa transversali, 2* et 3* 
transversim positis, una externa, altera prope suturam, 4° fere 


532 


apicali transversa, et pygidio vittis 2 externis similiter margari- 
taceis, subtus prosterni lateribus, abdominis vittis transversis et 
femorum basi margaritaceo-aurosis; capite ovato, densesat fortiter 
punctato, lateribus marginato, celypeo emarginato; prothorace 
transverso, elytris vix angustiore, antice a basi sat fortiter angu- 
stato, dorso sat convexo, laxe sat subtiliter punctato, disco qua- 
dratim quadriimpresso, basi medio leviter late sinuata, angulis sat 
rotundatis; scutello acutissimo, lævi; elytris basi dilatato-lobatis 
et sat fortiter sinuatis, sutura et utrinque costis 2 sat elevatis, 
interstiis concavis, lineato-punctatis, apice rotundato, ad sutu- 
ram valde obtuso; pygidio convexo, punctato-strigoso; subtus 
rarissime punctato, pedibus sat validis, tibiis anticis bidentatis, 
dente supero obtusissimo. 

Cet insecte est fort remarquable par la coloration du dessous du 
corps, analogue à celle de l’Z. argentea, mais le dessus du corps 
est bien différent. 


Oxythyrea maculosa. — Long. 11 1/2 mill. — Ovata, 
modice convexa, nigra, nitida, capite maculis 2 inter oculos, 
4 paulo minoribus antice, prothorace vitta marginali postice 
abbreviata, guttis 2 basalibus, elytris utrinque basi macula trans- 
versa sat irregulari, prope suturam maculis 4 (1* minore), ad 
marginem externum maculis 4, primis 2 approximatis et supra 
lobum sitis maculaque discoidali ante medium, pygidio maculis 
2 magnis, maculis pectoralibus magnis, abdomine vittis latera- 
libus transversis femoribusque extus lacteo-margaritaceis; capite 
parallelo, apice leviter sinuato, sat dense fortiter punctato, antice 
levite impresso, saummo lævi; prothorace paulo transverso, elytris 
angustiore, a medio antice rotundatim angustato, margine postico 
medio leviter sinuato, utrinque paulo rotundato, angulis posticis 
obtusis, dorso medio fere lævi, antice utrinque depresso et sat 
fortiter punctato, postice tenuius punctato; scutello acuto, fere 
lævi; elytris ad humeros valde lobatis, apice separatim obtuse 
rotundatis, sutura et utrinque costa discoidali sat elevatis, costula 
externa parum distincta, intervallis laxe punctulatis; pygidio 
medio transversim plicatulo; subtus fere lævis, abdomine pedi- 
busque fulvo-setosulis ; mesosterno conico-producto; tibiis anticis 
bidentatis. 

Les taches sont assez variables; elles sont quelquefois presque 
entièrement effacées sur les élytres et le pygidium, et la bordure 
du corselet est en même temps très réduite. 

Ressemble beaucoup à la Selika, mais plus petite et surtout 
plus étroite ; le bord antérieur du chaperon est entier, le rebord 
apical n'étant pas interrompu au milieu; le corselet est moins 
fortement ponctué sur les côtés, un peu plus au milieu, les angles 


533 


antérieurs sont plus obtus, les taches latérales touchent le bord 
externe, les élytres sont plus nettement striées avec les intervalles 
alternes plus relevés, les taches sont plus nombreuses, le pygidium 
n’a que quelques points ocellés à peine enfoncés; les segments 
ventraux ont sur les côtés une bande transversale plus ou moins 
interrompue, le milieu de l’abdomen est bien plus ponctué; enfin 
les métapleures ont 2 taches au lieu d’une seule. 


Psiloptera Oberthurii. — Long. 19 mill. — Oblonga, parum 
convexa, postice attenuata, supra cuprea, metallica, viridi-mixta, 
elytris magis viridi-metallicis, vitta sat lata marginali impressa 
dense lacteo-tomentosa; capite inæquali rugoso, parce grosse 
punctato, plagula minuta lævi medio signato, epistomate utrinque 
constricto et antice valde emarginato; prothorace elytris paulo 
angustiore, transverso, antice a medio angustato, margine postico 
utrinque obsolete sinuato, ad scutellum angulato, valde rugoso, 
inæquali, grosse parce punctato, medio late parum, profunde 
canaliculato, ad latera carioso, dorso antice utrinque impresso et 
pubescente, ante angulos anticos plagula rotunda polita in impres- 
sione pubescente posita signato; scutello minuto, truncato, basi 
breviter, coarctato ; elytris post medium angustatis, subcaudatis, 
apice dehiscentibus et utrinque acute bispinosis, dorso grosse 
punctato-striatis, intervallis convexis, lævibus, apicem versus 
rarius punctatis, striis 3 primis basi tantum distincte punctatis ; 
subtus cum pedibus cuprea, minus nitida, medio fere cariosa, 
lateribus impressis, tenuiter punctatis et fulvo pubescentibus, 
prosterno medio trisuleato, sulco intermedio latiore, metasterno 
medio fere lævi, abdomine basi medio bicarinato, processu inter- 
coxali acuto ; apice plaga polita viridi-cyanea ; tarsis vix ænescen- 
tibus. 

Voisin du 2. pisciformis, de Madagascar, mais très distinct par 
sa forme plus robuste, le corselet bien plus rugueux, n’ayant pas 
sur les côtés une large impression tomenteuse, les élytres plus 
convexes, à stries bien plus larges et plus profondes, marquées de 
gros points, le métasternum non sillonné et l’abdomen ayant à 
l'extrémité une plaque lisse d’un vert faiblement bleuâtre. 


Psiloptera comorica Mann. Pull. Mosc., 1837, 125. — 
P. Sommeri Gory, Monog. suppl., IV, 94, pl. 16, fig. 92 (1840). 
— Long., 14 à 16 mill. — Viridi-ænea, nitida, fronte excavata, 
thorace rugoso-punctato,subcarinato, ante scutellum punctis binis 
minutis, elytris punctato striatis, margine utrinque foveis tribus 
irregularibus, rugulosis inauratis. — S. Johanna (Anjouan). 

Polybothris Humblotii. — Long., 22 mill. — Oblongo- 
ovata, modice convexa, elytris extus anguste explanatis, supra 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 33 


534 


fusco-violascens, parum nitida, elytris suturam vernus paulo inti- 
dioribus, capite antice maculis minutus, prothcrace vittis 3 ely- 
trisque utrinque maculis 4 sat magnis, externis (2 primis conjunc- 
. tis et usque ad humeros prolongatis) flavotomentosis, apice ipso 
flavotomentoso et dense flavo piloso ; capite inæquali, carioso, 
prope oculos et antice impressionibus flavotomentosis signato ; 
prothorace transverso, elytris angustiore, a basi antice angustato, 
lateribus leviter arcuatis, basi tantum acutis, dorso punctis grossis 
piliferis antice rarius, postice densius impresso, medio sat fortiter 
canalicutato, latera versus oblonge depresso ; scutello truncato, 
brevi, polito ; elytris fere ovatis, ante medium latioribus et inde 
postice attenuatis, apice truncatis, lateribus sat anguste explanato- 
marginatis, dorso late ac profunde sulcatis, sulcis punctatis (extus 
fere obsoletis), parce flavo-tomentosis et plagulis minutis depressis 
flavo-tomentosis rarius interruptis, intervallis suturam nersus 
elevatis et cum sutura costiformibus, parte laterali impressionibus 
latis, fere contiguis, 2 primis cœuntibus et ad humeros arcuatim 
prolongatis, his impressonibus flavotomentosis; subtus cum pedibus 
æneo-subaurea, valde nitida, pectore grosse punctato fere variolato, 
punctis flavotomentosis, prosterno medio late canaliculato et inter 
coxas utrinque striato, metasterno medio sulcati; abdomine medio 
foveo-punctato, segmento Ie acute producto et utrinque acute cari- 
nato, lateribus late ac profunde impressis, flavotomentosis, inter- 
vallis politis, segmento ultimo atrocyaneo, polito, nitidissimo, basi 
utrinque breviter impresso et flavotomentoso. 

Ressemble un peu au ?. emarginata mais moins large et surtout 
bien moins largement rebordé aux élytres qui ont des côtes bien 
marquées vers la suture et tout simplement tronquées à l'extrémité ; 
le corselet est plus étroit, longuement impressionné sur les côtés, 
sans impressions obliques en avant ; les impressions latérales des 
élytres sont plus en dehors, et plus larges. Ressemble aussi au 
P. indistincta, mais le corselet est bien différent. 


Cardiotarsus luridipes. — Long. 10 mill. — Oblongus, 
modice convexus, fusco-brunneus, nitidus, cinereo-pilosulus, 
antennis penibusque squalide rufulo-testaceis ; capite convexius- 
culo, dense subtiliter punctulato, antennis sat gracilibus, articulo 
2° tertio breviore; prothorace magis convexo, antice et postice 
fere æqualiter angustato, lateribus leviter rotundato et basi 
tantum breviter marginato, angulis posticis paulo productis, 
dorso subtilissime dense punctulato; margine postico medio obso- 
lete tridentato, utrinque sat fortiter sinuato; scutello cordiformi, 
medio impresso, apice acuto; elytris ad humeros valde rotundatis, 
apice paulo acuminatis, dorso sat fortiter punctato-striatis, striis 
apice haud obsolescentibus, intervallis vix convexuisculis, vix 
perspicue punctulatis. 


58 
Voisin du dorsalis Er.; comme lui il n’a pas les angles posté- 
rieurs du corselet divariqués. Il en diffère par la taille plus faible, 


la ponctuation en corselet excessivement fine et les interstries des 
élytres très peu convexes. 


Monomma rubiginosum. — Long. 8 mill. — Ovatum, 
postice vix attenuatum, longitudinaliter convexum, fusco-bru- 
meum, nitidum, pube rubiginosa sat dense, in elytris seriatim 
vestitum, antennis pedibusque paulo dilutioribus; capite fere 
truncato, lateribus tenuiter marginato, oculis transversis, vix 
separatis; antennis sat brevibus, apice paulo crassioribus ; protho- 
race transverso, antice angustato, lateribus leviter arcuatis, mar- 
gine postico medio sat late lobato, dorso subtiliter punctulato; 
scutello obtuse pentagono ; elytris apice tantum angustatis et obtu- 
satis, punctato-lineatis, punctis vix impressis, linea suturali paulo 
striata; abdominis segmento ultimo bilunato, tarsis gracilibus. 

Ressemble assez au grande pour la coloration et la vestiture, 
mais bien plus petit, plus cunéiforme; le corselet n’est pas 
déprimé sur les bords latéraux et ses angles postérieurs sont plus 
pointus. 


Monomma seriepunctatum. — Long. 41/2 à 6 mill — 
Ovatum, postice attenuatum,convexum, piceo-fuscum, subtilissime 
ferrugineo-setosulum, antennis, palpis, pedibus et epipleuris piceo- 
rufis ; Capite dense subtiliter punctato, paulo rugosulo, brevi, antice 
piceo ; vertice transversim impressiusculo ; prothorace longitudine 
duplo latiore, antice a basi arcuatim angustato, dorso densissime 
sat subtiliter punctato, lateribus subtiliter rugosulo et obsolete 
impressiusculo, angulis anticis sat obtusis, posticis rectis; scutello 
subcordato, apice acuto; elytris post medium attenuatis, apice 
obtusis, utrinque undecimsubstriatis, striis suturam versus obli- 
teratis, punctis sat grossis parum profundis sat laxe impressis, 
intervallis planiusculis, subtiliter coriaceo-punctatis; tarsis 
gracilibus, articulo le ceteris conjunctis æquali. 

Paraît se rapprocher du xigritum, en diffère par la coloration 
moins foncée, par les élytres ayant des lignes d’assez gros points 
formant de faibles stries, plus marquées en dehors avec les inter- 
valles densément mais très finement coriacés-ponctués. 


Cautires dichrous. — Long. 7 1/2 mill. — Elongatus, supra 
planatus, subtus cum capite pedibusque niger, nitidus, supra 
miniaceus, subtiliter pubescens, antennis nigris opacis ; capite 
interoculos bitubereulato, oculis magnis, globosis; antennis 
medium corporis paulo superantibus, longe flabellatis ; prothorace 
elytris paulo angustiore, latitudine vix longiore, antice leviter 
attenuato, margine antico rotundato, dorso lateribus sat acute 


536 ; 


marginato, medio foveola lanciformi et antice carinula longitudi- 
nali signato, hac utrinque oblonge foveata, lateribus late depressis, 
pleuris concavis, margine postico recto, angulis fere rectis, haud 
prominulis; scutello nigro, transversim quadrato; elytris elon- 
gatis, fere parallelis, apice conjunctim rotundatis, sutura vix 
elevata, utrinque costulis 4 modice elevatis, apice minoribus, 
intervallis clathratis; pedibus modice robustis, compressiusculis ; 
à simillima, antennis simplicibus, serratis. 

Cet insecte est remarquable par sa coloration noire en dessous, 
et d’un rouge de saturne en dessus, sauf la tête et l’écusson. 
Le corselet est plus étroit à la base que chez les autres espèces du 
même groupe; le disque ne présente, outre la fossette lancéolée, 
que 2 fossettes antérieures, les latérales sont confondues. 


Pallenis nitidipes. — Long. 5 mill. — Oblongo-elongatus 
parum convexus, nigrofuscus modice nitidus, sed pilis fuseis laxe 
hirtus et sat dense griseo-pubescens, palpis antennarumque basi 
testaceis, elytris utrinque medio plica recte transversa et extus 
plica oblique arcuata elevatis, pallide flavis, pedibus nitidiusculis 
villosulis, femoribus leviter clavatis ; capite prothorace angustiore, 
dense punctato-strigoso, palpis maxillaribus articulo ultimo late 
triangulari, securiformi, labialibus parvo, truncato, antennis apice 
paulo obscurioribus, articulis 2° 3% que sub-æqualibus, articulis 
3 ultimis majoribus, ultimo majore, oblique truncato ; prothorace 
medio elytris haud angustiore, parum transverso, valde convexo, 
basi brevissime constricto, densissime strigoso-punctato, margine 
antico lævi, basi transversim fortiter bisulcato; elytris basi trun- 
catis, ad humeros angulatis, postice leviter ampliatis et magis 
convexis, apice conjunctim rotundatis, basi dense rugosulis, extus 
grosse serlato-punctatis, medio denudatis, fere lævibus, apice 
dense punctato-rugosulis ; pedibus lævioribus. 

Cet insecte est remarquable par sa coloration mate dûe à des 
granulations fines, très serrées et à une pubescence qui recouvrent 
la tête, le corselet, sauf les 2 extrémités, et les élytres, sauf le 
milieu qui est brillant, légèrement déprimé et orné de reliefs 
petits, ovalaires, d’un jaunâtre pâle brillant; les antennes sont 
très grêles, avec les 3 dernières articles, modérément élargis ; le 
dernier article des palpes labiaux est largement triangulaire, 
tronqué, celui des maxillaires plus cultriforme, mais large et moins 
nettement tronqueé. 


Pallenis cineritius. — Long. 6 mill. — Elongatus, depres- 
siusculus, fusco-niger, vix nitidus, ore (mandibulis exceptio) 
antennis que rufotestaceis, laxe albidohirtus elytris, sutura basi 
sat anguste et apice late albovillosa, utrinque vix post medium 


937 


striga obliqua albovillosa suturam haud attingente, femoribus 
apice, tibiis tarsisque rufo-piceis, ano rufo; capite cum oculis 
prothorace haud angustiore, dense punctato, substrigoso, labro 
rufo-piceo, valde emarginato, antennis articulis 3 ultimis majori- 
bus, ultimo ovato, subacuminato; prothorace medio elytris haud 
angustiore, basi constricto et transversim fortiter tristriato, dorso 
medio planato, subimpresso, dense strigoso-punctato, margine 
antico nitidiore, medio lævi, utrinque punctato; scutello albo- 
villoso; elytris post medium obsolete ampliatis, apice conjunctim 
rotundatis, basi usque medium fortiter ac densissime seriato- 
punctatis, postice dense sat subtiliter punctulatis, lateribus vage 
lineolatis; pedibus sat validis, femoribus sat robustis, 2 anteriori- 
bus crassioribus. 

Cette espèce est remarquable par sa tête et son corselet mates, 
comme chez le mitidipe, les élytres sont bien plus étroites, non 
déprimées au milieu, ayant la partie suturale couverte d’une 
villosité blanchâtre à la base et plus largement à l’extrémité; la 
partie médiane des élytres n’est pas luisante et offre une étroite 
bande très oblique ; les antennes sont plus robustes, plus élargies 
à l’extrémité; les pattes sont aussi plus épaisses, surtout les tibias 
antérieurs. 


Stenocylidrus consobrinus. — Long. 5 mill. — S. wzureo 
affinis, sed fuscus, nitidus, vix cærulescens, pedibus antennisque 
rufis, his apice infuscatis, scutello minutissimo et elytris utrinque 
guttis 4 niveis ; prothorace oblongo, ante basin coarctato, dorso 
rugosulo-punctato ; elytris usque ad 2/3 seriato-punctatis, apice 
vix rugosulis ; pectore utrinque albo bimaculato. — Comores 
(Æumblot). 

Voisin de l’azwreus, mais d’une coloration différente et plus 
brillante ; le corps est plus étroit, moins rugueux, les antennes 
ont les 4 ou 5 derniers articles plus gros, les élytres ont chacune 
4 points au lieu de 3. 


Stenocylidrus impressipennis.— Long.9 à 11 mill. —Elon- 
gatus, filiformis, subcy lindricus, niger, valde nitidus, plus minusve 
metallescens, elytris apice rufis; capite fere lævi cum oculis 
prothorace valde latiore, labro obscure testaceo, piloso, oculis valde 
prominentibus, ore et antennis testaceis, his sat gracilibus, arti- 
culis 3 ultimis paulo latioribus ; prothorace valde elongato, medio 
ampliato, ante basin valde constricto, dorso lævi, antice fortiter 
transversim sulcato, postice transversim sulcato ct subtiliter strio- 
lato, pleuris valde impressis ; scutello albopubescente; elytris 
valde elongatis, postice leviter attenuatis, apice compressis et sat 
acuminatis, grosse seriatim punctatis, apice fere lævibus, dorso 


538 


prope suturam impressionibus plurimis albo-pubescentibus parum 
regulariter signatis ; pedibus fuscis, femoribus plus minusve rufes- 
centibus. 


Stenocylidrus pedator. — Long. 7 mill. — Sat elongatus, 
valde convexus, cæruleus, parum nitidis, pubescens, scutello et 
utrinque guttulis#niveis, 1° posthumerali, ante medium discoidali 
paulo transversa, 3% post medium transverso-marginali, 4* minuta 
ad suturam, elytris apice griseo-pubescentibus, pedibus, ore anten- 
nisque rufis, his apice paulo obscurioribus; capite prothorace- 
que dense subtiliter punetato-rugosulis, hoc fortiter convexo, ante 
basin coarctato et transversim depresso, antice subtiliter griseo- 
pubescente; antennis articulis 3 ultimis latioribus; elytris postice 
leviter ampliatis, apice obtusis, basi usque ad medium fortiter 
seriato-punctatis, plicatulis, punctatis, postice dense punctato- 
rugosulis ; pectore utrinque niveo-bimaculato. 

Extrêmement voisin du #. fascicollis, mais facile à distinguer 
par la coloration des pattes, le corselet moins globuleux, sans 
bande de pubescence grise en avant, le préscutellum blanc et les 
élytres à séries ponctuées moins prolongées et à taches un peu 
transversales. 


Stenocylidrus rufocaudatus.— Long. 6 mill. — Elongatus, 
filiformis, obscure cærulescens aut ænescens, sat nitidus, scutello 
et elytris utrinque guttulis 3 niveis, elytrorum abdominisque 
apice rufo, ore antennisque rufotestaceis, pectore utrinque niveo 
plagiato, pedibus fusco-cærulescentibus, tarsis piceis ; capite sub- 
tiliter punctato, antice rufovilloso ; antennis articulis 3 ultimis 
majoribus,ultimo oblongo ; prothorace elongato, angustato, postice 
fortiter compresso-constricto, pleuris valde impresso, dorso subti- 
liter punctato, basi paulo rugatulo ; elytris apice attenuatis, basi 
seriato-punctatis, dorso inæqualibus, postice punctulatis, utrinque 
punctis 3 minutis albis, 1° ante medium, 2° mediano, 3° submar- 
ginali, a 2° parum distante. 

Ressemble au fastigiatus par sa forme allongée, mais le corselet 
n’est pas resserré en avant, les élytres ne sont pas acuminées, 
leur extrémite est rougeatre et les points blancs sont différemment 
placés. 


Stenocylidrus impressus. — Long. 9 mill. — Præcedenti 
valde affinis, sed multo major, ænescens, nitidus, prothorace 
breviore, medio magis globato, antice et basi transversim fortiter 
impresso, dorso magis punctato, elytris medio fortius punctatis, 
transversim plicatulis, pluriimpressis, antennis pedibus que rufñs, 
tibiis tarsis que paulo obscurioribus. 


Stenocylidrus lividipes. — Long. 4 mill. — KElongatus, 


539 


cœruleus, nitidus, pallido hirtus, pedibus antennisque dilute 
flavidis, his apice vix obscurioribus, elytris medio plaga sat 
magna, intus ovata, extus ad marginem prolongata, suturam haud 
attingente pallide flavido; capite cum oculis prothorace paulo 
latiore, subtiliter punctato,antennis basin prothoracis attingenti- 
bus, gracilibus, articulo 1° crasso, 2° crassiusculo, tertio breviore, 
tribus ultimis majoribus; prothorace longitudine parum latiore, 
medio ampliato-rotundato et elytris haud angustiore subtiliter 
laxe punctato; scutello triangulari, flavido; elytris post medium 
leviter ampliatis, apice obtusis, punctatoseriatis, transversim 
obsolete plicatulis, postea sat irregulariter subtiliter punctatis. 

Cette espèce est assez facile à reconnaître par la coloration 
d'un jaunâtre pâle des pattes, des antennes et de la bande trans- 
versale des élytres qui s’élargit en dedans, mais sans atteindre la 
suture. 


Phlæophilus gracilicornis. — Long. 2 1/2 mill. — Oblongo- 
ovatus, antice et postice similiter rotundatus, lateribus sub- 
parallelis, sat convexus, fusco-bruaneus, sat nitidus, fulvo-pubes- 
cens, prothoracis marginibus lateralibus et antico angustissime 
testaceis, elytris utrinque vitta ab humero incipiente intus obliqua 
et post medium suturam attingente, sed medio paulo obsoleta, 
margineque externo auguste testaceis, antennis basi pedibusque 
pallide testaceis; capite convexiusculo, subtiliter punctato, 
antennis gracilibus, medium corporis attingentibus, articulis 3 
primis tenuibus, 4 breviori et subtriangulari, 5-10 subserratis, 
11e oblongo; prothorace brevi, longitudine plus duplo latiore, 
elytris haud angustiore, antice haud angustato, lateribus marginato- 
reflexo et cum angulis posticis rotundato, angulis anticis valde 
obtusis, dorso sat subtiliter dense et inaqualiter punctato ; scutello 
sat late triangulari, convexiusculo, parce punctato; elytris basi 
fere truncatis, subparallelis, apice conjunctim rotundatis, dense 
uniformiter et sat grosse punctatis. 


Bostrichus unicornis. — Waterh. Ann. Mag. Hist., 1879, 
p. 361. — Long. 10 1/2 m. — Cylindricus, nitidus niger; clypeo, 
medio tuberculo fulvo-tomentoso instructo, thorace ruguloso, 
antice asperato, utrinque dentibus 5 munito; elytris crebre fortiter 
punctatis, dorsaliter sublineato-punctatis, apice declivi, margine 
incrassato, callo subapicali bituberculato, tuberculo exteriore 
perparum elevato, interiore acute conico, suturam versus leviter 
directo. | 

Eurycaulus Levassorii. — Long. 71/2 mill. — Ovatus, 
convexus, apice angustatus terreno-brunneus, opacus, setulis 
fulvis sparsutus et lateribus longe fulvo-ciliatus; capite sat brevi, 


540 


aspero-rugoso, ad oculos fortiter plicato, antice valde emarginato ; 
antennis brevibus, clavatis, piceo-rufis; prothorace lato, longitu- 
dine duplo latiore, elytris medio haud angustiore sed basi paulo 
angustato, lateribus valde rotundatis et subtiliter denticulatis, 
dorso aspero-rugoso, margine postico medio fere recto, utrinque 
obliquato, angulis acute dentatis; scutello indistincto; elytris 
brevibus, latitudine baseos vix longioribus, basi truncatis, ante 
medium postice angustatis, apice conjunctim obtuse rotundatis, 
leviter costulatis, costulis alternatim minoribus, costulis et inter- 
vallis tenuiter granulatis, sutura paulo elevata; tibiis anticis late 
triangulariter dilatatis. 

Cet insecte intéressant se rapproche beaucoup de l’ÆZwrycaulus 
Marmottani; les pattes postérieurs présentent pourtant quelques 
différences. Chez ce dernier insecte, ces tarses sont plus courts 
et le dernier article en est comprimé et le tibia est dilaté à son 
extrémité qui est concave pour recevoir le tarse; dans notre nou- 
velle espèce le tibia n’est que peu élargi à l’extrémité qui ne saurait 
recevoir le tarse trop long ettrès épineux et dont le dernier article, 
également comprimé, est plus allongé et plus grêle à la base. Aux 
pattes antérieures le tarse est caché dans la tranche du tibia. La 
forme des élytres est aussi un peu différente, elles sont bien plus 
rétrécies en arrière que chez le Warmottanti; les antennes semblent 
aussi plus courtes. 


Pyena cavifrons. — Long. 3 1/2 mill. — Parum oblonga, 
parallela, convexa, fusca nitida ; capite late, impresso, fere concavo, 
dense punctato, margine antico leviter elevato ; prothorace trans- 
verso, elytris haud angustiore, antice vix angustato, lateribus vix 
arcuatis sat postiter marginatis, dorso dense punctatato ; scutello 
minuto, obtuso, lævi; elytris profunde crenato-striatis, intervallis 
planiusculis, lævibus, apice convexis. 

Diffère de P. aphodina par la taille bien plus faible, le corps 
moins convexe, etsurtout par la tête largement impressionnée avec 
le bord antérieur un peu relevé, faiblement déprimé au milieu ; 
le corselet est assez fortement declive en avant et impressionné au 
milieu de cette déclivité ; les tibias antérieurs sont à peine dentés. 


Phaleria bimaculata Herbst. -— Je ne puis trouver de diffé- 
rences entre cette variété de la 2. cadaverina et quelques individus 
trouvés à Mayotte par M. Humblot. Elle a du reste été déjà ren- 
contrée dans les îles Salvages, dépendant des Canaries. 


MARTIANUS n. g. 


Le facies de l’insecte qui sert de type à ce nouveau genre est tout 
à fait celui des A/phitobius; il s'éloigne notablement de ces 


541 


derniers par la conformation des yeux qui sont très grands, rap- 
prochés en avant sur le front, très convexes en dehors, rapprochés 
en dessous, par les antennes dont les articles 5-10 sont larges, 
courts, fortement angulés de chaque côté, le 11° presque pyri- 
forme, un peu plus étroit. Le prosternum est très étroit entre les 
hanches, le mésosternum assez large, peu impressionné, la saillie 
intercoxale est médiocrement large, obtuse à l'extrémité; les 
pattes sont médiocres, les tibias terminés par un éperon fin et 
court, les tarses non ciliés en dessous, le 1® article un peu plus 
long que le suivant, aux tarses postérieurs presque aussi long que 
le dernier. 
Ce genre doit se placer près des ÆZoplocephala. 


M. castaneus. — Long. 4 mill. — Oblongus, subparallelus, 
modice convexus, piceo-castaneus, vix nitidulus, capite obscu- 
riore; capite alutaceo, antice dilutiore, vertice transversim fere 
sulcato; prothorace elytris haud angustiore, longitudine fere 
duplo latiore, lateribus antice rotundatis, dorso alutaceo, basi 
late arcuato et medio subtilissime marginato, angulis posticis 
obtusiusculis, anticis valde obtusis; scutello triangulari; elytris 
ad humeros sat angulatis, apice rotundatis, dorso modice punctato- 
striatis, striis primis paulo profundioribus intervallis fere planis, 
subtiliter sat dense punctulatis, externis paulo convexiusculis ; 
pedibus mediocribus, paulo compressis. 

Il faut classer dans ce nouveau genre l’Æisteropsis dermestoides 
Chev. qui n’a guère de rapports avec le G. Æisteropsis et que j'ai 
indiqué comme A/phitobius ? dans les Hétéromères de l’Indo-Chine. 


Hypophlæus validus. — Long. 8 mill. — Elongatus, subcy- 
lindricus, castaneus, nitidus, pedibus paulo dilutioribus; capite 
subtilissime dense punctulato, vertice transversim sulcato, anten- 
nis validis, apicem versus leviter crassioribus, articulis 4-10 
transversis, angulatis, ultimo ovato, longiore; prothorace ovato, 
elytris paulo angustiore, basi et antice æqualiter parum angustato, 
lateribus vix arcuatis, dorso fere indistincte punctulato, lateribus 
subtiliter, basi lateribus obsolete marginato, angulis omnibus 
acutiusculis; scutello transverso, fere lævi; elytris ad humeros 
sat angulatis, apice abrupte rotundatis, dorso subtiliter punctato- 
lineatis, lineis 2 primis substriatis, intervallis lævibus; tibiis 
anticis apice unco acuto incurvo armatis. 

Ressemble au castaneus, mais plus grand, avec le corselet à 
côtés moins parallèles et les élytres à intervalles lisses. 


H. ebeninus. — Long. 6 à 7 mill. — Cylindricus, niger, niti- 
dus, antennis pedibusque fusco-piceis; capite dense sat fortiter 
punctato, sutura clypeali distincta, antennis paulo brevioribus, 


542 


articulo ultimo magis pyriformi ; prothorace ovato-oblongo, postice 
leviter attenuato, lateribus tenuiter et basi fortius marginato, 
angulis anticis obtusis, posticis vix rectis; scutello obtuse rotun- 
dato; elytris ad humeros angulatis, apice rotundatis, dorso lineato- 
punctatis, intervallis fere similiter punctatis; pedibus validius- 
culis, tibiis anticis antice unco breviore fere recto armatis. — 
Gde Comore (ÆZumblot). 

Diffère du précédent par la taille, la coloration, la tête forte- 
ment ponctuée, le corselet atténué vers la base et les élytres très 
ponctuées. L’Æ7. voloulus Gerst. de Zanzibar, est d’un brun rou- 
geûtre avec la tête et le corselet plus clairs; la taille est de 5 mill., 
et les élytres ont des stries ponctuées alternativement plus fins. 


Hypophlœus longevittatus. — Long. 3 mill. — Elongatus, 
filiformis, valde convexus, nigro-fuscus, nitidissimus, elytris vitta 
longitudinali lata rufo-testacea discoidali, basin nec apicem attin- 
gente, ore, tibiis tarsis et antennarum articulis 2 primis rufopiceis, 
capite dense punctato, medio striato et utrinque striola breviore 
obliqua signato; antennis crassis, medium prothoracis paulo 
superantibus, articulis 4-10 transversis, 11° ovato; prothorace 
elongato, paulo ante medium lateribus obsolete sinuato, modice 
sat dense punctulato; elytris prothorace vix latioribus, basi trun- 
catis, subtiliter subseriatim punctulatis, sutura ad scutellum 
depressa, apice fere truncatis ant potius abrupte conjunctim 
rotundatis; pedibus brunneo-testaceis, femoribus obscurioribus, 
tarsis dilutioribus. 


Nycteropus æneovirens. — Long. 15 mill. — Elongatus, 
antice et postice æqualiter angustatus, supra æneo-virescens, metal- 
licus, nitidus, subtus fusco-cærulescens, nitidus ; capite sat dense 
punctulato ; prothorace fere conico-truncato, lateribus fere rectis, 
basi breviter ac levissime incurvis, dorso subtiliter punctulato, 
basi utrinque leviter late sinuato, angulis posticis fere rectis, 
anticis modice productis ; elytris modice elongatis, apice obtusis, 
dorso lineato-punctatis, punctis apice et extus vix minoribus, 
intervallis lævibus ; subtus lævis, prosterno transversim vix strio- 
lato, abdomine subtilissime punctulato, 

Ressemble à l’acutangulus, mais outre la coloration plus vert- 
bronzé, d’une forme plus courte, avec le corselet plus court, à 
angles moins saillants, les élytres plus courtes, à lignes de points 
bien plus marqués, et le prosternum à peine distinctement bisil- 
lonné entre les hanches. 


Allecula maculicornis. — Long. 3 1/2 mill. — Oblongo- 
ovata, convexa, rufulo-castanea, nitida, sat dense pallido-fulvo- 
pilosa, antennis, palpis pedibusque dilutioribus ; capite densissime 


043 


subtiliter punctato, oculis sat distantibus; antennis sat crassis, 
medium corporis attingentibus, apicem versus paulo crassioribus, 
articulis 3 penultimis fuscis; prothorace transverso, antice valde 
angustato, lateribus a basi rotundatis, dorso subtiliter densissime 
granuloso-punctato, basi fere recto et subtiliter marginato, angulis 
fere rectis; scutello denso punctato; elytris oblongis, basi trunca- 
tis, apice obtusis, sat fortiter striato-punctatis, intervallis planius- 
culis, sat dense sat subtiliter rugosulo-punctatis; subtus dense 
punctulata, abdomine apice infuscato, tarsorum articulo penultimo 
anguste lamellato. 


A. comorana. — Long. 3 1/2 mill. — Præcedenti simillima, 
paulo dilutior, capite obscuriore, fortius punctato, oculis magis 
exsertis, magis distantibus, antennis unicoloribus, gracilioribus, 
prothorace brevioribus, prothoracis lateribus antice magis rotun- 
datis, basi utrinque distinctius sinuata, scutello magis truncato, 
elytris fortius striato-punctatis, intervallis minus planis et minus 
dense punctatis, tarsorum articulo penultimo similiter lamellato. 


Rhytiphlæus parcegranatus. — Long. 17 mill. — Oblongus, 
valde convexus, fusceus, indumento pallide brunneo, griseo plagia- 
tim mixto vestitus et granulis nitidis denudatis nigris sparsutus ; 
rostro crasso, apice dilatato, leviter arcuato, punctulis setigeris 
fuscis sparsuto, inter oculos utrinque oblique impresso et medio 
breviter gibbosulo, linea gracili media subelevata, medio 
impressiusculo et paulo inæquali, antice arcuatim emarginato; 
antennis brevibus, crassis, funiculo apicem versus crassiore, arti- 
culis transversis, 2 primo subæquali, ceteris sensim longiore, 
clava obtuse truncata, medio angulata; prothorace longitudine 
latiore, antice et basi subcoarctato, lateribus antice valde angu- 
latis, conico-productis, ante basin obtuse angulatis, dorso inæ- 
quali, utrinque impresso, transversim vage plicatulo, granulis 
nigris inæqualibus parum regulariter parum densatis obsito, mar- 
gine postico transversim sulcato; scutello indistincto; elytris 
ovatis, medio ampliatis, apice truncatis et fere cultratis, valde 
inæqualibus, transversim plicatulis, obtuse tuberculatis, tubercu- 
lis vage triseriatis, summo denudatis, postice utrinque tuberculis 
3 majoribus ante partem cultratam, griseam, sitis, spatio suturali 
granulis raris ornato, spatio laterali seriebus 2 granulatis, externa 
integra, altera abbreviata; subtus cum pedibus uniformis, 
lutescens, punctis fuscis squamigeris, abdominis ad apicem densio- 
ribus sparsutus, segmentis utrinque plaga pallidiore ornatis. 

Ressemble beaucoup au 2. nigroperlatus Fairm., de Mada- 
gascar, en diffère par la taille un peu plus grande, le rostre ayant 
entre les yeux une petite élévation au lieu d'un gros point enfonce, 


544 - 
le corselet fortement angulé sur les côtés en dent conique après 
le milieu, ce qui forme une échancrure presque en angle droit, 
puis obtusément angulé avant la base, n’ayant que des granula- 
tions tres écartées et inégales, par les élytres très inégales, à 
tubercules obtus, avec des granules noirs, dénudes, ayant, 
avant l’extrémité tronquée, 6 gros tubercules et n’ayant que de 
rares granulations à la suture et sur les côtés. 

Le 2° segment abdominal est aussi un peu moins long que les 
2 suivants réunis. 


Stiamus Pasc. Trans. Soc. Linn. Lond., 1886, 325. — Rostrum 
crassum, sat breve, apice Q emarginatum, G' truncatum. Scrobes 
sat profundæ, fere sub oculo terminatæ. Antennæ graciles, scapo 
prothoracem attingente, apicem versus crassato, funiculo articulis 
2 primis elongatis, cæteris brevibus, clava elongata, acuminata, 
triarticulata. Prothorax elytris paulo angustior, scutellum sat 
minutum, obtusum. Elytra ad humeros angulata, G' postice vix 
ampliata, apice obtuse rotundata, Q postice ampliata, ante apicem 
angustatis, apice sat late subcaudatis, angulo suturali acuto. Coxæ 
anticæ exsertæ, contiguæ ; mesosternum sat angustum, metaster- 
num breve. Abdomen segmentis 2 primis magnis, sutura arcuata 
separatis, 3° 4° que brevibus, G basi planiusculum, Q vix convexius- 
culum. Pedes sat validi, antici paulo longiores, femora antica crassa, 
subtus sat acute angulata, tibiæ intus denticulatæ et apice leviter 
incurvæ ; corbulæ apertæ ; tarsi articulo 2° primo paulo angustiore, 
9° lato, profunde bilobo, unguibus basi connexis. 

Pascoe place ce genre près des Brachyderes, mais sans pouvoir 
indiquer de caractères le séparant nettement des autres genres du 
groupe. Il me semble qu’il devrait être plutôt rapproché des 
Cratopus malgré un facies assez différent résultant de la forme des 
élytres. 


S. brachyurus. — Pasc. I. c. pl. 41, fig. 6. — Long. 10 
à 12 mill. — Ovato-oblongus, convexus, nigro-fuscus, nitidus, 
setulis brevissimis ferrugineis laxe hirtulus; capite summo lævi, 
antice cum rostro punctato, hoc parallelo, lateribus carinato, 
apice rufobarbatulo; oculis sat magnis, fere rotundis, convexius- 
culis; antennis fuscis ant brumæis, clava cinereo-pubescente ; 
prothorace elytris paulo angustiore, fortiter parum dense punctato, 
intervallis plus minusve, rugosulis; elytris seriato-foveolatis, 
vage substriatis, intervallis transversim plus minusve plicatulis; 
subtus laxe punctulatus, setulosus; © major, rostro medio late 
impresso, apice angulatim emarginato, prothorace fere truncato- 
conico, à basi antice angustato, angulis posticis paulo obtusis, 
dorso magis rugoso, fere plicatulo, elytris basi late sinuatis, ad 


545 


humeros sat acute angulatis, post medium ampliatis, ante apicem 
angustatis et sinuatis, apice breviter candatis, angulo suturali 
acuto, extus sat profunde punctato-bivulcatis, abdomine apice 
Opaco ; Q minor angustior, rostro impresso, apice fere truncato, 
. prothorace lateribus rotundato, antice magis, postice vix angu- 
stato, dorso minus rugoso, elytris basi vix sinuatis, ad humeros 
magis acute angulatis, post medium vix sensim ampliatis, postice 
angustatis, apice conjunctim obtuse rotundatis, dorso magispli- 
catulis, basi rugosis, extus haud sulcatis. 


Pamphæa Pasc. Zrans. Linn. Soc. Lond., 1886, 332. — 
Dermatodi aïfinis. Scapus partem posteriorem oculi attingens ; 
oculi parum prominentes. Prothorax basi rectus. Propectus 
brevissimum. Processus intercoxalis angustior, abdomen segmento 
2° tertio quartoque longiori; sutura prima arcuata. 

La base droite du corselet ainsi que celle des élytres sont peut- 
être les caractères les plus importants de ce genre. Les yeux, 
comparativement non proéminant, accompagnent une tête plus 
étroite tandis que chez les Dermatode typiques la saillie des yeux 
est si exagérée que, dans certaines espèces, ils paraissent demi- 
pédonculés. 


P. deficiens Pasc. 1. c. — Long. 8 mill. — Anguste ovalis, 
piceus, pilis albis approximatis vestitus; rostro integro, antice 
planato ; scutello subquadrato. 

Etroitement ovale, d’un brun de poix, couvert partout de poils 
blancs rapproches; tête et rostre sans fossette, le dernier plat en 
avant ; antennes ferrugineuses, les 2 articles basilaires du funicule 
égaux, 3-5 graduellement plus courts, le dernier largement 
triangulaire, massue elliptique ; prothorax légèremet transversal ; 
élytres plus larges que le prothorax à la base, les côtés de la 
moitié basilaire presque parallèles ; tibias antérieures denticulés 
en dedans. 

Je ne connais pas cet insecte. 


Agathorhinus vittulatus. — Long. 91/2 mill. (rostr. éncl.). 
— Oblongus, valde convexus, fuscobrunneus, nitidus, prothorace 
vittis 3, 2 lateralibus et 1 media paulo angustiore, et elytris vittis 
pluribus flavido-pubescentibus; capite vix punctulato, niter oculos 
puncto subtititer impresso, rostro subcylindrico, apice leviter 
crassiore, dense punctulato, apice fere lævi; prothorace conico- 
truncato, elytris paulo augustiore, lateribus fere rectis, dorso sat 
grosse punctato, vittis, à leviter impressis, margine postico utrinque 
fortiter sinuato, angulis posticis retro-acutis; scutello minuto; 
elytris basi separatim arcuatis, apice tantum angustatis et rotun- 
datis, lineato-punctatis, punctis sat grossis, apice obsoletis, inter- 


546 


vallis alternatim et sutura elevatis, fere politis, ceteris intervallis 
pallido-flavido squamoso-pubescentibus; subtus punctatus, pallido- 
flavido squomoso-pubescens, abdomine parum dense punctato, 
segmento ultimo apice rufescente et utrinque leviter impresso. 


Sympiezopus rufovittatus. — Long. 5 mill. (six. rostr.). — 
Sat breviter ovatus, antice et postice fere æqualiter angustatus, 
valde convexus, fuscus, fere opacus, prothorace vittis 4 rufis, 
elytris vitta suturali lata, apice interrupta et vitta lata externa, 
apice breviter interrupta rufis, disco vittula angusta et extus 
vittula brevissima albidis, his vittis dense pubescentibus, capite 
ante et infra oculos rufopubescente ; rostro nitido, arcuato, basi 
compresso, subtiliter ruguloso et supra fere carinato, apice 
depresso; antennis sat gracilibus, rufescentibus, apice infuscatis ; 
prothorace conico-truncato, lateribus fere recte convergentibus, 
dorso subtiliter dense ruguloso-punctato, medio leviter carinulato; 
elytris brevibus, fere a basi attenuatis, sat fortiter punctatostria- 
tis, punctis distantibus, intervallis fere planis, dense ruguloso- 
punctatis; pedibus magnis, albido-pubescentibus, femoribus sub- 
tus dente sat minuto acuto armatis. 

Ressemble beaucoup au S. albolineatus Ch. du Zanguebar, en 
diffère par le corselet plus court, à bandes rousses, les élytres plus 
courtes, à stries avec des points écartés et à bandes alternati- 
vement rousses et blanchâtres. 


MACRAULACUS n. g. 


Ce nouveau genre est voisin des Ædemonus, mais il en diffère 
notablement par le sillon sternal dépassant le bord postérieur des 
hanches intermédiaires et échancerant le métasternum, les hanches 
antérieures très distantes ; en outre le 1er segment ventral est aussi 
long que le 1er et un peu plus long que les 2e et 3° réunis; le rostre 
est presque cylindrique, grêle, à peine arqué; les antennes sont 
insérées au milieu du rostre, leur scape atteint les yeux, il est 
grêle, un peu épaissi vers l’extrémite, le 1er article du funicule 
est plus court que le 2e, les suivants sont plus court, la massue 
est oblongue, assez grêle, un peu acuminée, les yeux sont dépri- 
mées, assez écartés en dessus et en dessous. Le corselet est assez 
brusquement rétréci en avant, sans lobes oculaires, formant en 
avant un lobe obtus, et faisant un peu saillie au dessus de la tête. 
L’écusson est assez grand. Les élytres sont convexes, à lignes 
d’assez gros points, les intervalles internes ornés de bandes courtes 
d’un noir velouté. Les pattes sont robustes, de longueur médiocre 
et égales, les fémurs obtusément dentés en dessous, les tibias com- 
primés, angulés en dedans, terminés par un fort crochet, les 
crochets des tarses sont libres. 


047 


M. subcucullatus. — Long. 10 mill. (ros{. excl.). — Oblongus, 
convexus, fuscus, opacus, griseo-lutoso-squamosulus, ad protho- 
racis latera et elytrorum apicem densius et dilutius ; rostro subti- 
liter dense rugosulo-punctato, antennis rufo-piceis, funiculi articulo 
2 primo sesquilongiore; prothorace haud transverso, elytris 
angustiore, antice angustato, lateribus postice fere parallelis, 
dorso fortiter dense punctato, antice minus et medio carinato et 
utrinque trituberoso, tuberculis densius et longius lutoso-squamo- 
sis; scutello breviter ovato, medio impresso ; elytris ad humeros 
obliquatis, ante apicem angustatis, apice obtusis, dorso grosse 
substriato-punctatis, punctis apicem versus minoribus, dense 
punctatis, transversim paulo inæqualibus, intervallis suturali, 
3 et 5° interrupto-incrassatis et nigro brunneis, apicem versus 
laxius tuberosis; subtus cinerascens, segmentis ventralibus 3 et 
4 utrinque late brunneis, 2° a primo sutura obliqua separato, 
pedibus griseo late annulatis. 


Traphecorynus dorsopictus. — Long. 11 mill. (2. rostr.) 
— Oblongo-ovatus, crassus, valde convexus, indumento squalide 
albido dense vestitus, plaga elytrorum communi media transversa 
terrena, marginibus fuscata, postice lineola angusta transversa 
obseura, parte scutellari fumata, prothorace antice fere cretoso, 
lateribus antice et postice utrinque umbrino plagiato; capite dense 
fortiter punctato, brunneo trisignato, rostro elongato, gracili, 
a basi attenuato, arcuato, fusco, polito, basi tantum rugoso- 
punctato; antennis gracilibus, fusco-brumeis, articulo ultimo 
cinereo-pubescente, elongato, 5 præcedentibus conjunctis vix 
breviore femiculi articulo 2° tribus sequentibus conjunctis, fere 
longiore; prothorace elytris valde angustiore, longitudine paulo 
latiore, antice a medio angustato, punctis grossis dense impresso, 
antice medio breviter subcostato, disco utrinque obtuse tubercu- 
lato, ad marginem anticum squamulis, medio interruptus hispido; 
scutello ovato, apice latiore, dense albido-vestito ; elytris basi 
truncatis, ad humeros obliquatis et angulatis, medio. valde con- 
vexis, apice angustatis, obtusis, dorso punctato-lineatis, punctis 
distantibus, oblongis, intervallis alternatim elevatis, punctato- 
setosis et basi nigro-granulatis, spatio suturali vix elevato, sed 
nigro-granulato ; subtus dense squamoso-lutescens, abdominis 
segmentis 3 ultimis utrinque late denudatis, rima prosternali 
late ac fortiter impressa, lateribus carinatis, coxis anticis con- 
tiguis. 

Le G. Traphecorynus se compose de 2 espèces de Madagascar : 

1° 7. inæqualis Boh. Sch. Curc.IV,203(Cælosternus). — Magni- 
tudo ZZylobii abictis. Oblongo-ovatus fusco-piceus, squamulis 


548 


griseis parce adspersus; rostro longo, tenui, basi carinato, thorace 
sat rude crebre punctato, dorso quinquetuberculato, pone oculos 
distincte lobato; elytris crebre punctato-striatis, transversim 
rugosis, interstitiis alternis dorsalibus multituberculatis et granu- 
latis, humeris supra griseo squamosis; femoribus apicem versus 
valde clavatis, subtus valide acute unidentatis. 

2 T. anxius Boh. Sch. Curc. IV, 214 (Cælosternus). — 
Cryptorhyncho lapathi longitudine æqualis sed dinidio latior, 
ovalis, niger, opacus, squamulis cinereo-albidis parce adspersus ; 
rostro tenui, modice arcuato, basi striolato-rugoso; thorace crebre 
parum profunde punctato, antice tenue carinato, pone oculos 
distincte lobato; elytris fusco-ferrugineis, apice late albido- 
squamosis, sat profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, 
remote granulatis, dorso antico obsolete quadrituberculatis ; 
femoribus antice unidentatis. 

La comparaison de ces deux descriptions fera comprendre les 
différences qui existent entr’elles et notre nouvelle espèce. 


Eugnoristus latevittatus.— Long. 7 à 11 mill. (six. rostr.). 
— Oblongus, subparallelus, crassus, sed supra planatus, fusco- 
niger, opacus, subtiliter ac breviter griseo-setulosus, prothorace 
lateribus late, elytris vitta discordali ante apicem abbreviata, 
prosterno antice, mesosterno apice, metasterno et pleuris dense 
albido-squamosis, abdomine minus dense squamoso; capite parvo, 
subtiliter punctato, rostro gracili, recto, nitido, antennarum clava 
apice grisea ; prothorace latitudine vix longiore, antice valde 
angustato, lateribus postice leviter arcuatis, dorso sat grosse dense 
parum profunde punctato; elytris subparallelis, striato-punctatis, 
intervallis planiuseulis, punctatis, etus fere costulatis; pygidio 
dense punctato, utrinque impresso et rufo-squamuloso; subtus 
dense punctatus; pedibus albido-setosulis,anterioribus longioribus. 

Cette espèce est bien distincte de l’Æ. monachus par sa forme 
un peu plus oblongue et ses bandes parallèles, celles du corselet 
n’étant nullement réunies a la base; en outre le corselet n’offre 
pas trace de l’étranglement antérieur qui est visible chez le #0na- 
chus, les élytres n’ont pas une courte bande transversale au milieu 
et le pygidium est couvert de squannules plus fines, plus hispides, 
plus serrées et ferrugineuses, 

La coloration de ces 2 espèces les distingue de lZ. niger Pasc., 
de Madagascar, qui est entièrement noir: Length. 4 lines. — 
Elongatus, glaber, niger, subnitidus; prothorace elongato, elytris 
latiore, subtiliter confertim punctulato. 

Elongate smooth, black, slightly glossy ; rostrum slender, not 
longer than the prothorax Q ; antennæ slender, the basal joint not 


549 


longer than the three next pogether: prothorax much longer than 
broad, closely and finely punctate ; scutellum narrowly triangu- 
lar ; elytra wedge-shaped, narrower than the middle of the pro- 
thorax and about a third longer, striate-punctate, the punctures 
approximate ; body beneath finely punctate, except the last three 
abdomine segments ; legs glossy black. 


Perissoderes Waterh., Ann. Mag. His., 1879, p. 362. — Ne 
diffère des Barystethus que par l’écusson recouvert mentier et non 
partiellement par le bord postérieur en corselet: en outre ce 
dernier n’est pas retréci en avant, la partie sponzieuse de la masme 
antennaire est à peine visible, le pygidium est défléchi et non 
transversal. 


P. rufcollis Waterh. p. 363. — Long. 10 1/2 (rostr. excl.) — 
Niger, opanis ; thorace quadrato, rufo, discrete punctato, margine 
antico nigro, basi media acute producta, elytris thorace parum 
latioribus, postice angustatis, subtiliter striatis, striis punctis 
distantibus, interstitiis planis, uniseriatim punctatis. 


Cossonus impressicollis. — Long. 3 à 4 mill. — Parum 
convexus, totus niger, vitidus, antennis piceis; capite subtiliter 
punctulato, vertice lævi, fronte inter oculos foveola minuta notato, 
rostro convexo, antice fere quadratim dilatato, apice declivi ; 
antennarum clava breviter ovata, crava, apice griceo-pubescente ; 
prothorace elytris angustiore latitudine paulo longiore, antice 
angustato, dorso basi medio fere triangulariter impresso et rugoso- 
punctato, impressione antice angustissime prolongata et medio 
obsolete tenuiter carinulata, lateribus dense punctatis; elytris 
oblongis, parallelis, apice rotundatis, dorso striato-punctatis, 
striis basi sat profundis, postice obsolescentibus, intervallis planius- 
culis, lævibus basi leviter convexis. 

Parait très voisin du canaliculatus Fab., de Java, en diffère par 
la couleur entièrement noire, la tête sans ligne transversale au- 
dessus des yeux, le rostre fortement dilate en avant, l'impression 
basilaire du corselet n’atteignant ou ne dépassant guère le milieu 
du disque et les pattes assez robustes. 


Catolethrus humilis. — Long. 2 à 3 mill. — Elongatus, 
fere, filiformis, modice convexus, fuscus piceus, sat nitidus, anten- 
nis pedibusque rufopiceis; rostro crasso, dense punctato, apice 
truncato, vertice lævi, transversim sulcato, oculis prominulis; 
prothorace ovato, elytris vix angustiore, basi breviter et antice 
longius angustato lateribus leviter rotundatis, dorso subtiliter 
dense punctulato antice transversim impresso ; scutello indistincto ; 
elytris oblongis, postice angustatis, apice sat abrupte rotundatis 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 44 


550 


dorso striatulo-punctatis, striis parum impressis, sed sat fortiter 
punctatis, intervallis pere planis, subtiliter sat dense punctatis, 
sutura paulo elevata; pedibus brevibus, sat validis. 

Bien plus petit que le C. subcaudatus Fairm., en diffère par le 
rostre plus finement et plus densément ponctué, le front sans 
fossette entre les yeux, le corselet plus finement et plus densément 


A 


ponctuée et les élytres plus étroites, moins fortement striées, à 
intervalles plus ponctués. 

Dryophthorus atomus. — Long. 2 mill. (rosér. incl). — 
Oblongo-elongatus, fuscus, dense griseo indutus, modice convexus, 
antennis ferrugineis; fronte inter oculos obsolete bituberosa, 
rostro crasso, apice ferrugineo, antennarum clava crassa, ovata, 
apice rotundata ; prothorace longitudine angustiore, antice con- 
stricto et supra profunde transversim sulcato, elytris parum 
angustiore, antice attenuato, dorso grosse parum dense punctato ; 
elytris basi truncatis, ad humeros sat angulatis, postice attenuatis 
et apice subproducto-angustatis, dorso fortiter punctato-striatis, 
intervallis fere costulatis ; pedibus sat validis, tarsis delicatulis. 

Ressemble un peu au D. lymexylon, mais beaucoup plus petit, 
avec la ponctuation du corselet beaucoup moins grosse, les élytres 
à stries plus fines et surtout plus finement ponctuées, les inter- 
valles bien moins costiformes, et le rostre beaucoup moins épais. 


Tophoderes insularis. — Long. 12 mill. (rosi. incl.) — 
Ressemble extrêmement au verrucosus, en diffère par les élytres 
un peu plus élargies en arrière avec des lignes de plus gros points, 
les intervalles alternativement convexes; le corselet est plus 
court, la carène antébasilaire est plus arquée, enfin le pygidium 
est bien plus fortement rugueux, arrondi à l’extrémité et plus 
fortement rebordé. La carène médiane du rostre est aussi plus 
marquée. 

Mastodontodera rufosericans. — Long. 22 mill. — Oblon- 
gus, dorso sat planatus, totus rufus, rufo-sericans, pectore densius 
sericante ; capiteantice quadrato et utrinque apice obtuse angulato, 
inter oculos sulcato, mandibulis apice late fuscatis; antennis 
corpore paulo brevioribus, articulis 5-11 subæqualibus, 2° brevis- 
simo, 3 4e que subæqualibus, ceteris paulo brevioribus ; prothorace 
antice angustiore, angulis anticis brevissime acute dentatis, dorso 
quadri-gibboso, angulis anticis obtusis, rotundatis, posticis valde 
elevatis, transversim paulo compressis, extus obtuse angulatis, 
prothoraceis lateribus utrinque obtuse angulatis, basi fortiter 
sinuatis, parte basali transversim valde impressa; scutello apice 
truncato; elytris a basi angustatis, apice obtuse rotundatis, disco 
longitudinaliter impressis, intus sat tenuiter, extus fortius punc- 


501 


tatis; abdomine apice triangulariter emarginato; pedibus sat 
mediocribus, femoribus anticis vix clavatis. 

Forme du Z. nodicollis, en diffère par la coloration d’un roux 
uniforme, le corselet plus court, l’écusson tronqué, les élytres 
plus fortement impressionnés en long sur le disque, plus courtes, 
moins atténuées en arrière, les tibias moins pubescents en dedans 
et les tarses moins larges. 


Lasiopezus insularis. — Long. 14 mill. — Z. rufodorsato 
Fairm. simillimus, sed multo minor, prothoracis tuberculo discoi- 
dali paulo acutiore, angulis lateribus haud granulatis, acutioribus, 
scutello obtuso haud truncato, elytris ad humeros magis angulatis, 
basi minus rugatis, tuberculis minus compressis, lateribus et apice 
haud punctatis, apice rotundato, angulo suturali obtuso, haud 
producto, disco similiter transversim impressis et inæqualibus ; 
subtus griseo-pilosulus, ano rufo, pedibus griseo-pubescentibus, 
tibiis apice nigris. 


Phryneta atricornis — Long. 30 mill. — Oblonga, convexa 
fusco-nigra, pube fulva densissime vestita, antennis nigris, basi 
nitidis, elytris post medium fascia transversa valde dentata, sutu- 
ram haud attingente, nigra ornatis; capite medio sulcato, sulco 
inter antennas profundo nigra, macula suboculari, labro, mandi- 
bulis palpisque nigris; antennis corpore haud longioribus; protho- 
race transverso, elytrisangustiore, basi et antice fortiter biplicato, 
dorso crispato, utrinque conico-dilatato et acute dentato; elytris 
basi truncatis, paulolatioribus,adhumerosangulatis, apiceconjune- 
tim rotundatis, a basi ad medium grosse ac profunde punctatis, 
punctis nigris subseriatis, sed suturam versus minoribus et 
inordinatis; subtus paulo magis rufescens et fere velutina, tibiis 
apice extremo et tarsis articulis 2 ultimis nigris, tibiis posticis 
extus apice nigricante, villosis. 

Espèce bien distincte par la vestiture jaune d’ocre du dessus du 
corps sur laquelle tranche les 2 bandes noires dentelées des élytres 
et les antennes également noires. 


Tragocephala nigropicta. — Long., 24 mill. — Oblonga, 
convexa, nigra nitida, pube densa pallide albido-flavescente varie- 
gata ; capite flavido, antice paulo rufula, vitta inter oculos trans- 
versa, medio cum macula baseos transversa conjuncta nigris, labro 
dense rufo pubescente ; prothorace transverso, basi transversim 
sat late depresso, utrinque dente valido nigro armato, disco vittis 
2 longitudinalibus nigris rugosis punctatis, antice fere conjunctis, 
angulis anticis cum margine antico rotundatis; scutello flavido, 
brevi, apice rotundato ; elytris prothoracis basi latioribus, basi 
truncatis, subparallelis, apice tantum attenuatis, apice separatim 


592 


rotundatis, utrinque maculis 3 magnis flavidis, 1° basali, seutellum 
haud attingente, humeris nigris, punctum flavidum includentibus, 
22 media, transversa, 8° subapicali, minore, inclusa, apice ipso 
breviter ac angustissime flavido, sutura elevata ; subtus dense 
rufo-pubescens pectore medio nigro, segmentis abdominalibus 
apice medio et lateribus nigris, pedibus pubescentibus, tibiis paulo 
pallide virescentibus, apice extus nigro-pubescentibus, tarsis 
supra obscure æneis. 

Cet insecte diffère un peu des véritables 7ragocephala en ce que 
la saillie prosternale est simplement arquée, ni saillante ni angulée 
en avant, le mésosternum est simplement tronqué en avant. Mais 
l'unique exemplaire est une © et il est très possible que chez l’autre 
sexe les caractères du sternum soient mieux indiqués. 


Eumimetes Johannæ Gah. 7rans. Ent. Soc. Lond., 1890, 
322. — Long. 16 mill. — Olivaceus, griseo-fulvopubescens ; pro- 
thorace dorso in medio valde et subasperato-punctato ; elytris valde 
punctatis, pube pallide fulva passim densiore et ferrugineo-brunnea 
mixta ; corpore subtus pedibus que œqualiter pubescentibus, anten- 
nis griseis, articulis a tertio apicibus fuscis. 

Taille et forme généale de l’Z'. sparsus Klug., avec les côtés du 
corselet plus fortement tuberculés. Se distingue facilement par la 
différence de couleur et de ponctuation. 


Eumimetis fulvovestitus. — Long. 14 mill. —- Breviter 
oblongus, convexus, postice leviter attenuatus, pube fulva plagia- 
tim vage congesta dense vestitu ; capite antice planato, medio stria 
parum profunda impresso; antennis corpore haud brevioribus, 
articulis 3-11 gradatim longius denudatis ; prothorace brevi, ely- 
tris angustiore, lateribus ampliato et utrinque mediodente conico 
armato, antice transversim bistriato, dorso laxe punctato ; sentello 
subquadrato; elytris ad humeros angulatis, medio postice leviter 
attenuatis, punctis grossis, apice minoribus, dense impresso ; pec- 
tore et abdomine medio paulo denudatis. 

Distinct de ses congénères de Madagascar par sa forme un peu 
moins convexe, moins atténuée en arrière, ses épaules moins 
proéminentes, sa ponctuation très grosse et serrée sur les élytres 
et sa vestiture uniforme d’un fauve roussatre, qui forme sur les 
élytres et par places des taches très nébuleuses, dont une un peu 
plus distincte à peu près au milieu vers le bord externe. 


Madecops albostrigosus. — Long. 15 mill. — Oblongus, 
postice leniter attenuatus, convexus, castaneus, nitidus, capite 
prothoraceqne paulo obscuriobus. hoc basi et antice albido angus- 
tissime marginato, elytris sulcatis, sulcis fundo anguste alboli- 
neatis, subtus cum pedibus rufo-castaneus ; capite lato, prothorace 


553 


parum angustiore, summo fere lævi, medio et antice fortiter parum 
dense punctato, summo medio tenuiter striato, inter oculos spatio 
lævi transversim signato ; antennis corpore haud longioribus, intus 
villosis, articulo 1° crasso ; prothorace transverso, elytris angus- 
tiore, antice vix angustiore, lateribus vix arcuatis, medio breviter 
dentatis, margine postico utrinque late sinuato, dorso grosse ac 
laxe punctato, spatio medio longitudinali lævi basi transversim 
obsolete impresso, margine postico medio crassiusaculo ; scutello 
lato, brevi, impressiusculo; elytris ad humeros fere angulatim 
rotundatis, a medio postice leviter attenuatis, apice separatim sat 
abrupterotundatis, sat fortiter sulcatis, sulcis punctatis, basi latio- 
ribus, minus profundis, late punctatis,punctis apice obsolescentibus, 
intervallis convexis, basi minus elevatis, spatio marginali basi 
fortiter ac dense punctato, fnscato; subtus laxe grosse punctatus, 
abdomine subtilius punctato, tarsis fere rufoferrugineis. 

Forme du 47. pruinosus Fairm., de Mayotte, mais plus petit 
et bien distinct par son corselet simplement ponctué, non rugueux, 
à pointes latérales peu saillantes et par les élytres assez fortement 
sillonnées. 


Praonetha biangulata. — Long. 11 mill. — Oblonga, sat 
convexa, apice angustata et biangulata; brunnea, nitidula, inæqua- 
liter cinereo-fulvido puberula, elytris vage maculosis; capite sat 
fortiter parum dense punctato, medio sulcato, palpis flavotestaceis ; 
antennis elytris parum brevioribus, sat gracilibus, subtus subti- 
liter ciliatis, articulo 1° crasso, articulis 8 et 4 ceteris longioribus, 
inter se æqualibus, levissime arcuatis, articulis (le et 2° exceptis) 
basi breviter palidis; prothorace transverso, elytris angustiore, 
antice et postice fere æqualiter angustato, lateribus leviter rotun- 
dato, dorso fortiter dense punctato, fere rugosulo, medio subtiliter 
carinato ; scutello lato, lævi, fere truncato; elytris oblongis, basi 
truncatis et ad humeros angulatis, postice angustatis, apice oblique 
truncatis, angulis externis productis, paulo divaricatis, angulis 
suturalibus sat obtusis, dorso fortiter punctatis, punctis apice 
obsolescentibus, sutura et utrinque costulis 3 vix elevatis; subtus 
cum pedibus maculis minutis cinereo-fulvidis sparsuta, tibiis 
posticis medio intus angulatis. 

C’est une des plus grandes espèces du genre, remarquable par 
la terminaison des élytres qui sont tronquées très obliquement 
avec les angles externes divariqués, assez saillants. 

Cet insecte et les suivants ont assez le facies du g. Oopsis, mais 
ils appartiennent au g. Praonetha ainsi que les Oopsis nervosa, 
guttrila et ephippiata de la même région. 


Praonetha distigma. — Long. 8 mill. — Oblongo-elongata, 


054 


subparallela, convexa, castaneo-picescens, modice nitida, protho- 
race maculis 2 rotundatis dense rufo pubescentibus, elytris post 
medium utrinque fascia minuta dislocata albopubescente et punctis 
aliquot albopubescentibus rarius adspersis; capite fortiter sat 
dense punctato, antice pilis crassis fulvis dense vestito; antennis 
corpore paulo brevioribus, gracilibus, articulo 1° crasso, ovato, 
piceis, articulis 3-11 basi pallidis, 3° quarto vix longiore intus 
leviter arcuato, cum 4° 5° que subtus breviter ac parce hirtulo; 
prothorace parum transverso, capite haud latiore, elytris angus- 
tiore, lateribus vix arcuatis, dorso fortiter sat inæqualiter et sat 
dense punctato, basi transversim striato, antice medio plagula 
læviore parum distincta ; scutello semirotundato, fere lœvi, lateri- 
bus sericantibus; elytris subparallelis, ante apicem tantum angus- 
tatis, apice separatim obtuse rotandatis, fortiter parum œqualiter 
punctato, substriatis, punctis extus et basi densioribus et magis 
irregularibus, sutura postice et intervallis utrinque duobus ante 
apicem paulo elevatis; subtus punctata, griseo pubescens, mesos- 
terno medio et abdomine fere lœvibus, tibiis tarsisque densius 
griseo-villosis. 

La villosité épaisse, rousse, qui couvre le devant de la tête, et 
les taches du corselet rendent cette espèce facile à reconnaître; 
elle se rapproche de la guttula, mais plus grande et plus parallèle. 

Hispa lividipes. — Long. 3 mill. — Nigra, nitida, antennis 
(articulis 2 primis exceptis) pedibusque pallide flavidis; capite 
inter oculos biimpresso et medio obsolete plicato ; antennis gracili- 
bus, medium corporis haud attingentibus, apicem versus leviter 
crassioribus, articulo 3° secundo fere duplo longiore; prothorace 
elytris dimidio angustiore, transversim subquadrato, antice vix 
angustato et utrinque spinis 2 validis, acutis, basi confusis, infé- 
riore paulo minore, utrinque lateribus spinis 2 æqualiter validis, 
basi confusis et postice spina minore armatis, dorso postice trans- 
versim et subarcuatim valde impresso, parte basali grosse punctata, 
parte antica subtiliter transversim sulcata et medio impressionibus 
2 punctatis signata ; elytris subparallelis, apice abrupte rotundatis, 
et anguste flavidis, grosse dense punctatis, sutura elevata, dorso 
biseriatim spinosis validis parum approximatis, margine externo 
similiter sed densius et horizontaliter spinoso. 

Diffère de l’œneicolor par les épines concolores et la coloration du 
corps plus noire. 


Cyrtocaria 26 punctata. - Long. 9 mill. — Subhemisphæ- 
rica, sat fortiter convexa, rufa, prothorace punctis 4 (”.). elytris 


utrinque punctis 11 et nigris; antennis apice truncatis; pro- 


sterno cantice foveato, postice subtiliter asprulo; prothorace 


55 


lateribus cum angulis posticis rotundato; seutello triangulari, 
lævi; elytris haud marginatis, subtilissime dense punctulatis, ad 
marginem externum sat fortiter punctatis, punctis externis 2° et 
3° seriei ad marginem dilitatis; subtus subtilissime punctulata, 
mesosterno antice vix sensim sinuato, abdomine lateribus subti- 
liter strigosulo, plagulis baseos extus paulo obsoletis, medio cari- 
nula obliqua signatis. 

C’est avec un peu de doute que je range cet insecte dans le 
g. Cyrtocaria, car l’écusson n’est ni ponctué, ni relevé sur les 
bords, la fossette antérieure des propleures est assez large, peu 
limitée, la partie postérieure n’est pas fortement ponctuée, le 
mésosternum est à peine sinué. 


Psyllobora marginenotata Muls., Spéc., 172. — var. : im- 
puncticollis Fairm. — Le type de cette espèce, qui se trouve à 
Madagascar est entièrement jaune avec deux points noirs sur les 
côtés de chaque élytre. Un individu rapporté de Mayotte par Coquerel 
a les points noirs des élytres, mais ceux du corselet font défaut. 


Alexia basicollis. — Long. 3 1/2 mill. — Cet insecte res- 
semble beaucoup au précédent pour la forme générale, la taille et 
la coloration, mais les élytres n’ont pas de taches noires et le 
corselet en présente 5, les médianes contigues au bord postérieur, 
les externes un peu détachées. L’écusson est noir. Le corselet est 
plus large, les côtés sont arrondis en avant, mais non en arrière 
et les angles antérieurs sont larges et saillants. Les élytres sont 
largement échancrées à la base avec les épaules un peu saillantes, 
leur surface est très finement et densément ponctuée, le bord 
externe est assez fortement marginé. 


Verania suturata. — Long. 3 1/2 à 4 mill. — Ovata, sat con- 
vexa, rufa, nitida, elytrorum sutura nigra, vertice nigro anguste 
marginato, prothorace medio maculis 4 nigris transversim dispo- 
sitis et maculis 2 majoribus basalibus ; capite subtiliter punctnlato; 
prothorace brevi, lateribus cum angulis posticis rotundato, angulis 
anticis brevibus obtusis dorso subtiliter densissime punctato, 
elytris ovatis, apice obtusis, lateribus marginatis, dorso sat 
subtiliter dense punctatis; subtus fusca, pedibus flavis. 

Thea varieqata Fab. — Cette espèce répandue dans toute 
l’Afrique-Australe, a été trouvée à Mayotte par Coquerel. 

Exochomus hypomelas Crotch. — Hémisphérique, convexe, 
d'un noir métallique brillant, ayant un faible reflet verdâtre, à 
ponctuation peu distincte, côtés du corselet largement jaunes, tête 
jaune dans l’un des sexes, suture clypéale bien marquée. — Com- 
‘mun à Madagascar, Nossi-Bé, Ste-Marie, trouvé aussi à Mayotte 
par Coquerel. 


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DE: 


BELGIQUE 


TOME TRENTE-SEPTIÈME 


XI 


Ce numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une 
seconde fois. 


BRUXELLES 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ. 
$ 20, RUE DU MUSÉE, 20 


— 


1893 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


XI 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 4 novembre 1898. 


PRESIDENCE DE M. ToSQUINET. 


Présents : MM. Colebv, Crahay, de Crombrugghe, de Selys- 
Longchamps, Fologne, Hippert, Jacobs, Kerremans, Ledrou, 
Robbe, Severin, Vincent et Bergé, secrétaire. 

MM. Coucke et Lameere ont fait excuser leur absence. 

La séance est ouverte à 8 heures. 

Le proces-verbal de la dernière séance est approuvé. 

Admission de membres : M. George H. Coleby, 49, Upperken- 
nington Lane, London, SE., présenté par MM. Tosquinet et Séve- 
rin; et M. le lieutenant Colmant, au corps de discipline et de cor- 
rection à Vilvorde, présenté par MM. Tosquinet et Lameere. 

M. le Président informe l’Assemblée que les membres qui 
auraient des propositions à présenter pour l’Assemblée générale 
prochaine sont priés de les faire parvenir au secrétariat avant le 
2 décembre. 

Mémoires pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression 
des divers mémoires présentés. 

Communications diverses : M. de Crombrugghe communique à 
l’Assemblée les quelques notes suivantes relatives à des captures 
de lépidopteres : 

1° Polyommatus Virqaureæ, G fraïchement éclos, Groenen- 
dael, 26 juin 1893. 

2° Thecla W. Album. Rencontré en assez grande abondance au 
bois de la Cambre et avenue de Lorraine, le 22 juin 1892, Sauf un 
seul, ®, les exemplaires étaient passés. 

30 Syrichtus Alveolus, ab. Tarras (Meigen). 

Trois exemplaires pris à Groenendael, 12, 20 et 28 mai 1898. 

4 Agrotis Corticea, &, pris à Groenendael (fonds des Égyp- 
tiennes) 16 juin 1893. 

00 Dianthæcia Conspersa, G', Groenendael, 25 mai 1898. 


ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII, 45 


008 


- 6° Zadena Fasciuncula, G, exemplaire passé, pris à Linkebeek, 
le 6 juin 1893. 

7 Agrotis Vestigialis. Trois exemplaires pris à Saint-Denis- 
Westrem-lez Gand. Se rencontre assez communément chaque 
année dans cette localité. 

8 Neuronia Popularis, G\, Saint-Denis-Westrem, 7 septembre 
1893. 

— MM. Séverin et Thiery font hommage à la Société du premier 
volume du catalogue des Hemiptères qu’ils viennent de publier. 

L'assemblée remercie les auteurs et les félicite de la publication 
de cette œuvre qui rendra de grands services en entomologie. 

— M. Thirot a capturé cet été à St-Josse un exemplaire de la 
Lasiocampa pini. 

— M. Hippert a trouvé au mois d'octobre de cette année: 

Miselia oxyacanthe L. God., à Vleurgat; 

Calamia Lutosa Hb., à Etterbeek 

et Cidaria Firmata Hb., à Elewyt. 

— M. L. Coucke donne le compte-rendu de l’excursion de Flé- 
ron ; l’Assemblée décide d'imprimer ce travail dans nos Annales. 

La séance est levée à 9 heures. 


ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES 


DE LA FAMILLE DES PZATASPIDINÆ. 
par A. EL. Montandon. 


Ponsila insolita, n. sp. — Subarrondi, légèrement élargi 
postérieurement ; flave jaunâtre ocreux, couvert d’une ponctuation 
noirâtre et de taches noires reliant plus ou moins la ponctuation 
sur les côtés et la partie postérieure de l’écusson; disque de ce 
dernier, derrière la callosité basilaire ainsi que la partie postérieure 
du pronotum noirs. 

Tête jaunâtre, très large, environ les 5/5 de la largeur du pro- 
notum en arrière, joues très-proéminentes au devant des yeux; 
subconcaves chez le G\, prolongées de chaque côté en triangle 
subéquilatéral, très étroitement contigues devant le tylus au fond 
de l’échancrure qui les sépare antérieurement, les côtés antérieurs 
étroitement et légèrement relevés. Partie externe des joues large- 
ment bordée de noir, depuis un peu au devant des yeux; cette 
bordure noirese continuant plus étroite sur le bord antérieur interne 
de la dilatation et en arrière elle envoie un prolongement trans- 


099 


versal un peu oblique depuis devant l’œil jusqu’au niveau du côte 
interne des ocelles, vers la base du tylus ; chez la © les joues planes 
sont un peu rétrécies et subtronquées en avant, très-étroitement 
valvantes au devant du tylus, marginées de noir et une tache noire, 
transversale, légerementoblique, partant depuis un peu au devant 
des yeux jusque vers la base du tylus. Tylus noir et base de la tête 
étroitement noirâtre dans les deux sexes avec une tache subtrian- 
gulaire mal arrêtée s'étendant de chaque côté sur la région des 
ocelles. Ces derniers sont assez rapprochés l’un de l’autre, la 
distance qui les sépare est à peine plus grande que la distance 
des ocelles aux yeux. 

Partie antérieure du pronotum, y compris les dilatations 
latérales, jaunâtre parsemée d’une fine ponctuation noirâtre assez 
espacée; les bords antérieur et latéraux très étroitement noirs; 
une tache noire, en circonflexe un peu épaissi, de chaque côté sur 
le disque; une ligne de même couleur, mal définie, élargie au 
milieu à la partie interne des dilatations latérales et une autre 
ligne étroite, longitudinale sur le milieu du disque, rejoignant le 
bord antérieur au sillon transversal; ce dernier bien marqué par 
une ligne enfoncée ininterrompue. Partie postérieure du pronotum, 
jaune parsemée de points noirs de chaque côté sur les angles laté- 
raux, les taches noires augmentant graduellement en s’éloignant 
de l’angle latéral deviennent peu à peu confluentes et la teinte 
noirâtre occupe tout le disque. 

Callosité basilaire de l’écusson peu accentuée mais très large et 
bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue ; 
jaunâtre parsemée d’une ponctuation noirâtre très espacée avec 
une assez large tache noirâtre subcarrée, médiane. De chaque côté 
de la callosité, se superposant sur les extrémités de la callosité 
basilaire, une large tache allongée, jaunâtre, lisse, calleuse, 
atteignant l'angle latéral antérieur de l’écusson. Ecusson noirâtre 
sur le disque derrière la callosité basilaire, jaunâtre fortement 
pointillé et tache de noir sur les côtés et la partie postérieure, la 
ponctuation et les taches moins denses près du bord externe qui 
est entouré d’un fin liseré noirâtre. 

Antennes assez longues, insérées au côté interne de l'œil, à 
premier article de 1/3 plus court que le troisième; deuxième 
article tres court un peu plus long que large; articles 3, 4 et 
5 subégaux. 

Dessous de la tête jaunâtre, sauf le devant des joues noir, 
dessous des dilatations latérales largement jaunâtres, poitrine 
grisâtre. Orifices odorifiques situés plus près des hanches que 
des côtés latéraux de la poitrine, suivis d’un long canal légère- 
ment arqué en avant et terminé en oreillette jaunâtre à l’angle 


560 


antérieur externe des métapleures. Pattes jaunâtres, fémurs 
robustes un peu plus longs que les tibias, ces derniers assez for- 
tement sillonnés. 

Abdomen noir brillant avec de légères petites rides longitudi- 
nales; deux taches jaunâtres transversales sur les bords de chaque 
segment, l’antérieure triangulaire ornée d’un petit point brunätre, 
la postérieure linéaire. Marge abdominale jaunâtre coupée d’une 
ligne brune vis-à-vis de la suture des segments. 

Pièce genitale G' grande, subpentagonale, sensiblement plus 
étroite cependant que la tête entre les yeux, brune jaunûtre, 
plus foncée vers le milieu avec un point jaune au centre, 
écusson avec une échancrure obtusément arrondie au dessus de 
la pièce genitale, chez la Q l’écusson est obtusément arrondi 
à l'extrémité. 

Longueur : G 51/4, Q 4 5/4 millim. largeur G et © 4 1/2 milli- 
mètres. Palawan, Iles Philippines, ma collection. 

Malgré la forme des appendices céphaliques du G de cette 
espèce qui au premier aspect ressemble plus à un Tiarocoris qu’à 
une des espèces du genre Ponsila, décrites jusqu’à présent, je 
rattache sans hésitation cet insecte à ce dernier genre dont il a la 
tête plus large ; les ocelles plus rapprochés, à peine plus éloignés 
entre eux que des yeux; les sillons du coté interne des dilatations 
latérales du pronotum mal définis, non en ligne régulière; les 
plaques latérales sur la base de l’écusson de chaque côté de la 
callosité basilaire plus grandes. Le tylus englobé par les joues ne 
crée pas un obstacle à cette réunion car Stäl a tiré le caractere du 
tylus libre à l’extrémité sur un G qui a servi seul à la création 
du genre, et il n’a pas connu les © qui ont au contraire les joues 
valvantes devant le tylus et nous avons vu un exemplaire G Pon- 
sila var. simillima Montand (voy. Æev. d’E'nt., 1892, p. 307) 
dont les joues englobent aussi le tylus. 


Tiarocoris luminatus Montand. — La description du G' de 
cette espèce a été donnée dans la Revue d’Entomologie 1892, 
p. 307 ; je viens de voir un exemplaire Q provenant de Malacca et 
appartenant à la collection de M. G. Fallou. La tête très ample, 
environ moitié de la largeur du pronotum, est assez proéminente, 
aussi longue que large entre les yeux ; subarrondie en avant; les 
joues valvantes devant le tylus quelque peu raccourci; les yeux 
légèrement transverses, très proéminents mais nullement pédon- 
culés. Distance des ocelles aux yeux presqu’égale au diamètre 
transversal de l’œil, environ moitié moindre que la distance inter- 
ocellaire. Base de la tête étroitement rembrunie, la bande brune 
irrégulière comme dentelée en avant; deux petits points bruns sur 
la base du tylus et pourtour antérieur des joues très étroitement 


561 


noir. Écusson largement arrondi à l'extrémité. Pour les autres 
caractères et la coloration exactement semblable au G. 

Longueur 4 1/2 mill., largeur de l’écusson en arrière 3 4/5 mill. 

Nonobstant la ressemblance des © du genre Tiarocoris avec les 
Coptosoma, je crois cependant pouvoir maintenir ce genre qui se 
distingue par l’amplitude de la tête, de la moitie de la largeur du 
pronotum en arrière; la distance interoculaire à peu près quatre 
fois le diamètre transversal de l’œil et un peu plus de deux fois la 
distance interocellaire. Le sillon transversal sur le disque du pro- 
notum ainsi que la forme des joues proeminentes au devant des 
yeux et englobant le tylus le séparent nettement des Coptosoma 
à large tête de la division A de Stäl. lesquels devront probable- 
ment aussi être séparés des vrais Coptosoma dont la tête étroite 
n’a au maximum entre les yeux que deux fois et demi le diamètre 
de l’œil et l’espace interocellaire environ les deux tiers de l’espace 
interoculaire. Le type du genre Coptosoma F. de Laporte (Essai 
d'une classification systématique des Hemiptères, 1832, p. 73) est 
Tetyra globus Fabr. 


Tiarocoris contestatus n. sp. — D’un jaune sale sur la tête 
et l’écusson, ce dernier finement et densément ponctué de brunâtre; 
disque du pronotum brunâtre avec les côtés et une bande transver- 
sale jaunâtres. 

Tête © jaunâtre, très large, aussi large que la moitié du pro- 
notum entre les angles latéraux; joues légèrement concaves, assez 
avancées au devant des yeux, arrondies en avant et valvantes 
devant le tylus raccourci. Extrême bord extérieur des joues 
étroitement noirâtre, base de la tête avec quelques taches rembru- 
nies surtout entre les ocelles et les yeux. 

Pronotum brunâtre avec la partie antérieure bordée d’un liseré 
jaune intramarginal derrière l'extrême bord antérieur étroitement 
noir, ce liseré jaune antérieur se prolongeant obliquement de 
chaque côté en arrière jusqu'aux angles latéraux, en dedans d’une 
ligne droite et régulière, enfoncée, noire, qui limite intérieure- 
ment les dilatations latérales; ces dernières assez étendues, 
jaunes avec la marge extérieure très étroitement noire. Sillon 
transversal du pronotum assez bien marqué par une ligne enfoncée 
ininterrompue, bordé en avant d’une large ligne transversale 
jaune qui ne rejoint pas le liseré jaune latéral et qui est réunie 
au milieu au liseré jaune du bord antérieur par un trait longitu- 
dinal jaunâtre. Sur les extrémités de la ligne jaune transversale 
deux bandelettes jaunâtres pointillées de brun, partent, dirigées 
en arrière, légerement arquées, une de chaque côté de la partie 
postérieure du pronotum, au côté interne des angles latéraux. 


562 


Écusson entièrement jaunâtre, densément pointillé de brun; 
cette ponctuation plus rare sur la large callosité basilaire peu 
accentuée mais bien nettement limitée en arrière par une ligne 
enfoncée ininterrompue; l’écusson est un peu rembruni tout 
autour derrière cette ligne. De chaque côté de la base de l’écusson 
une tache étroite, allongée, jaunâtre et lisse, prend au dessus des 
angles latéraux de la callosité basilaire et s'étend jusque sur le 
côté de l’écusson où elle a l’air de faire suite au bourrelet 
étroitement brunâtre qui l'entoure sur ses côtés latéraux et 
postérieur; en dedans de ce bourrelet une étroite bande mal 
accusée, presque imponctuée suit les côtés extérieurs de l’écusson. 

Écusson Q très-largement arrondi à l’extrémité. 

Dessous de la tête, prosternum et dessous des côtés latéraux 
du pronotum largement jaunâtres; poitrine noirâtre, angle pos- 
térieur externe des métapleures jaunâtre. Orifices odorifiques 
situés plus près des hanches que des côtés latéraux de la poitrine, 
suivis d’un long canal arqué en avant à son extrémité où il est 
étroitement jaunâtre et atteint l’angle antérieur externe des 
métapleures. 

Antennes et pattes d’un jaune sale, un peu rembruni. 

Abdomen noir sur le disque avec une assez large double tache 
à base commune extérieurement, sur les bords de chaque segment; 
marge abdominale jaune avec une petite tache rembrunie à la 
partie interne sur la région des stigmates. Long. 42/5 mill.; 
largeur 4 millimètres. 

Un seul exemplaire Q. Chan Yoma (Birmanie), ma collection. 

La large tête de cet insecte à joues proéminentes au devant des 
yeux, valvantes devant le tylus, et sa forme générale suffisent 
pour le ranger sans hésitation dans le genre Tiarocoris. Il est 
probable que le G‘ doit avoir les joues explanées de ses congénères. 


Coptosoma caliginosum n. sp. — Subarrondi, un peu élargi 
postérieurement, finement et peu densément ponctué, lisse, 
assez brillant, noir sur le disque postérieur du pronotum et le 
disque de l’écusson, jaunâtre tacheté de noir sur les côtés latéraux 
et la partie antérieure du pronotum ainsi que sur le pourtour de 
l’écusson. 

Tête jaune, très-large, environ aussi large avec les yeux que 
la moitié de la largeur du pronotum en arrière ; yeux transverses ; 
ocelles assez éloignés des yeux, environ deux fois et demi le 
diamètre de l’ocelle. Partie antérieure de la tête tres obtusément 
arrondie, très peu proéminente au devant des yeux; joues con- 
vergentes et presque confluentes à l'extrémité où le tylus très 
rétréci atteint cependant le bord antérieur. Extrême bord ante- 


563 


rieur et sutures du tylus ainsi que la base de ce dernier noirs; 
une petite tache brunâtre, arrondie, de chaque côté sur le milieu 
des joues; base de la tête avec deux grandes taches noires 
contiguës à la base, couvrant de chaque côté la région des ocelles. 

Pronotum très rétréci en avant, très étroitement noir sur le 
bord antérieur et les côtés latéraux; un liseré intramarginal 
jaune avec quelques rares très-petits points brunâtres antérieure- 
ment et côtés latéraux de même couleur. Dilatations latérales 
étroites limitées à leur partie interne par une ligne noire oblique; 
une assez large bande transversale noire sur la région des cica- 
trices, anguleuse et sinuée de chaque côté, ininterrompue sur le 
milieu où la couleur noire forme une bande longitudinale qui 
atteint le bord antérieur et rejoint en arrière le disque noir de la 
partie postérieure de l’écusson. De chaque côté derrière la bande 
transversale noire des cicatrices une assez large tache jaune 
transversale, assez densément ponctuée de noir, les angles humé- 
raux largement jaunâtres ponctués de noiravec une tache brunâtre 
sur la callosité de l’angle huméral. 


Ecusson noir sur le disque avec la base et tout le pourtour 
couverts de taches jaunes plus ou moins confluentes et vermiculées 
ponctuées de noir. Sommet de l’écusson obtusément et peu profon- 
dément échancré au dessus des pièces génitales chez le G, arrondi 
chez la ©. 

Dessous de la tête et des dilatations latérales du pronotum 
jaunâtres, poitrine grisâtre; antennes, rostre et pattes jaunâtres, 
les fémurs quelque peu pointillés de brunâtre, tibias sillonnés, 
plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux 
fémurs aux pattes postérieures. 


Orifices odorifiques situés à égale distance des hanches et des 
côtés de la poitrine, suivis d’un canal assez long, légèrement 
recourbé en avant à son sommet terminé en petite oreillette jaunà- 
tre qui touche presque l’angle antérieur externe des métapleures. 


Abdomen noir brillant, lisse, avec le bord externe jaune et deux 
taches subtriangulaires jaunes sur les côtés de chaque segment, 
la tache antérieure plus grande que la postérieure avec un très 
petit point noir sur le milieu; les deux taches jaunes sont légère- 
ment confluentes à leur base au côté externe des segments. 

Pièce genitale G très étroite, moins large que la tête entre les 
yeux, posée obliquement à l’axe du corps, noire à la base et sur 
le disque, jaunätre sur le bord postérieur; également étroite chez 
la © et même disposition de couleurs. Sixième segment ventral 
s’avançant anguleusement au milieu sur le cinquième segment, 
presque à angle droit chez le G', plus obtusément chez la Q. 


564 


Aussi large que long. G' 3 2/5 mill. © 3 5/4 millimètres. Celebes, 
Bankala (I. C. van Hasselt), collection de M. W. L. Distant. 

Par la forme de son corps, la largeur de sa tête, ses yeux trans- 
verses, l’absence de sillons transversaux sur le pronotum et près 
de la base de l’écusson, cette espèce vient prendre place dans la 
division C de Stäl; de même taille que ©. wniforme Montand. et 
C. gravidum Montand., dont elle est très voisine, elle s’en dis- 
tingue facilement par la teinte noire qui a envahi tout le disque 
du pronotum et de l’écusson et par les taches sur les côtés des 
segments abdominaux. 


Coptosoma Distanti n. sp. — Presque régulièrement arrondi 
en avant, un peu élargi et subtronqué postérieurement, noir 
bronzé sur la partie supérieure, avec les côtés latéraux du prono- 
tum et de l’écusson ainsi que la partie postérieure de ce dernier 
largement jaunâtres pointillés de noir. 

Tête jaune très-large, environ la moitié de la largeur du prono- 
tum; yeux transverses, distance des ocelles aux yeux plus de deux 
fois et demi le diamètre de l’ocelle. Partie antérieure de la tête 
obtusément arrondie et très peu proéminente au devant des yeux, 
les joues convergentes mais non confluentes au sommet s’avancent 
au devant des yeux un peu moins que la longueur du diamètre 
longitudinal de l’œil ; tylus très rétréci à son sommet, aussi long 
que les joues. 

Extrême bord de la tête et sutures du tylus très étroitement 
noirs, la ligne noire des sutures du tytus élargie vers la base de ce 
dernier qui a ainsi deux petites taches noires parfois légèrement 
confluentes. Base de la tête avec deux grandes taches noires con- 
tiguës postérieurement, couvrant largement de chaque côté la 
région des ocelles et s’avançcant sur les joues jusqu'au devant du 
niveau antérieur de l’œil. 

Pronotum noir bronzé finement et peu densément ponctué avec 
les côtes largement bordes de jaune avec des points noirs surtout 
postérieurement, cette bordure plus étroite en avant jusqu’au 
niveau du milieu des dilatations latérales, ces dernières étroites 
avec l'extrême bord extérieur très étroitement noir et couvertes 
sur leur surface de petits points noirs un peu alignés à la partie 
interne des dilatations. La bordure jaune se continue encore plus 
étroite sur le bord antérieur de chaque côté jusqu’un peu en dedans 
du niveau du côte interne de l’œil. Point de sillon transversal sur 
le disque du pronotum. 

Écusson noir à la base et sur le milieu du disque avec une faible 
callosité basilaire assez large mais mal limitée en arrière, finement 
et peu densément ponctuée comme le disque ayec une petite tache 


565 


jaune transversale ornée de quelques points noirs sur chaque 
extrémité de la callosité. Côtés latéraux et partie postérieure de 
l’écusson largement jaunes avec une ponctuation noire, cette 
ponctuation plus dense, plus ou moins confluente formant tache 
noire de chaque côté près des angles postérieurs de l’écusson ; il 
arrive parfois que cette tache se rejoint à la tache noire discoïdale. 
Sur la partie postérieure jaune de l’écusson une étroite ligne 
médiane longitudinale reste lisse et imponctuée. Écusson arrondi 
à l'extrémité, non sinué chez les © dont la pièce génitale est 
petite, moins large que la tête entre les yeux. 

Dessous de la tête et des dilatations latérales du pronotum 
jaunâtres, antennes jaunes, rembrunies sur le 5e article et sur la 
moitie apicale du 4e. 

Pattes jaunes, courtes, tibias sillonnés, plus courts que les 
fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux fémurs à la paire 
postérieure. 

Poitrine grise, orifices odorifiques placés à égale distance des 
hanches et des côtés de la poitrine, suivis d’un canal droit dirigé 
obliquement en avant où il atteint, légèrement dilaté en oreillette 
jaunâtre, l’angle antérieur externe des métapleures. 


Abdomen noir brillant, finement ponctué sur le milieu du 
disque, les côtés largement jaunes pointillés de brun, les sutures 
des segments restant étroitement noires, et une fine ligne trans- 
versale brunâtre divisant la tache en deux parties à peu près 
égales, sur chaque segment; marge abdominale jaunâtre. Pièce 
génitale @ étroitement noire à la base, jaune sur tout le reste de 
la surface avec les sutures rembrunies. Sixième segment ventral 
Q avancé au milieu à angle presque droit, à peine obtus, le sommet 
de l’angle n’atteignant pas la base du 5° segment. Longueur et 
largeur 3 3/:-4 1/: millimètres. 

Naga Hills. Inde boréale (Doherty) collection de M. W. L. 
Distant. 

Cette espèce ne rentre dans aucune des coupes créées par Stäl ; 
par la forme de sa tête très large et la position des ocelles, elle 
se rapproche beaucoup des espèces de la division C dont elle diffère 
cependant par les joues un peu plus proéminentes au devant des 
yeux et la callosité basilaire de l’écusson arrêtée postérieurement 
par une dépression bien visible et des points enfoncés. Avec les 
deux espèces suivantes elle formera une nouvelle coupe à la suite 
de la division C où il faudra probablement faire entrer aussi Copto- 
soma Mulleri, Vollenhoven, que je ne connais pas en nature. 


Coptosoma varium n. sp. — De forme subpentagonale, peu 
convexe, élargie en arrière avec les côtés latéraux droits, la partie 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. AG 


566 


postérieure très obtusément arrondie, subtronquée et la partie 
antérieure obtusément arrondie. Noir, bronzé, peu densément 
ponctué avec de grandes taches d’un jaune ocreux pointillé de 
noir sur la tête, les côtés du pronotum et de l’écusson, la base et 
la partie postérieure de ce dernier. 

Tête très large, aussi large que la moitié du pronotum en arrière, 
yeux transverses, distance des ocelles aux yeux presque trois fois 
le diamètre de l’ocelle; joues peu proéminentes devant les yeux 
où elles s’avancent très obtusément arrondies un peu moins que 
la longueur du diamètre longitudinal de l’œil, convergentes mais 
non confluentes devant le tylus très rétreci à son extrémité où 
il atteint le bord antérieur de la tête. Marge externe de la tête 
étroitement noire, joues et tylus d’un jaune ocreux, une petite 
tache noire sur la base du tylus et deux grandes taches noires 
subtriangulaires à la base de la tête, recouvrant de chaque côte 
la région des ocelles, et contiguës à la base. 

Pronotum noir bronzé sur le disque depuis le bord antérieur au 
bord postérieur, lisse antérieurement, ponctué postérieurement; 
une étroite bordure intramarginale d’un jaune ocreux prenant sur 
le bord antérieur au niveau du côté interne des yeux, s’élargissant 
latéralement sur les côtés de la partie antérieure du pronotum et 
s'étendant ensuite en arrière en grande tache pointillée de noir 
devant l’angle huméral sur la partie postérieure du pronotum. 
Dilatations latérales faibles parsemées de points noirs enfoncés, 
disposés en lignes irrégulières, plus denses et mieux marqués au 
côté interne de la dilatation. Au milieu du disque du pronotum 
une petite tache irrégulière d’un jaune ocreux pointillée de noir, 
ayant des tendances à devenir transversale et à rejoindre de 
chaque côté l’angle antérieur interne de la grande tache latérale 
de la partie postérieure du pronotum. 

Écusson à callosité basilaire assez accentuée et bien limitée en 
arrière par une dépression avec des points enfoncés bien visibles 
surtout sur les côtés, un peu plus obsolètes sur le milieu du disque; 
cette callosité peu large, d’un jaune ocreux finement pointillé de 
brunâtre derrière l'extrême base de l’écusson étroitement noire. 
Parfois le milieu de la callosité est aussi un peu assombri. Derrière: 
la callosité la ponctuation du reste de l’écusson est plus forte; le 
disque noir bronzé envoie en arrière trois branches de même 
couleur, élargies extérieurement sur la large bordure scutellaire 
d’un jaune ocreux pointillé de noir; deux de ces branches arrivent 
aux angles postérieurs, une de chaque côte de l’écusson, la troi- 
sième, médiane arrive au dessus de la pièce génitale; ces taches 
varient d’étendue selon les individus et les deux branches latérales 
peuvent être réduites à une tache qui occupe de chaque côté les 


567 


angles postérieurs sans se relier à la tache discoïdale. En d’autres 
termes on peut dire que l’écusson noir bronzé est orné, outre la 
callosité basilaire de deux grandes taches latérales jaunes ocreuses 
pointillées de noir, une de chaque côté sur la marge, non loin de 
la base de l’écusson et de deux autres grandes taches semblables 
atteignant la marge de la partie postérieure de l’écusson, une de 
chaque côté de la ligne médiane noire. Sommet de l’écusson très 
obtusément et peu profondément échancré au dessus de la pièce 
génitale chez les G. 

Dessous de la tête et des marges latérales du pronotum jaunâtres. 
Antennes jaunâtres, rembrunies sur les deux derniers articles ; 
rostre jaunâtre à la base, enfumé vers l’extrémité; pattes jaunes, 
tibias sillonnés plus courts que les fémurs aux deux paires anté- 
rieures, de même longueur que les fémurs aux pattes postérieures. 
Poitrine grisâtre; orifices odorifiques situés à peu près à égale 
distance des hanches et des cotés latéraux, suivis d’un canal droit 
atteignant l’angle antérieur externe des métapleures. Côtés de 
l'abdomen tres largement jaunes ocreux pointillés de brun avec 
les sutures des segments noires et une ligne transversale brunâtre 
sur le milieu de chaque segment; disque del’abdomen noir brillant, 
à ponctuation assez espacée. 

Sixième segment ventral G prolongé au milieu en avant en 
angle à peine obtus, presque droit, dont le sommet n’atteint pas 
la base du 5° segment. Pièce génitale G' posée obliquement à l’axe 
du corps, plus large dans son diamètre transversal qui est cepen- 
dant sensiblement plus étroit que la tête entre les yeux, noire à 
la base, jaunâtre au centre et à l'extrémité. 

Aussi large que long. 3 2/5 millimètres. 

Birmanie (ma collection). 

Cette espèce est très voisine de la précédente C. Distanti 
Montand, pour la disposition des couleurs ; elle s’en distingue par 
sa forme un peu plus anguleuse aux angles postérieurs de l’écus- 
son ; par la teinte jaune ocreuse, non jaune claire des taches; par 
la callosité transversale de la base de l’écusson mieux accentuée et 
mieux limitée en arrière, ordinairement jaune ocreuse sur toute sa 
largeur; par la ligne médiane noire et non une fine ligne claire 
imponctuée sur la partie déclive de l’écusson. 


Coptosoma contectum n. sp. — Légèrement convexe en 
dessus, de forme subpentagonale, élargie en arrière, très obtusé- 
ment arrondie, subtronquée postérieurement; entièrement d’un 
noir bronzé, finement et peu densément ponctué avec un limbe 
jaune ponctué de brun tout autour, double sur les côtés latéraux 
antérieurs du pronotum. 


568 


Tête très large, aussi large avec les yeux que la moitié de la 
largeur du pronotum en arrière, yeux transverses; distance des 
ocelles aux yeux près de trois fois plus grande que le diamètre de 
l’ocelle; joues peu proéminentes, largement et très obtusément 
arrondies devant les yeux, convergentes en avant mais pas entière- 
ment confluentes devant le tylus dont le sommet très retréci atteint 
le bord antérieur de la tête. Une petite tache jaunâtre au devant 
de l'œil; une autre tache jaune sur l’extrémité des joues, le long 
de la suture du tylus ; ces deux taches le plus souvent reliées entre 
elles à leur partie externe par une étroite bande jaunâtre intra- 
marginale, l’extrême bord antérieur des joues restant toujours 
très étroitement noir; sommet du tylus jaunâtre sur le milieu et 
un tout petit point jaunâtre au milieu de la tête entre les yeux, 
derrière la base du tylus. 

Pronotum à ponctuation fine et rare avec une très-faible dépres- 
sion, transversale de chaque côté, indiquant un commencement 
de sillon transverse où la ponctuation est un peu plus dense quoi- 
que presqu’invisible sur le milieu du disque. 

Dilatations latérales étroites, lisses, d’un jaune ocreux en dedans 
de l'extrême bord noir, limitées en arrière par une assez large 
ligne noire ponctuée et derrière cette ligne noire un trait jaune 
ocreux, oblique, partant depuis le devant du pronotum derrière 
le niveau de l’œil et aboutissant en arrière à l’angle huméral de 
l'écusson ; cette double bordure latérale jaunàtre est parsemée de 
très petits points noirs assez espacés. 

Ecusson entièrement noir bronzé avec une étroite bordure intra- 
marginale légèrement coudée interieurement de chaque côté près 
de la base, d’un jaune ocreux parsemé de petits points noirs. Cette 
bordure jaunàtre est parfois très rérécie et aussi un peu écourtée 
avant d'atteindre la base. Callosité basilaire assez bien marquée 
par les dépressions latérales, large, mais assez mal limitée en 
arrière surtout sur le milieu du disque, finement et peu densément 
ponctuée comme tout le reste de l'écusson. Sommet de l’écusson 
faiblement et très obtusément échancré devant la pièce génitale 
chez les G\, avec la bordure jaune intramarginale plus ou moins 
largement interrompue devant l’échancrure; chez les Q la bordure 
est entière et l’écusson arrondi à l’extrémite. Marge élytrale 
jaunàtre parsemée de petits points noirs. 

Dessous de la tête et des marges dilatées du pronotum jaunûtre; 
poitrine noire mate avec le bord postérieur des metapleures 
étroitement jaunâtre. Addomen noir bronzé brillant, presque lisse, 
avec de fines stries longitudinales très superficielles et quelques 
points enfoncés très espacés; une étroite ligne longitudinale sur 
le bord de chaque segment et marge abdominale d’un jaune ocreux. 


569 


Orifices odorifiques placés à peu près à égale distance des hanches 
et du bord externe de la poitrine, suivis d’un canal droit, oblique- 
ment dirigé en avant dont l'extrémité atteint presque l'angle 
antérieur externe des métapleures. Antennes jaunâtres sur les 
trois premiers articles, rembrunies sur les deux derniers; rostre 
brunâtre; pattes jaunes, tibias sillonnés, plus courts que les 
fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux fémurs à la paire 
postérieure. Sixième segment ventral prolongé au milieu en avant 
dans les deux sexes, à angle presque droit dont le sommet n’atteint 
cependant pas la base du cinquième segment; pièce génitale G 
petite légèrement transversale et plus étroite que la tête entre les 
yeux ; posée obliquement à l’axe du corps; jaunâtre à son bord 
supérieur. 

Longueur 4-4 1/5 millim., largeur 3 3/4-3 1/5 millimètres. 

Inde, collection de M. L. Lethierry et la mienne. Bengale; 
Kurseong (P. Braet), Kombir (P. Cardon). Musée Royal d'A. N. 
de Belgique Darjeling, Inde bor. Wusée Nat. Hongrois Budapest. 

De même forme que l’espèce précédente, C. varium Montand, 
on pourrait croire que c’est la même espèce sur laquelle le noir a 
presque complètement envahi; mais cette dernière, C. contectum, 
est proportionnellement un peu plus longue et de taille un peu 
plus forte. 


Coptosoma elegans Stäl. — Un couple de cette magnifique 
espèce se trouve dans la collection Van Volxem, appartenant au 
Musée Royal d’'H. N. de Belgique ; sans indication de provenance, 
malheureusement. Grâce à l’amabilité de M. Chr. Aurivillius qui 
a bien voulu me confier le type de Stäl, j'ai pu identifier sûre- 
ment ces insectes qui offrent cependant quelque différence, que je 
vais signaler. 

Chez le type © de l’auteur Suédois, provenant de Bornéo, la 
tête est tres proéminente devant les yeux, les joues convergentes 
et valvantes devant le tylus sont subtronquées en avantet les bords 
des côtés latéraux de la tête sont légèrement relevés. 

Chez la © de la collection Van Volxem le bord antérieur de la 
tête est arrondi, peu proéminent au devant des yeux; les côtés 
non relevés ; les joues bien que convergentes ne sont pas tout à 
fait confluentes devant le tylus qui atteint le bord antérieur, très 
rétréci à son extrémité. Tous les autres caractères étant exacte- 
ment semblables, de même que le dessin et la disposition des cou- 
leurs, je ne crois pas devoir, pour le moment du moins, créer une 
espèce nouvelle basée uniquement sur la différence d'amplitude des 
joues. Ces appendices céphaliques sont probablement sujets à d’énor- 
mes variations comme cela s’observe sur de nombreux insectes. 


570 


Stäl n'avait pas connu le G'de cette espèce mais il avait bien 
pressenti la différence qui devait exister entre les sexes, comme il 
l'a indiquée dans sa division 1. (p. II, Enum. Hemip. V). Celui de 
la collection Van Volxem a en effet les joues à peu près confor- 
mées comme celle des G' du genre Tiarocoris, c’est-à-dire prolon- 
gées en avant en appendices foliacés un peu concaves superficiel- 
lement et relevés à leur extrémité; l’échancrure antérieure entre 
les appendices ne pénétrant pas jusqu’au tylus qui est raccourci 
derrière les joues étroitement valvantes au fond de l’échancrure. 


Cette espèce est-elle bien à sa place dans le genre Coptosoma ? 
c’est une question à laquelle je ne puis pas encore répondre. 

Elle n’a pas la large tête des Z'iarocoris, mais bien à peu près le 
même sillon des orifices odorifiques, long, atteignant l’angle anté- 
rieur externe des métapleures et l’orifice presque plus près des 
hanches que des côtés de la poitrine. Par contre les tibias ne sont 
que très-légèrement sillonnés ce qui ne fera sans doute pas grand 
obstacle à son rapprochement avec C. alatum Sign., non plus que 
ses yeux subpédonculés. La forme générale et le dessin sont un 
peu ceux des ©. bufo Esch. Australica Stäl et lyneea Stal. 


A. L. MOoNTANDON. 
Bucarest, juin-août, 1893. 


RAP PORTE SUIRA MIA EXC U RS TON 
DU 8 OCTOBRE 1893. 
par IE. Coucke. 


Le temps ayant été très mauvais, j’ai seul pris part à l’excur- 
sion du 8 octobre, pour laquelle la Société avait choisi comme 
localité le village de Fléron, situé sur les plateaux de Herve, 

La saison avancée et le temps défavorable ont rendu mes captures 
en Coléoptères, Lépidoptères, Diptères, etc., fort peu nombreuses. 
Mais j'ai pu recueillir un assez grand nombre d’Arachnides. 

Je suis convaincu qu’une excursion dans la localité de Fléron 
effectuée pendant la bonne saison donnerait d'excellents résultats, 
les environs de ce village présentant sur un espace relativement 
restreint une grande variété dans la nature du terrain et de la 
végétation. 

Les Arachnides capturés ont été déterminés par M. Becker; 
les Coléoptères, Lépidoptères, Hémiptères et Hyménoptères par 
M. Severin. 


57] 


ARACHNIDES. 


ARANEIDES. - 


Lycosa pulverulenta CI. 

— terricola Th. 
Cyclosa conica Pallas. 
Eeira diademata CI. 
Zilla X-notata CI. 
Meta seymentata CI. 
Pachygnatha De Geeri Sund. 
Theridion lineatum C1. 

— varians H. 
Linyphia hortensis Sund. 
Agelena labyrinthica CI. 
Dictyna uncinata Th. 
Amaurobius fenestralis Stroem. 
Prosthesima subterranea C. K. 
Clubiona pallidula CI. 


OPILIONES. 
Liobunum rotundum Latr. 
Phalangium opilio L. 
INSECTES. 
COLEOPTÈRES. 
Coccinella 5-punctata L. 
LEPIDOPTÈRES. 
Orthosia pistacina L. 
HEMIPTÈRES. 
Carpocoris baccarum L. 
Nabis brevis Schultz. 
Anthocoris nemoralis F. 
Lyqus campestris F. 
HYMEÉNOPTÈRES. 
Vespa crabro L. 
DIPTERES. 


Culez ciliaris Linn. 
Dasyptera varia Meig. 
Trichocera annulata Meig. 


J'ajouterai à ce rapport une liste de Diptères que quelques 


572 


recherches aux environs de Fléron m’avaient déjà permis de 
recueillir depuis le mois de juillet de cette année. 


FAMILLE DES CULICIDAE. 
Culez ciliaris Linn. — 25 août. 


FAMILLE DES TIPULIDAE,. 


Dasyptera varia Meig. — 7 octobre. 
Trichocera annulata Meig. — 7 octobre. 
Tipula fulvipennis Deg. — 15 août. 

— paludosa Meig. — 15 août. 


FAMILLE DES TABANIDAE,. 
Chrysops caecutiens L. — Juillet-août. 


FAMILLE DES LEPTIDAE. 
Leptis strigosa Meig. — Juin-juillet. 


FAMILLE DES SYRPHIDAE. 


Bacha elongata F. — 5 septembre. 
Melithreptus scriptus L. (v. strigatus Staeg.) — Août. 
S'yrphus luniger Meig. — Juillet. 

— ribesii L. — v. vitripennis Meig. (Cette variété se distingue 
du type par sa taille plus petite et ses ailes non rembru- 
nies). — Juillet. 

— grossulariae Meig. — Août. 

Platycheirus albimanus F. — Juillet-août. 

— scutatus Meig. — Juillet-août. 

— clypeatus Meig. — Juillet-août. 

Rhingia campestris Meig. — Juillet-août. 


Volucella inanis L. — Juillet-août. 
Eristalis sepulcralis L. — Août. 
— pratorum Meig. — Juillet-août. 


Helophilus trivittatus F. — 9 août. 
Æylota segnis L. — 15 août. 
S'yritta pipiens L. — Juillet-août. 


FAMILLE DES CONOPIDAE. 


Sicus ferrugineus L. — Août. 
Conops quadrifasciatus Deg. — 15 août. 
— flavifrons Meig. — 16 août. 
Physocephala rujipes F. — 9 août. 
— villuta F. — 9 août. 


573 


HÉTÉROCÈRES DE LOJA ET ENVIRONS (EquaTEeuR). 


par Paul Dognin, 


Azelina Synopsioides n. sp. 


38 à 45 millimètres. Cette espèce a une certaine ressemblance 
avec Synopsia Mexicanaria WIk avec laquelle elle a même été 
confondue. 

Supérieures à bord terminal très dentelé, inférieures plus régu- 
lièrement et moins profondément festonnées. 

Dessus des premières ailes avec les deux premiers tiers d’un 
joli ton brun lilacé, semés de quelques écailles vertes, bord termi- 
nal d'un blanc verdâtre argentée. L’aile est traversé par deux lignes, 
une extrabasilaire verdâtre bordée de noir en dehors et décrivant 


un M et une extra-cellulaire également marquée de noir mais 
moins zigzaguée et concave à son centre. 

Immédiatement avant cette seconde ligne le point cellulaire noir. 
À la base une demi ligne verdàtre. Bord terminal liseré de noir; 
franges brunes. 

Inférieures avec le dessus blanc à la base, le point cellulaire 
dans une ombre brune, une subterminale assez droite, tout le bord 
terminal d’un gris lilacé, un liseré terminal noir enfin les franges 
blanches coupées de gris. 

Dessous des quatre ailes blanc semé d’écailles vertes et grises 
sauf au bord interne des supérieures qui reste blanc, avec le point 
cellulaire noir bien marqué à chaque aile et situé dans une ombre 
grise, une subterminale et un liseré noirs. 

Palpes courts, droits, à dernier article bien distinct; antennes 
finement pubescentes; corps poilu, gris; trompe bien développée. 

Loja, 1892, 2 G' de taille fort differente mais d’autre part 
absolument pareils. 

Quoique cette espèce ne soit certainement pas une vraie Azelina 
je crois bien faire de la placer provisoirement dans ce genre n’en 
trouvant aucun autre mieux approprié. 


Emmelesia Aguada n. sp. 


20 à 23 millimètres. Dessus des supérieures vert pâle; la base, 
une bande centrale légèrement arrondie, à bords sinueux et 
le bord terminal, plus sombres dans les spécimens bien déssinés. 
Ceux-ci montrent en outre un petit point eellulaire noir et une 


574 


légère tache ferrugineuse subapicale, Mais parmi les 33 individus 
que j'ai sous les yeux, beaucoup n’ont que des dessins incomplets 
et plusieurs n’en ont presqu'aucun à part une extrabasilaire et 
parfois quelques ombres. 

Dessus des inférieures blanc plus ou moins grisätre et traversé 
par une série de fines lignes arrondies et ondulées dont les der- 
nières seules sont d'ordinaire bien marquées. 

Les quatre ailes sont finement liserées de noir; franges grises. 

Dessous blanc grisâtre avec le point cellulaire à chaque aile et 
deux lignes plus sombres, terminales et arrondies. Palpes très 
courts, antennes filiformes. 

Environs de Loja, 1886 à 1891. 

L’un des spécimens pris en octobre 1886. 


Lobophora Ligereza n. sp. 


27 millimètres. Même coupe d’ailes que dans Zobophoras 
Rosula et Ebriola (le Naturaliste, 15 novembre et 15 décembre 
1892) à côté desquelles se place cette espèce. Supérieures avec la 
base et une large bande médiane (rétrécie au bord interne et coudée 
extérieurement) vert mousse et bordées de noir. Entre les deux 
un espace blanc marbré de lignes confuses.. La bande médiane 
contenant le point cellulaire noir dans une petite tache blanche. 
Le dernier tiers de l’aile blanc, puis vert mousse à la bordure, 
notamment vers l’apex et parcouru par trois lignes noires paral- 
lèles, sinuées et assez distinctes. 

Dessus des inférieures blanc pur brillant ainsi que la frange et 
le repli abdominal. 

Desssus des supérieures enfumé à l’apex et le long de la côte 
avec le point cellulaire noir et une bande subterminale pâle et 
coudée. Dessous des secondes ailes blanc laiteux avec un petit 
point cellulaire et une trace de ligne. Frange des supérieures gri- 
saille en dessus, plus blanche en dessous. 

Palpes assez courts, obtus, droits et poilus ; antennes filiformes ; 
deux premières paires de pattes coupées de noir. 

Loja; deux G', 1889 et 1892. 


Coremia Gata n. sp. 


22 à 24 millimètres. Dessus des supérieures brun, parfois 
ferrugineux. Le type avec une large bande médiane plus foncée, 
bordée extérieurement d’une double ligne blanche ondulée et 
lisérée de noir, possédant souvent un point cellulaire noir. Une 
bordure terminale blanchàtre. Comme dans nos Coremias euro- 
péennes, cette espèce varie beaucoup; souvent la bande médiane 


075 


est entièrement fondue avec le premier tiers de l’aile, ou encore 
n'existe que partiellement, tout le reste de l'aile prenant une 
teinte plus claire. 

Dessus des secondes ailes blanc jaunâtre avec une fine subter- 
minale ondulée souvent peu distincte. Franges comme le fond 
des ailes. 

Dessous des supérieures comme le dessus, mais en tons affaiblis, 
et le point cellulaire toujours bien marqué. Dessous des infé- 
rieures grisâtre avec le point cellulaire, la subterminale bien 
dessinée et souvent une seconde ligne terminale. 

Palpes velus, droits, assez longs; antennes pubescentes. 

Loja; 12 G', 1889 à 1892. 


Cidaria Pecata n. sp. 


26 à 29 millimètres. Dessus des supérieures marbré de blanc, 
de noir et d'ochracé donnant une tonalité bois. Les dessins sont 
peu distincts et peuvent se décomposer : d’abord en deux bandes 
transversales plus blanches, l’une au premier, l’autre au second 
tiers de l’aile; ensuite en diverses taches noirâtres dont une cellu- 
laire, plusieurs le long de la côte, une derniere enfin, plus large, 
contenant un centre blanc, au bord terminal en dessous de l’apex. 

Dessus des inférieures blanc grisatre. 

Desous des quatre ailes enfumé avec l’indication du point cellu- 
laire aux inférieures. Franges grisaille. 

Palpes courts ; antennes filiformes. 

Loja; 3 ©, 1889 et 1891. 


Cidaria Salediza n. sp. 


30 millimètres. Supérieures d’un gris terreux avec la base, une 
large bande médiane coudée, coupée en deux par le milieu et une 
grande tache costale peu avant l’apex d’un brun foncé, chacune 
bordée d’une fine ligne blanchâtre et sinueuse. Les parties claires 
extra-basilaires et terminales avec quelques dessins bruns. Bord 
terminal finement chevronné de noir avec frange couleur du fond : 
dessus des inférieures d’un gris uni traversé par une bande 
médiane très pâle et avec le bord et la frange comme aux supé- 
rieures. 

Dessous des quatre ailes gris brun avec une large bande sub- 
terminale plus claire, bien marquée au départ de la côte aux supé- 
rieures et l'indication de la médiane aux inférieures. 

Palpes assez courts, relevés ; antennes filiformes. 

Loja;.un G', 1891. 

Cette espèce a une certaine analogie de dessins avec notre 
Cidaria Silaceata Hh. 


576 


Cidaria Goteada n. sp. 


29 millimetres. Dessus des quatre ailes blanc laiteux, les infe- 
rieures unies avec l'extrémité des nervures chevronnée de noir. 
Les supérieures avec une série de points noirs disséminés sur la 
surface de l’aile et parmi ceux-ci un point cellulaire bien net; la 
côte est coupée par sept taches noires dont quelques unes donnent 
naissance à des lignes plus ou moins courtes. Bord terminal avec 
des petits chevrons noirs à l’extrémité des nervures comme aux 
inférieures. Franges couleur du fond avec quelques poils noirs. 

Dessous un peu grisâtre avec un point cellulaire à chaque aile, 
le bord terminal des supérieures sombre et à chaque aile une large 
bande claire subterminale, arrondie. 

Palpes assez longs, droits; antennes à peine pubescentes ; deux 
premières paires de pattes coupées de noir, la troisième couleur 
du fond. 

Loja ; un G', 1887. 


Cidaria Praderia n. sp. 


30 à 35 millimètres. Dessus des supérieures vert pâle traversé 
par diverses bandes d’un vert plus foncé, savoir : une extrabasi- 
laire, une large médiane plus mince au bord interne et qui se 
dédouble avant d’arriver à la côte enfermant entre ses deux 
branches un espace pâle avec le point cellulaire, enfin une sub- 
terminale. Extrémité des nervures bordée de chaque côté d’un 
petit point noir, frange concolore, coupée de noir aux nervures. 

Dessus des inférieures blanc brillant avec une ombre subter- 
minale grise et un double point noir à l’extrémité des nervures. 
Quelques spécimens ont l’indication d’une médiane. 

Dessous des quatre ailes jaunâtre ; les supérieures avec un point 
cellulaire, une ombre grise centrale, une double bande subtermi- 
nale jaunâtre, ondulée, bordée extérieurement d’une ombre grise 
sur les 3 et 4 et d’une large tache noire subapicale, la pointe 
apicale restant jaunâtre. Frange jaunâtre coupée de noir aux 
nervures. Les inférieures avec le point cellulaire et une série de 
lignes arrondies parmi lesquelles une médiane et subterminale 
mieux dessinées. Peu de spécimens ont d’ailleurs tous ces dessins 
bien indiqués ; dans la plupart ils sont oblitérés en partie. 

Palpes courts, antennes filiformes. 

Environs de Loja; 10 &G. L'un des spécimens pris à Santa 
Barbara en août 1886. 

Cette espèce est très voisine de Scotocoremia Chiloena Btl 
que j’ai aussi recue de Loja mais s’en distingue par le dessin des 
supérieures, les secondes ailes plus arrondies, non dentelées, etc. 


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Cidaria Sabrosa n. sp. 


29 millimètres. Dessus des supérieures vert avec les dessins 
bruns et noirs. Ceux-ci se composent d’une série de bandes : une 
basilaire, une extra basilaire, une large médiane et une subtermi- 
nale très large également au départ de la côte mais s’effaçant dans 
l'un de mes spécimens au milieu du bord terminal pour atteindre 
le bord interne en ligne mince. La médiane sinuée surtout exté- 
rieurement, amincie à son centre et contenant le point cellulaire. 
Trois petits points blancs subapicaux bien marqués dans l’un de 
mes deux spécimens. Frange verte et brune. 

Dessus des secondes ailes blanc laiteux brillant avec quelques 
petits points noirs terminaux et la frange concolore. 

Dessous des supérieures noirâtre avec le point cellulaire, un 
commencement de subterminale blanche, le bord terminal coupé 
de blanc au milieu et plusieurs points blancs subapicaux. 

Dessous des inférieures gris avec le point cellulaire et plusieurs 
lignes arrondies, fondues en partie dans le fond chez l’un de mes 
deux exemplaires. 

Palpes courts, obtus ; antennes pubescentes. 

Loja ; 2 G', 1889 et 1890. 


Cidaria Gustosa n. sp. 


34 millimètres. Cette jolie espèce a le dessus des supérieures 
d’un brun lilace, tres pale au centre de l’aile. Ses dessins sont 
complexes. Ils se composent de deux bandes transversales vertes : 
une extrabasilaire ondulée et une seconde au-delà de la cellule 
vivement coudée extérieurement à son centre. Toute la côte est 
verte, coupée de noir et toutes les nervures sont colorées en vert 
foncé à partir de la seconde ligne et jusqu’à leur extrémité. Une 
large tache noire cellulaire immédiatement après la première 
bande, suivie de plusieurs lignes centrales, brunes; enfin quelques 
points noirs le long du bord interne et en dessous de l’apex. 
Franges brunes. 

Dessus des inférieures jaunâtre, liseré de noir au bord terminal. 
Frange concolore, coupée de noir vers l’angle anal. 

Dessous des supérieures gris brun avec la partie interne jau- 
nâtre, un petit point ceilulaire noir, une bande droite jaunätre 
immédiatement au-delà de la cellule, suivie d’une tache de même 
nuance au bord terminal, enfin l’apex jaunätre. 

Dessous des inférieures jaunâtre avec le point cellulaire, une 
trace de ligne centrale et une subterminale mieux indiquée, 


578 


Palpes courts, droits, antennes filiformes; premières paires de 
pattes noires coupées de jaunâtre. 
Loja; un G', 1891. 


Cidaria Narangilla n. sp. 


32 millimètres. Dessus des supérieures vert olive avec la côte 
coupée de noir et cinq lignes entrecoupées, noires et sinuées, 
savoir : une basilaire, une extrabasilaire, une médiane double, 
une subterminale, enfin une terminale. Franges vertes coupées 
de noir aux nervures. La médiane double comprenant le point 
cellulaire. 

Dessus des inférieures jaune orangé avec une légère teinte grise 
à la côte et au bord terminal. Franges grises. 

Dessous des supérieures d’un vert jaunâtre avec le point cellu- 
laire, une trace de médiane et une ombre noire apicale s’arrêtant 
à la 2. Sommet de l’apex blanchâtre. Franges comme en dessus 
mais de teinte plus pâle. 

Dessous des secondes ailes également vert jaunâtre avec le 
point cellulaire, une trace de médiane faisant suite à celle des 
premières ailes et la frange concolore. 

Palpes très longs, velus, à troisième article plus mince, légère- 
ment penchés inférieurement ; antennes crénelées ; tarses coupés 
de noir. 

Loja:/1,S;4889; 

Cette espèce est voisine mais différente de Cidaria Angustaria 
Her. Sch. (fig. 356) avec laquelle j’ai pu la comparer en nature. 


Cidaria Icterica n. sp. 


32 et 34 millimètres. Dessus des supérieures vert olive avec la 
côte coupée par dix à onze points noirs et les lignes ordinaires 
représentées par quelques taches noires, séparées, alternant avec 
des lignes pâles sinuées. Ces taches noires sont plus nombreuses 
dans l’espace médian et comprennent le point cellulaire. Franges 
concolores coupées de noir. 

Dessus des inférieures jaune pâle avec un très petit point cellu- 
laire, le commencement d’une médiane à l’un de mes exemplaires, 
une ligne grise subterminale, un liséré gris, enfin la frange jaune 
verdâtre. 

Dessous des quatre ailes vert jaunâtre avec le point cellulaire à 
chaque aile, une médiane, une subterminale, et le bord terminal 
des secondes ailes enfumé, du moins dans celui de mes deux spéci- 
mens le mieux marqué, les dessins des inférieures disparaissant 
en partie dans l’autre exemplaire. Les deux possèdent une large 


579 


tache noire apicale aux supérieures s’arrêtant à la 2, l’extrémité 
apicale reste vert jaunâtre. 

Palpes très longs, légèrement recourbés et avec les deux 
premiers articles velus; antennes crénelées ; tarses coupés de noir. 

Loja; 2 G', 1889 et 1890. 

Cette espèce se place à côté de la précédente et de Cidaria 
Privernaria Her. Sch. que j’ai également reçu à Loja. 


Cidaria Denguera n. sp. 


32 millimètres. Dessus des supérieures vert sombre parcouru 
par de fines lignes noires, sinueuses et avec une large bande mé- 
diane foncée, à contours sinués et plus large à la côte ou elle est 
nettement bordée de blanc extérieurement. Cette médiane contient 
le point cellulaire. Frange vert sombre coupée de brun. 

Dessus des inférieures tout noir avec une tache feu centrale 
envahissant la côte. Frange noire avec l’extrémité blanchâtre. 
Dessous des premières ailes fauve foncé avec le point cellulaire, 
une médiane peu marquée et une ombre terminale noire plus large 
vers l’apex dont l’extrémité reste fauve blanchâtre. Côte coupée de 
noir et de jaune, frange noire et fauve. 

Dessous des secondes ailes verdâtre intérieurement, fauve vers 
l’apex, avec le point cellulaire, une médiane arrondie, la trace 
d’une subterminale, une ombre terminale noire vers l’angle anal 
et la frange claire à l’apex, brune d'autre part. 

Palpes longs, droits, avec les deux premiers articles velus; 
antennes filiformes ; tarses jaune et noir. 

Loja; 1 G', 1890. 

Cette espèce se place entre Cidaria Privernaria Her. Sch. et 
Flavolimbaria Mssn. que je possède toutes deux de Loja. 


Cidaria Radiosa n. sp. 


39 millimètres. Dessus vert mousse traversé par une basilaire, 
une extrabasilaire, une iarge bande médiane et une subterminale 
interrompue, plus sombres. La bande médiane est sinuée de 
chaque côté, plus large à la côte et contient le point cellulaire. 
Toutes ces lignes et bandes sont partiellement liserées de blanc. 
La côte et le bord terminal sont coupés de noir, ce dernier entre 
les nervures. Frange sombre. 

Dessus des inférieures noir avec une tache feu centrale et toutes 
les nervures également feu de la cellule à leur extrémité. Cette 
disposition donne un aspect très particulier à cette espèce. 

Dessous des premières ailes d’un fauve foncé avec le point cellu- 


580 


laire, une tache noire centrale lançant un rayon noir au travers 
du centre de l’aile jusqu’à la base, une ombre subapicale et un 
liséré terminal noirs. Frange brun fauve. 

Dessous des inférieures fauve avec le bord abdominal verdâtre, 
le point cellulaire et les traces de trois lignes arrondies : médiane, 
subterminale et terminale. Bord liseré de brun ; frange fauve. 

Palpes modérément longs avec les deux premiers articles velus; 
antennes finement pubescentes. 

San Francisco près Loja; 1 G' pris en décembre 1892. 


Cette espèce se place comme la dernière auprès de Cidaria 
Flavolimbaria Mssn. 


Cidarla Rojiza n. sp. 


31 à 38 millimètres. Supérieures avec le fond de l’aile brun et 
de nombreuses bandes et taches verdâtres de tons assez fondus. 
Celles-ci varient beaucoup ; néanmoins l’on peut toujours déméler 
une bande extra-basilaire, une tache centrale contenant le point 
cellulaire noir et se développant jusqu’à devenir parfois une bande 
transversale, enfin une bande subterminale un peu coudée. L’aile 
est en outre traversée par de nombreuses lignes noires, les sub- 
terminales sinuées, elle est liserée de noir et possède une frange 
gris brun. 

Dessus des inférieures gris avec la subterminale du dessous 
paraissant par transparence. 

Dessous des quatre ailes gris, teinté par place de jaunâtre, un 
point cellulaire, une subterminale arrondie et une ombre termi- 
nale. Franges grises coupées de jaunatre. 

Palpes longs, minces et droits; antennes filiformes; une touffe 
de poils brillants au bas du thorax. 


Loja; 4 G' et 1 Q, 1886 à 1891 ; la Q prise dans la ville de 
Loja même en mai 1886. 


Cette espèce se place tout à côté de Cidaria Zara Thierry-Mieg. 


Cidaria Gazapina n. sp. 


25 à 30 millimètres. Dessus des supérieures marbré de vert et 
de brun ochracé avec une fine subbasilaire et une très large bande 
médiane à contours assez droits interieurement mais fortement 
coudée exterieurement. Dans le spécimen que je prendrai pour 
type, cette bande est noire et contient deux taches pales; l’une, 
cellulaire, arrondie; la seconde allongée et atteignant le bord 
interne. Mais cette espèce est tellement variable que, sur 17 indi- 
vidus que je possede, il n’en est pas deux exactement pareils ; 


581 


tantôt les deux taches pales de la médiane se réunissent et vont 
jusqu’à envahir tout le centre de l'aile; tantôt la médiane elle- 
même perd sa teinte sombre et se fond dans le reste de l’aile. La 
plupart des spécimens possèdent un commencement de subtermi- 
nale blanche et sinuée, presque toujours bien marquée à l’apex. 

Dessus des inférieures jaunâtre, couvert de poils gris au bord 
abdominal et avec une bordure terminale sombre. 

Dessous des quatre ailes blanc jaunâtre, les supérieures avec 
un commencement d'extrabasilaire, le point cellulaire suivi de 
trois lignes noires parallèles formant un coude aigu et disparais- 
sant à la 4, enfin une ombre subapicale et une autre tache entre 
la 4 et la 3, la côte entre la 3 et la 2 restant couleur du fond 
ainsi que l’extrémité apicale. Les inférieures avec le point cellu- 
laire, plusieurs traces de lignes arrondies enfin une dernière sub- 
terminale presque toujours bien indiquée. Franrges couleur du 
fond, coupées de noirâtre à l'extrémité des nervures dans les 
supérieures. 

Palpes assez courts et droits; antennes filiformes. Dessus du 
corps marbré comme les supérieures, pattes striées de noir. 

Environs de Loja, 1886 à 1891; 17 G dont l’un pris au mois 
de juin. 

Cette espèce se place également auprès de Cidaria zara Thierry- 
Mieg. 


Cidaria Saladura n. sp. 


27 à 29 millimètres. Dessus des supérieures traversé par une 
foule de lignes d’un gris mousse, parfois ferrugineux ; la base, 
une large bande médiane et l’apex sont généralement plus colorés, 
surtout au départ de la côte. La bande médiane contient le point 
cellulaire noire, extérieurement elle fait un coude aigu au sortir 
de la cellule et de ce côté elle est bordée par une double ligne 
également coudée, blanche et bien dessinée. Les spécimens bien 
frais montrent encore une fine ligne subterminale très franche, 
blanche et régulièrement sinuée. Bord avec deux petits points 
noirs à l’extrémité de chaque nervure; frange grisaille. 

Dessus des secondes ailes et leur frange d’un blanc pur brillant, 
avec le bord partiellement liséré de noir, à l’angle anal surtout. 

Dessous des supérieures avec la double ligne blanche coudée du 
dessus fortement dessinée, le bord terminal gris brun ainsi que 
l’apex, et la côte des deux côtés de la ligne. 

Extrémité de l’apex, blanche. Un point cellulaire noir. Dessous 
des inférieures avec le point cellulaire rapproché de la base, trois : 
lignes arrondies sinueuses et parfois indistinctes, une bande sub- 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVI. 47 


terminale blanche, enfin une bordure terminale grise. Franges 
blanches aux inférieures, coupées de gris à l'apex des supérieures. 

Palpes courts et relevés, antennes tiliformes. 

Zamora et San Francisco, près Loja; 8 G' et 2 ©, ces deux der- 
nières prises l’une en juillet 1886 à Zamora, la seconde en août 
1886 à San Francisco. 

Cette espèce est voisine de Cidaria Anguliferata Mssn. (Stübel, 
Reise in Sud Amerika, pl. 9, fig. 15), mais je l'en crois bien 
distincte. 


Cidaria Pizarrena n. sp. 


28 millimètres. Dessus brun marbré de ferrugineux et traversé 
par plusieurs lignes grises assez indistinctes, sauf la coudée. 
Celle-ci est bien dessinée et régulièrement festonnée ; son centre, 
extérieurement bombe, atteint une tache blanche terminale. L’aile 
finit avec une série de petites taches noires bordées de blanc que 
précède une fine ligne subterminale terreuse; mais ce qui fait 
l'originalité de cette espèce c’est une forte touffe &e longs poils 
située au milieu du bord interne et formant comme une sorte de 
petite poche. 

Dessus des inférieures gris ardoisé luisant. Dessous des quatre 
ailes de même avec les points cellulaires et une trace de ligne 
transversale arrondie. 

Franges grises coupées de poils plus clairs. Palpes très longs, 
droits ; antennes filiformes. 

Loja; un G', 1889. 

Cette espèce, très particulière, se rapproche par certains côtés 
des Cidaria Penicula et Cazadora, par d’autres de Cidaria Arcil- 
lata (Annales de la Société entomologique belge, 1893, tome 37e, 11). 


Cidaria Cortadoides n. sp. 


28 millimètres. Cette espèce ne me semblerait qu’une variété 
assez légère de Cidaria Cortada mihi ({e Vaturaliste, 15 janvier 
1893), n’était la différence profonde des palpes. Dans Cidaria 
Cortada ceux-ci sont grêles, modérément longs et recourbés, la 
pointe tournée en l’air; dans Cortadoides ils sont d’un quart plus 
longs, tout droits, plus épais et plus velus dans les deux premiers 
articles. Sauf cette différence, la description de Cortada s'applique 
parfaitement à Cortadoides avec cette modification que dans cette 
dernière espèce la bande centrale est peut être un peu plus parallèle 
au corps et en tout cas plus large et que le trait oblique apical est 
mieux marqué. 


583 


Les deux espèces ont une touffe de poils vert métallique au bas 
du thorax. 
Loja ; 1 G', 1889. 


Cidaria Saja n. sp. 


22 millimètres. Dessus des supérieures d’un gris violacé uni et 
brillant, traversé dans son milieu par une double ligne jaune 
paille en forme de \/ dont la pointe est en bas. Dans ce V un 
petit point cellulaire; un autre point noir se remarque en dessous 
de l’apex, un peu avant le bord terminal; enfin une très fine 
ligne jauvatre, extrabasilaire, ondulée, termine le dessin de ces 
ailes. 

Dessus des supérieures gris pâle légèrement teinté de violacé 
dans la partie apicale. 

Dessous des quatre ailes comme le dessus mais de teinte effacée 
et les dessins beaucoup moins nets. Franges concolores et bril- 
lantes. 

Palpes assez courts, droits, épais et poilus; antennes finement 
pubescentes. 

Loja; une ©, 1891. 

Cette petite espèce vient se placer auprès de Cidaria Samanie- 
got (le Naturaliste, 15 mai 1891). 


Graphipidus Gorrion, n. sp. 


36 à 38 millimètres. Cette espèce est voisine de Graphipidus 
Flaviceps Feld et Rog. que j'ai également recu de Loja. Le dessus 
des premières ailes est d’un gris brunâtre et parcouru d’un grand 
nombre de lignes ondulées comme dans l’espèce de Felder; mais 
ces lignes ne sont pas espacées aussi régulièrement, elles forment 
deux groupes, chacun de quatre lignes très rapprochées, ces deux 
groupes séparées entre eux par un espace central plus pâle conte- 
nant un petit point cellulaire. Franges grises. 

Dessus des inférieures et leurs franges gris perle brillant. 

Dessous des quatre ailes d’un gris uniforme, avec les nervures 
bien dessinées. 

Palpes courts, un peu relevés, jaunes à la base; antennes fili- 
formes ; front, tête et collier jaunes ; thorax, corps et pattes gris. 

Zamora près Loja; 3 G', 1887 et 1891. 


Re 


TOME TRENTE-SEPTIÈME 


XEIL 


» 
: 


e | numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une 
seconde fois. ÿ 


BRUXELLES 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 


20, RUE DU MUSÉE, 20 


— 


1893 


SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


XII 


Compte-rendu de l’assemblée mensuelle 
du 2 décembre 1898. 


PRESIDENCE DE M. LAMEERE. 


Présents : MM. Coubeaux, L. Coucke, de Selys-Longchamps, 
Fologne, Giron, Jacobs, Kerremans, Ledrou, Robbe, Séverin, 
Vincent, Van Nerom et Bergé, secrétaire. 

MM. Tosquinet et Hippert ont fait excuser leur absence. 

La séance est ouverte à 8 heures. 

Le proces-verbal de la dernière séance est approuvé. 

M. le Président annonce le décès de M. H. A. Hagen; l’Assem- 
blée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille et 
décide l’impression au prochain numéro des Annales d’une notice 
nécrologique que M. de Selys-Longchamps se propose de rédiger. 


Admission de membres. Le Conseil a admis comme membres 
effectifs : MM. Lucien Oor, rue Neuve à Bruxelles et Maurice Pic, 
à Digoin (Seine et Oise) présentés par MM. Tosquinet et Sévérin. 

Démission. La démission offerte par M. Desgosis est acceptée. 

Décisions du Conseil. Le Président fait connaître à l’Assem- 
blée les noms des neuf candidats présentés par le Conseil aux 
places de membre honoraire vacantes par suite du décès de 
MM. Hagen, Stainton et Westwood. 

L'Assemblée décide d’y adjoindre un 10° nom. 


Proposition pour l’Assemblée générale. MM. Bergé, Coucke, 
Kerremans, Ledrou et Séverin proposent de modifier le règlement 
de la façon suivante : 

« Nul ne peut être nommé Président ou membre du conseil 
d'administration de la société, si sa candidature n’est présentée 
par 3 membres effectifs à la séance mensuelle qui précède l’Assem- 
blée générale. » 

Correspondance. L'Académie des sciences de Belgique fait con- 
naître à la Société le programme de concours pour 1894; la 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 48 


586 


première question relative aux sciences naturelles est de nature à 
intéresser les entomologistes ; la voici : 

On demande des recherches nouvelles au sujet de l'intervention 
de la phagocytose dans le développement des Invertébrés. 

-— L'assemblée autorise le bibliothécaire à entrer en relations 
d'échange avec divers établissements entomologiques. 

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression 
des divers mémoires présentés. 

Elle décide en ontre la publication au présent n° Dneiles du 
mémoire de M. Forel, sur les « Attini » qui, faute de temps, n’a 
pu paraître le mois dernier. 

Communications. M. Lucas von Heyden nous écrit que le genre 
Toxotinus Fairmaire, Annales Soc. Ent. Belge, X, p. 511, 1893, 
ne peut subsister à cause du genre Z'oxotinus Bates, Ann. mag. 
nat. Hist., 1884, p. 213, pl. I, f, 6, Japon. Ces deux genres 
ont été créées pour des Longicornes. 


M. Fairmaire consulté par M. Severin, déclare désirer changer 
en Zoxitiades, le genre formé par lui. 


— La séance est levée à 9 heures. 


NOTE SUR LES « ATTINI » 
par A. Forel. 


Les admirables découvertes d'Alfred Moeller sur les mœurs des 
fourmis jardinières mycophages (Die Pilzgärten einiger südame- 
ricanischer Ameisen, Jena 1893) ont confirmé d’une facon remar- 
quable la parenté des genres Apterostigma, Glyptomyrmezx et 
Cyphomyrmez avec le genre Atta, telle que je l’avais établie dans 
mes études myrmécologiques en 1884 (Pulletin de la Soc. vaud. 
des sc. naturelles, vol. XX, n° 91). 

Dans le Bulletin de la société entomologique suisse, vol. VIIT, 
n° 9, 1892 (Attini und Cryptocerini), j'ai essayé de définir la 
tribu des Aétlini et les groupes voisins des Myrmicides. Les 
« Attini » sont probablement tous ou presque tous mycophages. 
D’après les recherches du Dr Mäller, le Cyphomyrmez rimo- 
sus Spin. (deformis Sm.) paraît jusqu'ici seul faire exception. 

M. le Dr Müller m’a envoyé nombre d’Attini très intéressants, 
avec les sexes divers provenant des mêmes fourmilières. J’ai reçu 
du matériel d'autre part aussi. Je regrette d’être obligé de chan- 
ger un certain nombre des dénominations que j’ai fournies moi- 


587 


même à M. le D" Müller pour son travail. La loi de priorité a 
obligé M. Dalla Torre de changer quelques noms dans son nou- 
veau catalogue des formicides, et il faut se soumettre. 

Le sous-genre Acromyrmez offre des difficultés énormes. et 
l'examen comparatif du type de l’A/ta coronata Fab. que 
M. Meinert a bien voulu faire pour moi au Musée de Copenhague 
a eu pour résultat de me montrer que l’espèce que j'avais prise 
pour l’A. coronata n’était pas cela. 


Genre ATTA Far. 


— Cephalotes Latr. 
— (Bcodoma Latr. 


1. Subgen. Atta sens. strict Fab. 


Les espèces sexdens L., cephalotes L., fervens Say et insularis 
Guérin sont maintenant bien connues et fixées. Il en est de même 
de l’A. Jevigata Smith, restaurée comme espèce dans le catalogue 
de Dalla Torre, mais que je considère encore, de même que Mayr, 
comme race de l’A. sexdens. L’A. columbica Guérin (— Lebasi 
Guérin) est moins bien déterminée, mais paraît devoir se maintenir. 
Les Atta coptophylla Guérin, abdominalis Smith et sexdentata Klug 
sont synonymes de l'A. sexdens L. Les A. tecana Buckley et 
mezxicana Smith sont synonymes de fervens Say. 


A. lutea n. sp. 


©, L.3 à 10 mill. Entièrement d’un jaune testacé et mat, pâle 
chez la © minima, légèrement roussatre sur la tête de la & major. 
Très semblable à l'A. sexdens, mais plus grêle, plus petite et avec 
la tête relativement moins grosse (comme chez l’A. columbica). La 
tête est encore plus déprimée que chez l’A. sexdens. 

© major. Tête comme chez l'A. sexdens, encore plus déprimée, 
sans tubercules distincts devant l’épine occipitale Epine des arêtes 
frontales plus courte et plus lamelliforme. Les épines du pronotum 
sont tres longues et tres étroites dès leur base, lisses, luisantes et 
distinctement courbées en avant, aussi longues ou presque aussi 
longues que la distance de leur base au cou articulaire du pronotum. 
Epines mésonotales pointues, plus longues que chez l'A. sexdens. 
Épines métanotales fort longues aussi, étroites, luisantes, distinc- 
tement un peu courbées en avant. La partie postérieure du 
mésonotum est plus rétrécie que chez l’A. sexdens. Abdomen un 
peu plus étroit que chez l’A. seædens. Le devant de son 1er segment 
est subtuberculé. 

Extrêmement finement et densément réticulée ponctuée et en 


588 


outre très finement tuberculée partout; le fond des mailles est 
mat, mais un peu moins que chez l'A. sexdens. Pattes distictement 
réticulées, subopaques. 

Pilasité dressée, jaunâtre, contournée, éparse, très-fine, 
beaucoup plus fine que chez les autres espèces. Pubescence 
jaunâtre très fine, espacée, courte et très diluée partout. Une 
touffe de poils un peu plus abondants de chaque côté du vertex. 

© minor. Abdomen très luisant, tête subopaque. Les trois 
paires d’épines du thorax assez courtes, mais fort pointues. D’un 
jaune très pâle. L. 3 mill. C’est la catégorie des D minima, qui, 
d’après Moeller, s’occupent à nettoyer le jardin des coniides choux- 
raves du champignon en coupant les mycelium. Les © moyennes 
tiennent plutôt de la © major et ont des épines tres longues et très 
grêles. 

Barbade (W. G. Jefferys). 

Est-ce une race de l'A. sexdens ? L'aspect est si différent que j'ai 
peine à le croire. La Q et le G' sont inconnus, mais une patrie aussi 
déterminée que l’Antille la plus orientale permettra facilement de 
les découvrir. Sur un nombre considérable d’ouvrières, je n’ai pu 
en trouver de plus de 10 mill. Cette forme diffère de l’A. columbica 
par ses épines, sa couleur, sa tête déprimée, sa pubescence et sa 
pilosité éparses. Si elle se rattache à l’une des formes décrites ce 
ne peut être qu’à l’A. sexdens. 


A. sexdens L. 
r,. Vollenweideri n. st. 


& major. Difière de l’A. sexdens i. sp. par les caractères 
suivants : 

Mandibules plus courtes et plus larges, armées de 7 à 8 dents, 
à bord terminal un peu concave. Les épines du thorax sont plus 
longues, très longues chez la © media, dont les épines pronotales 
sont courbées en avant. Premier nœud du pédicule arrondi, sans 
bords, ni arêtes, ni éminences. Tête subopaque, avec une forte et 
abondante ponctuation espacée, finement réticulée entre les points. 
Le front et les joues sont en outre longitudinalement rides. 
Thorax, pattes et scapes densément réticulés-ponctués et presque 
mats, avec une grossière ponctuation espacée et des rides irrégu- 
lières. Métanotum et pronotum ridés transversalement. Abdomen 
lisse et luisant avec une grossière ponctuation éparse et irrégu- 
lière. 

Pattes et stature un peu plus robuste que chez la sexdens i. sp. 
Pilosité plus abondante sur le thorax et sur les pattes. Pubes- 
cence presque nulle. 


089 


D’un brun marron, avec l’occiput, le dessus du mésonotum, les 
antennes et les pattes d’un rouge brunâtre. 

Chez les © petites et moyennes, la tête est entièrement mate, 
densément réticulée-ponctuée, avec la même ponctuation grossière 
et, chez les Ü media, avec d’abondantes, rides longitudinales 
partout. Chez les petites ©, les rides et la grosse ponctuation 
s’effacent, les épines se raccourcissent et l’abdomen devient en 
partie mat et réticulé-ponctué. 

Q Un peu plus robuste que la sezdens i sp. Abdomen subopaque. 
Une grossière ponctuation, en partie réticulaire, superposée 
partout à la fine ponctuation réticulaire distingue cette forme de 
la sexdens typique. Premier segment de l’abdomen un peu plus 
large que long (un peu plus long que large chez la serdens i. sp.). 
Les pattes et les antennes sont un peu plus courtes et plus 
robustes. Les parties rousses sont plus rouges, moins ternes. 

République argentine (M. Vollenweider). 

La tête des grandes © de cette race est moins large et moins 
platte que chez la Zevigata. Sa sculpture la distingue surtout des 
deux autres races. 


2. Subgen. Moellerius n. subg. 


Les espèces Zandolti Forel et Bulzanii Emery sont si différen- 
tes de toutes les autres par leurs yeux plats, leur grosse tête 
fendue en abricot comme chez les À/{a sens strict et leurs nids 
curieux (Emery) qu’elles méritent d’être détachées des Acromyr- 
mez pour former un sous genre à part. 

Leurs arêtes frontales sont courtes et n’ont pas de portion 
postérieure derrière le lobe antérieur, ce qui les distingue encore 
des trois sous-genres suivants. Abdomen tuberculeux. 


3me Subgen. Acromyrmex Mayr. 


Les formes fort variables de ce sous-genre réduit par le détache- 
ment des groupes ? et 4 sont d’une difficulté toute particulière. 
Elles sont à la fois très variables et si hérissées d'épines et de 
tubercules qu’on ne sait comment les décrire. M. Emery a trouvé 
que l'A. Aystriz Latr. est synonyme de l’A. octospinosa Reich. 

Les arêtes frontales ne divergent que faiblement derrière et 
n’atteignent que le vertex. Les épines ne sont pas ou sont à peine 
tuberculeuses (à part quelques élévations piligères), et ne sont 
jamais transformées en monticules. Les ouvrières diffèrent consi- 
dérablement de taille (bien moins cependant que les 4{/a sens 
strict). Les © maximae ont la tête sensiblement plus grosse, 
souvent beaucoup plus grosse, proportion gardée, que les petites. 
Espèces de taille moyenne. 


590 


a) Les trois formes typiques de la République Argentine: sériata 
Roger (rouge, striée, luisante), Zundii Guérin (brune, réticulée- 
ponctuée) et lobicornis Emery (noire, scapes fortement lobés et 
coudes près de leur articulation) sont distinctes et faciles à recon- 
naître. 

b) Outre les trois espèces argentines, ce groupe comprend 
l'A. discigera Mayr, bien caractérisée par sa pubescence soyeuse 
abondante et le disque concave des valvules génitales extérieures 
du G'\, trois espèces nouvelles que je vais décrire, puis un dédale de 
formes voisines encore trop mal connues qui sont plus ou moins 
confondues sous les titres de coronata Fabr. et octospinosa Reich. 
Jusqu'ici cette dernière forme était connue sous le nom d’Aystrix 
Latr., nom qui doit tomber devant celui de Reich. qui est plus 
ancien. L’A. aspersa Smith. est synonyme de l’oc{ospinosa. 

Quant aux formes #1igra Smith et rugosa Smith (— pallida Sm.), 
elles sont encore douteuses. La r#gosa est une petite espece de 
couleur claire, dont la Q est unicolore et ne peut être synonyme 
de la coronata comme le veut Dalla Torre. Grâce à l’obligeance 
de M. le Dr Meinert à Copenhague j'espère arriver à fixer ce 
qu'est l'A. coronata. 


A. octospinosa Reich. 


— À. hystrix Latr. 
— A. aspersa Smith. 


L’ouvrière varie de 2,5 à 8,5 mil]. 

© major et media. Mandibules luisantes, striées vers la base, 
lisses vers l’extrémite, armées de 9 à 10 dents peu distinctes. 
Tête (sans les mandibules) à peu près carrée, à peine plus large 
derrière que devant, à côtés un peu convexes. L’échancrure occi- 
pitale est assez profonde et se continue par une rainure jusqu’au 
front ou à peu près. Yeux situés vers le tiers antérieur. Les scapes 
dépassent l’occiput d’1/4 à 1/3 de leur longueur (selon leur position 
droite ou oblique). Bord antérieur de l’épistome très faiblement 
et assez largement échancré au milieu. Arêtes frontales plus rap- 
prochées l’une de l’autre que des yeux. Elles ont une dent der- 
rière leur lobe antérieur. Cette dent est séparée du lobe par une 
échancrure. Leurs portions postérieures basses divergent à peine 
et sont plus longues qu’éloignées l'une de l’autre. Arêtes externes 
courbées derrière, vers les arêtes frontales. Arêtes du vertex peu 
marquées, denticulées, non anastomosées. Une forte épine à 
l’angle occipital; une épine moins forte entre elle et l'œil; 
de 19 à 14 spinules environ, entre le vertex et l’épine occi- 
pitale. Une assez forte épine de chaque côté, sous la tête. Pro- 


591 


notum en dessus avec deux longues épines latérales et deux 
petites épines médianes, en bas (de côté) avec deux fortes épines 
pointues dirigées en dehors et en avant. Le mésonotum a deux 
longues épines devant et deux courtes épines bidentées ou tri- 
dentées derrière. La face basale du métanotum a devant deux 
élévations longitudinales et derrière deux longues et fortes 
épines divergentes, pointues et assez courbées. Premier article 
du pédicule, vu de dessus, rectangulaire, plus long que large, 
plutôt un peu plus large devant que derrière, armé devant 
de deux dents plus ou moins obtuses à ses angles latéraux, der- 
rière de deux petites épines ou très fortes dents subverticales 
et en outre de quelques tubercules. Second nœud aussi large que 
long, un peu plus large derrière que devant, avec deux arêtes 
dorsales denticulées, longitudinales, subparallèles, mais conver- 
gentes à leur extrémité antérieure, parfois transformées en une 
série de dents. Le 2° nœud est en outre multidenté. Abdomen 
plutôt allongé, à côtés peu convexes, muni de quatre séries longi- 
tudinales de dents piligères qui sont parfois plus élevées (spinules), 
parfois plus obtuses (forts tubercules) et qui sont disposées sur 
quatre apparences de côtes longitudinales, tantôt assez distinctes, 
tantôt indistinctes; entre les deux séries médianes il y a une 
légère concavité longitudinale souvent assez distincte, surtout 
vers la base. Derrière, les séries se confondent en tubercules 
dispersés irrégulierement ; mais devant il y a aussi quelques dents 
ou tubercules entre les séries. La tête est presque deux fois plus 
large comme le thorax. 

Entièrement mate (aussi les pattes et les scapes), microscopi- 
quement raboteuse. Des dents et gros tubercules piligères irrégu- 
lièrement répandus partout. En outre de très petits tubercules 
non piligères, espacés, surtout abondants sur les côtés du corps 
et de la tête. Des rides longitudinales espacées sur le devant de la 
tête et sur les scapes. Parfois de grossières réticulations sur les 
pattes. 

Pilosité dressée brune, assez raide et courbée, plutôt courte, 
espacée partout, assez abondante sur les patt s et les scapes, par- 
tant en grande partie de denticules et d’éminences. Pubescence 
d’un brun roussâtre, courte et espacée partout. 

D'un brun ferrugineux plus ou moins roussâtre ou presque 
noirâtre, sans taches. Mandibules, funicules et pattes roussâtres. 

© minima. Mandibules indistinctement denticulées derrière. 
Tête plus longue que large, plus large derrière que devant. Les 
scapes dépassent à peine l’occiput. Arêtes frontales au moins aussi 
écartées l’une de l’autre que des yeux, plus longues et fortement 
divergentes derrière. Sauf les épines pronotales inférieures, 


592 


toutes les épines et dents du corps sont fortement raccourcies; 
celles du thorax sont subégales. Premier article du pédicule en 
trapèze, aussi long que sa largeur antérieure, rétréci derrière, 
brièvement pétiolé devant. — Abdomen éparsément subtuberculé. 

En grande partie subopaque. Sculpture plus faible que chez la 
© major. Les gros tubercules sont plats et obtus; les petits font 
presque entièrement défaut. 

Pilosité d’un roux jaurâtre, plus fine, très oblique sur les 
tibias et les scapes. 

D'un brun roussätre; pattes, antennes et mandibules d’un 
jaunèâtre testacé. 

Du reste comme la Ü major et la © media. Cette description 
ne s’applique qu’à la © minima qui jardine dans le nid. 

Q L. 10 à 11 mill. Tête large de 2,7, thorax de 2,5, abdomen 
de 3,4 mill. Tête comme chez la © major, mais moins échancrée 
derrière, un peu plus large que longue et plus large derrière que 
devant. Les scapes dépassent un peu l’occiput. Pronotum sans 
épines médianes, avec deux épines latérales de chaque côté, une 
en haut et une en bas. Proscutellum avec un angle latéral avance. 
Scutellum avec deux larges dents obtuses, échancré entre elles 
deux. Métanotum avec deux longues épines fortement courbées. 

Premier nœud du pédicule un peu plus large devant que der- 
rière, plus large que long, avec quatre épines derrière son milieu 
et plusieurs dents. Second nœud multidenté, presque deux fois 
plus large que long. Abdomen multituberculé ou multidenté, sauf 
sur une bande longitudinale médiane, sur les côtés et dessous. 

Mate; sculpture de la © major, mais tout le corps est en outre 
couvert de rides grossières, irrégulières, en général longitudinales; 
seutellum plutôt grossièrement réticulé. Le thorax n’a presque 
pas de gros tubercules. Les petits tubercules sont très abondants 
partout entre les rides. 

Pilosité, pubescence et couleur de la © major, mais le corps 
est d'un brun très foncé, presque noirâtre; les hanches et les 
cuisses sont brunes. Ailes enfumées de brun et pubescentes; tache 
marginale et nervures antérieures d'un roux jaunâtre; nervures 
postérieures brunes. 

&. L. 8,5 a9,5 mill. Largeur de la tête 1,4, du thorax 2,4, de 
l'abdomen 3,0 mill. Mandibules comme chez la © major. Tête 
ovale-rectangulaire, droite derrière. Epistome sans échancrure. 
Arêtes frontales sans dent, à portions postérieures parallèles, 
atteignant les ocelles latéraux. Arêtes latérales comme chez la O. 
Pas d’autres arêtes, ni d’épines sur la tête. Le pronotum a deux 
élévations latérales denticulées et deux épines grêles en bas. Le 
mésonotum a deux sillons convergents et un léger sillon médian. 


593 


Ecusson échancré derrière et obtusément bidenté de chaque côté 
de l’échancrure. Deux épines métanotales assez courbées, larges à 
la base, pointues à l’extrémité. Pédicule comme chez la Q, mais 
les nœuds encore plus larges et plus courts. Le premier nœud a 
4 épines ; il est beaucoup plus large que long. Le second nœud a 
4 élévations accidentées. L’abdomen a devant un sillon médian 
assez profond. Il est couvert de tubercules épars assez obtus ou 
plats. Valvules génitales extérieures courbées en dedans et ter- 
minées par un disque obtus, très convexe à sa surface, épais, tou- 
chant celui de l’autre côté, concave en dedans. 

Thorax sans gros tubercules. Presque pas de petits tubercules, 
sauf quelques uns sur la tête. Tête, thorax et pédicule mats, très 
finement et densément raboteux ou réticulés-ponctués, avec des 
rides longitudinales éparses et irrégulières. Abdomen subopaque, 
très finement réticule. 

Pilosité très éparse, du reste comme chez la © minima. Pubes- 
cence très éparse aussi : 

D’un brun très foncé. Bord des segments abdominaux roussâtre, 
Pattes, funicules et mandibules d’un jaune roussâtre testacé. 
Aïles comme chez la Q. 

Brésil méridional etc. Moeurs nocturnes ; nids superficiels, sous 
les feuilles sèches et autres débris, d’après Moeller. 

Cette longue description était indispensable pour fixer enfin net- 
tement les caractères de cette espèce, paradigme du scus-genre et 
la plus anciennement décrite. 


A. subterranea nov. spec. 


— A. coronata Forel ©, et auct , nec Fabricii. 


M. le D: Meinert, directeur du Musée entomologique de Copen- 
hague, m’assure que l’espèce que j'avais crue jusqu'ici être l°A. co- 
ronata Fabr. est tout-à-fait différente du type de Fabricius (9). 
Force est de lui donner un nom nouveau. J’en avais fait jusqu'ici 
une race de l’octospinosa, mais M. le Dr Moeller a démontré que 
ses mœurs et son nid sont entièrement différents. Elle sort de jour 
et mine ses nids profondément dans la terre. 

© major. D'un jaune testacé, parfois un peu roussâtre. Antennes, 
tarses, extrémité de l’abdomen et bord des mandibules d’un roux 
un peu brunâtre. 

Il est difficile de trouver d’autres caractères qui distinguent 
nettement cette forme de l’octospinosa. Les spinules et grands 
tubercules sont en général plus élevés et plus aigus, surtout à 
l’occiput, sur le 2me nœud et sur l’abdomen. La taille est plutôt 


594 


d’une idée plus grande et un peu plus grêle. La pubescence est 
jaunâtre. 

La © minima ne m’est pas connue. 

@. L. 11,5 mill. Tête et thorax larges de 2,75, abdomen de 
3,4 mill. Corps varié de roux ferrugineux foncé et de brun 
noirâtre. Tête plutôt brune avec les arêtes, les épines et une partie 
de l’occiput ferrugineuses. Thorax d’un roux ferrugineux foncé 
avec quelques taches brunes, en particulier une large bande 
longitudinale médiane d’un brun noir sur la moitié antérieure du 
mésonotum et une bande plus étroite, latérale, autour des sillons 
latéraux, bande qui atteint le bord postérieur, mais pas le bord 
antérieur. Pédicule et abdomen variés assez confusément des deux 
couleurs. Premier segment de l'abdomen plutôt roussâtre, avec une 
bande longitudinale médiane brune sur ses 2/3 antérieurs, bande 
qui correspond à une concavité ou gouttière assez marquée (peu 
marquée chez l’octospinosa). Les autres segments sont bruns devant 
et roux derrière. Les rides du corps sont plus grossières et plus 
serrées que chez l’octospinosa. Du reste identique, avec les mêmes 
autres petites differences que chez l’ouvrière. 

La © que j'ai décrite dans mes études myrmécologiques en 1884 
n'appartient pas à cette espèce (ni à l’ouvrière que j’avais cru y 
correspondre). 

Brésil méridional. Malgré les différences nettes dans les mœurs 
des deux espèces si admirablement observées par le Dr Moeller, je 
ne puis m'empêcher de conserver des doutes sur la valeur spéci- 
fique de cette forme. 


A. Güntheri nov. spec. 


L’ouvrière varie de 2,5 à 8 mill. Elle est un peu plus trapue que 
les deux précédentes. 
© major et media. Tête plus large que longue, légèrement plus 
large derrière que devant, très faiblement et largement échancrée 
derrière, à côtés presque droits. Lobe antérieur des arrêtes fron- 
tales sans échancrure, prolongé en arrière en dent. Leurs portions 
postérieures presque aussi distantes l’une de l’autre que longues. 
Arêtes du vertex élevées, fortes, parallèles, non anastomosées, 
laissant entre elles une profonde gouttière. Épine occipitale épaisse, 
forte, tuberculeuse, assez obtuse. Pas d’épine particulièrement 
forte entre elle et l’œil. Devant elle environ 14 à 18 spinules assez 
fortes. Le pronotum n'a pas d’épines médianes ; ses épines infé- 
rieures sont courtes et très obtuses, presque en spatules; ses 
épines supérieures latérales sont, de même que les autres épines 
et proéminences du thorax, identiques à celle de l’octospinosa, 


595 


mais plus épaisses, un peu plus courtes et distinctement subtuber- 
culeuses (tubercules piligères); épines métathoraciques droites. 
Premier nœud du pédicule aussi large que long, ayant derrière 
quatre spinules disposées en carré et devant deux fortes dents. 
Second nœud plus court et à côtés plus convexes que chez l’octo- 
spinosa, plus large que long. Les tubercules de l’abdomen sont plus 
faibles et plus épars ; on voit seulement devant une apparence de 
côtes et de disposition linéaire. 

Sculpture identique à celle de l’octospinosa, mais un peu plus 
faible, un peu moins mate, Petits tubercules très distincts et abon- 
dants ; quelques rides longitudinales au milieu de l'abdomen. 

Pilosité d'un brun foncé, distribuée comme celle de l’octospinosa, 
mais beaucoup plus courte. Les poils sont pointus à l'extrémité et 
épais à la base (aspect conique). Pubescence presque nulle. Les 
pattes et les scapes ont des tubereules piligères plus forts que chez 
l’octospinosa. 

D'un jaune testacé assez pâle qui a une teinte terne, sale, bien 
moins vive et plus olivâtre que chez l’A. subterranea. Antennes et 
tarses plus ou moins brunâtres. Une petite tache médiane brunâtre 
vers le bord postérieur du second nœud. Les poils foncés et courts 
lui donnent un aspect piqué. 

Du reste identique à l’octospinosa et à la sublerranea. 

© minima. Sauf les épines assez courtes du métanotum et les 
spinules inférieures du pronotum, toutes les épines sont transfor- 
mées en petites éminences subdentiformes. Presque pas de gros 
tubercules; il n’y en a pas sur l’abdomen. Subopaque ou presque 
luisante et presque lisse, presque microscopiquement réticulée. 
Entièrement d’un jaune testacé pale et sale. Du reste comme 
l’octospinosa. 

©. L. 9,5 à 10 mill. Tête large de 3,0, thorax de 2,7, abdomen 
de 3,5 mill. Comme la © major, avec les mêmes différences d'avec 
l’ouvrière que chez l’octospinosa Q. Proscutellum avec deux fortes 
éminences latérales. Scutellum sans dents, entier derrière. Epines 
métanotales tuberculeuses (lisses chez l’octospinosa), plus épaisses, 
moins courbées. Le 1° nœud n’a que deux larges proéminences 
à ses coins antérieurs et deux fortes épines derrière. Abdomen un 
peu moins tuberculeux que chez l’oclospinosa. 

Sculpture comme chez l'octospinosa Q. Pilosité et pubescence 
comme chez la grande ouvrière. 

Couleur de l’ouvrière major, mais de nuance plus foncée, avec 
le dos du thorax et le bord postérieur des segments abdominaux 
un peu bruni. Une tache médiane sémicireulaire vers le bord 
postérieur du second nœud, une bande longitudinale médiane sur 
les 2/ antérieurs de l’abdomen et une bande longitudinale nua- 


596 


geuse sur les côtés de l’abdomen d’un brun foncé. Ailes comme chez 
l’octospinosa, mais les nervures et la tache marginale sont presque 
entièrement brunâtres. 

G- L. 8,5 mill. Abdomen large de 8,5 mill. D’un jaune rous- 
sâtre. Tête brunâtre. Organes génitaux externes petits. Poils du 
corps un peu plus longs et plus courbés que chez les Ü et la ©. 
Scutellum proëminent, mais arrondi et inerme. Deux longues 
épines grêles au métanotum. Ailes comme chez la Q. 

Trinidad (M. le D: Günther et M. F. W. Urich)\; Venezuela 
(Dr F. Meinert). 

Cette forme paraît fort constante, malgré ses grandes affinités 
avec l’octospinosa et surtout avec la subterranea. 


A. Moelleri nov. spec. 


L’ouvrière varie de 2,5 à 7,5 mill. Elle est beaucoup plus grêle 
que les espèces précédentes et a les pattes et les antennes plus 
longues. 

© major et media. Mandibules armées de 9 dents distinctes, du 
reste comme chez l’octospinosa, mais encore plus concaves à leur 
bord externe. Chez la © maxima, l’ocelle médian est très bien 
développé. Tête beaucoup moins grande que chez les espèces pré- 
cédentes, aussi longue que large, à côtés convexes, rétrécie 
derrière où elle est plus étroite que devant. Son bord postérieur 
est presque droit, à peine échancré au milieu, et terminé de 
chaque côté par une longue épine assez grêle, lisse et luisante vers 
l'extrémité, dirigée en dehors et courbée en avant; c’est immé- 
diatement devant ces épines que la tête est le plus étroite. Bord 
antérieur de l’épistome échancré au milieu. Arêtes latérales et lobe 
antérieur des arêtes frontales comme chez l’octospinosa. Derrière 
la dent du lobe, les arêtes frontales sont très abaissées et s’éva- 
nouissent presque pour s'élever fortement à la hauteur du vertex 
sous forme de lobe perpendiculaire plus ou moins dentelé. Derrière 
ce lobe postérieur elles s’abaissent de nouveau et se terminent ou 
bien convergent et se continuent dans les deux arêtes du vertex 
qui sont aussi dentelées. Une partie des dentelures se détachent 
souvent sous forme de spinules ou dents isolées. Mais toujours 
les arêtes frontales ont une tendance à converger et non à diverger 
en arrière, au contraire des autres espèces. Six à sept petites 
épines devant l’épine occipitale. Deux ou trois épines ou fortes 
dents sous le côté de la tête. Les yeux sont situés au tiers antérieur 
des côtés de la tête. Les scapes dépassent l’occiput des 2/5 à 
presque la moitié de leur longueur. 

Le thorax et ses épines sont comme chez l’octospinosa, mais le 


597 


tout est plus grêle et plus allongé, le thorax est moins convexe et 
moins large devant, les épines médianes du pronotum sont très 
petites et très rapprochées, les épines postérieures du mésonotum 
ne sont pas bifurquées, et toutes les épines sont lisses et luisantes 
vers l’extrémité ; la face basale du métanotum a deux arêtes 
latérales sans élévation spéciale devant. Le 1° nœud du pédicule, 
plus long que large, a 4 petites épines dessus, en arrière (parfois 
seulement deux) et 3 ou 4 dents de côté. Le 2% nœud, presque 
aussi long que large, aplati dessus, a de côté plusieurs épines ou 
dents, ou deux arêtes couvertes d'épines. Premier segment de 
l'abdomen ovale, sans bord, ni côtes, mais hérissé en dessus de 
petites épines et de fortes dents. 

Assez mate, microscopiquement raboteuse, avec un système de 
petits tubercules irréguliers, fort espacés et peu apparents. 
Quelques rides grossières se voient souvent sur le front, le devant 
des côtés de la tête et à la base de l’abdomen. Scapes avec de 
courtes rides. 

Pilosite d’un brun roussàâtre, raide ondulée ou coudée, de 
longueur moyenne, partant en général des spinules et des dents, 
assez espaceée, tres oblique et en partie couchée sur les tibias. 
Pubescence jaunâtre et espacée, assez longue. 

Couleur variable, variée de brun et de jaune testacé, tantôt 
clair, tantôt roussâtre. Chez les individus les plus clairs, cette 
dernière couleur occupe tout le corps, sauf une bande longitudi- 
nale médiane et deux bandes latérales d’un brun roussatre sur le 
1% segment de l'abdomen, des bandes transversales de même cou- 
leur sur les segments suivants, les antennes et les tarses qui sont 
d’un rouge brunâtre. Chez les individus les plus foncés, le corps est 
d’un brun noirâtre, avec les épines et leur base, les mandibules, 
les joues et le dosdu métanotum d’un jauneroussätre, les antennes, 
les pattes et deux taches sur l’abdomen d’un roux ferrugineux. 
Entre deux, il y a toutes des nuances. Chez une variété, la tête est 
brune devant, avec une large bande jaune en V renversé qui a 
son sommet derrière le front. 

Les épines varient aussi de longueur. Parfois celles du prono- 
tum sont plus courtes que celles du mésonotum, et les épines 
occipitales sont courtes etc. etc. 

© minima. D’un jaune sale à peine un peu brunâtre, plutôt 
pâle. Mate ou un peu subopaque. Le thorax n’a guère que des 
dents, sauf les épines métanotales et pronotales inférieures. Tête 
élargie derrière, rétrécie devant ; arêtes frontales divergentes. À 
peine différente de celle de A. oclospinosa, mais plus petite, plus 
claire et moins poilue. 

Q. L. 10 mill. Tête large de 2,25 mill., thorax de 2,2, abdomen 


598 

de 3,0. Tête comme chez l’ouvrière, rétrécie derrière ete., mais 
plus large que longue Epines occipitales plus courtes. Les arêtes 
du vertex sont situées au bord interne des ocelles latéraux et se 
continuent en avant en divergeant dans les arêtes frontales. Man- 
dibules entièrement striées. Epines du thorax disposées comme 
chez l’oclospinosa Q, mais avec les caractères des épines de 
l'A. moelleri Ÿ. Le pronotum a deux longues épines en haut et 
deux courtes en bas. Scutellum avec deux petites dents lamelli- 
formes très écartées derrière, nullement échancré entre deux. 
Premier nœud un peu plus large que long, avec deux longues 
épines en dessus et plusieurs tubercules de côté. Second nœud et 
abdomen, comme chez l’octospinosa, mais les tubercules sont plus 
confluents et plus comprimés. Le mésonotum a deux sillons laté- 
raux postérieurs et un sillon médian antérieur. 

Sculpture comme chez l’ouvrière major, mais plus fine, ca et 
là subopaque et en outre grossièrement ridée. Les rides sont 
moins serrées, beaucoup plus tortueuses, réticulaires et raboteuses 
que chez les espèces précédentes. Sur la tête elles sont plus ou 
moins longitudinales; sur le pronotum elles sont transversales 
devant et convergent de côté vers la pointe des épines qui sont 
elles mêmes ridées. Sur le mésonotum elles divergent à partir du 
sillon antérieur et convergent de tous les côtés vers les sillons 
latéraux, de sorte que les rides les plus postérieures sont trans- 
versales (longitudinales chez l’octospinosa). Le métanotum a peu 
de rides, et elles sont plutôt longitudinales. Sur le scutellum et 
le pédicule elles sont irrégulières, réticulaires. Sur l'abdomen elles 
sont longitudinales, sauf au milieu où elles sont vermiculaires, 
serrées et contournées en tout sens. Pattes et scapes sans rides 
grossières. Pilosité et pubescence de l’ouvrière. 

D’un jaune testacé plutôt pâle, mais brillant. Trois larges 
bandes longitudinales autour des sillons du mésonotum (la médiane 

ur les 2/3 postérieurs de sa longueur), les articulations des ailes 
et des nœuds du pédicule, une bande tout le long des bords 
antérieurs, latéraux et postérieurs de chaque lame de chaque 
segment abdominal et une tache en fer de lance sur le premier 
segment abdominal d’un brun noirâtre. Antennes, tarses et moitié 
périférique des tibias et des cuisses brunâtres ou d’un brun 
roussatre. La tache en fer de lance se compose d’une bande lon- 
gitudinale médiane qui part de la base de l’abdomen et qui s’élargit 
subitement au milieu en un large triangle équilatéral, dont la base 
est devant et le sommet derrière. Ailes teintes de brunâtre ; ner- 
vures antérieures et tâche marginale jaunàtre; nervures posté- 
rieures brunes. 


G L. 8 à 8,7 mill. Largeur de la tête 1,5, du thorax 2,2, de 


599 


l'abdomen 3,2 mill.. Mandibules et épistome comme chez la © 
major; épistome échancré devant. Tête au moins aussi large que 
longue, à côtés très convexes. Arêtes frontales comme chez la Q. 
Arêtes latérales prolongées en arrière et confluant presque avec 
deux petites arêtes longitudinales dentelées placées sur l’occiput 
au bord postérieur duquel elles se terminent en formant une 
petite proéminence. Le pronotum a deux épines latérales supé- 
rieures et deux inférieures; ces dernières sont les plus longues. 
Mésonotum avec les mêmes sillons que la © et de plus avec deux 
sillons convergents. Scutellum en trapèze, faiblement bidenté. 
Epines du métanotum longues et courbées. Pédicule comme chez 
la Q. Abdomen à peine imprimé longitudinalement au milieu, semé 
de tubercules très faibles, mais distincts. Valvules génitales comme 
chez l'octospinosa. 

Tête mate ; thorax, pédicule, pattes et scapes moins mats ou 
subopaques. Ces parties sont finement réticulées et microscopi- 
quement raboteuses dans les mailles. La tête, le scutellum et le 
métathorax ont en outre de grosses rides irrégulières plus ou moins 
éparses, souvent réticulaires. Abdomen très luisant, très faible- 
ment réticulé. Le métasternum a droit au dessus des hanches 
postérieures une petite dent qui fait defaut à l’oc{ospinosa. 

Pilosité et pubescence plus fines, plus courtes et plus dispersées 
que chez la Q et la ©. 

Thorax et pédicule colorés comme chez la Q, mais plus ternes ; 
tête brune dessus, jaunâtre dessous. Abdomen roussâtre, avec le 
milieu des segments plus brunâtre. Mandibules, funicules et pattes 
d’un jaune roussâtre ou brunâtre. Scapes bruns, saufleur extrémité 
qui est jaunâtre. Ailes comme chez la Q. 

Blumenau, Brésil méridional, découverte par le D' Moeller qui 
l’a désignée dans son admirable ouvrage sous le terme d’Atta IV. 
C’est sur les jardins de champignons de cette espèce qu'il a fait ses 
plus belles observations. Le nid de cette espèce est très superficiel. 
Son corps grêle, ses pattes et ses antennes plus longues la distin- 
guent très nettement des espèces précédentes, en particulier de la 
sublerranea avec laquelle j'ai commencé par la confondre, ne con- 
naissant encore que des ©. 

Une variété de couleur plus uniforme, plus roussâtre, et un peu 
moins grêle m’a été envoyée de la Province de Rio Janeiro par 
M. le professeur Güldi. 

r. Meinerti n. st. ©. L. 10,7 mill. Tête large de 2,35, thorax 
de 2,35, abdomen de 3,2 mill. Tête assez distinctement échancrée 
derrière et un peu moins rétrécie. Antennes et pattes un peu moins 
grêles. Le métanotum est simplement ride en long. La couleur 
générale est d’un jaune roussâtre sur la tête et le thorax, d’un 


600 


jaune brillant, presque doré sur l’abdomen. Les taches brunes sont 
disposées comme chez l’espèce typique, mais elles sont moins 
nettement démarquées, d’un brun moins foncé et un peu plus 
petites; en particulier les bandes du mésonotum sont très étroites 
et assez peu apparentes. Les ailes sont teintées de jaunâtre et ont 
toutes les nervures d’un jaune roussâtre pale. La pilosité est un 
peu plus forte, plus relevée sur les tibias. Du reste comme la forme 
typique. 
Brésil (dans ma collection). 


A. coronata Fabr. 


Grâce à l’obligeance de M. le Dr Meinert, directeur du musée 
entomologique de Copenhague, lequel a bien voulu comparer 
atttentivement mes types Q des A. sublerranea, Moelleri et 
Malleri r. Meinerti au type original de Fabricius qui est une 9, 
il est établi que ce type n’est identique à aucune de ces formes, 
mais se rapproche surtout de l’A. Moelleri r. Meinerti. J'avais 
pensé d’abord faire des deux formes précédentes des races de 
l'A. coronata, mais M. Meinert m’en a dissuade, m’ayant assuré 
que l’A. coronata est plus différente de ces deux formes que ces 
deux formes ne le sont l’une de l’autre. 

Voici les différences que M. Meinert a bien voulu constater 
entre l’A. coronata Q type et l'A. Moelleri, r. Meinerti. 

A. conorata F. Mandibules plus longues, plus grêles, armées 
de 12 dents. Epistome plus long, plus acuminé à son extrémité 
postérieure. Ocelles plus petits. Sculpture de la tête, beaucoup 
plus fine, en particulier sur l’occiput et les joues. Les rides du 
mésonotum sont plus fines et plus espacées. Côtés du thorax 
{sauf ceux du mésonotum) indistinctement ridés, tandis qu’ils sont 
distinctement ridés chez l’A. Meinerti. Premier nœud du pédicule 
à côtes fortement concaves (à peine concaves chez la MWeinerti), 
presque sans carène médiane dessous (avec une carène longitudi- 
nale distincte chez la Âeinerti). Les trois bandes brunes du 
mésonotum sont beaucoup plus larges, plus longues et plus 
nettement déemarquées chez la coronata que chez la Weinerti. 

Il est néanmoins fort possible qu’une fois qu’on connaîtra les Ô 
et les G de la véritable coronata on doive lui réunir les formes 
Mülleri et Meinerli comme races. 


4ne Subgen Trachymyrmex n. subg. 


Les arêtes frontales divergent fortement en arrière et attei- 
gnent les angles latéraux antérieurs de l’occiput ou les atteignent 
à peu près, formant à l'extérieur une longue loge pour une partie 


601 


des scapes. Petites espèces faisant passage au genre Cyphomyrmez 
Mayr. Les épines sont multidentées ou multituberculées et sont 
souvent transformées en monticules obtus, hérissés de tubercules 
secondaires. Chez les espèces de ce sous-genre, l’ouvrière varie 
peu de taille et il n’y a pas d’ouvrières à grosse tête. Ce groupe 
mérite d’être détaché des Acromyrmez. Je l'avais réuni sous le 
nom d’espèce {ardigrada Buckley (groupe de races) dans mes 
études myrmécologiques en 1884 ; il comprend les À. tardigrada 
Buckley des Etats-Unis, Saussurei Forel du Mexique, Jheringi 
Emery de Rio grande do Sul (bien distincte par la dent des scapes) 
et Sharpii Forel (nov. sp. in litt. de St. Vincent qui sera prochai- 
nement décrite). L’A. Sharpii se distingue de l’A. Saussurei par 
sa couleur foncée, ses épines bien plus longues, plus pointues et 
moins tuberculées, ses tubercules beaucoup plus petits et moins 
élevés, ainsi que par les quatre côtes longitudinales légèrement, 
mais distinctement marquées de son abdomen. Elle a 5 à 5,7 mill. 
environ. À ces espèces vient s'ajouter la suivante : 


A. Urichii, nov. sp. 


©. L. 4,0 à 4,2 mill. Mandibules subopaques et finement cha- 
grinées vers la base, luisantes, lisses et éparsément ponctuées 
vers l’extrémité, à bord terminal, indistinctement denticulé. 
Epistome fortement échancré au milieu de son bord antérieur. 
Tête carrée, aussi large que longue. Aire frontale assez distincte. 
Les scapes, atténués vers leur base, dépassent un peu l’occiput. 
Les arêtes frontales se terminent à l’occiput par une éminence 
multituberculée au moyen de laquelle elles s’anastomosent en 
courbe d’un côté avec les arêtes du vertex, de l’autre avec les 
arêtes latérales, formant ainsi avec ces dernières une rainure 
longitudinale complète qui loge presque entièrement les scapes. Une 
épine tuberculeuse aux angles occipitaux inférieurs, et un mame- 
lon tuberculeux entre elle et les yeux. Une épine médiane bituber- 
culeuse devant le pronotum, entre les deux épines latérales qui 
ont peu de tubercules et sont assez grêles. Le mésonotum a quatre 
épines très tuberculeuses (deux épines et derrière deux mamelons 
chez la Sharpii). Les épines métanotales sont longues, grêles, et 
n’ont que de petits tubercules. Premier article du pédicule briè- 
vement, mais distinctement pétiolé, surmonté derrière d’un nœud 
plat, bas, rectangulaire, étroit, multidenté, bien plus long que 
large. Second nœud aussi large que long, légèrement concave en 
dessus et bordé latéralement de deux arêtes dentelées qui conver- 
gent en avant. Abdomen, vu de dessus, plus où moins rectangu- 
laire, plus large derrière que devant, tronque devant, avec quatre 


< { 
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 49 


602 


côtes longitudinales tuberculeuses et trois concavités entre elles. 
Des tubercules piligères épars aussi entre les côtes. Pattes et 
scapes couverts de tubereules piligères. 

Entièrement mate, presque microscopiquement raboteuse ou si 
l’on veut irrégulièrement réticulée-ponctuée, avec un système de 
très petits tubercules superposés assez régulièrement espacés, non 
piligères, surtout distincts sur la tête. 

Pilosité dressée, brunâtre, raide, souvent courbée, courte, 
éparse sur tout le corps, assez abondante sur les pattes et les 
scapes, portée partout par les gros tubercules. Pubescence 
adjacente à peu près nulle. D’un jaune testacé roussâtre ; mandi- 
bules, devant de la tête, antennes, tarses et ligne médiane de 
l’abdomen brunâtres. Une tache d’un brun foncé sur le vertex. 

G L, 4,4 mill. Grêle et étroit. Tête ovale. Mandibules longues, 
pointues, à bord terminal tranchant et concave. Le pronotum a en 
haut deux petites dents. Mésonotum à peine plus large que la tête. 
Scutellum avec deux fortes dents obtuses. Métanotum avec deux 
épines grêles dont la base élargie se continue devant et derrière en 
fines arêtes marginales. Face basale aussi longue que la face 
déclive. Nœuds du pédicule obtusément tuberculeux ; le premier 
carré, légèrement pétiolé devant. Abdomen étroit, ovale, sans 
côtes ni tubercules. Organes génitaux externes petits et caches. 
Pattes et antennes grêles. 

Pas de tubercules. Densément réticulé-ponctué. Mat ; abdomen 
subopaque. Pilosité dressée. brunâtre, courte, oblique, éparse sur 
le corps, nulle sur les pattes et les scapes. Une pubescence adja- 
cente, d'un brun jaunâtre, médiocrement éparse sur les scapes, 
les pattes, et le corps. 

Brunâtre. Métanotum, côtés du thorax, tibias, cuisses et funi- 
cules d’un jaune testacé terne, un peu brunâtre. 

Ailes assez longues, enfumées de brun. 

Trinidad (M. F. W. Urich). 

Fort rapprochée de l’4. Sharpü, cette espèce s’en distingue par 
sa taille plus petite, le ler article bien plus étroit du pédicule, la 
dent médiane du pronotum, les arêtes de la tête, la couleur et les 
tubercules plus forts. Elle diffère des À. {ardigrada et Saussurei 
par les côtes de l’abdomen et la sculpture. Le G'est bien plus grand 
et plus élancé que celui de la {ardigrada. 


5me Subgen. Mycocepurus nov. subg. 


Espèces très petites, avec les yeux situés en arrière du milieu 
des côtés de la tête, le ler article du pédicule pétiolé devant, le 
ler segment de l’abdomen très long, étroit et rectangulaire, les 


603 


arêtes frontales très rapprochées devant, l’épistome très court et 
les © monomorphes. Ce sous-genre sera décrit prochainement 
dans un travail sur les fourmis de St Vincent. Il se rapproche 
beaucoup du genre Cyphomyrmezx. 

Il est basé sur deux espèces : l'A. Güldii n. sp. de la Province 
de Rio Janeiro (Botucatu), dont la tête est carrée, aussi large 
que longue et l’4. Z. À. Smithii n. sp. de St Vincent, dont la 
tête est allongée, plus étroite derrière que devant. Les deux 
espèces sont d’un roussâtre clair, ferrugineux, hérissées d’épines 
sur le thorax, longues, la première de 2,5, la seconde de 2,2 
millimètres. 

J'espère à l’aide des coupes et des descriptions précédentes 
avoir donné la base générale des formes du genre Afta Fabr., 
genre qui renferme sans nul doute encore de nombreuses espèces, 
toutes néotropiques, de même que toutes les autres formes du 
groupe mycophage des Attini. 


Genre APTEROSTIGMA Mayer. 


A. Urichii nov, spec. 


©. L. 66,5 mill. Longueur d’une patte postérieure étendue 
(sans la hanche) 7,7 mill. Largeur de la tête 1,0, de l’abdomen 
1,25 mill. Les pattes et les antennes sont relativement fortes 
(épaisses) pour la taille de la fourmi. C’est (jusqu'ici du moins) le 
géant du genre. 

Mandibules mates et densément striées, avec une bande luisante 
et lisse derrière les dents et une série régulière de points enfoncés 
derrière cette bande. Elles ont environ 14 dents distinctes. 
À partir des yeux, la tête se rétrécit graduellement et finit par 
former un cou fort étroit, borné derrière par une collerette de 
nouveau un peu élargie, dans laquelle s'articule le pronotum, 
comme chez l'Aphaenosqaster (Zschnomyrmez) Sioammerdami ; 
chez l’Apterostigma pilosum, la tête n’est rétrécie qu’à l’occiput. 
La fossette antennaire passe par une courbure ordinaire à l’épis- 
tome et aux joues ; l’arête latérale n’est marquée que depuis l’œil 
et en arrière. La forte bosse pro-mésonotale et l’énorme 
rétrécissement du mésothorax sont comme chez l'A. Wasmannii, 
le dernier même encore plus fort que chez cette espèce. Le 
métanotum peu élevé, la forme et la disposition des côtes 
longitudinales du thorax sont par contre tout à fait comme chez 
l'A. pilosum, mais la face déclive du métanotum est bien plus 
inclinée, plus longue que la face basale. Premier artiele du 
pédicule très long, progressivement et faiblement dilaté d’avant 


604 


en arrière, sans former de nœud, au moins trois fois long comme 
sa largeur postérieure. Second nœud, vu de dessus, presque 
triangulaire, aussi long que sa largeur postérieure. Abdomen 
ovale, avec le Ler segment bordé latéralement d’une forte arête. 
Les scapes ne dépassent la tête en arrière que du quart de leur 
longueur. Tous les articles du funicule sont plus longs que larges. 
Métatarses antérieurs élargis vers leur base. 

Mat. Sculpture, pilosité et pubescence exactement comme chez 
l’A. pilosum, mais la pilosité dressée est plus épaisse, plus raide 
(moins couchée et ondulée), et d’un brun plus foncé, bien plus 
abondante que chez l'A. Wasmannii. 

D'un roux-brunâtre ferrugineux, terne, uniforme, plus foncé 
que chez l'A. pilosum. Pattes, funicules et mandibules d’un roux 
un peu plus clair. Du reste comme l’A. pilosum. 

Trinidad (M. F. W. Urich). 

M. Urich, auquel revient l’honneur de la découverte de cette 
magnifique espèce, m'écrit qu’il l’a trouvée dans une petite cavité 
d’un tronc pourri où elle avait formé un petit jardin de cham- 
pignons, comme ceux qu’à décrits Mœæller pour les autres espèces 
du genre. 


A. Mayri nov. spec. 


©. L. 3,4 à 3,5 mill. Mandibules avec 12 ou 13 dents, sans 
bande luisante derrière les dents. Tête sans cou, à peu près 
comme chez l'A. Wasmannii. Fossettes antennaires comme chez 
l'A. Urichit; arête latérale très faible, visible seulement derrière 
où elle est même presque obsolète. Bosse pro-mésonotale courte 
et très haute, plus encore que chez l'A. Wasmannii. Mésothorax 
moins étranglé que chez le Wasmannii, à peu près comme 
chez le pilosum. Métanotum comme chez le pilosum. Premier 
article du pédicule plus court et surmonté d’un nœud plus élevé 
que chez les autres espèces. Il ressemble assez au nœud d’un 
Leptothoraz européen, mais il est plus bas, plus obtus et nullement 
concave devant; la distance du sommet au métathorax est à peu 
près double de celle du sommet au 2m nœud; le ler nœud est 
seulement un peu plus long que haut. Second nœud un peu plus 
large que long. Premier segment de l’abdomen bordé d’une forte 
côte ou arête. Les articles 3 à 7 du funicule plutôt plus épais que 
longs. Pattes et antennes un peu plus courtes que chez le pi/osum. 
Arêtes ou côtes longitudinales du thorax comme chez l’A. pilosum, 
mais les deux arêtes dorsales moins distinctes, assez obtuses. 

Mat. La sculpture grossière (réticulations et tubercules) plus 
profonde et bien plus serrée que chez les autres espèces. Pilosité 


605 


comme chez l'A. pilosum, mais plus adjacente, surtout sur les 
pattes et sur les scapes, fine et un peu plus courte, ce qui donne 
à cette espèce un aspect plus pubescent et moins poilu. 

D'un noir brunâtre ou d’un brun noirâtre. Mandibules, funicules 
et pattes d’un brun rougeâtre. 

Trinidad (M. F. W. Urich). Récoltée comme la précédente, 
mais sous une grosse pierre où elle avait son jardin de cham- 
pignons. Refusa de prendre du manioc que lui offrit M. Urich pour 
reconstruire son jardin. 


A. Wasmannii, Forel. 


© (encore inédite). L. 5 mill. Plus robuste que celle de l'A. 
_pilosum, dont elle diffère par les mêmes caractères que l’ouvrière. 
L’abdomen a de grandes et belles réticulations très distinctes. 
Thorax varié de brun et de rougeñtre. Côtes élevées du métano- 
tum très proéminentes. Mésonotum bien plus convexe devant. 
Ailes comme chez le G. 
Blumenau, Brésil méridional (Dr Môller). 
M. Moeller a montré que l'A. Wasmannii est plus habile jar- 
dinier que l’A. pilosum, qu’il sait faire produire au même 
champignon de plus beaux « chowx-raves » en miniatures. 


Genre CYPHOMYRMEX Mayer. 


C. olitor nov. spec. 


© L. 2,0 à 2,1 mill. Le pygmée du genre. Tête et mandibules 
comme chez le C. strigatus Mayr, mais la partie postérieure de 
l'épistome et l’aire frontale sont beaucoup plus larges, les oreilles 
occipitales encore plus courtes, les arêtes du vertex plus obtuses, 
et sur les côtés de l’occiput, derrière les yeux, il n’y a pas de gros 
bourrelet oblique prolongé, mais seulement un très petit tubercule 
isolé et fort peu apparent. Les arêtes frontales n’ont qu’une très 
faible échancrure latérale. 

Le thorax est conformé et tuberculé comme chez le C. strigatus, 
mais l’échancrure méso-métanotale est bien plus faible, et le pro- 
notum a deux dents latérales fort élevées, quoique obtuses (seule- 
ment deux tubercules chez le sérigatus) et n’a au milieu qu’une 
éminence très faible, parfois presque obsolète. Les côtes du méta- 
notum sont aussi plus basses et plus obtuses. Premier article du 
pédicule très déprimé, beaucoup plus large que long, avec une 
forte proéminence dirigée horizontalement de chaque côté. Second 
nœud plus large que long, avec une surface supérieure légèrement 
concave bordée d’une arête obtuse, un peu dentelée. L’abdomen 


606 


est entièrement différent de celui du ©. strigatus. Il n’a pas de 
côtes élevées ; il est à peine subbordé et n’a qu’un très faible 
sillon médian sur sa moitié antérieure. Par contre il est couvert 
de tubercules élevés ou dentelures qui portent chacune un très 
petit poil adjacent, courbé et brillant. 

Mat, microscopiquement raboteux, comme les autres espèces. 
En outre le corps semé de petits tubercules piligères qui sont à 
peine apparents sur les scapes et les pattes et qui font défaut au 
C. strigatus. Ils sont plus petits sur le thorax et la tête que sur 
l’abdomen. 

Pilosité dressée nulle. Pubescence très courte, espacée, cour- 
bée, brillante, portée par les tubercules déjà décrits. 

Entièrement d’un jaune testacé un peu roussâtre, parfois un 
peu brunâtre. Arêtes et élévations de la tête et du thorax un 
peu plus foncées. 

Q L. 2,4 mill. comme l’ouvrière. Les dents latérales supé- 
rieures et inférieures du pronotum très fortes. Le pronotum n’a 
aucune élévation médiane. Scutellum échancré et presque bidenté 
derrière. Le métanotum a deux arêtes latérales, dentées à leur 
milieu. Premier nœud du pédicule moins raccourci que chez 
l’ouvrière. Les tubercules piligères plus abondants et plus forts 
que chez la Ü. D’un roux ferrugineux fonce. Dessus de la tête 
brunâtre. Du reste comme l’ouvrière. 

Blumenau, Brésil méridional, où M. le Dr Moeller l’a découvert, 
faisant des jardins de champignons. 


C. strigatus Mayr. 


Q (encore inédite). L. 2,6 mill. Comme l’ouvrière. Le pronotum 
a au milieu de son bord postérieur une petite élévation transver- 
sale; ses dents latérales inférieures sont beaucoup plus grêles 
et plus faibles que chez l’olitor. Le mésonotum a une impression 
antérieure médiane longitudinale, deux largessillons qui convergent 
et confluent en arrière, deux côtes élevées devant et deux autres 
derrière ces sillons, enfin deux impressions latérales. Un sillon 
transversal entre le mesonotum et le scutellum; ce dernier 
profondément échancré, bidenté, à côtés un peu relevés (chez 
l'olitor, le mésonotum n’a ni côtes, ni sillons). Le 2%° nœud du 
pédicule a deux côtes élevées et l’abdomen quatre côtes moins 
fortes que chez l’ouvrière; ce dernier est en outre semé de tuber- 
cules piligères qui n'existent pas chez l’ouvrière. D’un roux 
ferrugineux foncé avec toutes les élévations brunûtres. 

G L. 2,4 mill. Une rainure pour les scapes, entre deux arêtes, 
mais cette rainure ne loge que la moitié des scapes et ne se 


607 


prolonge nullement en oreille, quoique les arêtes s’anastomosent 
sur l’occiput, scapes longs, dépassant la tête de 1/5 de leur lon- 
gueur. Le pronotum a deux dents latérales supérieures distinctes 
et en bas un tubercule mousse. Mésonotum comme chez la Q, 
mais l'impression antérieure médiane est obsolète, de même que 
les côtes antérieures. Scutellum long et bidenté. Métanotum 
inerme. Premier nœud du pédicule beaucoup plus long que large ; 
second nœud plus large que long. Abdomen presque pyriforme. 
Pattes longues et grêles. 

Densément réticulé-ponctué et mat. Pédicule et abdomen densé- 
ment reticulés et luisants. 

Pilosité dressée nulle. Pubescence très fine, très courte et très 
espacée. 

Ferrugineux avec le vertex brun foncé, le pédicule et l’abdomen 
d’un brun jaunâtre sale, les pattes et les antennes d'un jaune 
brunâtre testacé. 

Ailes sans tache, faiblement teintées de jaune brunâtre, avec 
les nervures assez pales. Cellule radiale fermée. 

Blumenau, Brésil mérid. (D' A. Môller). 

Cette espèce cultive un champignon, comme les ©. auritus 
et olitor, d'après les observations du Dr Moeller, tandis que les 
observations du même auteur ont montré que le ©. rimosus 
Spinola (— C. deformis Smith) ne fait pas de jardin à champignons. 


NOTE PRÉVENTIVE 


SUR UN NOUVEAU GENRE ET UNE NOUVELLE ESPÉCE DE 
FORMICIDE (CAWPONOTIDF) 


par A. Forel. 


Genre MYRMOTERAS nov. gen. 


©. Vessie à venin à coussinet. Aiguillon transformé. Orifice 
du cloaque apical, fortement cilié, circulaire. Calice du gésier 
très raccourci. Les quatre sépales divergent très fortement et 
sont fortement chitinisées dès leur base, à partir des valvules. 
Elles sont très courtes et fortement recourbées à leur extrémité. 
Ce gésier est différent de toutes les formes connues jusqu'ici et 
fait probablement transition à celui des Dolichoderides. 

Antennes de 12 articles. Palpes maxillaires de 6, labiaux de 
4 articles. Mandibules insérées très près l’une de l’autre, linéaires, 


608 


droites, plus longues que la tête, semblables à celles des Odonto- 
machus ou plutôt des Strumigenys du groupe saliens et dentées 
de même. Pas d’arêtes frontales. Antennes insérées très en arrière 
du bord postérieur de l’épistome dans une fossette articulaire 
isolée. Aire frontale et sillon frontal distincts. Yeux énormes, 
allongés et très proéminents, comme ceux d’un G. Trois gros 
ocelles. L'occiput a un gros bourrelet en forme de V renversé 
qui le sépare de l'articulation du pronotum et dont le sommet 
est en haut. Ce bourrelet est séparé du reste de la têle 
par une fente profonde. La tête est plus ou moins triangulaire 
(base du triangle derrière, sommet devant). Le mésothorax a un 
fort étranglement cylindrique, colliforme, sur lequel les deux 
stigmates proéminent derrière comme deux dents. Pédicule avec 
une écaille élevée et épaisse. 
Q et ‘inconnus. 


M. Binghamii nov. spec. 


© L. 4,7 mill. (sans les mandibules), 6,0 mill. (avec les mandi- 
bules). Toutes les © de même grandeur. Caractères du genre; 
entièrement lisse et luisante ; thorax éparsement ponctué ; devant 
de la tête strié-ridé en long. D’un rouge brunâtre ; abdomen d’un 
brun rougeûtre. Pattes et antennes grêles, d’un jaune rougeûtre ; 
mandibules jaunâtres. Pilosité dressée éparse, très fine, plus 
abondante sur les pattes et les antennes. Pubescence presque 
nulle. Métanotum arrondi. Tête presque aussi large que longue. 

Thaungyin valley en Birmanie, récolté par M. le Major Bingham 
et recu par M. Wroughton. 

Cette fourmi est une des formes les plus singulières de l’arbre 
myrmécologique, déjà si riche en phénomènes morpho-biologiques. 
Au premier abord on dirait un Anochetus très singulier. Mais un 
examen attentif et l’anatomie démontrent bientôt qu’il s’agit d’un 
camponotide tout-à-fait aberrant. Les yeux énormes semblent 
indiquer une vie sur les arbres. 


QUELQUES COLÉOPTÈRES DE LA RÉPUBLIQUE 
ARGENTINE, 


par EL. Fairmaire. 


Eucranium simplicifrons.— Long. 31 mill.— Preve, parum 
convezum, nigrum, modice nilidum; capite brevi, aspero-punctato, 
ad latera sat dense, medio rarius, vertice lævi, haud carinato, 
clypeo antice cornubus 2 sat validis, elongatis, parallelis, æquilatis, 


609 


ciliatis. apice oblusis, genis longe ciliatis, utrinque tridentatis, 
dente 1° & cornubus anticis distante, ceteris majore ; prothorace 
brevi, sed elytris multo latiore, lateribus rotundato, longe ciliato, 
margine antice vix denticulato, dorso rarissime punctato, medio 
sulco antice abbreviato signato, lateribus fere medio Jovea sat 
profunda transversa impresso; elytris brevibus, lateribus rotun- 
datis, sat convexis, dorso punctis distantibus lineatis, fere sub- 
striatis, intervallis planis, punctis minutis uniseriatim impressis, 
carina sub laterali modice elevata; mesosterno postice anguste pro- 
longato et inter coxas intermedias anqustissimo, pedibus anticis 
validis tibiis valde quadridentatis. — $S. Juan del Estero. 


Cet insecte est très voisin de l’Æ. dentifrons, de Patagonie, 
mais il en diffère notablement par la taille plus grande, le vertex 
uni, Sans apparence de carène transversale; les cornes médianes 
du chaperon sont presque identiques, mais la 1e des dents laté- 
rales est très séparée des cornes médiane par un sinus plus large 
que celui qui sépare les 2 cornes ; les élytres n’ont que des lignes 
à peine marquées avec des points très écartés, les intervalles 
n’ont qu’une rangée de points encore plus fins et plus écartés. Les 
4 tarses postérieurs sont de longueur égale. 

Burmeister a décrit (Séett. ent. Zeit., 1873, 405) un Æucra- 
niwm pulvinatum qui ressemblerait beaucoup au simplhcifrons ; 
il en différerait, à en juger par une description un peu courte, 
par la forte ponctuation du corselet qui serait frangé de poils 
d’un brun noir, ainsi que les tarses; dans notre espèce, ils 
sont brunâtres à la base, roux dans le reste, ceux des tarses 
sont entièrement roux, un peu plus foncés à la base; lss élytres 
seraient visiblement sillonnées, tandis qu’ici ce sont des lignes à 
peine marquées avec des points espacés. 

Burmeister ne parle pas des dents du chaperon qui sont bien 
plus saillantes que celles de l’arachnoides, ni de la forme de la tête, 
dont les côtés sont presque droits, non arqués en avant, 

Enfin, chez notre espèce, les tarses intermédiaires sont à peu 
près aussi longs que les postérieurs et l'éperon des tibias posté- 
rieurs n’atteint que la base du 3% article au lieu d’atteindre 
l'extrémité du 4m comme chez l’arachnoides. 


Glyphoderus centralis Burm. — Long. 16 mill. — Previler 
ovatus, conveæus, niger, vix nitidulus; capite lato, rugoso, clypeo 
medio arcuatim sat fortiter impresso, dentibus anticis sat brevibus, 
sat obtusis, lateribus haud dentatis, medio obsolete emarginalrs ; 
prothorace amplo, basi elytris latiore, lateribus vix perspicue, 
crenulatis antice rotundatis, postice fere rectis, anqulis posticis 
paulo deplanatis, acute rectis, dorso medio late excavalo, excava- 


# 
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 50 


610 


tions: laleribus utrinque sat carinatis et bilobatis, lobo postico 
lato, quasi truncato, anteriore minore, obtuse dentiformi, cornu 
antico mediano sat elevato, apice bilobo, medio obtuse emarginato, 
lobis divaricatis, acutis, T fere formantibus; elytris brevibus, 
minus rotundatis, subtiliter striatulis striis levibus, suturali sat 
fortiter impressa intervallis planis, granulis minutissimis distan- 
libus uniseriatis; pygidio punctato; tibiis anticis 4-dentatis; & — 
S. Juan del Estero. 

Ressemble au wmonticola Burm.; en diffère par la teinte plus 
mate, les deux dents antérieures du chaperon plus courtes, les 
latérales effacées; le corselet est remarquable par ses angles posté- 
rieurs droits, un peu déprimés, avec les bords latéraux arrondis 
en avant, mais presque droits vers les angles postérieurs, la corne 
antérieure est semblable, mais les lobes latéraux de la cavité sont 
fort différents; il n’y a pas de lobe postérieur, le bord de la cavité 
est seulement plus marqué, le lobe médian se dresse plus en avant 
du milieu, il est moins saillant, tronqué, et en avant, un peu en 
dehors, il y a une autre saillie courte, en forme de dent conique. 

D’après la description de Burmeister (SVett. ent. Zeit., 1873, 
407), son insecte serait bien plus grand (20 à 22 mill.), la corne 
antérieure du corselet serait profondément échancrée au milieu. 
Malheureusement la description est bien écourtée et ne parle pas 
de la forme si caractéristique des angles postérieurs du corselet, 
ni de la position de la dent antéro-latérale de l’excavation. Aussi 
ai-je pensé qu’une nouvelle description ne serait pas inutile. 


Anoploderma spondylioide. — Long. 27 mill. — Oflon- 
gum, Crassum, convezum, nigro-fuscum, modice nitidum, supra 
glabrum, subtus subtiliter cinereo-pilosulum ; capile prothorace 
valde angustiore, dense subtiliter punctalo-rugosulo, inter oculos 
transversim carinulalo, clypeo utrinque levier impresso, mandi- 
bulis voalidis, capite haud brevioribus, forcipatis, intus haud 
dentatis, antennis corporis medium attingentibus, opacis, arti- 
culis 3-10 apice angulatis, 3° sequenti viz sensim longiore; pro- 
thorace lato, longitudine dimidio latiore, postice valde angustato, 
lateribus rotundatis, margine antico medio fortiter rotundato- 
lobato, angulis obtuse rotundatis, dorso subtiliter sat dense 
punctato, angulis posticis valde deflexis, obtusis; scutello obtuso, 
utrinque impresso; elytris ad humeros sat angulatis, post medium 
leviter atlenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso sat fortiter 
coriaceo-punctatis, quasi vermiculatis, sutura sat elevata; subtus 
dense punctatum, prosterno lateribus rugato, ablomine subtiliter 
asperalo; pedibus mediocribus, tibiis anticis extus dense spino- 
sulis, celeris asperatis, extus subtiliter denticulatis. — Rio Jun- 
tas, Bolivie. (coll. R. Oberthur). 


611 


Cette belle espèce porte à 4 le nombre des espèces connus 
d’Anoploderma, elle se rapproche du bicolor, mais elle est encore 
plus grande, d’une coloration foncée, uniforme, le corselet est 
presque le même, mais il n’est pas brusquement rétréci à la base, 
les angles antérieurs sont plus arrondis, les postérieurs très obtus 
l’écusson est impressionné de chaque côté, non au milieu, et les 
élytres sont moins fortement sculptées. 


Anoploderma tetropioide. — Long. 12 mill. — («3 Oëlon- 
gum. convexum, piceo-fuscum, modice nilidum, antennis, palpis 
larsisque rufovestaceis, pedibus piceis, tibiis apice rufescentibus, 
sublus piceus, valde nitidus; capite antice deflexo, vertice dense 
Tugoso-punctato, fronte inter oculos acute carinata et supra trans- 
versim breviter lævigata, polita, clypeo laxe aspero-punctato, inter 
antennas bifoveolato, mandibulis capite brevioribus, Jorcipatis, 
antennis validis, vix compressiusculis, medium corporis superan- 
tibus, articulo 3° quarto æquali, apice haud angulato, ceteris 
4-10 apice angulatis, ultimo paulo longiore, apice leviter atte- 
nuaio; prothorace Laud transverso, elytris paulo angustiore, 
antice valde rotundato-lobato, lateribus rotundato, basi abrupte 
constricto et emarginato, dorso parum dense punctato, lateribus 
haud convexiore, tenuiler marginato, margine ante basin inter- 
rupto; scutello subovato, lœvi; elytris basi truncatis, ad humeros 
angulatis, apice conjunctim rotundatis, angulo suturali brevissime 
dentiformi, dorso dense punctato-rugosulis, sutura sat lævigata, 
stria suturali antice obliterata; subtus parce punctatum, pedibus 
brevibus, parum validis, tibiis apice dilatalis, coxis posterioribus 
acute spinosis; Q major (15 mill.), piceo-rufescens, fronte haud 
carinatla, antennis marqginem prothoracis anticum vix superan- 
tibus, tantum 8-articulis, articulo {1° brevissimo, ullimo duobus 
prœcedentibus conjunctis æqualr, oblongo, prothorace laliore, maps 
angulato, elytris paulo magis amplis, apice brevissime dehiscen- 
tibus; subtus cum pedibus rufescens, nitida, femoribus posticis 
paulo crassioribus, coxis haud spinosis. — $S. Juan del Estero. 


Ces deux nouvelles espèces sont fort intéressantes ; le genre 
Anoploderma ne compte encore que deux représentants. L’un, 
anciennement connu, toujours très rare dans les collections et 
dont on ne connaît que le (4. bicolor Guér.) est d’un noir bru- 
nâtre avec les bords latéraux du corselet et les élytres d’un jaune 
ferrugineux, la tête n’est pas carénée entre les yeux, les antennes 
atteignent le milieu du corps, le corselet est fortement arrondi sur 
les côtés, brusquement rétréci à la base, cordiforme ; la taille est 
bien plus grande (20 mill.). | 

Une seconde espèce, À. quadricolle Bates, de Mendoza, est 
aussi plus grande (16 mill.), en voici la description : 


612 


Cylindricum, nigrum, obscurum crebre eonfluenter punctatum; 
fronte concava, mandibula sinistra basi valide dentata; thorace 
transversim quadrato, juxta basin subito constricto, tibiis extis 
mullidenticulatis, apice dilatatis et extus spinosis ; & antennæ 
corpore paulo breviores, articulo 3° simplici (4 æquali), 4-10 valde 
serratis, 11° precedenti duplo longiori. Trochanteres postici spina 
longissima acutaque armati; Q antennæ thoracis basin haud attin- 
gentes, submoniliformes, articulis 4-10 intus paululum dilatatæ. 
Trochanteres simplices 

L’autre espèce se distingue, outre la taille, par la coloration, le 
corselet non carré, les antennes G' n’atteignant que les 2/3 de la 
longueur du corps, les articles sont à peine angulés, celle de la 
Q dépassant à peine le bord antérieur du corselet et composées de 
8 articles seulement, le dernier plus long, et les mandibules non 
dentées à la base. 


Se 


rs je des annales: Cala des Bupraides, par On. 


Hs 


h 


| _ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 


XIIT 


Compte-rendu de l’assemblée générale 
du 26 décembre 1898. 


PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. 


Présents : MM. Becker, L. Coucke, Crahay, de Crombrugghe, 
de Sélys-Longchamps, Fologne, Giron, Hippert, Jacobs, Kerre- 
mans, Michels, Oor, Polchet, Seeldrayers, Vincent et Bergé, 
secrétaire. 


MM. Ch. Brongniart, Coubeaux, Lameere, Robbe, Schoenfeldt, 
Séverin, Van Nerom ont fait excuser leur absence. 


La séance est ouverte à 3 heures. 


Le procès-verbal de l’assemblée du 26 décembre 1892 est 
approuvé. 


M. le Président prend la parole et s’exprime de la manière 
suivante : 


MESSIEURS, 


L’insecte en général vit solitaire, la lutte pour l’existence si 
intense le porte à s’isoler le plus possible, Il y a cependant des 
‘exceptions assez nombreuses et il m’a paru qu’il serait intéressant 
de rassembler les observations qui ont été faites sur ceux qui 
vivent réunis en communauté. 

Considérées à ce seul point de vue, les associations des articulés 
sont ou de très courte durée, parfois quelques semaines, parfois 
pendant tout le cours d'une saison, d’autres fois encore pendant 
toute la vie des individus. Il faut aussi distinguer celles qui n’ont 
lieu que pendant l’état larvaire et celles qui renferment à la fois 
des insectes parfaits et des larves. 

Nous allons rapidement passer en revue ces différentes réunions 
dont vous trouverez tous les détails dans le traité d’entomologie 
de Girard, mais isolés pour chaque espèce et je n’ai fait que les 
rassembler et les résumer. 


ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. d1 


614 


Parmi les coléoptères on n’a pas encore observé de ces réunions. 
Cependant certains Anchomenus, comme le prasinus, certaines 
coccinelles se trouvent souvent en grande quantité sous une même 
pierre, mais cela peut s’expliquer par des circonstances favorables 
d'habitat ou de facilité d’alimentation. 

C’est dans les lépidoptères chez quelques espèces du genre Bom- 
byx que nous trouvons l’association réduite à sa plus simple expres- 
sion et à un temps très-limité de la vie larvaire. Chez les Bombyx 
neutria Lin., castrensis Lin., lanestris Lin., les chenilles après 
leur naissance vivent en troupes serrées, dépouillant les végétaux 
de leurs feuilles. Elles filent parfois de légères tentes communes 
sous lesquelles elles se retirent pour se reposer, après quelque 
temps, souventaprès la deuxième ou troisième mue, elles se disper- 
sent, vivent alors isolémenent et arrivées à tout leur développe- 
ment elles vont filer leur cocon et passer le temps de chrysalide 
entre les feuilles, sur les troncs des arbres, sous les corniches 
des murs. 

Dans les hyménoptères chez les /yda hypotrophica N., erythro- 
cephala Linné, faviventris Retzius qui font partie de la famille des 
tenthrédines, les larves ou fausses chenilles vivent aussi en commun 
sous une sorte de toile qui les met à l’abri du froid et de la pluie, 
d’où elles ne sortent que pour aller manger et où elles restent 
ainsi réunies jusqu’à cequ’elles aient atteint leur complet développe- 
ment. Elles quittent alors définitivement leur abri, se laissent 
tomber sur le sol où elles s’enfoncent aussitôt et vont établir un 
cocon brunâtre épais où elles restent un temps souvent fort uÉ 
et d’où elles sortent à l’état d’i imago. : 

Dans les Cnethocampa processionea Lin. qui appartiennent à 
l’ordre des lépidoptères, les chenilles, les processionnaires, ont 
également une toile ou plutôt une large bourse commune d’un 
jaune un peu brunâtre, filée par toutes, où elles se reposent le jour 
et d’où elles ne sortent que le soir pour aller à la recherche de leur 
nourriture où pour changer de localité ce qui arrive souvent après 
la mue. C’est Réaumur qui le premier a donné la description de 
leur marche si curieuse. Il sort d’abord une chenille servantcomme 
de guide général. Elle est immédiatement suivie de deux autres, 
puis de trois augmentant d’une chenille à chaque rang jusque à 
largeur égale à l’entrée du nid après quoi l’ordre de la procession 
devient moins régulier. Les chenilles repues rentrent dans le nid 
en reformant le même ordre de marche. Lorsque elles sont arrivées 
a maturité, elles filent dans la bourse même leurs cocons qui 
forment une masse agglomerée d’où sortent les papillons parfaits 
qui se dispersent dans toutes les directions. 

Le Cnethocampa pityocampa Sv. espèce méridionale qui vit sur 


615 


le pin maritime a les mêmes mœurs, seulement la nymphose ne se 
fait pas dans la toile commune mais bien dans la terre ou elles se 
rendent isolément, quittant leur abri, lorsque elles se sont com- 
plètement developpées. 

Les Fponomeuta, qui appartiennent au même ordre, ont aussi 
un réseau commun qui enserre les branches, les feuilles, les fleurs 
dont elles se nourrissent et d’où elles ne sortent jamais, mais 
qu’elles élargissent constamment tant qu’il y a des parties végé- 
tales à dévorer. Arrivé à l’état adulte, les chenilles de l'Ypono- 
meuta padella Lin. filent leurs cocons dans la tente commune, 
celles de l’Fponomeuta malinella Lin. au contraire la quittent 
pour se chrysalider près à près à la bifurcation d’une branche, 
contre le tronc d’un arbre, le plus possible à l’abri du vent et de 
la pluie. 

Voilà quelques exemples de la vie en commun chez les insectes 
à l’état de larves et bien qu’il y aurait beaucoup d’autres faits 
analogues à citer, je m’arrêterai là. Je pense cependant ne pou- 
voir me dispenser de rapporter une sorte de réunion temporaire 
chez les diptères, réunion qui présente des caractères bien extra- 
ordinaires. La Sciara militaris Meig. est une petite mouche 
noire dont la larve vit dans les feuilles humides qui couvrent le 
sol des forêts, surtout dans les couches profondes. Elle est sans 
pattes, d’un blanc grisâtre et longue d’environ dix millimètres. 
Dans l'été de certaines années, ces larves, pour rechercher une 
pâture dans de meilleures conditions, ont l'instinct de voyager 
en commun et par le beau temps. Elles se réunissent en longs 
cordons, aggiutinées entre elles par une matière gluante, c’est 
comme un étrange serpent, une corde vivante cheminant avec 
lenteur par les ondulations concordantes des larves de même 
direction et de même sens. Les rubans sont larges comme la main 
et épais comme le pouce ayant ordinairement quatre mètres de 
long, parfois dix à 12 et même jusqu’à trente d’après Guérin- 
Menneville, ce ruban contourne les obstacles ou les franchit en 
reformant bientôt sa partie brisée. Si l’on soulève au-dessus du 
sol la queue de ce cordon qui serpente entre les herbes des lisières 
de bois, on peut la porter en contact de la tête et le ruban tournera 
parfois un jour entier sur lui-même. Arrive dans un endroit 
favorable l’agglomération se fond insensiblement et disparaît. 
On observe ces singulières colonnes mobiles en Norwège, en 
Suède, dans le Nord de l'Allemagne et jusque en Sibérie. (Girard 
L:cit., T: I,:p:956): 

:- Chez les insectes arrivés à l’état parfait, les cas d’associations, 
de vie commune sont beaucoup plus nombreux et c'est chez eux 
seulement que se rencontre la caractéristique de l’état social, un 


616 


travail fait en commun d’après un plan arrêté d’avance et devant 
servir au bien de tous ou à la conservation de l’espèce. 

Je ne sais si on peut considérer comme appartenant à cette 
division la nidification des andrènes, insectes de l’ordre des 
hyménoptères. Il n’y a pas de travail commun, seulement elles 
établissent leurs terriers côte à côte, sur le même talus et dans 
une espace souvent fort limité. N'y a-t-il là qu’un lien de con- 
venance, une situation privilégiée. Cela peut être, mais bien 
rarement pour ne pas dire jamais nous ne trouvons de nids isolés 
des espèces qui présentent cette particularité, ainsi Andrena 
ovina Klug., Clarkella Kirby, etc. 

Les sphécodes, petites abeilles rouges et noires communes dans 
toute la Belgique, ont les mêmes mœurs et se trouvent souvent 
mélangées aux colones des andrènes ou des Halictes. Ces dernières 
semblent présenter un degré d’association plus avancé. Elles aussi 
creusent des terriers pour y déposer leurs œufs, mais ici le couloir 
principal, l’artère qui mène aux nids isolés chacun au fond d’un 
embranchement, est l'ouvrage commun de plusieurs femelles. A 
quelque distance de l'ouverture chacune de celles-ci creuse une ou 
plusieurs branches latérales au fond de laquelle elle déposera un 
œuf et la pâtée qui doit servir à nourrir la larve jusqu’à sa maturité. 
Lorsque les œufs sont pondus le couloir est complètement fermé 
et n’est ouvert que par les insectes parfaits nouveaux nés. 

Les autres associations que nous avons à examiner ont une durée 
beaucoup plus longue et sont annuelles chez les Pombus, les 
Wespa ou se prolongent pendant plusieurs années chez les termi- 
tes, les abeilles, les mélipones, les trigonies et les fourmis. Nous 
devons faire encore une autre distinction. La communaute provient 
tout entière d’une seule femelle qui est la mère de tous, c’est le 
cas des Pombus, des guêpes, des abeilles, des mélipones et croit- 
on des Termites ou, comme chez les fourmis, il existe plusieurs 
femelles, quelquefois trente ou plus qui contribuent à l’accroisse- 
ment de la population associée. Nous allons rapidement passer 
en revue ces différents états sociaux. 

Le plus simple se rencontre chez les Bombus. La femelle 
fécondée, qui a passé l’hiver isolée et engourdie, se réveille lors- 
que la température printanière commence à s’élever. Elle cherche 
un endroit favorable soit un trou dans le sol abandonné par les 
mulots, soit une simple excavation à la surface. Elle rassemble des 
brins de mousse ou de gazon et établit une longue galerie couverte 
qui sert d'entrée. Ce passage, toujours étroit, conduit à une cham- 
bre centrale. Elle récolte ensuite dans les fleurs ouvertes du pollen 
et du miel et forme da mélange de ces deux substances une masse 
plus ou moins arrondie dans laquelle elle creuse des petits trous 


617 


irrégulièrement espacés. Dans chacun elle dépose un œuf qu’elle 
recouvre. Bientôt de ces œufs naissent de petites larves apodes 
blanches qui trouvent leur nourriture dans la masse qui les 
entoure et que la mère accroît sans cesse. Lorsqu’elles sont arri- 
vées à tout leur développement, elles se filent des coques légères 
de soie, y deviennent nymphes d’où sortent des ouvrières ou 
femelles plus petites, à organes génitaux peu developpés et par 
conséquent infécondes. Ces ouvrières aident aussitôt la mère dans 
son travail et ramassent de la nourriture pour les larves futures. 
À partir de ce moment la femelle fondatrice ne fait plus que 
pondre pour accroître toujours la population. À une époque 
indéterminée et variable selon les espèces, mais toujours assez 
tard, elle pond des œufs d’où naissent des mâles et des grosses 
femelles dont les organes générateurs sont complètement dévelop- 
pés par suite vraisemblablement d’une nourriture spéciale comme 
cela se passe chez les abeilles, mais dont nous n’avens aucune 
observation ici. Ces femelles nouvelles sont probablement fécon- 
dées par les mâles dans le nid même, mais ne pondent pas dans 
l’année de leur fécondation, elles restent cependant dans la com- 
munauté. Lorsque l’automne arrive avec le refroidissement de la 
température, les ouvrières, les mâles, les femelles non fécondées 
et la mère commune meurent. Seules les femelles fécondes de 
l’année survivent, elles quittent le nid et vont hiverner isolément 
sous la mousse, dans le creux des arbres, dans les coins retirés 
pour recommencer au printemps suivant le cycle dont je viens de 
vous parler. Ces familles de Bourdons ne sont jamais bien nom- 
breuses et s’élevent tout au plus de 100 à 200 individus. 

Dans les genres Wespa et Polistes les choses se passent absolu- 
ment comme chez les Bombus et la vie sociale ne dure également 
qu’une saison. Les seules différences c’est que la fondatrice du nid 
ne pond pas dans une masse amorphe mais dans des cellules plus 
ou moins hexagonales entourées d’une ou plusieurs enveloppes 
extérieures communes et que les larves doivent être nourries 
individuellement chaque jour. Comme chez les bourdons encore 
les premières pontes ne donnent naissance qu’à des ouvrières 
qui remplacent la mère dans tous ses travaux et celle-ci se 
borne à pondre et à accroître la population qui dans certaines 
espèces de Wespa peut s'élever à deux ou trois mille individus. — 
L'automne aussi, généralement en octobre, l’association se dissout, 
la mort frappe tous les membres de l’association sauf les femelles 
complètes de l’année qui vont passer la saison rigoureuse dans un 
état d’engourdissement jusqu’à ce que le printemps les réveille. 

Chez les abeilles l’association peut durer quatre à cinq ans. 
Les individus qui la composent sont tous aussi les enfants d’une 


618 


même mère ou reine comme on l'appelle et dont le seul rôle 
consiste à pondre. Ici il n’y a pas une femelle qui commence la 
communaute et édifie les premières cellules. La famille très nom- 
breuse et pouvant parfois se composer de soixante mille insectes 
est formée d’ouvrières et, à certaine saison, d'un nombre assez 
grand de mâles qui ne participent en rien aux travaux. Les 
ouvrières ou femelles neutres construisent des cellules en cire 
parfaitement hexagonales et placées les unes contre les autres. 
Dans chacun de ces cases, la mère dépose un œuf d’où provient 
une petite larve qui est nourrie au jour le jour par les ouvrières 
jusqu’à son entier développement puis enfermée par un couvercie 
de même substance. La larve alors se transforme en nymphe 
après s'être entourée d’un mince pellicule soyeuse et après quel- 
ques jours (en général 16 à 20 pour toute la vie évolutive), sort à 
l’état d’insecte parfait et ne tarde pas à participer aux travaux de 
la communauté. Ces associations comme nous l’avons dit doivent 
passer l'hiver et comme elles ne s’engourdissent pas elles sont 
obligées d'assurer la nourriture commune pendant cette saison 
où iln'y a pas de fleurs et où elles ne peuvent rien trouver à 
manger. À cette fin, les ouvrières accumulent dans des cellules 
vides, qui sont nombreuses alors, car la femelle ne pond pas 
durant cette période, une provision de miel qui servira à l’ali- 
mentation. Lorsque pendant la saison chaude de l’année la popu- 
lation devient trop forte, les ouvrières construisent quelques 
cellules d’une forme particulière au moins trois fois aussi grandes 
que les cellules hexagonales ordinaires où la reine dépose égale- 
ment des œufs. Les larves qui proviennent de ces œufs sont 
nourries, au moins pendant les trois ou quatre derniers jours de 
leur développement, d’une substance particulière, sorte de gelée 
rougeâtre sous l'influence de laquelle les ovaires prennent une 
organisation parfaite et donnent naissance à des femelles fécondes. 
Lorsque l’une d’elle arrive à son complet développement et qu’elle 
échappe aux multiples dangers que lui fait courir la jalousie de la 
vieille reine sa mère qui ne supporte pas de rivale, celle-ci quitte la 
communauté suivie d’une grande partie de la population ouvrière 
et va fonder ailleurs une nouvelle colonie. La jeune reine restée 
dans l’ancien logis sort bientôt isolément et suivie seulement par 
tous les mâles, va s’accoupler dans l’air et cet acte accompli 
rentre au bercail où elle se met à pondre pour augmenter le 
nombre des membres de l’association et où elle restera enfermée 
jusqu’à ce que les mêmes phénomènes se reproduisent et lui 
fasse, à son tour, quitter la ruche. La vie des abeilles est assez 
courte; une ouvrière avec toutes les causes d’accident qu’elle 
rencontre dans ses courses pour butiner sur les fleurs ne vit pas 


619 


plus de six semaines en été. En hiver au contraire où la vie est 
sédentaire elle résiste pendant au moins toute la saison. Les mâles 
peuvent vivre de deux à trois mois et la mère pondeuse de quatre 
à cinq ans. Le nombre des individus qui composent l’association 
est tres-variable. On a calculé que la reine pond de 250000 à 
300000 œufs par an, soit plus d'un million pendant son existence. 
Deux genres fort voisins des apis, les mélipones et les trigonies 
ont presque les mêmes mœurs. Il y a une mère commune pondeuse 
fécondée une seule fois et la multiplication des colonies qui sont 
toujours moins nombreuses en population que celles des abeilles se 
fait aussi par essaimage, seulement ici la larve n’est pas nourrie 
au jour le jour; l’œuf pondu par la femelle est enfermée dans une 
cellule avec la nouriture nécessaire à tout son développement 
comme cela se fait chez les apides solitaires. 
Nous trouvons une association beaucoup plus compliquée dans 
les termites, insectes de l’ordre des névroptères. Il est probable 
qu’il n’y a ici encore qu’une mère commune bien que le colonel 
Sykes affirme avoir trouv£ deux femelles pondeuses dans une cel- 
lule royale de termites des Indes orientales, mais cette mère a des 
enfants bien dissemblables de forme, bien variés. Là apparaissent 
pour la première fois, outre les neutres (femelles avortées), 
ouvrières, les males et les femelles, des neutres d’une forme spé- 
ciale, à tête énorme formant plus de la moitié du corps, et armés 
de fortes mandibules aiguës droites ou falciformes. Ces neutres 
sont chargés de la défense de la colonie et surveillent les travaux 
exécutés par les ouvrières. Toute la communauté vit soit dans 
des espèces de tertres, quelquefois très grands et élevées de huit 
à dix pieds, faits en argile fine et dure et sont d’une extrême 
solidité, d’autres fois dans des espèces de boules volumineuses 
placés sur les arbres. — Quelques uns creusent leur terrier dans 
le sol jusqu’à la profondeur de 2 à 3 mètres. Quelques autres 
enfin se contentent de simples galeries creusées dans le bois. La 
même colonie peut avoir plusieurs de ces habitations reliées par 
des conduits que les termites construisent et dans lesquels ils 
cheminent à l’abri de la lumière, car ce sont des insectes absolu- 
ment lucifuges et on n’en aperçoit jamais à la lumière du jour, 
tandis que la nuit elles sortent du sol ou des habitations par 
millions et détruisent entièrement toutes les substances soit 
végétales soit animales qu’elles rencontrent. Les petites espèces 
creusent leurs galeries dans les bois qu’elles minent complète- 
ment en respectant seulement une mince pellicule extérieure. 
Dans une chambre assez grande, située au centre de l'édifice, 
se trouve la femelle accompagnée d’un mâle ce qui semblerait 
indiquer que la fécondation a lieu plusieurs fois. Ces sexués 


620 


sont dans le principe pourvus d’ailes, mais ils les perdent bien- 
tôt. La femelle avant la ponte est en général un insecte assez 
gracieux, mince de 18 à 20 millimètres mais son abdomen se 
développe peu à peu et atteint parfois dans les grandes espèces 
10 à 15 centimètres. De cette immense ventre agité de mouve- 
ments ondulatoires s’échappent constamment des œufs, environ 
soixante par minute, près de quatre-vingt mille par jour. Ces œufs 
sont enlevés immédiatement par les ouvrières et les larves qui en 
proviennent élevées dans des chambres spéciales près de la cham- 
bre royale. Bien que, comme je l’ai dit tantôt, un mâle soit tou- 
jours enfermé avec la femelle et en partie caché sous son ventre 
il est cependant probable que tout au moins la première fécon- 
dation, le premier accouplement à lieu dans les airs hors de la 
termitière et que ce sont ces jeunes femelles qui rencontrées par 
des ouvrières sont soignées par celles-ci et vont fonder de nou- 
velles associations. Les termitières durent font longtemps mais 
nos connaissances à ce sujet ne vont pas bien loin et réclament 
de nouvelles observations, souvent pénibles et difficiles, car ce 
sont des insectes qui habitent presque tous les pays les plus 
chauds du globe et il n’y a que de rares espèces qui se trou- 
vent dans des pays relativement plus froids comme l’Europe 
méridionale. 

Nous arrivons maintenant à l’ordre social le plus élevé que l’on 
rencontre chez les insectes, c’est celui qui existe chez les fourmis 
de l’ordre des hyménoptères. Ici la communauté, la fourmilière 
renferme plusieurs femelles fécondes qui vivent en parfaite 
intelligence et pondent des œufs d'où naîtront des individus qui 
augmenteront la population générale, elle contient aussi des 
mâles ailés et chez certaines espèces des mâles aptères qui peuvent 
même revêtir les dehors des ouvrières. Celles-ci fort nombreuses 
peuvent avoir une très-grosse tête (soldat) comme chez les phei- 
dole etc. ou une tête moyenne ou une tête petite, normale et se 
sont les plus nombreuses et les plus actives, elles naissent sans 
ailes. Jusqu'ici tous ces individus appartiennent à la même 
espèce, proviennent des œufs pondus par les femelles. Mais chez 
le polyerqus rufescens, la formica sanguinea Fab. le strongylo- 
gnathus testaceus Schenk. etc. nous trouvons des ouvrières appar- 
tenant à des espèces très-différentes, ainsi des formica fusca et 
rufibarbis, plus rarement des formica gagates et lasius alienus 
pour la formica sanquinea; des formica fusca et rufibarbis pour 
le polyerqus rufescens et des tatramorium cespitium, chez le 
strongylognathus testaceus. Ces ouvrières étrangères ont été ravies 
à l’état de nymphes et ont subi la dernière métamorphose dans 
la fourmilière où elles ont été transportées, elles n’ont pas de 


+ AE. 1 te 


Fe | 


621 


souvenirs antérieurs et doivent se croire les enfants légitimes de 
la colonie; aussi elles se mettent de suite à la besogne et accom- 
plissent soit en compagnie des ouvrières de l’espèce comme chez 
la formica sanquinea soit seules chéz les polyerqus et strongy- 
lognathus, tous les travaux nécessaires, Chez ces deux derniers 
genres, la vie des ravisseurs dépend absolument des ouvrières 
auxiliaires, car la conformation des mandibules les empêchent de 
creuser et même de manger en broyant, de sorte que les ouvrières 
les nourissent comme les larves en leur dégorgeant dans la 
bouche une nourriture presque liquide. Comme chez les autres 
insectes sociaux, ce sont les ouvrières qui élèvent les larves, qui 
creusent les terriers, qui élèvent les fourmilières soit en argile 
soit en brindilles et en feuilles. Ce sont elles qui récoltent les 
provisions non pas précisément pour la saison froide, qu’elles pas- 
sent engourdies, mais pour les jours de transition où la tempéra- 
ture est assez chaude pour les réveiller sans qu’elles puissent 
rien trouver au dehors et les jours de pluie où elles ne peuvent 
sortir. Il y a plus, pour assurer à la colonie certains produits 
utiles ou nécessaires comme le miellat des pucerons par exemple, 
ces industrieuses petites bêtes vont les rechercher sur les bran- 
ches et leur construisent des espèces de chambres en argile 
delayée, qui les met à l’abri des intempéries et de leurs ennemis 
propres ou bien d’autres fois les transportent dans l’intérieur de 
la fourmilière et leur procurent la nourriture nécessaire. Ce sont, 
a-t-on dit, les vaches des fourmis. En effet plusieurs fois le jour 
elles vont sucer la liqueur sucrée que le puceron sécrète par 
deux glandes situées au pourtour de l'anus. 

- Les fourmis vivent en général un peu plus d’un an et s’accou- 
plent hors de la fourmilière. Les femelles nouvelles nées sortent 
par les journées chaudes et favorables, accompagnées des mâles 
et forment dans l’air des espèces de nuages, elles s’accouplent, 
tombent à terre où elles s’arrachent les ailes qui sont du reste 
très-faiblement articulées, puis sont recueillies par les ouvrières 
et rentrent à la fourmilière ou vont fonder ailleurs de nouvelles 
communautés. 

Je m'arrêterai ici en ce qui concerne les insectes proprement 
dits. Je crois seulement devoir vous dire quelques mots de la 
sociabilité constatée dans ces derniers temps par Monsieur Eugène 
Simon, Annales de la Société ent. de France, 1893, vol. LX, 
chez les araignées. Je ne fais que le copier. 

L’araignée est le type de l’animal solitaire jaloux de profiter 
seul de son travail; quand deux individus d'une même espèce 
viennent à serencontrer, il en résulte généralement un combat qui 
finit par la mort de l’un des adversaires et on sait que dans 


622 


certains genres le mâle n’échappe pas toujours à la voracité de 
la femelle lorsqu'il s'approche pour l’accouplement. 

Dans les pays tropicaux, principalement dans l'Amérique du 
sud, il n’en est plus tout à fait de même et plusieurs espèces appar- 
tenant à des genres très différents, ont un degré de sociabilité soit 
temporaire soit permanent. 

À la première de ces deux catégories appartient l’epeira Ban- 
delieri E. Sim. du Venezuela. En temps ordinaire cette espèce ne 
paraît pas différer par ses mœurs des épeines ordinaires, sa toile 
est normale et individuelle, mais au moment de la ponte plusieurs 
femelles se réunissent pour construire en commun sur un buisson 
une grande coque de tissu jaunatre et laineux où elles s’enferment 
pour pondre et fabriquer leurs cocons. — Ce cocon d’un tissu très- 
épais, est bombé sur une de ses faces presque plan sur l’autre et 
attaché aux parois de la chambre incubatrice par un pédicule très 
court. | 

Dans l’Anelosimus socialis E. Sim. du même pays, la sociabilité 
est tout à fait complète. Souvent plusieurs centaines ou même 
plusieurs milliers d’individus se réunissent pour filer une toile 
légère et transparente mais de tissu serré. Cette toile est de forme 
indéterminée et atteint parfois de grandes dimensions. Quand 
on a déchiré l’enveloppe extérieure on voit que l’intérieur est 
divisé par des cloisons de même tissu en loges très-irrégulières. 
Les araignées s’y promènent librement et se rencontrent en se 
palpant comme feraient des fourmis et se mettent quelquefois 
à plusieurs pour dévorer une proie un peu volumineuse. 

Une troisième forme d’association chez les araignées a été ob- 
servé dans l’UVoborus republicanus E. Sim, également de l’Amé- 
rique centrale. Plusieurs certaines d’Uloborus vivent ensemble; 
ils filent entre les arbres une toile immense formée d’un réseau 
central assez serré sur lequel se tiennent côte à côte beaucoup 
d'individus des deux sexes, mais principalement des mâles. Ce 
réseau est suspendu par de longs fils divergents dans toutes les 
directions et prenant attache sur les objets environnants. Dans les 
intervalles des mailles, formées par ces longs fils, d’autres Ulo- 
borus tissent des toiles orbiculaires à rayons et à cercles qui ne 
sont alors habitées que par un seul individu. On peut voir de temps 
à autre une araignée se détacher du groupe central pour aller 
dans les cäbles supérieurs filer sa toile orbiculaire. C’est dans le 
réseau central que doit avoir lieu l’accouplement et c’est là que la 
ponte s'effectue. Celle-ci paraît être presque simultanée pour 
toutes les femelles d’une même colonie. À ce moment les mâles 
ont disparu et les femelles ont cessé de filer des toiles régulières. 
Elles se tiennent sur le réseau central à quelques centimètres les 


623 


unes des autres gardant chacune son cocon dans une immobilité 
complète. Ce cocon lui même est fort singulier et ressemble à un 
débris végétal accidentellement tombé : c’est un corps allongé d’un 
brun lustré, étroit, tronqué et un peu échancré à la base, qui est 
fixée aux fils par ses angles, ensuite élargi et offrant de chaque 
côte et à l'extrémité de petites saillies anguleuses. 

Nous voici arrivé au terme de cette étude sur la vie sociale des 
articulés. Tous nous connaissons les faits et je ne crois pas vous 
avoir rien appris de nouveau, j’ai seulement pensé qu’il serait 
intéressant de les réunir et les examiner à ce point de vue 
exclusif. 

J'ai maintenant à vous rendre compte de la situation de la 


société et de son fonctionnement pendant l’année qui est près de 
s’écouler. 


. La mort nous a enlevé trois membres honoraires, Messieurs 
Stainton, Westwood et Hagen. Ce sont des pertes extrêmement 
regrettables car ces MM. étaient tous des savants et des écrivains 
d’un extrême mérite, c’étaient des maîtres qui ont fait faire à 
notre science d'immenses progrès. 

Vous aurez à les remplacer aujourd’hui. 


. Le conseil d’administration a admis pendant cette année, vingt 
huit membres effectifs; sept ont donné leur demission et un a été 
rayé conformément à l’article 31 des statuts. La société se compose 
donc actuellement de un président d'honneur, dix membres hono- 
raires, seize membres effectifs à vie, cent vingt-deux membres 
effectifs ordinaires, treize membres associés et sept membres 
correspondants. 


Nous avons reçu en don de notre collègue M. Sauveur, secré- 
taire général du ministère de l'Intérieur, la remarquablecol lection 
de chrysomélines et de Donacies qu’il a autrefois réunie. Cette 
collection renferme environ 9400 spécimens contenus dans 
39 boîtes ; elle est dans un excellent état de conservation et con- 
tient à très peu d’exceptions près toutes les espèces de Belgique. 
Nous renouvelons à M. Sauveur nos bien reconnaissants remer- 
ciements. 


© La situation financière de notre société reste excellente. Malgré 
l'augmentation du volume des Annales, qui atteindra près de sept 
cents pages sans y compter le volume des Mémoires, nous réalise- 
rons encore des économies très-notables sur les dépenses prévues 
au budget. Notre trésorier M. Fologne, aux soins duquel nous 
devons cette heureuse situation, vous l'exposera en detail, ainsi 
que le budget des dépenses et recettes pour 18914. 

Nous n’avons donc qu’à nous féliciter des résultats de l’année 


624 


tant sous le rapport scientifique que sous le rapport matériel, et 
n'avons qu’à désirer la continuation de cet état de prospérité. 

— M. le Secrétaire donne lecture du rapport suivant de la 
commission de surveillance des Collections : 


Messieurs, 


Le 12 décembre dernier, Votre commission s’est réunie au 
Musée d'Histoire Naturelle de l’État, pour y remplir son mandat. 

Les collections et manuscrits confiés à la garde et aux soins du 
Musée sont en parfait état de conservation. Nous avons au hasard 
vérifié un bon nombre de caisses, et elles contenaient toutes le 
nombre d'insectes renseigné à l’inventaire. Nous avons également 
trouvé en bon état le beau et récent don de Monsieur Sauveur; sa 
collection comprenant XXXIX caisses contenant 9421 exem- 
plaires. 

Nous avons donc tout lieu d’être satisfaits et nous vous propo- 
sons de remercier l'administration du Musée d'Histoire Naturelle. 

— Aux termes du règlement, copie de ce rapport sera transmise 
à M. le directeur du Musée royal d’histoire naturelle. 

— M. L. Coucke, au nom de la commission de vérification des 
comptes, déclare, qu'après examen complet des livres de notre 
Trésorier, il a été constaté que tout est en parfait état. 

La commission propose d'approuver les comptes et de remer- 
cier M. Fologne pour le zèle avec lequel il remplit ses difficiles 
fonctions de trésorier. 


— L'assemblée adopte unanimement ces conclusions et vote des 
remerciements à M. Fologne. 

— Les sommes proposées par le conseil pour le budget de 1894 
sont adoptées à l’unanimité. 

— Après vive discussion à laquelle prennent part MM. Jacobs, 
de Selys-Longchamps, Tosquinet, Kerremans, Bergé, l'assemblée 
adopte à une forte majorité la modification suivante à nos statuts : 

« Nul ne peut être nommé Président ou membre du conseil 
d'administration de la société, si sa candidature n’est présentée 
par un membre effectif, oralement ou par écrit à la séance 
mensuelle qui précède l’assemblée générale. » 

— Il est procédé à l’élection de trois membres honoraires ; 
MM. Bolivar (Espagne), Faust (Russie) et Horn (Etats-Unis 
d'Amérique) sont élus. 

— MM. Giron, Kerremans et Robbe sont élus membres du 
conseil d'administration. 


625 
— MM. L. Coucke, Dubois et Van Nerom sont réélus membres 
de la commission de vérification des comptes. 


— MM. Coubeaux et Van Nerom sont réelus membres de la 
commission de vérification des collections. 

— Sur la proposition de M. L. Coucke, l'assemblée décide de 
désigner comme localité à explorer spécialement en 1894, Fléron 
et ses environs. 

La séance est levée à 4 1/2 heures. 


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EILSTE 


DES 


ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE 


DU 26 DÉCEMBRE 1892 AU 26 DÉCEMBRE 1893 
SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION. 


I. — PUBLICATIONS REÇUES A TITRE D'ÉCHANGE. 


ALLEMAGNE. 


1. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von Prof. I. V. 
Carus. XV, 407; XVI, 409-417, 419-434. 
2. Entomologischer Verein zu Stettin. 
Entomologische Zeitung, LIIT, 7, 9-12; LIV, 1-3. 
3. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. 
Zeitschrift für Entomologie, neue Folge. XVII, 2 Auflage. 
4. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von 


der Gesellschaft « Iris « zu Dresden in Verbindung mit 
der Deutschen Entomologischen Gesellschaft zu Berlin. 


Lepidopterologisches Helf, 1892, IT, 1893, I. 
5. Deutsche Entomologische Gesellschaft. 
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1892, I. II. 
6. Entomologischer Verein in Berlin. 
Berliner Entomologische Zeitschrift, XXX VII, 4. 
7. Bericht über die Wissenschaftlichen Leistungen im Ge- 


biete der Entomologie herausgegeben von Ph. Bertkau 
u. Dr F. Hilgendorf, 1892. 


8. Entomologische Nachrichten, XVIII, 23; XIX, 2-8; 11, 12; 
14-22. 


9. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande 
und Westphalens. 


Verhandlungen, 1892, II. 


628 
10. 


11: 


12. 


13. 


14. 


15. 


16. 


17: 


18. 


19. 


20. 


21. 


Re. 


23. 


Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. 
Jahresbericht, IX. 


Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. 
Abhandlungen, XII, 3. 
Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern 
und Rügen. 
Mittheilungen, XXIV. 
Physikalisch-Oekonomische Geselischaft zu Kônigsberg. 
Fuher durch die Geologischen sammlungen des provinzial 
museums der Physikalisch-Oekonomische gesellschaft zu 
Kôünigsberg bearbeitet vom Direktor Dr prof. A. Jentzsch. 
Schriften, XXXIIT. 
Société d'Histoire naturelle de Metz. 
Mémoires, XVIII. | 
Kôünigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu 
München. 
Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 
18902. LI; 1898?L: IT: 
Kônigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften 
zu Leipzig. 
Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische 
Classe, 1892, IV-VI; 1893, I-VI. 
Kôniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu 
Berlin. 
Sitzungsberichte, 1892, XXVI-LV. 


Medicinisch-Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. 
Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, XX VII. 
Naturwissenschaftlicher Verein von Hamburg-Altona. 


Abhandlungen aus dem Gebiete der Naturwissenschaften, 
XII. 


Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. 
Verhandlungen, neue Folge, V, 1. 


Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg, 1, B. 
Berichte, VII, 1-4. 

Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. 
Jahreshefte, LXIX. 


Naturhistorische Museum in Hamburg. 
Mittheilungen, X, 1. 


24. 


25 


26. 


27 


29. 


30. 


Les 
0] 


UT 5 
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXV ll, 


629 
Oberhessische Gesellschaft für Natur-und Heilkunde. 
Bericht, XXIX. 


Nassauischer Verein für Naturkunde. 
Jahrbücher, XLVI. 


Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. 
Bericht, 1893. 


Katalog der Reptilien Sammlung in Museum der Sencken- 
bergische naturforschende Gesellschaft. 


Societatum Litterae Verzeichniss der in den publikationen 
der Akademien u. vereine aller Länder erscheinenden 
Eingelarbeiten auf dem gebiete der Naturwissen- 
schaften. Jahrbuch der 1890. 


. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. 


Jahreshbericht 1889-90; 1890-91. 
Naturwissenschaftlichen verein für Schleswig-Holstein. 
Bericht X, 1. 

Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. 
Sitzungsberichte, 1892, II. 


ANGLETERRE ET COLONIES. 


British Museum, Zoological Department; division of En- 
tomology. 


Illustrations of typical specimens of Lepidoptera Heterocera 
in the collection of the British Museum part. IX. 


. Birmingham Philosophical Society. 


Proceding, VIII, 1. 


. The Zoologist : a monthly Journal of Natural History, 


Second series, XV, 171; XVI, 192; XVII, 194-208. 
Entomological Society of London. 
Transaction, 1892, IV-V ; 1893, I-IIT. 


. The Entomologist, an Illustrated Journal of General Ento- 


mology, XXV, 355; XX VI, 556-306. 


. The Entomologists Monthly Magazine, 345, 346; XXIX, 


347-3559. 


. Zoological Society of London. 


Transaction XIII, 5, 6, 7. 
Proceeding, 1892, IV ; 1893, I-IIT. 


Belfast Natural History and Philosophical Society. 
Report und Proceeding, 1891-1892. 


630 


9. 


10. 


1: 


13. 


14. 


15. 


tÙ 


Natural History Society of Glascow. 

Proceeding, III. 3. 
Linnean Society of London. 

Journal, Zoology, XXIV, 152-154, List. 1892-1893. 
Asiatic Society of Bengal Journal. 


Journal 1892, IL, 3. 1893, IT, 1, 2. 
Proceedings, 1892, 8, 9, 10; 1893, 1-7. 


. Nova Scotian Institute of Science. 


Proceeding and Transaction 2e series, I, 1, 2. 


Royal Society of South Australia. 
Proceeding, XIV,2; XVI, 2; XVII, 1. 


Linnean Society of New South Wales. 
Proceeding, 21 series, VII, 1, 2. 


New South Wales Australian Museum. 
Report 1892. 


AUTRICHE-HONGRIE. 


. Wiener Entomologische Zeitung, XI, 9-10; XII, 1-8. 
. Zoologisch-Botanisch Gesellschaft in Wien. 


Verhandlungen, XLII, 3, 4; XLIII, 1, 2. 


. Naturwissenschaftlich - medizinischer Verein in Inns- 


bruck. 
Berichte, XX. 


. Wissenschaftliche Club in Wien. 


Monatsblätter, XIV, 4-8; 10-12. XV, 1, I, 2. 
Jahresbericht, XII. 


. K. K. Naturhistorische Hofmuseum. 


Annalen, VII, 3, 4; VII, 1, 2. 


. Kôünigliche Bôhmische Gezellschaft der Wissenschaften 


in Prag. 
Sitzungsberichte, 1892. 
Jahresberichte, 1892. 


. Siepenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu 


Hermannstadt. 
Verhandelingen und Mittheilungen, XLII. 


. Kaiserliche Akademie der Wissenschaften. 


Mathematisch-Naturwissenschaftliche Classe. Sitzungsbe- 
richte, 1892 ; 7-10. 


10. 


EL: 


12. 
13. 


14. 


631 


. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher kennt- 


nisse in Wien. 
Schriften, XXXII. 


Ungarische Academie der Wissenschaften. 
Mathematische u. Natuurwissenschaftliche berichte aus 
Ungarn, VIII, IX. 
Siebenbürgischer Museum-Verein in Kolozsvar. 
Orvos-Természettudomänyi Ertesitô, 1892, II, 3 ; 1893, II, 1. 
Természetrajzi Füzetek, XV, 4; XVI, 1-2. 
Naturforschender Verein in Brünn. 
Verhandelungen, XXX. 
Bericht der meteorologischen Commission über die Ergeb- 
nisse der meteorologischen Beobachtungen, 1890. 
Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz. 
Mittheilungen, XX VIII. 


BELGIQUE. 


. Société Centrale Forestière de Belgique. 


Bulletin, 1893, 6, 7. 


. Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux- 


Arts de Belgique. 
Bulletin, 3° Serie, LXI, 2; LXII, 9-12; LXIII, 1-8. 


. Société Royale Malacologique de Belgique. 


Procès-verbaux, 1892. 
Annales, XXVI, XV. 


. Cercle des Naturalistes Hutois. 


Bulletin, 1890, 3, 4; 1891, 1-3; 1892. 1. Catalogue de la 
Bibliothèque. 
Société belge de Microscopie. 
Annales, XVII, 1. 
Bulletins, XIX, 1-9. 


. Société Royale Linnéenne de Bruxelles. 


Bulletin, XVIII, 3-7; XIX, 1-8, 8-9. 


. Société centrale d'Agriculture de Belgique. 


Journal XX XX, 2: Xp 4-81 «2 


. Société royale belge de Géographie. 


Bulletin, 1893, 1-5. 


632 


9 


. Société royale de Botanique de Belgique. 
Bulletin, XXX, 1,2; XXXI, 2; XXXII, 1, Ile p, 3. 


10. Ministère de l'Agriculture, de l'Industrie et des Travaux 


publics. 
Bulletin de l'Agriculture. VIII, 7; IX, 1-4; XIV, 6. 


DANEMARK, SUÈDE ET NORVÉGE. 


. Kongelige Danske Videnskaber Selskab. 


Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers 
Arbejder, 1892, 2, 3; 1893, 1. É 


2. Kongelige Svenska Vetenskaps Akademien. Bihang, 14-18. 


3. Regia Societas Scientiarum Upsaliensis. 


©) 


Nova Acta, Ser : 3, XV, 1. 


. Universitas Lundensis. 


Acta (Matematich och Naturvetenskap) XX VIII. 


. Kongelige Norske Videnskaher Selskap. 


Skrifter, 1891. 


. Stavanger Museum. 


Aarsberetnung, 1892. 


ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE DU NORD 


. American Entomological Society. 


Transactions, XIX, 3,4; XX, 1, 2. Entomological News 
HITS 
. Cambridge entomological Club. | 
Psyche, à Journal of Entomology vol. VI, 200-211. 


. Zoological Society of Philadelphia. 


Annual Report of the Board of Managers, XXI. 
. Museum of Comparative Zoology of Harvard College in 
Cambridge. 
Memoirs, XIV, 3. 
Bulletin, XVI, 11-14; XXIII, 4-6; XXIV, 1-7; XXV, 1. 
Annual Report of the Trusties, together with the Report of 
the Director, 1891, 1892. 


. American Association for the Advancement of Science. 
Proceeding, XL, XLI. 


10. 


LT: 


12. 


13. 


14. 


15. 


16. 


ET 


18. 


19. 


20. 


633 


. United States Geological Survey. 


Annual Report, XI. 
Monographs, XVII, XVIII, XX and Atlas. 
Bulletin, 82-86 ; 90-96. 


. The American Naturalist, XXV, 297, 300; XXVI, 312; 


XX VII, 313-322. 


. American Journal of Science, XLV, 364-368; 370-371 ; XLVI, 


272-275. 


. Rochester Academy of Science, N.J. 


Proceeding, vol. I, II, 1, 2. 

Academy of Science of St Louis. 
Transactions, VI, 1-8. 

United States Department of Agriculture. 
Bulletin, division of Entomology, 28, 29, 30, 
Insect Life, V, 3-5. 

Report, 1891. 

American Philosophical Society. 

Proceedings, XXX, 139 ; XXXI, 140, 141. 

Connecticut Academy of Arts & Sciences. 
Transactions, VIII, 2 ; IX, 1. 

Academy of Natural Sciences of Philadelphia. 
Proceedings, 1892, 2, 3; 1893, I. 

Wagner Free Institute of Science of Philadelphia. 
Transactions, III, 2. 

New York Academy of Sciences. 

Annals, VI, 1-6; VII, 1-5. 
Transactions, XII. 

American Academy of Arts and Sciences. 
Proceedings, XX VI, XX VII. 

Boston Society of Natural History. 

Memoirs, IV, 10. 
Proceeding, XX V, 3, 4. 
Essex Institute. 
Bulletin, XXIII, 1-2; XXIV, 1-12; XXV, 1-6. 
Sermon preached by Rev. Ed. B. Willson at the North 
Church. Salem on Sunday, 4 march 1893, 

California Academy of Natural Sciences. 

Occasional papers, IIT. 


634 


21. United States Geological Survey of the Territories. 


Report, XIII. 


22. U. S. Geographical and Geological Survey of the Rocky 


23. 


24. 


mountains regions. $S. W. Powel in charge, vol. VII. 


Smithsonian Institution and U. S. National Museum. 
Smithsonian Report, 1890. 
Miscellaneous Collections, XXXIV, XXX VI. 
Publications of the Bureau of Ethnology, VII, annual 
_ Report. ; 
Bibliography of the Athapascan languages by James Con- 
stantine Pilling. 
U. S. National Museum-Report, 1990. 
Bulletin 39, (A-G), 40, 44. 
Proceeding, XIV. 


New York State Museum. 
Annual Report of the regents for the jear 1890. 


FRANCE ET ALGÉRIE. 


. Société Entomologique de France. 


Bulletin, 1892, 17-20 ; 1893, 1, 2; 7-16. 


. Le Frelon, Journal d'Entomologie rédigé par J. Desbro- 


chers des Loges. 1892-1893. 8-12. 


. Revue Biologique du Nord de la France. V. 3-6; 8-12; VI, 1. 
. Société de Géographie de France. C. R. 2-4; 6-15. 


Bulletin 1892, IV ; 1893, I-IL. 


5. Le Naturaliste. XIV, 139, 141-145; XV, 146-153, 155-161. 
6. Feuille des jeunes naturalistes. XXIII, 268-278. 


10. 


Catalogue de la bibliotheque, 16. 


. Revue Scientifique du Bourbonnais. 1892, 17 ; 1893, 3, 4, 6, 


9, 14-16. 


. Société Linnéenne du Nord de la France. 


Mémoires, VIII. 
Bulletin X, 223-234; 246. 


. Société des Sciences naturelles et historiques de Sémur 


(Cote-d'Or). 
Bulletin, VI. 


Société Zoologique de France. 
Bulletin, XVIL, 6, 7, 8. 


11. 


L2. 


15. 


14. 


15. 


16. 


17. 


18. 


19. 


20. 


21. 


635 
Academie de Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon. 
Mémoires, 4e Serie, III. 
Société Linnéenne de Normandie. 


Bulletin, 4° Serie, VI. 


Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles 
de Lyon. 


Annales, 6e Serie, II-V. 


Société Linnéenne de Bordeaux. 
Actes, XLIV. 


Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France. 
Bulletin, 1892, II, 2-4. 
Société nationale des Sciences naturelles et mathéma- 
tiques de Cherbourg. 
Mémoires, XX VIII. 


Société des amis des Sciences naturelles de Rouen. 
Bulletin, XX VII. 
Bulletin scientifique de la France et de la Belgique publié 
par A. Giard. XXIV; XXV, 1. 
Société d'Études scientifiques d'Angers. 
Bulletin, XXI. 


Société Industrieile et Agricole d'Angers et du Départe- 
ment de Maine et Loire. 


Bulletin, 3° Serie, XX XI, 1, 2; 4° Serie, I, 1, 2. 


Académie d'Hippone. 


Comptes-rendus, 1892, pp. XLI-LI. 
Bulletin, XXIV, XX V. 


ITALIE. 


. Il Naturalista Siciliano, XII, 3-12. 


. Societâ Romanä per gli Studi Zoologichi. 


Bollettino, I, 6; IL, 1-6. 


. Reale Accademia dei Lincei. 


Atti serie V®, I, 2e Semestre, 9, 10, 12. II, 1 Semestre, 
1-12; 2° Semestre, 1; 2; 6-9; 11. 


636 


4. 


10. 


11. 


L2. 


13. 


14. 


15. 


Reale Accademia delle Scienze fisische e matematiche, 
Napoli. 


Rendiconti, XXXI, 7-12; XXXII, 1-7. 


. Societä Africana d'Italia. 


Bollettino, XL 14,12: XI1: 1-6: 


. Società dei Naturalisti in Modena. 


A XX VE 35: XX VIE, 1. 


. Societä Toscana di Scienze naturali residente in Pisa. 


Processi verbali, 1892, XIII pars. 
Memorie XII. 


. Societàä Italiana di Scienze naturali Milano. 


Atti, XXXIV, 1-3. 


. Reale Accademia delle Scienze di Torino. 


Memorie, XLII. 
Atti, XX VIII, 1-8, 
Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catana. 
Bollettino mensile, 1892, 26-32. 
Acta, Serie 4, IV, V. 


Reale Istituto d’'Incoraggiamento alle Scienze naturali, 
economiche e tecnologiche di Napoli. 


At, Ve 
Regia Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Modena. 
Memorie, VIII. 


Ateneo di Brescia. 
Commentari, 1892. 

Museo Civico di Storia Naturale di Genova. 
Annali, X, XI, XIE: 

Societä entomologica Italiana. 
Bullettino, XXIV, 3, 4; XXV, 1,2. 


PAYS-BAS ET INDES NÉERLANDAISES. 


1. Société Hollandaise des Sciences à Harlem. 


Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles, 
XXVI,4, 5: XXVIIMISS: 


2. Koninklijke Akademie van Wetenschappen. 


Verhandelingen. Afdeeling Natuurkunde, 21° reeks, T, 1- 10: 
| D MSA LE 


637 


Verslagen en Mededeelingen. Afdeeling Natuurkunde, 
3° reeks, IX. 


Jaarboek, 1892. 

Zittingsverslagen, 1862-1893. 

Register (Deel I-IX). 

. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. 

Tijdschrift, IIL, 3, 4. 

Catalogus der Bibliotheek, 34 uitgave, 1. 

Ver. van de Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. Vast- 
gesteld, 13-12-1891. 

. Nederlandsche Entomologische Vereeniging. 

Tijdschrift voor Entomologie, XXX V, 1, 2. 

Verslag van de zeven-en-veertigste Zomervergadering der 


Nederlandsche Entomologische Vereeniging gehouden te 
Tilburg, 16 Juli 1892. 


LUXEMEURG. 


. Fauna. Société des Naturalistes Luxembourgeois, 1891, 
1, 2; 1893, 1-5. 

. Institut Grand-ducal de Luxembourg. 

Publications, XXII. 


RUSSIE. 


. Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 

Bulletin, 1892, 2-4. 

. Société des Naturalistes de la nouvelle Russie. 

Zapiski Noworossiiskago Obsezestwa Estestwoispitatelei, 
ROULE +1:229: 

. Société Ouralienne d'Amateurs des Sciences naturelles. 
Bulletin, XIII, 1. 

. Dorpates Naturforschen-Gesellschaft. 

Sitzungsberichte, X, 1. 


. Societas pro Fauna et Flora Fennica. 


Meddelanden, XVII, XVIII. 
Acta, V, VE. 


. Societas Scientiarum Fennicæ. 
Oefversigt af Finska Vetenskaps. 


638 


7. Societetens Fôrhandlingar. XXXIV. 


Bidrag till Kännedom of Finlands Natur och Folk, LI. 
Observations météorologiques publiées par l’institut central 
de la Société, III, IV, V, 1; IX, XI. 
8. Société des Naturalistes de Kiew. 
Bulletin, XII, 1, 2. 


9. Societas entomologica Rossica. 
Horae, XX VI, 1-4. 


SUISSE. 


1. Société Entomologique internationale à Zurich. 


Societas entomologica, VII, 17-18; 20-24. VIII, 1-1]; 
13-16. 


2. Schweïizerische Entomologische Gesellschaft. 
Mittheilungen, VIII, 6-7; 9-10. 

3. Société Vaudoise des Sciences naturelles. 
Bulletin, XX VIII, 109, 111-112. 

4, St Gallische Naturwissenschaftliche Gesellschaft. 
Bericht über die Thätigkeit, 1891. 

5. Naturforschende Gesellschaft Graubündens. 
Jabres-bericht, XXX VI. 

6. Naturforschende Gesellschaft in Zürich. 


Vierteljabrschrift, XXX VII, 3, 4; XXX VIII, 1, 2. 
Neujarhsblatt, für 1893. 


AMÉRIQUE CENTRALE ET MÉRIDIONALE. 
1. Sociedad Cientifica « Antonio Alzate ». 
Memorras, VI, 3-12 WIT 12 
. Sociedad Cientifica Argentina. 
Anales, XXXIV, 2-6; XXXV,.1-5. 
3. Revista Argentina de Historia Naturale, I, 1, 2. 


tÙ 


4. Academia Nacional de Ciencias en Cordoba (Repüblicä Ar- 
gentinà). 
Boletin, X, 4. 
5. Société scientifique du Chili. 
Actes, II, 2. 


639 


6. Riqueza Publica de los Estados Unidos de Venezuela. 


Boletin, Año I, tomo III, Ne 41; Año II, tomo III, Nos 41- 
43; Anño IT, tomo III, Nes 44-46; IV, 48-57. 

Exposicion que el Ministro de Fomento presenta al Jefe del 
poder esecutivo nacional en 1893. Caracas, in-4°, 1893. 

Codigo de minas decreta por Joaquin Crespo, Jefe del poder 
Ejecutivo de los Estados Unidos de Venezuela. Caracas, 
1893, in-8°. 


IT. — DONS DES AUTEURS. : 


. BoLivaR (J.). Listä de la coleciôn de crustacéos de España 


y Portugal del Museo de historia natural de Madrid. — 
Madrid, 1893, in-8. 

—  Ortôpteros de las islas Canarias. Viage de M. Ch. Alluaud 
a las islas Canarias, 1889-1890. — Madrid, 1893, in-8e. 


+ BELON (R. P. FR.). — Viaggio di L. Fea in Birmania e regioni 


vicine XXX VIII Lathridiidae. — Genova, 1891, in-8, 


4. CANDÈZE (E.). — Viaggio di L. Fea in Birmania e regioni 

vicine XXX VI, 2, Elaterides. 

5. Cxyzez (C.) et KuLozyriski (L.). — Aranea Hungariae 
secundum collectiones a Leone Becker pro parte pers- 
crutatas. T. I. 

6. Couore (L.). — Quelques mots sur le groupe des Dipteres 
Eremochaela. — Matériaux pour une étude des Leptides 
de B y compris les genres Xylophaqus et Cœnomyia. —- 
Bruxelles, 1893, in-8c. 

7. Dapay. — À magyar ällatani irodalon (Literatura Zoologica 
Hungarica), 1881-1890. 

8. DisTanT (W. L.). — Note on two genera of Coreidae found 
in Madagascar. — London, 1893, in-8e. 

9. — Prof. J.0. Westwood. — London, 1893, in-8°. 

10. — Descriptions of new genera and species of neotropical 
Rhynchota. — London, in-8°, 1895. 

11. — M' Kirby on the Hemiptera of Ceylon. — Wiener, 
1893, in-8c. 

12. — Contributionto a knowledge of the Homopterous family 
Fulgoridae. — London, 1892, in-&e. 

13. — Description of a new species of Coreidae contained in 


the Brussels Museum; Subfam : Berytinae, Paragalysus 
Brasiliensis. n. sp. — Gand, 1892, in-8e. 


640 


14. DISTANT (W. L.). — On new little known Tessaratominae 
of the order Rhynchota. — London, 1893, in-8o. 
15. — On Some allied Pentatomidae with synonymical 


notes. — London, in-8°, 1893. 

16. — Description of a new species of the Homopterous 
Family cicadidae. — London 1882, in-&. 

17. — Description of a new species of the Cicadan genus 
Paœcilopsaltria. — London, 1893, in-8, 

18. — Sangatissa Preloriæ n. sp. Lepidoptera Heterocera 
E'upterotidae. — London, 1892, in-&. 


19. — Contributions to a knowledge of the Entomology of the 
Transvaal. — Coleoptera, Longicornia, Lamiidae, Mal- 
lonia granulata, n. sp. 

20. — Descriptions of four new species of Cicadidae contained 


in the Brussels Museum. — Gand, 1893, in-&. 

21. Forez (Dr A.). — Hermaphrodite de l’Azteca instabilis, 
Smith. — Lausanne, in-8°. 

22. FAIRMAIRE (V.). — Contributions à l’étude de la faune 
Entomologique de San Thomé. — Coïmbre, 1891, in-&. 

23. Howarp (L. O.). — Insects of the sub family Encyrtinae 
with branched antenna. — Washington, 1892, in-3°. 

24. HERMAN. (0.). — J. S. v. Petenyi der begründer der Wis- 
senschaftlichen ornithologie in Ungarn, 1799-1855. 
— Ein lebensbild, in-4°. ” 

25. DE Morrarts (P.). — Les Chrysomelides de Belgique. — 
Gand, 1893, in-&. 

26. MonTANDoN (A. L.). — Notes on American Hemiptera 
Heteroptera. — Washington, 1893, in-8*. 

27. Mayer (Dr G.). — Formiciden von Herrn Dr Fr. Stuhimann 
in Ost-Afrika gesammelt. — Hamburg, 1893, in-8. 


28. PackarD (A. S.). — Studies on the transformations of moths 
of the family Saturniidae. — New-York, 1893, in-8°. 

29, — Notes on the Notodontian genius Ichtyura. — New- 
York, 1893, in-&. 

80. — The life history of Certain moths of the family Coch- 
tropodidae with notes on their spines and Tubercles, 
1893, in-8°. 

31. PACKARD (A. S.). — Aglia Tau, a connecting link between 


the Ceratocampidae and Saturniidae and the Type of a 
new Subfamily Agliinae. 

32. PERINGUEY (L.). — Descriptive Catalogue of the Coleoptera 
of South Africa — Cicindelidae. — Cape Town, 1893, 
in-8e. 

33. PREUDHOMME DE BoRRE (A.). — Matériaux pour la faune 


34. 


co 
A 


50. 


641 


entomologique de la province d'Anvers, 4° centurie. 
RarrRAY (A.), Bozivar (J.) et Simon (E.). — Voyage de 
Mr E. Simon aux îles Philippines. Étude sur les Arthro- 


podes Cavernicoles de l’Ile de Luzon. — Paris, 1891, 
in-8e. 

ReiTTER (E.). — Tableaux analytiques pour déterminer les 
coléoptères d'Europe, I, Necrophages. — Moulin, 1890, 
in-8o 


- SAUSSURE (H. DE). — Revision de la tribu des Heterogamiens 


— Orthoptères Blattides. — Genève, 1893, in-8o. 

— Hyménoptères nouveaux de Madagascar. Scolidae, — 
Zurich, 1893, in-8. 

— Histoire physique, naturelle et politique de Mada- 
gascar, publiée par A. Grandidier. — Hyménoptères, 
pp. 177-296. — Paris, 1890, in-4e. 


. SELYS-LONGCHAMPS (B° DE). — Viaggio di L. Fea in Birma- 


nia e regioni vicine. XXXII. Odonates. — Gand, 1893, 
in-8°. 

— Sur l’acclimation de deux espèces de Tetras en Bel- 
gique. — Bruxelles, 1893, in-&e. 


- SCUDDER (S. H.). — The Orthopteran genus Hippiscus. — 


Cambridge. Mass. : 1892, in-8o. 

— The tropical Faunal element of our Southern Nympha- 
linae Systematically treated. — Cambridge, Mass. : 
1892, in-8°. 

— Contributions to Canadian Palaeontology. Canadian 
fossil insects. — Ottawa, 1892, in-8°. 


. SLINGERLAND (M. V.). — The pear-tree Psylla. — Ithaca, 


N. I., 1892, in-8°. 
— The bud moth. Tmetocera ocellana. Lepidoptera Gra- 
pholithidae. — Ithaca, N. I., 1893, in-&. 


. SMITH (J. B.). —- Revision of the genus Cucullia; Revision 


of the Dicopinae ; Revision of Xylomiges and Morvisonia. 
— Washington, 1892, in-8e. 


. Srmon (E.). — Études Arachnologiques, XXIV. Descriptions 


d'espèces et de genres nouveaux de la famille des Avicu- 
lariidae. — Paris, 1891, in-&. 


. THomson (G.). — Opuscula Entomologica fasc., XVIII. 
. WickaaM (H. F.). — On the early stages of three North Ame- 


rican coleoptera. Jowa city. — Jowa, 1893, in-8e. 
— Report on an Entomological reconnaissance of Southern 
Aloska. Jowa city. — Jowa, 1893, in-8°. 


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LISTE DES MEMBRES 


DE LA 


SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 


26 DÉCEMBRE 1893, 


Président d’honneur. 
MM. 
SELYS-LONGCHAMEPS (le baron Edmond de), membre honoraire des 
Sociétés entomologiques de France, de Londres, de Berlin, de 
Stettin, d'Allemagne, de Suisse, de Suède et Néerlandaise. 


Membres honoraires. 


MM. 

BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés 
savantes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, à Madrid. 

— Coléoptères et Orthoptères d'Europe. 

FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. 

FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique 
de France, membre des sociétés entomologiques de Stettin et de 
Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo- 
gique et botanique de Vienne, et royale d'Édimbourg, licencié en 

droit, rue du Dragon, 21, à Paris. 

FAUST, Ingénieur à Libau, Russie. 

HORN, D: G. 847 North Fourth street, Philadelphie USA. 

KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- 
logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés ento- 
mologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin. 

MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et 
Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, 
Lewisham, SE, à Londres. 

MAYR (P: D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, IIT, 
Haupstrasse, 75, à Vienne. 

OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de 
Russie, ete., Dr. Phil. honoris causa, Maison Mai, Wredeplatz, à 
Heidelberg. 

SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, 
à Genève. 


644 


THOMSON (C.-G.), professeur à l’Université, membre honoraire de la 
Société entomologique de France, à Lund (Suède). 

WULP (F. M. van der), secrétaire de la Société entomologique néerlan- 
daise, Trompstraat, 154, à la Haye. 


Membres effectifs. 


Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. 
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. 


MM. 

Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de 
France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarcti- 
ques, sauf Lépidoptères. 

ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., 
rue Paradis Poissonnière, 2, à Paris. — LEE nes 

ANDREWES, Welbeck Street, 35, London, W. 

Baïzzion, membre de la Société re de France, Place de la 
Calandre, 7, Gand. — Entomologie générale. 

BaLassoGLo, lieutenant-colonel commandant le 2° Parc d'Artillerie, 
Zoukov, Gouvernement Sedlitz. 

Bau (Alexandre), Hasentoide, 117, Berlin, S. 59. 

Bamwps (Constant), docteur en médecine et échevin, à Hasselt. — Insectes 
du Limbourg. 

Becker (Léon), artiste peintre, rue Godecharle, 28, à Ixelles. — Arach- 
nides. 

BELoN (frère M. J.), de l'Ordre des Frères précheurs, professeur à 
l'Ecole supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société ento- 
mologique de France, etc., rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléop- 


tères. 
Berg (D: Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buénos- 
Aires (Rép. Argentine). — Entomologie générale. 


BERG (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l'Uni- 
versité de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Ento- 
mologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Buprestides). 

BErGroTH (Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). — 
Entomologie générale. 

Bivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo- 
logie générale, Coléoptères. 

BLanrorp, Wimpole street, 48, London. 

Bovie (Albert), étudiant, 2, rue des Fabriques, Bruxelles. — Entomo- 
logie générale. 

BRENSKE (H.), Capellenbergstrasse, 9, à Potsdam (Prusse). — Coléop- 
tères. 

BRoNGNIART (Ch.), assistant de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle, 
rue Linné, 9, à Paris. — Insectes fossiles. 

BromiLow (Frank), villa Avalon, St Maurice, Nice. — Lépidoptères 
d'Europe. 

CanDËze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société 


645 


entomologique de France, membre de l’Académie royale de 
Belgique. etc., à Glain lez-Liège. — Entomologie générale, 
Coléoptères (Elatérides, Lamellicornes et Longicornes). 

CarvazHo-Monrerro (Antonio-Augusto de), docteur en droit et en 
sciences naturelles, rua do Alecrim, 70 (Largo do Barao de Quin- 
tella), à Lisbonne. — Lépidoptères. 

Casey (Thomas L.), capitaine du génie, Army Building, à New-York 
(Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes). 

CATTERSEL (Joseph), à Heyst-op-den-Berg (province d'Anvers). — 
Entomologie générale. 

CHÉRON (George), directeur du Journal « le Coléoptériste », rue Duret, 
30, à Paris. — Coléoptères. 

CHESTRET DE HANEFFE (baron Paul de), Château d’Ouhar par Comblain- 
au-Pont. — Lépidoptères. 

CHRÉTIEN (Pierre), membre de la Société entomologique de France, 
Paris. Lépidoptères d'Europe. 

CLAEs (Edgar), avocat, au château de Herckenrode, à Curange, près 
Hasselt. — Insectes du Limbourg. 

Corezy (George), Upperkenington Lane, London S.-E. 

CoLMaxrT, lieutenant, Congo. 

CougEAux (Eugène), artiste-peintre, rue des Paroissiens, 17, à Bruxel- 
les. — Entomologie générale, Hémiptères. 

Coucxe (Edouard), commis à la Société générale, chaussée de Tervueren, 
28, à Etterbeek. — Coléoptères et diptères. 

Coucxe (Louis), sous-lieutenant, à Fléron. — Coléoptères et diptères. 

CRAHAY, sous-inspecteur des eaux et forêts. Avenue de l’Hippodrôme, 
58, à Bruxelles. — HEntomologie générale. Insectes utiles et 
nuisibles. 

CRAvEN (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et 
anglaises, 32, Warvick Square, SW, à Londres. — Entomologie 
générale, Crustacés. 

CRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l'État, secrétaire 
général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie 
royale de Belgique, rue de l'Association, 37, à Bruxelles. — 
Entomologie générale. 

CROMBRUGGHE DE PICQUENDASLE (baron G. de), rue de Crayer, 5, à 
Etterbeek. — Lépidoptères. 


De Ré (Étienne), ingénieur, rue du Midi, 16, à Bruxelles. — Coléop- 
tères. 

Dessrocuers pes Loces (J.), membre de la Société entomologique de 
France, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre et Loire). — Coléop- 


tères européens, Cureulionides européens et exotiques. 

DevrozLe (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de 
France, place Denfert-Rochereau, 20, à Paris. — Coléoptères, 
Lépidoptères exotiques. 

Disranr (W. L.) boite 352, Prétoria, Transvaal, Afrique S. — Hémip- 
tères. 

Docnin (P.), Villa de la Réunion, Auteuil (Paris). — Lépidoptères. 


ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 53 


646 


Dozcé (Maurice), photographe, membre de la Société entom ologique de 
France, rue des Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères, 
spécialement Lamellicornes ; Lépidoptères. 

Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Grove 
Park, Warvick (Angleterre). — Coléoptères. 

Dugois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au 
Musée royal d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie 
générale, Lépidoptères. 

Dugès (Eugène), docteur en médecine, Calle nueva de San-Francisco, 
52, à Morelia (Michoacan), Mexique. — Coléoptères. 

Du CANE GopMmax (F), 10, Chandos Street, London W. 

Duponr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de 
l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés 
savantes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. — Entomolo- 
gie générale. 

ENGELs (Ch.), commis de direction, rue de Mazy, 53, à Jambes (pro- 


vince de Namur). — Coléoptères. 
Events (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'École 
moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. — Coléoptères. 


Frencux, State Illinois Normal University, Carbondale, Illinois. 
Fzeurraux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et 
Francaise d'Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères. 
Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer- 

landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. 
*FoLoGne (Égide), architecte, membre de la Société malacologique de 


Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères 
d'Europe. 

FonTaAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, 
à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et 
Coléoptères . 


Forel (Auguste), docteur en médecine, professeur à l'Université, à Zurich 
(Suisse). — Hyménoptères (Formicides). 

Fowler (Rev. W. W.), the School House, à Lincoln AU PA ans 
Coléoptères (Languriides). 

FromonT (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint- 
Gillis lez-Bruxelles. — Coléoptères; mœurs et métamorphoses. 
Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et ento- 
mologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie 

générale. 

Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d'His- 
toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza 
(République Argentine). — Coléoptères. 

GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de France, 
boulevard de Port-Royal, 33, à Paris. — Anatomie entomologique, 
Myriopodes, Diptères et Hyménoptères. 

GERARD (Jules), teinturier, rue des Prémontrés, 6, à Liège. — Lépidop- 
tères, Coléoptères (Rhynchophores du globe). 

Gizer (Maurice), chaussée de Haecht, 79, à Bruxelles. 


647 


GrRoN (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Université 
de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères. 

GoBERT (Emile), docteur en médecine à Mont-de-Marsan (Landes). — 
Diptères, Coléoptères. 

Gozis (Maurice des), membre de la Société entomologique de France, à 
Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères. 

GRoUvELLE (Antoine), Directeur de la manufacture de Tabacs, membre 
de la Société entomologique de France, quai d'Orsay, à Paris. — 
Clavicornes. 

HaMaAL (Joseph), étudiant, place Delcour, 14, à Liège. — Coléoptères, 
Chrysomélides d'Europe. 

HELLER, conservateur au Musée Royal de Zoologie de Dresde. 

HEypEN (Lucas von), major en disponibilité, Dr. Phil. honoris causa, 
membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- 
heim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous 
ordres, surtout Coléoptères. 

HeyLaErTs (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société 
entomologique néerlandaise, Haagdijk, B-377, à Breda (Brabant 


néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères. 
Hrppert (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de 
Belgique. 


Horx (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, Berlin. — Cicindèles du globe. 

HorvATH (Geyza), docteur en médecine, directeur de la Station Phyllo- 
xérique, Délibäb-Utéza, 15, à Budapest (Hongrie). — Coléoptères 
et Hemiptères. 

*JAcors (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. 
Hyménoptères, Diptères. 

Jacopy (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, Londres. — Chry- 
somélides du Globe. 

KerRREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Lac, 31, à Ixelles. 
— Coléoptères (Buprestides). 

Kocx (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nach Wohrd, 5, à 
Nuremberg (Bavière). — Arachnides. 

Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavi (Russie). — Coléoptères. 

Kozse (H.), conservateur au Musée zoologique, Lessingstrasse, 7/8, 
NW., à Berlin. — Entomologie générale. 
Kuwerr (A.), propriétaire, à Wernsdorf, près de Tharau (Prusse). — 
Coléoptères. : 
LamarcHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, 
rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les 
Papilionides). Ÿ 

LaAMEerE (Auguste), docteur en sciences, professeur à l'Université de 
Bruxelles, chaussée de Charleroi, 119, à Saint-Gilles-lez-Bruxelles. 
— Entomologie générale. 

L'ARBALESTRIER (Aristide), officier d'administration, rue Stéphanie, 34, 
Anvers. — Lépidoptères. 

Le Brun (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue 
Loup, à Troyes (Aube). — Coléoptères d'Europe. 


348 


Leprou (Émile), employé au chemin de fer de l'État, rue des Palais, 148, 
à Schaerbeek. — Lépidoptères. 

Lxrèvre (Édouard), membre de la Société entomologique de France, 
rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides et 


Eumolpides. 

LerxiERRy (Lucien), membre de la Société entomologique de France, 
rue Blanche, 16, à Saint-Maurice lez-Lille. — Coléoptères et 
Hémiptères. 

LÉVEILLÉ (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomolo- 
gique de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères 


de la faune paléarctique ; Temnochilides exotiques ; Hémiptères. 
MaABILLe (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société 
entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. 


— Lépidoptères. 

Mazarredo (Corlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello 22 pral., à 
Madrid. — Entomologie générale. 

Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse 
et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et 
Buprestides). 


MicxeLs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Ento- 
mologie générale. 
MogrenxouT (Victor), Villa Vreedenhof, à Laroche (Luxembourg). — 


Hyménoptères. 

Morrarts (Ferdinand de), place Saint-Paul, 10, à Liège. — Coléop- 
tères. 

Monter (Marcel), rue St. Gilles, 172, Liège. 

MonTANDON, Strada Vülor, Filarete Bucarest. — Hémiptères du 
globe. 


MourLox (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Univer- 
sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, 
membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à 
Ixelles. — Entomologie générale. 

Neérvoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale 
de Zoologie Natura Artis Magistra, Heerens Gracht, 476, à 
Amsterdam. — Coléoptères du Globe. 

NonFRiep (A.-F.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. 

OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vi- 
laine). — Lépidoptères. 

Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- 
Vilaine). — Coléoptères. 

OLIVIER (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux 
Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. 

Oor (Lucien), rue Neuve, Bruxelles. 

Pasteur (J.-D.) inspecteur du service des postes et télégraphes, à Soera- 
baja MES — Lépidoptères. 

PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- 

St-Jean. — Coléoptères. 
PAULINO DE OLIVEIRA (Manoël), membre de la Société Stone de 


649 


France, etc., professeur à l'Université de Coïmbre (Portugal). — 
Coléoptères et Lépidoptères. 

Péringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cape-Town (Afrique). — 
Coléoptères. 

Pic (Maurice), Digoin (Seine et Oise.) 

PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologi- 
ques, professeur de zoologie à l’Université de Gand, membre de 
l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand. 
— Entomologie générale, anatomie et physiologie, Crustacés, 
Myriopodes. 

PLATTEEUW (D' P. A.), médecin militaire de 1'° classe, Hoflaan, 244, à 
Kralingen lez-Rotterdam. — Entomologie générale, Lampyrides. 

PorcaeT, Pharmacien, Braine l’Alleud. — Entomologie générale. 

PonceLer (Camille), ingénieur forestier, à Orsinfaing près Marbehan 
(province de Luxembourg). — Entomologie appliquée. 

Posxin (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l'État, 
à Gembloux. — Entomologie appliquée. 

PREUDHOMME DE BorRe (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, 
rue Seutin, 11, à Schaerbeek, — Entomologie générale, géographie 
entomologique, Coléoptères. 

Proosr (Alphonse), inspecteur général de l'Agriculture, professeur à 
l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. — 
Entomologie appliquée, Biologie. 

RaçGusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., 


Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. 
RéGImBART (Maurice), docteur en médecine, à Evreux (Eure). — Hydro- 
canthares. 


Remy (Jules), directeur de l’Hospice des Enfants assistés, rue du Marais, 
à Bruxelles. — Coléoptères. 

Rose (Henri), docteur en médecine, rue Royale S'° Marie, 93, à Saint- 
Josse-ten-Noode. — Lépidoptères. 

*RozLors (W.), artiste-peintre, Rynstraat, 20, à la Haye. — Coléopteres 
(Curculionides). 

RogLors (Paul), 90, rue Van Straelen, Anvers. — Coléoptères. 

RopengACH, 180, rue du Nord, Roulers. 

Rom, 247, rue de Cologne, Bruxelles. — Insectes d'Afrique. 
RorsoxiLr, membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, 
Tring, Hertfordshire. — Coléoptères et Lépidoptères du Globe. 
Rousseau (Ernest), étudiant, rue Vautier, 20, à Ixelles. — Hyménoptères 

de Belgique. 

*Sauveur (Jules), secrétaire général du Ministère de l'Intérieur et de 
l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. Faune 
entomologique de Belgique. 

SCHMIEDEKNECET, Blankenburg-Schwarzathal, Allemagne. 

ScHRYNMAKER (G. de), (sous-lieutenant aux Carabiniers), rue Von- 
del, 27, Schaerbeek. — Insectes d'Afrique. 

ScHoënFELDT (H. von), commandant de place, Carlsplatz, 6, Weimar 
(Prusse). — Coléoptères. 


650 


Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). — 
Coléoptères (Rhynchophores). 

SeDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de 
France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. 

SEELDRAYERS (E.), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. — 
Coléoptères et Lépidoptères. 

*SeLys-LonGcHampPs (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie 
royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés 
savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liège. — Névroptères 
(principalement Odonates) et Lépidoptères d'Europe. 

SEVERIN (Guillaume), aide-naturalisteau Muséeroyal d'Histoire naturelle, 
rue Élise, 70, à Ixelles. — Entomologie générale. 

Sxarp (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Wilmington, 
Dartford, Kent (Angleterre). — Coléoptères. 

SIMON (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., 
Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 56, à Paris. — Entomologie 
générale, Arachnides. 

SIMON (Henri), rue de l'Orangerie, 5, Bruxelles. — Entomologie générale. 

SImson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. 

SIVILLE (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liège. — Lépi- 
doptères (Catocala et Ophideres). 

STAUDINGER (D' Otto), à Blasewitz, près Dresde (Saxe). — Lépidoptères 
d'Europe. 

THéry (André), viticulteur, à St Charles près Philippeville (Algérie). 
— Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe. 

Tairor (Edouard), chef de bureau à l’admistration communale de 
Schaerbeek, rue Van den Broeck, 23, à Ixelles. — Lépidoptères et 
Coléoptères. 

Timmers (J.), rue de Bex, 6, Liège. 

TosquiNeT (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée, en 


retraite, rue d’Ecosse, 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé- 
noptères. 

Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa 
Tournier, à Peney, près Genève. — Coléoptères. 

TsCHOFFEN (Maurice), substitut du procureur d'État, à Matadi (Congo). 
— Coléoptères. 


VAN BENEDEN (Eduard), docteur en sciences naturelles, membre de 
l’Académie royale de Belgique, professeur de zoologie et d’embryo- 
logie à l’Université de Liège, quai des Pêcheurs, à Liège. — 
Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Anné- 
iides. 

Van NERoM (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint- 
Guidon, 54, à Anderlecht. — Insectes utiles et nuisibles à l’agri- 


culture. 
Van Tricar (Rév. P. Victor), professeur des sciences naturelles, rue 
des Récollets à Louvain. — Entomologie générale. 


VERHAS, rue Archimède, 33, Bruxelles. 


651 


VERHEGGEN (Henri), directeur de l’École moyenne de l'État à Walcourt. 
— Insectes de Belgique. 


VinceNT, boulevard Militaire, 50, Bruxelles. 

Vuior (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue 
Cardinet, 80, à Paris. — Lépidoptères. 

Weise (J.), Griebenordstrasse 26, Berlin. — Chrysomélides du globe, 
curculionides européens. 

Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, à 
Padang (Sumatra), et rue Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères 
(Buprestides). 

WickHAM (H.-F.), State University, Jowa, Jowa City, U. S. 

WaizLain (D.), instituteur communal et géomètre juré à Trivières, près 
Bracquegnies (Hainaut). — Entomologie générale, Coléoptères. 


Membres correspondants. 

MM. 

GoBanz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire à 
Klagenfurt (Carinthie). 

KôPPen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à 
St-Pétersbourg. 

Pacxarp (D' A.-S.), professeur de zoologie et de géologie, Bronn Univer- 
sity, Providence, Rhode-Island (Etats-Unis). 

PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye. 

Perez ArcCAS (Laureano), professeur de zoologie à l'Université, membre 
de l’Académie royale des sciences, calle de las Huertas, 14, à Madrid. 

RoGENHorER (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire naturelle 
de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan., 
Jozefstädterstrasse, 19, à Vienne. 

Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam- 
bridge, Massachussets (Etats-Unis de l'Amérique du Nord). 


Membres associés. 


MM. 

BERTRAND (Émile), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 105, à Etterbeek. — 
Coléoptères de Belgique. 

CanpËze (Léon), étudiant, à Glain, près Liège. — Lépidoptères, spéciale- 
mont Bombycides. 

Coyon (A.), professeur à l’athénée royal, à Dinant. — Entomologie 
générale. 

DE Raecx (Léon), avenue d'Auderghem, 215, à Etterbeek. — Coléoptè- 
res et Lépidoptères. 

Dumowr (Gustave), instituteur communal, quai de l’Ourthe, 19, à Liége. 
Entomologie générale. 

Kraus (Mathias), instituteur des prisons, route d’Arlon, à Luxembourg. 
— Entomologie générale. 

Lamorre (Arthur), instituteur à l’école moyenne, rue Potagere, 29, à 
Saint-Josse-ten-Noode. — Entomologie générale. 


652 


LanNEAU (Léon), étudiant, rue du Progrès, 79, à Laeken, — Coléoptères, 


Lépidoptères. 

MéLrse (Jules), étudiant, rue Faider, 16, à Saint-Gilles lez Bruxelles. 
— Colévptères. 

Morrarrs (Charles de), étudiant, place St. Paul, 10, à Liége. — Lépi- 
doptères. 


SIQUET (Jean-Michel), instituteur à l’école moyenne de Huy. — Entomo- 
logie générale. 


TABLE DES MATIÈRES. 


Organisation administrative pour l’année 1898 . ‘2 

Compte rendu de la Séance Mensuelle du 9 janvier 1893. 5) 

> > » » du 4 février 1893. 67 

A > > » du 4 mars 1893 93 

À » > » du 1 avril 1893 139 

È » » » du 6 mai 1893. 231 

> » » » du 3 juin 1893. 285 

4 » » » du 1 juillet 1893 367 

à » » » du 5 août 1893. 423 

» » » » du 2 septembre 1893 . 454 

» » » » du 7 octobre 1893. . 001 

4 » » » du 4 novembre 1993 . 097 

e » » du 2 décembre 1893 . 085 

Assemblée Pile du 26 décembre 1893 : 613 
Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décenibue 1892 

au 26 décembre 1893 . À 627 

Liste des membres de la Société au 26 Masse 1893 : 643 

Table des matières . 653 

ALBERS (G.). — Lucanides du Bengale. 69 

—  Lucanides du Japon A 
BERGE (A.). Emploi de divers HN nnes inorganiques 

pour la destruction des insectes nuisibles . 362 
Bercrora. — Description d’un genre nouveau de la sous Alle 

des Holoptilines . 78 

BRESNKE. — Adoretus du Bengale . 140 

D' CANDÈZE. — Addition aux Elatérides des de orientales : 168 
CoucKe. (L.). — Ho mots sur le groupe des diptères Eremo- 

chæta . n° ONE 

— Rapport sur l’excursion nr 8 mit 1893 070 

Coucxe (L. et E.). — Stratiomydes de Belgique . 431 

CraHAyY. — L'Orgyie Pudiponde à : 282 

DisranT. — Descriptions de 4 espèces de Cic adides : 76 

Doanin. — Lépidoptères nouveaux de Loja et des environs +. . 80 

156, 367, 424, 573 

Fausr. — Quelques Anchonides nouveaux et une nouvelle Celebia 407 


ANNALES DE La SOC. ENTOM DE BELGIQUE, T. XXXVII. 


54 


654 


Pages 
FarrmaIREe. — Note sur les Coléoptères du Choa . 9 
— Sur quelques Coléoptrées des pays Sômalis 144 
— Notes sur quelques Coléoptères des environs de le 287 
—  Coléoptères du Haut Tonkin. 303 
— Listes des Clérides de Madagascar . ; 379 
— Quelques Cérambycides nouveaux de Madagascar 509 
— Espèces nouvelles ou peu connues de Coléoptères des îles 
Comores 521 
— Quelques FN D É Fee TR ra 608 
Forez. — Sur la classification de la famille des Formicides 161 
— Nouvelles fourmis d'Australie et des Canaries 454 
— Note sur les Attini. D86 
— Note sur un genre nouveau et une mtrello! he d 
Formicide . : 607 
FowLer. — Languriides du ML 73 
Jicogy. — Description de Hi ur de Don et 
Crivrcrines 261 
- . Dexcription de quelques Fe D om ous Bilinie 272 
KERREMaNs. — Essai de groupement des Buprestides. 94 
— Les Chrysobotrines d'Afrique. 232 
— Addition aux Buprestides des Indes Onemnies 326 
—  Diagnoses de Buprestides nouveaux. 503 
KUwWERT, — Passalides du Bengale . pal 
—  Clérides d'Afrique . 476 
— Nouvelles Clérides . à ‘ 486 
O. MABILLE. — Description de LépiAbftéres Nohvettie, i 90 
MorFAERTS (B°" be). — Chrysomélides de ie 1 > 88 a 197 
MoNTANDON. — Lygæides exotiques. SIT ENS NS 
— . De la famille des Plataspidinæ 098 
W. RoëLrors. -— Description d’un nouveau genre . d une ol 
espèce de Dinorrhopala. 497 
SÉVERIN. — [es collections eutomologiques dé tt Perte 
Rieber 308 
D' Tosquixer. — Discours bFÉEUte à r'Asbnbiés LE 4 
26 iécembre 1893 . ; 613 
Van DER Wucr. — Note sur la Trimicra Dites : 499 


des ouvrages suivants : 


+. à . . 
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins. 


Prémices entomologiques (Monographie du genre 
UE TEE TS RP 
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam . 
Trechorum europæorum conspectus , . . , 
Révision générale des Clivinides . . ee 
Supplément à la Révision générale des Clivinides. 
Note sur les caractères employés par Thomson 
dans la classification du genre Carabus . 
Note sur les Cicindèles et Garabiques recueillis 
aAnteudpar. Me Purvéss 2,505. 0, 
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . 
RSA ee CR De en 
Carabiques nouycaux découverts dans les Asturics 
PR RÉPARER de are 
Trechorum ceculatorum Monographia, 2° partie. 


Descriptions de deux espèces nouvelles du genre 


LIT MERE CNE TS ENS RS SE 
Monographie des Calathides.  . . . . . . 


PASS ES A RIAFCEAE MERS 1 UE UE 
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu 
LUN ne me TEE RE QUES 
Révision des Broscides de l’Australie . . . 
Description de quelques Clivinides de l’Inde . 


Note sur les genres Morio et Perigona . . . . 
Deuxième supplément à la Révision générale des 

CMDIQR ER RE LT ST M ns Tee 
Additions à la monographie des Trechus . . . 
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . 
Note sur les Notiophilus. . . . . . . . 


Lies DR CE mn ER ENT noce he 


QI C1 


La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires 


Purzeys. — Description de Carabides nouveaux de la 


NOUVENE GENE RES NES NE 
— Relevé des Cicindélides et Cärabiques recueillis 

en Portugal par G. Van Volxem . . . . . 
2 Genre-Gynañdropus:; 75: PETER 


— Description de deux espèces nouvelles de Carabi- 
MR Le Ro M NOR 
— On two new species of Gcodephägous Colcoptera 
TOM SUMATER ES, 5 UT Re 
— Monographie des Amara de l'Europe et des pays 
NOISIUS = IUT NÉS Re PLANS QUE ROC RE 
— Note sur les Carabiques recueillis par M, J. Van 


LOL TT RD LE loi ST RTC MERS ae TE 
Lenener. — Contributions à la faune dé Lépidoptères de 
la Transcaucasie. . . . . PRE ARE 


PREUDHOMME DE Borne. — Note sur le Byrsax (Bones 
mibhifer: Mess STAND Eee 

De Cuaupoin. — Essai monographique sur ie groupe des 
POSODIENE TS NE NI ERA EE AS 

— Essai monographique sur les Orthogoniens . . 

— Essai sur les Drimostomides ct des Cratocérides . 

— Monographie des Callidides . . . . . . . 


— Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé- 


HIeS RTS LE A Te SRE 
Comptes-rendus des séances de la Société entomologique 
de Belgique. Diverses années. . ,. . . . 

Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication), 
chaque fisciente 22 Me RMS RUE OR 

La collection des fascicules parus  . . +: . . . . 


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